La Négociation Avec Les Parties Prenantes (FNL)
La Négociation Avec Les Parties Prenantes (FNL)
La Négociation Avec Les Parties Prenantes (FNL)
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SOMMAIRE
Introduction
CONCLUSION :
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Introduction
Face aux mutation actuelle du monde économique et social ; qui peuvent apparaitre
contradictoires et difficilement prévisibles, le rôle du négociateur commercial apparait plus
que jamais indispensable pour concilier les intérêts et les désirs des parties prenantes. Tous
doivent désormais prendre en compte la circulation quasi instantanée des informations via
Internet et les réseaux sociaux, ainsi que l’exploitation des données via les logiciels de
gestion de la relation client et les algorithmes de data mining. Tous doivent intégrer la
montée des exigences sociales et environnementales, le développement de la culture et des
comportements commerciaux au sein des entreprises et des foyers, l’accroissement des
échanges entre partenaires dont les cultures, les valeurs et les habitudes diffèrent.
- Le nombre d’acteurs qui participent à la décision semble s’accroitre aussi bien dans le
monde des affaires (service chats, responsable qualité sécurité environnement, sous-
traitants...) que dans la sphère familiale.
- Les négociations en amont et en aval de l’acte de vente (avec les services internes,
marketing production, qualité, service après-vente...) se multiplient au point d’occuper
l’essentiel du temps des vendeurs et des acheteurs.
Devant ces exigences, les méthodes traditionnelles de vente peuvent sembler moins
efficaces et les modèles théoriques de la négociation incomplets. Deux courant de pensée
s’opposent.
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Négocier, c'est l'art de dialoguer et de
découvrir ce que recherche le partenaire
afin de déboucher sur un accord aux
intérêts communs.
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Les enjeux et contextes de la négociation
I. DEFINITION ET ENJEUX :
La négociation apparaît aujourd’hui dans un sens plus large, désignant un échange de
vues pour trouver un accord (Petit Robert) ou bien toute « activité qui met en interaction
plusieurs acteurs qui, confrontés à la fois à des divergences et à des interdépendances,
choisissent (ou trouvent opportun) de rechercher volontairement une solution
mutuellement acceptable » (Dupont, 1994, p. 11). La dimension périlleuse de la négociation
conduit même à un usage figuré hors champ : négocier un virage.
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Exemples d’enjeux Exemples d’accords
Une permission de sortie L’horaire et les conditions
Substantiel Un bien… de retour
Le montant de la transaction
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4. Les objectifs de la négociation :
Convaincre de la nécessité d’acquérir le produit.
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variables. Cette négociation salariale devrait en fait toujours être replacée dans un ensemble
plus large de conditions individuelles du travail : horaires, charge de travail, possibilités de
formation, déplacements, responsabilités, objectifs, bureau, avantages en nature…
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L es dilemmes et les
approches
Les dilemmes et les approches
classiques de la négociation
1. La coopération et la compétition :
Le négociateur est traversé par un dilemme majeur : la tension entre coopération et
compétition (Lax & Sebenius, 1998). S’il y a négociation, c’est qu’il ne s’agit pas uniquement
d’un affrontement pour la répartition de la valeur. Mais s’il y a négociation, c’est aussi qu’il
ne s’agit pas uniquement de coopérer à la résolution d’un problème (Dupont, 1994). Se
centrer trop exclusivement sur la compétition serait perdre de vue la nécessité de faire avec
le ou les interlocuteurs. Le temps passé à s’affronter sur la part du gâteau conduit à ce qu’il
soit amoindri. On passe à côté des possibilités d’assurer la coexistence ou d’engendrer des
gains mutuels. Mais se centrer trop exclusivement sur la coopération, c’est prendre le risque
que l’autre partie s’approprie le gâteau développé en commun. Toute négociation comporte
dans des proportions variables une dimension intégrative et une dimension distributive
(modèle de Walton et McKersie).
2. La tension mandant/mandataire :
La plupart des négociations sont reliées en amont ou en aval à une autre négociation
qu’elles conditionnent ou par lesquelles elles sont conditionnées. Celui qui négocie ses
vacances avec son conjoint… devra aussi les négocier auprès de son employeur. Et pour
négocier un contrat avec un sous-traitant… il faut avoir obtenu une marge de manœuvre et
un budget en interne. Lorsque l’on représente quelqu’un, cette tension peut prendre la
forme d’un dilemme si défendre un peu moins bien ses intérêts tend à faciliter la
négociation présente. Cela peut poser des problèmes éthiques mais aussi pratiques,
lorsqu’il faudra rendre compte de ce qui s’est passé. Dans certains cas, l’existence d’une
rémunération spécifique du mandataire peut être un enjeu bloquant. S’il est rémunéré de
manière forfaitaire, il peut tendre à minimiser son investissement. S’il est rémunéré au
pourcentage, il peut tendre à pousser au maximum la dimension pécuniaire en négligeant le
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reste… Il est donc essentiel de penser ces différents niveaux de négociation dans une
certaine simultanéité, chaque évolution pouvant entraîner d’autres évolutions en retour.
3. Le pouvoir et la négociation :
Il y a comme une indissociabilité du pouvoir et de la négociation : « le pouvoir est
l’essence de la négociation » (Rojot, 1994). Les fondements d’une relation de négociation et
d’une relation de pouvoir sont les mêmes : une zone d’incertitude (Crozier & Friedberg,
1977) et une zone d’interdépendance. Si l’une de ces deux conditions manque, le pouvoir de
l’un sur l’autre disparaît, en même temps que le besoin de négocier ! C’est d’ailleurs souvent
en utilisant adroitement les incertitudes et les (inter) dépendances que les manipulateurs
abusent de leurs proies. La manipulation est à ce titre l’une des manières d’espérer sortir du
dilemme en créant une illusion de négociation cachant l’expression frontale d’une tentative
de domination.
On peut aussi argumenter que l’art de négocier d’une part, et que la possibilité de
donner ou recevoir quelque chose, d’autre part, sont en soi des pouvoirs. La négociation a
lieu car chacune des parties a le pouvoir de procurer un bénéfice ou une nuisance à l’autre.
Par ailleurs, beaucoup d’affrontements se terminent par une forme d’armistice qui doit être
négociée dans une certaine mesure. Pouvoir et négociation coexistent alors qu’ils semblent
s’exclure : accepter de négocier pourrait être interprété comme un signe de faiblesse et le
rapport de force peut casser le lien nécessaire à une bonne négociation.
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positions qui en résulte induit les points qui suivent : la situation est perçue comme un jeu à
somme nulle où il convient de marchander et anticiper des concessions. La recherche du
point de rupture et le mythe de la bonne affaire font le reste.
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donnée rassurante. Progressivement, à court d’arguments, on finit par lâcher quelque chose
avant un deuxième et long cycle de dialogue ping-pong. L’interlocuteur a alors l’impression
d’avoir trouvé un argument massue là où il y avait simplement le prétexte à un mouvement
devenu nécessaire.
Le respect :
Un fin négociateur le sait, lorsqu’il s’apprête à entamer une discussion, il peut parfois
s’avérer difficile de trouver un accord qui satisfait les deux parties. Ce n’est pas pour autant
que l’on doit considérer cet échange comme un match de boxe. Vous ne devez pas voir la
personne en face de vous comme un adversaire mais comme un potentiel partenaire sur le
long terme. Utiliser l’agressivité ou la pression ne permettra pas de conclure de manière
positive votre vente. « On peut être dur en affaires sans pour autant mépriser son
interlocuteur » . Employez la diplomatie même si l’échange vous paraît rude afin de laisser
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une image positive à votre interlocuteur, qui sera sûrement plus apte à renouveler ses
ventes à vos côtés.
L’élégance :
Lorsque le négociateur conclut sa vente, il doit s’atteler à vérifier que tous les critères
de cette dernière soient bien clairs pour les deux parties. S’il s’avère qu’elle ne se soit pas
déroulée comme prévu, tâchez de garder la face et de ne pas afficher une mine dépitée ou
agacée par le résultat. Cet entretien n’a peut-être pas abouti sur le moment même, mais il
peut se faire dans de futurs échanges. Pensez sur le long terme et aux possibilités de
développement de votre offre que vous pourriez envisager
L’éloquence :
L’art de la négociation s’associe souvent avec le fait de demeurer un excellent
orateur. Lorsque vous présentez votre produit ou service, tachez de le faire avec éloquence
et conviction. Les caractéristiques ne changent pas, mais votre façon de les présenter
permet à votre interlocuteur de les percevoir différemment. Lorsque vous communiquez,
pensez à ne pas négliger votre gestuelle : le fait de fermer les bras et se gratter
fréquemment montrent des signes d’anxiété voire de fermeture. A l’inverse, se présenter
avec le sourire et en utilisant des gestes de la main non agressifs renvoient l’image d’une
confiance en soi qui rassure votre interlocuteur. N’hésitez pas à vous entraîner en pratiquant
des simulations de vente pour analyser votre façon de vous exprimer et la corriger si besoin.
L’écoute :
Négocier ne consiste pas qu’à parler pour vendre son produit, bien au contraire. Le
sens de l’écoute reste indispensable. Votre client exprime ses besoins et vous devez les
comprendre au mieux afin de proposer une offre pertinente par rapport à ses attentes. Si
vous vantez votre produit à travers des avantages qui ne l’intéressent pas ou dont il n’a pas
forcément besoin, il risque de se sentir mal compris et ne souhaitera pas aller plus loin dans
l’échange. Ne pas faire abstraction des objections que peut emmètre le prospect est
également nécessaire. Si certaine paraissent inutiles, d’autres au contraire, ont toute leur
importance, d’où la nécessité de les traiter pour rassurer votre interlocuteur.
L’anticipation :
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Un négociateur aussi doué soit-il ne se présente jamais à un échange sans y être
préparé assidûment au préalable. L’entretien doit être travaillé, les informations sur le client
et sur ses attentes obtenues, les objections et questions envisagées, et il faut également
penser à examiner l’offre que propose vos concurrents afin de savoir de quelle manière vous
pouvez-vous différencier. Se préparer permet de se fixer à l’avance les objectifs à atteindre
et de prévoir des solutions alternatives en cas de difficultés lors de l’échange.
La patiente :
« Tout vient à point à qui sais attendre. » Un adage bien connu des fins négociateurs.
Il peut arriver que la vente ne se conclue pas de la manière souhaitée pour les deux parties.
Ne baissez pas les bras et prévoyez une seconde rencontre pour retravailler de façon plus
pertinente votre offre. Vouloir conclure à tout prix et rapidement risque de vous faire
commettre des erreurs et de ne pas pourvoir obtenir le résultat escompté. Prendre son
temps relève au contraire une capacité à bien traiter la demande pour obtenir un accord
gagnant-gagnant.
L’interprétation :
Une qualité qui ne doit pas être omise : l’interprétation ! Lorsque votre prospect vous
dit une chose, il se peut que son corps ou ses gestes en révèlent une autre. Si le prospect
recule sur sa chaise par exemple, c’est peut-être un signe de désaccord, les jambes allongées
et les pieds croisés démontrent souvent qu’il n’est pas très intéressé par votre offre et une
poignée de main trop ferme affirme, quant à elle, une volonté de domination. Tâchez
d’analyser tous ces signaux afin d’adapter votre offre et de rester toujours pertinent.
L’humilité :
Vous sentez que votre offre est extrêmement attrayante et qu’elle a le potentiel pour
conquérir vos clients. Ce n’est pas une raison pour vous surestimer et arriver à l’entretien en
étant sûr de conclure. Cet excès de confiance risque de vous jouer des tours et d’être mal
interprété par le prospect qui peut percevoir votre attitude comme un manque d’humilité
voire pire comme de l’arrogance. Un entretien peut toujours réserver des surprises et son
déroulement ne peut être connu à l’avance, veillez à toujours vous y préparer.
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Stratégie de négociation :
Entre coopération et compétition
I. Mode compétitif :
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Cette approche nécessite beaucoup de prudence. Le rapport de force prend ici toute son
importance. Les négociateurs sont prêts à utiliser tous les moyens en leur possession pour
peser sur l'autre. Ils usent et abusent de la manipulation et de la contrainte. Ils délivrent des
bribes d'information pour ne pas avoir à révéler leur jeu. Ils savent conserver leurs atouts
jusqu'au dernier moment avant d’abattre leurs cartes. Ils vont même jusqu'à ignorer les
questions de la partie adverse et durcir le ton, mettre la pression, tendre des pièges pour
déstabiliser leur adversaire. Dans les cas extrêmes, une certaine agressivité peut même
s'installer.
Celui qui détient le pouvoir ou possède un ascendant psychologique sur l'autre partie est
en position de dominer les débats.
L'objectif du mode "compétition" est l'obtention d'un résultat à court terme.
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Les phases préparatoires de
La négociation :
I. Etapes de la négociation :
1.1- La pré-approche : réunir des informations sur les interlocuteurs (ou partenaires).
1.3- L'exploration : découvrir les besoins, les motivations, les freins du prospect.
•Mieux comprendre
•Obtenir un accord
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1.5- La conclusion : détecter les signaux d'achat et formuler une proposition de vente.
L'image que
Le rappel de La vous laissez de
Le résumé convivialité
l'accord l'entreprise
de votre et
passé avec
entretien La qualité des
l'interlocute l'enthousias
de façon relations futurs
ur me dont
claire et avec votre client
Le salami (point par point) : Cette technique part du principe qu’il est plus difficile
d’obtenir de votre interlocuteur le salami tout entier plutôt que tranche par tranche.
C’est une succession de marchandage : on ne demande pas tout d’un coup mais par
tranche.
Avantages : praticable en toutes circonstances, facile à utiliser
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cela les négociateurs devront établir des liens entre les problèmes et les objets en
discussion.
Il n’existe d’accord sur rien tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout.
Vous avez confiance en vos capacités ? Parfait ! N’en déduisez pas pour autant que
cela vous donne le luxe de ne pas préparer soigneusement votre rendez-vous de
négociation.
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Comme vous le savez, une phase de négociation, quelle que soit la forme qu’elle
adopte, s’inscrit dans un processus de vente qui se déroule en un certain nombre d’étapes.
N’en négligez aucune, au risque de vous retrouver en panne d’argument lorsque vous devrez
porter l’estocade finale dans le combat qui vous mènera à la signature d’un nouveau
contrat !
Par le passé, vous êtes parvenu à vous distinguer en doublant le chiffre d’affaires
d’un client ou en redressant une entreprise en péril. Ne vous contentez pas de le dire,
prouvez-le !
Restez Professionnel :
Si vous souhaitez conserver votre crédibilité et éviter que votre prospect ait la
sensation que vous abusez de sa crédulité, jouez franc jeu ! Ne vous inventez pas de
compétences que vous ne maitrisez pas et ne vous attribuez pas de mérite qui n’existe pas
pour espérer peser davantage dans la négociation.
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Cela ne signifie pas pour autant que vous devez tout dire à votre interlocuteur.
Certaines de vos faiblesses, même si elles ne rentrent pas du tout en ligne de compte avec la
nature de la mission, pourraient dissuader votre prospect de vous faire confiance ou lui offrir
un argument de poids pour négocier à son avantage. En d’autres termes : soyez sincère,
mais prenez garde à ce que vous dites.
Gardez en effet à l’esprit qu’à l’image de votre prospect, vous devez tirer le
maximum d’avantages de l’accord que vous apprêtez à trouver. Les compromis ne doivent
donc pas être à sens unique. En laissant votre interlocuteur arbitrer la négociation, vous
prenez le risque de perdre le contrôle et de vous retrouver dans une situation de
« soumission » où il vous sera difficile de faire machine arrière.
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Conclusion :
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