Problèmes
Problèmes
Problèmes
Les objectifs
Les réformes visées sont orientées sur quatre axes, visant à i) renforcer la
planification et la budgétisation des dépenses liées au climat ; ii) rendre la gestion des
investissements publics plus soucieuse des enjeux climatiques, iii) améliorer la
planification et la gestion des finances publiques pour mieux tenir compte des risques
budgétaires liés aux catastrophes naturelles et iv) favoriser le recours aux énergies
renouvelables.
Les autorités progressent dans la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’égalité
hommes–femmes, qui vise à réduire l’écart entre les sexes en matière d’éducation d’ici 2027
Les efforts pour lever les obstacles les plus contraignants au développement du secteur privé
et à la diversification économique devraient être accélérés.
L’élargissement de l’accès aux services financiers est essentiel pour renforcer la résilience.
En outre, il est essentiel d’assurer le financement des fonds d’inclusion financière pour
soutenir le développement du secteur privé.
Intégrer les plus vulnérables dans le système financier nécessitera de remédier aux
vulnérabilités du secteur de la microfinance.
Le maintien de la solidité du secteur financier passe par le renforcement de la surveillance du
secteur bancaire.
Il convient également de s’attaquer au problème des prêts improductifs pour réduire les
vulnérabilités du secteur financier.
Les autorités sont déterminées à obtenir des résultats tangibles dans la lutte contre la
corruption et l’amélioration de la gouvernance, mais des progrès constants sont nécessaires
pour obtenir des résultats plus probants.
Les autorités progressent dans la mise en œuvre du cadre de déclaration de patrimoine pour
les hauts fonctionnaires (¶40 du MPEF), mais des efforts supplémentaires sont nécessaires
pour accroître la discipline dans ce domaine.
Les résultats obtenus dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisants
par rapport aux objectifs à fin décembre 2022 et fin mars 20234. • Tous les critères
de réalisation quantitatifs ont été respectés. Le financement intérieur du budget est
resté bien en deçà du plafond visé et il n’y a eu aucune accumulation d’arriérés sur la
dette extérieure. La valeur actualisée de la nouvelle dette extérieure contractée ou
garantie par l’État (« dette CGE ») est restée inférieure à son plafond. Presque tous
les objectifs indicatifs ont été respectés, à l’exception de ceux à fin décembre 2022 et
à fin mars 2023 relatifs aux recettes perçues au comptant. Les soldes budgétaires de
base — dons budgétaires inclus et exclus — et les dépenses sociales ont été
supérieurs aux planchers prévus par le programme. Le ratio dépenses
exceptionnelles/dépenses autorisées a été égal à zéro. Toutefois, le montant des
recettes cash a été inférieur au plancher du programme en raison de problèmes de
sécurité, de perturbations des échanges commerciaux à la frontière avec le Nigéria et
de rendements inférieurs aux prévisions pour les nouvelles réformes de la politique
fiscale et de l’administration des recettes.
Les autorités ont également progressé dans la mise en œuvre des repères structurels.
Le repère structurel à fin mars 2023 a été atteint — il s’agissait de prendre un arrêté
encadrant l’intégration des systèmes informatiques entre la Direction générale des
impôts (DGI) et la Direction générale des douanes (DGD) pour poursuivre
l’interconnexion des deux administrations (RS n° 1). De même, tous les repères
structurels continus ont été atteints.