C - 3 - 4 - Dyamiq - PT Mat MBH.
C - 3 - 4 - Dyamiq - PT Mat MBH.
C - 3 - 4 - Dyamiq - PT Mat MBH.
DYNAMIQUE DU POINT
MATERIEL
Les référentiels
Exercices
1
Introduction
La dynamique étudie les rapports existant entre le mouvement d’un corps et
les forces qui lui font produire ce mouvement.
1. Définitions
Un solide de petites dimensions peut être assimilé à un point matériel ou
une particule.
Une force est toute cause capable de mettre une particule en mouvement
ou une cause de modification du mouvement d’une particule.
On constate expérimentalement qu’une action exercée sur une particule en
mouvement a pour conséquence la variation de son accélération. La relation
entre ces deux grandeurs physiques fait intervenir la notion de masse de la
particule.
2. Notion de masse
Sous l’action des forces 𝐹⃗1 , 𝐹⃗2 , 𝐹⃗3 ,⋯, les accélérations 𝑎⃗1 , 𝑎⃗2 , 𝑎⃗1, ⋯ d’une
même particule pendant son mouvement sont telles que :
𝐹⃗1 𝐹⃗2 𝐹⃗3
= = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑚
𝑎⃗1 𝑎⃗2 𝑎⃗3
4. Référentiels galiléens
Un référentiel est un repère d’espace 𝑅 (𝑂, 𝑥, 𝑦, 𝑧) muni d’un repère de temps
caractérisé par une loi physique généralement connue.
La mécanique classique dite newtonienne postule de l’existence de
référentiels dans lesquels une particule mécaniquement isolée ou libre
possède un vecteur quantité de mouvement constant :
⃗⃗ = 𝑐⃗𝑠𝑡𝑒
𝑝⃗ = 𝑚𝑉 ⃗⃗ = 𝑐⃗𝑠𝑡𝑒 .
⇒𝑉
2
De tels référentiels sont dits galiléens ou systèmes de référence d’inertie. Il
est difficile de trouver un référentiel absolument galiléen, puisque ce système
physique devrait être isolé de tout corps extérieur, ce qui est impossible à
réaliser.
3
𝑑𝑝⃗
= 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡
𝑑𝑡
⃗⃗
𝑑𝑉
𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 = 𝑚 = 𝑚𝑎⃗
𝑑𝑡
Remarque :
La loi de composition des vitesses donne :
⃗⃗1= 𝑉
𝑉 ⃗⃗𝑒 + 𝑉
⃗⃗2
4
𝑚𝑎⃗𝑅 = 𝑚𝑎⃗𝑅′ + 𝑚𝑎⃗𝑐 + 𝑚𝑎⃗𝑒 = 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 ou
Posons : 𝐹⃗𝑖𝑒 = −𝑚𝑎⃗𝑒 ; 𝐹⃗𝑖𝑐 = −𝑚𝑎⃗𝑐 d’où : 𝑚𝑎⃗𝑅′ = 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 + 𝐹⃗𝑖𝑐 + 𝐹⃗𝑖𝑒
Conclusion
La relation fondamentale de la dynamique peut s’appliquer dans un
référentiel non galiléen, à condition d’ajouter aux forces réellement exercées
sur la particule les forces imaginaires 𝐹⃗𝑖𝑒 = −𝑚𝑎⃗𝑒 et 𝐹⃗𝑖𝑐 = −𝑚𝑎⃗𝑐 appelées
respectivement forces d’inertie d’entraînement et de Coriolis.
5
𝑁 𝑇
𝑅⃗⃗𝑛
𝑅⃗⃗ 𝜃
∙𝑀
𝑅⃗⃗𝑡
𝑅
tan 𝜃 = 𝑘 = 𝑅 𝑡 ⇒ 𝑅𝑡 = 𝑘𝑅𝑛
𝑛
0 ≤ 𝑅𝑡 ≤ 𝑘𝑠 𝑅𝑛
𝑅𝑡 = 𝑘𝑐 𝑅𝑛
𝑘𝑐 est par définition le coefficient de frottement cinétique. 𝑘𝑠 et 𝑘𝑐 sont
compris entre 0 et 1 et l’on a 𝑘𝑐 < 𝑘𝑠
6
Exercices
Exercice 1
∝ 𝐵
M
𝜃
Exercice 2
Une particule de masse 𝑚 de vitesse initiale 𝑣0 se déplace verticalement de
haut en bas à partir d’une altitude 𝐻. La résistance de l’air opposée à la
vitesse est proportionnelle à la vitesse instantanée 𝑓⃗ = −𝑚𝑘𝑣⃗ où 𝑘 est une
constante positive.
Déterminer
1. La vitesse 𝑣 de la particule à l’instant 𝑡
7
2. La vitesse limite 𝑣𝑙 de la particule. On donne 𝑘 = 25𝑠 −1
3. L’équation exprimant la distance 𝑧 parcourue en fonction du temps
La date à laquelle la particule atteint sa vitesse limite à 1% près. Quelles
sont à cette date, son accélération et la distance parcourue
Exercice 3
L’espace étant repéré par rapport à un trièdre fixe Oxyz de vecteurs unitaires
⃗⃗ . On considère un point matériel de masse m lancé en O au temps 𝑡 =
⃗⃗ 𝑗⃗, 𝑘
𝑖,
0 𝑠 avec une vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗
𝑉0 faisant un angle 𝜃𝑂 avec l’axe Ox dans le plan
xOz. Les forces de résistances passives de l’air admettent une résultante 𝑅⃗⃗ =
⃗⃗ où 𝑉
−𝛼𝑉 ⃗⃗ est la vitesse du point et 𝛼 une constante positive.
⃗⃗
1) Déterminer en fonction du temps les composantes de 𝑉
2) Déterminer en fonction du temps les coordonnées du point mobile M
3) Etudier le limites de 𝑉𝑥 , 𝑥, 𝑉𝑧 et 𝑧 pour 𝑡 → ∞
4) En déduire l’allure de la trajectoire. On précisera les coordonnées de son
sommet, on montrera qu’elle admet une asymptote, et on représentera la
courbe correspondante
5) Déterminer l’équation de l’hodographe, tracer la courbe correspondante et
préciser le point correspondant au départ de l’objet.
6) Déduire de l’hodographe la vitesse minimale de l’objet.
8
Monographie 4
LE MOMENT CINETIQUE
Moment cinétique
Exercices
9
Introduction
1. Définitions
1.1 Moment d’une force
1.1.1 Moment d’une force par rapport à un point
M
𝐹⃗
O
Y
X
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗ ) = 𝑂𝑀
ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Λ𝐹⃗
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗ )] ∙ 𝑢
𝑀Δ (𝐹⃗ ) = [ℳ ⃗⃗∆
10
⃗⃗∆ est le vecteur directeur porté par l’axe ∆
𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑝⃗
⃗⃗𝑜 = 𝑂𝑀
𝐿
= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑚𝑉 ⃗⃗
⃗⃗𝑜
De la définition du moment cinétique nous déduisons que 𝐿 est
perpendiculaire au plan contenant ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 et 𝑉 ⃗⃗ . Le point O peut être fixe ou
mobile dans le référentiel utilisé.
En coordonnées polaires
En coordonnées polaires le vecteur vitesse s’écrit :
𝑧
⃗⃗ = 𝑑𝑟 𝑢
𝑉
𝑑𝜃
⃗⃗𝜃 .
⃗⃗ + 𝑟 𝑑𝑡 𝑢
𝑑𝑡 𝑟
⃗⃗
𝑘
Sur cette base le moment cinétique s’écrit : 𝑢
⃗⃗𝜃
𝑂
𝑢
⃗⃗𝑟 𝑢 ⃗⃗
⃗⃗𝜃 𝑘 𝑢
⃗⃗𝑟 𝑦
𝜃
⃗⃗𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿 𝑂𝑀 ∧ 𝑝⃗ = 𝑚 | 𝑟 0 0| = 𝑚𝑟 2 𝑑𝜃 𝑘
⃗⃗
𝑑𝑟 𝑑𝜃 𝑑𝑡 𝑥
𝑟 𝑑𝑡 0 𝑀
𝑑𝑡
11
2.2 Théorème du moment cinétique
Considérons un référentiel galiléen 𝑅.
⃗⃗𝑜
𝑑𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑝⃗
⃗⃗𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐿 𝑂𝑀 ∧ 𝑝⃗ ⇒ = ∧ 𝑝⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑝⃗
=𝑉 ⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ ∧ 𝑚𝑉 𝑂𝑀 ∧ 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 car = 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡
𝑑𝑡
= ⃗⃗
0+ℳ⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 ) car ⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 ) =∧ 𝐹⃗𝑒𝑥𝑡
ℳ
𝑑𝐿⃗⃗𝑜
⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 )
=ℳ
𝑑𝑡
Enoncé
La variation du moment cinétique d’une particule M, par rapport à un point fixe
O relativement à un référentiel galiléen 𝑅, est égale au moment par rapport à
O de la somme des forces extérieures qui agissent sur la particule M dans le
référentiel R.
⃗⃗ est perpendiculaire
Sous l’action d’une force centrale, le moment cinétique 𝐿
au plan défini par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 et 𝑉 ⃗⃗ . En conséquence le mouvement est plan. D’où
12
𝑑𝜃
⃗⃗𝑜 = 𝑚𝑟 2
𝐿 ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘 𝑐 𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝐿
ou 𝐿 = 𝑚𝑟 2 𝑑𝑡 = 𝑐 𝑠𝑡𝑒 , ou encore 𝑟 2 𝑑𝑡 = 𝑚 = 𝑐 𝑠𝑡𝑒 = 𝐶. Dans le cas des forces
Définition
𝑑𝜃
La quantité 𝐶 = 𝑟 2 𝑑𝑡 est appelée constante des aires.
Interprétation géométrique
Voir TD
3. Formules de Binet
Elles sont relatives aux mouvements à accélération centrale. Nous avons
montré plus haut que :
𝑑𝑟 𝑑𝜃
⃗⃗ =
𝑉 𝑢
⃗⃗𝑟 + 𝑟 𝑢
⃗⃗ = 𝑣𝑟 𝑢
⃗⃗𝑟 + 𝑣𝜃 𝑢
⃗⃗𝜃
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜃
𝑑𝜃 𝑑𝐶
Puisque 𝐶 = 𝑟 2 𝑑𝑡 alors 𝑑𝑡
= 2𝑟̇ 𝜃̇ + 𝑟 𝜃̈ = 0 d’où la composante orthoradiale de
13
L’intérêt des formules de Binet réside dans le fait que, connaissant la
composante radiale de l’accélération 𝑎𝑟 , on peut, par intégration de
l’équation différentielle, déterminer l’expression de 𝑢(𝜃), donc l’équation
polaire de la trajectoire 𝑟(𝜃).
14
Exercice 1
B (3,1,4).
Exercice 2
⃗⃗ dans un
Soit un point matériel 𝑀 de masse m animé d’une vitesse 𝑉
référentiel (𝑂, 𝑥, 𝑦, 𝑧). On donne dans ce repère la base (𝑢
⃗⃗𝑟 , 𝑢 ⃗⃗𝑧 ) qui définit le
⃗⃗𝜃 , 𝑢
repère cylindrique.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, le vecteur
1. Ecrire en coordonnées cylindriques : le vecteur position 𝑂𝑀
⃗⃗ , le vecteur accélération 𝛾⃗, le moment cinétique
vitesse 𝑉 ⃗⃗𝑜 (le moment
𝐿
⃗⃗𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
cinétique du point 𝑀 par rapport à 𝑂 est le vecteur 𝐿 𝑂𝑀 ∧ 𝑚𝑉 ⃗⃗ , moment
par rapport à 𝑂 du vecteur quantité de mouvement de 𝑀)
Montrer que :
⃗⃗𝑜
𝑑𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹⃗ : théorème du moment cinétique.
= 𝑂𝑀
𝑑𝑡
⃗⃗𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4.a) En supposant 𝐹⃗ une force centrale, montrer que 𝐿 𝑐 𝑠𝑡𝑒 . Quelle est,
𝑑𝜃
dans ce cas, la nature de la trajectoire? En déduire que : 𝑟 2 𝑑𝑡 = 𝑐𝑡𝑒.
15
Monographie 5
ENERGETIQUE DU POINT
MATERIEL
Exercices
16
Introduction
La détermination de l’énergie du point matériel est assez aisée en appliquant
les théorèmes relatifs à l’énergie. On y dérive les équations du mouvement.
1. Travail
1.1. Définition
On appelle travail élémentaire l’expression différentielle :
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑊 = 𝐹⃗ ∙ 𝑑𝑙
où :
𝐹⃗ est la force agissant sur la particule,
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙 est un déplacement élémentaire du point d’application de la force.
Le travail de la force entre ces deux points A et B le long d’un chemin (Γ)
est :
𝐵 𝐵
⃗⃗⃗⃗
𝑊𝐴→𝐵 = ∫ 𝑑𝑊 = ∫ 𝐹⃗ ∙ 𝑑𝑙
𝐴 𝐴
𝐵
𝑊𝐴→𝐵 = ∫ (𝐹𝑥 𝑑𝑥 + 𝐹𝑦 𝑑𝑦 + 𝐹𝑧 𝑑𝑧)
𝐴
Interprétation graphique
Supposons 𝐹 = 𝐹(𝑥)
𝐹(𝑥)
0 𝑥𝐴 𝑥𝐵 𝑥
Figure1
17
Le travail W représente l’aire de la surface hachurée.
- En coordonnées cylindriques :
𝐵
- En coordonnées sphériques :
𝐵
2. Puissance
La puissance moyenne s’écrit :
𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑃𝑚𝑜𝑦 =
𝑡
t exprimé en seconde, représente le temps mis pour effectuer le travail total
𝑊𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 exprimé en joule.
𝑑𝑊 ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙
𝑃(𝑡) = ⃗⃗⃗⃗. = 𝐹
=𝐹 ⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃(𝑡) = 𝐹 𝑣
2 2
⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗
On a ainsi 𝑊 = ∫1 𝑃(𝑡)𝑑𝑡 = ∫1 𝐹 𝑣 𝑑𝑡
3. Énergie cinétique
⃗⃗⃗⃗ dans un
Considérons une particule soumise à l’action de la force 𝐹
référentiel galiléen 𝑅 et animé d’une vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣:
𝐹 . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑊 = ⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑙
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑣
Puisque 𝐹 = 𝑚 𝑑𝑡 , et ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑙 = 𝑣⃗𝑑𝑡 , alors
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑣
𝑑𝑊 = 𝑚. 𝑑𝑡 . 𝑣⃗𝑑𝑡,
18
où
𝑑 1
𝑑𝑊 = ( 𝑚𝑣 2 )𝑑𝑡
𝑑𝑡 2
Définition
1
On pose 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 qu’on appelle énergie cinétique de la particule à
2
l’instant de la date t.
Le travail total sécrit :
2 2
𝑑 1
𝑊 = ∫ ( 𝑚𝑣 2 ) 𝑑𝑡 = ∫ 𝑑𝐸𝑐
𝑑𝑡 2
1 1
alors
𝑊 = 𝐸𝑐 (𝑡2 ) − 𝐸𝑐 (𝑡1 )
Énoncé
La variation de l’énergie cinétique d’une particule entre deux instants 𝑡1
et 𝑡2 dans un référentiel galiléen R est égal au travail total fourni entre les
instants 𝑡1 et 𝑡2 .
4.1. Définition
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈
𝑑𝑊 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧 (1)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
19
𝐵
𝑑𝑈 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑈. ⃗⃗⃗⃗𝑑𝑙 (3)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑈. 𝑑𝑙
La comparaison des équations (1) et (3) va donner :𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗ = 𝐹 ⃗⃗⃗⃗ , c’est-à-
⃗⃗⃗⃗. 𝑑𝑙
dire :
𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑈 (4)
Définition
On pose :
𝐸𝑝 (𝑀) = −𝑈(𝑀) (5)
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝
𝐹 = −𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝 . 𝑑𝑙
𝑑𝑊 = −(𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗ ) = −𝑑𝐸𝑝 ,
20
Propriété
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝 ⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑟𝑜𝑡 𝐹⃗ = ⃗0⃗ et ∮ 𝐹⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 0.
Si l’une de ces conditions est vérifiée, on dit que la force 𝐹⃗ dérive d’un
potentiel ou d’une fonction de force ou encore qu’elle est conservative.
On peut citer les champs de force de type newtonien (ou colombien), c’est-à-
dire les champs en 1⁄𝑟 2, tels que le champ électrostatique et le champ de
gravitation .
Définition
Posons 𝐸 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 . 𝐸 est appelée énergie mécanique, elle est constante.
21
Théorème
7. Conditions de stabilité
Une particule est en équilibre lorsque son énergie potentielle 𝐸𝑝 fonction de
𝑑𝐸𝑝
la coordonnée 𝑠 est extrémale : = 0.
𝑑𝑠
𝑎 𝑏
𝐸𝑝 = − 6
+ 12
𝑟 𝑟
a et b étant deux constantes positives.
1) Déterminer la force qui dérive de cette énergie potentielle
2) Déterminer la distance 𝑟𝑒 à l’équilibre. Cette position d’équilibre est-
elle stable ou instable ?
22
Exercices
Exercice 1
Considérons le champ de forces 𝐹⃗ (𝑋, 𝑌) dont les composantes
cartésiennes sont telles que:
𝑋 = 𝑥 − 2𝑦
𝐹⃗ {
𝑌 = 𝑦 − 2𝑥
Calculer le travail 𝐹⃗ dont le point d’application se déplace de l’origine O(0,0)
au point B (2, 4) le long de deux trajets suivants :
1. La droite (OB)
2. La ligne brisée OAB telle que A (0, 4).
Conclure. Toutes les grandeurs sont exprimées en unités SI.
Exercice 2
Un point matériel est soumis à un champ de forces de composantes
cartésiennes telles que:
𝑋 = 𝑥 − 𝑥3
𝐹⃗ { 𝑌=𝑦
𝑍=𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹⃗
1. Calculer 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹⃗ = ⃗0⃗, on conclut que le champ de forces 𝐹⃗
2. Lorsque l’on obtient 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝑝
dérive d’une énergie potentielle 𝐸𝑝 telle que 𝐹⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
3. Détermine la fonction 𝐸𝑝 qui s’annule au point M (1, 1, 1)
23