NOTES GHOUTI - Compressed
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I- Définition :
Production (t) = Rendement (t/ha) (Production par unité de surface) x superficie (ha).
- Satisfaction des besoins trophiques des plantes cultivées : adaptation des cultures au milieu et
modelage du milieu pour l’adapter aux exigences et besoins des cultures (travail du sol,
fertilisation, irrigation, etc.)
- Protection des plantes cultivées contre leurs concurrents (mauvaises herbes) et leurs maladies et
parasites
Variétés :
- Progrès génétique.
- Sélection et amélioration génétique.
Discipline est l’art et la science qui consiste à modifier artificiellement la structure génétique d’une
espèce végétale dans le but de l’adapter à un usage agricole et répondre aux besoins de l’homme.
Production :
Comment augmenter le rendement ? Choisir de bonnes variétés et les techniques culturales, ou altérer
et optimiser les 2. On a 2 composantes principales : comment on cultive et qu’est-ce-qu’on cultive.
Améliorer les variétés : par les progrès génétiques et en appliquant de la sélection et amélioration
génétique.
L’amélioration génétique a travers le temps a évolué d’une façon très particulière car elle n’est pas
venue avec l’agriculture, cette dernière est venue en premier lieu.
Schéma :
Il y’a 10000ans, hétérogénéité des cultures.
Amélioration de populations.
Choix d’une population et semis des plus belles plantes : Sélection intra population.
Création de variétés.
Trace le cheminement a travers l’histoire qui a été adopté jusqu’à l’arrivée à l’amélioration génétique et
la création variétale.
Il y’a 10 000 ans, il y’avait une hétérogénéité des cultures, les espèces poussaient ensemble dans leurs
milieux naturels. On cueillait ce qui existait dans la nature.
Ensuite, il y’a eu la cueillette des espèces intéressantes pour l’homme. Ensuite, l’homme s’est
sédentarisé et le faite de vouloir cultive et ramener les graines cultivés près de chez soi : début de la
domestication des espèces : choix de espèces bien déterminés qu’il a développé en culture.
Avec la domestication des espèces et la cueillette, on arrive au début de l’agriculture, avec un semis de
population très hétérogène (ca l’homme amenait les cultures propices et les cultivait). Par la suite ;
l’homme a commencé lui-même, à l’intérieur d’une espèce à observer les differences entre les différents
individus et sélectionner inconsciemment celles qui lui paraissaient les plus adéquates quelque soit le
critère. On a donc commencé l’amélioration des populations, et par la suite on a intégré les techniques
d’amélioration des plantes (connaissances sur la génétique –sont apparus beaucoup plus tard que la
maitrise des techniques culturales-). Une fois qu’on a maitrisé la génétique, il y’a eu une maitrise des
techniques d’amélioration des plants et semis des variétés, et on a abouti à l’homogénéité des variétés
et maitrise des techniques culturales.
Apres maitrise des techniques de l’amélioration génétique, on est passé de la def de Vavilov à celle de
Frankel.
Au début, la génétique fut un art, c’était des agriculteurs qui arrivaient à faire une sélection des meilleurs
plantes sans savoir ou comprendre pourquoi. C’est juste faire cette sélection et aboutir à une génération
meilleure que la précédente, sans une maitrise des principes qui vont faire aboutir à ce progrès.
Une fois qu’on avait compris, l’amélioration génétique est devenue une discipline :
Discipline est l’art et de la science qui consiste à modifier artificiellement la structure génétique d’une
espèce végétale dans le but de l’adapter à un usage agricole et répondre aux besoins de l’homme.
Mais : Gagne en taille d’épi, couleur différentes, nombres de talles (a diminué jusqu’à devenir 1 : une
plante de mais est une tige).
Ce premier mais domestiqué est apparu par mutation naturelle de l’ancêtre (téosinte), qui a été repéré
par l’homme, utilisait, exploitait et mis en amont.
Puis au 15e siècle avec la découverte de l’Amérique, on a eu une introduction au Sud de l’Europe des
populations de maïs. Et au niveau de l’Europe, a travers les siècles et connaissances en génétiques, en
1950, il y’a eu création des premiers hydrides et donc extension des zones de cultures.
Au Mexique, il y’a encore des land races (variétés traditionnels) sont encore cultivés par des agriculteurs,
et donc la Mexique devrait dans sa stratégie conserver cette biodiversité car elle est très importante, car
c’est la ou il y’a la plus importante diversité génétique du maïs.
Historique :
- les espèces cultivées ont continué à évoluer au cours des millénaires qui ont suivi les débuts de
la domestication.
- Ignorance des processus de reproduction des plantes/espèces animales.
19e siècle :
20e siècle :
Ces 2 traits étaient indépendants et qui étaient conditionnés par 1 seule gêne.
Un trait mono génique : influencé par un seul gêne : traits discontinues (formes des classes) qualitatifs.
- Renforcement des méthodes par la connaissance des lois de la génétique et création de tres
nombreuses variétés améliorées.
- Progrès des connaissances en physiologie végétale, biologie de la reproduction, biologie
moléculaire, augmenter la variabilité, raccourcir le délai de la sélection et augmentation de
l’efficacité de la sélection.
Trajectoire de l’amélioration :
Un généticien est quelqu’un qui est multidisciplinaire : il doit connaitre la biotechnologie, biologie des
plantes, agronomie, biochimie, traitement de l’informatique, statistique (loi de probabilité).
Je peux également dans chaque cycle faire entrer un nouveau matériel génétique et l’associer avec ce
que j’ai. Et donc implémenter des ressources génétiques à chaque fois jusqu’à ce que j’arrive à une
structure de sortie.
On a donc une structure d’entrée et une structure de sortie et entre les 2 : une trajectoire d’amélioration
génétique.
Le commencement est important, car je ne vais pas créer mais améliorer, et donc j’ai besoin d’une
structure de base, et c’est pour cette raison que l’agro biodiversité est importante. Si je n’ai pas une
diversité du début, je ne peux pas aller plus loin et je ne peux pas faire mes sélections.
Cultivar : var est largement cultivée. Il est donc nécessairement une variété.
Par contre une variété n’est pas nécessairement un cultivar car elle peut être créée mais non pas
adoptée et cultivée.
Création de nouvelles variétés. Développer des variétés qui répondent à des exigences. Créer un
matériel végétal ou il y’a un progrès génétique pour pouvoir augmenter une performance quelconque
sur le plan qualité ou productivité.
Entre 1865 et 1925 n’a des variétés nouvelles qui sont créé, parce que chaque année il y’a la création de
nouvelles variétés et qui sont utilisées, mais ces variétés-là bien qu’elles soient nouvelles, il y’a une
variation d’amplitude de 1000Kg/ha cette variation est pratiquement nulle parce qu’on a un coefficient de
régression de 0,02.
En 1930 on a arrivé au type variétale d’hybride double, au début le rendement était au même niveau que
les types variétaux libre, mais avec le temps et la création de nouvelles variétés de types hybrides doubles
la performance a augmenté jusqu’à arriver à 3400Kg/ha.
En 1941 il avait la création de variétés de types hybrides simple qui a commencé avec 4000Kg/ha et arrivé
jusqu’à 7800Kg/ha en 1998 ;
En 1995 il avait la création de types variétales OGM qui ont permis d’augmenter le rendement jusqu’à
10000Kg/ha en 2005.
Conclusion :
On remarque que le progrès génétique a travers la création de nouveaux types variétaux et la création de
nouvelles variétés dans le temps a participé à une augmentation notoire du rendement. Toutefois cette
évolution est du a la contribution conjointe de l’amélioration génétique et des pratiques culturaux.
Le graphe présente la réaction des variétés traditionnelles et des variétés de blé tendre à la fertilisation
azotée (Mexique). On est devant 5 variétés, la première variété appelée Yaqui créer en 1950, la deuxième
appelé Pitic créer en 1952, la troisième appelé S. Cerros créer en 1966, la quatrième appelé S. Cerros créer
en 1966, et la dernière créer en 1975 est appelé Nacozari.
On remarque une évolution positive a la réaction de toutes les variétés en fonction de l’augmentation de
la fertilisation.
Plus la variété est récente plus le potentiel génétique de la variété est plus important par rapport a la
performance en termes de rendement
Lorsqu’on n’a pas fait l’amendement d’azote les variétés modernes était plus faible en rendement alors
que lorsqu’on a augmenté la fertilisation azotée de 0 à 50 on remarque que les variétés modernes
(Nacosari, Yecora, S. Cerros) ont données les plus grands rendements, donc l’amélioration génétique a
permet de donner des variétés qui capitalisent mieux l’utilisation des intrants.
On peut remarquer aussi la variabilité entre les rendements a 0 apport qui est très faible elle varie entre
17 et 21dt/ha alors que la variance entre les variétés a un apport de 300Kg/ha varie de 25dt/ha jusqu’à
55dt/ha, donc plus en augmente les doses plus la discrimination entre les variétés augmente et donc les
variétés agissent d’une manière différente a l’augmentation de la fertilisation azoté.
Il y’a aussi le classement de rendement des variétés qui est corrélé avec l’année de l’inscription des
différentes variétés, en effet les variétés modernes sont aptes à bien capitaliser et exploiter le
rendement que la fertilisation azotée en ayant un rendement beaucoup plus élevé que les variétés
anciennes.
L’mélioration génétique dans le temps a permet d’augmenter le rendement de 29dt/ha (Yaqui) en 1950
jusqu’à 55dt/ha (Nacozari) en 1976, donc un gain de sélection de 26dt/ha
Résumé/Conclusions :
Pour certains variétés le niveau de toxicité est atteint beaucoup plus avant que d’autres, pour Yaqui le
rendement a augmenté puis a stagné et a diminuer par la suite
La réponse des variétés a l’augmentation de la fertilité azotée est différente Yaqui a agi beaucoup moins
par rapport a la fertilisation alors que Nacosari a bien augmenté le rendement en fonction de l’évolution
de la quantité de fertilisant apporté
Quelle est le gain maximal qu’on peut avoir en termes de technique culturale et le gain en termes
d’amélioration génétique ?
«Convention UPOV»
Pour un sélectionneur ou boite de sélection qui investit dans la création variétale, le vrai problème est
que la variété soit protégée pour être sur que la variété créée appartient à tel breeder ou société
semencière.
Tout ce qui est en vert sont des membres de l’UPOV. Le Maroc en fait partie : il faut inscrire les variétés.
Dans les autres pays non appartenant à l’UPOV, si on y vend des variétés, ils peuvent être vendus sous
autres noms, les semences ne sont pas protégées. Ils peuvent donc multiplier ses semences et les
commercialiser sous un autre nom sans que je puisse faire valoir mes droits dans ce pays, puisque ce
pays lui-même dans sa législation n’est pas membre de l’UPOV. C’est un problème. Et donc les pays
deviennent membres de l’UPOV car quand on protège les variétés, on protège nos propres variétés, ceux
étrangères qui arrivent et donc on a accés a plus de variétés et plus de sociétés semencières vont être
tentés de venir vendre ces semences dans le pays, surtout si le pays ne produit pas ses variétés.
Convention UPOV :
Chapitre 1; Article 1 :
-la personne qui a créé ou qui a découvert et mis au point une variété,
-la personne qui est l'employeur de la personne précitée ou qui a commandé son travail, lorsque la
législation de la Partie contractante en cause prévoit que le droit d'obtenteur lui appartient, ou
-l'ayant droit ou l'ayant cause de la première ou de la deuxième personne précitée, selon le cas ;
v) on entend par "droit d'obtenteur" le droit de l'obtenteur prévu dans la présente Convention ;
vi) on entend par "variété" un ensemble végétal d'un taxon botanique du rang le plus bas connu qui, qu'il
réponde ou non pleinement aux conditions pour l'octroi d'un droit d'obtenteur, peut-être -défini par
l'expression des caractères résultant d'un certain génotype ou d'une certaine combinaison de
génotypes,-distingué de tout autre ensemble végétal par l'expression d'au moins un desdits caractères
et-considéré comme une entité eu égard à son aptitude à être reproduit conforme;
Si on parle du marché des intrants chimiques tous confondus, on est à 43 milliard $ (engrais, produits
phyto-sanitaires,…). Alors que la semence seul est de 35 milliards $.
Ce sont les 2 secteurs les plus importants dans l’agriculture parce que c’est ce qu’on vend le plus.
Le marché mondial des semences est dominé par 6 entreprises, les 2 premières ayant 46% du marché.
Ce sont des géants ayant des moyens phénoménaux mis à la disposition pour pouvoir faire de la
recherche, développement et création. La compétitivité est donc dure dans le secteur des semences.
Les sociétés qui détiennent les intrants agrochimiques sont en général les mêmes qui détiennent le
marché de la semence (syngenta, bayer…) : recherche en agrochimie et en semence. Ce sont des sociétés
qui vendent des packages : lot de semence avec les intrants agrochimiques qui vont avec durant le cycle
cultural.
Ces sociétés, sachant que leur chiffre d’affaire va diminuer avec la diminution de l’utilisation des intrants,
elles se sont diversifiés et ont commencé, tout en gardant l’agrochimie, a développer la recherche de
semences de telle façon à ne pas perdre le marché et leur CA. Maintenant, ils ont compensé la
diminution de l’utilisation des intrants en faisant de la création variétale.
Bayer AG :
Pays : Allemagne
CA : 35 milliard $
241 filiales
OCP :
On remarque que les espèces qui sont les plus multipliés sont le blé tendre, espèce fourragères, orge,
maïs, blé dur, tournesol, colza, puis on a les PDT, légumineuses et tout ce qui est culture fibre (coton…)
Les premiers textes réglementant la production des semences ont été promulgués dès les années 40.
Les bases du système semencier ont été établies durant les années 70 avec la promulgation du dahir qui
règlemente la production et la commercialisation des semences et plants, et de ses textes d’application
relatifs :
- Au catalogue officiel
- Au contrôle et la certification des semences et des plants
- A l’importance et la commercialisation des semences et plants.
La règlementation marocaine en matière des semences et plants est élaborée en conformité avec les
dispositions des réglementations, méthodes et normes internationales.
Protection des variétés des espèces appartenant aux groupes d’espèces suivantes :
Durée de protection :
Durée de protection : si aujourd’hui une société semencière inscrit une variété, cette variété sera
protégée pendant une durée, et après elle tombe dans le domaine public, et donc n’importe quel
multiplicateur, ayant envie de prendre cette variété, de la multiplier et la vendre, il n’est pas obligé de
demander l’accord de l’obtenteur pour ceci. Il a le droit d’acheter la variété, de la multiplier et la
revendre à d’autres multiplicateurs en quantité commerciale sans pour autant qu’il soit poursuivi, c’est
donc légal.
Au niveau national
On n’a pratiquement aucune société privé nationale qui fait de la création variétale. Il y’a 1 ou 2 qui
viennent d’émerger il y’a 3-4ans. Pourquoi ?
Rehab : il se peut que l’état impose des conditions un peu sévères pour ce type e société
Prof : c’est sûr que ces sociétés quand elles se mettent en place, elles doivent respecter un certain
nombre de réglementation, mais, au contraire l’état aurait tout intérêt à ce qu’il y est un secteur
semencier privé. Pourquoi ?
Rehab : pour éviter le fait d’importer des sociétés internationales
Prof : fournir leur propres produits pour le national et peut-être après pour l’exportation. Ceci va faire la
balance commerciale pour l’état.
L’état n’a donc pas intérêt de ne pas encourager le privé à s’investir dans le secteur semencier. Mais le
privé ne va pas aller s’y investir ?
Soukaina : Contexte marocain qui est dominé par l’utilisation de semences traditionnels de ferme, et
donc moins de clientèle.
Prof : même si le secteur semencier est surtout informel, il y’a importation des semences au Maroc car il
y’a beaucoup d’exploitations qui utilisent les variétés améliorés.
She said we should think about it and will not tell us now
1- Système publique :
INRA :
- Recherche scientifique agricole
- Création variétale de quelques espèces (grandes cultures)
ONSSA :
- Inscription variétale
- Contrôle et certification des semences et plants
- Contrôle des importations/exportations
SONACOS :
Or, on utilise beaucoup plus d’espèces. Donc oui on protège nos variétés par rapport à autres, oui on va
jouer sur la compétitivité mais uniquement pour les variétés qui sont créés au niveau national (très peu
d’espèces). Pour les espèces maraichères par exemple, on va avoir accès à l’étranger. Et même pour les
variétés produites au Maroc, on va dépendre de la semence étrangère car ça dépend du niveau de
compétitivité et de performance généré par les variétés crées au niveau de l’INRA. Si elles ne sont pas
compétitives et à la hauteur des agriculteurs, le Maroc pour avoir une agriculture productive va avoir
tendance à diversifier le porte folio variétale en important des variétés pour mettre à la disposition des
agriculteurs des variétés qui vont permettre la performance.
Pourquoi créer des variétés : pour avoir des performances à des critères bien définies : pour répondre à
un besoin de performance au niveau de l’agriculture. La performance étant conditionnée par l’intrant
végétal et les pratiques culturales.
Création-Inscription-Multiplication et commercialisation.
Quand on récolte en tant que production, c’est different que quand on récolte en tant que multiplication
de semences. Dans ce dernier cas, il y’a des étapes et un cahier de charge à respecter : Le lot de semence
doit être certifié, c.-à-d. que le lot répond à un nombre de normes qui vont faire qu’il va avoir un nombre
de semences d’abord de haute qualité génétique, et aussi de haute qualité technologique qui fait qu’il va
avoir plus de chances d’avoir une production assurée lors de la fin du cycle.
Pourquoi l’INRA se penche plus pour la création variétale des céréales, fourrage… que d’autres
cultures ? Car l’INRA se penche beaucoup plus sur les cultures stratégiques, de sécurité nationale car on
ne peut pas avoir un vide dans ces cultures : sont à la base de la stabilité politique et nationale (pain,
huile, sucre, aliment de bétail, PDT : aliment de base du Maroc)
Question : On ne peut pas garantir la sécurité nationale avec la logique de ce qui va nous couter le plus
ou moins cher, car il suffit qu’il y’est un problème au niveau international, que le pays qui doit fournir les
denrées ait un problème sur des produits importants et stratégiques à la sécurité alimentaire, on aura
donc un sérieux problème au niveau national.
Puisque l’INRA ne se penche pas sur l’ensemble des espèces, le reste des variétés viennent de la création
et de la recherche étrangère de sociétés partenaires (groupes de semences qui vont proposer des
variétés adaptés au climat et agricultures marocaines), par exemple : syngenta, bayer… qui vont
proposer des variétés qui sont adaptés au climat et agriculture marocaine.
Ces propositions, émanant de ces 2 entités, doivent obligatoirement au Maroc, etre inscrites au
catalogue officiel en 1er lieu (le site de l’ONSSA va donner l’ensemble des var inscrites depuis la création
de ce catalogue)
Selon le schéma, l’ONSSA est impliquée du début à la fin de la chaine. Pourquoi ? Car une fois on propose
au catalogue officiel (par rapport à ONSSA). Une fois qu’on a la variété créée, ces quelques semences
qu’on va présenter pour la multiplication, l’ONSSA doit être impliquée dans la multiplication du début (je
vais aller avec vous de la production d’une plante jusqu’à la production de 3 tonnes de semences et ou je
vais contrôler que c’est bien la variété multipliée).
La GO, G1 et G2 sont faits à l’INRA. Les semences sont ensuite données à la SONACOS pour la
multiplication (G3 et G4)
C’est la 4e génération qui est vendue au niveau du marché aux agriculteurs. Et pendant tout le processus,
l’ONSSA doit être présente pour la vérification sur les champs de ce qui est multipliée.
Pour les variétés importés, elles sont données aux sociétés partenaires qui elles vont s’occuper de la
multiplication et commercialisation de la variété.
Même si syngenta, bayer… n’ont pas de sociétés au Maroc, elles peuvent donner leurs semences à des
sociétés partenaires qui vont soit multiplier et commercialiser les semences, ou leur donner le stock à
commercialiser.
La SONACOS peut également importer la G3/G4 et après on a dans les 2 sens une production de
semences certifiés commerciales : ONSSA contrôle au niveau du champ, certaines semences vont être
envoyés au labo pour différents tests, étiquetage et plombage (pour ne pas ouvrir le sachet) : pour
garantir une semence certifiée et traité.
Apres la certification, on arrive à la commercialisation a travers un large réseau, soit par la SONACOS,
soit des sociétés privées.
NB : la certification se fait uniquement pour les variétés inscrites, on ne peut pas multiplier ni certifier si
la var n’est pas inscrite.
SONACOS ou autres mais avec respect des normes de l'ONSSA
Var homolgués ne veut pas dire ques tous les varités sont cultivés, certaines peuvent devenir
obseletes, depassés, autres variétés qui arrivent... puisque c'est un domaien ou il y'a toujours du
nouveau
7% des inscriptions variétales relévent du secteur publique (avec les 7% se concentrant surtt sur les
céréales de printemps, légumineuses, ...) . 93% des inscriptions variétales relevent du secteur privée.
Intervention du secteur est tres minim et tres ciblé par rapport au type de culture
En système formel, on est obligé de passer par la multiplication et on peut remarquer que le nb d’ha
augmente de plus en plus : on a de plus en plus une demande de semences certifiés.
La SONACOS a la plus grande part dans la multiplication des semences certifiés (90%) contre 10% du
secteur privé. Ce dernier commence à peine à évoluer car la SONACOS était toujours au départ
l’institution national chargée de la multiplication, et la part du secteur privé est tres nouveau.
La multiplication dans la SONACOS c’est par rapport au blé tendre (71,38%) , apres blé dur, orge, orge et
triticale et enfin légumineuse.
Il est aussi important de noter qu’il ya une réel evolution de la production des semences certifiés.
Par rapport au céréales d’automne, on voit l’évolution de la production de semence certifiée, et on voit
bien que cette évolution est plutôt conditionnée par me coté national plus que dans le coté privé. D’un
coté parce que la multiplication se fait essentiellement au niveau du public, et le privé commence à s’y
impliquer. Le privé est important non pas dans la production mais dans l’importation de ces semences
certifiés.
Importation des plants certifiés essentiellement des pays bas, Ecosse qui sont les principaux pourvoyeurs
des plants certifiés.
Pour le % des importations des plants certifiés par variété : var DESIREE (var rouge) (51% du marché
marocain), SPUNTA, MONDIAL, KONDOR, LISETA, BARNA et BARTINA representent 75,76% des
importations.
Il y’a des evolutions dans l’importations en fonction de la demande des agriculteurs «qui est elle-même
conditionnée par la demande des consommateurs.
NB : le portefolio variétal dans une espèce ne se limite pas à une var ou 2, c’est plusieurs variétés selon
l’offre et la demande, environnements,…
Avant de faire la création variétale, on doit avoir les ressources génétiques soit es banques de gêne ou
en in situ. Apres, de ses ressources on fait des recherches, savoir qu’elles sont les gênes d’intérêt…. Les
améliorateurs (au niveau national : INRA, étranger : entreprise étrangère de création variétale) (au début
banque de gêne et recherche c’était la composante public, après au niveau des améliorateurs on a du
public et de l’étranger privé). Apres, on passe à l’inscription variétale au niveau de l’ONSSA (office qui
respecte les normes ISTA, OCDE, UE…) organisme public. Puis, on a le facteur production des semences
et distribution ou on a l’implication soit du semi-public avec la SONACOS et privé (société privé de
distribution, dont la contribution est plus faible que celle de SONACOS). Egalement, la production de
semences et distribution peut se faire par l’étranger par des entreprises étrangères de création variétale
qui vont faire la production et distribution de semences depuis l’étranger. Donc, dans ce cas on a
l’implication du public et privé national, et du privé étranger. Enfin, tout ce qui est contrôle et
certification variétale qui va se faire au niveau de l’ONSSA.
A côté du secteur formel, on a soit un agriculteur va se fournir de semences qui débouche de ce secteur
formel, ou il va se servir dans le secteur informel. Dans ce dernier on a une culture et récolte de var
locales ou améliorés (mais qui n’a pas été multipliée ni certifiée) : c.-à-d. il achète une récolte (ce qui a
été produit pour la consommation). Apres la recolte, on a soit le stockage qui va être utilisé soit en tant
que semence de ferme, ou ça va partir en tant que consommation, les échanger avec d’autres
agriculteurs, ou au niveau du marché et peut donc être ré utilisée en tant que semence de ferme.
La contribution de ses 2 secteurs :
On peut remarquer que le système formel tout ce qi est banque de gêne… c’est du public. La recherche
est public (INRA) et privée (entreprise de création variétale). L’améliorateurs (public et privé). Inscription
variétale public (GEVES). Production et distribution qui se fait uniquement par le privé. Contrôle et
certification qui se fait au niveau du GNIS, ISTA…
Certains végétaux se multiplient naturellement sans passer par la reproduction sexuée. Un nouvel
individu se forme à partir d'un organe de la plante « mère »
-La multiplication par stolons. (ex: fraiser). Formation de tiges aériennes rampantes. Formation des
bourgeons et des racines qui sont le point de départ de nouveaux pieds,
-La multiplication par tubercules. (ex: pomme de terre), Les bourgeons (yeux) des tiges souterraines
renflées par les réserves permettent d'obtenir une nouvelle plante.
-La multiplication par rhizomes, (ex: canne à sucre). Tiges souterraines s'enracinent et donnent de
nouvelles plantes
-La multiplication par bulbilles. (ex: ail), Les bulbes secondaires, formés sur le côté du bulbe, sont
capables de s'en détacher, puis de s'enraciner pour se développer en une nouvelle plante .
On appelle clones tous les individus nés d'un même organisme et possédant le même patrimoine
héréditaire.
Un tubercule, un stolon, un rhizome, une bulbille sont donc à l'origine d'un clone.
b. In vitro
Méthode de culture des plantes ou des cellules sur des milieux nutritifs artificiels.
A l'origine, la méthode était destinée à régénérer certaines plantes infectées par des virus.
Chez la pomme de terre, par exemple, on peut repiquer des fragments de germe comportant un nœud
muni d'une petite feuille et d'un bourgeon.
Un seul bourgeon permet de produire en moins d'un an 2 millions de plantes, toutes identiques à la
plante mère.
Grace à la totipotence des espèces végétales, on la reproduction de la voie végétative des espèces : on
peut prendre un bourgeon et le cultiver in vitro pour avoir une nouvelle plante.
2. Reproduction sexuée
Croiser 2 individus, un mal et une femelle avec des patrimoines génétiques qui peuvent être
différents. On se base donc sur la fusion des gamètes mâles et femelles qui vont conduire à la
formation d’un embryon.
La pollinisation est le transport des grains de pollen depuis l’étamine (organe mâle) sur le
stigmate (organe femelle) de la fleur pour assurer la fécondation.
Ce transport est effectué par le vent, les insectes ou d'autres animaux.
La pollinisation assure une reproduction sexuée, qui permet le brassage génétique.
Par Autofécondation ou par allo fécondation
Brassage génétique :
Les descendants par croisement ne sont pas identiques à leurs parents. Cette diversité est une
conséquence de la reproduction sexuée. Deux phénomènes biologiques fondamentaux caractérisent la
reproduction sexuée et sont responsables du brassage de l'information génétique.
La méiose se passe lors de la formation des gamètes. On a donc un changement d’état de ploïdie.
Le 2e niveau du brassage génétique c’est lors de la fécondation : lors de la rencontre du gamète paternel
avec le gamète maternel.
A. La méiose :
Dans le noyau des cellules, les chromosomes d'un individu sont associés par paires, ce sont des
chromosomes homologues. L'individu est diploïde (2n). A l'issue de la méiose, les gamètes sont
haploïdes (n), ils ne possèdent qu'un seul chromosome issu de chacune des paires de chromosomes
homologues. La répartition de ces chromosomes étant aléatoire, les gamètes ne possèdent donc pas
tous la même information génétique.
Une cellule diploïde possède deux copies d'un même gène, une sur chaque chromosome de la paire
d'homologues : ce sont les allèles. Lors de la séparation des chromosomes homologues par méiose, il y a
des crossings over qui se produisent et qui sont responsables de la recombinaison .
Chaque gamète ne peut recevoir que l'un ou l'autre des deux allèles d'un même gène.
B. La fécondation
La fécondation est l'union d'un gamète mâle et d'un gamète femelle. Celle-ci réunit les deux noyaux
haploïdes et donne naissance à un œuf diploïde. L'œuf, puis la nouvelle plante, possède la même
quantité d'information génétique que ses deux parents et les nouvelles paires de chromosomes
homologues présentent donc des allèles issus du pollen et des allèles issus de l'ovule.
Le phénomène est responsable d'un deuxième brassage des chromosomes, car la fusion d'un pollen et
d'un ovule se fait au hasard.
Autofécondation :
Comment se fait l’autofécondation ? Quand les 2 gamètes proviennent d’individus ayant le même
matériel génétique : 2 fleurs sur la même plante, une fleur sur la même plante, 2 fleurs sur 2 individus
identiques. Ce n’est une question d’identité physique, mais ça a une relation avec le génome.
Les plantes naturellement se reproduisent soit par autofécondation, soit par allofécondation, soit par les
2. On a donc des plantes autogames (se reproduisant essentiellement par autofécondation-blé, haricot,
pois-), allogames (se reproduisant essentiellement par allogamie-maïs-). Alors que la fève et l’orge sont
des plantes partiellement allogames (ou partiellement autogames).
Exemple : Avoine qui est complétement autogame, mais il y’a toujours 1 à 5% de pollinisation croisée.
L’auto et allogamie dépendent des variétés au sein des espèces ; Exemple : colza, dependamment des
individus, la pollinisation croisée peut aller de 12 à 47%
La pollinisation croisée est un trait à variation continue car on a des pourcentages.
Toutes les autogames ont des fleurs hermaphrodites : appareil mâle et femelle sur la même fleur.
Or, si on a une fleur hermaphrodite, ça ne veut pas forcément dire qu’on a une fleur allogame
A partir du moment où on a des fleurs unisexués, c.-à-d. on a une grande partie de pollinisation croisée.
En allogamie, on a plusieurs mécanismes qui font que la plante va assurer un degré de pollinisation
croisée.
- Une séparation dans le temps : stigmates et pollen ne sont pas murs en même temps : pollen de
la fleur ne va pas polliniser son stigmate et là on évite l’autofécondation
- Incompatibité morphologique : les stigmates et les anthères ont des morphologies différentes et
donc pas d’auto fécondation
- Barrière morphologique : présence d’une petite couche qui va empêcher la position du pollen
sur le stigmate sauf s’il y’a rupture de cette membrane par un pollinisateur (abeille)
- Auto-incompatibilité génétique
On peut également avoir un cas de fleur unisexuée et la on va aller plus loin dans l’allogamie car en ce
moment on a des leurs espacés : fleur male/fleur femelle, plante male/plante femelle. Dans ce cas, ce
sont des mécanismes qui sont beaucoup plus avancés en faveur de l’allogamie.
Toutes les plantes qui sont allogames ou partiellement allogames ont des mécanismes qui vont favoriser
cette pollinisation croisée.
Donc naturellement, les espèces possèdent des mécanismes qui vont soit favoriser plus
l’autofécondation, soit plus l’allo fécondation.
Les plantes allogames s'autofécondent rarement. Cependant, le sélectionneur peut souhaiter provoquer
l'autofécondation. Pour le mais, cette pratique est facile, car les fleurs mâles et femelles sont séparées.
Les inflorescences femelles sont placées sous sachet pour éviter toute pollution par du pollen étranger.
Sur l'inflorescence mâle du même pied, le pollen est recueilli par la pose d'un sachet. Il est ensuite
apporté sur les fleurs femelles.
Les individus se reproduisant uniquement par autofécondation sont homozygotes pour tous les gènes. Il
y a donc stabilité des caractères au fil des générations, puisque tous les gamètes mâles et femelles sont
identiques. Ce sont des lignées pures.
Dans le cas du maïs, la fleur male se trouve en haut, et les fleurs femelles se trouvent sur les côtés
- L'hybridation est la fécondation croisée de l'ovule d'une plante par du pollen d'une autre plante
de la même espèce. Elle a lieu pour les plantes qui ont des pieds mâles et femelles séparés, ce
sont des espèces dioïques, comme l'asperge. La dissémination du pollen est réalisée par le vent
et les insectes
- Chez certaines espèces dites monoïques comme le maïs, les fleurs mâles et femelles sont
séparées, mais présentes sur un même plante.
- La fécondation croisée est favorisée car les organes mâles et femelles d'une même plante ne
viennent pas à maturité en même temps
- Enfin, pour des espèces ou les fleurs sont bisexuées, il peut exister des barrières physiologiques
ou physiques à autofécondation (luzerne, orchidées, primevère), imposant lb encore la
fécondation croisée.
Chez le blé, on ne voit pas la fleur car elle est petite, elle ne s’ouvre pas puisqu’elle a besoin de son
propre pollen. On voit directement la formation de l’épi : la fleur est à l’intérieur : vrai autogame.
Avec ce genre de plante, et si on veut faire de l’hybridation, il faut ouvrir la fleur, enlever les anthères
(castrer) et on laisse juste le stigmate, puis on apporte le pollen avec lequel on souhaite polliniser.
L'autofécondation est la fécondation d'un ovule par du pollen issu de la même plante.
- contact direct des stigmates (organes femelles) avec des étamines (organes males), ou proximité
des deux organes reproducteurs,
- protection vis-à-vis du pollen étranger, la fleur ne s'ouvrant pas ou peu.
A la base de la création variétale, il faut que je créée la diversité, et IL faut qu’on puisse aller de quelque
chose variable et arriver ou sélectionner l’individu performant. Et pour cela, je vais me baser sur 2
choses : la diversité naturelle (aller au champ et repérer des génotypes intéressants à la performance
agronomique, ou résistance…) ou on procède à la création de la diversité induite, ce que l’homme peut
induire. (en terme d’importance, la diversité naturelle est beaucoup plus importante que la diversité
induite).
1- Diversité naturelle.
2- Diversité induite : L’homme peut orienter et changer la pollinisation : artificiel selon ses objectifs.
- Variabilité intra-spécifique générée par l'homme en se basant sur des méthodes et procécédés
scientifiques en milieu contrôlé (champ, serres, laboratoires).
1. Croisements orientés : on contrôle les parents, pas d’aléatoire.
a- Intra-spécifique :
Croisement orientées : Exemple : Mais 2 plantes : Parent 1 et parent 2 homozygotes (fixation des
caractères procédant à des autofécondations répétées). Objectif : Procéder à des hybridations pour
développer de nouveaux individus intéressants.
Parent 1 : rendement positif + maturité tardif + résistance à la maladie X et ravageur x+ teneur en huile
importante.
En tant que sélectionneur, l’objectif à partir de la sélection est de réunir rendement positif, maturité
précoce, résistance à la maladie X, Y et ravageur x, teneur en huile et protéine importante.
Pour aboutir à ceci, il faut faire des croisements : F1 (regrouper les génotypes du caractère 1 et 2). Apres
la F1, on faire une autofécondation de la F1 (recombinaison et donc échange entre les gamètes, on
pourra avoir la combinaison voulue) : on va donc avoir une F2 ou on a le maximum de variabilité. Apres,
on fixe pour avoir à la fin un individu homozygote. Ensuite, je vais sélectionner les individus aux
caractères voulus.
Lignés recombinantes issues de mêmes parents, et on peut remarquer la variabilité : maturité différente,
hauteur…
Des fois, on peut avoir des croisements intra-spécifiques, avec une introduction du caractère intra-
spécifique : parent excellent mais qui manque d’u seul caractère. Dans ce cas, on fait une introduction
d’un caractère spécifique : rétrocroisement et introgression de caractères spécifiques. Je fais une F1 (ou
il y’a certainement l’individu voulu). Je croise ensuite à chaque fois la F1 avec la P1 pour augmenter la
part de la génétique de la variété élite. Je teste et je sélectionne jusqu’à ce que j’arrive à mon but.
b- interspécifiques (cas de l’orge) :
Les espèces ancestrales sont celles qui détiennent beaucoup plus les gênes d’adaptation (résistance) car
elles n’ont pas été manipulés par l’homme
Ryd4 (Hb): a novel resistance gene introgressed from Hordeum bulbosum (ancetre de l’orge) into barley
and conferring complete and dominant resistance to the barley yellow dwarf virus.
Margret Scholz, Brigitte Ruge-Wehling, Antje Habekuss, Otto Schrader, Galina Pendinen, Kristin Fischer,
Peter Wehling Theoritical and Applied Genetics Volume: 119, Issue: 5, Pages: 837-849
Interspecific crosses between a resistant H. bulbosum accession and H. vulgare cv. 'Igri' were performed
to transfer this resistance into cultivated barley. Backcrosses to H. vulgare resulted in offspring which
carried a single subterminal introgressionof H. bulbosum chromatin on barley chromosome 3HL and
proved to be fully resistant to BYDV-PAV. Gene Ryd4 Hb
Targeted Introgression of a Wheat Stem Rust Resistance Gene by DNA Marker-Assisted Chromosome
Engineering
Zhixia Niu, Daryl L. Klindworth, Timothy L. Friesen, Shiaoman Chao, Yue Jin Xiwen Cai, and Steven S. Xu .
Sr39, a gene that provides resistance to multiple stem rust races in wheat
Colza : provient du choux et du navet.
Le fait qu’on exploite dans chaque plante un organe ne veut pas dire que ce sont des espèces différentes
?
Pour ces 3, on les compare à des stades différents, or ce sont de la famille : crucifères
Ce n’est pas parce qu’on fait des utilisations différentes que ce sont des familles différentes, puisque
l’utilisation revient à l’homme.
Dans la nature, ce croisement a été fait aléatoirement, interspécifique. Dans la plupart des cas, les
croisements interspécifiques ne sont pas viables, mais dans ce cas ca a donné de colza. Les 2 génomes se
sont additionnés.
Aujourd’hui, on est capable de façon dirigée à faire un croisement de chou et navet pour donner le colza.
Ce n’est pas un croisement facile, il faut jouer sur la température, …. Mais on peut arriver à avoir des
résultats réussis.
On peut dans le cas du colza, retrocroiser avec un ancêtre soit pour augmenter la résistance biotique, ou
augmenter la diversité allélique du génome du colzaa.
Exemple : maladie de leprosphaeria maculans, phoma qui se développe au niveau des racines et les
casse, et donc toute la production est anéantie. On a pu faire une rétrogression des gênes résistantes à
cette maladie a partir de brassica rapa.
Radis est apparenté au colza, on peut donc avoir des croisements entre les 2. Introgression de gênes
résistants au virus TUYV.
2. Mutations
a-aléatoires
1-Modification Chimique
Des substances chimiques qui interagissent avec l’ADN tels que pesticides, dérivés de benzène, solvants,
etc.
Des substances chimiques qui interagissent avec des éléments impliqués dans la réplication de l'ADN,
comme la colchicine qui empêche la formation du fuseau achromatique d'où une altération du nombre
de chromosomes.
Une modification du système de réparation de l'ADN, qui cesse alors de corriger les erreurs de
réplication ou les lésions chimiques.
2-Modification physique
Ondes électromagnétiques (rayons X, rayons gamma, les rayons ultraviolets.
b-dirigées
Mutation de 2 gènes PM1 et PM2 procurant au colza une résistance aux herbicides du type Imidazole
(herbicide à très large spectre)
3- Introduction de nouveaux gènes artificiellement :
Exemples de cultures génétiquement modifiées
-Mais insecticide Contenant le gène conférant une résistance aux principaux insectes la pyrale du maïs.Le
terme Bt fait référence au Bacillus thuringiensisdont on a extrait le gène codant la toxine Cry1Ab.
Céréales
Au Maroc le changement de variété se faire très faiblement sur une longue durée alors que dans la
France a chaque fois il y’a introduction de nouvelles variétés parce que la moyenne d’âge a augmenté.
On voit aussi que chaque payé adopte ces propres stratégies, on voit la Tunisie qui donne beaucoup plus
d’importance aux féveroles que les céréales, contrairement au Maroc qui a donnée beaucoup plus
d’importance aux céréales que les légumineuses.