DYSCALCEMIE
DYSCALCEMIE
DYSCALCEMIE
I. Introduction
Le calcium est réparti de façon majoritaire au niveau osseux (tableau 1), les
modifi cations de sa concentration sérique ont des conséquences aiguës ou
chroniques parfois graves.
A. Hypercalcémie aiguë
1. Troubles digestifs
2. Troubles neuropsychiques
B. Hypercalcémie chronique
III. Causes
• L’hyperparathyroïdie primaire
• Les maladies cancéreuses : tumeurs solides ou hémopathies
malignes. 10 à 20 % des patients cancéreux auront au cours de
l’évolution de leur maladie au moins un épisode
d’hypercalcémie.
• Calcium total ;
• Calcium ionisé et/ou albuminémie ;
• Phosphate sérique ;
• Parathormone (pth) plasmatique ;
• Vitamine d (25 oh vitamine d) et calcitriolémie (1,25 oh
vitamine d) ;
• Calciurie des 24 h.
C. Hypervitaminose D
D. Autres causes
Dans tous les cas, les traitements inducteurs ou à risque doivent être arrêtés :
Calcium et vitamine D, diurétiques (thiazidiques ++), lithium, digitaliques.
Exemple :
Dialyse dans les formes graves, surtout en cas d’insuffisance rénale, avec bain
de dialyse pauvre en calcium. Le principal intérêt est un effet rapide.
B. Traitement étiologique
1. Hyperparathyroïdie primaire
Le traitement chirurgical (adénomectomie parathyroïdienne) est recommandé
dans les situations suivantes :
Pour les patients asymptomatiques, une simple surveillance peut être proposée..
2. Sarcoïdose
I. Introduction – Définition
L’hypocalcémie est une anomalie métabolique peu fréquente.
En raison de la très grande quantité de calcium stockée dans l’os, qui peut être
mobilisée pour maintenir la calcémie normale (au prix d’une perte minérale
osseuse), une hypocalcémie chronique ne peut survenir que s’il existe une
anomalie de la production ou de l’action cellulaire soit de PTH, soit de vitamine
D.
Causes d’hypoparathyroïdie
• Acquise
➢ Post-chirurgicale (la plus fréquente) : suites d’une chirurgie
parathyroïdienne, thyroïdienne ou cervicale radicale pour des cancers
ORL ;
➢ Hypomagnésémie profonde freine la synthèse de PTH
➢ Infiltration du tissu parathyroïdien (rare) : amylose, granulome, cancer
métastatique.
➢ Génétiques (rares)
➢ Mutation du gène de la PTH ;
➢ Mutation facteurs de transcription du gène de la PTH
B. Carence en vitamine D
D. Pseudohypoparathyroïdie
C’est une cause très rare d’hypocalcémie, révélée dans l’enfance le plus souvent
pour les formes génétiques. L’action de la parathormone sur l’os et le rein est
médiée par l’AMPcyclique (AMPc) qui est généré en réponse à la liaison de la
parathormone sur son récepteur et qui est dépendante du magnésium. La
pseudohypoparathyroïdie est une résistance périphérique à l’action de la PTH.
Le tableau biologique est celui de l’hypoparathyroïdie (hypocalcémie,
hyperphosphatémie, hypocalcitriolémie) mais avec une PTH très élevée (tableau
1).
• Précipitation du calcium
➢ Intra-vasculaire :
✓ chélation par du phosphate intracellulaire libéré au cours lors de la
rhabdomyolyse ou d’une lyse tumorale
✓ chélation d’origine iatrogène (citrate au cours de transfusion
massive de sang ou plasma citraté, surtout en cas d’insuffisance
hépatique par diminution du catabolisme du citrate), foscarnet,
phosphate…
➢ Tissulaire dans les tissus nécrosés (pancréatite aiguë, rhabdomyolyse)
• Transfert du calcium
➢ Syndrome dit de « l’os affamé » (hungry-bone disease) qui survient après
parathyroïdectomie pour hyperparathyroïdie primitive ou tertiaire et
beaucoup plus rarement après thyroïdectomie chez des patients
hyperthyroïdiens, ou lors de la reprise d’une activité physique après une
immobilisation prolongée.
➢ Alcalose respiratoire aiguë qui augmente la liaison du calcium à
l’albumine, réduit la concentration de calcium ionisé, sans modifier la
calcémie totale
Ceci explique les troubles neuromusculaires apparaissant au cours de la
spasmophilie, l’hyperventilation entrainant une alcalose ventilatoire à l’origine
d’une hypocalcémie ionisée aiguë.
V. Traitement
Lorsque la cause est accessible à un traitement, la prise en charge est d’abord
étiologique. Le traitement symptomatique comporte :