DESCOGEF Droit Des Affaires 2006 C
DESCOGEF Droit Des Affaires 2006 C
DESCOGEF Droit Des Affaires 2006 C
Session 2006
7- Parmi les formes de sociétés suivantes, une n'est pas prévue par le droit OHADA:
a. société en nom collectif
b. société en commandite simple
c. société en commandite par action
− L'expertise de gestion est la faculté pour les associés non-gérants d’une société
d’exercer en justice une action en vue de commettre un expert judiciaire pour établir un
rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion.
− La procédure d'alerte a pour but d’attirer l’attention sur tout fait de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation de la société
2- Points communs entre les deux notions (2 points)
a)- Procédure
b)- Caractères
- les délais consentis n’excèdent pas trois ans pour l’ensemble des
créanciers et un an pour les créanciers de salaires.
Enfin, lorsque la juridiction compétente estime que la situation du débiteur ne relève
d’aucune procédure collective ou si elle rejette le concordat préventif proposé par le débiteur,
elle annule la suspension des poursuites, ce qui remet les parties dans la situation
antérieure. La décision de justice homologuant le concordat est publiée sous le contrôle de
l’expert dans les les journaux d’annonces légales, au RCCM et au journal officiel
(conformément aux dispositions des articles 36 et 37 de l’AUPAP) et met fin à sa mission.
Mais il est loisible à la juridiction compétente de désigner un syndic et des contrôleurs pour
surveiller l’exécution du concordat préventif dans les mêmes conditions que celles prévues
pour le concordat de redressement judiciaire. Elle pourra également commettre un juge
commissaire à qui le syndic devra rendre compte de l’évolution de l’entreprise tous les trois
mois.
En conséquence, il apparaît que l'entreprise de vente de camions dont les trois
dernières échéances ne sont pas honorées n'a aucun intérêt à accepter un concordat
qui n'aboutit pas au paiement de ses arriérés. Il en résulte que l'action de M.Bawa est
suspendue au paiement des trois échéances de son fournisseur de camions de
transport. (2 points)
3- Les infractions relevées dans le cadre des négociations de l'étude de faisabilité?
Le commissaire peut faire valoir quatre (04) infractions: le délit d'escroquerie, le délit
de faux et usage de faux,le délit d'abus de biens sociaux et le délit de recel d'abus des
biens sociaux.(3 points)
a)-le délit d'escroquerie
La société BELO s'est rendue coupable d'escroquerie pour avoir fabriqué et utilisé des
factures fictives pour tromper la société SALMA et ils ont fait intervenir un tiers pour conforter
ce mensonge. En acceptant de participer à ces manoeuvres frauduleuses, M. SOLO s'est
rendu coupable de complicité d'escroquerie.
b)-le délit de faux et usage de faux
M.SOLO, expert en transport, en certifiant l'exécution des prestations, a créé de toute pièce
ces attestations. Il s'agit d'une altération matérielle de la vérité. Ce faisant, il a causé un
préjudice matériel à la société SALMA
c)- le délit d'abus de biens sociaux
Les administrateurs de la société qui ont versé une rémunération fictive au PCA d'alors ont
fait usage abusif des biens de la société.Ces versements sont contraires à à l'intérêt social;
en effet, la société a versé des rémunérations sans recevoir aucune contrepartie.
d)- le délit de recel d'abus de biens sociaux
Le PCA en exercice au moment de l'étude de faisabilité a encaissé ces rémunérations
fictives tout en connaissant leur origine frauduleuse. Il a aisi fait prueve d'une mauvaise foi
caractérisée.