Fascicule GGGG
Fascicule GGGG
Fascicule GGGG
Années 1998-2006
Mouhamadou KA
serigneka@yahoo.co.uk
1
On trouvera dans ces annales :
L’Auteur
2
ENONCES
BAC S2 2006 2e groupe ……………………………………………….....5
BAC S2 2006 1er groupe ………………………………………………....7
BAC S2 2005 2e groupe ……………………………………………….....9
BAC S2 2005 1er groupe ………………………………………………....10
BAC S2 2004 Remplacement ……………………………………………12
BAC S2 2004 2ème groupe ………………………………………………..14
BAC S2 2004 1er groupe …………………………………………………16
BAC S2 2003 1er groupe …………………………………………………18
BAC S2 2002 2ème groupe ………………………………………………..21
BAC S2 2002 1er groupe ………………………………………………...23
BAC S2 2001 2ème groupe ……………………………………………….25
BAC S2 2001 1er groupe………………………………………………....26
BAC S2 2000 Remplacement……………………………………………28
BAC S2 2000 1er groupe………………………………………………...30
BAC S2 1999 Remplacement……………………………………………33
BAC S2 1999 2ème groupe……………………………………………….35
BAC S2 1999 1er groupe ………………………………………………..36
BAC S2 1998 Remplacement……………………………………………39
BAC S2 1998 1er groupe………………………………………………...41
SOLUTIONS
BAC S2 2006 1er groupe………………………………………………….46
BAC S2 2005 2e groupe ……………………………………………….....43
BAC S2 2005 1er groupe ………………………………………………....45
BAC S2 2004 Remplacement……………………………………………49
BAC S2 2004 2ème groupe ………………………………………………..53
BAC S2 2004 1er groupe …………………………………………………55
BAC S2 2003 1er groupe …………………………………………………59
BAC S2 2002 2ème groupe ………………………………………………..64
BAC S2 2002 1er groupe ………………………………………………...68
BAC S2 2001 2ème groupe ……………………………………………….74
BAC S2 2001 1er groupe………………………………………………....78
BAC S2 2000 Remplacement…………………………………………….83
BAC S2 2000 1er groupe………………………………………………...88
BAC S2 1999 Remplacement……………………………………………94
BAC S2 1999 2ème groupe……………………………………………….109
BAC S2 1999 1er groupe ………………………………………………...111
BAC S2 1998 Remplacement……………………………………………117
BAC S2 1998 1er groupe………………………………………………...121
3
4
BAC S2 2006 2ème groupe
EXERCICE 1
EXERCICE 2
1 a b
1°) Déterminer les réels a et b tels que : = +
x(x + 1) x x+1
e
∫
1
2°) a) Calculer dx ;
1 x ( x +1)
5
e
∫
ln( x )
b) En intégrant par parties, calculer l’intégrale : I = dx .
1 x ( x +1)
−1 ′ 1
(On remarquera que : = (1 + x)² )
1+ x
EXERCICE 3
On dispose de deux urnes U1 et U2. U1 contient 3 boules rouges et 4 jaunes et U2 2
rouges et 3 jaunes. On prélève au hasard une boule dans U1 que l’on remet dans U2, puis
on tire une boule dans U2.
Calculer la probabilité des événements suivants :
a) A : « obtenir une boule rouge de U1 ».
b) B : « obtenir une boule rouge de U2 sachant que la boule remise est rouge. »
c) C : « La boule tirée de U2 est rouge ».
EXERCICE 4
Soit l’équation différentielle : y '' ― y ' ― 2y = 0 .
1°) Résoudre cette équation différentielle.
2°) Trouver la solution f de cette équation dont la courbe représentative passe par
A (0 ; 2) et a en ce point une tangente de coefficient directeur 1.
6
BAC S2 2006 1er groupe
EXERCICE 1
1°) a) Résoudre dans ℂ l’équation ( E ) : z² ― 2z + 2 = 0 .
On désigne par z1 la solution de ( E ) dont la partie imaginaire est positive, et par
z2 l’autre solution de ( E ) .
→ →
b) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal ( O, u , v ) d’unité
graphique 2 cm.On considère les points A, B, C d’affixes respectives z1,z2 et
3 + 1 . Placer les points A, B, et C.
Démontrer que le triangle ABC est équilatéral.
2°) Résoudre l’équation différentielle y'' ― 2 y' + 2 y = 0 .
3°) On considère l’équation différentielle ay'' ― b y' + c y = 0 , où a, b et c désignent
trois paramètres éléments de l’ensemble {1 , 2, 3, 4, 5, 6}.
Pour déterminer a, b et c, on lance trois fois de suite un dé parfaitement équilibré
dont les faces sont numérotées de 1 à 6 et on note à chaque fois le chiffre marqué
sur la face supérieure du dé.
Le premier numéro sorti donne la valeur de a, le deuxième donne la valeur b et le
troisième, celle de c.
a) Justifier que l’équation différentielle ay'' ― b y' + c y = 0 a pour solutions les
fonctions de la forme x ֏ (A cos x + B sin x) ex , où A et B sont des réels si et
EXERCICE 2
Les parties A et B sont indépendantes.
A- Une étude du service des transports donne la distance de freinage d’une voiture sur
une route en bon état en fonction de sa vitesse.
B- Une autre étude sur les causes des accidents donne les résultats ci-contre.
7
Type de transport : Y Particuliers y1 Transporteurs en commun y2
1°) Déterminer l’effectif total des accidents enregistrés lors de cette étude.
2°) Déterminer les fréquences conditionnelles f y2 / x1 et f x2 / y2 .
3°) Déterminer les fréquences marginales f . 1 et f 2 . .
PROBLEME
I. On considère la fonction f définie sur R par : f (x) =x (1 + e2 ― x ) .
→ →
On note C sa corbe représentative dans un repère orthonormé ( O, i , j ) (unité : 2
cm).
1°) Soit h la fonction définie sur R par : h (x) = 1 + (1 ― x) e2 ― x .
a) Etudier les variations de h (on ne déterminera pas de limites aux bornes de Dh).
b) En déduire le signe de h (x) sur R.
2°) a) Etudier les limites de f en + ∞ et en ― ∞ .
b) Préciser la nature de la branche infinie de f en ― ∞ .
c) Calculer lim [ f (x) ― x ] , puis interpréter le résultat obtenu.
x→+∞
d) Préciser la position de C par rapport à la droite ∆ : y = x .
3°) a) Dresser le tableau de variation de f.
b) Montrer que f admet une bijection réciproque notée f
―1
définie sur R .
―
c) f 1 est-elle dérivable en 4 ?
d) Etudier la position de C par rapport à sa tangente au point d’abscisse 2.
e) Construire C (on tracera la tangente à C au point d’abscisse 2).
―
f) Construire C ' courbe de f 1 dans le repère précédent.
II. Soit λ un réel strictement positif. R λ est la région du plan délimitée par les droites
d’équations respectives x = 0 et x = λ et les courbes d’équations respectives : y = f (x)
a (λ) l’aire de R λ en cm2 .
et y = x. Soit
1°) Calculer a (λ) en fonction de λ .
2°) Déterminer a = lim a (λ) . Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
λ→+∞
8
BAC S2 2005 2e groupe
EXERCICE 1
1 π
∫e
x
On considère l’intégrale : I = cos x dx .
0
4
Calculer I à l’ aide de deux intégrations par parties successives .
EXERCICE 2
Soit la suite (zn) définie par : z0 = i
zn + 1 = (1 + i) zn + 2i .
1°) Calculer z1 et z2 .
2°) On considère la suite (Un) définie par: Un = zn + 2 .
a) Montrer que : Un = (2+ i) (1 + i)n
b) Exprimer zn en fonction de n .
1 1
3°) Soit Mn + 1 , Mn , A et B les points d’affixes respectives zn + 1 , zn , i et ― ― i.
2 2
A Mn + 1 → → π
Démontrer que : = 2 et que: (BMn , AMn+1 ) = (2π).
B Mn 4
EXERCICE 3
Un arrondissement de m habitants compte 48% d’hommes. Des études statistiques
montrent que :4% des hommes et 7% des femmes sont atteints de paludisme . On
choisit un individu au hasard parmi ces habitants . Calculer la probabilité pour qu’il soit :
a) un homme atteint de paludisme.
b) une femme atteinte de paludisme.
c) Une personne atteinte de paludisme.
d) un homme non atteint de paludisme.
e) un homme sachant qu’il est atteint de paludisme.
f) une femme, sachant que cet individu est atteint de paludisme.
EXERCICE 4
1°) Trouver la fonction f solution de l’équation différentielle y '' + 25 y = 0 vérifiant
f (0) = 1 et f ' (0) = ― 5 .
2°) Soit g la fonction numérique définie sur [0 ; 2 π ] par :
g (x) = cos 5x ― sin 5x ;
C g sa courbe représentative dans un repère orthonormal direct . Déterminer les points
d’intersection de C g et l’axe des abscisses .
9
BAC S2 2005 1er groupe
EXERCICE 1
2°) a) Développer ( 2 ― i 2 )3
b) Soit l’équation E : z3 = 4 2 ( ― 1 ― i) .
z
En posant u = , déterminer sous forme algébrique puis sous forme
2 ―i 2
trigonométrique les racines de l’équation E.
5π 5π
3°) En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12
EXERCICE 2
Une entreprise a mis au point un nouveau produit et cherche à en fixer le prix de vente .
Une enquête est réalisée auprès des clients potentiels ; les résultats sont donnés dans le
tableau suivant où yi représente le nombre d’exemplaires du produit que les clients sont
disposés à acheter si le prix de vente, exprimé en milliers de francs, est xi .
On appelle x la variable statistique dont les valeurs sont xi et y celle dont les valeurs sont
les yi .
3°) Les frais de conception du produit se sont élevés à 28 millions de francs. Le prix de
fabrication de chaque produit est de 25 000 francs.
10
PROBLEME
PARTIE A
ex
Soit f la fonction de la variable réelle x définie par : f (x) = x ― ln (1 + ex)
e +1
(Unité : 2cm) .
― x
2°) Soit g la fonction de la variable réelle x définie par : g (x) = e ln (1 + ex) .
1 e―x
3°) a) Montrer que
1 + ex
=
e―x
+1
.
λ
b) A tout réel λ , on associe le réel I( λ ) = ∫ g ( x )dx
0
. Justifier l’existence de I( λ ) .
c) Calculer lim I( λ ) .
λ→+∞
PARTIE B
11
BAC S2 2004 Remplacement ENONCE
EXERCICE 1
3
−1 + i 1+i
1°) a) Montrer que = 2
2
π π
3°) Déduire des questions 1)c et 2)b les valeurs exactes de cos et sin .
12 12
→ →
4°) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct ( O, u , v ) , on
considère la transformation F qui à tout point M d’affixe z associe le point M ' d’affixe z '
tel que : z ' = 2 (― 1 + i) z + ( 1 + 2 ) i + 2 .
EXERCICE 2
Une étude faite sur l’effectif X des famillles d’une cité et la quantité Y de sucre en
Kilogrammes consommée par mois dans chaque famille, a donné les résultats ci-
dessous :
X [5;7] [ 8 ; 10 ] [ 11 ; 13 ] [ 14 ; 18 ]
Y
[ 10 ; 15 ] 1 3 0 0
[ 5 ; 25 ] 5 9 8 3
[ 25 ; 35 ] 0 7 5 9
12
2°) A chaque centre xi de classe de la série de X on associe la moyenne zi de Y sachant
que X = xi .
xi 6 9 12 16
zi 18,75 22,5 23,85 27,5
c) Estimer la quantité moyenne de sucre consommée par mois pour une famille d’effectif
égal à 20 .
PROBLEME
Partie A
1 3
Soit l’équation différentielle ( E ) : ― y '' + y'―y=0.
2 2
Partie B
Partie C
―1 → →
4°) Tracer (C ') la courbe représentative de h dans le repère ( O, i , j ) .
13
BAC S2 2004 2ème groupe ENONCE
EXERCICE 1
U0 = e 3 et Vn = ln (Un) ― 2 .
Un + 1 = e Un
1°) Calculer U1 et V1 .
2°) Démontrer que la suite (Vn) est une suite géométrique dont on précisera la raison et
le premier terme .
EXERCICE 2
e2x x ex
1°) a) Démontrer que pour tout réel x on a : x = e ― .
1+e 1 + ex
1 e2x
b) En déduire la valeur de l’intégrale I = ∫0 1 + ex
dx .
EXERCICE 3
On dispose d’un dé cubique pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On lance une
fois le dé et on note le numéro de la face de dessus.
3°) On lance cinq fois le dé. Quelle est la probabilité d’obtenir au moins 4 fois un numéro
pair ?
14
EXERCICE 4
→ →
Le plan est rapporté au repère orthonormal direct ( O, u , v ) .
On donnera les solutions sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique.
(― iz + 3i + 3)2 ― 2 (― iz + 3i + 3) + 2 = 0 .
π
Déterminer le centre de la rotation d’angle ― qui transforme A en B.
2
15
BAC S2 2004 1er groupe
EXERCICE 1
.
EXERCICE 2
Un porte-monnaie contient quatre pièces de 500 F CFA et six pièces de 200 F CFA. Un
enfant tire au hasard et simultanément 3 pièces de ce porte-monnaie.
2°) soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces de 500F figurant parmi les
trois pièces tirées.
3°) L’enfant répète cinq fois l’expérience en remettant chaque fois les trois pièces tirées
dans le porte-monnaie.
Quelle est la probabilité que l’événement A se réalise trois fois à l’issue des cinq tirages ?
PROBLEME
(2x ― 1) ex ― 2x + 2
Soit f la fonction définie par : f (x) =
ex ― 1
16
5°) Soit x un réel de Df .On considère les deux points M et M ' de (C ) d’abscisses
respectives x et ― x . Déterminer les coordonnées du milieu Ω du segment [M M '] . Que
peut-on en déduire pour la courbe (C ) ?
7°) a) Trouver les réels α et β tels que, pour tout réel x de l’ensemble Df on ait :
β ex
f (x) = 2x + α + .
ex ― 1
Déterminer l’aire A (k) en cm2 de l’ensemble des points du plan dont les
coordonnées (x ;y) vérifient : ln 2 ≤ x ≤ ln k et 2x ― 1 ≤ y ≤ f (x) .
EXERCICE 1
Dans un pays donné, la maladie du Sida touche cinq pour mille de sa population. Des
études statistiques montrent que la probabilité pour un individu d’ avoir un test positif à
cette maladie sachant qu’ il est malade est 0,8 et celle d’avoir un test négatif sachant
qu’il n’ est pas atteint par la maladie est 0,9.
M l’ événement contraire de M.
b) En déduire que P (M ∩ T) = P ( M ) [1 ― ( )
PM T ] .
2°) Calculer la probabilité pour qu’un individu ait un test positif à cette maladie .
3°) a) Calculer la probabilité pour qu’un individu soit malade sachant qu’ il a un test
b) Calculer la probabilité pour qu’un individu soit malade sachant qu’ il a un test
17
négatif à cette maladie .
EXERCICE 2
→ →
2°) Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct ( O, u , v ) , soit les points A,
B et C d’affixes respectives 1 + 2i , 3i, ― 2 + 3i .
→ → → iπ
a) Montrer que les vecteurs GA , GB et GC ont pour affixes respectives 2e 4 , 2i et
i 3π
2 2e 4 et que ces affixes sont, dans cet ordre, en progression géométrique ;
déterminer la raison de cette suite.
PROBLEME
PARTIE A
On considère la fonction u : [0 ;+ ∞ [ →R
x+1 2x
x ֏ ln ―
x―1 x2 ― 1
Dresser son tableau de variations (il n’est pas nécessaire de calculer la limite de u
en 1 ).
18
a) ∀ x ∈ [0 ;1 [ , u (x) ≥ 0 .
b) ∀ x ∈ ] 1 ; ;+ ∞ [ , u (x) < 0 .
PARTIE B
x+1
x ֏ x ln ―1.
x―1
x+1 2
2°) a) Vérifier que : =1+
x―1 x―1
PARTIE C
1°) Montrer que f est derivable sur [0 ; 1 [ et que : f ' (x) = g (x) , ∀ x ∈ [0 ;1 [ .
2°) Déterminer l’aire du domaine plan limité par la courbe C g , l’axe des abscisses et
la droite d’équation x = α .
19
BAC S2 2002 2ème groupe
EXERCICE 1
∫ π ( 2x )
π
Calculer I =
2
− 1 cos3 xdx .
−
3
EXERCICE 2
1+ i 3
1°) Déterminer la forme trigonométrique et la forme algébrique de z =
1+i
π π
En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12
π
3°) Déterminer et construire E2 = { M(z) ; arg[(iz ― 2) ( z ― 1) ] = }.
2
EXERCICE 3
Un sac contient douze jetons indiscernables au toucher sur chacun desquels est inscrite
une lettre du mot « SENEGALAISES ».
1°) Déterminer la probabilité d’avoir les lettres du mot « SAGESSE » dans chacun des
cas suivants :
b) On tire successivement sept lettres en remettant à chaque fois la lettre tirée dans
20
le sac après l’avoir notée.
2°) Déterminer la probabilité d’avoir dans leur ordre les lettres du mot « SAGESSE », si
l’on tire successivement sans remise sept lettres du sac.
EXERCICE 4
Soit f la fonction définie par : f (x) = x ― ln (1 + ex) .
― x
2°) Vérifier que ex + 1 = ex (1 + e ) ; en déduire lim f (x) .
x→+∞
3°) Montrer que la droite D : y = x est une asymptote oblique à la courbe représentative
de f .
―1
4°) Montrer que f est bijective. Calculer f v(0) et ( f ) ' (― ln 2) .
21
BAC S2 2002 1er groupe
EXERCICE 1
1. Montrer que, dans ℂ , la somme des racines nièmes de l’unité est égale à zéro ( n ≥ 2)
π
2. En utilisant les résultats du 1) montrer que cos est une solution de l’équation
5
4x² ― 2x ― 1 = 0 .
π 2π π
3. En déduire les valeurs exactes de cos , cos et cos .
5 5 10
EXERCICE 2
63 candidats se sont présentés au baccalauréat comportant une épreuve de Maths et une
épreuve de Sciences Physiques : SP.
Note de 2 6 10 14 18 Totaux
Math
Note de SP
6 4 2 1 0 0 7
8 2 5 2 0 0 9
10 1 6 16 5 1 29
12 0 2 3 6 2 13
14 0 1 0 1 3 5
Totaux 7 16 22 12 6 63
M(xi, zi).
22
d) Tracer cette droite.
PROBLEME
―x
f (x) = si x > 0 et x ≠ 1 ; f (0) = 0 .
ln x
x + e2
Montrer que : φ (x) = f (x) +
4
.
Déduire de A) le tableau de variations de φ ' (x) puis le signe de φ ' (x) sur ]1 ;+ ∞ [.
Sans construire Cg, calculer en cm² l’aire de la partie plane comprise entre la courbe
Cg, l’axe des abscisses et les droites d’équations respectives : x = e et x = e².
23
BAC S2 2001 2ème groupe
EXERCICE 1
1°) Résoudre l’équation différentielle ( E ) : y '' + y = 0 .
2°) Déterminer la solution particulière de ( E ) vérifiant f (0) = 1 et f ' (0) = 3.
3°) Résoudre :
a) dans R : f (x) + 2=0
b) dans [0 ;2 π [ : f (x) + 2=0
EXERCICE 2
1°) Factoriser :α² ― 2i α―1.
Résoudre dans ℂ l’équation : z²― α (α + i) z + i α3 = 0 .
2°) On note r le module de α et θ un de ses arguments. Calculer le module et un
argument de chacune des solutions de ( E ) .
3°) P désigne le plan complexe ; on note S α l’application définie sur P par :
Sα :P→P
M (z) ֏ M '(z ') tel que : z ' = i α z + α2 .
5π
Déterminer α pour que S α soit une rotation d’angle 6 .
EXERCICE 3
Les relevés de l’intensité (xi) du travail fourni exprimée en kilojoules par minute et la
fréquence cardiaque (yi) (nombre de battements par minute) de 8 personnes sont
consignés dans le tableau suivant :
EXERCICE 4
ex ― 1
1°) Etablir que : lim =1.
x →0 x
2°) Soit f la fonction numérique définie par :
f (x) = ― x + 7 ― 4 ex si x ≤ 0
f (x) = x + 3 ― x ln x si x > 0
a) Etudier la continuité de f en 0 .
b) Etudier la dérivabilité de f en 0 puis interpréter le résultat graphiquement.
c) Etudier les variations de f.
→ →
3°) C est courbe représentative de f dans un repère orthonormal ( O, i , j ) .
a) Ecrire l’équation de la tangente à C au point d’abscisse e .
24
b) Tracer C.
25
BAC S2 2001 1er groupe
EXERCICE 1
→ →
Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormal direct ( O, u , v ).
2z ― i
Soit f l’application de ℂ \ {2i} vers ℂ définie par : f (z) = z ― 2i .
Soit (Γ) l’ensemble des points M (z) tels que f (z) soit un imaginaire pur. Donner une
équation cartésienne de (Γ). Tracer (Γ ).
EXERCICE 2
Une urne contient 10 jetons numérotés de 1 à 10. Une partie consiste à tirer
successivement et sans remise 2 jetons de l’urne et à noter dan sl’ordre les deux
nombres inscrits. Tous les tirages sont supposés équiprobables.
1°) Quelle est la probabilité des événements :
A = « les deux nombres inscrits sont strictement inférieurs à 5 »
B = « le premier nombre inscrit est strictement supérieur au double du second ».
2°) Un joueur effectue 7 parties successives, les parties étant supposées indépendantes;
Quelle est la probabilité pour qu’à l’issue de la 7ème partie l’événement B soit réalisé 2 fois
exactement ?au moins une fois ?
PROBLEME
On considère la fonction g définie par :
g (x) = x (1 ― ln x)2
g (0) = 0
26
c) - Tracer (C ).
Calculer à l’aide de deux intégrales par parties, l’aire A (α) du domaine plan limité par
l’axe des abscisses, la courbe (C ) et les droites d’équations respectives :
x= α et x = e.
―1
b) Sur quel ensemble h est-elle dérivable?
―1
Calculer h(e²); en déduire (h )' (e²).
―1 → →
c) Construire la courbe de h dans le repère ( O, i , j ) .
27
BAC S2 2000 Remplacement
EXERCICE 1
π π
Soit le nombre complexe Z = (1 ― x) cos + i sin avec x ∈ R .
3 3
1°) Calculer le module et un argument de Z(on discutera selon les valeurs de x) . donner
pour chaque cas la forme trigonométrique et la forme exponentielle de Z.
2°) Montrer que Z2004 est un réel dont on précisera le signe.
3°) a) Montrer que l’équation | Z| = 2 admet deux racines Z1 et Z2 .
On notera Z1 le complexe de plus grande partie réelle et Z2 l’autre racine.
b) Ecrire Z1 et Z2 sous forme algébrique.
c) Placer les points A1 et A2 d’affixes respectives Z1 et Z2 dans le plan complexe
→ →
muni d’un repère orthonormal ( O, u , v ) et vérifier que A2, O, A1 sont alignés.
EXERCICE 2
Un éleveur a dans son enclos 3 moutons et 5 chèvres. pour célébrer le retour de sa
quatrième épouse de son pèlerinage, il décide d’abattre au hasard quatre de se bêtes.
1°) ― Soit X le nombre de moutons tués.
a) Déterminer la loi de probabilité de X et sa fonction de répartition.
b) Calculer l’espérance mathématique E(X) et l’écart-type de X.
2°) ― On estime qu’un mouton donne environ 20kg de viande et une chèvre 15kg et
qu’il faut au moins 65 kg de viande pour satisfaire les invités.
On note A l’événement « on a tué au moins 2 moutons » et B l’événement « il y a assez
de viande » .
a) Calculer P(A) et P(B)
b) Calculer P(B / A) ; A et B sont-ils indépendants ?
PROBLEME
I ― On considère la fonction g définie par : g (x) = 1 ― x e― x .
1°) Etudier les variations de g.
2°) En déduire le signe de g (x) suivant les valeurs de x .
f (x) = ln (― x) si x < ― 1.
―
f (x) = (x + 1) (1 + e x) si x ≥ ― 1 .
→ →
On désigne par ( C ) la courbe de f dans un repère orthonormé ( O, i , j ) du plan.
(unité 2 cm) .
(On utilisera I. 2) .
28
en + ∞ .
3°) Montrer qu’il existe un unique point de la courbe C dont on précisera les
coordonnées,où la tangente (T) est parallèle à la droite D .
5°) a) Montrer que f est une bijection de [ ― 1 ; + ∞ [ sur un ensemble J que l’on
précisera.
―1≤x≤λ.
x + 1 ≤ y ≤ f (x)
29
BAC S2 2000 1er groupe
EXERCICE 1
On considère les points A1, A2, A3 d’affixes respectives :
5+i 3
Z1 = 1 ; Z2 = 1 + 2 +i 2 ; Z3 =
4
Z3 ― Z1
b) Donner une écriture algébrique et une écriture trigonométrique de .
Z2 ― Z 1
π π
En déduire les valeurs exactes de cos 12 et sin 12
b) On désigne d’affixe Z ' , l’ image par S du point M d ' affixe Z. Exprimer Z ' en
−i π
fonction de Z ; en déduire l’ image , par S du point B d'affixe 1 ― 4 2 e 3 .
EXERCICE 2
Une urne contient 6 jetons numérotés de 1 à 6. Lorsqu’on tire au hasard un jeton de
l’urne , on note pi i ∈ {1, 2, 3, 4, 5, 6} la probabilité de tirer le jeton numéroté i. On
suppose que les nombres p1 , p2, p3 , p4 , p5 , p6 , sont dans cet ordre en progression
1
arithmétique de raison .
30
1
1°) a) Montrer que p1 = .
12
b) En déduire p2, p3 , p4 , p5 , p6 .
2°) On tire trois fois de suite et avec remise un jeton de cette urne, on désigne par X
la variable aléatoire égale au nombre de jetons portant un numéro pair.
30
PROBLEME
1
f (x) = x e x si x < 0
f (x) = x ln (1 + x) si x ≥ 0
→ →
Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O, i , j ) (unité graphique 2 cm)
Partie A
b) Etudier la dérivabilité de f en 0.
1 1
3°) a) Déterminer lim x e x − 1 (on pourra poser u = ).
x→―∞ x
Partie B
2°) En déduire au moyen d’une intégration par partie que la fonction F telle que :
31
x2 ln (1 + x)
F (x) =
2
1
― 4 ( x² ― 2x) est une primitive de f sur R+
3°) Calculer l’aire A en cm² de la partie du plan limitée par ( ∆ ), (C ) et les droites
d’équations x = 0 et x = e ― 1.
Partie C
―1
1°) a) Montrer que f admet une bijection réciproque notée f .
―
b) f 1 est-elle dérivable en 0 ? Préciser la nature de la tangente en 0 à la courbe
―
représentative de f 1 .
―1 → →
2°) Construire (C ' ) courbe représentative de f dans le repère ( O, i , j ) .
32
BAC S2 1999 Remplacement ENONCE
EXERCICE 1
→ →
On considère le plan complexe P muni d’un repère orthonormal direct ( O, u , v ) .
z ― 2i
z'=
z+ 3+i
a) Donner l’écriture complexe de r puis l’affixe du point A ' = r (A) .
b) Déterminer l’ensemble des points M de P dont les images par f ont pour affixe un
réel négatif. On notera E cet ensemble.
c) Déterminer l’ensemble F des points M de P dont les images par f appartiennent au
cercle de centre O et de rayon 1.
EXERCICE 2
Afin de mieux gérer ses stocks, une entreprise décide d’estimer son besoin en matières
premières par l’intermédiaire d’une grandeur dont la valeur peut être connue rapidement
(chiffre d’affaires ou total des salaires). on note X la quantité, en tonnes de matières
premières ; Y le chiffre d’affaires en milliers de francs. Dans tout l’exercice on pourra
donner directement les résultats fournis par la calculatrice. Le relevé des mopis
précédents est le suivant :
Numéro du mois 1 2 3 4 5 6
X 0,9 1,2 0,6 0,5 1,4 1
Y 37 40 33 33 41 35
Z 3,9 3,7 3,2 3,3 3,6 3,7
PROBLEME
Partie A
33
− 12
f (x) = e x si x ∈ ] ― ∞ ; 0 [ .
x―1
f (x) = ln si x ∈ [0 ; 1 [ ∪ ] 1 ; + ∞ [ .
x+1
Soit C la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthonormal
→ →
( O, i , j ) (unité graphique: 2 cm) .
1°) Etudier la continuité de f en 0 .
f (x) ln (1 ― x) ln (1 + x)
2°) a) Montrer que pour tout x ∈ ] 0 ; 1 [ , = ― .
x x x
b) Etudier la dérivabilité de f en 0.
c) En déduire que C admet au point d’abscisse 0 deux demi-tangentes dont on
donnera les équations .
3°) Etudier les variations de f .
4°) Tracer la courbe C .
Partie B
Soit g la restriction de f à ] 1 ; + ∞ [ .
1°) Montrer que g est une bijection de ] 1 ; + ∞ [ sur un intervalle J à préciser .
On notera g―1 la bijection réciproque de g .
2°) Montrer que l’équation g (x) = ― e admet une solution α sur l’intervalle ] 1 ; + ∞ [
(on ne demande pas de calculer α ).
2ex
3°) Montrer que pour tout x ∈ J , g―1 (x) = 1 ― x .
e ―1
→ →
4°) Tracer dans un nouveau repère orthonormal ( O, e1 , e2 ) les représentations
graphiques des bijections g et g―1 (on notera ces dernières Cg et C g―1 ) .
on prendra 2cm pour unité du repère, on indiquera en annexe la nature et l’équation de
chacune des asymptotes à Cg et C g―1 .
x
5°) Calculer en cm2 l’aire A de l’ensemble des points M ( ) défini par :
y
― ln 7 ≤ x ≤ ― 1
0 ≤ y ≤ g―1 (x)
34
BAC S2 1999 2ème groupe ENONCE
EXERCICE 1
π π
Soit a ∈ − 2 ; 2 et fa l’application du plan complexe dans lui-même qui, au point M
d’affixe z associe le point M ' d’affixe z ' définie par :
z ' = ( ― 1 + i tan a ) z ― i tan a + 2
1°) Déterminer le module et un argument du nombre complexe ― 1 + i tan a .
2°) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de fa .
1
3°) Soit ha l’ homothétie de centre le point Ω d’affixe 1 et de rapport .
cos a
EXERCICE 2
On dispose de deux urnes U1 et U2 . L’urne U1 contient 3 boules noires et 1 blanche .
L’urne U2 contient 1 boules noires et 2 blanches .
On jette un dé cubique, parfaitement équilibré . Si le dé donne 6, on tire au hasard une
boule de l’urne U2 , sinon on tire au hasard une boule de l’urne U1 .
On désigne par :
S l’événement : « on obtient 6 avec le dé » .
N l’événement : « on tire une boule noire » .
1°) Calculer les probabilités des événements S ∩ N et S ∩ N .
2°) Calculer la probabilité de tirer une boule noire .
3°) Calculer la probabilité d’avoir obtenu 6 avec le dé, sachant que l’on a tiré une boule
blanche .
EXERCICE 3
Soit la suite (Un) définie par : Un = exp 1 ―
n
.
2
1°) a) Montrer que (Un) est une suite géométrique. En préciser le premier terme et la
raison.
EXERCICE 4
On considère la fonction f de [0 ; + ∞ [ dans R définie par f (x) = e2x + 4x ― 2 .
1°) Montrer que f réalise une bijection de [0 ; + ∞ [ sur un intervalle J à préciser.
2°) En déduire que l’équation f (x) = 0 admet une unique solution α telle que :
0,1 < α < 0,2 .
35
BAC S2 1999 1er groupe
EXERCICE 1
L’étude du poids P de la larve d’ un insecte mesuré en fonction de l’ âge x a conduit
au tableau suivant :
X (mois) 1 2 3 4 5
P (mg) 7 13 25 47 88
3°) Si l’évolution se poursuit dans les mêmes conditions, quel sera le poids de la larve
au bout de six mois ?
EXERCICE 2
2°) Dans le plan complexe on désigne par A,B,C les points d’affixes respectifs
zA = ― 1 ; z B = ― 2 + i ; zC = i.
zB ― zA
a) Déterminer le module et argument de .
zC ― zA
invariant A et transforme B en C .
36
PROBLEME
On considère la fonction f définie par :
x―1
f (x) = x + ln si x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ ∪ ] ― 1 ; 0 [
x+1
― x
f (x) = x² e si x ∈ [0 ; + ∞ [
Partie A
x²+1
f ' (x) = si x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ ∪ ] ― 1 ; 0 [
x² ― 1
― x
f ' (x) = x e (2 ― x) si x ∈ [0 ; + ∞ [
4°) Démontrer que l’équation f(x) =0 admet une racine unique α comprise entre –1,6
et 1,5 .
6°) Tracer la courbe (C ) en représentant sur la même figure les asymptotes ; les demi
tangentes en O et les points d’intersection avec les axes de coordonnées .
Partie B
―1
2°) On note g la bijection réciproque de g .
―1
a) Résoudre l’équation g (x) = 1 .
37
―1 1
b) Montrer que g '(e)=e.
―1
3°) On appelle (C ') la courbe représentative de g .
Partie C
λ
λ étant un réel strictement positif , on pose I (λ ) = ∫
0
f ( x)dx .
a) Calculer I ( 2 ) .
b) En déduire la valeur en cm² de l’aire de la partie limitée par C ' et les droites
4
d’équation y = 0 ; x = 0 et x =
e² .
38
BAC S2 1998 REMPLACEMENT ENONCE
EXERCICE 1
EXERCICE 2
2°) a) A l’aide d’une intégration par parties, déterminer la valeur de l’intégrale I (α)
1
telle que I (α) = ∫α f ( x)dx avec α ∈ ] 0 ; 1] .
b) En déduire lim I (α) .
α → 0+
3°) Calculer l’aire de la partie du plan limitée par (C f), l’axe des abscisses et les droites
d’équation x = ― 1 et x = 1 (en unités d’aires U.A.) .
EXERCICE 3
Soit a un réel non nul et la suite (Un) : U0 = 1 et ∀ n ∈ ℕ*, Un = a Un ― 1 + 2
1°) On suppose a = 1 .
a) Quelle est la nature de la suite (Un) ?
b) Calculer le centième terme decette suite.
c) Déterminer la valeur de S = 1 + 3 + 5 + …….+ u99 .
39
∀ n ∈ ℕ , Vn = U n + 1 .
a) Montrez que (Vn) est une suite géométrique dont vous donnerez la raison et le
premier terme.
b) Exprimer Vn puis Un en fonction de n . (Un) est-elle convergente ? Pourquoi ?
EXERCICE 4
Dans un pays A, on a évalué le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture en
fonction de l’année.
40
BAC S2 1998 1er GROUPE ENONCE
EXERCICE 1
b) z² - 2(1 + 3 ) z+5+2 3 =0
→ →
2°) On considère dans le plan de repère orthonormal ( O, u , v ) les points A, B, C et
D d’affixes respectives :
ZA = 1 + 2i ; ZB = 1 + 3 + i ; ZC = 1 + 3 ― i ; ZD = 1 ― 2i
ZD ― ZB
b) Vérifier que =i 3 , en déduire la nature du triangle ABD
ZA ― ZB
θ est un élément de R.
EXERCICE 2
Une boite contient 5 jetons : 2 jetons noirs et 3 jetons blancs, indiscernables au toucher.
41
on tire un jeton de la boîte ; on note sa couleur et on le remet dans la boîte en ajoutant
en plus dans la boîte un autre jeton de la couleur que celui qu’ on a tiré ; on tire ensuite
un second jeton de la boîte, on considère les événements suivants :
1
1
f (x) =
x2
e x si x < 0
f (x) = x2 ln x si x > 0
→ →
4°)Tracer la courbe représentative de f dans le plan de repère orthonormal ( O, i , j )
(unité graphique 4cm).
5°) α étant un réel tel que 0 < α < 1, calculer en cm² l’aire q (α ) de l’ensemble des
x
points M (
y
) tels que : α≤x≤1
f (x) ≤ y ≤ 0
42
43
BAC S2 2006 2e groupe. SOLUTION
EXERCICE 1
1°) Df = R \ {2}, d’après la courbe fournie par l’énoncé (toute droite verticale coupe (C )
une fois, sauf la droite d’équation x = 2 !)
2°) lim f = 0, lim f = + ∞ , lim f = + ∞ , lim f = 3 ,
―
x→―∞ x→+∞ x→0 x → 0+
lim f = + ∞, lim f = ― ∞ (résultats obtenus par lecture graphique).
―
x→2 x → 2+
3°) L’asymptote oblique passe, par exemple, par les points A (0 ,1) et B (― 2 , 0) .Son
1
équation est donc : y = x + 1 .
2
4°) Les autres asymptotes ont pour équations : y = ― 2 ; x = 0 ; x = 2 .
5°) f n’est pas dérivable en 5 car la courbe présente en ce point deux demi-tangentes : une
demi-tangente à gauche de coefficient directeur 1 et une demi-tangente horizontale à droite.
6°)
x ―∞ ―2 0 2 5 +∞
f ' (x) ― +
―2 +∞ +∞ +∞
f
―4 3 ―∞
7°) g (x) existe si et seulement si f (x) > 0, ce qui équivaut à, d’après la figure, (ou le tableau
variation) : x ∈ ] ― 1 ; 2 [ ∪ ]3 ; + ∞ [ = Dg .
EXERCICE 2
1°) On trouve facilement après réduction au même dénominateur du second membre et
idntification des numérateurs : a = 1 ; b = ― 1 .
e 1 1
dx = [ ln x − ln( x + 1)]1 = 1 ― ln (e + 1) + ln 2 .
e
2°) a) ∫ 1 dx = ∫ −
e
1 x ( x +1) 1
x x + 1
1
b) On pose : u (x) = ln x et v ' (x) = (1 + x)2 . En utilisant la remarque de l’énoncé, on en
1 1
déduit que : u ' (x) = et v (x) = ― . D’où :
x 1+x
e
e ln x e
∫ = − ∫
ln( x ) 1
dx + dx . Cette dernière intégrale ayant déjà été calculée au 1°,
1 x ( x +1) 1 + x 1 1 x ( x +1)
1
on trouve finalement : I = ― + 1 ― ln (e + 1) + ln 2 .
1+e
EXERCICE 3
Notons R1 (respectivement J1) l’événement : « la boule tirée de l’urne U1 est rouge »
(respectivement « la boule tirée de l’urne U1 est jaune » ) .
Notons R2 (respectivement J2) l’événement : « la boule tirée de l’urne U2 est rouge »
(respectivement « la boule tirée de l’urne U2 est jaune » ) .
3
a) p(A) = p(R1) =
7
44
b) p(B) = p(R2 / R1) . Or si R1 est réalisé, c’est-à-dire si la boule tirée de U1 est rouge, la
composition de l’urne U2 après qu’on y ait introduit cette boule est : 3 rouges et 3 jaunes.
3 1
dans ces conditions, la probabilité d’avoir une boule rouge de U2 est : = .
6 2
1
Ainsi : p B) = .
2
c) p(C) = p(R2) = p(R2 / R1) × p(R1) + p(R2 / J1) × p(J1) , d’après la formule des probabilités
4 1
totales. On a p(J1) = et par un raisonnement analogue au b) on voit que: p(R2 / J1) = .
7 3
1 3 1 4 17
Par suite : p(C) = × + × , soit p (C) = .
2 7 3 7 42
EXERCICE 4
1°) L’équation caractéristique est : r² ― r ― 2 = 0 qui a pour solutions r1 = ― 1 et r2 = 2 .
Les solutions de l’équation différentielle sont donc les fonctions de la forme :
y = A e― x + B e2x .
2°) Les conditions imposées équivalent à : f (0) = 2 et f ' (0) = 1 .
On a f ' (x) = ― A e― x + 2B e2x . Donc on doit avoir : A + B = 2 et ― A + 2B = 1 , d’où après
dse calculs faciles : A = B = 1.
La fonction f cherchée est donc définie par : f (x) = e― x + e2x .
45
BAC S2 2006 1er groupe. SOLUTION
EXERCICE 1
1°) a) Le discriminant réduit de l’équation est ∆ ' = 1 ― 2 = ― 1 = i² . D’où les solutions :
z1 = 1 + i et z2 = 1 ― i . S = {1 ― i ; 1 + i } .
2°) a)
Montrons que le triangle ABC est équilatéral. En effet, en posant zC = 3 + 1:, on a :
→ → z −z 3 −i 1 3 π
( AB , AC ) = arg C 1 = arg = arg − i = ― [2 π ]
−2i 2 2
z2 − z1
3
et : AB = | z2 ― z1| = | ― 2i | = 2 ; AC = | zC ― z1| = | 3 ― i | = 2 .
π
Ainsi, AB = AC et l’angle géométrique BAC mesure radians ou 60° : le triangle ABC est
3
équilatéral. On aurait pu égalament démontrer que : AB = AC = BC car :
BC = | zC ― z1 | = | 3 + i | = 2.
2°) L’équation caractéristique est : r² ― 2r + 2 = 0 qui a pour solutions, d’après 1°, 1 ― i et
1 + i . Les solutions de l’équation différentielle proposée sont donc les fonctions de la forme :
y = ex (A cos x + B sin x)
46
obtient le triplet (2, 4, 4) . Enfin si c = 6, on obtient le triplet (3, 6, 6). Ainsi, seuls 3 triplets
3
peuvent vérifier cette condition. La probabilité de l’événement en question est donc .
216
EXERCICE 2
Partie A
1°)
1°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (X , Y ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :
1 1 1
x = × Σ xi = 80 ; y = × Σ yi = 34,66 ; σxy = Σ xi yi ― x × y = 522,22 .
9 9 8
1
V(x) = Σ xi2 ― x 2 = 666,667 ⇒ σx ≃ 25,8199 .
9
1
V(y) = Σ yi2 ― y 2 = 418,66 ⇒ σy ≃ 20,4613 .
8
47
σxy 522,22
2°) Dy/x a pour équation : y ― y = a (x ― x ) avec a = 2 = 666,667 ≃ 0.7833 .
σx
Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = 0,7833x ― 28 .
σxy
3°) Le coefficient de corrélation linéaire vaut alors : r = ≃ 0,988 .
σx × σy
r étant très proche de 1 (supérieur à 0,9) , on peut estimer qu’on a une bonne corrélation.
Partie B
1°) Il y a eu N = 440 + 360 + 110 + 90 = 1000 accidents.
360 90
2°) f = = 0, 45 ou 45 % . f = = 0, 2 ou 20 % .
y /x 440 + 360 x /y 360 + 90
2 1 2 2
n.1
3°) f . 1 = N où n . 1 désigne l’effectif partiel marginal de y1 , c’est-à-dire la somme des
effectifs partiels contenus dans la colonne de y1 .
440 + 110
Ainsi, f . 1 = = 0, 55 ou 55 % .
1000
110 + 90
De même : f 2 . = = 0,2 ou 20 % .
1000
PROBLEME
Partie I
1°) a) h est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables sur R et :
x ―∞ 2 +∞
h ' (x) ― +
h
0
48
2°) a) lim x = ― ∞ et lim 1 + e2― x = + ∞ , par conséquent : lim f (x) = ― ∞ .
x→―∞ x→―∞ x→―∞
lim x = + ∞ et lim 1 + e2― x = + ∞ , par conséquent : lim f (x) = + ∞ .
x→+∞ x→+∞ x→+∞
f (x)
b) lim = lim 1 + e2― x = + ∞ , donc (C ) admet au voisinage de ― ∞ une
x
x→―∞ x→―∞
→
branche parabolique de direction (O , j ).
2― x x ex
c) lim [f (x) ― x] = lim xe = lim e² × x = 0, car on sait que: lim =+∞
e x
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x→+∞
(C ) admet au voisinage de + ∞ une asymptote oblique d’équation y = x.
d) D’autre part : f (x) ― x = x e2― x > 0 pour x > 0 , donc C f est au-dessus de son asymptote
oblique ∆ .
produit. Or on a vu à la question 1.b que h est positive sur R .Il en résulte que f ' est positive
―∞
réalise une bijection de R vers R d’après le tableau de variation précédent.Elle admet donc
une bijection réciproque f―1 .
c) f (2) = 4 , donc f―1 (4) = 2 . Or on a vu que f ' (2) = 0 :donc f―1 n’est pas dérivable en 4 .
d) Au point d’abscisse 2, (C ) admet une tangente horizontale, car f ' (2) = 0 .Cette tangente
(T) a pour équation y = f (2) = 4 . Pour déterminer la position de (C ) par rapport à (T),
éudions le signe de f (x) ― 4 . Comme f est strictement croissante sur R,
f (x) > 4 ⇔ f (x) > f (2) ⇔ x > 2 : (C ) est donc au-dessus de (T) sur l’intervalle [2 ; + ∞
[ et en-dessous sur l’intervalle ] ― ∞ ; 2 ] .
N.B. Au point d’abscisse 2, on a un point d’inflexion : (C ) « traverse » sa tangente.
e) et f) : cf. ci-dessous.
Partie II
λ λ
a (λ) = 4 × ∫0 [ f ( x) − x]dx = 4 × ∫
2− x
xe dx . Intégrons par parties en posant :
0
u (x) = x et v ' (x) = e2 ― x. Cela entraine que : u ' (x) = 1 et v(x) = ― e2 ― x.
49
D’où : a (λ) = 4 ×
( − xe2− x λ
0
λ
+ ∫0 e2− xdx ) λ
= 4 × − xe2− x − e2− x = 4[e² ― (λ + 1)e2 ― λ] .
0
λ+1 λ 1
lim (λ + 1)e2 ― λ = lim e² =0 car : lim = 0 et lim = 0 , par
eλ eλ eλ
λ→+∞ λ→+∞ λ→+∞ λ→+∞
conséquent : a = lim a (λ) = 4 e² : cela représente l’aire hachurée, c’est-à-dire l’aire de la
λ→+∞
portion du plan limitée par la courbe (C ) et la droite ∆ : y = x située au-dessus de l’axe (Ox)
(c’est l’aire d’une partie infinie du plan, et pourtant elle est finie !) .
Commentaires : Sujet classique et faisable dans le temps imparti. L’auteur du sujet s’est
arrangé pour que les calculs ne soient pas trop longs. A noter la prédominance des exercices
portant sur la statistique dans les sujets récents. Les élèves ont donc intérêt désormais à bien
maîtriser ce thème et surtout de connaître les différentes notations !
50
BAC S2 2005 2e groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
π π π
On pose d’abord : u = cos x et v ' = ex d’où : u'=― sin x et v = ex .
4 4 4
1
π x 1 π π
Par conséquent : I = cos x e − ∫ − e sin x dx
x
4 0 0 4 4
2 1π π
= 2 e ― 1 + ∫ e sin x dx (*) .
x
0 4
4
1 π
∫ e
x
Posons alors J = sin x dx et intégrons à nouveau par parties en posant :
0
4
π π π
u = sin x et v ' = ex d’où : u ' = cos x et v = ex . On obtient alors :
4 4 4
1
π x 1π π 2 π
x e − ∫ e cos
x
J = sin x dx , soit J = 2 e ― 4 I . Reportant ceci dans (*) , on a :
4 0 0 4 4
2 π 2 π π2 2 π 4 +π
I= 2 e―1+
e− I ⇒ (1 + 16 ) I = 2 e 1 + ―1= 2e ― 1 .
4 2 4 4 8
16 + π2 2 e(4 + π) ― 8 2 2 e(4 + π) ― 16
D’où :
16 I = 8 ⇒ I= (16 + π2)
.
EXERCICE 2
1°) z1 = (1 + i) z0 + 2i = (1 + i) i + 2i = ― 1 + 3i .
z2 = (1 + i) z1 + 2i = (1 + i) (― 1 + 3i ) + 2i = ― 4 + 4i .
EXERCICE 3
Soit P l’événement : « l’individu choisi est atteint de paludisme » ;
H l’événement : « l’individu choisi est un homme »
F l’événement : « l’individu choisi est une femme » .
Les hypothèses de l’énoncé se traduisent par : p (H) = 0.48 ⇒ p(F) = 0.52 ; p(P | H) = 0,04 ;
p(P | F) = 0,07 ;
a) p(P ∩ H) = p(P | H) × p (H) = 0,04 × 0,48 = 0,0192 .
51
b) p( F ∩ P) = p(P | F) p (F) = 0,07 × 0,52 = 0,0364 .
c) p(P) = p(F ∩ P) + p(H ∩ P) = 0 , 0192 + 0,0364 = 0,0556
d) p( H ∩ P ) = p( P | H ) × p(H) . Or, p( P | H ) = 1 ― p(P | H) = 1 ― 0,04 = 0,96 .
Donc p(H ∩ P ) = 0,96 × 0,48 = 0,4608 .
p(H ∩ P) 0,0192
e) p(H | P) = =
0,0556
= 0,345 .
p(P)
p( F ∩ P) 0,0364
f) p(F | P) = = 0,0556 = 0,655 .
p(P)
EXERCICE 4
1) L’équation caractéristique est : r2 + 25 = 0 , d’où les racines : r = 5i et r = ― 5i .
La forme générale des solutions est donc : y = A cos 5x + B sin 5x .
f (0) = 1 ⇒ A = 1 et y ' = ― 5A sin 5x + 5B cos 5x donc :
f ' (0) = ― 5 ⇒ 5B = ― 5 ⇒ B = ― 1 .
La fonction cherchée est donc celle vérifiant : f (x) = cos 5x ― sin 5x .
2) Les abscisses x de ces points vérifient g (x) = 0 , soit :
π π π
cos 5x = sin 5x ⇔ cos 5x = cos − 5 x ⇔ 5x = 2 ― 5x + 2k π ou 5x = ― 2 + 5x + 2k' π
2
La seconde alternative est manifestement impossible. La première équivaut à :
π 2kπ
x= + 5 (k ∈ℤ ) .Dans [ 0 ; 2 π [, on trouve 5 solutions (pour les valeurs de k ∈ {0,
20
1, 2, 3, 4, } d’où 5 points d’intersection :
π 9π 17π 5π 33 π
A1( 20 ; 0) A2 ( 20 ; 0) A3 ( 20 , 0) A4 ( 4 ; 0) A5 ( 20 ; 0)
Commentaire : : Il y avait beaucoup de calculs dans ce sujet, et il était difficile, à notre avis,
pour un élève de tout trouver en 2 heures ! d’autre part, il fallait bien interpréter les
probabilités conditionnelles !
52
BAC S2 2005 1er groupe SOLUTION
EXERCICE 1
1°) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité :
2π 1 3 4π 1 3
i i
z0 = 1 ; z1 = e 3 = ― + i ; z2 = e 3 = ― ― i . S = { z0 , z1 , z2 }.
2 2 2 2
2°) a) ( 2 ― i 2 )3 = 2 2 ― 6 2 i ― 6 2 + 2 2 i = ― 4 2 ― 4 2 i .
Finalement : ( 2 ― i 2 )3 = 4 2 ( ― 1 ― i ) .
b) L’équation E équivaut à : u3 = 1, d’où d’après 1°, u = z0 ou u = z1 ou u = z2 .on en déduit
que : z = z0( 2 ― i 2 ) ou z = z1( 2 ― i 2 ) ou z = z2( 2 ― i 2 ) .
Les solutions de ( E ) sont, sous forme exponentielle :
π π 2π 5π π 4π 13π
−i −i i i −i i i
z 0 ' = 2e 4
; z 1 ' = 2e ×e
4
= 2e
3 12
; z 2 ' = 2e 4
×e = 2e
3 12
.
Sous forme trigonométrique, les solutions de ( E ) s’expriment ainsi :
π π 5π 5π
z0 ' = 2 cos − + i sin − ; z1 ' = 2 cos + i sin ;
4 4 12 12
13π 13π
z2 ' = 2 cos + i sin
12 12
Sous forme algébrique, on obtient :
1 3 6− 2 6+ 2
z0 ' = ( 2 ― i 2 ) ; z1 ' = − + i ( 2 ― i 2 ) = + i ;
2 2 2 2
1 3 − 6− 2 2− 6
z2 ' = − − i ( 2―i 2)= + i .
2 2 2 2
3°) En comparant les écritures trigonométrique et algébrique de z1 ', il vient :
5π 6− 2 5π 6− 2
2 cos = ⇒ cos = et
12 2 12 4
5π 6+ 2 5π 6+ 2
2 sin = ⇒ sin = .
12 2 12 4
EXERCICE 2
1°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (xi , yi ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :
xi 60 80 100 120 140 160 180 200
yi 952 805 630 522 510 324 205 84
xi yi 57120 64400 63000 62640 71400 51840 36900 16800
xi2 3600 64000 10000 14400 19600 25600 32400 40000
yi2 906304 648025 396900 272484 260100 104976 42025 7056
53
1
V(x) =
8
Σ xi2 ― x 2 = 2100 ⇒ σx ≃ 45.825 .
1
V(y) = Σ yi2 ― y 2 = 75717,75 ⇒ σy ≃ 275,17 .
8
σxy
Le coefficient de corrélation linéaire vaut alors : r = ≃ ― 0,99 .
σx × σy
Cette valeur de r justifie bel et bien la recherche d’un ajustement linéaire, car la corrélation est
très forte (r très proche de ― 1) .
σxy ― 12507,5
2°) Dy/x a pour équation : y ― y = a (x ― x ) avec a = = ≃ ― 5,95 .
σx2 2100
Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = ― 5,95 x + 1277,5 .
3°) a) Le prix de vente est : yx (nombre d’exemplaires × prix de vente d’un exemplaire) .
Le prix de revient est : 25 y + 28000 (nombre d’exemplaires × prix de fabrication d’un
exemplaire + frais de conception) . Le bénéfice z est donc :
z = Prix de vente ― Prix de revient = yx ― (25 y + 28000) .
Soit : z = ( ― 5,95 x + 1277,5) x ― 25 ( ― 5,95 x + 1277,5) ― 28000 .
Après réduction, on trouve : z = ― 5,95 x2 + 1426,25 x ― 59937,5 .
b) Le bénéfice z (x) est maximal si z ' (x) = 0 ⇔ ― 11,9 x + 1426,25 = 0 ⇔ x = 119,85 .
En reportant cette valeur de x dans z (x) , on trouve que le bénéfice maximal est :
zmax = 25532,65 .
PROBLEME
Partie A
1°) a) f est définie et dérivable sur R comme somme de deux fonctions définies et dérivables
ex
sur R : f1 : x ֏ (quotient de fonctions dérivables sur R )
1 + ex
f2 : x ֏ ln (1 + ex) ( composée de fonctions dérivables sur R ) .
ex ex e2x
∀ x ∈ Df , f ' (x) = (ex + 1)2 ― ex + 1 = ― (ex + 1)2 . f ' (x) est donc négative pour tout réel
x et on obtient le tableau de variation suivant :
x ―∞ +∞
f ' (x) ―
f 0
―∞
ex ―1
b) f (x) ― 1 + x = 1 + ex ― 1 + x ― ln (1 + ex) = 1 + ex + x ― ln (1 + ex)
―1 ―1
= x + x ― ln [ ex (1 + e―x ) ] = ― ln (1 + e―x ) car ln(ex) = x .
1+e 1 + ex
54
―1
D’où : lim [ f (x) ― 1 + x ] = lim [ ― ln (1 + e―x ) ] = 0 .
x→+∞ x→+∞ 1 + ex
La courbe C de f admet donc la droite d’équation y = ― x + 1 pour asymptote au voisinage
de + ∞ .
ln(1 + ex)
c) lim g (x) = lim x et en faisant le changement de variable v = ex :
x→+∞ x→+∞ e
55
x ―∞ +∞
g ' (x) ―
g 1
e―x ex e―x 1
3°) a) ―x = = ∀x∈R.
e + 1 ex( e―x + 1) 1 + ex
λ
b) Si λ > 0 , g étant continue sur R , l’est a fortiori sur [0 ; λ ] ,donc ∫ g ( x )dx existe .
0
Si λ < 0 , g étant continue sur R , l’est a fortiori sur [ λ ; 0 ] ,donc ∫ g ( x )dx existe, or
0
λ
λ λ
∫ g ( x )dx = ― ∫λ g ( x )dx , donc ∫ g ( x )dx existe .
0
0 0
―x ex
x
u(x) = ln(1 + e ) ; v ' (x) = e et donc : u ' (x) = x ; v (x) = ― e―x . D’où :
e +1
−x
( ) ( )
λ λ 1 λ λ e
I(λ) = −e− x ln 1 + e x + ∫ dx =
− e −x
ln 1 + e x
0 ∫0 1 + e − x dx (en utilisant 3° a. ).
+
0 0 1 + ex
( )
λ
On trouve donc : I(λ) = ― e―λ ln (1 + e λ) + ln 2 + − ln 1 + e − x
0
Soit : I(λ) = ― e―λ ln (1 + e λ) + ln 2 ― ln(1 + e― λ) + ln 2 .
Partie B
1°) g est continue et strictement décroissante, donc bijective de R vers J = ] 0 ; 1 [ (cf.
tableau de variation de g) .
2°) a) g (0) = ln 2 .
1
b) g ' (0) = f (0) = 2 ― ln 2 ≠ 0 ⇒ g ―1 est dérivable en x0 = ln 2 et :
1 1 2
g ―1 ' (ln 2) = = = .
g ' (0) 1 1 ― 2 ln 2
― ln 2
2
Cette équation est : Y = g ―1 ' (ln 2) (X ― ln 2) + g ―1(ln 2) . Or, g ―1(ln 2) = 0 .
2
L’équation est donc : Y = (X ― ln 2) .
1 ― 2 ln 2
56
BAC S2 2004 Remplacement SOLUTION
3
−1 + i ― 1 + 3i + 3 ― i 2 + 2i 1+i
1°) a) = = = .
2 2 2 2 2 2
b) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres
1 2π 3 2π 2π
i
z0 = 1 ; z1 = e +i 3 =―
= cos + i sin ;
2 2 3 3
4π 1 3 4π 4π
i
z2 = e 3 = ― 2 ― i 2 = cos 3 + i sin 3 .
―1+i 1+ 3 3―1
Z2 = z2 =
+i .
2 2 2 2 2
―1+i 1― 3 3 +1 1+ 3 3―1
S= ; ―i ; ―i
2 2 2 2 2 2 2 2 2
―1+i 3π 3π
2°) a) = cos
+ i sin .
2 4 4
b) Les arguments des solutions de ( E ) sont, d’après les calculs précédents :
3π 3π 2π 17π 3π 4π π
arg Z0 = [2 π] ; arg Z1 = + = [2 π] ; arg Z2 = + = 12 [2 π] .
4 4 3 12 4 3
―1+i ―1+i π π π
3°) | Z2 | = z2 = × | z2 | = 1 et arg Z2 =
12
, donc Z2 = cos 12 + i sin 12 .
2 2
En comparant avec l’écriture algébrique de Z2 obtenue au 1) c , on en déduit que :
π 1+ 3 2+ 6 π 3―1 6― 2
cos 12 = = et sin 12 = = .
2 2 4 2 2 4
57
4°) a) S est une similitude directe de rapport | 2 (― 1 + i) | = 2 , d’angle arg ( 2 (― 1 + i) )
3π 2 2 (1 + 2 + 2 i)
= et de centre le point Ω d’affixe ω = = ,
4 1 ― 2 (― 1 + i) (1 + 2 )² + 2
3+ 2 2
soit ω = +i .
5+2 2 5+2 2
EXERCICE 2
1°) Le centre de l’intervalle [5 ; 7] est 6 ; celui de l’intervalle [8 ; 10] est 9 ; celui de
l’intervalle [11 ; 13] est 12 ; celui de l’intervalle [14 ; 18] est 16 .
D’autre part, il y a 6 individus dans la classe [5 ; 7] , c’est-à-dire 6 familles dont l’effectif est
compris entre 5 et 7 personnes ; 19 individus dans la classe [8 ; 10] ; 13 individus dans la
classe [11 ; 13] ; 12 individus dans la classe [14 ; 18] (au total 50 individus) .
(6 × 6) + (9 × 19) + (12 × 13) + (16 × 12)
On obtient donc : X = = 11,1 .
50
(12,5 × 4) + (20 × 25) + (30 × 21)
et Y = = 23,6 .
50
(6² × 6) + (9² × 19) + (12² × 13) + (16² × 12)
V (X) = ― (11,1)² = 10,77 .
50
Par conséquent, l’écart-type de X est : σX = 10,77 = 3,28 .
(12,5² × 4) + (20² × 25) + (30² × 21)
V(Y) = ― (23,6)² = 33,54
50
Par conséquent, l’écart-type de Y est : σY = 33,54 = 5,79 .
xi 6 9 12 16
zi 18,75 22,5 23,85 27,5
1 1
3°) a) x = 4 × Σ xi = 10,75 ; z = 4 × Σ zi = 23,15 ; Σ xi zi = 1041,2
1
σxz = 4 Σ xi zi ― x × z =11,4375 .
1
V(x) = Σ xi2 ― x 2 = 13,682 ⇒ σx ≃3,7.
4
1
V(z) = Σ zi2 ― z 2 = 9,796 ⇒ σz ≃3,13.
4
σxz
Le coefficient de corrélation linéaire vaut alors : r = ≃ ― 0,987 .
σx × σz
58
Cette valeur de r justifie bel et bien la recherche d’un ajustement affine, car la corrélation est
très forte (r très proche de ― 1) .
σxz
b) Dz/x a pour équation : z ― z = a (x ― x ) avec a = ≃ 0,8356.
σx2
Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = 0,8356 x +14,167.
PROBLEME
Partie A
1 3
1°) L’équation caractéristique est : ― 2 r² + 2 r ― 1 = 0 . Elle a pour solutions r1 = 2 et r2 = 1
La forme générale des solutions de l’équation différentielle est donc : y = A e2x + B ex .
Les conditions imposées à la solution g se traduisent par : g (0) = ― 1 et g ' (0) = 0 .
En posant g (x) = A e2x + B ex , on obtient : g ' (x) = 2A e2x + B ex ,d’où :
A + B = ― 1 et 2A + B = 0 . En résolvant cesystème, on voit que : A = 1 et B = ― 2 .
Ainsi, g (x) = e2x ― 2ex .
Partie B
1°) f ' (x) = 2(e2x ― ex) . f ' (x) > 0 ⇔ 2x > x ⇔ x > 0 .
On obtient le tableau de variation suivant :
x ―∞ 0 +∞
f ' (x) ― +
0 +∞
f
―1
59
Partie C
1°) h est continue et, d’après le tableau de variation du B 1° , strictement croissante sur
[0 ; + ∞[ .Elle réalise donc une bijection de [0 ; + ∞[ vers [ ― 1 ; + ∞ [ .
Commentaire : Bon sujet donnant un bon aperçu de presque tout le programme . C’est le seul
sujet portant sur ce type de série statistique (distribution en classes) . Le problème est très
classique.
60
BAC S2 2004 2ème groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
1 5
1°) U1 = e U0 = e e3 = e2 e . V1 = ln(U1) ― 2 = ln (e2 e ) = 2 + 2 = 2 .
1 1
2°) Vn + 1 = ln (Un + 1) ― 2 = ln ( e Un ) ― 2 = 1 + 2 ln (Un) ― 2 = 2 ln (Un) ― 1
1 1
= 2 [ ln (Un) ― 2] = 2 Vn .
1
Par conséquent, (Vn) est une suite géométrique de raison 2 , de premier terme
V0 = ln( U0 ) ― 2 = 3 ― 2 = 1 .
n n
V +2
n
1 1 1
+2
3°) Vn = 1 × = et Vn + 2 = ln( Un ) d’où : Un = e n = e 2 .
2 2
4°) lim Vn = 0 et lim Un = e2 .
n→+∞ n→+∞
EXERCICE 2
ex ex + e2x ― ex e2x
1°) a) Par réduction au même dénominateur, ex ― 1 + ex = 1+e x =
1 + ex
.
ex
(1+e )
1
x 1
― ln
1 1
∫ ∫
x
b) I = ex dx ― 1 + ex dx = e = e ― 1 ― ( ln (1 + e) ― ln 2)
0 0 0 0
1+e
= e ― 1 ― ln .
2
ex
2°) a) f ' (x) = pour tout x réel .
1 + ex
ex
b) On pose : u (x) = ln (1 + ex ) et v ' (x) = ex , d’où u ' (x) = 1 + ex et v (x) = ex .
(1+e ) e2x
1
Par conséquent : J = e ln ― 1
∫
x x
0 0 1 + ex dx soit : J = e ln (1 + e) ― ln 2 ― I .
EXERCICE 3
1°) La somme des probabilités pi est égale à 1, donc en les exprimant toutes en fonction de p1,
1
on obtient : p1 + p1 + 3 p1 + 2 p1 + 2 p1 + 6 p1 = 1 ⇒ 15 p1 = 1 ⇒ p1 = 15 .
61
1 1 2 2 2
Par suite : p2 = ;p = ;p = ;p = ;p = .
15 3 5 4 15 5 15 6 5
3
2°) C’est : p2 + p4 + p6 = .
5
3
3°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres 5 et 5 .La probabilité d’avoir k
k n−k
k 3 2
succès est : C5 . La probabilité d’avoir au moins 4 succès (c’est-à-dire 4 ou 5)
5 5
4 1 5 0
4 3 2 5 3 2 810 243 1053
est donc : C5 + C5 = + = = 0, 33696 .
5 5 5 5 3125 3125 3125
EXERCICE 4
1°) a) Le discriminant réduit est ∆ ' = 1 ― 2 = ― 1 = i² . les solutions sont donc :
z1 = 1 ― i et z2 = 1 + i .
π π π π
Sous forme trigonométrique z1 = 2 (cos 4 ― i sin 4 ) et z2 = 2 (cos 4 + i sin 4 ) .
Commentaire : Sujet très facile que même l’élève le plus moyen devrait pouvoir rédiger sans
problème .
62
BAC S2 2004 1er groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
n n
1 1 π π nπ
1°) a) Un = U0 × = 4 × . Vn = V0 + n ×
2
= +
4 2
.
2 2
nπ π
n
1
b) zn = Un eiVn = 4 × exp i + .
2 2 4
zn+1 Un+1 1 π 1
2°) = exp[i(Vn+1 ― Vn )] = 2 exp[i ] = i . Donc (zn) est une suite géométrique
zn Un 2 2
1
complexe de raison i .Son premier terme est
2
π 2 2
z0 = U0 eiV0 = 4 exp i = 4
2 + i = 2 2 + i 2 2 .
4 2
1 1
3°) a) On a : zn+1 = 2 i zn donc la transformation complexe associée à F est : z ֏ 2 i z .
Comme cette écriture est de la forme : z ֏az + b, F est une similitude directe .
1 1 1 π
b) Le centre de cette similitude est O, son rapport 2 i = et son angle arg 2 i = 2 [2 π] .
2
n n
π kπ
4°) a) arg(Zn) = arg z0 + arg z1 + arg z2 +…….+ arg zn = ∑ arg( zk ) =
k =0
∑ 4 +
k =0
2
(n + 1) π π n
(n + 1) π π n(n + 1) (n + 1) π2
= 4
+2 ∑k =
k =0
4
+2
2
=
4
.
EXERCICE 2
3
C4 1
1°) p(A) = = .
3 30
C10
2°) a) L’ensemble des valeurs de X est : X(Ω) = {0, 1, 2, 3 } .
0 3 1 2 2 1
C4 × C6 1 C4 × C6 1 C4 × C6 3
P(X = 0) = = . P(X = 1) = = . P(X = 2) = = .
3 6 3 2 3 10
C10 C10 C10
3 0
C4 × C6 1
P(X = 3) = = . On peut présenter les résultats sous la forme d’un tableau :
3 30
C10
63
Xi 0 1 2 3
P(X = Xi ) 1 1 3 1
6 2 10 30
1 1 3 1 6
b) E(X) = 0 × + 1× + 2 × + 3 × = = 1,2 .
6 2 10 30 5
1 1 3 1 36 14
V(X) = E(X2) ― E(X)2 = 02 × + 12 × + 22 × + 32 × ― =
6 2 10 30 25 25
14
σ ( x) = V(x) =
5
≈ 0,748 .
1
3°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres 5 et .La probabilité d’avoir 3
30
3 2
3 1 29
succès est : C5 ≈ 3,46 × 10―4 .
30 30
PROBLEME
1°) f (x) existe si et seulement si ex ― 1 ≠ 0 ⇔ x ≠ 0. Df = R ∖ {0} = ] ― ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; + ∞ [ .
(ax + b) ex ― ax ― b + c
Par réduction au même dénominateur, on a : ∀ x ∈ Df , f (x) = ,
ex ― 1
d’où par identification : a = 2 ; b = ―1 ; c = 1 .
1
Ainsi, ∀ x ∈ Df , f (x) = 2x ― 1 + x (*)
e ―1
1
2°) lim f (x) = ― ∞ car : lim (2x ― 1) = ― ∞ et lim x =―1.
x→ ― ∞ x →― ∞ x →― ∞ e ― 1
1 1
lim― f (x) = ― ∞ car : lim ― (2x ― 1) = ― 1 et lim ― ex ― 1 = “ ” = ― ∞ (en effet,
x→ 0 x →0 x →0 0¯
ex < 1 si x < 0) .
1 1
lim + f (x) = + ∞ car : lim + (2x ― 1) = ― 1 et lim ― ex ― 1 = “ 0+ ” = + ∞ (en effet,
x→ 0 x →0 x →0
ex > 1 si x > 0) .
1
lim f (x) = + ∞ car : lim (2x ― 1) = + ∞ et lim ex ― 1 = 0 .
x→ + ∞ x →+ ∞ x →+ ∞
64
On en déduit le tableau de variation suivant :
x ―∞ ― ln 2 0 ln 2 +∞
f ' (x) + ― ― +
f +∞ +∞
―∞ ―∞
1 1
M = f ( ― ln 2) = ― 2 ln 2 ― 1 + ―ln 2 = ― 2 ln 2 ― 1 + = ― 3 ― 2 ln 2 .
e ―1 1
―1
2
1
M = f (ln 2) = 2 ln 2 ― 1 + = 2 ln 2 .
e ―1
ln 2
ln 2 ln 2 e −1
2(k ― 1)
( )
ln k
A ( k ) = − x + ln e x − 1 = ― ln k + ln (k ― 1) + ln 2 ― ln 1 = ln k
u.a.
ln 2
2(k ― 1)
En cm2, on obtient : A ( k ) = 4 ln cm2 .
k
2(k ― 1) 2(k ― 1)
c) lim A ( k ) = lim 4 ln = 4 ln 2 car : lim ln = ln 2 .
k→ + ∞ k→ + ∞ k k→ + ∞ k
65
6°)
66
BAC S2 2003 1er groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
Les données de l’énoncé se traduisent par :
p (M) = 0,005 ; p( T | M ) = 0,8 ; p( T | M ) = 0, 9 .
1°) a) En substituant T et M, puis T et M dans la relation (∗) , on obtient :
T = (T ∩ M) ∪ (T ∩ M ) . M = ( M ∩ T ) ∪ ( M ∩ T ) car T =T.
p(T ∩ M)
3°) a) p( T | M ) = 0,8 ⇒ p(M)
= 0,8 ⇒ p(T ∩ M) = 0,8 × 0,005 = 0,004 .
p(M ∩ T) 0.004 8
P( M | T) = = = .
p(T) 0.1035 207
1
b) p( T | M) = 1 ― p(T | M ) = 1 ― 0,8 = 0,2 = .
5
EXERCICE 2
1°) a) Soit ib (b ∈ R ) une solution imaginaire pure de ( E ) . On a nécessairement :
(ib)3 + (1 ― 8i) (ib)2 ― (23 + 4i) (ib) ― 3 + 24 i = 0 , soit :
― b2 + 4b ― 3 + i ( ― b3 + 8b2 ― 23 b + 24) = 0 , ce qui équivaut au système:
― b2 + 4b ― 3 = 0 (1)
― b3 + 8b2 ― 23 b + 24 = 0 (2) .
(1) a pour solutions 1 et 3 . Seul 3 est solution de (2) . Ainsi, on a nécessairement : b = 3, d’où
l’on déduit que ( E ) admet la solution imaginaire pure 3i .
b) On utilise la méthode de Hörner :
67
1 1 ― 8i ― (23 + 4i) ― 3 + 24i
― 2 + 3i ― 2 + 3i 17 + 7i 3 ― 24i Donc ― 2 + 3i est solution de ( E ) .
1 ― 1 ― 5i ― 6 + 3i 0
→ → → →
2°) a) On a 2 GA ― 2 GB + GC = 0 . Désignons par zA , zB , zC , zG les affixes respectives
de A, B, C et G .En termes d’affixes, la relation précédente se traduit par :
2(zA ― zG ) ― 2(zB ― zG ) + (zC ― zG ) = 0 ⇔ ― zG + 2zA ― 2zB + zC = 0 soit :
zG = 2zA ― 2zB + zC = 2( 1 + 2i) ― 2 (3i) ― 2 + 3i = i .
π
→ i
Ainsi, le vecteur GA a pour affixe zA ― zG = 1 + 2i ― i = 1 + i = 2e 4 .
→
GB a pour affixe zB ― zG = 3i ― i = 2i .
3π
→ i
Et GC a pour affixe zC ― zG = ― 2 + 3i ― i = ― 2 + 2i = 2 ( ― 1 + i) = 2 2e 4 .
→ → →
On constate facilement que les affixes de GA , GB et GC forment dans cet ordre les termes
π
i
4
consécutifs d’une suite géométrique de raison 2e .
b) D’après la question précédente,
π π
i i
(zB ― zG ) = 2e (zA ― zG ) et (zC ― zG ) =
4
2e 4 (zB ― zG ) , donc on a aussi :
π π
i i
(zG ― zB ) = 2e (zG ― zA ) et (zG ― zC ) = 2e 4 (zG ― zB ) , en multipliant par ― 1 les
4
PROBLEME
Partie A
1°) u (x) est défini si et seulement si : x ≥ 0 (en effet, x doit être dans l’ensemble de départ de
u) , x ≠ 1 (l’expression à l’intérieur de la valeur absolue doit être définie) et enfin
2x
x2 ― 1 ≠ 0 (l’expression 2 ∪ ]1;+∞[
doit être définie) . Il en résulte que Du = [0 ;1 [∪
x ―1
.
On trouve facilement : u (0) = 0 .
x+1 x+1
∙ lim = 1 donc : lim ln =0
x→+∞ x―1 x→+∞ x―1
⇒ lim u (x) = 0.
x→+∞
2x 2x 2
∙ lim 2
―
= lim 2 = lim =0
x→+∞ x 1 x→+∞ x x→+∞x
68
x+1
2°) La fonction x ֏ ln est dérivable sur Du comme composée de trois fonctions
x―1
―2 x―1 ―2
dérivables .Sa fonction dérivée est : x ֏ 2 × = .
(x ― 1) x + 1 (x ― 1) (x + 1)
2x
La fonction x ֏ ― 2 est dérivable sur Du comme fonction rationnelle . Sa fonction
x ―1
― 2(x2 ― 1) + 4x2 2x2 + 2
dérivée est : x ֏ 2 2 = 2
(x ― 1) (x ― 1)2
Par conséquent, u est dérivable sur Du comme somme de deux fonctions dérivables et
―2 2x2 + 2 ― 2(x ― 1) (x +1) + 2x2 + 2
∀ x ∈ Du , u ' (x) = + 2 2 = .
(x ― 1) (x + 1) (x ― 1) (x2 ― 1)2
4
Soit : u ' (x) = 2 . Donc u ' (x) ≥ 0 ∀ x ∈ Du .
(x ― 1)2
x 0 1 +∞
u ' (x) + +
0
Partie B
x+1
1°) g (x) existe si et seulement si x ― 1 existe et est différent de 0 c’est-à-dire x ≠ 1 et x ≠ ―
(x ― 1) x+1
b) D’après (∗) , on peut donc dire que : lim ln =1.
x→+∞ 2 x―1
x+1 x+1
Or, quand x tend vers + ∞ , est positif et par conséquent g (x) = x ln ―1.
x―1 x―1
69
g (x) + 1 1 x+1
Donc la limite précédente s’écrit : lim ― ln =1.
x→+∞ 2 2 x―1
1 x+1 1 g (x) + 1
Or, lim ln = 2 ln 1 = 0 . Donc : lim = 1 d’où l’on tire que:
x→+∞ 2 x ― 1 x→+∞ 2
lim g (x) + 1 = 2 et par suite, lim g (x) = 1 .
x→+∞ x→+∞
Interprétation géométrique : la courbe C g admet une asymptote horizontale d’équation
y=1.
x 0 1 +∞
g ' (x) + ―
+∞ +∞
g
―1 1
Partie C
70
α
3°) Cette aire vaut − ∫ g ( x )dx = ― [ f ( x)]0 = f (0) ― f (α) = ― f (α)
α
0
α+1 α+1
= (α2 ― 1) ln u.a . En cm2 , cette aire vaut 4 α2 ― 1) ln .
1―α 1―α
71
EXERCICE 1
Il faut faire une double intégration par parties :
1
On pose d’abord : u (x) = 2x2 ― 1 et v ' (x) = cos 3x d’où : u ' (x) = 4x et v (x ) = sin 3x .
3
π
1
( )
π 4 π 4
D’où : I = 2 x 2 − 1 sin 3 x ―
3 −π
∫
−
π
3 3
x sin 3 xdx = ― ∫ π 3 x sin 3xdx .
−
3
3
Intégrons une deuxième fois par parties en posant :
4 4 1
u (x) = x et v ' (x) = sin 3x d’où : u ' (x) = et v(x) = ― cos 3x .
3 3 3
π
π 4 4 4 π 4 4π
∫π
−
3 3
x sin 3 xdx = − x cos 3 x +
9 −π 9
∫π
−
3
cos 3xdx =
9
π + 27 .
3
4 4π
Donc finalement : I = ― π ―
9 27
EXERCICE 2
π
i
π
2e 3 i π π
1°) z = π = 2e 12 = 2 cos + i sin .
2e
i
4 12 12
(1+ i 3 )(1 ― i) (1 + 3 ) + i( 3 ― 1)
z= = .
2 2
En comparant les deux écritures, on obtient :
π 1+ 3 π 1+ 3 π 2+ 6
2 cos = ⇒ cos = ⇒ cos 12 = .
12 2 12 2 2 4
π 3 ―1 π 3 ―1 π 6― 2
2 sin = ⇒ sin = ⇒ sin = .
12 2 12 2 2 12 4
3°) Avec les mêmes notations qu’au 2° , Z est imaginaire pur si et seulement si : arg Z est un
π
multiple de 2 , c’est-à-dire si et seulement si :
π → → π → → (k ― 1)π
+ ( MB , MA ) = k ⇔ ( MB , MA ) = .
2 2 2
→ → π
Si k est pair, cela signifie que ( MB , MA ) est un multiple impair de 2 , donc que M est sur
le cercle de diamètre [AB] (privé des points A et B) .
72
→ → π
Si k est impair, cela signifie que ( MB , MA ) est un multiple pair de 2 , c’est-à-dire un
multiple de π , donc que M est sur la droite (AB) privée des points A et B .
L’ensemble E2 est donc la réunion du demi-cercle de diamètre [AB] et de la droite [AB]
privée des points A et B . (cf. figure 2) .
Figure 1 Figure 2
EXERCICE 3
1°) a) C’est la probabilité d’obtenir trois S (parmi 3), deux E (parmi3) un A (parmi 2) et un G
(parmi 1) lors d’un tirage simultané de 7 lettres d’un sac en contenant 12 (3 S, 3 E, 1 N, 1 G,
2 A, 1 L, 1 I) .
3 2 1 1
Le nombre de cas favorables est : C3 × C3 × C2 × C1 = 6 .
7
Le nombre de cas possibles est : C12 = 792 (chaque tirage est une combinaison à 7 éléments
dans un ensemble à 12 éléments) .
6 1
la probabilité cherchée est donc : p1 = = ≃ 0, 007 .
792 132
b) C’est la probabilité d’obtenir le mot « SAGESSE » ou l’un des anagrammes de ce mot lors
de 7 tirages successifs avec remise d’une lettre dans une urne ayant la composition
précédemment décrite .
La probabilité d’obtenir le mot « SAGESSE » lui-même est (tirages indépendants) :
3 2 1 3 3 3 3 2 × 35 1
× × × × × × = 7 = .
12 12 12 12 12 12 12 12 73728
73
7!
Ce mot ayant = 420 anagrammes, la probabilité d’obtenir les lettres du mot
3! × 2!
420 35
« SAGESSE » est : p2 = = ≃ 5, 7 × 10― 3 .
73728 6144
EXERCICE 4
1°) lim ex = 0, donc lim (1 + ex) = 1 , d’où : lim ― ln(1 + ex) = 0 (1) .
x→―∞ x→―∞ x→―∞
lim x = ― ∞ (2) . (1) et (2) entraînent que : lim f (x) = ― ∞ .
x→―∞ x→―∞
Commentaire : Sujet assez complexe et comportant parfois des calculs assez longs. Il est
quasiment impossible, à notre avis , qu’un élève moyen le rédige entièrement en 2 heures !
74
75
BAC S2 2002 1er groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
2 kπ
i
1°) Les racines nièmes de l’unité sont, d’après le cours, les nombres de la forme e n
2π 4π 2 kπ 2( n −1)π
i i i i
( 0 ≤ k ≤ n ― 1) . Leur somme 1 + e n
+e n
+ …….+ e n
+ ……+ e n
est la somme
2π
i
n
de n termes consécutifs d’une suite géométrique de raison e . Cette somme est donc égale
à:
n
i 2π
1 ― e n
1 ― e i 2π
1× 2π = 2π = 0 car ei 2π = 1 .
i i
1― e n
1― e n
2π 4π 6π 8π
i i i i
2°) Prenons n = 5 . D’après 1), on a donc : 1 + e 5 + e 5 + e 5 + e 5 = 0 . La partie réelle
2π 4π 6π 8π
de cette somme ( 1 + cos + cos + cos + cos ) est, par conséquent nulle .
5 5 5 5
8π 10π 2π 2π 2π 2π
Or, cos = cos − = cos 2π − = cos − = cos
5 5 5 5 5 5
6π 10π 4π 4π 4π 4π
et cos
5
= cos − = cos 2π − = cos − = cos .
5 5 5 5 5
2π 4π 6π 8π
i i i i
5 5 5 5
La partie réelle de la somme 1 + e +e + e + e se réduit donc à :
2π 4π
1 + 2 cos + 2 cos .
5 5
2π π
Mais : cos = 2 cos2 ― 1 (en vertu de la formule cos 2a = 2 cos2a ― 1 (∗) )
5 5
4π π 4π π
et cos = ― cos (car = π ― ) .Il vient donc :
5 5 5 5
π π π π
1 + 2 2 cos2 ― 1 ― 2 cos = 0 ⇔ 4 cos2 ― 2 cos ― 1 = 0 .
5 5 5 5
π
Ainsi, en posant X = cos , on voit que :
5
π
cos est solution de l’équation 4X2 ― 2X ― 1 = 0 .
5
1― 5 1+ 5 π
3°) L’équation 4X2 ― 2X ― 1 = 0 a pour solutions et . Comme est
4 4 5
π π π 1+ 5
compris entre 0 et 2 , cos est positif, donc nécessairement cos = .
5 5 4
2
2π 1+ 5 6+2 5 ―4+4 5
On en déduit que : cos
5
=2 ― 1 = 2 ― 1 = 16
,
4 16
2π ―1+ 5
soit : : cos =
5 4
76
2π ―1+ 5
1 + cos 1+
π 5 4
et cos 2 = = (d’après la formule (∗) ) .
10 2 2
π 3+ 5 π π 3+ 5
Donc cos 2 = et comme cos > 0, on en déduit que : cos = .
10 8 10 10 8
EXERCICE 2
1°) z1 est la moyenne des notes de Mathématiques de ceux qui ont obtenu x1 = 6 en Sciences
(4 × 2) + (2 × 6) + (1 × 10) + (0 × 14) + (0 × 18) 30
Physiques . Ainsi z1 = ⇒ z1 = .
7 7
286 162 74
De manière analogue, on obtient : z2 = 6 ; z3 = ;z = ; z5 = .
29 4 13 5
2°) On obtient d’après les valeurs de zi trouvées au 1) le tableau de la série statistique (xi , zi )
xi 6 8 10 12 14
zi 30 6 286 162 74
7 29 13 5
a) Voir ci-dessous .
5
30 286 162 74
∑x
i =1
i
6 + 8 + 10 + 12 + 14 7
+6+
29
+
13
+
5
b) x = = = 10 ; z = = 9,51
5 5 5
5
∑x 2
i
2
V(x) = i =1
― x = 8 ⇒ σx = 2 2 ;
5
5
∑z 2
i
2
V(z) = i =1
― z = 15,3 ⇒ σ z = 15,3 ≃ 3,91 ;
5
5
∑x z i i
σ xz = cov(x, z) = i =1
― x × z
5
30 286 162 74
(6 × ) + (8 × 6) + (10 × ) + (12 × ) + (14 × )
7 29 13 5
= ― (10 × 9,51) ≃ 11,02
5
D’après ces calculs, le coefficient de corrélation linéaire est égal à :
σ xz 11,02
r= = soit r ≃ 0,99 .
σx × σz 2 2 × 3,91
11,02 σ xz
c) Une équation de Dz/x est z ― z = a (x ― x ) avec a = ≃ 1.35 . ≃
σx 2 2 2
77
PROBLEME
Partie A
1 1
1°) lim + ln x = ― ∞ donc lim + = 0 et lim + 2 = 02 = 0 .
x→0 x→0 ln x x→0 ln x
Il en résulte que : lim + g (x) = 0 . Donc g est continue à droite en 0 .
x→0
2°) D’après l’énoncé même : Dg = [ 0 ; 1 [ ∪ ] 1 ; + ∞ [ .
― +
Signe de ln x autour de 1 :
1
1 1 1 ―1
lim 2 = « + » = +∞; lim ― ― =« ― » =+∞
x → 1― ln x 0 x→1 ln x 0
Il en résulte que : lim g (x) = + ∞ .
x → 1―
1 1 1 1
lim + g (x) = lim + ln x ― 1 . lim + ln x = « 0+ » = + ∞ ,
x→1 x→1 ln x x→1
Il en résulte que : lim + g (x) = + ∞ .
x→1
78
1 1
lim = 0 et lim 2 = 02 = 0 ⇒ lim g (x) = 0 .
x→+∞ ln x x→+∞ ln x x→+∞
g est dérivable sur Dg comme somme de deux fonctions qui sont des inverses de fonctions
1
1 x ― 2 + ln x
dérivables . ∀ x ∈ Dg , g ' (x) = ― 2 (ln x) ― 3 + 2 = .
x (ln x) x(ln x)3
― 2 + ln x
g ' (x) est du signe de Q = . Faisons un tableau de signe de cette expression :
ln x
x 0 1 1 e e e2 e2 +∞
― 2 + ln x ― ― ― +
ln x ― + + +
Q + ― ― +
Tableau de variation de g :
x 0 1 e e2 +∞
g (x) + ― +
+∞ +∞ 0
g ―1
0
4
Partie B
1
1°) lim + ln x = ― ∞ donc lim + = 0 et lim + ( ― x) = 0 .Donc :
x→0 x→0 ln x x→0
1
lim + f (x) = lim + ( ― x) × = 0 : f est donc continue à droite en 0.
x→0 x→0 ln x
f (x) ― f (0) f (x) 1
lim + = lim + = lim + ― =0:
x→0 x ― 0 x→0 x x→0 ln x
f est dérivable à droite en 0 et f 'd (0) = 0 .
Il en résulte que C, courbe représentative de f, admet au point d’abscisse 0 une demi-tangente
horizontale (de coefficient directeur 0) .
79
3°) f est dérivable sur Df comme quotient de fonctions dérivables .
1
― ln x + x ×
x 1 ― ln x
∀ x ∈ Df , f ' (x) = 2 (dérivation d’un quotient) , soit f ' (x) =
(ln x)2
.
(ln x)
1 1
On a aussi : f ' (x) = 2 ― = g (x) .
ln x ln x
Ainsi f ' (x) est du signe de g (x) . Le signe de f ' (x) découle donc des conclusions du 2° de
la partie A .
x 0 1 e +∞
f (x) + + ―
+∞ ―e
f ― ∞
0 ―∞
―e2 1
4°) f (e2 ) = 2 . f ' (e2 ) = ― 4 . L’équation de la tangente au point d’abscisse e2 est :
1 e2 1 e2
y = f ' (e2 ) (x ― e2 ) + f (e2 ) soit : y = ― (x ― e2 ) ― ⇔ :y=― x― .
4 2 4 4
5°) Le point M de C d’abscisse x a pour ordonnée f (x) . Le point N de D d’abscisse x a pour
1 e2
ordonnée y = ― x ― , d’après la question précédente . NM est la distance (verticale)
4 4
entre ces deux points.
1 e2 x + e2
Par conséquent, φ (x) = NM = f (x) ― ― x ― = f (x) + .
4 4 4
φ est dérivable sur Df comme somme de f et d’une fonction affine .
1 1 1
∀ x ∈ Df , φ ' (x) = f ' (x) + = g (x) + . φ ' (x) > 0 ⇔ g (x) > ― 4 .
4 4
1
Or, d’après le tableau de variation de g , ― est la valeur minimale de g sur ] 1 ; + ∞ [ , en
4
1
d’autres termes ∀ x ∈ ] 1 ; + ∞ [ , g (x) ≥ ― : φ ' (x) est positif sur ] 1 ; + ∞ [ .
4
Tableau de variation de φ
x 1 e2 +∞
φ ' (x)
φ +∞
―∞
Partie C
La fonction g est négative entre e et e2 (on vérifie d’ailleurs que g (e) = 0 ) .
e2
Donc l’aire demandée est : A = ― ∫e
g ( x)dx × 4 cm2 . Or f est une primitive de g, d’où :
80
e2
−x
A = ― × 4 = ( 2 e2 + 4 e ) cm2 .
ln x e
Commentaires : C’est l’un des sujets de bac les plus mal libellés. Il était quasiment impossible
pour un élève de TS2 (et même de TS1 !) de traiter l’exercice 1, car le lien entre la première
question et la seconde n’est pas immédiat .
C’était la première fois qu’on proposait ce genre de série statistique (exercice 2) . Beaucoup
de candidats ont été déroutés, car la plupart des collègues, cette année-là, n’ont traité que les
séries doubles injectives (à chaque valeur de x, correspond une seule valeur de y) .
Enfin, pour le problème, l’énoncé aurait dû indiquer aux élèves que la fonction g s’annule
pour x = e, ce qui aurait simplifié la détermination du signe de g (x) .
81
BAC S2 2001 2ème groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
1°) L’équation caractéristique est : r2 + 1 = 0 ⇔ r = i ou r = ― i .
Les solutions sont donc les fonctions de la forme : y = A cos x + B sin x .
1 3 2
3°) a) f (x) = ― 2 ⇔ cos x + 3 sin x = ― 2 ⇔ 2 cos x + 2 sin x = ― 2
π π π π 3π
⇔ cos 3 cos x + sin 3 sin x = ― cos 4 ⇔ cos 3 ― x = cos 4
π 3π π 3π 5π 13π
⇔ 3 ― x = 4 + 2k π ou 3 ― x = ― 4 + 2k ' π ⇔ x = ― 12 + 2k π ou x = 12 + 2k ' π
5π 13π
S = {― + 2k π ; + 2k ' π ; k ∈ ℤ } .
12 12
b) La résolution est la même qu’au a) . Seul l’ensemble de solutions change . On retient,
parmi les solutions précédentes, celles qui appartiennent à [ 0 ; 2 π [ . D’où :
19π 13π
S'={ ; }.
12 12
EXERCICE 2
1°) α2 ― 2i α ― 1 = (α ― i)2 ― i2 ― 1 = (α ― i)2 .
Le discriminant de l’équation proposée est:
∆ = [ ― α (α + i)]2 ― 4 (iα3) = α2 ((α + i)2 ― 4i α) = α2 (α2 ― 2i α ― 1) = α2 (α ― i)2 d’après
le calcul précédent . Une racine carrée de ∆ est donc: α (α ― i)
D’où les solutions de l’équation ( E ) :
α (α + i) ― α (α ― i) α (α + i) + α (α ― i)
z1 = = α i et z2 = = α2 .
2 2
iθ
z1 = r e i = r e 2 ⇒ | z1| = r et arg (z1) = θ + π [2 π] ; et
2
z2 = r2 ei 2θ ⇒ | z2| = r2 et arg (z2) = 2θ [2 π] .
5π 5π
3°) Sα est une rotation d’angle 6 si et seulement si | i α | = 1 et arg (i α ) = 6 , d’où, puisque
π
i
π 5π π
soit: r = 1 et θ = . Donc α = e .
z1 = i α , r = 1 et θ + 2 =
3
6 3
EXERCICE 3
1°) Voir figure ci-dessous.
82
8
∑ xi
2°) x = i=1 =
9,6 + 12,8 + 18,4 + 31,2 + 36,8 + 47,2 + 49,6 + 56,8 262,4
= = 32,8
8 8 8
8
∑ yi
y = i=1 =
70 + 86 + 90 + 104 + 120 + 128 + 144 + 154 896
= = 112
8 8 8
8
∑ xi2
V(x) = i=1
2
― x . Numériquement, on obtient :
8
9,62 + 12,82 + 18,42 + 31,22 + 36,82 + 47,22 + 49,62 + 56,82
V(x) = ― (32,8)2
8
10836,48
Soit : V(x) = ― 1075,84 = 278, 72 .
8
8
∑ yi2
V(y) = i=1
2
― y . Numériquement, on obtient :
8
702 + 862 + 902 + 1042 + 1202 + 1282 + 1442 + 1542
V(y) = ― 12544 = 762 .
8
83
cov(x , y)
3°) D a pour équation : y ― y = a (x ― x ) avec a = .
y/ x V(x)
8
∑ xi yi
Or, cov(x , y) = i=1 ― x y . Numériquement, on trouve : cov(x , y) = 454 .
8
Finalement, on obtient :
454
D : y ― 112 = (x ― 32,8) ⇔ y = 1,63 x + 58,5 .
y/ x 278,72
Pour le tracé de D , voir figure ci-dessus .
y/ x
EXERCICE 4
1°) La fonction φ : x ֏ ex est dérivable sur R , donc en particulier en 0. Sa fonction dérivée
est φ ' : x ֏ ex et par conséquent, φ ' (0) = e0 = 1
ex ― e0 ex ― 1
D’où : lim = lim =1.
x →0 x ― 0 x →0 x
2°) a) lim ― x + 7 = 7
x →0―
lim ― 4 ex = ― 4 ⇒ lim f (x) = 3 (1)
x →0― x →0―
lim ― x + 3 = 3
x →0+
lim ― x ln x = 0 ⇒ lim + f (x) = 3 (2)
x →0+ x →0
f (0) = ― 0 + 7 ― 4 e0 = 3 (3) .
(1), (2) et (3) entraînent que : f est continue au point 0 .
f (x) ― f (0) ― x + 4 ― 4 ex ex ― 1
b) lim ― x ― 0 = lim ― = lim ― ― 1 ― 4 = ― 5 , d’après
x →0 x →0 x x →0 x
la limite obtenue au 1° . f est donc dérivable à gauche en 0 et f 'g (0) = ― 5 .
f (x) ― f (0) ― x ― x ln x
lim x―0 = lim + x = lim + ― 1 ― ln x = + ∞ , car lim + ln x = ― ∞ .
x →0+ x →0 x →0 x →0
Par suite, f n’est pas dérivable à droite en 0 .
Interprétation géométrique : Au point d’abscisse 0, la courbe C de f admet deux demi-
tangentes : une demi-tangente de coefficient directeur ― 5 et une demi-tangente verticale .
84
x ―∞ 0 1 +∞
f ' (x) ― + ―
+∞ 4
f ― ∞
3
3°) a) f (e) = 3 ; f ' (e) = ― 1 . L’équation de la tangente au point d’abscisse e est donc:
y ― e = ― (x ― e) ou y = ― x + 2e .
Commentaire : Il était difficile de rédiger ce sujet, en effectuant tous les calculs, dans le temps
imparti.
85
BAC S2 2001 1er groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
1°) a) f (z) = z ⇔ 2z ― i = z2 ― 2i z ⇔ z2 ― (2i + 2) z + i = 0 .
Pour résoudre cette équation, on calcule son discriminant ∆ ' = (i + 1)2 ― i = i .
Pour déterminer les racines carrées de ∆ , on pose le système classique :
x2 ― y2 = 0
1 1 1
2 xy = 1 ⇒ 2x2 = 1 ⇒ x2 = ⇒ x = ou x = ― .
2 2 2
x2 + y2 = 1
1 1 1
Si on choisit x = , on obtient à partir de la deuxième équation y = = .
2 2x 2
1
Une racine carrée de ∆ est donc δ = (1 + i) . Les solutions sont donc, sous forme
2
algébrique :
1 1 2―1 2―1
z1 = i + 1 ― (1 + i) = (i +1) 1 − = + i.
2 2 2 2
1 1 2+1 2+1
z2 = i + 1 + (1 + i) = (i +1) 1 + = + i.
2 2 2 2
Et sous forme trigonométrique :
2―1 2―1 π π π π
z1 = (1 + i) = 2 cos + i sin = ( 2 ― 1 ) cos + i sin .
2 2 4 4 4 4
2+1 2+1 π π π π
z2 = (1 + i) = 2 cos + i sin = ( 2 + 1 ) cos + i sin .
2 2 4 4 4 4
b) z14 + z24 = (z12 + z22)2 ― 2 z12 z22 . Et z12 + z22 = (z1 + z2)2 ― 2 z1 z2 .
Or, z1 + z2 = 2i + 2 et z1 z2 = i d’après l’équation du second degré obtenue au 1° .
D’où : z12 + z22 = (2i + 2)2 ― 2i = 6i et par suite : (z12 + z22)2 ― 2 z12 z22 = (6i)2 ― 2 i2
Finalement, on trouve : z14 + z24 = ― 34 .
i
2°) Soit A le point d’affixe 2 et B le point d’affixe 2i .
i i
z― z―
2 2
On a : f (z) = 2 . f (z) est imaginaire pur si et seulement si est imaginaire pur ,
z ― 2i z ― 2i
ce qui équivaut à :
i π → → → → π
arg z ― ― arg (z ― 2i) = 2 [ π ] ⇔ ( i , AM ) ― ( i , BM ) = 2 [ π ]
2
→ → π
⇔ (BM , AM ) = 2 [ π ] ⇔ M appartient au cercle de diamètre [AB] privé des points A et B
i
( Г ) est donc le cercle de diamètre [AB] privé des points A et B (2i) .
2
1
Dans le plan complexe, A a pour coordonnées ( 0 ; ) et B (0 ; 2) .
2
→ →
.
Soit M de coordonnées (x , y) . M ∈ Г si et seulement si MA MB = 0 , ce qui équivaut à :
86
1 2 2 5
(0 ― x) × (0 ― x) + ( ― y) ( 2 ― y) = 0 ⇔ x + y ― y + 1 = 0 .
2 2
2z ―i 2 z + i
2°) | f (z) | = 1 ⇔ f (z) × f (z) = 1 ⇔ × =1
z ― 2i z + 2i
⇔ 4 z z + 2i z ― 2i z + 1 = z z + 2i z ― 2i z + 4 ⇔ 3 z z = 3
⇔z z =1⇔|z|=1.
EXERCICE 2
1°) Au premier triage, on a 4 possibilités d’obtenir un jeton de numéro strictement inférieur à
5, et au deuxième triage, on en a 3 (une de moins) . Le nombre de cas favorables à la
réalisation de A est donc : card A = 4 × 3 .
Chaque tirage étant un arrangement à 2 éléments de l’ensemble des 10 jetons, le nombre de
2
cas possibles est : A10 = 10 × 9 .
4×3 2
La probabilité de l’événement A est donc : p(A) = = .
10 × 9 15
Les couples satisfaisant à la condition de l’énoncé sont :
87
(3 , 1) (4 , 1) (5 , 1) (5 , 2) ( 6 , 1) (6 , 2) (7 , 1) (7 , 2) (7 , 3) (8 , 1) (8 , 2) (8 , 3) (9 , 1) (9 , 2)
(9 , 3) (9 , 4) (10 , 1) (10 , 2) (10 , 3) (10 , 4) . Il y en a 20 .
(Nous avons procédé à un décompte systématique en donnant au numéro du premier jeton
toutes les valeurs possibles) .
20 2
La probabilité de l’événement B est donc : p(B) = = .
10 × 9 9
2°) On a affaire maintenant à un schéma de Bernoulli de paramètres 7 (nombre d’épreuves) et
2
p = (probabilité d’obtention d’un succès) . Soit X la loi binomiale associée (égale au
9
nombre de succès au bout des 7 épreuves) .
La probabilité que B soit réalisé exactement 2 fois au bout des 7 épreuves est :
2 5
2 2 7
p(X = 2) = C7 = ≃ 0 , 295 .
9 9
La probabilité que B n’ait pas été réalisé au bout des 7 épreuves est :
0 7
0 2 7
p (X = 0) = C7 = ≃ 2 , 126 × 10―3 .
9 9
La probabilité que B soit réalisé au moins une fois est donc :
1 ― p (X = 0) = ≃ 0 , 997 .
PROBLEME
1°) a) g (x) existe si et seulement si x > 0 ⇒ Dg = ] 0 ; + ∞ [ .
lim + g (x) = lim + x ( 1 ― 2 ln x + (ln x)2 ) = lim + [x ― 2x ln x + x(ln x)2] .
x→0 x→0 x→0
Or lim + x = lim + x ln x = 0 et lim + x (ln x)2 = lim + [( x ln x)]2 = 02 = 0 .
x→0 x→0 x→0 x→0
Il résulte de cela que : lim + g (x) = 0 : g est continue à droite en 0 .
x→0
g (x) ― g (0) g (x)
lim + = lim + = lim + (1 ― ln x)2 = + ∞
x→0 x ― 0 x→0 x x→0
(car lim + ln x = ― ∞ , donc lim + ― ln x = + ∞ ⇒ ⇒ lim + (1 ― ln x)2 = + ∞ ).
x→0 x→0 x→0
Il en résulte que g n’est pas dérivable à droite en 0 .
D’autre part, g est continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme produit de deux fonctions :
∙ x ֏ x (continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme fonction affine)
∙ x ֏ (1 ― ln x)2 (continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme composée de trois fonctions, à
savoir x ֏ ln x , x ֏ 1 ― x , x ֏ x2 ).
1
b) ∀ x > 0, g ' (x) = (1 ―ln x)2 + 2x (1 ―ln x) × − (formule de dérivation d’un produit)
x
2
D’où : g ' (x) = (1 ―ln x) ― 2 (1 ―ln x) = (1 ―ln x) (1 ― ln x ― 2)
= (1 ―ln x) ( ― 1 ―ln x) = ln2 x ― 1 .
Cette dernière expression est positive si et seulement si (ln x < ― 1 ou ln x > 1) soit :
1
(0 < x < ) ou (x > e) .Le tableau de variation de g en résulte .
e
88
x 0 e― 1 e +∞
g ' (x) + ― +
g 2 e― 1 +∞
0 0
g (x) ― g (0)
c) La courbe (C ) admet une demi-tangente verticale en 0 car : lim =+∞.
x → 0+ x―0
g (x)
lim = lim (1 ―ln x)2 = + ∞ , donc la courbe (C ) admet une branche
x→+∞ x x→+∞
→
parabolique de direction ( O , j ) .
e
2°) a) La fonction g est positive sur l’intervalle ] α ; e [ , donc a (α) = ∫α g ( x)dx .
Intégrons une première fois par parties en posant :
2 ― 2(1 ― ln x) x2
u (x) = (1 ― ln x) et v ' (x) = x d’où : u ' (x) = et v (x) = .
x 2
e
x 2 (1 − ln x ) 2 e
a (α) =
2
+
α
∫α x(1 − ln x)dx . Pour x = e, la partie entre crochets vaut 0, d’où :
α 2 (1 − ln α )
2
e
a (α) = ―
2
+ ∫α x(1 − ln x)dx . Soit J cette dernière intégrale.
89
Intégrons à nouveau par parties en posant :
1 x2
u (x) = 1 ― ln x et v ' (x) = x d’où : u ' (x) = ― et v (x) = . On en déduit que :
x 2
x 2 (1 − ln x ) −α 2 (1 − ln α ) x 2 −α 2 (1 − ln α ) e2 ― α2
e e
e x
J=
2
+ ∫α 2 dx =
2
+
4 α
=
2
+
4
α
Finalement, on obtient:
α 2 (1 − ln α ) −α 2 (1 − ln α )
2
e2 ― α2 e2 ― 5 α2 3 α2 ln α α2 ln2 α
a (α) = ― +
4
= +
4
+
2
―
2
.
2 2
e2 ― 5 α2 + 6 α2 ln α ― 2 α2 ln2 α
Soit : a (α) =
4
2
e
b) lim + a (α) = car lim + α2 = lim + α2 ln α = lim + α2 ln2 α = 0 .
α→0 4 α→0 α→0 α→0
90
BAC S2 2000 Remplacement SOLUTION
EXERCICE 1
iπ iπ
1°) | Z| = | 1 ― x | e 3 d’où : | Z| = | 1 ― x | car e 3 = 1.
π π
arg (Z) = arg(1 ― x) + arg( cos + i sin ) [2 π]
3 3
π 4π
arg (Z) = [2 π] si x < 1 ; arg (Z) = [2 π] si x > 1 ;
3 3
car : arg(1 ― x) = 0 [2 π] si (1 ― x) > 0 et arg(1 ― x) = π [2 π] si (1 ― x) < 0 .
π π iπ
Si x < 1, Z = (1 ― x) ( cos + i sin ) = (1 ― x) e 3 .
3 3
4π
i
4π 4π
Si x > 1, Z = (x ― 1) ( cos + i sin ) = (1 ― x) e 3 .
3 3
Si x = 1, Z = 0 donc arg(Z) est non défini .
2004π
2°) Si x < 1, arg (Z2004) = 3 = 668 π = 0 [ 2π ] .
2004 × 4π
Si x > 1 , arg (Z2004) = = 2672 π = 0 [ 2π ] .
3
2004
Si x = 1, Z =0.
Ainsi , dans tous les cas, soit Z2004 = 0 , soit arg (Z2004) = 0 [ 2π ] . Donc :
Z2004 est un réel positif .
3°) a) | Z| = 2 ⇔ | 1 ― x | = 2 ⇔ 1 ― x = 2 ou 1 ― x = ― 2 ⇔ x = ― 1 ou x = 3 .
Il y a donc deux valeurs possibles pour Z :
π π π π
Z1 = 2 ( cos + i sin ) et Z2 = ― 2 ( cos + i sin ) .
3 3 3 3
1 3 1 3
b) Z1 = 2 ( + i 2 ) = 1 + i 3 . Z2 = ― 2 ( + i )=―1―i 3 .
2 2 2
91
c) Il est clair que A1 et A2 sont symétriques par rapport à O, car leurs coordonnées sont
opposées.
EXERCICE 2
1°) a) L’univers Ω est l’ensembles des combinaisons à 4 éléments de l’ensemble des 8
animaux . L’ensemble des valeurs de X est X( Ω ) = {0, 1, 2, 3 } .
4 1 3 2 2
C5 C3 × C5 C3 × C5
1 3 3
p(X = 0) = = . p(X = 1) = = . p(X = 2) = = .
4 14 4 7 4 7
C8 C8 C8
3 1
C3 × C5
1
p(X = 2) = = .
4 14
C8
Les résultats peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Xi 0 1 2 3
P(X = Xi ) 1 3 3 1
14 7 7 14
3 1 1
2°) a) P(A) = P( X = 2) + P( X = 3) = 7 + 14 = .
2
Si X = 0, on disposera de 4 × 15 = 60 kg de viande , si X = 1 de (20 + 3 × 15) = 65 kg de
viande, si X = 2 de ((40 + 30) = 70 kg de viande , si X = 3 de (60 + 15) = 75 kg de viande .
3 3 1 13
Donc P(B) = P( X = 1) + P( X = 2) + P( X = 3) = + + = .
7 7 14 14
b) On constate, d’après la question précédente, que A ⊂ B car, si on a tué au moins 2
moutons, cela entraîne qu’il y aura assez da viande (au moins 65 kg ) .
P(B ∩ A) P(A)
D’où : P (B∣ A) = = =1.
P(A) P(A)
P (B∣ A) ≠ P(B) , donc A et B ne sont pas indépendants .
92
Représentation graphique de la fonction de répartition F .
PROBLEME
I.1°) g est définie et dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables .
x ―∞ 1 +∞
g ' (x) ― +
g +∞ 1
1 ― e― 1
x x
lim g (x) = lim 1 ― x = 1 car lim x =0.
x→+∞ x→+∞ e x→+∞ e
93
II 1. a f est continue et dérivables sur ] ― ∞ ; ― 1 [ comme composée de de deux fonctions :
continues et dérivables : x ֏ ― x et x ֏ ln x .
f est continue sur ] ― 1 ; + ∞ [ comme produit de deux fonctions continues et dérivables
: x ֏ x + 1 et x ֏ 1 + e― x .
Etudions la continuité et la dérivabilité en ― 1 .
lim f (x) = lim ln( ― x) = ln 1 = 0
x → ― 1― x → ― 1―
lim + f (x) = lim + (x + 1) ( 1 + e― x) = 0 ⇒ f est continue en 0 .
x→―1 x→―1
f (― 1) = 0
f (x) ― f ( ― 1) ln( ― x)
lim = lim ― . Faisons le changement de variable
x → ― 1― x+1 x→―1 x+1
ln( ― x) lnu lnu
u=―x. lim ― = lim + = lim + ― =―1.
x→―1 x+1 u→1 ―u+1 u→1 u―1
Ainsi f est dérivable à gauche en ― 1 et f 'g ( ― 1 ) = ― 1 .
f (x) ― f ( ― 1) (x + 1) ( 1 + e― x)
lim + = lim + = lim + 1 + e― x = 1 + e .
x→―1 x + 1 x→―1 x + 1 x→―1
Ainsi f est dérivable à droite en ― 1 et f 'd ( ― 1 ) = 1 + e .
Conclusion générale : f est continue sur R et f est dérivable sur R \ { ― 1 } . Au point
d’abscisse ― 1 , la courbe de f présente deux demi-tangentes de coefficients directeurs ― 1 et
1+e.
―1 1
II.1.b) ∀ x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ , f ' (x) = ― x = x < 0 .
x ―∞ ―1 +∞
f ' (x) ― +
f +∞ +∞
x+1
II. 2. a) lim f (x) ― (x + 1) = lim x = 0 : la droite D d’équation y = x + 1
x→+∞ x→+∞ e
est asymptote oblique à la courbe C de f en + ∞ .
x+1
D’autre part, f (x) ― (x + 1) = x < 0 ∀ x ∈ ] ― 1 ; + ∞ [ , donc C est au-dessus de D
e
94
sur ] ― 1 ; + ∞ [ .
II. 3 Si x est l’abscisse d’un point où la tangente (T) à la courbe C est parallèle à la droite
1
D , on doit avoir f ' (x) = 1 ⇔ x = 1 et x < ― 1 (1)
ou
1 ― x e― x = 1 et x > ― 1 (2)
λ λ λ
III.a) A( λ ) = ∫ [ f ( x) − ( x + 1)]dx = ∫
−1 −1
( x + 1)(1 + e− x − 1)dx = ∫
−1
( x + 1)e − x dx .
Intégrons par parties en posant :u (x) = x + 1 et v ' (x) = e― x , d’où :u ' (x) =1 et v(x) = ― e― x
λ λ λ
A( λ ) = −( x + 1)e− x + ∫ e− x dx = ― ( λ + 1) e― λ + −e− x . Après calculs :
−1 −1 −1
―λ ―1
A( λ ) = (― λ ― 2) e + e .
95
BAC S2 2000 1er groupe . SOLUTION
EXERCICE 1
2 2 π π
1°) a) Z2 ― Z1 = 2 + i 2 = 2 (
+i ) d’où : Z2 ― Z1 = 2 ( cos 4 + i sin 4 ) .
2 2
5+i 3 1+i 3 1 1 3 1 π π
Z3 ― Z1 = ―1= = ( +i ) d’où : Z3 ― Z1 = ( cos + i sin ) .
4 4 2 2 2 2 3 3
1 1 3 1 1 3 2 2
( +i ) ( +i )( ―i )
Z3 ― Z1 2 2 2 4 2 2 2 2
b) Z ― Z = =
2 1 2 2 2 2
2( +i ) | +i |
2 2 2 2
2 2 Z3 ― Z1 1 2 + 6 6 ― 2
et, puisque | +i | = 1, on a : = ( +i ) , soit :
2 2 Z2 ― Z1 4 4 4
Z3 ― Z1 2 + 6 6 ― 2
= +i (1)
Z2 ― Z1 16 16
π
1 i3 π π π
1 i 3 − 4 1 i12
e
Z3 ― Z1 2
iπ
On a aussi : = = e = e , soit :
Z2 ― Z1 4 4
2e 4
Z3 ― Z1 1
cos + i sin (2)
π π
=
Z2 ― Z1 4 12 12
En comparant les écritures (1) et (2), on en déduit que :
cos = sin =
π 2 + 6 π 6 ― 2
et .
12 4 12 4
π
1 i12
2°) a) A1 est le centre de la similitude directe S et on a : Z3 ― Z1 = 4 e (Z2 ― Z1)
Z3 ― Z1 1 Z3 ― Z1 π
d’après la question précédente . On en déduit que : = et arg = ,
Z2 ― Z1 4 Z2 ― Z1 12
1 A1A3 1
d’où : A1A3 = A1A2, donc le rapport de la similitude S est = , et d’autre part :
4 A1A2 4
( ) π π
uuuuur uuuuur
A1A2 , A1A3 = 12 , donc l’angle de la similitude S est 12 .
Comme de plus, S(A1) = A1 ,on peut conclure que :
1 π
S est la similitude directe de centre A1 , de rapport et d’angle .
4 12
π
1 i12
b) On a : Z ' ― Z1 = 4 e ( Z ― Z1) soit , d’après les calculs précédents,
2 + 6 6 ― 2 2 + 6 6 ― 2
Z'= +i Z +1― +i
16 16 16 16
2 + 6 6 ― 2 16 ― 2 ― 6
⇔ Z'= +i Z +
16 16 16
96
−i π −i π
Si Z = b = 1 ― 4 2 e 3 , alors Z ― Z1 = ― 4 2 e 3
π
1 i12 −i π
d’où : Z ' ― Z1 = e
4 ― 4 2 e 3 ,
−i π 1 i 1 i 1 i
soit : : Z ' ― Z1 = ― 2 e 4 = ― + ⇒ Z ' = Z1 ― + =. +
2 2 2 2 2 2
1 i
L’image B ' de B par S a donc pour affixe b ' = + .
2 2
EXERCICE 2
1
1°) a) Comme les (pi) forment une suite arithmétique de raison 30 , on a :
i―1
pi = p1 + (pour 1 ≤ i ≤ 6) . (∗) .
30
6
D’autre part, ∑ pi = 1 donc,
i =1
1 2 3 4 5
p1 + p1 + + p1 + + p1 + + p1 + + p1 + = 1, soit :
30 30 30 30 30
15 1
6 p1 + = 1 ⇒ p 1 = .
30 12
1 1 1 7
b) Il en résulte, d’après (∗) que : p2 = p1 + = + ⇒ p2 = et de même :
30 12 30 60
3 11 13 1
p3 = ; p4 = ; p5 = ; p6 = .
20 60 60 4
Xi 0 1 2 3
P(X = Xi ) 0,091125 0,334125 0,408375 0,166375
33
b) E(X) = np pour une loi binomiale, d’où : E(X) =
20
33 9
σ(X) = npq pour une loi binomiale, d’où : σ(X) = ×
20 20
soit σ(X) ≃ 3,85 .
97
3°) a) L’univers Ω est l’ensemble des combinaisons à 2 éléments (paires) de l’ensemble des 6
jetons .
2
Donc card Ω = C6 = 15 .
Les valeurs possibles de S sont les valeurs de | i ― j | pour i et j éléments de {1, 2, 3, 4, 5, 6} .
Donc la plus petite valeur de S est 1 et sa plus grande valeur est 5 .
(S = 1) est constitué des paires suivantes :{1 , 2} , {2 , 3} , {3 , 4} , {4 , 5} , {5 , 6} .
5 1
D’où : P (S = 1) = = .
15 3
(S = 2) est constitué des paires suivantes :{1 , 3} , {2 , 4} , {3 , 5} , {4 , 6} .
4
D’où : P (S = 2) = .
15
(S = 3) est constitué des paires suivantes :{1 , 4} , {2 , 5} , {3 , 6} .
3 1
D’où : P (S = 4) = = .
15 3
(S = 4) est constitué des paires suivantes :{1 , 5} , {2 , 6} .
2
D’où : P (S = 5) = .
15
1
Enfin, ( S = 5) est constitué de la paire :{1 , 6}. D’où : P (S = 5) = .
15
On obtient donc pour S la loi de probabilité suivante :
Si 1 2 2 4 5
P(S = Si ) 1 4 1 2 1
3 15 3 15 15
5 1
b) Cette probabilité est : P (S = 4) + P (S = 5) = 15 = .
3
PROBLEME
Partie A
1 1
1°) a) lim ― f (x) = lim ― x e x . Effectuons le changement de variable : u = x . Quand x
x→0 x→0
1
tend vers 0― , u tend vers ― ∞ et x = .
u
u
e 1
D’où : lim ― f (x) = lim = 0 ( car lim = 0 et lim eu = 0 ) .
x→0 u→―∞ u u→―∞ u u→―∞
lim f (x) = lim + x ln(1 + x) = 0 ( car lim + x = 0 et lim + ln(1 + x) = ln 1 = 0) .
x → 0+ x→0 x→0 x→0
Enfin f (0) = 0 × ln (1 + 0) = 0 .
Ainsi : lim ― f (x) = lim + f (x) = f (0) = 0 : f est continue en x0 = 0 .
x→0 x→0
1
f (x) ― f (0) x ex 1 1
b) lim ― = lim ― = lim ― e x = 0 (car : lim ― = ― ∞ ) .
x→0 x―0 x→0 x x→0 x→0 x
98
f (x) ― f (0) f (x) ― f (0)
Ainsi : lim = lim + = 0 : f est dérivable en 0 et f ' (0) = 0 .
x → 0― x―0 x→0 x―0
x ―∞ 0 +∞
f ' (x) ― +
f +∞
―∞
1eu 1 1
lim f (x) = lim x ex =
lim ― = « ― » = ― ∞ . (on a posé u = ) .
x→―∞ x→―∞ u→0 u 0 x
lim f (x) = lim x ln (1 + x) = + ∞ .
x→+∞ x→+∞
99
f (x)
b) lim = lim ln ( 1 + x) = + ∞ : (C
C ) admet en + ∞ une branche
x→+∞ x x→+∞
→
parabolique de direction ( O , j ) .
Partie B
c ax2 + (a + b)x + b + c
1°) Par réduction au même dénominateur, ax + b + = , d’où en
x+1 x+1
identifiant les numérateurs : a = 1 ; a + b = 0 ; b + c = 0 soit : a = 1 ; b = ― 1 ; c = 1 .
x2 1
Autrement dit, ∀ x ∈R+ , =x―1+ (∗) .
x+1 x+1
f (t )dt est une primitive de f sur R + .
x
2°) La fonction F telle que : x ֏ F (x) = ∫0
1 t2
Posons u (t) = ln ( 1 + t) et v ' (t) = t d’où : u ' (t) = et v (t) = .
1+t 2
x
t 2 ln(1 + t ) 1 x t2 x2 ln (1 + x) 1 x 1
F (x) = ― 2 ∫0 dt = ― 2 ∫ t −1 − dt d’après la
2 0 1+ t 2 0
t +1
question précédente . D’où :
x
x2 ln (1 + x) 1 t2 x2 ln (1 + x) x2 x 1
F (x) =
2
―
2 2
− t − ln ( t + 1) =
2
― + ― ln (x + 1) .
4 2 2
0
2
x ―1 1
Finalement, on obtient bien : F (x) = ln (x + 1) ― (x2 ― 2x) .
2 4
100
e −1
e −1 x2 (e ― 1)2
3°)En unités d’aires : A = ∫ [ x − f ( x)dx] = − F ( x) = ― F(e ― 1) + F(0)
2
0
2 0
(e ― 1)2 (e ― 1)2― 1 1 1 1
= ― ― [(e ― 1)2 ― 2 (e ― 1)] = ― (e2 ― 4e +3 ) .
2 2 4 2 4
2
e 1
Finalement, on trouve : A = e ― ― ≃ 0, 621 u.a.
4 4
Soit en cm : A = 4e ― e ― 1 ≃ 2,484 cm2 .
2 2
Partie C
1°) a) D’après le tableau de variation ci-dessus, f est continue et strictement croissante, doc
bijective de R vers R . f admet par conséquent une fonction réciproque f―1 .
b) f (0) = 0 ⇒ f―1 (0) = 0 . f ' (0) = 0 donc f―1 n’est pas dérivable en 0 (carf ' (f ―1 (0)) = 0 )
La tangente en 0 à la courbe de f étant horizontale (car ayant pour coefficient directeur f ' (0)
= 0) , la tangente en 0 à la la courbe de f―1 , qui est sa symétrique par rapport à la première
bissectrice, est verticale .
3°) ( D ) est constituée de deux domaines symétriques par rapport à ( ∆ ) , donc de même
aire . L’un de ces domaines a pour aire le réel A calculé au B. 3° . L’aire de ( D ) est
donc : 2 A = 8e ― 2e2 ― 2 ≃ 4,968 cm2 .
Commentaire : Sujet relativement difficile et exigeant pour le réussir une maîtrise parfaite de
(presque) tout le programme !
101
BAC S2 1999 Remplacement SOLUTION
EXERCICE 1
1°) Posons a = iα . a est solution de ( E ) si et seulement si ― (iα)3+ 6(iα) ― 20i = 0 , ce qui
équivaut à i(α3 + 6α ― 20) = 0 ⇔ α3 + 6α ― 20 . On remarque que 2 est solution évidente .
En utilisant par exemple la méthode de Hörner , α3 + 6α ― 20 se factorise en :
α3 + 6α ― 20 = (α ― 2) ( α2 + 2α + 10) . Le trinôme α2 + 2α + 10 n’ayant pas de racines (son
discriminant ∆ est négatif) , il en résulte que nécessairement α = 2 , d’où : a = 2i .
Par suite, ( E ) ⇔ (z ― 2i) ( pz2 + qz + r) = 0 , p, q, r étant des nombres complexes .
En développant et en identifiant avec le premier membre de ( E ) , on obtient :
p = ― 1, r = 10, q = ― 2i . D’où :
( E ) ⇔ (z ― 2i) ( ― z2 ― 2iz + 10) ⇔ z = 2i ou : ― z2 ― 2iz + 10 = 0 .Le discriminant de
cette dernière équation est : ∆ = ( ― i )2 + 10 = 9 . On obtient les solutions :
z1 = 3 ― i et z2 = ― 3 ― i . Finalement, l’ensemble des solutions de l’équation ( E ) est :
S = { 3 ― i ; ― 3 ― i ; 2i }.
b―a 3 ― i ― 2i 3 ― 3i (1 ― i) (― 1 + i)
2°) c ― a = ― 3 ― i ― 2i = ― 3 ― 3i = 2
= i . Il en résulte que:
b―a b ― a π
= 1 et arg =
c―a c ― a 2
→ → π
Ces relations se traduisent géométriquement par : AB = AC et (AC , AB ) = .
2
donc le triangle ABC est rectangle et isocèle .
iπ iπ 1 3
3°) a) r : z ֏ z ' = e z . r (A) a pour affixe a ' = e 3 × 2i = 2 + i 2 × 2i , soit :
3
a'=― 3 + i.
z ― 2i z ― 2i → →
b) z ' < 0 ⇔ < 0 ⇔ arg = π [ 2π] ⇔ (MA , MA' ) = π [ 2π] .
z+ 3―i z + 3 ― i
L’ensemble E est donc le segment [AA '] privé des points A et A' .
EXERCICE 2
6
∑ xi
1°) a) °) x = i=1 =
0,9 + 1,2 +0,6 + 0,5 + 1,4 + 1 5,6 14
6
=
6
=
15
≃ 0,933
6
6
∑ yi
y = i=1 =
37 + 40 + 33 + 33 + 41 + 35 219
= = 36,5 .
6 6 6
102
6
∑ xi2
V(x) = i=1
2
― x . Numériquement, on obtient :
6
0,92 + 1,22 +0,62 + 0,52 + 1,42 + 12
― (0,93) = 0,1051 ⇒ σ x ≃ 0,314
2
V(x) =
6
6
∑ yi2
V(y) = i=1
2
― y
. Numériquement, on obtient :
6
372 + 402 + 332 + 332 + 412 + 352
― (36,5) ≃ 9,92 ⇒ σ y ≃ 3,149 .
2
V(y) =
6
6
∑ xi yi
cov(x , y) = =1
i ― x y =
6
(0,9 × 37) + (1,2 × 40) + (0,6 × 33) + (0,5 × 33)+ (1,4 × 41) + (1 × 35)
― (0,933 × 36,5)
6
cov(x , y) 0,933
soit : cov(x , y) ≃ 0,933 . on en déduit que r1 = = ≃ 0,942 .
σx × σy 0,314 × 3,149
cov(x , y)
3°) D a pour équation : y ― y = a (x ― x ) avec a = .
y/ x V(x)
0.933
soit : D : y ― 36,5 = (x ― 0,933) ⇔ y = 9,43 x +27,69.
y/ x 0,1051
39 ― 27,69
Si Y = 39, on obtient en remplaçant dans l’équation précédente : x = ≃ 1,2 .
9,43
103
On aura donc besoin de 1,2 tonnes de matières premières pour espérer avoir un chiffre
d’affaires de 39000 Francs .
PROBLEME
Partie A
− 12 1 ―1
1°) lim f (x) = lim ― e x =0 (car lim ― ― 2 = « + » = ― ∞ ) .
x 0
x → 0― x→0 x→0
x―1
D’autre part, lim + f (x) = lim + ln = ln 1 = 0 .
x→0 x→0 x+1
Comme f (0) = 0 , il en résulte que : f est continue en 0 .
x―1 1―x
2°) a) ∀ x ∈ ] 0 ; 1 [ , x + 1 = 1 + x et (1 ― x) et (1 + x) sont tous deux positifs sor
l’intevalle ] 0 ; 1 [ . Donc :
x―1
ln 1 ― x
x+1 ln
f (x) 1 + x ln (1 ― x) ― ln (1 + x)
∀x∈]0;1[ x = = = .
x x x
1
− 2
ln v ln v
(car lim v = + ∞ et lim = 0 donc lim ( ― v) = ― ∞) .
v→+∞ v→+∞ v v→+∞ v
ln v e−v
2
Finalement, on obtient : lim
v→+∞
( )
= ― ∞ , ce qui entraîne que :
1
−
x2
lim ve − v2= 0 et par conséquent : lim ―
e
=0.
v→+∞ x→0 x
On en conclut que f est dérivable à gauche en 0 et f 'g (0) = 0 .
f (x) ln (1 ― x) ln (1 + x)
D’autre part, lim + = lim + ― (d’après a) ) .
x→0 x x→0 x x
f (x) ln (1 ― x) ln (1 + x)
D’où : lim + = lim + ― ― =―2.
x→0 x x→0 ― x x
ln (1 + x)
En effet, on sait d’après le cours que : lim + = 1, et en faisant le changement de
x→0 x
ln (1 ― x) ln (1 + v)
variable v = ― x , lim + ― = lim ― ― =―1.
x→0 ― x v →0 v
On en conclut que f est dérivable à droite en 0 et f 'd (0) = ― 2 .
Les dérivées à droite et à gauche de f en 0 étant distinctes, f n’est pas dérivable en 0 .
104
c) D’après les calculs précédents, (C ) admet au point d’abscisse 0 une demi-tangente à
→
gauche de coefficient directeur f 'g (0) = 0 , donc de vecteur directeur i , et une demi-
→ →
tangente à droite de coefficient directeur f 'd (0) = ― 2 , donc de vecteur directeur i + 2 j .
La demi-tangente à gauche a pour équation : y = 0 .
La demi-tangente à droite a pour équation : y = ― 2x .
2 − x2
1
∀ x ∈ ] ― ∞ ; 0 [ , f ' (x) = x3 e , par application de la formule : (eu(x) ) ' = u ' (x) × eu(x) .
2
∀ x ∈ R+ \{1}, f ' (x) = (x + 1) ( x ― 1) par application de la formule :
u ' (x)
[ln | u (x) | ] ' = .
u (x)
f ' (x) est donc négative sur ] ― ∞ ; 0 [ et sur ] 0 ; 1 [ et positive sur ] 1 ; + ∞ [ .
Le tableau de variation de f en découle .
x ―∞ 0 1 +∞
f ' (x) ― ― +
f +∞ 0
―∞ ―∞
4°)
105
Partie B
1°) D’après le tableau de variation de A. 3° , g est continue et strictement croissante, donc
bijective sur ] 1 ; + ∞ [ .L’intervalle J est ] ― ∞ ; 0 [ .
2°) ― e ∈ ] ― ∞ ; 0 [ , donc ― e a un antécédent (unique !) par g puisque g est bijective .
3°) Soit x ∈ ] ― ∞ ; 0 [
y―1 y―1 1 + ex
g―1 (x) = y ⇔ g (y) = x ⇔ ln =x⇔ = ex ⇔ y = .
y+1 y+1 1 ― ex
―1 1 + ex
Donc :∀ x ∈ ] ― ∞ ; 0 [ , g (x) = .
1 ― ex
x
2e 1 + ex ―1 2 ex
Or, on vérifie aisément que : 1 ― x = . D’où l’égalité : g (x) = 1 ― x .
e ― 1 1 ― ex e ―1
4°)
1 ― e― 7
= 4 [― 1 ― 2 ln (1 ― e― 1) + ln 7 + 2 ln(1 ― e― 7 )] = 4 ( ln 7 ― 1 + 2 ln )
1 ― e― 1
106
BAC S2 1999 2ème groupe SOLUTION
EXERCICE 1
1 1
1°) | ― 1 + i tan a | = 1 + tan2 a = =
cos2 a cos a
π π 1
(car cos a est positif, puisque a ∈ ] ― 2 ; 2 [ ) . Ainsi | ― 1 + i tan a | =
cos a
1 1
On a donc : ― 1 + i tan a = ( ― cos a + i sin a) = ( cos (π ― a) + i sin (π ― a) ) .
cos a cos a
D’où l’on déduit que : arg (― 1 + i tan a ) = π ― a .
1
2°) f a est une similitude directe de rapport , d’argument π ― a , de centre le point Ω
cos a
― i tan a + 2 ― i tan a + 2
d’affixe ω = = = 1 . (Rappelons que le centre d’une
1 ― (― 1 + i tan a) 2 ― i tan a
b
similitude directe d’écriture complexe z ֏ az + b a toujours pours pour affixe ) .²
1―a
1
3°) r a est la rotation de centre Ω et d’angle cos a . Son écriture complexe est donc :
i i i
z'―ω= e cos a (z ― ω ) avec ω = 1 , soit : z ' = e cos a cos
z+1― e a .
EXERCICE 2
1°) P( S ∩ N ) = P(N ∣ S) × P(S) . P(N ∣ S) est la probabilité de tirer une boule noire de
1 1 1
l’urne U2 , donc P(N ∣ S) = . P(S) = . D’où : P( S ∩ N ) = .
3 6 18
De même : P ( S ∩ N ) = P(N ∣ S ) × P( S ) . P(N ∣ S ) est la probabilité de tirer une
3 5 5
boule noire de l’urne U1 , donc P(N ∣ S ) = . P( S ) = . D’où : P( S ∩ N ) = .
4 6 8
1 5 49
2°) P(N) = P( S ∩ N ) + P( S ∩ N ) = 18 + 8 ⇒ P(N) = .
72
P(S ∩ N )
3°) P( S ∣ N ) = . Or, P(S ∩ N ) + P( S ∩ N ) = P(S) , donc :
P( N )
1 1 1 49 23
P(S ∩ N ) = P(S) ― P( S ∩ N ) = ― = ; et P( N ) = 1 ― P(N) = 1 ― =
6 18 9 72 72
8
Finalement, on obtient : P( S ∣ N ) = .
23
EXERCICE 3
n+1 1 ― n 1 n 1 n
1°) a) Un + 1 = exp 1 ― 2 = exp 2 = exp 2 ― 2 = exp ― 2 + 1 ― 2
−1 n −1
=e 2 × exp 1 ― = e 2 × Un .
2
−1
(Un ) est donc une suite géométrique de raison e 2 , de premier terme U1 = exp (1) = e .
107
−1 −1
2 1 1
b) V n + 1 = ln Un + 1 = ln e × Un = ln e 2 + ln (Un ) = ― + ln (Un ) = ― + Vn .
2 2
1
Donc (Vn ) est une suite arithmétique de raison ― .
2
−1
2°) a) Sn est la somme des termes d’une suite géométrique de raison e 2 , de premier terme
− n+1
1― e 2 −1
e , donc Sn = e × ; en remarquant que : e 2 = 1 , et en réduisant au même
−1 e
1― e 2
− n+1
1 ― e 2
dénominateur, on obtient après simplification : Sn = e e .
e ―1
i =n
ln Pn = ∑ Vn ( car le logarithme d’un produit de réels positifs est égale à la somme des leurs
i =0
logarithmes ) . Cette dernière somme est la somme des termes d’une suite arithmétique de
1
raison ― , de premier terme V0 = ln U0 = ln e = 1 . D’où :
2
i =n V0 + Vn n i =n 4―n
∑ Vn = (n + 1) 2
. Or, V n = 1 ― d’après 1° b. D’où : ∑ Vn = (n + 1)
2 4
.
i =0 i =0
4―n
Par conséquent : Pn = exp (n + 1)
4
.
− n+1 e e
b) lim e 2 = 0 donc lim Sn = .
n→+∞ n→+∞ e―1
4―n
lim (n + 1) = ― ∞ , donc lim Pn = 0 .
n→+∞ 4 n→+∞
EXERCICE 4
1°) f est dérivable sur [ 0 ; + ∞ [ comme somme de fonctions dérivables et :
∀ x ∈ [ 0 ; + ∞ [, f ' (x) = 2 e2x + 4 > 0 . f est donc strictement croissante sur [ 0 ; + ∞ [ .
lim + f (x) = 1 ― 2 = ― 1 . lim f (x) = + ∞ (car : lim e2x = lim 4x = + ∞ ).
x→0 x→+∞ x→+∞ x→+∞
f étant continue et strictement monotone (croissante) réalise une bijection de I = [ 0 ; + ∞ [
vers J = [ ― 1 ; + ∞ [ .
108
BAC S2 1999 1er groupe SOLUTION
EXERCICE 1
1°) a) On trouve, en calculant les valeurs de ln P :
y1 = ln 7 ≃ 1,94591 ; y2 = ln 13 ≃ 2,56494 ; y3 = ln 25 ≃ 3,21887 ;
y4 = ln 47 ≃ 3,85014 ; y5 = ln 88 ≃ 4,47733 .
b)
2°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (X , Y ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :
xi 1 2 3 4 5 Σ xi = 15
yi 1,94591 2,56494 3,21887 3,85014 4,47733 Σ yi = 16,05719
xi yi 1,94591 5,1388 9,65661 15,40056 22,38665 Σ xi yi = 54,52853
xi2 1 4 9 16 25 Σ xi2 = 55
yi2 3,7865 6,5789 10,3611 14,8235 20,0464 Σ yi2 = 55,5964
1 1 1
x = × Σ xi = 3 ; y = × Σ yi = 3,21 ; σxy = Σ xi yi ― x × y = 1,27.
5 5 5
1
V(x) = Σ xi2 ― x 2 = 2 . L’équation de la droite de régression de Y en X est :
5
σxy
y ― y = a (x ― x ) avec a = = 0,635 , d’où:
V(x)
109
Dy/x : y = 0,635 x + 1,3 .
3°) Le poids P au bout de six mois est, en utilisant la droite d’ajustement précédente, P tel
que ln P = 0,635 × 6 + 1,3 soit ln P ≃ 5,11 , d’où : P = e5,11 ≃ 165, 7 mg .
EXERCICE 2
1°) a) Soit a une solution réelle éventuelle de ( E ) . On doit avoir :
a3 + (3 ― 2i) a2 + (1 ― 4i) a ― 1 ― 2i = 0 , soit en séparant partie réelle et partie imaginaire,
a3 + 3 a2 + a ― 1 ― i ( 2a2 + 4a + 2) = 0 ⇔ a3 + 3 a2 + a ― 1 = 0
2a2 + 4a + 2 = 0
En résolvant la seconde équation, on trouve que a = ― 1 , et la première équation est
également satisfaite pour a = ― 1. Ainsi la solution réelle est ― 1 .
1 3 ― 2i 1 ― 4i ― 1 ― 2i
―1 ―1 ― 2 + 2i 1 + 2i
1 2 ― 2i ― 1 ― 2i 0
zB ― zA ― 2 + i + 1 i ― 1 (i ― 1)2 ― 2i
2°) a) z ― z = i+1
= = =
i + 1 (i + 1)(i ― 1) ― 2
= i . Donc:
C A
zB ― zA zB ― zA π
= 1 et arg = .
zC ― zA zC ― zA 2
PROBLEME Partie A
1°) Pour x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ ∪ ] ― 1 ; 0 [ , f (x) existe si et seulement si x ≠ 1 (or, 1 n’est pas
élément de cet ensemble) et pour x ∈ [0 ; + ∞ [ , f (x) est toujours définie. on en conclut que :
Df = ] ― ∞ ; ― 1 [ ∪ ] ― 1 ; 0 [∪ [0 ; + ∞ [ .
―2―1
f ( ― 2) = 2 + ln
― 2 + 1 = 2 + ln 3 .
9
f (3) = 32 e― 3 = .
e3
110
x―1
2°) ∙ lim ― f (x) = lim ― x + ln
x+1
= 0 (car : lim x = 0 et lim ― ln
x→0 x→0 x → 0― x→0
x―1
= ln 1 = 0 .)
x+1
∙ lim + f (x) = lim + x2 e― x = 0 (car : lim + x2 = 0 et lim + e― x = 1) .
x→0 x→0 x→0 x→0
∙ f (0) = 0² e― 0 = 0.
Ces trois calculs entraînent que f est continue en 0 .
2 x―1
3°) a) Si x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ ∪ ] ― 1 ; 0 [ , f ' (x) = 1 + (x + 1)2 ×
x+1
2 x² + 1
=1+ = .
(x + 1) (x ― 1) x² ― 1
Si x ∈ [0 ; + ∞ [ , f ' (x) 2x e― x ― x² e― x = x e― x (2 ― x) .
x―1
x + ln 1 ― x
x+1 ln
f (x) ― f (0) 1 + x
b) ∙ lim
x―0
= lim ―
x
= lim ― 1 +
x
x → 0― x→0 x→0
ln (1 ― x) ln (1 + x)
= lim ― 1 ― ― =1―1―1=―1.
x→0 ― x x
ln (1 + u)
(Rappelons que : lim =1).
u→0 u
f est donc dérivable à gauche de 0 et : f ' g (0) = ― 1 .
f (x) ― f (0) x² e― x
∙ lim + = lim + = lim + x e― x = 0
x→0 x ― 0 x→0 x x→0
( car lim + x = 0 et lim + e― x = 1) .
x→0 x→0
f est donc dérivable à droite de 0 et : f ' d (0) = 0 .
On en conclut que f n’est pas dérivable en 0 . Au point d’abscisse 0, la courbe présente un
point anguleux (deux demi-tangentes de directions différentes) .
3°) Le signe de f ' (x) découle des expressions de f ' (x) trouvées en A. 3° a) . On obtient :
x ―∞ 0
x² + 1 + +
x² ― 1 + ―
x² + 1 + ―
x² ― 1
x 0 2 +∞
f ' (x) + ―
111
x ―∞ ―1 0 2 +∞
f ' (x) + ― + ―
+∞ +∞ 4 e― 2
f
0 0
―∞
x―1
lim f (x) = lim x + ln = ―∞
x→―∞ x→―∞ x+1
x―1
(car lim x = ― ∞ et lim ln = ln 1 = 0 .)
x→―∞ x→―∞ x+1
x―1
lim ― f (x) = lim ― x + ln =+∞
x→―1 x→―1 x+1
x―1
(car lim ― x = ― 1 et lim ― ln = + ∞) .
x→―1 x→―1 x+1
De manière analogue, on montre que : lim f (x) = + ∞ .
x → ― 1+
Enfin lim f (x) = lim x² e― x = 0 (en appliquant le théorème de croissance
x→+∞ x→+∞
ex
comparée qui dit que : lim n = + ∞ .)
x→+∞ x
4°) D’après le tableau de variation précédent, f est continue et strictement monotone, donc
bijective sur ] ― ∞ ; ― 1[ et l’image de ] ― ∞ ; ― 1[ par f est R . Comme 0 ∈ R , 0 a un
antécédent unique par f, en d’autres termes, l’équation f (x) = 0 admet une solution unique
dans ] ― ∞ ; ― 1[ . Nommons α cette solution . f ( ― 1,6 ) ≃ ― 0,13 ; f (― 1 ,5) ≃ 0,109 .
Comme f ( ― 1,6 ) × f (― 1 ,5) < 0 , s’annule au moins une fois sur l’intervalle
] ― 1,6 ;― 1,5[ ; il en résulte donc que α ∈ ] ― 1,6 ;― 1,5 [ .
x―1
5°) a) lim [ f (x) ― x ] = lim ln = ln 1 = 0 (théorème sur la limite
x→―∞ x→―∞ x+1
d’ une fonction composée : on en conclut que la droite d’équation y = x est asymptote à (C )
au voisinage de ― ∞ .
x―1
b) Pour x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ ∪ ] ― 1 ; 0 [ , f (x) ― x = ln x + 1 . Le signe de cette dernière
x―1 x―1
quantité dépend de la place de par rapport à 1 . Résolvons donc : < 1 . cela
x+1 x+1
x―1 x―1 x―1 2x
revint à : ― 1 < <1⇔―1― < 0 et 1 ― >0⇔― < 0 et
x+1 x+1 x+1 x+1
2
>0⇔x∈]―1;0[.
x+1
112
x―1 x―1
Conclusion : si x ∈ ] ― 1 ; 0 [ , on a < 1 , d’où ln <0,
x+1 x+1
c’est-à-dire f (x) ― x < 0 : dans ce cas (C ) est en-dessous de (D) .
si x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ , on a f (x) ― x > 0 , d’où : (C ) est au-dessus de (D) .
6°)
Partie B
1°) D’après le tableau de variation de la partie A 3), f est continue et strictement croissante,
donc bijective de [0 ; 2] vers J = [0 ; 4 e― 2 ] .
1
2°) a) g―1 (x) = 1 ⇔ x = g (1) ⇔ x = e― 1 = .
e
1 1 1 1
b) g―1 ' ( e ) = = = ― 1 = e . (Application du théorème de la dérivée
―1 1 g ' (1) e
g ' [g ( )]
e
d’une réciproque) .
Partie C
1°) a) I( λ) est l’aire, en unités d’aires, de la partie du plan limitée par la courbe (C ) , l’axe
des abscisses et les droites d’équation x = 0 et x = λ .
λ
b) I( λ) = ∫ x 2e − x dx . Intégrons une première fois par parties en posant :
0
u (x) = x² et v ' (x) = e― x . D’où : u ' (x) = 2x et v (x) = ― e― x .
113
λ λ λ
On a : I( λ) = − x 2 e− x + 2 ∫ x e − x dx = ― λ² e―λ + 2 ∫ x e − x dx .
0 0 0
λ
Posons J ( λ) = ∫ x e − x dx et intégrons une deuxième fois par parties en posant :
0
u (x) = x et v ' (x) = e― x . D’où : u ' (x) = 1 et v (x) = ― e― x .
λ λ λ
On a : J( λ) = − xe− x + ∫ e − x dx = ― λ e―λ + −e− x = ― λ e―λ ― e―λ + 1 .
0 0 0
En reportant , on obtient finalement :
I( λ) = ― λ² e―λ ― 2λ e―λ ― 2e―λ + 2 .
2°) lim I (λ) = 2 (car, dans l’expression de I(λ) , tous les termes en e― λ ont pour limite
λ→+∞
0 quand λ tend vers + ∞ .
b) Par symétrie orthogonale d’axe (D) , l’aire étant invariante par symétrie, cette aire est la
même que celle limitée par la courbe (C ) , l’axe des abscisses , l’axe des ordonnées et la
droite d’équation x = 2, soit I (2) . Elle vaut donc : 4 (― 10 e― 2 + 2 ) cm² , soit à peu près
2,586 cm² .
114
BAC S2 1998 Remplacement SOLUTION
EXERCICE 1
a) Posons z = z1 avec z1 ∈ R . L’équation devient : i z1² + (1 ― 5i) z1 + 6i ― 2 = 0 . En
séparant partie réelle et partie imaginaire, on obtient : z1 ― 2 + i (z1² ― 5 z1 + 6) = 0 d’où
nécessairement z1 = 2 . Soit z2 l’autre solution . On a z1 z2 = 6i ― 2 , d’où z2 = 3i ― 1 .
→
b) C ∈ ( O, e1 ) ⇒ zC ∈ R . C est équidistant de M1 et M2 ⇔ | zC ― z1 | = | zC ― z1 |
⇔ | zC ― 2 | = | zC + 1 + 3i | ⇔ (zC ― 2 )² = (zC + 1 )² + 9 ⇔― 4 zC + 4 = 2 zC + 10
⇔ zC = ― 1 . Donc C est le point de coordonnées (― 1 ; 0 ) .
→ → z2 ― zC 3i π
c) α) L’angle de cette rotation est : (CM1 ,CM2 ) = arg z ― z = arg 3 = arg (i) = 2 .
1 C
β) R1 est l’application qui, au point M d’affixe z , associe le point M ' d’affixe z ' telle
que : z ' + 1 = i (z + 1) . Si z = 0 , on obtient : z ' = ― 1 + i .
Donc O ' est le point de coordonnées (― 1 ; 1 ) .
d) α) R2 ◦ R1 est une rotation, car composée de deux rotations de même centre , d’angle
π π
2 + 2 = π , donc une symétrie centrale de centre O..
β) Pour y voir clair, faisons un schéma :
115
Le triangle BOC est rectangle en C. Le centre du cercle circonscrit C à ce triangle est donc
zB + zC 3i ― 1
le milieu de [BC] , soit le point I d’affixe zI = = et son rayon est :
2 2
3i ― 1 10
IO = = . L’image de C par R2 ◦ R1 est donc le cercle C ' de centre
2 2
10 1 ― 3i
I ' = SO (I) et de même rayon . I ' a pour affixe .
2 2
EXERCICE 2
1°) a) Df = R . ∀ x ∈ Df , f (― x) = ― x ln | ― x | = ― x ln | x | = ― f (x) : f est impaire .
lim f (x) = lim + f (x) = f (0) = 0 : f est continue en 0 .
x → 0― x→0
f (x) f (x)
lim ― = lim + = ― ∞ : f n’est pas dérivable en 0 .
x→0 x x→0 x
b) ∀ x ∈ [0 ; + ∞ [ , f ' (x) = ln x + 1 . Voici le tableau de variation de f :
x 1
0 +∞
e
g ' (x) ― +
0 +∞
g
1
―
e
1
2°) a) I (α) = ∫α x ln xdx . On intègre par parties en posant :
1 x2
u (x) = ln x et v ' (x) = x . D’où : u ' (x) = et v (x) = .
x 2
1 1
x2 1 x α² x2 α² 1 α²
I (α) = ln x − ∫ dx = ― ln α ― = ― ln α ― + .
2 2 4 4
2 α α 2 4 α
1 α² α²
b) lim + I (α) = ― car : lim + ― 2 ln α = lim + 4 = 0 .
α→0 4 α→0 α→0
b) ― lim + I (α) est l’aire de la partie du plan limitée par la courbe de f , l’axe des abscisses
α→0
et l’axe des ordonnées .
3°)
116
― lim I (α) est l’aire de la partie du plan limitée par la courbe de f , l’axe des abscisses et
α → 0+
la droite d’équation x = 1.
1
L’aire demandée vaut : ― 2 lim + I (α) = U.A.
α→0 2
EXERCICE 3
1°) a) (Un) est une suite arithmétique de raison 2 car : Un ― 1 ― Un = 2 .
117
N.B. Dans le 2°, on a étudié le cas particulier où a = 3, ce qui confirme bien la non-
convergence de (Un) dans ce cas.
EXERCICE 4
1°) Tableau des valeurs de la série statistique (Z, X) :
Z 0 8 14 21 28 36
X 3984 3011 2460 1652 1448 982
1 1
2°) z = 6 × Σ zi = 17,833 ; y = 6 × Σ yi = 2256,1667
1
V(z) = Σ zi2 ― z 2 et σz = V(z) . On trouve : σz = 12,06 .
6
1
V(y) = Σ yi2 ― y 2 et σy = V(y) . On trouve : σy = 1019,67 .
6
1 169 116
σxy = 6 Σ zi yi ― z × y = 6 ― (17,833 × 2256,1667) = ― 12 048, 96 .
σzy
Le coefficient de corrélation linéaire est : r = ≃ ― 0,9797 .
σz × σy
r est très proche de ― 1 : il y a une forte corrélation linéaire entre Z et Y .
σyz
3°) Dy/z a pour équation : y ― y = a (z ― z ) avec a = ≃ ― 82,82 .
σz2
Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est : y = ― 82,82x +3733,24 .
118
BAC S2 1998 1er groupe SOLUTION
EXERCICE 1
1°) a) ∆ ' = 1 ― 5 = 4 i² . z1 = 1 + 2i ; z2 = 1 ― 2i . S = { 1 + 2i ; 1 ― 2i } .
2°) a)
→ → zD ― zB π
Le triangle ADB est rectangle en B car : (BA , BD ) = arg = arg (i 3 ) = 2 .
zA ― zB
c) D’après ce qui précède, B appartient au cercle de diamètre [AD] . Montrons qu’il en est de
même de C.
→ → zD ― zC 1 ― 2i ― (1 + 3 ― i) ― 3 ―i
( CA , CD ) = arg = arg = arg
zA ― zC 1 + 2i ― (1 + 3 ― i) ― 3 + 3i
(― 3 ― i) (― 3 ― 3i) ― 4 3 i ― 2 3 i
= arg = arg = arg .
6 6 4
119
→ → 3π
Donc ( CA , CD ) = : Les droites (CA) et (CD) sont orthogonales, donc C appartient bien
2
au cercle de diamètre [AD] . Les points A, C, D, B sont cocycliques (c’est-à-dire situés sur
un même cercle) .Le centre de ce cercle est le milieu de [AD] , c’est-à-dire le point Ω d’affixe
zA + zD
ω= = 1 . Ω a donc pour coordonnées (1 ; 0) .
2
EXERCICE 2
2 2 2
C2 C2 + C3 4
1 2
1°) a) p(E) = = ; p(F) = = = .
2 10 2 10 5
C5 C5
2 1 1
C3 C2 × C3 6
3 3 1
b) p (X = 0) = 2 = ; p (X = 1) = 2
= 10 = ; p (X = 2) = p(E) = .
10 5 10
C5 C5
Xi 0 1 2
pi 3 3 1
10 5 10
2°) a) Sachant que N1 est réalisé, la composition de la boîte devient : 3jetons noirs, 3 jetons
3
blancs. La probabilité d’avoir un jeton noir dans ces conditions est : , soit
6
1
p (N2 | N1) = .
2
120
Sachant que B1 est réalisé, la composition de la boîte devient : 2 jetons noirs, 4 jetons blancs.
2
La probabilité d’avoir un jeton noir dans ces conditions est : , soit :
6
1
p (N2 | B1) = .
3
2°) b) p (N2) = p (N2 ∩ N1) + p (N2 ∩ B1) car N1 et B1 constituent une partition de l’univers
2 1 3 1
des possibles . D’où : p(N2) = p(N1) p (N2 | N1) + p(B1) p (N2 | B1) = × + × .
5 2 5 3
2
En fin de compte : p (N2) =
5
PROBLEME
1 1x 1
1°) a) ∙ lim ― f (x) = lim ― x2 e . posons X = x . Quand x → 0― , X → ― ∞ .
x→0 x→0
Ainsi lim ― f (x) = lim X² eX = lim ― Y3 e―Y = 0 (poser Y = ― X et utiliser
x→0 X→―∞ Y→+∞
les croissances comparées) .
∙ lim + f (x) = lim + x² ln x = lim + x (x ln x) = 0 (produit de deux quantités qui tendent
x→0 x→0 x→0
vers 0) .
∙ f (0) = 0² e― 0 = 0 .
Il résulte de ces trois calculs que f est continue en 0 .
f (x) ― f (0) 1 1 1
b) ∙ lim ― = lim ― 3 e x = lim X3 eX (poser X = )
x→0 x―0 x→0 x X→―∞ x
3 ―Y
= lim ― Y e = 0 (poser Y = ― X et utiliser les croissances comparées) . Par
Y→+∞
conséquent, f est dérivable à gauche de 0 et : f 'g (0) = 0 .
f (x) ― f (0)
∙ lim + x―0
= lim + x ln x = 0 . Par conséquent, f est dérivable à droite de 0
x→0 x→0
et : f 'd (0) = 0 .
L’ égalité de ces deux limites entraîne que f est dérivvable en 0 et que f ' (0) = 0 .
Interprétation géométrique : Au point d’abscisse 0, la courbe a une tangente horizontale.
1 1x 1
2°) a) lim f (x) = lim 2 e = lim ― u² eu = 0 (poser u = ) .
x→―∞ x→―∞ x u→0 x
lim f (x) = lim x² ln x = + ∞ (produit de deux quantités qui tendent vers + ∞) .
x→+∞ x→+∞
b) f est dérivable sur ] ― ∞ ; 0 [ et sur ] 0 ; + ∞ [ comme produit de fonctions dérivables. on a
vu à la question précédente que f est dérivable en 0 . Finalement, f est dérivable sur R .
Pour x < 0, on utilise la formule de dérivation d’un produit pour obtenir :
― 2 1x 1 1x (2x +1) 1x
f ' (x) = 3 e ― 4 e = ― e . f ' (x) est donc du signe de ― (2x + 1) .
x x x4
x 1
―∞ ― +∞
2
2x+1 ― +
f ' (x) + ―
121
Pour x > 0, la même formule donne :
x²
f ' (x) = 2x ln x + = x ( 2ln x + 1) . . f ' (x) est donc du signe de 2ln x + 1 .
x
x −1
0 e 2 +∞
2ln x + 1 ― +
f ' (x) ― +
x
1 −1
―∞ ―
2
0 e 2 +∞
f ' (x) + ― ― +
―2
4e +∞
f
1 ―1
0 ― e
2
1 1
5°) q (α) = ― 16 ∫ f ( x)dx = ― 16 ∫ x 2 ln xdx . Intégrons par parties en posant :
α α
1 x3
u (x) = ln x et v ' (x) = x² . D’où : u ' (x) = et v (x) = .
x 3
1 1
1 x 3 ln x 1 1 x2 α3 ln α 1 x3
On a : ∫ x ln xdx =
2
― 3 ∫α dx = ― ―3
α 3
3 α 3 9 α
3 3
16 α ln α 16 16α
soit q (α) = + ― .
3 9 9
16
6°) lim q (α) = 9 . C’est la valeur en cm², de l’aire du domaine compris entre la courbe
α→0
→ →
de f , l’axe (O, i ) , l’axe ( O , j ) (domaine hachuré ci-dessous) .
122
123
J’ai achevé de rédiger ces annales, par la grâce de DIEU, ce 15 Janvier 2007
AL HAMDOU LILLAH !
124
BAC S2 1997 1er GROUPE ENONCE
EXERCICE 1
1°) a) Calculer le module et l’ argument du nombre complexe :
2 + 2i 3
ω =
4
Z² + ( 3 ― 7i) Z ― 4(3 + i 3)
Z2 ― 2i
=ω
Z1 ― 2i
→ →
4°) Dans le plan complexe, rapporté à un repère orthonormal ( O, e1 , e2 ) , soit, A, B,
C les points d’affixes respectives (2i), Z1 , Z2 ; préciser la nature du triangle (ABC) en
utilisant 1° a.
EXERCICE 2
Dans un jeu de 32 cartes on a quatre « couleur » : pique, trèfle, carreau et cœur ;
125
PROBLEME
I/
y '' ― 3 y ' + 2 y = 0 .
β≤x≤0
0 ≤ y ≤ g (x)
eu ― 1
1) déterminer lim , en justifiant .
x → 0+ u
→ →
( O, u , v ) on représentera les demi tangentes en 0 à C h .
1) a/ Préciser le domaine de n.
126
b/ Démontrer que n(x) – 2x = ln (1 ― e
― x
), ∀ x ∈ R∗ +
― x
c/ Déterminer lim ln (1 ― e )
x→+∞
127
BAC S2 1997 1er groupe SOLUTION
EXERCICE 1
2
1 3
2
1 3 π
1°) a)) | ω| = + = 1 . On a ω = 2 + i 2 . Donc arg ω = 3 (2 π ) .
2 2
b) Lesracines carrées de ω sont les nombres complexes de module 1 de la forme :
i π +kπ
ωk = e 6
(k = 0 ou k = 1) . On obtient les nombres
iπ 3 i i 7π iπ 3 i
6
ω0 = e = 2 + 2 et ω1 = e 6 = ― e 6 =― 2 ―2.
EXERCICE 2
3
C4
1
1°) p (A) = 3 = .
1240
C32
3
C28
819
p(C) = = .
3 1240
C32
8 1
2°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres n = 3 et p = 32 = 4 . l’ensembles
des valeurs de X est {0 , 1 , 2 , 3 } .
0 3 1 2
0 1 3 27 1 1 3 27
p(X = 0) = C3 = ; p(X = 1) = C3 = ;
4 4 64 4 4 64
128
2 1 3 0
2 1 3 9 3 1 3 1
p(X = 2) = C3 = ; p(X = 3) = C3 = 64 .
4 4 64 4 4
(0 × 27) + (1 × 27) + (2 × 9) + (3 × 1) 48 3
E (X) = = = .
64 64 4
PROBLEME
Partie I
1°) a) L’équation caractéristique est: r² ― 3r + 2 = 0 . Elle a pour solutions : r1 = 1 et r2 = 2 .
les solutions de l’équation différentielle sont donc les fonctions :
y = A ex + B e2x (A , B ∈ R ) .
1°) b) y ' = A ex + 2B e2x . y (0) = 0 ⇒ A + B = 0 . y ' (0) = ― 1 ⇒ A + 2B = ― 1 .
0 ―∞
x→+∞ x→+∞
ln 1 2ln 1 1 2
1
g ln = e 2 ― e 2 = ― 1 = 1 . g(0) = 0 : C g passe par l’origine .
2 2 4
2
x x
g (x) e (1 ― e )
lim = lim =―∞
x→+∞ x x→+∞ x
ex
(car lim = + ∞ et lim (1 ― ex) = ― ∞ ) .
x→+∞ x x→+∞
Donc C g admet une branche parabolique de direction (Oy) .
Pour la figure, cf, ci-dessous .
0
0 x e2 x 1 e2β
b) A (β) = ∫ g ( x)dx = e − β
= ―e + 2 .
β 2 β 2
1
lim A (β) = 2 .
β→―∞
129
Partie II
1°) La fonction exponentielle x ֏ ex est dérivable en 0 et (ex) ' = ex . Donc sa dérivée au point
x0 = 0 vaut e0 = 1. D’où par définition de la dérivée :
eu ― e0 eu ― 1
lim = lim =1.
u→0 u―0 u→0 u
2°) Pour x > 0, , on a : x < 2x donc ex < e2x d’après la croissance de la fonction exponentielle,
d’où h (x) = e2x ― ex .
h(x) ― h (0) e2x ― ex x
xe ―1
lim = lim + = lim + e =1
x → 0+ x―0 x→0 x x→0 x
ex ― 1
(car lim + = 1 d’après II.1° et lim + ex = e0 = 1) .
x→0 x x→0
Pour x < 0, , on a : x > 2x donc ex > e2x d’après la croissance de la fonction exponentielle,
d’où h (x) = ex ― e2x .
h(x) ― h (0) ex ― e2x 1 ― ex
lim ― = lim ― = lim + ex =―1.
x→0 x―0 x→0 x x→0 x
h n’est donc pas dérivable en 0. Cepandant, au point d’abscisse 0 , C h admet 2 demi-
tangentes de coefficients directeurs respectifs 1 et ― 1 .
130
x 1
―∞ ln 0 +∞
2
g ' (x) + ― +
1
g +∞
4
0 0
h (x) e2x ― ex x
xe ―1
lim = lim = lim e =+∞.
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x
C h admet une branche parabolique de direction (Oy) .
Partie III
1°) a) n est définie si et seulement si ex ― e2x ≠ 0 . Résolvons ex ― e2x = 0 ⇔ ex (1 ― ex ) = 0
⇔ x = 0. Donc Dn = R* = ] ― ∞ ; 0 [ ∪ ] 0 ; + ∞ [ .
b) ∀ x > 0 , n (x) ― 2x = ln (e2x ― ex) ― 2x = ln [e2x (1 ― e― x)] ― 2x
= ln (e2x) + ln (1 ― e― x) ― 2x = ln (1 ― e― x) .
131
2°) a) ∀ x < 0 , n (x) ― 2x = ln (ex ― e2x) ― x = ln [ex (1 ― e x)] ― x
= x + ln (1 ― ex) ― x = ln (1 ― ex) .
b) lim ln (1 ― ex) = ln 1 = 0 . La droite ∆2 d’équation y = x est donc asymptote à C n
x→―∞
au voisinage de ― ∞ .Pour x < 0, on a 1 ― ex < 1 donc ln (1 ― ex) < 0 .
C n est en-dessous de son asymptote oblique ∆2 au voisinage de ― ∞ .
ex ― 2 e2x 1 ― 2 ex
3°) ∀ x ∈ R , n ' (x) = x =
e ― e2x 1 ― ex
1
∙ si x < 0, on a 1 ― ex > 0 et 1 2 ex > 0 ⇔ x < ln .
2
1
∙ si x > 0, on a 1 ― ex < 0 et 1 ― 2 ex > 0 ⇔ x < ln , ce qui n’est jamais vérifié avec
2
x > 0. Il en résulte que ∀ x > 0 , n ' (x) > 0 .
n (1) = ln (e² ― e) = ln e (e ― 1) = 1 + ln (e ― 1) > 0 .
Donc C n coupe l’axe des abscisses entre l’origine et le point d’abscisse 1 .
x 1
―∞ ln 0 +∞
2
g ' (x) + ― +
1
g ln +∞
4
0 ―∞ ―∞
132
] 0 ; + ∞ [ . C’est donc une bijection de ] 0 ; + ∞ [ vers R et admet une bijection récproque
EXERCICE 1
Une urne contient dix boules : une boule porte le chiffre 0 ; trois boules portent le chiffre
1 ;et six boules portent le chiffre 2. On extrait simultanément trois boules ; on suppose
que toutes les boules ont la même chance d’être prélévées.
1°) a) Quelle est la probabilité d’ obtenir au moins une boule portant le chiffre 2 ?
2°) On désigne par X la somme des chiffres portés par les trois boules.
EXERCICE 2
On désignera par z ' et z '' les solutions obtenues avec Im (z ' ) > 0 .
→ →
3°) Le plan étant rapporté à un repère orthonormal direct ( O, u , v ) , on désigne par
M ' et M '' les points d’affixes respectives z ' et z '' .
π
a) Déterminer α tel que < α<π
2
M 'M '' = 2 2
133
b) α étant le réel trouvé au 3° a), montrer que M ' et M '' appartiennent à un même
cercle de centre O dont on précisera le rayon.
PROBLEME
On considère les fonctions numériques de la variable réelle x définies par :
x―1 2x
f (x) = et h (x) = ln
x² ― 2x + 5 x+1
g (1) = 0
4°) Montrer que g est une bijection de R sur une partie J de R que l’on précisera.
Déterminer g
―1 ― 1 et g―1 (x) si x > 1 .
2
g (t )dt . ; x ∈ R .
x
III – Soit G la fonction définie par G (x) = ∫1
134
135
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 07 G 26 A 01
Durée : 04 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
3. Le joueur dispose de 10 fléchettes qu’il doit lancer une à une, de façon indépendante,
dans les mêmes conditions que précédemment définies.
Calculer la probabilité pour qu’il atteigne la cible exactement 4 fois. (0,5 pt)
2. Montrer qu’il existe un unique réel α solution de l’équation g(x) = 0. Vérifier que α
appartient à ]0,2 ; 0,3 [. (0,5 pt)
4. Montrer que, quel que soit x élément de ] 0 ; +∞ [, f ' (x) = g(x) . (01 pt)
(1 + x)2
En déduire le signe de f ’(x) sur ] 0 ; +∞ [. (0,5 pt)
5. Montrer que f (α) = -α . (0,5 pt)
e 2 + 1 ≤ e f(x). dx ≤ e 2 + 1.
En déduire que : ∫1 (0,5 pt)
4(e + 1) 8
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 08 G 26 A 02
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
A) 1) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première tirée
est verte. (0,5 point)
2) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la première est
rouge. (0,5 point)
3) En déduire la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage. (01 point)
4) Calculer la probabilité d’avoir une boule jaune au second tirage. (0,5 point)
5) Calculer la probabilité d’avoir une boule rouge au deuxième tirage. (0,5 point)
B) Au cours de cette épreuve si on obtient au deuxième tirage :
- Une boule verte, on gagne 1000 F
- Une boule jaune, on gagne 500 F
- Une boule rouge, on perd 500 F
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque boule obtenue au second tirage, associe un gain défini ci-
dessus.
1) Déterminer la loi de probabilité de X. (0,5 point)
2) Calculer l’espérance mathématique de X. (0,5 point)
C) Cette épreuve est faite par chacun des 15 élèves d’une classe dans les mêmes conditions et d’une
manière indépendante. Les résultats seront donnés au centième près par défaut.
1) Calculer la probabilité pour que 8 élèves obtiennent une boule verte au deuxième tirage.
(0,5 point)
2) Calculer la probabilité pour que seulement les 8 premiers obtiennent une boule verte
au deuxième tirage. (0,5 point)
3) Calculer la probabilité pour qu’au moins un élève ait une boule verte au second tirage.
(0,5 point)
EXERCICE 4 (04,5 points)
Dans cet exercice, le détail des calculs n’est pas exigé. On donnera les formules utilisées pour répondre
aux questions. Les résultats seront donnes à 10-1 près.
Le tableau ci-dessous donne le poids moyen (y) d’un enfant en fonction de son age (x).
x (années) 0 1 2 4 7 11 12
y (kg) 3,5 6,5 9,5 14 21 32,5 34
1) Représenter le nuage de points de cette série statistique dans le plan muni du repère orthogonal.
(01 point)
Unité graphique : en abscisse 1 cm pour 1 année et en ordonnée 1 cm pour 2 kg.
2) Déterminer les coordonnées du point moyen G puis placer G. (0,5 point)
3) a) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire r. (0,5 point)
b) Interpréter votre résultat. (0,5 point)
4) Donner une équation de la droite de régression (D) de y en x. (0,5 point)
Tracer (D). (0,5 point)
5) a) Déterminer graphiquement, à partir de quel âge le poids sera supérieur à 15 kg. Expliciter votre
raisonnement. (0,5 point)
b) Retrouver ce résultat par le calcul. (0,5 point)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 09 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 33 824 65 81 - Tél. : 33 824 95 92 - 33 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrées unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdits.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
EXERCICE IV ( 07 Points)
1a- Etudier les variations de la fonction f définie sur]-1 ; + ∞[ par : f (x) = 2 ln (x+1). (01,5 point)
r r
Tracer sa courbe représentative (C) dans le repère orthonormal (O, i , j ), unité : 2 cm. (01 point)
1b- Démontrer que sur [ 2 ; + ∞ [ la fonction l, définie par l(x) = f(x)- x, est bijective et l’équation
l(x) = 0 admet une solution unique λ. (01 point)
que U
n +1 − λ ≤
2
2
3
n
( n ) converge vers λ .
, et que la suite U (0,5 + 0,25 point)
2e- Déterminer le plus petit entier naturel p tel que Up − λ ≤ 10 − 2 . Que représente Up pour λ.
(0,25 + 0,5 point)
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 10 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 33 824 65 81 - Tél. : 33 824 95 92 - 33 824 65 81
3) On désigne par C le point d’affixe c = √3 + i et par D son image par la rotation de centre
π
O et d’angle . (0,25 pt)
Déterminer l’affixe du point D.
4) On appelle G le barycentre des points pondérés (O, 1) ; (D, -1) et (B, -1).
a) Montrer que le point G a pour affixe g = −4√3 + 6i. (0,5 pt)
b) Placer les points A, B, C et G sur une figure (unité graphique : 1 cm) (01 pt)
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/2 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
- Le premier jour la ville est délestée.
2
9
- Si la ville est délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour suivant est .
#
$
- Si elle n’est pas délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour suivant est .
On désigne par Dn l’évènement : « La ville est délestée le nième jour » et pn la probabilité
de l’évènement Dn, pn = p(Dn).
1) Montrer les égalités suivantes :
#
; p(Dn+1/D' ) =
% $
p(D1) = 1 ; p(Dn+1/Dn) = (0,75 pt)
+. /
I. Soit la fonction définie sur IR par f(x) = .
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition. (0,5 pt)
2) Déterminer la dérivée de f, étudier son signe et dresser le tableau de variation de f.
(01, 5 pt)
3) Montrer que l’équation f(x) = 1 admet une solution et une seule α ∈ IR. (01 pt)
En déduire que 3 < α < 4.
0'|+|, -
0'. |+|/
II. Soit la fonction g définie par g(x) = .
1) a) Montrer que g est définie sur IR*. (0,5 pt)
b) Démontrer que g est la composée de la fonction f et d’une fonction h à préciser .
(0,25 pt)
c) Etudier la parité de g. (0,25 pt)
d) On note DE = ]0, +∞[.
Soit k la restriction de g à DE.
Calculer les limites de k aux bornes de DE. Etudier les branches infinies. (01 pt)
2) a) En utilisant les questions I) et II 1) b.
Calculer k’ (x) et étudier les variations de k sur DE. (0,5 pt)
Dresser le tableau de variations de k sur DE. (0,5 pt)
b) Déterminer le point d’intersection de la courbe de k avec l’axe des abscisses et
préciser le signe de k. (0,5 pt)
3) a) Montrer que k réalise une bijection de ]0, +∞[ sur un intervalle J à préciser. (0,5 pt)
C k-1), C k-1 est la courbe représentative de la bijection
C k) et (C
c) Construire les courbes (C
-1
réciproque k de k dans un repère orthonormé ; unité graphique : 1 cm (01 pt)
Tracer la courbe de g dans le repère précédent. (0,5 pt)
MATHEMATIQUES 1/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
CORRIGE
EXERCICE N°1
I. 1°) 2 est écrit sous forme algébrique, 3 est sa partie réelle et 4 sa partie imaginaire
(ou iy). Nota bene : deux réponses correctes au moins pour avoir 0,25 pt
2) Son module est |2| = 53 2 + y 2 .
78 9 :; 9
3) cos 6 = |9|
sin 6 = |9|
.
4) Soit O(0), 2’ − 2 0 = = @2 − 2 0 A >?
2’ = 2= >?
II.
(E) : 2
+ 4 √3 + 32 = 0
1) ∆’ = 2√3 – 16 = −4.
∆’ = 2F .
−2√3−2i −2√3+2i
2 = 1 et 2 = 1 .
2 2
2M = 2F
4) G = barycentre du système {(O, 1), (D, -1), (B, -1)}.
a) P =
1.9Q – 19R – 9S
−1
= 2M + 2T .
P = −4√3 + 6F .
b) Plaçons les points A, B, C et G dans le repère (O,u, v).
axe imaginaire
6
W
G
3
B 4
1 W
V
C
3
−4√3 OU 1 axe réel
W
3 −4
A
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
5) On vérifie que :
X,Y √
= + i .
Z,Y
|\ − P| = |G − P|
Donc [ \−P π c;
arg @ A= a2Wb
G−P 3
GA = GC
D’où d GA, GC = π a2Wbc
3
Donc GAC est un triangle équilatéral direct.
EXERCICE N°2
2 5
D’où en/ = 9 en + 1 − en 6
−11 5
en/ = en +
18 6
90
3) sn = 6 en − 29 t ∈ vw ∗
a) sn = 6 en − 29 = 6 en − 29
90 15
D’où
84 −11 t−1
sn = × , t ∈ w∗
29 18
1 90
{n = sn +
6 29
1 84 −11 t−1 90
{n = | × + }
6 29 18 29
PROBLEME
3 x−1 3
I. • 3 = 3x2 + 1 ..
Soit m• le domaine de définition de la fonction •,
m• = ℝ car 3x + 1 ≠ 0 pour tout 3 ∈ ℝ.
1) lim f 3 = −∞ lim f 3 = +∞
x→ −∞ x→ +∞
2) x↦(x-1)3 est dérivable sur IR comme puissance d’une fonction dérivable sur IR.
D’où par produit x↦ 3(x-1)3 est dérivable sur ℝ
x↦ 3x2 + 1 dérivable sur IR et 3x2 + 1≠0 pour tout réel ; par quotient x↦ f(x) dérivable sur IR.
Calculons f’(x)
+, † + / ‡, +, $+
2 2 3
f’(x) = 3
+ /
2 2
† + / ‡, +, $+
f’(x) = 3 (x-1) ˆ ‰.
2
2
+ /
2 2
%+ / ,$+ /$+
f’(x) = 3 (x-1)2Š ‹.
2 2
+ /
2 2
% Œ, Œ/
2 2
f’(x) =
3x +1
2 2
x −∞ -1 1 +∞
f’(x) + 0 + 0 +
f +∞
-6 0
−∞
../.. 4
MATHEMATIQUES 4/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
D’où mP = ℝ∗
b)
g x =
3 ln|x|−1 3
.
3 a ln|x| +1b
P 3 = • ‘t|3| en posant ℎ 3 = ‘t|3|
2
On a P 3 = •“ℎ 3 , 3 ≠ 0
c) mP = ℝ∗
Soit 3 ∈ mP donc −3 ∈ mP (car ℝ∗ stable par passage à l’opposé)
P −3 = • ℎ −3 or ℎ paire ⇒ ℎ −3 = 3
d’où P −3 = P 3 , 3 ≠ 0
k x 3 ln 3 x − 3lnx 2 + 3 lnx − 1
=
x x 3 ln 2 x + 1
3 3 1
a1−lnx+ 2− b
k x 3lnx lnx
Pour 3 > 0 =
lnx
3
x 3 a3+
1
b
ln x
2
…/… 5
MATHEMATIQUES 5/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
lim — 3 = 0
x→ +∞
C k) admet en k une branche parabolique de direction
donc (C
š
x = e ou x =
x 1
0 = e -∞
k’(x) + + +
0 0
k
+∞
-6 0
-∞
, , -
k@8A = /
= −6
b) — 3 = 0 ⇔ 3 ‘t 3 – 1 = 0
‘t3 = 1
x=e
(Ck) coupe l’axe des abscisses en A (e, 0)
3) a) k est continue et strictement croissante sur ]0, +∞ [ par composée de deux fonctions
continue et strictement croissante.
D’où k réalise une bijection de ]0, +∞ [ sur IR.
D’où k(]0 ; +∞[) =IR
Donc œ = v•.
…/… 6
MATHEMATIQUES 6/6 11 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/2 12 G 26 A 01
rrurr Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 33 824 65 81 - Tél. : 33 824 95 92 - 33 824 65 81
4) Déterminer les coordonnées du point A de (C f) où la tangente est parallèle à (D). (0,5 pt)
c) Déterminer puis construire l’ensemble (E2) des points M d’affixe z tels que │z’│ = 2.
(0,75 pt)
4) Soit S la similitude directe de centre C transformant A en B.
a) Déterminer la nature du triangle ABC. (0,25 pt)
b) En déduire la nature et les éléments caractéristiques de S. (0,25 pt)
c) Déterminer les images par S de (E1) et (E2) puis les construire. (Utiliser des couleurs
différentes). (01 pt + 01pt)
EXERCICE 4 (02,75 points)
1) Démontrer que k est solution de (E) si et seulement si, pour tout réel x, h’’ (x) = 0. (0,5 pt)
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées . Les
calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
Le tableau statistique ci-dessous donne le degré de salinité Yi du Lac Rose pendant le ième mois de pluie, noté
Xi.
X 0 1 2 3 4
i
Y 4,26 3,4 2,01 1,16 1,01
i
Dans ce qui suit il faudra rappeler chaque formule le cas échéant, avant de faire les calculs. On donnera les
valeurs approchées par excès des résultats à 10-3 près.
1) a) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire de cette série (X, Y) et interpréter le résultat.
(01,5 point = 0,25pt + 1,25pt)
b) Quelle est l’équation de la droite de régression de Y en X. (0,5 pt = 0,25pt + 0,25pt)
ième
c) Cette équation permet-elle d’estimer le degré de salinité du lac au 6 mois de pluie, le cas échéant ?
Justifier la réponse. (0,25pt)
2) On pose ( )
a) Donner le tableau correspondant à la série (X, Z). Les résultats seront arrondis au millième près. (0,5 pt)
b) Donner le coefficient de corrélation linéaire de cette série ( ). (01,5 point = 0,25pt + 1,25pt)
c) Donner l’équation de la droite de régression de Z en X, puis exprimer Y en fonction de X.
(0,5 pt = 0,25pt + 0,25pt)
d) Utiliser cette équation pour répondre à la question 1/c). (0,25pt)
Le plan est muni d’un repère orthonormal direct ( ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ) S est la similitude plane directe de centre O,
√
d’angle et de rapport .
Soit M le point d’affixe z et M’ le point d’affixe z’ avec M’ = S (M).
1) Exprimez z’ en fonction de z. (0,5 pt)
2) On définit la suite des points ( ) de la façon suivante :
{
( )
zn est l’affixe de Mn, pour tout entier naturel n.
a. Déterminer les affixes des points (01,5 pt)
b. Exprimer zn en fonction de zn-1 pour n≥1. (0,5 pt)
√ n
c. En déduire que zn = (i ) z0. (01 pt)
d. Soit an =| |, montrer que an est le terme général d’une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme. (01 pt)
e. Etudier la convergence de la suite (an) , . (0,5 pt)
…/…2
MATHEMATIQUES 2/2 13 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
PARTIE A
ex x 1
1) Montrer que lim 0. (0,5 pt)
x 0 x
2) Soit k : ]0 ; +[IR
x x(1- lnx)
b) Soit K : ]0 ; [ IR
x x2 - x2lnx
Vérifier que K est une primitive de k, dans ] [ (0,25 pt)
PARTIE B
Le plan est rapporté à un repère orthonormé ( ) (unité graphique 2 cm).
Soit la fonction é ( ) { –
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/2 14 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
2) L’enfant répète n fois l’expérience, en remettant dans la boîte les cubes tirés avant de
procéder au tirage suivant.
On note pn, la probabilité de l’évènement Dn « C soit réalisé au moins une fois »
Exprimer pn en fonction de n. (0,25 point)
3) Etudier le sens de variation de la suite (pn)n∈IN et calculer lim pn. (0,5 point)
n →+∞
PROBLEME (10 points)
NB : Les parties A et B ne sont pas indépendantes.
PARTIE A : (03,25 points)
Soit g la fonction définie dans ]0, +∞[ par :
g(x) = − ln|x − 1|.
1) a) Déterminer l’ensemble de définition Dg de g. (0,5 point)
b) Calculer les limites de g aux bornes de Dg. (0,75 point)
(Pour la limite au voisinage de 1, on pourra poser h = x – 1).
2) Déterminer g’, la fonction dérivée de g, et dresser le tableau de variations de g.
(01 point)
3) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution α telle que 4 < α < 5.
(0,5 point)
4) Déduire de l’étude précédente le signe de g sur Dg. (0,5 point)
PARTIE B : (06,75 points)
||
On considère la fonction f définie par : f(x) = , si x > 0
#$%
f(x) = , si x ≤ 0
$&% ' $% '
1) a) Vérifier que f est définie sur IR \ {1} et calculer les limites de f aux bornes de son
ensemble de définition. (01 point)
b) Préciser les droites asymptotes à (C C f), la courbe représentative de f dans un repère
orthonormal. (0,5 point)
2) a) Etudier la continuité de f en 0. (0,5 point)
ln (1 - x ) + x − 1
b) On admet que : lim = ⋅
x → 0+ x2 2
f(x) − f(0) 1
Montrer que : lim =− ⋅
x → 0− x−0 6 (0,5 point)
Donner l’interprétation graphique de ces résultats. (0,5 point)
3) a) Montrer que f(α) = ∙ (0,25 point)
α
b) Calculer f ’(x) sur les intervalles où f est dérivable puis dresser le tableau de
variations de f. (01 point)
4) Construire (C f) dans un repère orthonormé (O, ı, ȷ), unité graphique 2 cm. (01,5 point)
On pourra prendre α ≃ 4,5.
On placera les points d’abscisses – 1 ; 0 ; 2 et 5.
5) a) Déterminer les réels a et b tels que pour tout x ∈ IR \ {-2 ; -1}, on ait :
# , .
= + (0,25 point)
& ' ' ' '
b) En déduire que :
# $% $/% # $/%
= + (0,25 point)
$&% ' $% ' ' $/% '$/%
c) Calculer l’aire du domaine du plan limité par (C f), l’axe des abscisses et les droites
d’équations respectives x = - ln 2 et x = 0. (0,5 point)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/3 15 G 26 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S2-S2A-S4-S5 – Coef. 5
Téléfax (221) 825.24.58 - Tél. : 824.95.92 – 824.65.81 Epreuve du 1er group
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées . Les
calculatrices permettent d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdits. Leur
utilisation sera considérée comme une fraude. Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
EXERCICE 1 (03,5 points)
Le 1), 2) et 3) de cet exercice sont faits chacun de quatre affirmations. Dire pour chacune de
ces affirmations si elle et vraie ou fausse.
1) L’évènement contraire de « A sachant B » est : (0,5 pt)
a) sachant B b) A sachant
c) sachant d) B.
2) Soient E et F deux événements indépendants d’un même espace probabilisé, on a : (0,5 pt)
a) p(E/F) = 0 b) p(E F) = p(E) x p( ) + p(F)
c) p(E F) = 0 d) p(E/F) = 1.
3) Une variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n et p où n = 4 et p ]0, 1[
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/3 15 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
b) Déterminer les éléments géométriques caractéristiques de T pour le nombre complexe
vérifiant (0,25 pt)
5) On considère la transformation g = roT. On suppose dans ce qui suit que = 1 – i.
a) Montrer que l’application h associée à g est définie par : (0,25 pt)
h(z) = 2iz – 2.
b) Donner les éléments géométriques caractéristiques de g. (0,5 pt)
EXERCICE 3 (02,5 points)
Au Sénégal une entreprise veut vérifier l’efficacité de son service de publicité. Elle a relevé
chaque mois durant une période de 6 mois les sommes X consacrées à la publicité et le chiffre
d’affaire constaté Y (X et Y sont en milliards de FCFA).
On donne le tableau ci-dessous :
Rang du mois 1 2 3 4 5 6
X 1,2 0,5 1 1 1,5 1,8
Y 19 49 100 125 148 181
Les résultats seront donnés au centième près.
Le détail des calculs n’est pas indispensable. On précisera les formules utilisées.
1) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de X et Y. (01 pt)
2) a) Déterminer l’équation de la droite de régression de Y en X. (01 pt)
b) Déterminer la somme qu’il faut investir en publicité si l’on désire avoir un chiffre d’affaire
de 300 milliards si cette tendance se poursuit. (0,5 pt)
EXERCICE 4 (09 points)
A) 1) En utilisant une intégration par parties, calculer pour tout réel α :
I (α) = αet t 2 dt. (0,5 pt)
0
En déduire I(x). (0,25 pt)
2) Soit k une fonction dérivable sur IR. Considérons la fonction h telle que
h(x) = k(x) e-x, x IR.
On se propose de déterminer la fonction h de façon à ce qu’elle vérifie les
conditions suivantes, x IR :
h' (x) h(x) x 2
h(0) 2.
a) Vérifier que k’(x) = (x + 2) ex. (0,5 pt)
b) En déduire k puis h. (0,25 + 0,25 pt)
B) I) 1) Etudier les variations sur IR de la fonction g définie par :
g(x) = x + 1 + e-x. (01,5 pt)
2) En déduire que g(x) est strictement positif. (0,25 pt)
II) Soit la fonction f définie sur IR par :
f(x) = ln (x + 1 + e-x).
(Cf) sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormé
(O, ).
1) Etudier les variations de f puis dresser son tableau de variations. (02,5 pts)
2) Pour tout x strictement positif, on note M, le point de la courbe de la fonction
logarithme népérien d’abscisse x et N le point de (Cf) de même abscisse.
a) Démontrer que 0 < < ln (0,25 pt)
b) Quelle est la limite de quand x tend vers +. (0,25 pt)
…/… 3
MATHEMATIQUES 3/3 15 G 26 A 01
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
3) a) Démontrer que :
f(x) = -x + ln (xex + ex + 1), x IR. (0,5 pt)
b) En déduire que (Cf) admet une asymptote oblique () au voisinage de - et
déterminer la position de (Cf) par rapport à () pour x<-1. (0,25 + 0,25 pt)
4) Construire (Cf) et () dans le repère (O, ). (01,5 pt)
16 G 26 A 01
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 2 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Série S2-S2A-S4-S5 Coef 5
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59
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.
Epreuve du 1er groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)
En déduire l’ensemble des points M d’affixe z tels que Z soit un nombre réel non nul.0, 5 pt
3. Soit (C) le cercle circonscrit au triangle ABC et I le point d’affixe 2 − i.
−π
a. Donner l’écriture complexe de la rotation r de centre I et d’angle . 0, 5 pt
2
b. Déterminer l’image (C 0 ) de (C) par r. Construire (C 0 ). 0, 5 pt
Exercice 2 (06 points).
A l’occasion de ses activités culturelles, le FOSCO d’un lycée organise un jeu pour le collectif
des professeurs. Une urne contenant 4 boules rouges et une boule jaune indiscernables au toucher
est placée dans la cour de l’école. Chaque professeur tire simultanément 2 boules de l’urne.
- Si les deux boules sont de même couleur, il les remet dans l’urne et procède à un second
tirage successif avec remise de 2 autres boules.
- Si les deux boules sont de couleurs distinctes, il les remet toujours dans l’urne, mais dans
ce cas le second tirage de 2 autres boules s’effectue successivement sans remise.
1. Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : Le professeur tire 2 boules de même couleur au premier tirage. 0, 25 pt
B : Le professeur tire deux boules de couleurs différentes au premier tirage.
0, 25 pt
C : Le professeur tire deux boules de même couleur au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de même couleur. 0, 5 pt
D : Le professeur tire deux boules de même couleur au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de couleurs distinctes. 0, 5 pt
E : Le professeur tire 2 boules de couleurs distinctes au second tirage sachant que les boules
tirées au premier tirage sont de couleurs distinctes. 0, 5 pt
F : Le professeur tire 2 boules de couleurs distinctes au premier et au second tirage. 0, 5 pt
16 G 26 A 01
MATHEMATIQUES 2 /2 Série S2-S2A-S4-S5
2 Epreuve du 1er groupe
2. Pour le second tirage, chaque boule rouge tirée fait gagner au FOSCO 1000 F et chaque
boule jaune tirée fait gagner au collectif des professeurs 1000 F.
Soit X la variable aléatoire à laquelle on associe le gain obtenu par le FOSCO.
a. Déterminer les différentes valeurs prises par X et sa loi de probabilité. 1 pt
b. Déterminer la fonction de répartition de X. 1 pt
3. Etant donné que le collectif est composé de 50 professeurs qui ont tous joué indépendamment
et dans les mêmes conditions, déterminer la probabilité des évènements suivants :
G : le FOSCO réalise un gain de 100 000 F. 0, 5 pt
H : le collectif des professeurs réalise un gain de 100 000 F. 0, 5 pt
I : Ni gagnant, ni perdant. 0, 5 pt
PROBLEME (10 points).
Partie A
x
Soit g la fonction définie par : g(x) = −2 ln(x + 1) + .
x+1
1. a. Déterminer Dg, puis calculer les limites de g aux bornes de Dg. 0, 75 pt
b. Calculer g 0 (x) , étudier son signe et dresser le tableau de variations de g. 1 pt
2. a. Calculer g(0) . Montrer que l’équation g(x) = 0 admet exactement deux solutions dont
l’une que l’on désigne α ∈] − 0, 72, −0, 71[. 0, 25 + 0, 5 pt
b. Déterminer le signe de g(x). 0, 5 pt
Partie B
Soit f la fonction définie par
:
x2
f (x) = si x > −1
ln(x + 1)
f (x) = (1 + x)e−x−1 si x ≤ −1
f (0) = 0
8
9
6
9
3
9
1
9
−1 0 2 3 𝑥
1
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur utilisation
sera considérée comme une fraude (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
Dans une classe de première S2, sur 45 élèves 30 ont eu la moyenne au premier devoir de
mathématiques. On considère que dans cette classe si un élève a la moyenne à un devoir donné la
1
probabilité qu’il ait la moyenne au devoir suivant est 2 et s’il a raté la moyenne à un devoir donné la
1
probabilité qu’il ait la moyenne au devoir suivant est 3
∙
PARTIE A
Pour tout complexe 𝑧 on note 𝑓(𝑧) = 𝑧 5 + 2𝑧 4 + 2𝑧 3 − 𝑧 2 − 2𝑧 − 2.
1) Déterminer le polynôme Q tel que, quel que soit 𝑧 ℂ, 𝑓(𝑧) = (𝑧 3 − 1)𝑄(𝑧). (0,5pt)
2) Résoudre alors dans ℂ l’équation (E) : f(z) = 0. (0,5pt)
3) Ecrire les solutions de (E) sous forme trigonométrique puis les représenter dans le plan
complexe P muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑢 ⃗ , 𝑣). (0,5 pt + 0,5pt)
PARTIE B
Considérons les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 du plan P tels que :
1 √3 1 √3
𝐴 (− 2 + 𝑖 ), 𝐵 (−1 + 𝑖), 𝐶 (−1 − 𝑖) et 𝐷 (− 2 − 𝑖 ).
2 2
1) Quelle est la nature du quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 ? (0,5pt)
MATHEMATIQUES 2/2 01-19 G 26 A-20
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
Exercice 1 (10 points). Plusieurs réponses peuvent être exactes. Choisir les bonnes réponses
en les justifiant. Chaque réponse juste est notée (1 point) et chaque réponse fausse (0 point).
f (x)
1. Soit f une fonction polynôme définie sur R telle que 2 = 1. Alors on peut conclure
2x + 3
que :
a. lim f (x) = 2x2 + 3, b. lim f (x) = +∞,
x→+∞ x→+∞
f (x)
c. lim = +∞, d. lim f (x) − 2x2 = 1.
x→+∞ x x→+∞
2. Soit la suite Un définie par U0 = 3 et Un+1 = 2Un − 1. Alors on peut conclure que :
a. la suite Un converge vers 0, b. la suite Wn définie par Wn = Un −1 est géométrique,
c. la suite Un est bornée, d. la suite Vn définie par Vn = ln Un −1 est arithmétique.
3. Une urne contient 6 jetons blancs et 4 jetons noirs. On tire un jeton 10 fois de suite avec
remise. On note X la variable aléatoire égale au nombre de jetons noirs obtenus à l’issue des
10 tirages. Alors on peut conclure :
2 1
a. X est une loi binomiale de paramètre 10 et , b. P (X = 0) = ,
5 210
c. P (X ≤ 7) = 1 − P (X ≥ 7), d. E(X) = 4.
2z − 1
4. Soit z 0 = avec z ∈ C \ {−i}. Alors on peut conclure que l’ensemble des points
z+i
0
M (z) tels que |z | = 1 :
c. est une droite privée d’un point, d. est un cercle privée d’un point.
R en+1 ln t
5. Pour tout entier naturel n ≥ 1, on pose In = en 2 dx. Alors on peut conclure que :
t
I
n+1
a. pour tout n ≥ 1, In = 2n + 1, b. la suite a pour limite 2.
In
c. pour k ≥ 1, I1 + I2 + I3 + · · · + Ik = k 2 + 2k, d. lim In+1 − In = 0.
n→+∞
On considère une fonction numérique f d’une variable réelle x. La droite (∆) d’équation
y = 3x + 1 est une tangente à la courbe représentative de f au point d’abscisse x = 2.
0
1. a. Déterminer f (2). 1pt
b. Calculer f (2). 1, 5pt
x
c. Sachant que f (x) = a ln( ) + b, déterminer a et b. 2pts
2
2. Soit g la fonction numérique d’une variable réelle x définie par g(x) = f (x2 + 1).
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les calculatrices permettant
d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur utilisation sera considérée comme une fraude (Cf.
Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées. Les
calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites. Leur utilisation sera
considérée comme une fraude (Cf. Circulaire n° 5990/OB/DIR. du 12 08 1998).
EXERCICE 1 : (04 pts)
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; ⃗⃗⃗𝑢, 𝑣 ). Soit le nombre complexe 𝑎 défini par
𝑎 = √2 − √3 − 𝑖 √2 + √3 .
…/… 2
MATHEMATIQUES 2/2 22G26NA0152
Séries : S2-S2A-S4-S5
Epreuve du 1er groupe
PROBLEME : (12 points)
1 + 𝑥 − 𝑥 ln𝑥 si 0 < 𝑥 < 1
A. Soient la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = { 1+ 𝑥
1
si 𝑥 ≥ 1
√
et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère othonormal (𝑂; 𝑖, 𝑗), d’unité 2cm.
8. a. Tracer (𝐶𝑓 ) ∙ 01 pt
b. Calculer l’aire 𝐴 en cm2 de la partie du plan comprise entre (𝐶𝑓 ), la droite d’équation
𝑦 = 1, la droite d’équation 𝑥 = 1 et la droite d’équation 𝑥 = 4. 01 pt
B. 1. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle [1, +∞[.
a. Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 et que 1 < 𝛼 < 2 ∙
En déduire un encadrement de 𝛼 à 10−1 près. 01,25 pt
1
b. Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[, |𝑔′(𝑥)| ≤ ∙ 0,5 pt
2
1
c. En déduire que : ∀ 𝑥 ∈ [1, +∞[, |𝑔(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|. 0,25 pt
2
Démontrer que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ,
a. 𝑊𝑛 ≥ 1 ∙ 0,75 pt
1
b. |𝑊𝑛+1 − 𝛼| ≤ 2 |𝑊𝑛 − 𝛼| ∙ 0,25 pt
1 𝑛
c. |𝑊𝑛 − 𝛼| ≤ (2) |𝑊0 − 𝛼| ∙ 0,75 pt
En déduire lim Wn . 0,25 pt
n