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Prise en charge diagnostique et chirurgicale de l’hypertrophie bénigne de


la prostate à l’hôpital de PANZI – République Démocratique du Congo

Diagnostic and surgical management of benign prostatic hyperplasia at


PANZI Hospital / Democratic Republic of Congo

Luhiriri ND1, Alumeti DM1, Cirimwami P2, Ahuka OL1

1 : Département de Chirurgie Hôpital Général de Référence de Panzi, Université Evangélique e Afrique (UEA)
2 : Service d’anatomopathlogie Hôpital Provincial Général de Réfénce de Bukavu, Université Catholique de Bukavu (UCB)

Auteur correspondant: Dr Luhiriri Ndanda Lev. Email : dr.alumetimunyali@gmail.com

Résumé : Summary:

Objectifs :Déterminer les modalités diagnostiques Aim : Determinate diagnostic modalities and surgical
et le traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne treatment of benign prostate hyperplasia (BPH) at
prostatique (HBP) à PANZI (RDC). PANZI (DRC).
Patients et méthodes : Etude prospective de 52 pa- Methods : Prospective study about 52 patients com-
tients comportant les aspects cliniques (score IPSS prising clinical aspects (IPSS and DRE); paraclinical
et toucher rectal); para-clinique (échographie, PSA et (ultrasound scan, PSA and histopathology); and sur-
histopathologie) ; et chirurgical (chirurgie prostatique gical (transvesical prostate surgery).
transvésicale). Results : BPH was the most common urological pa-
Résultats : L’HBP était la plus fréquente pathologie thology (57.7%). Majority of patients were aged from
urologique (57,7%). La majorité des patients étaient 61-70 years (63.5%). The mean age was estimated
âgés de 61 à 70 ans (63,5 %). L’âge moyen était de to 69.5 years. Urinary retention motivated consulta-
69,5 ans. La rétention d’urines motivait la consulta- tions for 46.1% of the cases. The IPSS was severe
tion dans 46,1% des cas. Le score IPSS était sévère for 61.5% of the cases. Digital rectal examination,
dans 61,5% des cas. Au toucher rectal, la prostate found prostate moderately or greatly increased in vo-
était modérément ou très augmentée de volume, fer- lume, firm and regular. The mean prostate volume
me et régulière. Le volume prostatique moyen était was 90 cm3 according to ultrasound scan. The PSA
de 90 cm3 à l’échographie. Le taux de PSA se situait rate ranged from 6-50 ng / mL and was greater than
dans la tranche de 6-50 ng/ml et était supérieur à 50 50 ng / ml for 75% and 13.5% of the cases respecti-
ng/ml dans respectivement 75% et 13,5 % des cas . vely. All patients benefited from transvesical prostate
Tous les patients ont bénéficié de la chirurgie pros- surgery. Histopathologically, it was found to be a pure
tatique transvésicale. A l’histopathologie, il s’agissait adénofibroléiomyomateuse hyperplasia (40.4%) and
d’une hyperplasie adénofibroléiomyomateuse pure respectively 9.6 and 3.8% of BPH associated was to
(40,4%) et dans respectivement 9,6 et 3,8% d’HBP PIN2 and PIN3 injuries.
associée à des lésions PIN2 et PIN3. Conclusion : Majority of patients consulted for acute
Conclusion : La majorité des patients ont consulté urinary retention. They had a severe IPSS and an
pour rétention aiguë d’urines. Ils avaient un score elevated PSA rate. PIN2 and PIN3 injuries were no-
IPSS sévère et un taux de PSA élevé. Des lésions de ted for 9.6 and 3.8% of the cases of benign prostatic
PIN2 et PIN3 ont été notées dans 9,6 et 3,8 % des hyperplasia. The transvesical adenomectomy was
cas d’hyperplasie bénigne prostatique. L’adénomec- our preferred method.
tomie transvésicale a été notre méthode de choix.

Mots clés : HBP, score IPSS, PSA, lésions PIN Keywords: BPH, IPSS, PSA, PIN injuries

Uro’Andro - Volume 1 N° 6 Juillet 2016


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Introduction Méthodes
Notre étude était prospective. Sur un total de 55 pa-
L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) se dé- tients qui ont consulté pour une hypertrophie béni-
finit comme une augmentation non cancereuse du gne de la prostate, 52 patients (94,5%) ont été inclus
volume de cette glande. Sur le plan histologique, dans l’étude car ayant été opérés et dont les pièces
c’est un adénomyofibrome hyperplasique développé opératoires avaient été analysées à l’histopathologie.
à partir des constituants glandulaires, musculaires et Avaient été exclus de l’étude trois patients (5,5%)
conjonctifs de la zone transitionnelle de la prostate chez qui l’acte opératoire s’est limité à la cystostomie
sous l’influence de la testostérone [1-3]. Cette mala- au vu de l’altèration de l’état général.
die affecte 50 à 75% des hommes âgés de 50 à 90
ans. Nous avions étudié les paramètres suivants :
Aux USA avec 400000 interventions par an, le traite- - L’ âge
ment chirurgical de l’adénome prostatique est la plus - Le motif de consultation
fréquente intervention après celle de la cataracte, - Le score IPSS
chez l’homme âgé de plus de 65 ans [2-4]. - Les caractères de la prostate au TR
En France, 80000 interventions pour HBP sont effec- - Le volume prostatique à l’échographie sus
tuées chaque année [1, 2, 4]. pubienne,
En Afrique, l’adénomyofibrome prostatique constitue - Le résidu post-mictionnel échographique
la première pathologie urologique et l’adénomecto- - L’ acte chirurgical thérapeutique
mie prostatique vient au premier rang des activités - La nature histopathologique de la pièce
chirurgicales dans les services d’urologie [11, 22]. opératoire
C’est la pathologie tumorale la plus fréquente de la - Et les suites opératoires.
prostate et l’affection du bas appareil urinaire la plus
fréquente à l’origine des troubles mictionnels [3,17]. Les critères de jugement du traitement étaient les
Nous nous sommes particulièrement intéressés au suivants :
score IPSS, à l’antigène spécifique de la prostate • Etaient considérés comme guéris les patients sans
(PSA) et à l’association des lésions de néoplasie in- troubles mictionnels à une moyenne de six mois
tra-épithéliale (lésions PIN) aux lésions d’hyperplasie après l’intervention avec les extrêmes de 3 mois et 8
bénigne prostatique. mois et un RPM insignifiant (<50 ml) ;
Nous nous étions fixés comme objectif de déterminer • Etaient considérés comme améliorés les patients
les modalités du diagnostic et du traitement chirurgi- avec dysurie légère.
cal de l’hypertrophie bénigne de la prostate à l’hôpital Nos résultats présentés sous forme de tableaux et
de Panzi (RDC). de textes ont été traités à partir du logiciel statistique
SPHINX en sa version 5.0 mise à jour. Le seuil de
I. MATERIEL ET METHODES signification pour les tests statistiques était fixé à p ≤
0,05 et les intervalles de confiance à 95%.
Cadre d’étude
• L’hôpital de Panzi (Est de la RDC) a servi de ca- II. RESULTATS
dre à notre étude. C’est un hôpital général de
référence avec une capacité de 450 lits dont 70 Epidémiologie
pour le service de chirurgie ; mais aussi un hôpi-
tal universitaire pour la formation des étudiants et Fréquence de l’HBP
des médecins en spécialisation. L’HBP, avec une fréquence de 57,7% , venait en tête
• Le laboratoire d’anatomie pathologique de l’hôpi- des pathologies urologiques du bas appareil chez
tal provincial de Bukavu (Est de la RDC) a permis l’homme âgé de plus de 50 ans. Le rétrécissement
la lecture des biopsies. de l’urètre était en deuxième position avec 22,2%
(Tableau I).
Matériel
L’étude a porté sur 52 patients reçus en consulta- Tableau I. Répartition des pathologies urologiques
tion de chirurgie de janvier 2008 à décembre 2013 et pendant la période d’étude
opérés pour hypertrophie bénigne prostatique com- Pathologies urologiques Nombre Poucentage
pliquée de rétention d’urines ou associée à une dy- HBP 52 57,7
surie et à une pollakiurie. Rétrécissement urétral 20 22,2
Ils ont tous été traités par la chirurgie prostatique
Cancer prostatique 8 8,8
ouverte transvésicale.
Lithiase vésicale 7 7,7
Notre échantillon est issu d’une population d’étude
Cancer vésical 3 3,3
de 90 patients qui ont consulté pour une pathologie
urologique. Total 90 100

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Age Tableau IV : Répartition du taux de PSA de nos pa-


L’âge de la majorité de nos patients se situait entre tients
61 et 70 ans (63,5%). L’âge moyen était de 69,5 ans
(Tableau II), les extrêmes de 50 ans et 85 ans, l’ecart- PSA (en ng/ml) Nombre Pourcentage
type de 7,22.
0-5 6 11,5
Tableau II : Age des patients avec HBP 6-50 39 75
Age (en années) Nombre Pourcentage >50 7 13,5
50-60 8 15,4 Total 52 100
61-70 33 63,5
71-80 10 19,2 Volume prostatique à l’échographie
>80 1 1,9
Le volume moyen à l’échographie sus pubienne était
de 90 cm3 avec des extrêmes de 45 et 213 cm3 avec
Total 52 100
un écart-type de 21,52. Il était compris entre 61 et
100 cm3 dans 65,4% des cas.
Diagnostic de l’HBP
Tableau V : Volume prostatique à l’échographie
Aspects cliniques
Volume (en cm³) Nombre Pourcentage
Motif de consultation 30-60 2 3,8
La rétention aiguë d’urine (34,6%) et la retention chro- 61-100 34 65,4
nique (11,4%) ; la dysurie et la pollakiurie (53,8%) >100 16 30,8
ont constitué les principaux symptômes motivant la
Total 52 100
consultation. Elles ont été accompagnées d’héma-
turie (11,5%), de mictions impérieuses (7,7%) et de
mictalgies (5,7%). Résidu vésical post-mictionnel échographique
Le résidu post-mictionnel échographique (RPM) était
Score IPSS supérieur à 100 ml dans 50 % des cas (Tableau VI).
La majorité des patients avaient un score IPSS sé-
vère compris entre 20 et 35 (61,5%)(Tableau III). Le Tableau VI : Résidu vésical post-mictionnel
score moyen était de 21, les extrêmes de 5 et 30 RPM (en ml) Nombre Pourcentage
avec l’écart-type de 7,3. <50 2 7,1
50-100 12 42,9
Tableau III. Fréquence du score IPSS
>100 14 50,0
Score IPSS Nombre Pourcentage
Total 28 100
0-7 4 7,7
8-19 16 30,8 Etat histopathologique de la pièce opératoire
20-35 32 61,5 La majeure partie de nos patients avaient une hy-
Total 52 100 perplasie adénofibroléiomyomateuse pure (40,4%).
Mais, nous avons observé des lésions précancéreu-
Examen physique ses PIN2 et PIN3 associées aux lésions d’hyperpla-
Au toucher rectal, les patients avaient une prostate sie prostatique bénigne dans respectivement 9,6 et
modérément ou très augmentée de volume, ferme et 3,8 % des cas (Tableau VII).
régulière.
Tableau VII : Histopathologie prostatique
Aspects paracliniques Histopathologie Nombre Pourcentage
PSA : Le taux moyen de PSA était de 47,5 ng/ml, Hyperplasie adénofibroléiomyoma- 21 40,4
teuse
avec des extrêmes de 2,612 et 93,2ng/ml avec un
ecart-type de 15,7. Soixante quinze pourcent de nos Hyperplasie avec prostatite 14 27
patients avaient un PSA compris entre 6 et 50 ng/ml Hyperplasie avec foyer PIN1 (low 10 19,2
et 13,5% d’entre eux avaient un PSA supérieur à 50 grade)
ng/ml (Tableau IV). Hyperplasie avec foyer PIN2 5 9,6
Hyperplasie avec foyer PIN3 (high 2 3,8
grade)
Total 52 100

Corrélation entre le score IPSS et le taux de PSA


Les patients avec les PSA les plus élevés (>50 ng/

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ml) ont tous (100%) présenté des IPSS sévères (19- che de 6-50 ng/ml et supérieur à 50 ng/ml dans res-
35), alors que ceux qui avaient des PSA entre 0-5 ng/ pectivement 75 et 13,5 % des cas (Tableau IV). La
ml ont obtenu des IPSS faibles (≤7) dans 66,6% des moyenne était de 47,5 ng/ml, avec des extrêmes de
cas. Le score d’IPSS semblait en corrélation avec la 2,612 et 93,2ng/ml. Nos résultats sont comparables
valeur du PSA (Tableau VIII). à ceux de Traoré et al [11] qui ont rapporté un taux de
PSA élevé chez plus de 80% de patients.
Tableau VIII : Corrélation entre le score IPSS et le Dans notre étude, 65,4% des patients avaient un
taux de PSA volume échographique de la prostate variant de 60
PSA IPSS Total à 100 cm3 et un volume supérieur à 100 cm3 dans
30,8 % des cas. Traoré et al. [11] ont rapporté un
(en ng/ml) ≤7 8-18 19-35 poids échographique compris entre 60 et 100 g chez
n (%) n (%) n (%) n (%) 55,1% des patients, et un poids supérieur à 100 g
0-5 4 (66,6) 2 (33,4) 0 (0) 6 (100) chez 10,2 %. Le résidu vésical post-mictionnel (RPM)
6-50 0 (0) 14 (35,9) 25 (64,1) 39 (100)
à l’échographie était supérieur à 100 ml chez 50% de
nos patients tandis que chez 42,9 %, il était compris
>50 0 (0) 0 (0) 7 (100) 7 (100)
entre 50 et 100 ml ; il était insignifiant (<50 ml) dans
Total 4 (7,7) 16 (30,8) 32 (61,5) 52 (100)
7,1% des cas. Pour Le Blanc et al. [25], un résidu
vésical post-mictionnel élevé n’est pas nécessaire-
Mode de traitement et suites opératoires ment le résultat d’une obstruction infra-vésicale mais
Tous nos patients ont bénéficié de la chirurgie prosta- traduit plutôt une dysfonction vésicale en présence
tique ouverte (transvésicale). Les suites opératoires ou non d’une obstruction infra-vésicale. Ces auteurs
ont été marquées par un taux de guérison de 90,4%, ont trouvé 30 % de RPM élevé chez les patients non
un taux d’amélioration de 5,8 %. Nous déplorons obstrués.
deux cas de décès dont un malade opéré et décedé Quant au diagnostic histopathologique prostatique,
dans un tabeau de choc hémorragique et un autre les lésions d’hyperplasie adénofibroléiomyomateuse
dans un tableau d’embolie pulmonaire. pures représentaient 40,4% des cas. Elles étaient
associées à la prostatite non spécifique dans 27 %
III. DISCUSSION des cas et à des lésions PIN1 considèrées comme
bénignes dans 19,2 % des cas. Les lésions précan-
Nous avons mené une étude sur la prise en charge céreuses PIN2 et PIN3 étaient associées aux lésions
diagnostique et thérapeutique de l’HBP à l’hôpital de d’hyperplasie bénigne respectivement dans 9,6 et 3,8
Panzi à l’Est de la RDC. % des cas. Selon Roy, Mahul et al. [24], les lésions
La majorité de nos patients étaient âgés de 61 à 70 PIN sont retrouvées dans 10 à 15% des cas dans la
ans soit 63,5% des cas. L’âge moyen était de 69,5 zone de transition prostatique où se développe l’HBP
ans, avec des extrêmes de 50 et 85 ans. Nos ré- dans 75% des cas. La chirurgie prostatique ouverte
sultats se rapprochent de ceux de Traoré et al. au a été notre méthode de traitement dans 94,2% des
Mali [11] et de Kambou et al. au Burkina Faso [5] qui cas.
avaient trouvé respectivement un âge moyen de 71,5 Les méthodes de traitement chirurgical de l’HBP va-
ans et de 68,34 ans. rient selon les pays. Özturk et al. en Turquie ont traité
Dans notre étude, l’HBP a été la plus fréquente des 3947 patients dont 64,6% par adénomectomie trans-
pathologies urologiques avec 57,7%. Pour Traoré et vésicale et 35,4% par résection trans-urétrale [20].
al. [11], l’adénome prostatique était la première cause Selon Coulange [23], 81% des HBP sont opérés par
d’admission des patients dans le service d’urologie. résection endoscopique en France, 97% aux USA et
La plupart de nos patients (46,2%) ont consulté pour 70 % au Japon; le recours à la chirurgie ouverte pour
rétention d’urines, l’une des complications préopéra- HBP dans ces pays varie de 5 à 30%.
toires de l’HBP. D’autres patients ont consulté pour
dysurie et/ou pollakiurie accompagnées parfois d’hé- CONCLUSION
maturie, de mictions impérieuses ou de mictalgie.
Dans l’étude de Kambou et al [5], 73,36% des pa- La majorité de nos patients opérés pour HBP ont
tients avaient été reçus au stade de complications consulté pour rétention d’urines. Ils présentaient un
(rétention d’urines, insuffisance rénale...). Pour Tra- score IPSS sévère et un taux de PSA élevé.
oré et al. [11], la rétention d’urines venait en 5ème A l’histopathologie, il s’agissait de lésions adénofibro-
position par rapport aux autres symptômes ayant léiomyomateuses pures dans 40,4% des cas. Les
motivé la consultation. lésions précancéreuses PIN2 et PIN3 étaient asso-
Chez 32 patients (61,5%), le score IPSS s’est situé ciées aux lésions d’hyperplasie bénigne respective-
entre 20 et 30 (score sévère). Pour Foucarde et al. ment dans 9,6 et 3,8 % des cas.
[9], un score IPSS supérieur à 20 était une indication La chirurgie prostatique ouverte transvésicale a été
de traitement chirurgical. notre méthode thérapeutique de choix.
Le taux de PSA était élevé, se situant dans la tran-

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d’une hypertrophie bénigne de la prostate. Rev Prat


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Uro’Andro - Volume 1 N° 6 Juillet 2016

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