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Electricite Appliquee

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République du Sénégal

Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation


INSTITUT SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
(ISEP-Thiès)

DEPARTEMENT : ENERGIE - ENVIRONNEMENT

ELECTRICITE APPLIQUEE

Enseignant-Formateur: M. Mahdi DIOP

Année universitaire 2022-2023


1
I. GRANDEURS ELECTRIQUES
I. GRANDEURS ELECTRIQUES
1. COURANT ELECTRIQUE
Un courant électrique est un déplacement d’électron libre dans un
conducteur en un mouvement ordonné. Le courant existe s’il y a
déplacement d’électrons dans le circuit. Le sens conventionnel du
courant est opposé au sens de déplacement des électrons libres.

 Intensité du courant :
La quantité d’électricité (le nombre d'électron) qui circule dans
une section du circuit durant un laps de temps représente
l’intensité du courant.
Le courant est noté, en général, par la lettre I et son unité
est l’Ampère (A).
L’intensité du courant se mesure à l’aide d’un ampèremètre qui
est traversé par le courant à mesurer : donc un ampèremètre est
toujours branché en série.
I. GRANDEURS ELECTRIQUES
2. TENSION ELECTRIQUE ou DIFFERENCE DE POTENTIEL (DDP)

 La différence de potentiel :
Si deux points d’un circuit électrique n’ont pas la même charge électrique alors
ces deux points n’ont pas le même potentiel électrique. La différence entre ces
deux points s’appelle la tension électrique ou différence de potentiel (ddp).

 La tension en noté, en général, par la lettre U et son unité


est le Volt (V), il permet d’exprimer la différence de
potentiel entre deux points d’un circuit.
La tension aux bornes d’un équipement (ou appareil) se
mesure à l’aide d’un voltmètre placé en dérivation (en
parallèle).
II. DIPOLES ELECTRIQUES
II. DIPOLES ELECTRIQUES
Un dipôle électrique est une portion de circuit comportant deux bornes. Leur association
constitue les réseaux électriques. Les dipôles générateurs sont dits actifs, ceux qui ne font
que consommer de l’énergie sont dits passifs.

1. CONVENTION

Convention générateur Convention récepteur

Un générateur permet de fournir Dans un montage électrique, un


de l'énergie à un circuit électrique. récepteur consomme de l'énergie.
La tension et le courant sont alors La tension et le courant sont alors
fléchés dans le même sens. fléchés en opposition
II. DIPOLES ELECTRIQUES
2. LA LOI D’OHM : CAS D'UNE RESISTANCE
Un dipôle est un élément qui comporte deux bornes A et B. Une résistance R est un dipôle
qui absorbe de l’énergie donc on choisit la convention récepteur. L’unité de la résistance est
l’OHM et le symbole de l’unité est Ω (Oméga). La conductance G est l’inverse de la
𝟏 𝟏
résistance : G = <=> R =
𝑹 𝑮

On note U la tension aux bornes de la résistance R et I l’intensité du courant qui la traverse.

Enoncé: L’intensité I du courant électrique passant à travers une résistance R est


proportionnelle à la valeur de la tension électrique U appliquée à ses bornes :

avec P en Watt (W)


U en Volt (V)
 Puissance : I en Ampère (A)
R en Ohm (Ω)
II. DIPOLES ELECTRIQUES
3. LOIS D’ASSOCIATION DE RÉSISTANCES

En associant des résistances, on forme un dipôle qui se comporte comme une résistance, dont la
valeur est appelée résistance équivalente notée 𝑅𝑒𝑞 ou conductance équivalente notée 𝐺𝑒𝑞 .

1 1 1 1
= + +⋯+
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅𝑛

1 1
= 𝑅𝑒𝑞 = 𝐺𝑒𝑞
𝐺𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞
III. CIRCUITS ELECTRIQUES
III. CIRCUITS ELECTRIQUES
1. MONTAGE SÉRIE ET DERIVATION

 MONTAGE SÉRIE

Dans un montage série la différence de potentiel totale est égale à la


somme des différences de potentiel. L’intensité du courant est la même
en tous les points du circuit sans bifurcation.
III. CIRCUITS ELECTRIQUES
1. MONTAGE SÉRIE ET DERIVATION

 MONTAGE EN DERIVATION OU PARALLELE

Dans un montage en dérivation, la d.d.p aux bornes des récepteurs est


égale à celle du générateur. L’intensité du courant total est égale à la
somme des intensités dans chaque récepteur.
III. CIRCUITS ELECTRIQUES
2. LOI DE KIRCHHOF
 Notion de branche, nœud et maille

Branche: Ensemble de dipôles connectés en série ou en parallèle et limités par deux points
entre lesquels aucune dérivation de courant ne se produit.
Nœud: Point où arrivent au moins trois branches (= extrémités des branches).
Maille: Ensemble de branches formant un circuit fermé, chacun des nœuds n’appartenant
qu’à deux branches de ce circuit fermé.

Exemple :
A, B, C, D, E et F sont les nœuds.
AB, AF, BC, EF ... sont des branches.
Les trajets ABEFA, BCDEB et ACDFA sont des mailles.
III. CIRCUITS ELECTRIQUES
2. LOI DE KIRCHHOF
 Loi des nœuds

La somme des courants arrivant à un nœud est égale à


la somme des courants qui en partent.

𝑰 𝟏 = 𝑰𝟐 + 𝑰𝟑 + 𝑰 𝟒

 Loi des mailles Après avoir fléché les tensions dans la maille et donner un sens de
parcours de la maille, on affecte le signe + aux tensions dont les
flèches sont dans le même sens que le sens de parcours et – dans le
sens inverse.
La somme algébrique des tensions le long d’une maille est nulle.

𝑼𝑨𝑩 + 𝑼𝑩𝑨 − 𝑼𝑩𝑪 + 𝑼𝑫𝑪 = 𝟎


IV. SIGNAUX ELECTRIQUES
IV. SIGNAUX ELECTRIQUES
1. DEFINITION
Un signal est la variation d’une grandeur électrique (tension ou courant) en fonction du temps.
Généralement, on distingue 2 types de signaux.

 Les signaux analogiques


Ce sont des signaux qui varient de façon continue
dans le temps selon une loi mathématique ou un
phénomène physique quelconque (température,
luminosité, effort...)

 Les signaux numériques (logiques)


Ce sont des signaux discontinus qui ne peuvent prendre
que deux valeurs (tout ou rien). Ce sont les signaux de
la logique binaire (Leur représentation est nommée
chronogramme)
IV. SIGNAUX ELECTRIQUES
2. LES DIFFERENTS TYPES DE SIGNAUX ELECTRIQUES

2.1. Le signal continu


Un signal est continu quand il ne varie pas dans le temps.
Les voltmètres et ampèremètres en position DC mesurent
respectivement les tensions et courants continus.
IV. SIGNAUX ELECTRIQUES
2. LES DIFFERENTS TYPES DE SIGNAUX ELECTRIQUES

2.2. Le signal alternatif périodique


Un signal est alternatif et périodique s'il change de sens périodiquement. Son allure se répète alors
dans le temps.
On définit la période T du signal (u(t)) comme étant la durée d'un motif, cette durée s'exprime en
seconde (s).

On définit la fréquence f du signal (u(t))


comme étant le nombre de motifs dessinés
par seconde, elle s'exprime en Hertz (Hz).
La fréquence et la période sont liées par la
relation f=1/T.
V. REGIME ALTERNATIF SINUSOIDAL
V. REGIME ALTERNATIF SINUSOIDAL
1. COURANT SINUSOÏDAL
C'est un courant alternatif symétrique dont l'intensité
est une fonction sinusoïdale de temps. L'énergie du
réseau électrique est distribuée sous cette forme.

2. TENSION SINUSOÏDALE
L’expression d’une tension sinusoïdale est la suivante : u(t) : Valeur instantanée
𝑈𝑚𝑎𝑥 : Amplitude maximale
u(t)= 𝑼𝒎𝒂𝒙 sin(ωt + 𝝋) ωt + 𝜑 : Phase à instantané
𝜑 : Déphasage par rapport à l’origine de phase
ω = 2πf : Pulsation en (rd/s)
1 2𝜋
La période T en seconde (s) est : 𝑇 = =
𝑓 𝜔
S'il s'agit d'un courant sinusoïdal, l’expression s’écrira alors comme suit : i(t)= 𝑰𝒎𝒂𝒙 sin(ωt + 𝝋)
V. REGIME ALTERNATIF SINUSOIDAL
3. VALEUR MOYENNE ET VALEUR EFFICACE
Soit un courant sinusoïdal défini par : i(t)= 𝑰𝒎𝒂𝒙 sin(ωt)

 Intensité moyenne : 𝐼𝑚𝑜𝑦 = 0

 Intensité efficace : 𝐼𝑚𝑎𝑥


𝐼𝑒𝑓𝑓 =
√2

De même pour la tension on aura :


𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑚𝑜𝑦 = 0 et 𝑈𝑒𝑓𝑓 =
√2
V. REGIME ALTERNATIF SINUSOIDAL

3. PUISSANCE EN RÉGIME SINUSOIDAL

 Puissance active (en W) : représente la puissance moyenne consommée par le dipôle. Elle est toujours

positive. 𝑷 = 𝑼 × 𝑰 × 𝒄𝒐𝒔𝝋

 Puissance réactive (en VAR) : C'est un nombre algébrique, fonction du signe de φ, donc de la nature

inductive ou capacitive du circuit. 𝑸 = 𝑼 × 𝑰 × 𝒔𝒊𝒏𝝋

 Puissance apparente (en VA) : 𝑺 = 𝑼 × 𝑰 ou 𝑺 = 𝑷𝟐 + 𝑸𝟐

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