Encadrement de Medecine Interne Jean Michel-2
Encadrement de Medecine Interne Jean Michel-2
Encadrement de Medecine Interne Jean Michel-2
HYPERTENSION ARTERIELLE
1. Quelques définitions
PA: La pression artérielle est la pression déterminée dans les artères suite à la
résistance opposée par ses vaisseaux lord de l'écoulement du sang après
éjection ventriculaire gauche.
PA=DCxRVP
DC=FCxVES
FC=Systèmes sympathique, ortho qui accélère le rythme et para sympathique
qui décélère le rythme, Automatisme cardiaque
VES=dépends de la pré charge, post charge et Inotropisme cardiaque
RVP=dépends Loi de POISIER R=8nL/xr4
Vasoconstriction = r4 a diminuer, la R augmente
HTA: C'est l'élévation des chiffres tensionnels au-delà de :
- PAS>140mmHg et/ou PAD≥ 90mmHg avec des préalables (Repos d'au
moins de 5 ou 10 minutes et prendre la tension au moins 3 fois) lors des
trois consultations consécutives, on déclare le patient hypertendue
- MAPA (Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle: Port d'un
tensiomètre permanent qui enregistre les valeurs pendant 24H)
HTA masquée : la tension monte à domicile
Blouse blanche: La tension monte chez le médecin et normal à la
maison
Valeurs nocturne: la moyenne est ≥ 120/70mmHg le patient est
hypertendue
Valeurs diurnes: ≥ 130/80mmHg: Hypertendue
Auto mesure ≥ 135/85mmHHg : Hypertendue
URGENCES HYPERTENSIVES:
Toute situation où la tension s'élève au-delà de 180/110mmHg avec menace
immédiate du pronostic vital du malade et nécessitant urgemment la baisse des
chiffres tensionnels
- TETE: AVC, Encéphalopathie hypertensive, HTA maligne
- Cœur : Cardiopathie hypertensive congestive et Ischémique,
Dissection aortique (D+ thoracique sévère et asymétrie tensionnel),
- OAP hémodynamique sur à coup hypertensive
- REIN : Néphro-angiosclérose Maligne (tableau d'insuffisance aigue)
L'anapath donne l'image à bulbe d'oignon
- Femme: Pré-éclampsie, éclampsie
~2~
La STRATIFICATION de l'HTA
- Grade de l'HTA
- Atteinte asymptomatique des organes cibles
- Atteinte symptomatique des organes cibles
- DS, MRC, Infarctus de Myocarde
- Facteurs de risque cardio-vasculaires :
Traditionnel : modifiables (HTA, obésité, sédentarité,
consommation de sel, tabac, DS, hyper uricémie,
hypercholestérolémie) et non modifiables (âge, sexe, race)
FRCV émergeants : Rapport intima/média < 0,9; Anémie,
hyperhomocystéinémie, faible poids de naissance
AVC, Infarctus du Myocarde
RCV: Risque Cardio Vasculaire est la probabilité de développer un évènement
cardio-vasculaire grave dans les 10 ans à venir
FRCV: Tout élément susceptible de développer un risque cardio-vasculaire
PARACLINIQUE
TETE: Fond d'œil,
ECG (troubles de rythme, cardiopathie ischémique, séquelle),
~5~
CAS CLINIQUE
Patient de 65 ans, amené par sa famille pour fléchissement de l'état de
conscience et lourdeur de l'hémicorps droit.
ATCD: Hypertendue connue depuis environs 20 ans actuellement sous
Amlodipine 5mg, Pas connu diabétique, consomme occasionnellement
de l'alcool, ne fume pas et pas de notion d'allergie médicamenteuses
connue
HMA: Remonte à environs 2h de la consultation par une discussion familiale
suivie d'une lourdeur de l'hémicorps droit de survenue brutale puis
fléchissement de l'état de conscience. Il a été amené initialement dans
un CS périphérique où la tension a été élevée à 240/115mmHg. Il a eu
à bénéficier de 80mg de Lasix et 1 ampoule de Tribexfort en IV. La
persistance du tableau clinique motive le transfert à l'HSLK pour une
MPEC
CA: La famille signale que le malade s'était plein de céphalées et il a vomi avant
d'entrer en coma.
O: PA=240/120mmHg; FC: 105btm FR: 24cpm; SaO2: 89%; Glycémie
casuelle: 180 mg/dl. Patient en coma avec un Glasgow à 10/15 (O=2;
M=4; V=4) ; CP bien colorées, CBA, Nuque souple, Veine jugulaire
non saillante.
Cœur : B1 B2 audible et régulier
Poumon : MVP
Abd: Non ballonnée, souple, dépressible sans organomégalie
MI: Pas d'œdème
Neuro: Glasgow=10/15; Hémiplégie proportionnelle droite avec
paralysie faciale droite, Patient dysarthrique,
Vasculaire: Pas de signe de la sonnette humérale, Pas de souffle
carotidien ni souffle para-ombilical
Résumé: Patient de 65 ans hypertendu connu depuis 20 ans sous Amlodipine 5
mg amené par sa famille pour lourdeur de l'Hémicorps droit et
fléchissement de l'état de conscience de survenu brutale après dispute
familiale précédé des céphalées et vomissement chez qui l'on retient
essentiellement à l'examen physique: une PA élevée à 240/120mmHg,
une tachycardie à 105bpm, une polypnée à 24cpm, une désaturation à
l'aire libre à 89%, une glycémie casuelle a 180 mg/dl, Glasgow
effondré à 10/15, une paralysie faciale et une hémiplégie
proportionnelle droite.
DIAG:
~7~
CLINIQUE DE L'AVC
Troubles de la motricité s/f Hémiparésie (Paralysie partielle d'un
hémicorps), Hémiplégie (Paralysie totale de l'hémicorps), Paralysie faciale,
Paraparésie (Paralysie partielle des membres pelviens); Paraplégie (Paralysie
totale des membres pelviens)
Troubles de Langage : Dysartrie, Aphasie sensorielle (Wernicke) et
motrice (Broca), Dysphonie (Paire IX et X des nerfs crâniens)
Troubles de la marche : fauchage de la jambe
Troubles de la sensibilité : superficielle ou profonde
Signes d'HIC : Céphalées, vomissement, convulsions
EXAMEN NEUROLOGIQUE
Connaitre le MAJOREE
Fonction supérieur c'est plus le Glasgow
Tonus : hypotonie flasque (AVC récent) ou hypertonie spastique ou en
Caliphe (AVC ancien et qui récidive)
Epreuve de Barré : Se recherche aux MS (Etendre les deux membres) et
MI (en décubitus ventrale et soulève les membres)
Epreuve de Mingazini: patient en DD, il soulève les membres, là où ça
chute il y a déficit.
Cotation de Merl d'Aubigne: 0 - 5
1. Pas de contraction
2. Ebauche de contraction
3. Mouvement dans le sens de la pesanteur
4. Mouvement contre la pesanteur
5. Mouvement contre résistance
6. Mouvement normal
Reflexes:
- MS: Reflexes bicipital (C5 et C6); Tricipital (C6 et C7); Stylo radial;
Cubitopronateur
- MI: Reflexe rotulien (C5) et Archyléen
Réflexe cutanéoplantaire (RCP) matériel: pointe mousse et le patient :
recherche : On recherche la flexion des orteils
~ 11 ~
Score de SIRIRAJ
Etat de conscience: Céphalées:
- Lucide : 0 - Oui: 2
- Obnubilé : +2,5 - Non: 0
- Coma : +5 PADx0,1
Marqueur athéromatose (Signe de la
sonnette humérale, DS) : Au moins un
marqueur on donne -3,
Vomissement LA SOMME DES COTES - 12:
- Oui: 2 - -1 : AVC Ischémique probable
- Non: 0 - +1 : AVC Hémorragique probable
- () -1 et +1 : Equivoque, confirmé avec
~ 12 ~
le scanner ou l'IRM
Chez notre patient: 5+2+2+12+0=21-12=+9 donc AVC hémorragique
CORRELATION CLINIQUE ET TOPOGRAPHIQUE
Un patient avec hémiplégie ou hémiparésie à prédominance brachio –
faciale = c'est l'artère Sylvienne superficielle qui est touché
Un patient avec hémiplégie proportionnelle (Tout le corps), C'est l'artère
Sylvienne profonde qui est touché
Paralysie faciale associée à l’hémiplégie proportionnelle = c'est la
Sylvienne totale qui est touché
Un patient avec mono parésie ou monoplégie à prédominance crural =
c'est l'artère cérébrale antérieur qui est touchée dans le cas du syndrome
alterne (atteinte d'une paire ou +sieurs paires du côté de la lésion
associée au syndrome pyramidal du coté controlatérale à la lésion. Ex :
Paralysie faciale gauche et une hémiplégie droite)
PARACLINIQUE
Confirmation : Scanner cérébral ou IRM cérébral
Exclure une hémorragie et confirmer le type d'AVC mais aussi et
surtout Voir s'il y a possibilité de faire la thrombolyse et pour cela, il faut
calculer le score de NIHSS (National Institute Health Stroke Scale)
Score compris entre 4 et 25, Au-delà, le patient n'est pas éligible
< 4h30
Patient entre 18 et 80 ans
Contres indications : Hémorragie digestive
Thrombolyse : Actilyse, Metalyse, Streptokinase comme drogue
Examen de recherche étiologique:
ECG : Infarctus du myocarde, trouble des rythmes
Echo Cardiaque: Recherche d'une cardiopathie dilatée, ischémique ou
thrombus intracardiaque
Echo doppler des vaisseaux supra aortique: thrombus à ce niveau là
Lipidogramme
Hémostase: voir s’il n’y a pas de coagulopathies
Echo transcrânienne: surtout chez les drépanocytaire
On parle de l'AVC CRYPTOGENIQUE lorsqu’on n’a pas trouvé
d'étiologie de l'AVC
Angioscan ou Angio IRM pour l'AVC hémorragique comme bilan
d'étiologie
Bilan de l'hémostase.
Bilan de retentissement de l'HTA: Confer supra
TRAITEMENT
Objectif:
~ 13 ~
INSUFFISANCE CARDIAQUE
Déf: C'est l'incapacité du cœur à fournir un débit cardiaque adéquat
pour satisfaire le besoin métabolique malgré que les pressions de remplissage
soient normales
PHYSIOPATH:
DC=FCxVES
VES dépends de:
La pré-charge
La post charge
L'inotropisme cardiaque: La contractilité myocardique
Loi de Starling : la contraction du myocarde est directement
proportionnelle à l'amélioration de chaque fibre musculaire jusqu'à une charge
donnée jusqu'à ce qu'il soit inversement proportionnel.
VES=VTD-VTS
FEVG=VTS-VTS/VTD x 100 (%) = VES/VTSx100
~ 14 ~
PARACLINIQUE
- ECG : Voir les troubles de rythme associé ou autres choses.
- Echo cœur : Examen de confirmation de l’IC
- Rx Thorax : Voir une cardiomégalie, (le diamètre de la silhouette
cardiaque / le grand diamètre qui doit être < 0,52). Il reste
néanmoins un examen d’orientation
- Biologie : Pro-BMP (VN<125mg/dl)
o Valeur diagnostic : Un taux élevé avec dyspnée, c’est une
cause d’origine cardiaque
o Valeur thérapeutique : Elément de suivi à la réponse au
traitement
o Valeur pronostic : le pronostic est réservé chez les patients
avec PRO-BMP très élevé
- La fonction rénale comme bilan de retentissement. Sd Cardio rénale
selon RONCO
- L’ionogramme sanguin
~ 15 ~
PRISE EN CHARGE
Objectifs :
- Traité la maladie sous – jacente
- Réduire la pré-charge
- Réduire la post charge
- Améliorer la contractilité des myocardes
- Prévenir les troubles thrombo emboliques
- Traiter les facteurs favorisants (hyperthyroïdies, Fibrillation
auriculaire, anémie, Sepsis, écart de régime, arrêt volontaire du
traitement)
Moyens :
- Pré-charge : Vasodilatateur veineux (furosémide) et diurétiques
NOTE : DCI DE CEDOCARD (DINITRATE D’ISOSORBITOL)
- Post charge : vasodilatateur mixte
- Contractilité : IEC
Comment agit la Digoxine ? Inhibition de la pompe Na/K ATPase
accumulation de sodium dans la cellule, repolarisation, déversement de
Ca dans la cellule qui va mobiliser les filaments d’actines pour glisser sur
les filaments de myosine ce qui va entrainer la contraction.
Enoxaparine : Lovenox 0,4cc en SC en prévention thromboembolique
Proxaparine : 0,3cc en SC.
ECG : en cas de FA, on a une absence de l’onde T remplacée par l’onde
F avec réponse ventriculaire irrégulière contrairement au Flutter, on a l’ECG
en dent de scie avec une réponse ventriculaire régulière.
Il y a un score à calculer (CHA2DS2 VASc) en cas de fibrillation
Auriculaire :
Si CHA2DS2 VASc>2 : Anticoagulants comme Enoxaparine (lovenox)
ou NACO comme Rivoroxaban (Xarelto), Dabigitan
Ce score détermine si le patient
C : Congestion : 1 V : Maladie vasculaire : 1
H : HTA : 1 A : () 65 – 74 ans
A2 : Age > 75 ans : 2 Sc : Sexe féminin : 1
D : DS : 1
S2 : Stroke (AVC) : 2
Le score de HASS BLED est pour évaluer le risque d’hémorragie chez
les patients sous anticoagulants. Si ce score est >3, le risque est très élevé.
Objectifs :
- Resinusaliser le malade (remettre le rythme en sinusal) ; on donne
les beta bloquant, la digoxine ou la cordarone
- Réduire la fréquence cardiaque ; Beta bloquant ou cordarone
~ 16 ~
COMPLICATIONS
- Choc cardiogénique : Atcd de cardiopathie sous – jacente (O/
PA<90/60mmHg, Lenteur d’Idéation, Tachycardie, Polypnée,
Marbrure, Pouls petit et filant) : PEC : lever le choc avec la
dobutamine et oxygénothérapie. Si la dobutamine ne remonte pas la
tensio, on associe la noradrénaline
- OAP hémodynamique (O/ Orthopnée, dyspnée paroxystique
nocture, expectoration mousseuse, toux grasse, agitation).
Rechercher les crépitations (râles sous crépitant) en marée montante.
o Rx thorax : Image île fuge en aile de papillon
o PEC : Furosémide (Lasix) pour décongestionner le malade.
Lasix à forte dose (1mg/Kg) ; Dérivé nitreé (Cédocard),
Oxygénothérapie avec masque (10 – 12 L/min), Morphine en
cas d’agitation à cause de ses effets vasodilatateur ; CPAP
NOTE : la seule possibilité de donné le lasix c’est l’OAP hémodinamique
CAS CLINIQUE
Il s’agit d’un patient de 50 ans amené par ses proches pour
fléchissement de l’état de conscience.
ATCD/ Diabétique depuis 20 ans environs sous insuline ordinaire
(S/3x10UI en SC), Il n’est pas connu hypertendu, ne fume pas et ne consomme
pas d’alcool.
HMA : remonte à environs deux jours de la consultation par une
lenteur d’idéation pour laquelle il sera amené dans un CS périphérique où la
glycémie casuelle était élevé à 525 mg/dl. Il a bénéficié de l’insuline en IV
(Dose ignorée par la famille et une réhydratation au sérum physiologique). La
survenue du coma a motivé la famille à l’amener à l’HSLK pour une MPEC
CA : La famille signale l’arrêt volontaire de la prise d’insuline environs
5 jours, un Sd polyuro-polydipsie depuis deux jours.
~ 17 ~
LE DIABETE SUCRE
Déf : c’est une maladie métabolique chronique caractérisé par une hyper
glycémie chronique secondaire à un déficit soit absolu soit relatif à l’insuline.
Critère diagnostic : Avoir au moins un critère
- Glycémie à jeun ≥ à 126mg/dl au moins à deux reprises
- Glycémie casuelle ≥ 200mg/dl + le Sd polyro-polydypsie
- Une hémoglobine gluqué ≥ 6,5% (7% pour d’autres)
- Une hyperglycémie provoqué par la voie orale ≥ 200mg/dl
CLINIQUE
3P + 2A QUESTIONS DU JURY
P : polydypsie : Tout part de l’hyperglycémie. Le glucose est
osmotique active, cela augment l’osmolarité plasmatique qui déplace l’eau de
l’intérieur vers l’extérieur. On aura une déshydratation intracellulaire. Cette
déshydration stimule les osmorécepteurs et le centre de la soif = une polydipsie
P : polyurie : de l’hyperglycémie, il y a un dépassement du taux de
filtration glomérulaire de glucose (160 – 180mg/dl), une bonne partie va être
filtré, cela va appeler l’eau et on aura un polyurie
P : Polyphagie : Du fait qu’il y a déficit de l’insuline qui facilite l’entré
du glucose dans la cellule, on est dans une Hypoglycocystie. On a un
métabolisme anaérobie qui produit 2ATP seulement au lieu de 3. Conséquence,
on a une stimulation du centre de l’appétit
A : Amaigrissement : L’organisme recours aux réserves de l’organisme
~ 18 ~
Complication aigues :
- Coma hypoglycémique : plus pour les diabétique de type 1 qui sont
sous insuline. La cause est soit une prise excessive de l’insuline,
exercice intenses, inadéquation entre la dose de l’insuline et
l’exercice physique, le jeun.
La triade de WHIPPLE
Signes cliniques de l’hypoglycémie :
o Signes de stimulation adrénergique palpitation, sudation
profude, tachycardien tremblement
o Signes de neuroglycopénie : nervosité, diminution de la
concentration, logorrhéique, lenteur d’idéation, coma
~ 19 ~
Glycémie
Traitement : hypoglycémie : Hypertonique : SG50% en bolus
avec relais de SG 10% en 8-10 h
QUESTION DU JURY
- Coma acido cétosique et coma hyper osmolaire
Paramètres Coma acidocétosique Coma hyperosmolaire
Type de DS Type 1 DS Type 2
Diabète
Clinique Haleine frité avec respiration de Coma agité, pas d’haleine
Kussmol(4temps), coma calme frité, pas de Kussmoll
Type de Mixte mais à prédominance Déshydratation mixte mais à
déshydrata extra cellulaire prédominance intra
tion cellulaire
Glycémie Au délà de 250mg/dl jusqu’à Trop élevé au déla de 600
500 rarement à 600 mg/dl, jusqu’à High
Para Osmolarité normale Hyperosmolarité
clinique
Ph bas Ph Bas
Corps cétonique présent Faible cétonurie, absence des
corps cétoniques
PEC Objecti : Objectif :
- Négativer la cétonurie - Corriger les troubles
hydroélectrolytiques(jus
- Corriger les troubles
qu’à 10L/24h) le solution
hydroélectrolytiques
hypotonique idéalement
Moyen : mais on peut donner
l’eau plate avec SG5%.
- Schéma mini dose : H0 :10UI
Att : Tjr vérifier le poul
d’insuline ordinaire en IV,
pcq pour un patient âgé
H1, H2 5UI. Pour une
aveccette réhydratation,
glycémie < 250mg/dl, on
il peut basculer en OAP
fait la sommation de toutes
les doses/3 pour donner - Schéma mini dose : Idem
chaque 8h en sous cutané.
Controler la bandellette urinaire
et si les corps cétoniques sont
toujours présents, continuer le
~ 20 ~
Coma acido lactique retrouvé chez les patients sous Metformine. PEC
stopper la Metformine
Complications chroniques
- Complications liées à la microangiopathie
1. Rétinopathie diabétique
o Non proliférant : micro anévrismes au fond d’œil, hémorragie de la
vitré
o Proliférant : néo vaisseaux au fond d’œil.
NOTE/ le diabète constitue la première cause de cécité dans le monde
o Autres complications oculaires associées : Glaucome, cataracte,
maculopathie
2. Néphropathie diabétique :
o Stade 1 : hyper filtration glomérulaire avec néphromégalie
Diag différentiel avec gros rein : néphropathie diabétique
drépanocytose, HIVAN, Hydronéphrose, polykystose rénale,
tumeur rénale, Amyloïdose rénale
o Stade 2 : La lésion pathognomonique de DS : lésion
Glomérulosclérose de KIMMESTIEL WILSON
o Stade 3 : Micro albuminurie avec un taux entre 30 – 300mg/24h
~ 21 ~
Syndrome métabolique
L’ensemble des manifestations clinico biologique qui prédispose le
malade à l’insulino résistance. On recours au critère de IDF (International
Diabet Federation) pour parler de Sd métabolique. L’élément déterminant est le
tour de Taille qui doit être >94cm chez l’homme et >80cm chez la femme. A
cela doit s’associé au moins deux éléments :
- Patient avec une PA=135/85mmHg ou ATCD d’HTA
- Patient avec une glycémie >= 100mg/dl ou ATCD DS
- Taux de HDL choléstérol : Hoe :<0,4g/l et Fem :<0,6g/l
- TriGlycérides<1,5g/l
PARACLINIQUE
- HbA1C (hémoglobine glyqué
- Insulinémie, C-Peptide : Diag de confirmation
- Bilan de rétentissement :
o FO
o Echo cardiaque
o ECG
o Fonction rénale : Urée, créat
o Bandelette urinaire :
o Micro albuminurie
o Ionogramme sanguin, Na, Cl, K
o Echo doppler artériel des membres concerné s’il y a AOMI
- Bilan de déséquilibre :
o Bilan inflammatoire
o Hémogramme complet
o GE
o SU
o Rx du thorax
o Lipidogramme
~ 23 ~
PRISE EN CHARGE
Objectifs
Type 1
- Normaliser la glycémie : < 12O mg/dl, taux de HbA1C<6,5%
- Traiter les facteurs de risques cardio-vasculaires associés (HTA,
dyslipidémie
- Traiter les complications
Moyens :
- Non pharmacologiques :
o Mesure hygiéno-diététique : Régime pauvre en sel avec index
Glycémique élevé
o Mesure physique : exercice physique modéré
- Pharmacologique :
o Insuline obligatoire
Insuline ordinaire : 3-4x/jour
Insuline semi lente (NPH) : 2x/j
Le besoin journalier en Insuline varie de 0,5 – 1 UI/Kg
NOTE : La différence entre les deux types d’insuline sur base de l’aspect
IO : Claire comme l’eau de roche et Retard : Lactessant
Durée d’action : IO : 4-8h ; IR : 12-16h.
Insuline lente (Lantus) : 24h
Type 2 :
Obligatoire les mesures hygiéno-diététiques
- Réduire le poids du malade avec de l’exercice physique
- Arrête les aliments avec indice glycémique très élévé
Moyens :
- ADO : La Metformine
CAS CLINIQUE
S/ Patiente de 40 ans qui a consultée pour hématémèse et méléna
ATCD : Passé ictérique et transfusée à trois reprises pendant l’enfance
pour paludisme grave. Elle ne consomme pas d’alcool et ne fume pas le tabac.
HMA remonte à environs 2 mois de la consultation par un
ballonnement abdominal pour lequel elle a consulté un centre périphérique où
une ponction d’ascite a été réalisée et mise sous Aldactone. L’évolution a été
marque par l’amendement du ballonnement abdominal pendant deux semaines.
Devant la survenu des mélénas et hématémèses depuis environ deux heures,
elle consulte l’HSLK pour une MPEC.
CA : Elle signale des vertiges, œdèmes des membres inférieurs
O/ PA=80/60mmHg ; FC : 118bpm ; FR : 32cpm ; T : 36,8°c ; SaO2 :
90% ; Glycémie casuelle : 100mg/dl ; Patiente lucide et cohérentes,
conjonctives palpébrales pales, CBI, Nuque : Souples ; Veines jugulaires non
saillantes, AGSL
Cœur : B1 B2 audible et régulier
Poumon : Baisse du Murmure vésiculaire à la base droite
Abdomen : Ballonné avec circulation veineuse collatérale,
hépatomégalie non sensible à 6cm sous le rebord costale droit à bord inférieur
tranchant, signe de flot +
MI : Œdème en chaussette prenant le godet.
RESUME : Il s’agit d’une patiente de 40 ans avec passé ictérique et
notion de polytransfusion (3x dans l’enfance) qui a consulté pour hématémèse,
méléna, vertige et œdème des MI chez qui l’examen physique est
essentiellement marqué par une tachycardie à 118bpm, une polypnée à 32cpm,
une désaturation à 90%, une hypotension à 80/60mmHg, une pâleur
conjonctivale, une diminution du murmure vésiculaire pure à la base droite, un
ictère bulbaire, un abdomen ballonnée avec circulation veineuse collatérale, une
hépatomégalie à 6cm sous le rebord costal droit à bord< tranchant avec signe
de flot + et OMI prenant le godet.
DIAG :
1. Cirrhose hépatique probablement virale évoluant sur le mode oedémato-
ascitique compliquée :
- Hémorragie digestive haute d’expression haute et basse
probablement sur rupture des varices œsophagiennes avec anémie
décompensée
- Insuffisance hépato-cellulaire (ictère)
~ 25 ~
- Hydrotharax
2. Une hémorragie digestive haute d’expression haute et basse sur
probablement rupture des varices œsophagiennes compliquée d’anémie
non tolérée
3. Choc hypovolémique sur hémorragie digestive haute d’expression haute
et basse.
CIRRHOSE
Déf : C’est une hépatopathie chronique caractérisée du point de vue
anatomopathologique par une fibrose annulaire mutilante + nodule de
régénération.
RAPPEL
QUESTION DU JURY
La vascularisation du fois.
- Système afférent
- Système efférent
1. Système afférent
a. Système porte
i. Veine mésentérique supérieure
ii. Veine mésentérique inférieure
iii. Coronaire stomachique
iv. Veine splénique
b. Artères hépatiques
2. Systèmes efférents
a. Artères sus hépatiquesy
i. ASH gauche
ii. ASH Médiane
iii. ASH Droite
FONCTION DU FOIE
1. Synthèse :
a. Facteurs de coagulation (à maitriser)
b. Protéines, lipides, protides, glucides
c. La bile
2. Métabolisme : Protéines, lipides, protides, glucides
3. Stockage : glucose en glucogène ; fer en ferritine
4. Décence : production des cellules de Kuppfer qui joue le rôle de
Macrophage au foie
5. Détoxification : Ammoniac en particulier
6. Elimination : Médicaments
- Cellules de Kuppfer
PHYSIOPATH
Il y a un déséquilibre entre la production des fibres collagènes par
rapport à leurs destructions. Conséquence : Formation de la fibrose, le foie crée
des nodules en résolvant le problème de fibrose. Avec le temps, le foie perd son
architecture et on aura :
- Insuffisance hépatocellulaire
- Hypertension portale
- Dégénérescence maligne
ETIOLOGIE
1. Alcoolisme chronique : + 60g chez l’homme et +40g chez la femme
pendant au moins 10 ans
2. Les causes virales : hépatites virales C et hépatite B
3. Causes autoimmune : déficite en alpha1antitrypsine = Emphysème
pulmonaire
4. Cirrhose biliaire primitive
5. Syndrome NASH
6. Cause parasitaire : schistosoma mansoni. Eperon latéral au
microscope ;
7. Médicaments : Cordarone
CLINIQUE
- Compensée
o Signes en rapport avec l’atteinte cutané :
Erythrose palmaire
Angiome stellaire
Leuconychie : augmentation de la blancheur des ongles
- Décompensée
o Ictère,
o HT portale
o Encéphalopathie hépatique
o Hémorragie digestive
HYPERTENSION PORTALE
Déf : l’augmentation de la pression au niveau de la veine porte supérieur
à 15mmHg ou un gradiant porto-cave>5mmHg
Etiologies :
- Bloc infra hépatique : thrombose de la veine porte
- Bloc hépatique : cirrhose, fibrose hépatique
~ 27 ~
hémorragie importante
Ph Alcalin Acide
Evolution L’arrêt est progressif (la queue L’arrêt est brutal mais
de l’hémoptysie) facilement récidivante
Complication de l’ascite :
- Infection du liquide d’ascite : cliniquement il y a une douleur
abdominale, fièvre ou hypothermie, parfois diarrhée. Il faut faire une
ponction d’ascite pour confirmer cela.
Ponction d’ascite :
Matériel :
o Bassin réniforme,
o Gans stérile
o Alcool de naturé, bétadine
Ponctionner à la jonction du 1/3 inf gauche. C’est l’équivalent de Mack
burney inversé. Faire la cytologie : lorsqu’on a une polynucléaire neutrophile
>250élts/mm3 ; exemple : GB : 1500elts/mm3 ; FL : N75% ; L25% ; il faut
prendre les 75% de 1500. PEC : Quinolone pour l’infection du liquide d’ascite
- Ascite réfractaire : qui récidive à tout temps même après ponction
d’ascite. PEC : Transplantation hépatique
- Hydrothorax : pleurésie essentiellement localisée à droite pcq la
cavité pleurale et la cavité abdominale se communique à travers le
trou de RANVIER qui se trouve seulement à droite
- Le syndrome hépato-rénale
PEC DE L’ASCITE
- Ponction pour soulager le malade + diurétique notamment
l’aldactone qui est un anti aldostérone
- Furosémide s’il y a œdème des membres inférieurs
- Ascite de grande abondance, ponction de 4-5L, on donne l’albumine
si non, on entretien la reconstitution de l’ascite.
Elements de surveillance chez un patient ascitique sous diurétique :
~ 30 ~
- Périmètre ombilicale ;
- Poids du malade
- Rechercher les signes de déshydratation
- Ionogramme
- Diurèse du patient qu’il faut suivre
NOTE : une restriction hyposodée est obligatoire
d’hyponatrémie<125mmmol, le patient doit
ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
C’est aussi la conséquence de l’insuffisance hépatocéllulaire.
Physiopath :
- Hypothèses de neurotoxine : Ammoniac(NH3) est la plus incriminée
o Augmente la perméabilité au niveau de la barrière
hématoencéphalique = passage des macromolécules = œdème
cérébrale
o NH3 inhibe le transport de glutamate (ac. aminé excitateur au
cerveau)
o Perturbe le mécanisme énergétique du cerveau en diminuant
l’apport de glucose et de l’O2 = enphalopathie hépatique
o Activation du système GABAergique
- D’autres neurotoxines : Mn, Merca
- Inhibition du système orthosympathique : le foie en bonne état
transforme les phénylalanines en Tyrosine > Ldopa, pui dopamine
puis catécholamine. Le foie malade ne le transformer plus et donc pas
des catécholamines
Clinique : il y a trois satdes :
- Stade 1 : Astérixis ou lapping tomor : tramblement des MS en ailles
de papillon
- Stade 2 : Asterixis, lenteur d’idéation, inversion du rythme
nycthémérale, désorientation temporo-spaciale,
- Stade 3 : Les doetor hepaticus : le malade sent une haleine
aromatique qui est en fait de l’ammoniac, hypertonie
extrapyramidale, signe de Babinski uni ou bilatéral, coma profond.
PRONOSTIC DE CIRRHOSE
Le pronostic est donné par le score de CHILD-PUGH TURCOTTE.
Le memo technique est le TABAC/
T : taux de prothrombine Child A : 5-6
A : Albunime Child B : 7-9
B : Bilirubine Child C : 10>
A : Ascite
C : Coma (EH)
PARACLINIQUE
- Bilan d’orientation diag : Echo abdominal
- Bilan de confirmation : Ponction – biopsie hépatique
- Bilan de cytolyse : doser les transaminases (SGOT, SGPT)
- Bilan de cholestase : doser la phosphatase alcaline, gamma GT,
bilirubine direct, indirect et total
- Bilan de retentissement : Urée, créat, Alpha Foetoprotéines,
ionogramme sanguin
- Bilan de recherche étiologique :
o Hépatite B : Antigène HbS et son anticorps ; AgHbC et son
AC
o Hépatite C : virus de l’HC
o Marqueur d’alcoolisme : VGM, Rapport ASAT/ALAT>2 ;
CDT (carboxy Defiscient transpeptidase),
~ 32 ~
CAS CLINIQUE
Patient de 65 ans qui
S/ effondrement de la diurèse
ATCD/ Hypertendu connue depuis environ 15 ans sous amlodipine
10mg et Enalapril 10mg, Diabétique depuis environ 5 ans sous metformine
3x850mg ; consomme occasionnellement de l’alcool, ne fume pas et pas de
notion d’allergie médicamenteuse connu
HMA/ remonte à environ 4 mois par une diminution progressive de la
diurèse pour laquelle il a consulté un tradipraticien qui lui a donné des
plantes médicinales de nature ignorée. L’évolution a été marquée par
l’aggravation du tableau clinique, motif de sa consultation à l’HSLK pour une
MPEC
CA/ Il signale :
- Un gingivoragie, le hoquet et vomissement
-
O/ PA= 180/100mmHg ; FC=105bpm ; FR=28cpm ; SaO2=91% ;
Glycémie casuelle=220mg/dl ; T=37°c. Patient logorrhéique, CPmc ; CBA,
Veines jugulaires spontanément saillantes,
Cœur : Frottement péricardique
Poumon : Râles sous crépitant aux 2/3 inférieur
Abdomen : Non ballonné, souple et dépressible SOM
MI : Œdème en chaussette prenant le godet
NOTE : Bilan biologique réalisé fait état de créatinine à 8mg/dl ; Urée :
360mg/dl ; K :6,8mg/dl ; Na :125mmmol/l ; Hb : 9g%
RESUME :
Chez qui à l’examen physique on note essentiellement :
- Une PA élevée à 180/100mmHg,
- Une tachycardie à 105bpm
- Une polypnée à 28cpm
- Une désaturation à l’air libre à 91%
- Une glycémie casuelle à 220mg/dl
- Patient logorrhéique avec CPmc, CBA, un frottement péricardique,
des râles sous crépitant aux 2/3 de deux poumons
- Œdèmes en chaussettes prenant le godet
En outre, les examens para cliniques réalisés ont montré un taux de créatinine
à 8g/dl, Urée à 360g/dl ; une hyperkaliémie à 6,8mmmol/l, une hyponatrémie
à 125mmmol/dl et un taux d’Hb bas à 9g/dl
DIAG :
1. Maladie rénale chronique probablement sur néphropathie diabétique
et/ou hypertensive accutisé par la prise des plantes néphro toxiques
compliqué de :
a. Encéphalopathie urémique (logorrhée)
~ 34 ~
b. Péricardite humide
c. Diathèse hémorragique (gingivorragie)
d. Hyper volémie (tension élevé avec des râles, OMI,
Turgescences des veines jugulaire)
e. Troubles digestifs sous forme de vomissement et hoquet
f. Hyperkaliémie et hyponatrémie
g. Anémie toléré
2. HTA grade 3 avec risque cardio vasculaire très élevé
3. DS probablement de type 2 déséquilibré par
a. Troubles électrolytique :
i. Hyperkaliémie est le trouble le plus redoutable car il
menace le pronostic vital. Paresthésie péribuccale de façon
isolé, parfois un tableau de para parésie ou paraplégie mais
dans 90% c’est asymptomatique. Chez un patient avec
Hyperkaliémie, il faut faire un ECG qui montre l’onde T
qui est ample, pointu et symétrique et positif, un
élargissement du complexe QRS. Ça peut donné un tableau
de fibrillation ventriculaire qui est pratique l’arrêt
cardiaque si on prend pas en charge rapidement.
PEC
Objectif
- Protéger le cœur en donnant le gluconate de calcium (S/3x1g)
- Permettre la réintégration de potassium à l’intérieur de la cellule en
donnant :
o l’insuline S/10UI d’IO dans 50cc de SG50% à faire couler pendant 30
ou 45min. cette solution va activé la pompe Na++/K+ ATPase ou
o alors le Bicarbonate de Na+ S/50méq dans 1L de SP 0,9% //12h ou
3x30méq de Bicarbonate en IVDL
o Aérosols avec le Salbutamol
- Empêcher l’absorption intestinale de Potassium : Echangeuses d’ions en
particulier le Kayexalate de Ca2+ S/3x15g
- Permettre l’élimination de Potassium en donnant soit le furosémide
(lasix) ou Dialyse
- Restreindre les apports en potassium (banane, arachide, pomme de
terre,…)
ii. Hypervolémie :
Elévation des chiffres tensionnel : macroglossie avec empreinte dentaire,
turgescence jugulaire, parfois un OAP, augmentation du poids corporel, OMI
iii. Hyponatrémie
3. Equilibre acido-basique
a. Acidose métabolique
Cliniquement le patient a une respiration superficielle et confirmer
l’acidose par la gazométrie sanguine artérielle pour doser le Ph, pression en
Oxygène, CO2, Bicarbonate et même le lactate. On peut faire la réserve
alcaline.
PEC : Bicarbonate de Na dose suppra, s’il y a une désaturation
importante, une oxygénothérapie.
4. Fonction endocriniènne
a. Anémie : n’est pas seulement due à la perturbation de la
synthèse de l’érythropoïétine
Etiologie de l’anémie en dehors de la perturbation de la synthèse de
l’érythropoïétine ; on a aussi une Diathèse hémorragique, myélotoxicité de
l’urée, une anémie carentielle.
~ 36 ~
ETIOLOGIE DE LA MRC
- Causes vasculaire : HTA
- Causes métaboliques : diabète sucré
- Glomérulonéphrite chronique
- Autres : Uropathie obstructive telle que l’Adénocarcinome de la
prostate, Hypertrophie bénigne de la prostate, cancer du col, cancer
de la vessie, lithiase rénale bilatérale obstructive
- Etiologie liée à l’athorosclérose : sténose rénale
- Polykystose rénale, tumeur retro péritonéale, infection à VIH
- Médicaments à prise longue : Néphrite intersititielle
TRAITEMENT
Objectifs :
~ 37 ~
CAS CLINIQUE
Patiente de 27 ans qui a consulté pour toux productive avec
expectoration jaunâtre et fièvre.
ATCD/ n’est pas connue hypertendue ni diabétique, ni asthmatique, pas
de notion de contage TBC connu, ne fume pas et ne consomme pas d’alcool, pas
d’allergie médocs connu
HMA/ remonte à environ 1 mois de la consultation par la toux et la
fièvre pour les fièvres pour lesquelles il s’est auto médiqué par le paracétamol et
Fluditec. L’évolution a été marquée par la persistance des symptômes, motif de
sa consultation pour une MPEC
~ 38 ~
TUBERCULOSE PULMONAIRE
Agent causale : Mycobacterium tuberculosis (M. bovis, avium,
africanum, ulcérans,…)
La particularité de Mt
- C’est un BAAR pcq il resiste à la décoloration à l’acide grâce à ses
acides mycolytique au niveau de la paroi du bacille.
- C’est un microbe aérophile
Au niveau pulmonaire, le M. tuberculosis siège plus au niveau apical
qua basal.
CLINIQUE
3A + 3T + hémoptysie, dyspnée, D+ thoracique
Douleurs thoracique
- Causes cardiaques : Infarctus du myocarde, dissection aortique,
péricardite
- Extracardiaque :
o Poumon : Embolie pulmonaire, pleurésie, pneumothorax,
pneumonie,
o Paroi : fracture des côtes, zona inter costale
o TD : hernie hiatale, pancréatite aigüe,
P : Péricardite, pleurésie, pancréatite aigüe, pneumothorax, pneumonie
I : infarctus du myocarde,
E : embolie pulmonaire
D : dissection aortique
~ 39 ~
PARACLINIQUE
- Orientation diagnostique :
o Rx thorax
o Ziehl sur crachat qui dure 30 – 45 minutes
o IDRT : bcp de faux positifs
o Hémogramme sanguin : GB, FL, Hb, VS très accelérée parfois
même à trois chiffres,
o CRP
- Culture sur le milieux de Lowestein qui dure 6 – 8 semaines
- Anapath : nécrose caséeuse
- GenExpert : pour déterminer si c’est une TBC multi résistant ou
autre
EFFETS SECONDAIRES
- Troubles digestifs : nausée, vomissement
1. Rifampicine : hépatotoxique, inducteur enzymatique (majorée la dose
des autres médicaments),
2. Isoniazide : Hépato toxicité, polynévrite (Vit B6)
3. Ethambutol : hépato toxicité, névrite retro bulbaire
4. Streptomycine : auto toxicité, néphro toxicité
CAS CLINIQUE
Patient de 16 ans amener par ses parents pour fléchissement de l’état de
conscience
ATCD/ SP
HMA/ remonte à environ une semaine par la fièvre et les céphalées
traités à domicile comme faisant le paludisme. L’évolution a été marquée par la
persistance des symptômes et la survenue du fléchissement de l’état de
conscience, motif de la consultation pour MPEC
CA/ - Fièvre sans horaire précis et vomissement en jet
O/ T=40°c, FC=106bpm, FR=26cpm, SaO2=96% ; PA=70/40mmHg ;
glycémie casuelle à 120mg/dl, patient en coma avec un glasgow à 7/15(O=1,
V=2, M=4), CPV, CBA, Nuque raide, veine jugulaire non saillantes
Cœur : B1 et B2 audible et régulier avec Souffle au foyer mitral sans
irradiation précises
Poumon : MVP
Abd : Sp
Neurologique : Glasgow 7/15 ; signes d’irritations méningés : Kerning
et brundzenski + ; pas de signe de latéralisation, état d’hydratation satisfaisant
RESUME : il s’agit d’un patient de 16 ans sans ATCD morbide majeur
amené par ses parents pour fléchissement de l’état de conscience, fièvre sans
horaire précis et vomissement en jet chez qui on note essentiellement à
l’examen physique : Une fièvre à 40°c, une tachycardie à 106bpm, une polypnée
à 26cpm, une saturation normale, une PA basse de 70/40mmHg, un souffle
mitrale systolique sans irradiations précises, signes d’irritations méningés fait
de raideur de la nuque, Brundzinski et Kerning +.
DIAG=
1. Une méningo-encéphalite probablement bactérienne non spécifique à
porte d’entrée cardiaque (Endocardite infectieuse) compliqué de choc
septique
2. Endocardite bactérienne probablement non spécifique compliqué de
choc septique.
Fièvre + souffle=endocardite
MENINGOENCEPHALITE
Clinique : signes méningés et signes encéphaliques.
~ 44 ~
Méningite :
- Sd infectieux : fièvre
- Sd d’irritation méningé : raideur de la nuque, Kernig et brundzinski
+.
o Le signe de brundzeski : malade en DD,
Flexion de la nuque qui entraine la flexion des MI ;
Une flexion d’un seul membre et l’autre membre va
suivre
Les deux genoux fléchis, faites l’extension d’un membre
et l’autre va suivre également
o Kerning : deux composantes
Lucide : malade assi et on demande de garder les
membres en extension, il sera incapable de les garder en
extension
Coma : surélevé les 2 MI tout en les gardant en
extension, il aura tendance à fléchir les deux genoux, là
kernig + (Sd rachidien)
- Sd d’hypertension intra crânienne : vomissement en jet, céphalées en
casque, bradycardie,
Le trajet de LCR depuis la sécretion au plexus corroïde passant par
4 ventricule jusqu’à la résorption. Les matériels de la PL, la position du
ème
malade.
Aspect du LCR :
Causes de méningites à LCR claire :
- Méningite bactérienne débutante
- Méningite tuberculeuse
- Méningite à Lystéria monocytogène
- Méningite parasitaire : Trypanosomiase humaine africaine
- Méningite virale : herpes
- Méningite bactérienne décapité
5 tubes lors de la ponction lombaire : Biochimie, cytologie,
bactériologie, virologie et un tube de réserve.
Connaitre les causes de méningites à FL à prédominance
lymphocytaire : Méningite TBC, Virale, Listeria monocytogène, la
cryptococcose.
La biochimie combiné à la cytologie ; on a LCR claire à prédominance
lymphocytaire avec hyperprotidorachie, hypoglycorachie, on pense à priori à
la TBC, Listeria monocytogène.
La valeur normale de la protidorachie : 0,15-0,45g/l (15-45mg/l)
PRISE EN CHARGE
Objectif :
- Juguler l’infection : ATB selon l’étiologie de la méningite.
o C3G (Ceftriaxone : 2x2g ;
~ 45 ~
CAS CLINIQUE
Patiente de 32 ans amenée pour altération de l’état de conscience
ATCD/ Commerçante faisant les navettes entre Kin et Lufu avec
notion de partenaire sexuel multiple. Elle n’est pas connue HTA ni DBT, elle
n’a jamais fait la TBC
HMA/ remonte à environs deux mois de la consultation par la fièvre et
la diarrhée pour lesquelles elle a été soigné à plusieurs reprises comme faisant
la salmonellose et le paludisme. L’évolution a été marquée par la persistance du
tableau clinique et la survenue de l’altération de l’état général, motif de la
consultation à l’HSLK pour une MPEC
CA/ Notion d’amaigrissement >10% du poids corporel, Diarrhée
>1mois, fièvre sans horaire précis
O/ PA=110/70mmHg ; FC=117bpm ; FR=35cpm ; T=39,8°c ;
Glycémie casuelle=96mg/dl ; SaO2=85% ; patiente en coma avec un Glasgow à
8/15, CPP, CBA, Nuque=raide ;
Cœur : B1 B2 audible et régulier ;
Poumon : Râles crépitant aux 2/3 <
Abd : SP
MI : Pas d’œdème
Neuro : Glasgow=8/15, Signes d’irritation méningés fait de raideur de
la nuque, Kerning et Brundzenski + ; paralysie faciale< gauche et hémiplégie
proportionnelle gauche
RESUME : Il s’agit d’une patiente d 32 ans commerçante faisant
les navettes entre Kin et Lufu avec notion de partenaire sexuel multiple
~ 46 ~
COMA
- Coma fébrile
o Associé Signes méningés mais sans signe de focalisation :
méningo – encéphalite
o Avec signes de focalisation mais pas de signes méningés :
Abcès cérébral
o Sans signes méningés et sans signes de focalisation : neuro
Paludisme, encéphalite septique
o Signes méningés et signes de focalisation : Méningo –
encéphalite abcédée
- Coma non fébrile :
o Avec signes méningés mais sans signes de focalisation :
Hémorragie cérébro – méningée
o Avec signes de focalisation mais pas de signes méningés :
AVC, Tumeur cérébrale
o Sans signes méningés et sans signes de focalisation : coma
métabolique (coma acidocétosique, hyper osmolaire,
encéphalopathie hépatique, encéphalopathie urémique,
encéphalopathie de Wernicke (consommation excessive de
l’alcool), intoxication aux médicaments (barbituriques,
benzodiazépines), hypoglycémique, hyponatrémie)
~ 47 ~
INFECTION A VIH
L’agent causal c’est le virus de l’immunodéfisceience humain, virus à
ARN à la sous famille lentivirus, à la famille de Retrovirus.
TYPE :
- VIH Type 1 : cosmopolite, se retrouve dans le monde entier
- VIH Type 2 : Afrique de l’Ouest moins virulent
Le cycle de réplication du virus :
- Etape 1 : Fixation du virus à la cellule hôte qui doit avoir les
marqueurs CD4, au niveau du virus on a les glycoprotéines GP120
avec des corécepteurs à la cellule hôte qui sont les CCR5 et CXR4
- Etape 2 : Synthèse de l’ADN pro viral : qui est favorisé par l’enzyme
Transcriptase inverse
- Etape 3 : Intégration de l’ADN pro viral dans le génome cellulaire.
Cette intégration se fait grâce à l’enzyme qu’on appelle Intégrase
- Etape 4 : Transcription de l’ADN pro viral qui doit devenir ARN
messager grâce à une enzyme qu’on retrouve dans le génome appelé
ARN Polymérase qui aboutit à La synthèse des particules virales
- Etape 5 : La synthèse des particules virales : l’enzyme est la protéase
qui facilite la synthèse
- Etape 6 : Maturation des particules virales
- Etape 7 : Bourgeonnement : ils vont se déverser dans le torrent
sanguin pour attaquer d’autres cellules hôtes.
TRANSMISSION
- La voie sexuelle
- La voie sanguine
- Transmission mère – enfant
STADE DE L’OMS
1. Stade 1 : le patient est asymptomatique ou tout simplement un
tableau de poly adénopathie généralisés
2. Stade 2 : infection des voies respiratoires > récurrentes (pharyngites,
…) ; zona, Prurigo de l’adulte
3. Stade 3 : Fièvre >1 mois, diarrhée >1 mois, amaigrissement W10%
du poids corporelle, TBC pulmonaire, candidose buccale, anémie
<8g% d’étiologie inconnu
4. Stade 4 : TBC extra pulmonaire, syndrome cachectique, candidose
pharyngée, cryptococcose méningée, lymphome, sarcome de Kaposi,
Coccidiomicose (tableau d’entérite), LEMP (LeucoEncéphalopathie
Multifocal proliférative) Pneumonocystose à pneumocistis carini est
la JIROVECI en réalité
DIAG :
Tenir compte des éléments anamnestiques et les éléments de l’examen
physique.
- Elément anamnestique
~ 49 ~
PARACLINIQUE
- Méthode direct :
o Culture
o PCR
o Ag 24 du virus
- Méthode indirecte :
o Test à diagnostic rapide :
Determine : sensibilité très élevée Souvent associé les
Unigold : spécificité très élevée deux
ELISA
PRISE EN CHARGE
Il faut d’abord faire un certain nombre de bilan pré thérapeutique (CD4
et charge viral.)
Bilan : SGOT, SGPT, hémogramme, fonction rénale (Urée, créatinine)
L’urgence est de traiter les infections opportunistes, les antirétroviraux
ne sont pas urgents. La TBC est la 1ère infection opportuniste.
Objectif :
- Traiter les infections opportunistes
- Restaurer l’immunité
- Diminuer la charge virale
Principe : on donne une trithérapie, avec des associations
- 2 INTI + 1 INTI
- Nucléotide + 1 INNTI + 1 INTI
ECHEC THERAPEUTIQUE
On parle d’échec lorsque après 6 mois de traitement :
~ 50 ~
PEC :
- Anémie décompensée : transfusion sanguine et traiter la cause de
l’anémie
o Signes de décompensation : tachycardie, polypnée, vertige,
asthénie physique intense, coma parfois.
- Anémie non décompensée :
PALUDISME
Déf : c’est une érythropathie due à un protozoaire de type Plasmodium
transmis la piqure de l’anophèle femelle
Espèces plasmodiales pathogènes :
- Plasmodium falciparum
- P. ovale (P. walikiri, cultivi)
- P. vivax
- P. malariae Les plus fréquents
- P. Knowlesi
- P. cymolgi
- P. braziliensi (brazilianum)
- P. gaboniae
PARACLINIQUE
- GE : pour voir la densité parasitaire
- Frottis mince pour isolé l’espèce plasmodiale
- Rx thorax : palu grave avec des problèmes respiratoires
- Bilan rénale : lorsqu’on pense qu’il y a atteinte rénale pour exclure
une HIVA.
o Urée
o Créatinine
o Bandelette urinaire
PEC :
Bicarbonate dans la perfusion et les corticoïdes pour traiter l’hémolyse
PRISE EN CHARGE
Paludisme simple
Objectif :
- Négativer la parasitémie
- Traiter les symptômes
Moyen :
- ACT : Artésunate + amodiaquine ou artémeter + Luméfantrine
Paludisme grave
- Artésunate injectable :
o S/2,4mg/Kg H0 H12 H24 en Iv à faire le relais avec les
ACT (arthémeter + Luméfantrine)//3 jours.
o S/2,4mg/Kg H0 H12 H24 puis une dose /jour jusqu’au
7ème jour
- Quinine :
o Perfusion : 10mg/Kg dans 10cc SG5%/Kg
~ 54 ~
APLASIE MEDULLAIRE
Pancytopénie : atteinte des 3 lignées (Rouge, blanche et plaquetaire)
ou bicitopénie
Clinique :
- Sd anémique : pâleur cutanéomuqueuse lié à la baisse des GR
- Sd Infectieuse lié à la baisse de GB qui se manifeste par la fièvre
o Amygdalite,
- Sd hémorragique lié à la diminution des plaquettes
o Gingivoragie, échymose,
ETIOLOGIE
- Infectieuse :
o Virale : Hépatite B ou C
o Parvovirus B19
o Infection à VIH
- Médicamenteuse irréversible :
o Chloramphénicol est le plus incriminé
o Sel d’or
- Cause toxique :
o Exposition aux dérivés de Benzènes, hydrocarbures
o Dérivés organophosphorés : insecticides
- Causes idiopathiques
- Chimiothérapie
La confirmation passe par la biopsie ostéo médullaire (BOM)
PRISE EN CHARGE
- Traiter les symptômes et complications
o Anémie=traiter
o Infection=juguler avec ATB
o Taux bas des plaquettes=donner le ……
o Corticoïdes, androgènes,
- Le traitement radical est la greffe médullaire
MYELOME MULTIPLE
Il faut associé et la clinique et la paraclinique
C= hyper calcémie
R= Renal (Créatinine > 20mg/dl)
A= Anémie
B= Bones : Douleur osseuses (côtes, rachis, bassin)
PARACLINIQUE
- Hémogramme complet
- Electrophorèse des protéines plasmatique qui montre une
hypergamma globulinémie à base étroite
- Protéine de Bence Jones
- Fonction rénale
- Calcémie
L’examen de confirmation est le myélogramme montre un taux de
plasmocyte >10% (c’est pourquoi on l’appelle plasmocytose). Ou
plasmocytes <10% mais dystrophique
PRISE EN CHARGE
- Traiter les symptômes
o Douleur : jusqu’à la morphine
o Hypercalcémie : Diphosphonate : acide Aledronique vendu
sous le nom de Fosamax : 70mg S/1x/semaine en position
assise et à jeun. Il a des effets corrosifs de la muqueuse
oesophagienne. On peut donner aussi les corticoïdes et les
furosémides.
- La chimiothérapie pour traiter la Myélome multiple. L’espérance de
vie est au grand max 10 ans.
COMPLICATIONS
- Osseuses : Fractures pathologiques
- Infectieuse : pertes des Ig
- Rénales :
- Hématologique : Anémie
LED
C’est une pathologie plus féminine. ANTI DNA NATIF. Selon l’ACR, il
faut au moins 4 éléments/11 pour parler de LEC
A= Erythème en aille de papillon
~ 56 ~
PARACLINIQUE
- Ac anti DNA NATIF
PRISE EN CHARGE
- Corticothérapie (HTA, DS, Facture pathologique)
- Hydroxy chloroquine : traitement de fond