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Léopold Sédar Expose

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Léopold Sédar Senghor naît le 09 octobre 1906 à Joal, petite ville côtière située

au Sud de Mbour, Sénégal. Le prénom sérère et Sedar signifie « qu’on ne peut


humilier ». Son prénom Catholique « Léopold » lui fut donné par son père en
souvenir de Léopold Angrand, riche commerçant mitis ami et employeur
ponctuel de son père. Le jeûne Léopold fréquente plus tard la maison
Catholique de Joal (auprès du père du bois) où il apprend le catéchisme et les
premiers rudiments de la langue Française, Senghor commence ses études au
Sénégal, d’abord chez les Pères Spirituels à Ngazobil pendant six ans, puis à
Dakar au Collège-Séminaire Française Libermann et au cours secondaire de la
rue vincens qui s’appellera plus tard le Lycée Van Vollenhoven et aujourd’hui
lycée Lamine-Gueye. Il est déjà passionné de littérature Française. Bon élève, il
réussit le Baccalauréat notamment grâce au Française et au latin. Il obtient une
demi- bourse de l’administration coloniale et quitte pour la première fois le
Sénégal à l’âge de 22 ans. Pour poursuivre ses études en France.

Senghor arrive à Paris en 1928. Il étudie en classes préparatoires littéraires au


Lycée Louis le grand et également à la faculté des lettres de l’Université de
Paris. A Louis le Grand, il côtoie Paul Gauth, Henri Queffélec, Robert
Verdier et Georges Pompidou.

Il y rencontre également aimé Césaire pour la toute première fois.

Il obtient en 1931 une licence de lettres.

Début de carrière dans l’enseignement en 1935, il réussit au concours


d’agrégation de grammaire après une première tentative sans Succès.

Il est le premier Africain Lauréat de ce concours. Il commence sa carrière de


professeur de lettres classiques au Lycée Descartes à Tours, puis est muté, en
Octobre 1938 au Lycée Mascelin- Berthlot de Saint-Maus- des- Fosseur,
dans la région parisienne.

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

En 1939, Senghor est enrôlé comme Fantassin de 2 e classe dans d’un


régiment d’infanterie coloriale.

Le 20 Juin 1940, il est arrêté et fait prisonnier par les Allemands à la charité
sur- loire.

Il est interné dans divers Camps de prisonniers. Il est ensuite transfère au


frontalogiste Poitiers, un camp de prisonniers réserve aux troupes coloniale.
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Il y est emprisonné du 5 Novembre 1941 jusqu’en début d’année 1942. Où il
est libéré pour cause de maladie. Au total Senghor passera deux ans dans les
camps de prisonniers, temps qu’il consacrera à la rédaction de poèmes dont
Hosties noires.

- Dans la France coloniale (1945-1960) au lendemain de la seconde guerre


mondiale, il reprend la claire de linguistique à l’école nationale de la
France d’outre-mer qu’il occupera jusqu’à l’indépendance du Sénégal en
1960.
Lamine Gueye, lui propose d’être candidat à la députation. Senghor
accepte et est élu député à l’Assemblée National Française, où les
colonies viennent d’obtenir le droit d’être représentées.
Il souhaite une réforme du système colonial, ce qui le conduit à publier en
Janvier 1945 ‟La communauté impériale française”, dont les
propositions rejoignent celles d’Henri Laurentie. Le 12 Septembre 1946,
Senghor se marie avec Ginette Eboué (1923-1992), attachée parlementaire
au cabinet du ministre de la France d’outre-mer et fille de Félix Eboué,
ancien Gouverneur Général de l’Afrique Equatoriale Française (AEF),
avec qu’il eut deux fils : Francisasphang (né le 20 Juillet 1947) et Guy-
Wali (né le 28 Septembre 1948, décédé en 1983 à la suite d’une chute du
cinquième étage de son appartement de Paris. Il est Partisan d’un modèle
associatif d’union des Etats confédérés au sujet territoires africains,
s’opposant à Félix Houphouët Boigny, qui préférait les territoires aux
fédérations. Réélu député en 1951 comme indépendant d’outre-mer, il est
secrétaire d’Etat à la Présidence du conseil dans le gouvernement Edgar
Faure du 1er Mars 1955 au 1er Février 1956, devient marie de Thiès au
Sénégal en Novembre 1956 puis Ministre du conseil de gouvernement
Michel Debré du 23 Juillet 1959 au 19 Mai 1961.
Entre- temps, il avait divorcé de sa première épouse en 1956 au terme
d’un long procès devant les autorités ecclésiastique qui avait abouti à
déclarer nul- fait- rare-ce premier mariage, et s’était remarié l’année
suivante avec Colette Aubert, une Française née en 1925.
République Parlementaire bicéphale (1960-1962).

Léopold Sédar Senghor est élu le 05 Septembre 1960 à l’unanimité de


l’Assemblée Fédérale, Senghor préside de toute nouvelle République du
Sénégal. Il est l’auteur de (l’hymne nationale Sénégalais, le Lion Rouge le 22
Mars 1967 Senghor échappe à un attentat, le coupable est condamné à mort.

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Durant les années 1970, Senghor réussit à mettre en place un système éducatif
performant. Le 27 Mars 1974, il gracie Mamadou Dia et les anciens Ministres
coaccusés après onze années de détention. Senghor démissionne de la
présidence avant le terme de son cinquième mandat, en Décembre 1980.

En 1971 Sédar Senghor devient le parrain de la maison de la Négritude et des


droits de l’homme à Champagney dans la Haute-Saone. Après avoir été désigné
prince des poètes en 1978, il est élu à l’Académie Française le 2 Juin 1983, au
16e fauteuil où il succède au due de levis mirepoix.

Léopold Sédar Senghor est décédé le 20 Décembre 2006 à l’âge de 95 ans.

Les différents œuvres de Léopold Sédar Senghor sont

 Chante d’ombre
 Hosties noires
 La belle histoire de Leuk le lievre
 Poésie complète
 Rédaction administrative Afrique
 Anthologie de la nouvelle poésie nège
 Malgache de langue Française
 Lançons la liberté dans les colonies

Résumé du chante d’ombre

En résumé chante d’ombre est une œuvre poétique composé de plusieurs


sorte d’œuvre c’est également un hymne de la fidélité à la culture
originale à travers l’exhibition des manifestations rituelles (sacrifices)
L’oralité (griots, chants, devinettes…), le merveilleux les êtres
surnaturels) et les croyances ancestrales (Réincarnation, communion avec
les morts. C’est aussi cette optique que l’autre dénonce avec véhémence
les souffrances sans cesse accumulées du peuple noir, les conséquences de
la colonisation.

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