Ifs Food V8 FR
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VERSION 8
AVRIL 2023 FRANÇAIS
Contacts des bureaux IFS
ALLEMAGNE FRANCE
IFS Office Berlin IFS Office Paris
Am Weidendamm 1A 14 rue de Bassano
DE - 10117 Berlin FR - 75016 Paris
Tél : +49 (0)30726105374 Tél : +33 140761723
E-mail : info@ifs-certification.com E-mail : ifs-paris@ifs-certification.com
ESPAGNE
ITALIE
IFS Representative Beatriz Torres Carrió
IFS Office Milan
Tél : +34 610306047
Federdistribuzione
E-mail : torres@ifs-certification.com
Via Albricci 8
IT - 20122 Milan HONGRIE
Tél : +39 0289075150 IFS Representative László Győrfi
E-mail : ifs-milano@ifs-certification.com Tél : +36 301901342
E-mail : gyorfi@ifs-certification.com
POLOGNE | EUROPE CENTRALE ET EUROPE DE L’EST TURQUIE
IFS Representative CEE & IFS Representative Ezgi Dedebas Ugur
CEE Market Development Manager Agnieszka Wryk Tél : +90 5459637458
IFS Representative CEE Marek Marzec E-mail : ifs-turkiye@ifs-certification.com
ul. Serwituty 25
PL - 02-233 Warsaw ROUMANIE
Tél : +48 451136888 IFS Representative Ionut Nache
E-mail : ifs-poland@ifs-certification.com Tél : +40 722517971
E-mail : ionut.nache@inaq.ro
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
AMÉRIQUE LATINE
IFS Representative Miroslav Šuška
IFS Office Chile
Tél : +420 603893590
Av. Apoquindo 4700, Piso 12,
E-mail : msuska@qualifood.cz
CL - Las Condes, Santiago
Tél : +56 954516766
BRÉSIL
E-mail : chile@ifs-certification.com
IFS Office Brazil
Rua Antônio João 800 ASIE
BR - 79200-000 Aquidauana / MS Brazil IFS Office Asia
Tél : +55 67981514560 IQC (Shanghai) Co., Ltd.
E-mail : cnowak@ifs-certification.com Man Po International Business Center Rm 205,
No. 660, Xinhua Road, Changning District,
AMÉRIQUE DU NORD CN - 200052 Shanghai
IFS Representative Pius Gasser Tél : +86 18019989451
Tél : +1 4165642865 E-mail : china@ifs-certification.com
E-mail : gasser@ifs-certification.com asia@ifs-certification.com
Food
VERSION 8
AVRIL 2023 FRANÇAIS
Remerciements
L’IFS tient à remercier l’ensemble des personnes ayant participé à la consultation publique réalisée en mai
2022. Vos contributions et vos remarques ont beaucoup apporté à l’IFS pour l’amélioration du référentiel.
Nous avons apprécié le temps que vous y avez consacré.
L’IFS tient à remercier les membres des groupes de travail IFS, de l’IFS « International Technical Committee »
(comité technique international) et des groupes de travail nationaux associés d’Allemagne, de France, d’Ita-
lie, d’Espagne et de Pologne.
En cas de questions concernant l’interprétation des référentiels et programmes IFS, veuillez contacter
standardmanagement@ifs-certification.com.
Sommaire
0 Introduction 12
0.1 Histoire de l’International Featured Standards 12
0.2 Objectifs, missions et vision de l’IFS 12
0.3 Périmètre du référentiel IFS Food 13
0.4 Contenu du référentiel IFS Food 13
0.5 Révision du référentiel IFS Food 13
PARTIE 1
PROTOCOLE DE CERTIFICATION IFS FOOD
0 Objectifs et contenu 16
6 Logos IFS 48
1 Gouvernance et engagement 52
1.1 Politique 52
1.2 Organisation de la société 52
1.3 Revue de direction 53
4 Procédés opérationnels 61
4.1 Écoute client et accord de contrat 61
4.2 Spécifications et recettes des produits 62
4.2.1 Spécifications 62
4.3 Développement/modification des produits/modification des procédés de fabrication 63
4.4 Achats 63
4.5 Matériaux d’emballage des produits 64
4.6 Lieu de l’usine 65
4.7 Extérieurs de l’usine 65
4.8 Implantation de l’usine et flux de production 65
4.9 Locaux de production et de stockage 66
4.9.1 Exigences de construction 66
0 Introduction 84
3 Exigences pour les auditeurs IFS Food, les personnes en charge de la revue, les
formateurs internes et les observateurs 90
3.1 Exigences pour les auditeurs IFS Food 90
3.1.1 Processus de qualification des auditeurs 90
3.1.2 Exigences générales pour les auditeurs avant de candidater aux examens IFS 91
3.1.3 Processus d’examen IFS et audit de validation 95
3.1.4 Option de conversion pour les auditeurs qualifiés pour d’autres référentiels de
certification de la sécurité des aliments, pour la transformation post-agricole, reconnus
par la GFSI et accrédités selon la norme ISO/CEI 17065:2012, pour devenir qualifiés pour
le référentiel IFS Food 96
3.1.5 Maintien de qualification des auditeurs 96
3.1.6 Situation particulière d’un auditeur temporairement inactif 98
3.1.7 Extension de qualification à d’autres secteurs de produits et technologiques pour les
auditeurs qualifiés IFS Food 99
3.1.8 Règles et explications supplémentaires sur l’approche non-exclusive 100
3.1.9 Règles générales pour les équipes d’audit 100
3.2 Exigences pour les personnes en charge de la revue 101
3.2.1 Exigences générales pour les « pure reviewers » 101
3.2.2 Maintien de qualification des « pure reviewers » 102
3.3 Exigences pour les formateurs internes IFS 102
3.3.1 Exigences générales pour les formateurs internes IFS 102
3.3.2 Maintien de qualification des formateurs internes IFS 103
3.4 Exigences pour les observateurs IFS 104
3.5 Vue d’ensemble des exigences de qualification initiale, de maintien de qualification et
des missions pour chaque fonction IFS dans un organisme de certification 104
10 IFS WHOLESALE / CASH & CARRY VERSION 2
PARTIE 4
REPORTING, LOGICIEL IFS ET BASE DE DONNÉES IFS
1 Introduction 112
2 Reporting 112
2.1 Exigences minimales pour le rapport d’audit IFS : vue d’ensemble de l’audit (Annexe 9) 112
2.2 Exigences minimales pour le rapport d’audit IFS : contenu principal (Annexe 10) 114
2.3 Plan d’actions (Annexe 7) 114
2.4 Exigences minimales pour le certificat IFS (Annexe 11) 114
2.4.1 Code QR sur le certificat IFS 115
ANNEXES
ANNEXE 1: Périmètre d’application des différents référentiels et programmes IFS 120
ANNEXE 9: Rapport d’audit IFS Food : vue d’ensemble de l’audit 133
IFS Management GmbH signifie International Featured Standards et est une société qui co-appartient
à la FCD et au HDE. Elle englobe un ensemble de référentiels et de programmes internationaux de
sécurité et de qualité qui apportent de la transparence et de l’intercomparabilité tout au long de
la chaîne d’approvisionnement, en aval de la production primaire. Les référentiels IFS s’appliquent
à différents types d’activités dans les secteurs alimentaires et non alimentaires. Ils suivent une
approche basée sur les risques qui donne aux utilisateurs une certaine flexibilité dans la mise en
place des exigences, sur la base des risques spécifiques à leurs produits et à leurs procédés.
Le référentiel IFS Food est construit selon les aspects généraux du système de management de la
sécurité et de la qualité des aliments. L’emphase principale reste néanmoins portée sur le fait
d’apporter de la confiance dans les produits et les procédés, en faisant en sorte que la sécurité, la
qualité, la légalité, l'authenticité et la conformité aux exigences spécifiques des clients soient
garanties au travers d’une évaluation sur site et d’une revue et inspection de la documentation.
La version 8 du référentiel IFS Food a été révisée par les groupes de travail suivants : groupes de
travail nationaux, comité technique international et équipe technique de l'IFS. Des représentants
des distributeurs, de l’industrie, des entreprises de services alimentaires et des organismes de
certification ont participé à ces groupes de travail, en combinant ainsi les contributions issues
d’Europe, d’Amériques du nord et du sud et d’Asie.
Il est possible de réaliser des audits IFS Food v8 à partir du 1er octobre 2023. À partir du 1er janvier
2024, les audits selon l'IFS Food version 8 sont obligatoires.
L’objectif de la certification IFS est d’évaluer si les activités de transformation d’un fabricant sont
capables de produire des produits sûrs, légaux et conformes aux spécifications des clients. C’est
pourquoi la sécurité et la qualité des produits sont des composantes essentielles dans tous les
référentiels IFS. Les audits IFS sont axés sur les produits et les procédés. Cela garantit le développe-
ment de produits de haute qualité, au travers des procédés opérationnels correspondants.
Les référentiels IFS sont des référentiels uniformes et internationaux de sécurité et de qualité qui
apportent de la transparence et de l’intercomparabilité tout au long de la chaîne d’approvisionne-
ment, en aval de la production primaire. De cette façon, l’IFS a pour ambition de faire face aux
challenges de la mondialisation, en plus de l’importance sans cesse croissante des marques de
distributeur dont les distributeurs sont responsables. Une certification IFS permet de réduire les
coûts des audits redondants et d’aider à la gestion des entreprises au moyen de rapports d’audit
uniformes et d’une base de données moderne et facile à utiliser.
Le référentiel IFS Food s’applique aux fabricants de produits alimentaires et peut uniquement être
utilisé par les sociétés qui transforment des produits alimentaires et/ou conditionnent des produits
nus.
Plus d’informations sur le périmètre d’audit IFS sont disponibles au chapitre 2.2, Partie 1.
Plus d'informations sur les périmètres d’application entre le référentiel IFS Food et les autres réfé-
rentiels IFS sont disponibles en Annexe 1.
Le référentiel IFS Food est associé à un autre document normatif : les notes de doctrine IFS Food.
Les notes de doctrine fournissent des règles supplémentaires et des clarifications sur l’interprétation
de certaines exigences IFS Food. Ces deux documents sont normatifs et doivent être mis en place
à des dates définies, après leur publication officielle.
L’équipe technique IFS et ses groupes de travail doivent démontrer la maîtrise du contenu et de la
qualité du référentiel IFS Food. Cela inclut une révision annuelle, afin d'assurer la conformité à toutes
les exigences. Les membres du groupe de travail représentent toutes les parties prenantes impliquées
dans le processus d'audit : les distributeurs, les organismes de certification, l'industrie alimentaire
et les prestataires de services. En plus de la révision annuelle, les principaux objectifs des groupes
de travail sont de partager des expériences pratiques, analyser les changements ou les alignements
du référentiel IFS Food et les besoins de clarification pour les notes de doctrine IFS Food, échanger
sur les exigences du rapport d'audit et décider des besoins de formation.
6 Logos IFS 48
PARTIE 1
Protocole de certification IFS Food
0 Objectifs et contenu
Cette partie fournit une description détaillée des procédures à suivre avant, pendant et après un
audit IFS Food. Elle explique également les principes du processus de certification IFS Food, y
compris les exigences applicables aux sociétés auditées et aux organismes de certification.
Les sociétés doivent se préparer en avance de la certification IFS Food, qui comprend différentes
étapes décrites en Annexe 2.
La certification IFS est une certification de produits et de procédés. Par conséquent, la partie
principale de ce processus de certification est l'audit IFS. L'auditeur évalue les sociétés auditées
selon la checklist d'audit, afin de déterminer le niveau de conformité des procédés et des produits.
Un audit est toujours axé sur les éléments fondamentaux suivants :
L'un des éléments clés pour réaliser l'audit IFS Food et pour garantir une uniformité importante
dans la mise en place de l'APP consiste à suivre un fil conducteur lors de l'audit. Ce fil conduc-
teur lors de l'audit comprend les étapes suivantes :
• Échantillonnage de produits :
La sélection des échantillons doit être basée sur les risques mais peut également suivre d'autres
critères. L'objectif est de faire une sélection représentative de tous les produits et procédés
inclus dans le périmètre de certification, afin d'obtenir un maximum d'informations sur le site
de production et ses produits.
L'utilisation d'échantillons de produits pertinents (échantillonnés par l'auditeur sur site au
début ou avant l'audit) est essentielle et permet à l'auditeur IFS de suivre un chemin uniforme
afin d'obtenir toutes les preuves nécessaires. Par ailleurs, l’auditeur doit réaliser un test de
traçabilité pour le(s) produit(s) sélectionné(s) pendant l’audit IFS.
Le résumé des principales étapes est fourni dans le tableau suivant (Tableau 1).
Remarque : Ce graphique présente les principales étapes d’un audit IFS annoncé. Les étapes
de 2 à 5 peuvent être réalisées de manière alternée. Les pourcentages sont donnés à titre
indicatif.
5%
Échantillon(s) de produits
1 5%
Réunion d'ou- 6 5%
verture courte Réunion de
clôture
Explication du plan Présentation des
d'audit constas d'audit et
2 2% des conclusions.
Prélèvement d' Explication des
échantillons de 3 8% 50 % étapes suivantes.
30 %
produits Vue d'ensemble 5
Un échantillon de pro- et préparation
4 Revue et inspec-
duits peut être acheté
de l'évaluation Evaluation sur tion de la docu-
dans le commerce ou
sur site site mentation et des
prélevé dans l'échantil-
lothèque. Démarrage Sur la base de l'échan-
Évaluation des pro- enregistrements
cédés opérationnels, Vérification croisée
du test de traçabilité. tillon de produits, de la
des BPF, des mesures de la documentation
vérification du système
de maîtrise, des relative aux échan-
de management de la
CCP, des entretiens tillons de produits
qualité et de la sécu-
avec le personnel et des informations
rité des produits, de
et de l'observation supplémentaires
l'étude du plan HACCP,
du comportement recueillies au cours de
du plan du site et des
du personnel, des l'évaluation sur site
diagramme des flux.
inspections hygiène, avec les documents
des infrastructures, pertinents, enregis-
des bâtiments et des trements et entretiens
équipements, etc. du personnel.
% = pourcentage du temps d’audit partagé
d) Certification par des organismes de certification accrédités selon la norme ISO/CEI 17065:2012
et sous contrat avec IFS Management GmbH
La fiabilité de la certification est garantie par des organismes de certification tierce-partie accré-
dités, reconnus au niveau international et indépendants. Par ailleurs, les organismes de certifi-
cation doivent signer un contrat avec IFS Management GmbH et doivent se conformer aux
exigences décrites en Partie 3.
PARTIE 1
Afin de se préparer à l'audit initial, le site de production peut effectuer de manière facultative un
pré-audit pour évaluer ses statut et niveau actuels. Le pré-audit ne peut pas être mis en ligne dans
la base de données IFS et un auditeur différent doit réaliser l'audit IFS suivant.
Tout site de production initiant de nouvelles opérations doit s'assurer que toutes les exigences IFS
peuvent être auditées au moment de l'audit initial. L'IFS recommande un minimum de trois (3) mois
d'exploitation avant ce premier audit.
Afin de réaliser un audit IFS Food, la société doit désigner un organisme de certification habilité et
accrédité selon la norme ISO/CEI 17065:2012 pour la certification IFS Food. La liste de tous les
organismes de certification ayant un contrat valide avec IFS Management GmbH est disponible,
par pays, sur le site Internet IFS (www.ifs-certification.com).
Un contrat doit exister entre la société et l'organisme de certification pour l'audit de certification
et doit inclure les sujets suivants :
Si l’audit IFS Food est réalisé avec un/ des autre(s) référentiels(s)/norme(s), toutes les exigences
IFS doivent être remplies (par exemple, plan d'audit, durée d'audit, compétences d'auditeur, etc.).
Après avoir reçu ces informations des sites (limitées aux trois (3) situations spécifiques, mention-
nées dans l'exigence 1.2.6 de la checklist d'audit IFS Food), l'organisme de certification doit :
• Remplir le formulaire d'informations extraordinaires fourni dans la base de données IFS en
anglais et le renvoyer à IFS Management GmbH dans les trois (3) jours ouvrés suivant la
réception des informations du site de production.
• Fournir à IFS Management GmbH une analyse des causes racines et un rapport d'avancement
de l'investigation dans un délai de dix (10) jours ouvrés (après la soumission du formulaire).
Il est de la responsabilité de l'organisme de certification d'investiguer sur chaque situation et de
décider de toute action sur le statut de certification IFS.
Le référentiel IFS Food est applicable lorsqu’un produit est « transformé » ou lorsqu’il existe un
danger de contamination du produit lors du conditionnement primaire.
Le périmètre de l’audit doit être validé entre les deux parties avant l'audit.
Il doit inclure toutes les activités du site, y compris toutes les lignes de fabrication et tous les produits
fabriqués par le site de production (produits à la marque du client et produits à la marque de la
société).
Plus d'informations sur la détermination du périmètre entre l'IFS Food et d'autres référentiels IFS
sont disponibles en Annexe 1.
PARTIE 1
lien avec ses activités de production. Les structures décentralisées appartenant au même site de
production doivent être auditées et incluses dans le périmètre d’audit, afin de pouvoir obtenir une
vue complète sur les procédés. Plus d’informations sur les différents types de sites de production
et sur les informations à fournir dans le rapport et sur le certificat sont disponibles au chapitre 2.2.2,
Partie 1.
L'IFS a défini des secteurs de produits et technologiques pour définir le périmètre d'audit du site
de production.
La sélection du ou des secteur(s) de produits dépend des produits finis fabriqués par le site de
production. Les secteurs technologiques sont sélectionnés en fonction des étapes de procédés
impliquées dans la fabrication des produits finis.
Tous les secteurs applicables doivent être mentionnés sur le certificat et dans le rapport.
Exemple : pour un site fabriquant des glaces, le périmètre d’audit doit faire référence au secteur
de produits 4 (produits laitiers) et aux secteurs technologiques B (pasteurisation), D (surgélation/
refroidissement) et F (mélange/emballage). Selon le détail de(s) procédé(s) du site de production,
d'autres secteurs technologiques peuvent être ajoutés ou supprimés.
Le périmètre d'audit doit être décrit en détail dans le rapport d'audit et sur le certificat. Il doit être
clair, sans ambiguïté et doit respecter les règles suivantes :
• Les différents types de produits doivent être décrits de manière suffisamment détaillée :
Exemple de description correcte : production de « saucisses fermentées, saucisses brassées,
saucisses cuites et fumées, jambon cuit et cru ».
Exemple de description incorrecte : production de « produits à base de viande ».
• Le type de matériaux d'emballage doit être décrit (par exemple, « conditionné dans du papier
aluminium (sous vide ou sous atmosphère modifiée), sac en plastique »).
• Les procédés les plus caractéristiques qui différencient le produit des autres et qui ne sont pas
explicites doivent être clairement mentionnés, par exemple :
• Production, découpe, séchage, friture et conditionnement de chips de pommes de terre dans
des sacs tubulaires
• Production, découpe, broyage, cuisson et conditionnement de chips de pommes de terre
dans des sacs tubulaires
• Production de fromage cru en portions conditionnées dans des boîtes en carton
• Production de fromage pasteurisé en portions conditionnées dans des boîtes en carton.
Les informations sur d'autres allégations ne peuvent être fournies que dans le rapport.
• Toute exclusion de procédé(s) de fabrication, incluant le stockage et le transport, n’est pas
autorisée.
• Toute exclusion de produit(s) n’est en général pas autorisée, mais peut néanmoins être acceptable,
sous les conditions définies en Annexe 4.
Le périmètre convenu doit être mentionné dans le contrat, et doit également être examiné et
confirmé par l'auditeur en réunion d'ouverture de l'audit.
Remarque 1 : Les activités de transport et/ou de stockage réalisées par un tiers ne sont pas consi-
dérées comme des procédés partiellement sous-traités et doivent être évaluées selon les chapitres
appropriés de la checklist d'audit IFS Food (4.14 et 4.15, Partie 2), en particulier selon les exigences
4.14.6 et 4.15.7.
Remarque 2 : Dans l'IFS, la différence entre une matière première et un produit provenant d'un
procédé partiellement sous-traité est basée sur la notion de propriété :
• Une matière première est achetée auprès d'un fournisseur (aucune propriété ni responsabilité
légale) et transformée (ultérieurement) par le site de production audité.
• Un produit issu d'un procédé partiellement sous-traité appartient toujours au site de production
audité.
Les règles suivantes s'appliquent lorsqu'une société a des procédés partiellement sous-traités :
• Les exigences 4.4.5, 4.4.6 et 4.4.7 de la checklist d'audit IFS Food (Partie 2) s'appliquent et doivent
être auditées par l'auditeur, afin d'évaluer si le site de production audité garantit la maîtrise de
ces procédés.
PARTIE 1
aux procédés partiellement sous-traités ne doivent pas être sélectionnées. Le périmètre d'audit
ne doit mentionner que les procédés gérés par le site de production audité, et non par le tiers.
• Dans le rapport d'audit du site audité (vue d’ensemble de l’audit IFS) : une description détaillée
des procédés partiellement sous-traités et du statut de certification du tiers doit être fournie.
• Si le fournisseur est certifié IFS Food, son COID (code d’identification IFS) doit être précisé.
• Si les procédés partiellement sous-traités concernent uniquement des activités de congélation
et/ou décongélation, une certification IFS Logistics ou selon un autre référentiel de certification
équivalent reconnu par la GFSI est acceptable.
• Sur le certificat du site audité : la phrase suivante doit être ajoutée au périmètre d’audit, en
dessous de la description des produits et des procédés : « En plus de sa propre production, la
société a des procédés partiellement sous-traités ». Plus d'informations sur le certificat IFS sont
disponibles au chapitre 2.4, Partie 4 et en Annexe 11.
Un produit de négoce est un produit fabriqué, conditionné et étiqueté par un site de production
différent du site certifié IFS Food, et sous un nom de société différent.
Les produits totalement sous-traités et les produits de négoce ne sont, par nature, pas couverts par
la certification IFS Food.
Il est recommandé que ces activités soient certifiées IFS Broker ou selon un autre référentiel de
certification de la sécurité des aliments équivalent reconnu par la GFSI basé sur la norme ISO/CEI
17065:2012 (par exemple, un audit combiné IFS Food/IFS Broker peut être réalisé, voir Annexe 1).
Que ces activités soient certifiées ou non, la phrase suivante doit être ajoutée au certificat et dans
le profil de la société du rapport d'audit : « La société dispose de ses propres activités de broker, qui
sont/ne sont pas certifiées IFS Broker/selon un autre référentiel reconnu par la GFSI ».
2.2.2 Réalisation de l’audit IFS Food selon les différents types de sites de production
L’audit IFS Food est spécifique à un site de production : un site est soumis à un audit et à un
certificat.
Si le siège social/les fonctions centralisées n’a/ont pas d’activités de production, le site ne peut
pas avoir son propre certificat IFS Food. La société peut décider d'organiser un audit spécifique
(qui peut également être réalisé à distance) pour les activités gérées par le siège social/les
fonctions centralisées. Cela doit être défini à l'avance avec l'organisme de certification, avant
la réalisation de l'audit :
• En l'absence d'audit du siège social/des fonctions centralisées : la société doit s'assurer
que toutes les informations nécessaires et le personnel responsable du siège social/des
fonctions centralisées sont disponibles (si nécessaire) pendant l'audit de chaque site de
production, afin de s'assurer que l'auditeur peut évaluer correctement les activités
gérées de manière centralisée. Par exemple, un représentant du siège social/des fonc-
tions centralisées peut assister à l'audit des sites de production, les documents du siège
social/ des fonctions centralisées sont disponibles sur site, etc.
• Si un audit du siège social/des fonctions centralisées est réalisé, les règles suivantes
s'appliquent :
· L’audit du siège social/des fonctions centralisées doit toujours avoir lieu avant l’audit de
chaque site de production associé à chaque cycle de certification.
· La période maximale entre l'audit du siège social/des fonctions centralisées et l'audit de
tous les sites de production est de douze (12) mois.
· L'organisme de certification doit déterminer quelles parties de l'audit du siège social/
des fonctions centralisées couvrent les parties opérationnelles du site,
· Chaque site de production doit bénéficier de son propre certificat et de son propre
rapport.
· Les activités gérées de manière centralisée ainsi que les résultats de l'audit doivent être
retranscrits dans les rapports d’audit de chaque site de production.
· Les déviations identifiées lors de l'audit du siège social/des fonctions centralisées ne
peuvent pas être partiellement résolues dans les rapports d'audit de chaque site de
production. Les déviations peuvent être aggravées, par exemple, à une non-conformité,
mais ni clôturées ni améliorées pour obtenir une meilleure notation.
· Si une non-conformité a été attribuée pendant l’audit du siège social/des fonctions
centralisées, tous les sites de production audités sont alors impactés et les certificats de
tous les sites doivent être suspendus. Seulement après l’audit complémentaire réussi
du siège social/des fonctions centralisées, la suspension des certificats des sites peut
être levée. En fonction du type de non-conformité attribuée au(x) siège social/fonctions
centralisées, un nouvel audit des sites de production peut aussi être nécessaire.
· Les dates d'audit du site de production et du siège social/des fonctions centralisées
doivent être visibles dans le rapport d'audit.
· Tous les COID des sites de production liés au(x) siège social/fonctions centralisées doivent
être mentionnés dans chaque rapport d’audit.
Remarque : Un site appartenant à une société possédant de multiples sites de production peut
choisir soit de se faire certifier dans le cadre d’une société possédant de multiples sites, soit de
se faire certifier en tant que site de production simple, soit de ne pas se faire certifier.
b) Si un site possède plusieurs entités légales à un même lieu mais avec des périmètres différents,
les règles suivantes s'appliquent :
· chaque entité légale doit avoir son propre COID, rapport et certificat
· la durée d’audit doit être calculée individuellement pour chaque COID. Un audit du siège
social/des fonctions centralisées peut être identifié, ce qui pourrait permettre une réduction
de la durée d’audit de 0.5 jour maximum (comme pour l’approche multisites).
Dans les deux cas, si une relation contractuelle existe entre les entités légales, les COID de
chaque entité doivent être reliés dans la base de données IFS. Si le certificat d’une entité légale
est suspendu/retiré, les certificats de toutes les autres entités doivent également être suspen-
dus/retirés, sauf si l’organisme de certification peut démontrer que les autres entités légales
ne sont pas impactées.
Différents types d'audits doivent être effectués, en fonction du statut et du cycle de certification
du site de production.
Description de l'audit :
Il existe deux (2) types d'audit initial :
Pour les « premiers » audits initiaux et/ou les « nouveaux » audits initiaux réalisés selon une nouvelle
version du référentiel, toutes les règles et exigences de la version applicable du référentiel s'ap-
pliquent et doivent être mises en place et validées (par exemple, par des audits internes, la revue
de direction, etc.) avant que l'audit ait lieu. Cela inclut également les exigences sur les revues
annuelles.
Options d'audit :
Un audit initial peut être réalisé annoncé ou non. Plus d'informations sur les options d'audit sont
disponibles au chapitre 2.4, Partie 1.
PARTIE 1
Description de l'audit :
Pour maintenir la certification, le site de production doit être recertifié chaque année. Par conséquent,
l'audit de recertification est un audit complet d'un site de production, au cours duquel toutes les
exigences de la checklist d'audit IFS Food doivent être auditées par l'auditeur et conduire à un
renouvellement de la certification IFS Food existante.
La période au cours de laquelle un audit de recertification doit avoir lieu est indiquée sur le certificat
et l'audit doit être réalisé au cours de cette période afin de maintenir le cycle de certification.
Si l’audit n’est pas réalisé en temps voulu, tous les utilisateurs de la base de données IFS ayant placé
le site de production dans la liste de leurs favoris recevront une notification par e-mail.
L'auditeur doit revoir le plan d'actions de l'audit IFS Food précédent pour vérifier la mise en place
et l'efficacité des corrections et des actions correctives. Si le site de production change d'organisme
de certification, il doit mettre à jour ces informations dans la base de données IFS et informer son
nouvel organisme de certification, afin que l'auditeur puisse vérifier le plan d'actions de l'audit
précédent.
Si des déviations sont toujours présentes lors de l'audit de recertification, ou si les notes ont été
diminuées, l'auditeur doit évaluer la situation conformément au chapitre 5.11 de la checklist d'audit
IFS Food, Partie 2.
Le lien entre deux (2) audits consécutifs garantit un processus d’amélioration continue.
Options d'audit :
Un audit de recertification peut être réalisé annoncé ou non annoncé. Plus d'informations sur les
options d'audit sont disponibles au chapitre 2.4, Partie 1.
Description de l'audit :
Un audit complémentaire est requis dans le cas spécifique où les résultats de l’audit initial ou de
recertification n’ont pas permis d’émettre un certificat, du fait d’une non-conformité majeure et
d’une note totale ≥ 75 %.
L'audit complémentaire est axé sur la mise en place des actions prises pour résoudre la non-confor-
mité majeure et doit respecter les règles suivantes :
• Il doit être réalisé sur site.
• Il doit être généralement réalisé par le même auditeur que celui qui a réalisé l'audit principal
(initial ou de recertification).
• Il doit être réalisé au plus tôt six (6) semaines et au plus tard six (6) mois après l’audit principal.
Si ce délai n'est pas respecté ou si le site de production décide de ne pas réaliser d'audit com-
plémentaire, un nouvel audit initial doit être réalisé.
Options d'audit :
Un audit complémentaire ne peut être effectué qu'annoncé.
Description de l'audit :
Un audit d'extension est un audit supplémentaire visant à étendre le périmètre de certification en
vigueur. Ce type d'audit doit toujours être réalisé sur site. Par ailleurs, il doit être réalisé pendant la
période de validité du certificat existant, dans les cas suivants :
• Si certaines lignes de fabrication ne se sont pas en fonctionnement pendant l'audit de certification
principal, impliquant des secteurs de produits et/ou technologiques et/ou un plan HACCP (en
particulier les CCP) différents de ceux audités lors de l'audit initial/de recertification.
• En cas de produits saisonniers, qui n'ont pas pu être audités pendant les opérations réalisées au
moment de l'audit principal. L’année suivante, un audit de recertification et un audit d’extension
devront être réalisés afin de couvrir tous les produits et procédés. L'audit principal doit toujours
être réalisé lorsque l'étape de procédé la plus dangereuse est réalisée.
• Si des changements significatifs se produisent au niveau des procédés de fabrication et/ou de
son environnement entre deux (2) audits de certification. Cela s'applique, par exemple, lorsque
des nouveaux procédés ou des produits différents de ceux inclus dans le périmètre du certificat
en vigueur sont introduits. Dans ce cas, les règles suivantes s’appliquent :
• L'organisme de certification décide, sur la base d'une évaluation des risques, si un audit
d'extension est nécessaire.
• L'évaluation des risques doit être basée sur les risques liés à l'hygiène et à la sécurité des aliments
et doit être documentée.
Résultats de l'audit :
Les conditions de réussite d’un audit d’extension sont les mêmes que pour un audit initial ou de
recertification, mais uniquement centrées sur les exigences ayant été spécifiquement auditées. La
note d'audit d'origine sur le certificat IFS ne doit pas être modifiée, mais le certificat doit être retiré
en cas d'échec de l'audit d'extension.
Le rapport d'audit d’extension doit être fourni en tant qu’annexe du rapport d’audit en vigueur. La
mise en ligne d’un rapport d’audit d’extension est gratuite.
L'IFS fournit l'exemple suivant d'un site de production fabriquant deux types de produits (A et B) à
différentes périodes de l'année :
• L'audit principal porte sur les activités de fabrication du produit A et sur la documentation relative
à la fabrication des produits A et B.
• Après cet audit, le certificat et le rapport doivent préciser : « Fabrication du produit A — la
fabrication du produit B sera vérifiée au cours d’un audit d’extension » et un audit d’extension
sera réalisé ultérieurement pour vérifier sur site les activités de fabrication du produit B.
• Après l'audit d'extension, le certificat doit être mis à jour en spécifiant « Fabrication des produits
A et B […] ».
• La même procédure annuelle que celle décrite ci-dessus s'appliquera chaque année.
Options d'audit :
Un audit d'extension ne peut être effectué qu'annoncé.
Avant de planifier et de réaliser l'audit IFS Food, l'organisme de certification doit décider et informer
le site de production si l'audit est réalisé de manière annoncée ou non, en s'assurant qu'au moins
un audit tous les trois audits IFS Food est réalisé de manière non annoncée, à partir du 1er janvier
2021 (quelle que soit la version du référentiel IFS Food).
Les organismes de certification doivent contacter leurs clients à l’avance afin de fixer une date pour
l'audit annoncé ou de les enregistrer pour un audit non annoncé.
L’audit annoncé doit être réalisé à des dates et heures validées entre le site de production et l’orga-
nisme de certification sélectionné. Il doit être réalisé durant des jours consécutifs. Un audit de
recertification annoncé doit être programmé au plus tôt huit (8) semaines avant et au plus tard
deux (2) semaines après la date d’audit anniversaire (date de l’audit initial).
L’audit non annoncé doit être réalisé dans une fenêtre de temps de [- 16 semaines avant ; + deux
(2) semaines après] la date d’audit anniversaire et doit avoir lieu sans notification préalable de la
date au site, de façon à conserver le caractère non annoncé de l’audit.
Toutes les exigences de la checklist d'audit IFS Food doivent être mises en place avant le début de
la fenêtre d'audit.
Un site ayant réalisé un audit non annoncé obtiendra le statut IFS Star, qui sera visible dans la base
de données IFS et sur le certificat IFS. Ce statut sera retiré lorsqu'un audit annoncé aura lieu.
Un audit non annoncé doit être réalisé au moins un audit tous les trois audits IFS Food, à compter
du 1er janvier 2021.
Un audit annoncé ayant échoué ne compte pas dans la règle « un audit non annoncé tous les trois
audits ». C'est à l'organisme de certification de décider avec le site de production si l'audit suivant
doit être non annoncé, en raison d'exigences de clients, ou s'il peut être annoncé. Tout audit non
annoncé compte dans cette règle, que l'audit ait échoué ou réussi.
Si le cycle de certification est interrompu alors qu'un audit non annoncé devait être réalisé, l'audit
suivant de certification (= nouvel audit initial) devra être réalisé non annoncé.
Remarque : En cas de plusieurs référentiels IFS, la fréquence des audits de certification non annoncés
se compte séparément.
Le site doit informer l'organisme de certification des informations suivantes au plus tard quatre (4)
semaines avant le début de la fenêtre d'audit (pour permettre à l'organisme de certification de
l'enregistrer dans la base de données IFS) :
• Nom(s) de la ou des personne(s) à contacter sur le site de production.
• Si nécessaire, une période d'interdiction d'un maximum de dix (10) jours opérationnels où le site
de production n'est pas disponible pour l'audit, ainsi que les périodes de non production. Ces
dix (10) jours opérationnels peuvent être divisés en un maximum de trois (3) périodes.
• Si le site fabrique des produits saisonniers, les dates de production saisonnière prévues doivent
être communiquées et la fenêtre de temps [– 16 semaines, + deux (2) semaines] ne s'applique
pas. Dans ce cas, il n'est pas autorisé de prévoir une période d'interdiction et l'audit non annoncé
doit avoir lieu à tout moment au cours de cette période de production saisonnière.
L'enregistrement des audits non annoncés pour les sociétés ayant de multiples sites avec un siège
social/des fonctions centralisées doit respecter les règles suivantes :
• Le siège social/les fonctions centralisées peu(ven)t être audité(es) de manière annoncée ou non
annoncée.
• L’audit du siège social/des fonctions centralisées doit toujours avoir lieu avant l’audit de chaque
site de production, en particulier avant le début de la fenêtre de temps pour réaliser les audits
non annoncés de chaque site de production.
• Lorsque le siège social/les fonctions centralisées est/sont audité(es) de manière annoncée : l’audit
annoncé du siège social/des fonctions centralisées et l’audit non annoncé du/des site(s) de
production ne doivent pas être réalisés durant des jours consécutifs (par exemple, si le siège
social/les fonctions centralisées est/sont situé(es) au même lieu que l’un des sites de production,
il doit bien y avoir deux (2) audits différents : un audit annoncé pour le siège social/les fonctions
centralisées et un audit non annoncé pour le site de production).
• Lorsque le siège social/les fonctions centralisées est/sont audité(es) de manière non annoncée
: l’audit non annoncé du siège social/des fonctions centralisées et l’audit non annoncé du/des
site(s) de production peuvent avoir lieu le même jour (par exemple, si le siège social/les fonctions
centralisées est/sont situé(es) au même lieu que l’un des sites de production, il peut y avoir un
seul audit : un audit non annoncé pour le siège social/les fonctions centralisées et pour le site
de production). L’audit doit démarrer par les procédés de fabrication du site.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des types et des options d'audit (Tableau 2).
PARTIE 1
annoncé aura lieu et le site fournira les informations nécessaires pour l'enregistrement de l'option
non annoncée au plus tard quatre (4) semaines avant le début de la période d'audit. Tous les
jours d'audit doivent se situer dans la fenêtre de temps de l'audit non annoncé afin d'assurer le
statut non annoncé.
L'organisme de certification doit fournir au site de production le plan d'audit, qui doit :
• Inclure les détails appropriés sur le périmètre d'audit.
• Inclure la durée de l'audit.
• Être suffisamment flexible pour répondre à tout évènement inattendu pouvant survenir lors de
l’audit sur site.
• Prendre en compte la revue du rapport d’audit et du plan d’actions de l’audit précédent.
• Spécifier les produits ou gammes de produits du site de production qui seront audités.
• Dans le cas d'une équipe d'audit : indiquer quel auditeur effectue quelle partie de l'audit. Des
informations sur les dates et heures de présence de chaque auditeur doivent être fournies dans
la base de données IFS.
• Dans le cas d'un audit IFS fractionné (Split Audit) : indiquer les dates et heures pendant lesquelles
des TIC seront utilisées pour évaluer les exigences de la checklist.
• Si l'audit IFS Food est réalisé avec un(e) autre référentiel/norme : indiquer quand et quelle partie
de chaque norme/référentiel a été auditée.
Si l’option annoncée a été choisie, le plan d’audit doit être envoyé au site avant l’audit, afin de
garantir la disponibilité du personnel le jour de l’audit.
Pour un audit non annoncé, il sera partagé en réunion d'ouverture. Il pourra être modifié ou adapté
selon la disponibilité des participants à auditer et les horaires de production.
Si certaines lignes de fabrication ne fonctionnent pas pendant l'audit IFS et que les secteurs de
produits et/ou technologiques et/ou le plan HACCP (en particulier les CCP) sont différents de ceux
en cours d'opération, deux (2) options sont possibles :
• Les lignes de fabrication peuvent être mises en route plus tard lors de l’audit et peuvent ainsi
être incluses dans le périmètre de l’audit principal.
• Les lignes de fabrication ne peuvent pas être mises en route et un audit d’extension doit être réalisé.
Plus d'informations sur les audits d'extension sont disponibles au chapitre 2.3.4, Partie 1.
Pour faciliter la sélection des secteurs de produits et étapes de procédés appropriés, l'IFS a publié
un guide sur le choix des secteurs de produits et étapes de procédés IFS Food, qui est régulièrement
revu et mis à jour lorsque cela est nécessaire. Ce document est disponible sur le site Internet IFS.
La durée minimale d'audit, telle que fournie par l'outil de calcul, sera toujours de deux (2) jours (16
heures). Une journée d’audit équivaut à huit (8) heures (sans la pause déjeuner) et ne doit jamais
dépasser dix (10) heures.
Pour une équipe d'audit, au moins deux (2) heures doivent être ajoutées à la durée d’audit calculée.
Ce temps additionnel doit être alloué à l’équipe et non à un auditeur spécifique, afin de réaliser des
parties de l’audit en commun (par exemple les réunions de clôture et d’ouverture, les échanges sur
les constats d’audit, etc.).
Dans des situations spécifiques, et seulement dans l'un des cas limités suivants, l'organisme de
certification peut décider de réduire de 0,75 jours la durée minimale calculée de l'audit :
• Pour un site avec le secteur de produits 5 (fruits et légumes), réalisant des activités de manipulation
simple, sans aucune activité de transformation significative du produit à partir de sa forme
récoltée d'origine (selon le périmètre BIII de la GFSI).
• Pour un site avec les secteurs de produits 3, 6, 8, 9, 10 et/ou 11, ayant des procédés simples,
limités à :
• tri/classement
• embouteillage
• conditionnement simple (par exemple, pas de conditionnement sous atmosphère modifiée,
ni sous vide)
• uniquement pour le secteur de produits 10 : mélange.
L'organisme de certification/auditeur doit justifier toute décision de réduction dans le rapport
d'audit IFS.
Les seules raisons de réduction acceptables sont celles définies dans le référentiel IFS Food. Une
combinaison de différentes raisons de réduction, y compris dans le cas d'un audit IFS combiné, n'est
pas possible.
L'IFS Integrity Program examine régulièrement les justifications de réduction des durées d'audit,
afin de s'assurer qu'elles sont pertinentes et conformes aux règles ci-dessus.
Remarque : Si l'audit IFS Food est combiné et/ou intégré à un/d'autres référentiel(s)/norme(s),
l'organisme de certification doit s'assurer que toutes les exigences sur la durée d'audit IFS Food
sont remplies et que la durée totale est supérieure à la durée d'audit IFS Food.
Au moins 50 % de la durée totale de l’audit IFS doit être dédiée à l’évaluation sur site (au niveau de
la zone de production du site), afin de permettre à l’auditeur d'auditer pleinement les produits et
les procédés. Elle peut être réduite à 1/3 si un site a des procédés simples (comme mentionné
ci-dessus) et que la durée totale de l’audit est, après réduction, d’au moins 1,25 jours.
Le site de production doit assister et coopérer avec l’auditeur au cours de l’audit. Dans le cadre de
l’audit, des entretiens sont organisés avec le personnel à divers niveaux du management. La personne
ayant le niveau hiérarchique le plus élevé lors de l’audit doit être présente lors des réunions d’ou-
verture et de clôture, de façon à ce que toute non-conformité ou toute déviation puisse être
commentée.
Remarque : Lors de l’audit, l’auditeur IFS doit prendre des notes détaillées de toutes ses évaluations
selon le référentiel IFS Food, qui seront ensuite utilisées pour rédiger le rapport.
PARTIE 1
Afin de déterminer si une exigence IFS Food est respectée, l'auditeur doit évaluer toutes les exigences
de la checklist d'audit IFS Food (Partie 2), qui sont classées en exigences standards ou en exigences
KO.
Le système de notation IFS couvre plusieurs notations basées sur le niveau de conformité de
l’exigence, de la conformité totale à la déviation et/ou non-conformité.
En faisant cela, l’auditeur doit également évaluer l’efficacité des mesures prises par la société pour
mettre en place l’exigence. Si ces mesures ne sont pas efficaces, dans le sens où elles causent un
impact négatif sur la sécurité des aliments, un non-respect des exigences règlementaires des pays
de production et/ou de destination, ou un non-respect des accords avec les clients, l’auditeur doit
attribuer une déviation ou une non-conformité.
Dans le référentiel IFS Food, il existe six (6) possibilités de notation et l'option de non-applicabilité.
Des points sont attribués pour chaque exigence selon le tableau suivant (Tableau 3) :
C (déviation) Une partie de l’exigence n’est pas mise en place. 5 points
N/A L’exigence n’est pas mise en place. Non inclus dans le calcul
Non applicable N/A peut s'appliquer à toute exigence, à l'exception de la note totale.
des exigences KO numéros 1, 3 et 5 à 10.
L'auditeur doit fournir une explication dans le
rapport.
Si l'auditeur relève une ou plusieurs non-conformité(s) majeure(s) et/ou KO, la certification ne peut
pas être accordée et, s'il s'agit d'un audit de recertification, le certificat IFS en vigueur devra être
retiré, selon les règles suivantes :
• Le certificat IFS en vigueur doit être retiré dans la base de données IFS par l’organisme de certi-
fication, dès que possible et au maximum deux (2) jours ouvrés après le dernier jour de l’audit.
• Dans la base de données IFS, l'organisme de certification doit fournir des explications en anglais
sur les raisons du retrait du certificat en vigueur, y compris le numéro d'exigence de la/les
non-conformité(s). Ces explications doivent fournir les mêmes détails que ceux décrits dans le
plan d'actions.
Remarque : Tous les utilisateurs de la base de données IFS ayant placé le site de production dans
la liste de leurs favoris recevront une notification par e-mail (avec des explications sur la/les
non-conformité(s)) de la base de données IFS, les informant du retrait du certificat.
Plus d'informations sur les audits échoués sont disponibles au chapitre 4.2.1, Partie 1.
L'auditeur et/ou l'organisme de certification doit remettre à la société le plan d'actions (avec la liste
des constats) au plus tard deux (2) semaines suivant le dernier jour d'audit. Une note et un rapport
provisoires peuvent être disponibles sur demande.
Ce plan d’actions servira à définir les corrections et actions correctives à mettre en place par la
société pour les déviations et les non-conformités identifiées. Plus d'informations sont disponibles
en Annexe 7.
DELAIS
Corrections Actions correctives
Fournies et mises en place dans un délai de Fournies dans un délai de quatre (4) semaines,
quatre (4) semaines. mais peuvent être mises en place plus tard.
Les preuves de mise en place des corrections Délais pertinents pour la mise en place effective et
doivent être fournies à l’organisme de certification durable (peuvent être plus longs que le délai
dans un délai maximum de quatre (4) semaines d’émission du certificat, doivent être justifiés par la
après la réception du plan d’actions à compléter. société). Mises en place au plus tard avant l’audit
de recertification.
Si les preuves des corrections et/ou les actions correctives ne sont pas valides ou appropriées, et/
ou si les dates de mise en place ne sont pas pertinentes, l’auditeur/l’organisme de certification doit
retourner le plan d’actions à la société pour le compléter dans les délais impartis. Si le plan d’actions
n’est pas complété et retourné dans les délais impartis, la certification peut ne pas être émise.
Le plan d'actions et les preuves associées doivent être conservés par l’organisme de certification
pendant trois (3) ans.
PARTIE 1
Une revue technique du rapport doit être réalisée par une personne en charge de la revue désignée
par l’organisme de certification (voir glossaire). Toute incertitude ou doute sur les constats et les
notes associées doit être clarifié(e) entre l’auditeur et la personne en charge de la revue. La revue
technique doit inclure, au minimum, toutes les missions d'une personne en charge de la revue (IFS
reviewer) (Annexe 12, définition de la personne en charge de la revue).
Sur la base du résultat de la revue technique, la personne en charge de la revue désignée peut
recommander l'émission ou non du certificat IFS Food.
Sur la base du résultat de la revue technique, l’organisme de certification est responsable de la prise
de décision finale sur l'émission du certificat IFS Food. Cette décision est prise par une/des personne(s)
différente(s) de celle(s) qui a/ont réalisé l’audit.
4.2.1.1 Gestion spécifique du processus d'audit si une ou plusieurs non-conformité(s) et/ou une note
< 75 % a/ont été attribuée(s)
Remarque : Tout audit IFS Food ayant échoué ne doit pas être considéré comme un pré-audit.
Plus d'informations sur les audits échoués et le processus de retrait des certificats sont disponibles
Si l'audit de recertification n’est pas réalisé dans les délais, ou si les étapes du processus de certification
ne sont pas réalisées à temps, cela causera une rupture de certification et un nouveau cycle de
certification devra être initié.
Le rapport et le certificat de l’audit précédent restent visibles pendant trois (3) mois (après la date
de fin de validité du certificat) dans la base de données IFS. Si l'audit de recertification a lieu plus
tard que les trois (3) mois mentionnés ci-dessus, la certification de la société ne sera plus visible et
le COID sera automatiquement désactivé dans la base de données IFS.
Un certificat IFS doit être retiré par l'organisme de certification dans les situations suivantes :
• Lorsqu'une information indique que les produits/procédés peuvent ne plus se conformer aux
Remarque : Pour les règles décrites ci-dessus, la décision de retirer les certificats est à la discrétion
de l'organisme de certification.
Un certificat IFS doit être suspendu par l'organisme de certification dans les situations suivantes :
• En cas d'enquêtes en cours par l'organisme de certification, suite à un incident lié à la sécurité
des aliments ou à un autre événement.
• Pour les certificats de toutes les sociétés liées à un siège social/des fonctions centralisées, lors-
qu'une non-conformité est émise lors de l'audit du siège social/des fonctions centralisées.
• En cas de non-paiement de l'audit en vigueur par la société auditée.
Si la suspension est levée, l’organisme de certification doit opérer tous les changements nécessaires
au niveau des informations publiques, des autorisations d’utilisation de marques, etc., afin de
garantir de la transparence et que les produits/procédés continuent d’être certifiés.
Si une décision de réduction du périmètre de certification est prise comme condition de levée de
la suspension, l’organisme de certification doit opérer tous les changements nécessaires sur les
documents de certification, les informations publiques, les autorisations d’utilisation de marques,
etc., afin de garantir que ce périmètre réduit est clairement communiqué au(x) client(s).
Les rapports d’audit doivent rester la propriété de la société et ne doivent pas être remis, totalement
ou en partie, à un tiers sans le consentement préalable de la société (sauf si requis par la loi, les
organismes d’accréditation et/ou les activités de surveillance de la GFSI). L’accord de distribution
du rapport d’audit IFS Food doit être transmis par écrit et peut être consenti par la société auprès
de l’organisme de certification et/ou de l’utilisateur concerné. L'organisme de certification doit
conserver en toute sécurité une copie du rapport d'audit IFS Food et la documentation associée, y
compris les notes de l'auditeur, pour une période de cinq (5) ans. Plus d'informations sur les conditions
d'accès aux informations sur les rapports d'audit dans la base de données IFS sont disponibles en
Partie 4.
Actions supplémentaires
La décision sur des actions supplémentaires à prendre sur la base du certificat doit être prise de
manière individuelle, à la discrétion de chaque acheteur.
Les procédures de l’IFS Integrity Program sont détaillées dans l’Annexe 4 du contrat cadre IFS (« IFS
Framework Agreement on the auditing and certification of the International Featured Standards
(IFS ») entre IFS Management GmbH et les organismes de certification. Elles ont été développées
par le groupe de travail IFS Quality Assurance, composé d’une équipe internationale. L’Annexe 4 du
contrat-cadre IFS doit être signée par tous les organismes de certification ayant signé un contrat
avec IFS Management GmbH. Les auditeurs réalisant des audits IFS doivent accepter les procédures
de l'IFS Integrity Program avant de réaliser les audits IFS.
Les organismes de certification sont tenus d’informer leurs clients postulant à la certification IFS du
contenu de l’Annexe 4 du contrat-cadre IFS en vigueur et d'inclure une clause sur son application
dans leurs contrats.
Chaque rapport mis en ligne dans la base de données IFS est automatiquement vérifié selon des
paramètres définis, tels que la qualification du ou des auditeur(s) et la durée d'audit.
Les écarts notables sont clarifiés avec les organismes de certification. À cette fin, l'IFS Integrity
Program peut demander des déclarations complètes et détaillées.
Par ailleurs, une évaluation basée sur les risques des données mises en ligne est effectuée pour la
préparation des audits des organismes de certification (« IFS Integrity certification body office audits »).
Les vérifications « IFS Integrity on-site checks » sont effectuées pour évaluer les sites certifiés IFS et
peuvent être organisées en fonction des risques ou des réclamations. En général, les « IFS Integrity
on-site checks » sont effectuées de manière non annoncée (annonce 30 minutes avant le début).
Dans certains cas particuliers, elles peuvent être réalisées de manière annoncée (en général, 48
heures avant). En cas d' « IFS Integrity on-site checks » annoncées, les organismes de certification
peuvent être présents. Toutefois, toute prise de contact préalable avec les sites sélectionnés est
interdite.
Les sites de production détenant un certificat IFS valide doivent accepter une « Integrity on-site
check », annoncée ou non- annoncée, et donner l’accès et le support nécessaire à l’auditeur Integrity
mandaté. L’accord sur l’Integrity Program fait partie des exigences de tous les référentiels IFS.
Si, lors d'une « IFS Integrity on-site check », une non-conformité majeure ou KO est identifiée sur la
base de preuves objectives, cela a le même impact sur le certificat IFS en vigueur que lors d'un audit
IFS régulier.
Si le site de production refuse à l'auditeur IFS Integrity l'accès au site de production, cela doit être
considéré comme une violation du contrat, ce qui entraîne généralement le retrait du certificat IFS
en vigueur.
Pour chaque « IFS Integrity on-site check », un rapport est préparé et mis à la disposition de la
IFS FOOD
société, de l'organisme de certification responsable et, sur demande, des autorités, des VERSION 8
organismes 45
d'accréditation et de la GFSI. En cas d'une « IFS Integrity on-site check » réalisée sur la base d'une
réclamation, le rapport peut également être communiqué au plaignant.
5.1.3 Audits des organismes de certification « IFS Integrity certification body office
audits »
Pour veiller à ce que les procédures décrites dans les référentiels IFS et les documents normatifs
associés soient correctement mis en place, l’IFS Integrity Program procède régulièrement à des
audits des sièges des organismes de certification (« IFS Integrity certification body office »). Au cours
de ces audits, la performance des organismes de certification et de leur personnel est vérifiée en
examinant un échantillon de rapports et d'informations provenant de la base de données. Lors de
ces audits, certains problèmes identifiés peuvent aboutir à la réalisation d'observations d'auditeurs
IFS (« IFS Integrity witness audits ») ou de vérifications « Integrity on-site checks » de sociétés cer-
tifiées par l’organisme de certification concerné.
Les « IFS Integrity witness audits » font partie des activités standards de l'IFS Integrity Program ;
elles peuvent être organisées en fonction des risques ou des réclamations. Au moins une « IFS
Integrity witness audit » est réalisée après chaque audit du siège de l'organisme de certification.
Les sociétés doivent accepter les observations d'auditeurs dans le cadre des audits IFS réguliers.
Pour des raisons d'organisation, les « IFS Integrity witness audits » peuvent être annoncées au dernier
moment.
Remarque : Les « Integrity on-site checks », « Integrity witness audits » et « Integrity certification
body office audits » réalisés dans le cadre de l’IFS Integrity Program sont réalisés par des auditeurs
IFS Integrity, employés ou mandatés par IFS Management GmbH. Les auditeurs Integrity sont
totalement indépendants des sociétés auditées et des organismes de certification.
Les distributeurs ou toute autre partie concernée (y compris les lanceurs d'alerte) ont le droit d’adresser
à l’IFS leurs réclamations ou problèmes, afin qu’ils soient investigués dans le cadre de l’Integrity
Program. Les informations concernées peuvent être transmises par e-mail à l’adresse complaintma-
nagement@ifs-certification.com, ou via le formulaire de réclamation du site Internet IFS.
Toutes les réclamations sont traitées de manière confidentielle. Le personnel de l'IFS Integrity
Program évaluera toutes les réclamations de façon neutre. Il peut notamment être demandé à un
organisme de certification de procéder à des investigations internes et de fournir à l’IFS une décla-
ration sur les résultats de cette investigation. Pour clarifier si une réclamation est justifiée, une ou
plusieurs des activités de l'IFS Integrity Program mentionnées ci-dessus peu(ven)t être utilisé(es).
5.3 Sanctions
Si, à la suite d’une réclamation ou suite aux activités de surveillance/basées sur les risques de l’IFS
Quality Assurance, un organisme de certification et/ou un auditeur sont jugés responsables d’une
déficience, l’IFS transmettra de manière anonyme toutes les informations nécessaires à un comité
46 IFS FOOD VERSION 8
PARTIE 1
de sanction indépendant. Ce comité de sanction, composé d’un avocat et de représentants des
industriels, des distributeurs et des organismes de certification, doit prendre une décision sur
l’existence et, le cas échéant, la gravité d’un manquement.
Les non-conformités administratives des organismes de certification identifiées lors des analyses
de la base de données peuvent être directement évaluées par l’IFS Quality Assurance Management,
mais doivent ensuite être confirmées par le président (avocat) du comité de sanction.
Des sanctions et/ou pénalités peuvent être attribuées à l’organisme de certification et/ou à ses
auditeurs si le comité de sanction confirme un manquement. Le type de sanction et/ou de pénalité
dépend de la gravité du manquement.
Pour chaque manquement décidé, il est possible qu’un organisme de certification et/ou un auditeur
se voient attribuer un certain nombre de « points négatifs ». Ces « points négatifs » sont cumulables,
mais le délai de prescription s’élève à deux (2) ans (système « roulant »). Ce n'est que dans des cas
très graves que les organismes de certification ou les auditeurs peuvent être suspendus pour un
certain délai ou que les contrats peuvent être annulés (plus d'informations sont disponibles en
Annexe 4 de l'accord-cadre IFS).
Toutes ces procédures sur les manquements, pénalités et « points négatifs » sont décrites dans
l’Annexe 4 du contrat-cadre entre l’IFS et chaque organisme de certification (Tableau 7).
Integrity Program
Surveillance/approche basée
Gestion des réclamations
sur les risques
Comité de sanction
Décision sur les manquements et points négatifs des organismes de certification et/ou des auditeurs,
selon l’Annexe 4 du contrat cadre
Conditions générales pour l’utilisation des logos IFS et communication sur la certification/mise
en place de l’IFS Food
Ces conditions générales s’appliquent à tous les logos IFS.
4 Procédés opérationnels 61
1 Gouvernance et engagement
1.1 Politique
1.1.1 * La direction doit développer, mettre en place et tenir à jour une politique d’entreprise qui doit
inclure, au moins :
• la sécurité des aliments, la qualité, la légalité et l'authenticité des produits
• l’écoute client,
• la food safety culture
• le développement durable.
La politique d’entreprise doit être communiquée à l’ensemble des employés et doit avoir été
déclinée en objectifs spécifiques à chaque service.
Les objectifs de la food safety culture doivent inclure, au moins, la communication sur les respon-
sabilités et la politique de sécurité des aliments, la formation, le retour/partage des employés sur
les problèmes de sécurité des aliments et la mesure de la performance.
1.1.2 Toutes les informations relatives à la sécurité des aliments, la qualité, la légalité et l’authenticité
des produits doivent être communiquées au personnel concerné de manière efficace et dans les
délais prévus.
1.2.1 * KO n° 1 : La direction doit garantir que les employés sont conscients de leurs responsabilités
relatives à la sécurité des aliments et à la qualité des produits et que des mécanismes sont mis
en place pour vérifier l’efficacité de leurs actions. Ces mécanismes doivent être identifiés et
documentés.
1.2.2 La direction doit fournir des ressources appropriées et suffisantes pour satisfaire aux exigences des
produits et des procédés.
1.2.3 * Le service responsable du management de la sécurité des aliments et de la qualité doit reporter
directement à la direction. Un organigramme présentant la structure de la société doit être docu-
menté et tenu à jour.
1.2.4 La direction doit garantir que tous les processus (documentés ou non) sont connus par le personnel
concerné et appliqués de manière cohérente.
1.2.6 * La direction doit garantir que l’organisme de certification est informé de tout changement pouvant
impacter la capacité de la société à se conformer aux exigences de certification. Cela doit inclure,
au moins :
• tout changement de nom de l’entité légale
• tout changement de lieu du site de production.
En cas de :
• rappel de produits
• retrait et/ou rappel de produits décidé par les autorités pour des raisons liées à la sécurité des
PARTIE 2
aliments et/ou à la fraude alimentaire,
• visite des autorités entraînant des actions obligatoires liées à la sécurité des aliments et/ou à la
fraude alimentaire
l’organisme de certification doit être informé dans les trois (3) jours ouvrés.
1.3.1 * La direction doit garantir que le système de management de la sécurité des aliments et de la qualité
est revu. Cette activité doit être planifiée dans une période de 12 mois et son délai de réalisation
ne doit pas dépasser les 15 mois. De telles revues doivent inclure, au moins :
• la revue des objectifs et des politiques incluant les éléments de la food safety culture
• les résultats d’audits et d’inspections du site
• les retours positifs et négatifs des clients
• la conformité des procédés
• les résultats d'évaluation de la fraude alimentaire
• les résultats d'évaluation de la food defence
• les problèmes de conformité
• le statut des corrections et des actions correctives
• les notifications des autorités.
1.3.2 Les actions résultant de la revue de direction doivent avoir pour objectif de contribuer à une
amélioration. La revue de direction doit évaluer les actions de suivi des revues de direction précé-
dentes ainsi que tout changement pouvant impacter le système de management de la sécurité
des aliments et de la qualité. La revue de direction doit être documentée.
1.3.3 La direction doit identifier et revoir (par exemple par le biais d'audits internes ou d'inspections sur
site) les infrastructures et l'environnement de travail nécessaires pour garantir la sécurité des aliments,
la qualité, la légalité et l'authenticité des produits, au moins une fois dans une période de 12 mois,
ou en cas de changements importants.
Sur la base des risques, les résultats de cette revue doivent être pris en compte pour la planification
des investissements.
2.1.1.1 Une procédure doit être documentée, mise en place et tenue à jour pour maîtriser les documents
et leurs modifications. Tous les documents nécessaires à la conformité aux exigences de sécurité
des aliments, de qualité, de légalité, d'authenticité des produits et des clients doivent être disponibles
dans leur version à jour. Le motif de toute modification de documents critique pour ces exigences
doit être enregistré.
2.1.1.2 Le système de management de la sécurité des aliments et de la qualité doit être documenté, mis
en place et tenu à jour, et doit être gardé dans un endroit sûr. Ceci s'applique à la fois aux systèmes
documentés physiques et/ou numériques.
2.1.1.3 * Tous les documents doivent être lisibles, non ambigus et clairs. Ils doivent être disponibles à tout
moment pour le personnel concerné.
2.1.2.1 Tous les enregistrements et informations documentées doivent être lisibles, correctement renseignés
et authentiques. Ils doivent être gérés de manière à empêcher toute révision ou modification
ultérieure des données. Si les enregistrements sont documentés de manière électronique, un
système doit être tenu à jour pour garantir que seul le personnel autorisé y a accès pour les créer
ou les modifier (par exemple, au moyen d’une protection par mot de passe).
2.1.2.3 Les enregistrements et informations documentées doivent être stockés dans un lieu sûr et doivent
être facilement accessibles.
2.2.1.1 * La base du système de management de la sécurité des aliments de la société doit être un plan
basé sur l’HACCP systématique, exhaustif et précis, suivant les principes du Codex Alimentarius,
PARTIE 2
les bonnes pratiques de fabrication, les bonnes pratiques d'hygiène et toutes les dispositions
légales des pays de production et de commercialisation des produits allant au-delà de ces principes.
Le plan HACCP doit être spécifique et mis en place sur le site de production.
2.2.1.2 * Le plan HACCP doit couvrir toutes les matières premières, tous les matériaux d’emballage, tous les
produits ou familles de produits ainsi que tous les procédés, depuis la réception des marchandises
entrantes jusqu’à l’expédition des produits finis, y compris le développement des produits.
2.2.1.3 * Le plan HACCP doit être basé sur de la littérature scientifique ou sur les avis d’experts obtenus
d’autres sources, qui peuvent inclure : des associations professionnelles et commerciales, des
experts indépendants et les autorités. Ces informations doivent être tenues à jour en lien avec tout
développement technique des procédés.
2.3.1.2 Les responsables du développement et de la mise à jour du plan HACCP doivent avoir un chef
d’équipe en interne, doivent avoir reçu une formation appropriée sur l’application des principes
HACCP et doivent avoir des connaissances spécifiques sur les produits et les procédés.
2.3.2.1 Une description complète du produit doit être documentée et tenue à jour, et doit contenir toutes
les informations pertinentes sur sa sécurité, incluant, au moins :
• la composition
• les caractéristiques physiques, organoleptiques, chimiques et microbiologiques
• les dispositions légales pour la sécurité des aliments du produit
• les méthodes de traitement, l’emballage, la durabilité (durée de vie)
• les conditions de stockage, les modes de transport et de distribution.
2.3.3.1 L’usage prévu du produit doit être décrit en fonction de son utilisation attendue par le consommateur
final, en prenant en considération les groupes de consommateurs sensibles.
2.3.4.1 Un diagramme des flux doit être documenté et tenu à jour pour chaque produit ou groupe de
produits, et pour toutes les variations de procédés et sous procédés (incluant le recyclage et le
retraitement). Le diagramme des flux doit identifier toutes les étapes, les mesures de maîtrise
définies pour les CCP et les autres mesures de maîtrise. Il doit être daté et, en cas de modification,
mis à jour.
2.3.5.1 Des représentants de l’équipe HACCP doivent vérifier le diagramme par des vérifications sur site à
toutes les étapes du procédé et pour toutes les équipes. Des modifications du diagramme doivent
être apportées si nécessaire.
2.3.6.1 Une analyse des dangers doit être réalisée pour tous les dangers physiques, chimiques (incluant
les allergènes et les dangers radiologiques) et biologiques possibles et attendus. L’analyse des
dangers doit également inclure les dangers liés aux matériaux en contact avec les aliments, aux
matériaux d’emballage et à l’environnement de travail. L’analyse des dangers doit prendre en
compte la probabilité d’apparition des dangers et la gravité potentielle de leurs conséquences sur
la santé. Les mesures de maîtrise spécifiques à appliquer pour maîtriser chaque danger significatif
doivent être prises en compte.
2.3.7 Détermination des points critiques pour la maîtrise et des autres mesures de
maîtrise
2.3.7.1 Le fait de déterminer si l'étape à laquelle une mesure de maîtrise est appliquée est un CCP dans
le système HACCP doit être facilitée par l'utilisation d'un arbre de décision ou d'autres outils, qui
démontrent un raisonnement logique.
2.3.8.1 * Pour chaque CCP, des limites critiques doivent être définies et validées, afin d’identifier toute perte
de maîtrise.
2.3.9.2 Les enregistrements de surveillance des CCP doivent être vérifiés par une personne responsable
au sein de la société et doivent être conservés pendant une durée appropriée.
PARTIE 2
2.3.9.3 Le personnel opérationnel en charge de la surveillance des mesures de maîtrise définies pour les
CCP et des autres mesures de maîtrise doit avoir reçu une formation/instruction spécifique.
2.3.9.4 Les mesures de maîtrise autres que celles définies pour le CCP doivent être surveillées, enregistrées
et maîtrisées au moyen de critères mesurables ou observables.
2.3.10.1 Si la surveillance indique qu'une mesure de maîtrise particulière définie pour un CCP ou toute
autre mesure de maîtrise n'est pas maîtrisée, des actions correctives doivent être documentées et
mises en place. Ces actions correctives doivent également prendre en compte toute action sur les
produits non conformes et identifier la cause racine de la perte de maîtrise du CCP.
2.3.11.1 Des procédures de validation, y compris pour la revalidation après toute modification pouvant
impacter la sécurité des aliments, doivent être documentées, mises en place et tenues à jour pour
garantir que le plan HACCP est approprié pour maîtriser les dangers identifiés de manière
efficace.
2.3.11.2* Des procédures de vérification doivent être documentées pour confirmer que le plan HACCP
fonctionne correctement. Des activités de vérification du plan HACCP, comme par exemple :
• des audits internes
• des analyses
• de l’échantillonnage
• des déviations et des non-conformités
• des réclamations
doivent être réalisées au moins une fois dans une période de 12 mois, ou en cas de changements
importants. Les résultats de cette vérification doivent être enregistrés et intégrés dans le plan
HACCP.
2.3.12.1 La documentation et les enregistrements relatifs au plan HACCP, comme par exemple :
• l’analyse des dangers
• la détermination des mesures de maîtrise définies pour les CCP et des autres mesures de
maîtrise
• la détermination des limites critiques
• les procédés
• les procédures
• les résultats des activités de surveillance des mesures de maîtrise définies pour les CCP et des
autres mesures de maîtrise,
• les enregistrements de formation du personnel en charge de la surveillance des mesures de
maîtrise définies pour les CCP
• les déviations et non-conformités observées et les actions correctives mises en place.
doivent être disponibles.
3.1.1 Tout le personnel réalisant des tâches impactant la sécurité, la qualité, la légalité et l'authenticité
des produits doit avoir les compétences requises, acquises par ses études, son expérience profes-
sionnelle et/ou sa formation.
3.1.2 Les responsabilités, les compétences et les fiches de postes pour toutes les fonctions ayant un
impact sur la sécurité des aliments et sur la qualité des produits doivent être documentées, mises
en place et tenues à jour. L’attribution des rôles clés doit être définie.
3.2.1* Des exigences sur l’hygiène personnelle basées sur les risques doivent être documentées, mises
en place et tenues à jour. Elles doivent inclure, au moins, des instructions concernant :
• les cheveux et la barbe
• les vêtements de protection (incluant leurs conditions d’utilisation dans les locaux du
personnel)
• le nettoyage, la désinfection et l’hygiène des mains
• la nourriture, la boisson, le tabac/vapotage et toute autre utilisation du tabac
• les actions à mettre en place en cas de coupures ou d’éraflures de la peau
• les ongles, les bijoux, les faux ongles/cils et les effets personnels (incluant les médicaments)
• la signalisation de maladie(s) infectieuse(s) ou de conditions impactant la sécurité des aliments
au moyen d’une procédure d’examen médical.
3.2.2* KO n° 3 : Les exigences sur l’hygiène personnelle doivent être comprises et appliquées par tout
le personnel concerné, ainsi que par les prestataires externes et les visiteurs.
3.2.4 Un programme basé sur les risques doit être mis en place et tenu à jour pour maîtriser l'efficacité
de l'hygiène des mains.
3.2.5 Les bijoux visibles (incluant les piercings) et les montres ne doivent pas être portés. Toute dérogation
doit avoir été évaluée sur la base des risques et doit être gérée de manière efficace.
3.2.6 Les coupures et éraflures cutanées doivent être couvertes par des pansements/bandages qui ne
doivent pas poser de risques de contamination. Les pansements/bandages doivent être étanches
et avoir une couleur différente de celle du produit. Si nécessaire :
• les pansements doivent contenir une bande métallique
• des gants à usage unique doivent être portés.
PARTIE 2
3.2.7 Dans les zones de travail où le port d’une coiffe et/ou d’un cache barbe est obligatoire, les cheveux
doivent être couverts complètement afin d’empêcher toute contamination des produits.
3.2.8* Des règles d’usage doivent être mises en place pour les zones de travail/activités où le port des
gants (d’une couleur différente de celle du produit) est obligatoire.
3.2.9 Des vêtements de protection adaptés doivent être fournis en quantité suffisante pour chaque
employé.
3.2.10 Tous les vêtements de protection doivent être rigoureusement et régulièrement nettoyés, en
interne, par un prestataire approuvé ou par les employés. Cette décision doit être documentée et
basée sur les risques. Les exigences de lavage doivent garantir, au moins :
• une ségrégation suffisante entre les vêtements propres et sales, à tout moment
• des conditions de nettoyage concernant la température de l’eau et le dosage des produits de
détergence
• l’absence de contamination jusqu’à l’utilisation des vêtements.
L’efficacité du nettoyage doit être surveillée.
3.2.11 En cas de problème de santé ou de maladie infectieuse pouvant avoir un impact sur la sécurité
des aliments, des actions doivent être mises en place afin de minimiser les risques de
contamination.
3.3.1* Des programmes de formation et/ou d’instruction documentés doivent être mis en place sur la
base des exigences des produits et des procédés et des besoins en formation des employés, sur
la base de leurs postes. Ces programmes doivent inclure :
• le contenu des formations
• la fréquence des formations
• les tâches des employés
• les langues
• les formateurs/tuteurs qualifiés
• l'évaluation de l'efficacité des formations.
3.3.3 Des enregistrements de toutes les formations/instructions réalisées doivent être disponibles,
indiquant :
• la liste des participants (incluant leurs signatures)
• la date
• la durée
• le contenu de la formation,
• le nom du formateur/tuteur.
Une procédure ou un programme doit être documenté(e), mis(e) en place et tenu(e) à jour pour
prouver l’efficacité des programmes de formation et/ou d’instruction.
3.3.4 Le contenu des formations et/ou des instructions doit être revu et mis à jour, si nécessaire. Une
attention particulière doit être accordée, au moins, à ces problématiques spécifiques :
• la sécurité des aliments,
• l'authenticité des produits, incluant la fraude alimentaire
• la qualité des produits
• la food defence
• la législation alimentaire
• les modifications des produits/procédés
• les retours issus des programmes de formation/d’instruction précédents.
3.4.1* Des locaux adaptés doivent être fournis pour le personnel, et doivent être équipés et adaptés en
superficie au nombre d’employés. Ils doivent être opérationnels et conçus de manière à minimiser
les risques de sécurité des aliments. Ces installations doivent être entretenues de manière à empêcher
toute contamination.
3.4.2 Les risques de contamination des produits par les aliments, les boissons et les corps étrangers
doivent être minimisés. Les aliments et les boissons des distributeurs, de la cantine et/ou apportés
au travail par le personnel doivent également être pris en compte.
3.4.3 Les vestiaires doivent être situés de manière à permettre un accès direct aux zones où les produits
alimentaires nus sont manipulés. Lorsque l'infrastructure ne le permet pas, des mesures alternatives
doivent être mises en place et maintenues afin de minimiser les risques de contamination des
produits. Les vêtements personnels et les vêtements de protection doivent être stockés séparément,
sauf si des mesures alternatives sont mises en place et tenues à jour pour empêcher tout risque
de contamination.
3.4.5* Des installations d’hygiène des mains doivent être fournies et doivent respecter, au moins, les
exigences suivantes :
• nombre approprié de lavabos
• emplacement adéquat au niveau des zones d’accès et/ou dans les zones de production
• usage dédié exclusivement au lavage des mains.
La nécessité d’équipements similaires dans d’autres zones (par exemple la zone de conditionnement)
doit être basée sur les risques.
PARTIE 2
• de l’eau potable à une température adaptée
• des équipements adaptés pour le lavage et la désinfection
• des moyens adaptés pour le séchage des mains.
3.4.7 Lorsque les procédés exigent une maîtrise de l’hygiène plus élevée, les équipements de lavage
des mains doivent fournir, en plus :
• des équipements à commande non manuelle
• la désinfection des mains
• des conteneurs à déchets/poubelles avec ouverture à commande non manuelle.
3.4.8 Si nécessaire, des installations de nettoyage et de désinfection pour les bottes, les chaussures et
d’autres vêtements de protection doivent être disponibles et utilisées.
4 Procédés opérationnels
4.1 Écoute client et accord de contrat
4.1.1 Une procédure doit être mise en place et tenue à jour pour identifier les besoins fondamentaux
et les attentes des clients. Les retours d’informations de ce processus doivent être utilisés comme
données d’entrée pour l’amélioration continue de la société.
4.1.2 Toutes les exigences de sécurité des aliments et de qualité des produits dans les accords avec les
clients, ainsi que toute révision de ces exigences, doivent être connues et communiquées à chaque
service concerné.
4.1.4 En accord avec les exigences des clients, la direction doit informer ses clients impactés, dès que
possible, de tout problème relatif à la sécurité ou à la légalité des produits, incluant les déviations
et non-conformités identifiées par les autorités compétentes.
4.2.1 Spécifications
4.2.1.1* Des spécifications doivent être documentées et mises en place pour tous les produits finis. Elles
doivent être mises à jour, non ambigües et conformes aux dispositions légales en vigueur et aux
exigences des clients.
4.2.1.2 Une procédure pour maîtriser la création, la validation et la modification des spécifications doit
être documentée, mise en place et tenue à jour, et doit inclure, si requis, l’accord des clients. Lorsque
cela est demandé par les clients, les spécifications des produits doivent être formellement acceptées.
Cette procédure doit inclure la mise à jour des spécifications des produits finis en cas de modifications
liées aux :
• matières premières
• formulations/recettes
• procédés ayant un impact sur les produits finis
• matériaux d’emballage ayant un impact sur les produits finis.
4.2.1.3* KO n° 5 : Des spécifications doivent être documentées et mises en place pour toutes les matières
premières (ingrédients, additifs, matériaux d’emballage, produits de recyclage). Ces spécifications
doivent être mises à jour, non ambigües et conformes aux dispositions légales en vigueur et,
si définies, aux exigences des clients.
4.2.1.4 Les spécifications et/ou leur contenu doivent être disponibles sur le site pour tout le personnel
concerné.
4.2.1.5* Lorsqu'il est demandé d'étiqueter et/ou de promouvoir des produits avec une allégation ou lorsque
certaines méthodes de traitement ou de production sont exclues, des mesures doivent être mises
en place pour démontrer la conformité à cette déclaration.
4.3.1 Une procédure pour le développement et la modification de produits et/ou de procédés doit être
documentée, mise en place et tenue à jour, et doit comprendre, au moins, une analyse des dangers
et une évaluation des risques associés.
4.3.2* La procédure doit garantir la conformité de l’étiquetage à la législation en vigueur dans le(s) pays
de destination des produits et aux exigences des clients.
PARTIE 2
4.3.4 Des tests de durée de vie ou des validations appropriées par une évaluation microbiologique,
chimique et organoleptique doivent être réalisés en prenant en compte la formulation des produits,
leurs emballages, leurs conditions de fabrication et leurs conditions de conservation et d’utilisation
étiquetées. Les durées de vie doivent être définies selon cette évaluation.
4.3.5 Les recommandations pour la préparation et/ou les instructions d'utilisation des produits alimentaires
en lien avec la sécurité des aliments et/ou la qualité des produits doivent être validées et
documentées.
4.3.6 Les informations ou allégations nutritionnelles déclarées sur l'étiquetage doivent être validées par
des études et/ou des tests durant toute la durée de vie des produits.
4.4 Achats
4.4.1* Une procédure pour le sourcing des matières premières, des produits semi-finis et des matériaux
d'emballage, ainsi que pour le référencement et le suivi des fournisseurs (internes et externes) doit
être documentée, mise en place et tenue à jour.
Cette procédure doit inclure, au moins :
• les risques liés aux matières premières et/ou aux fournisseurs
• les standards de performance requis (par exemple, certification, origine, etc.)
• les situations exceptionnelles (par exemple, les achats réalisés en urgence)
et, sur la base des risques, des critères supplémentaires, comme par exemple :
• des audits réalisés par une personne expérimentée et compétente
• des résultats d'analyses
• la fiabilité du fournisseur
• des réclamations
• des questionnaires fournisseurs.
4.4.2 Les matières achetées doivent être évaluées, sur la base des risques et du statut des fournisseurs,
selon la sécurité des aliments, la qualité, la légalité et l'authenticité des produits. Les résultats
doivent servir de base pour les plans de contrôle et de surveillance.
4.4.4* Lorsqu’une société sous-traite une partie du procédé de fabrication et/ou le conditionnement
primaire et/ou l’étiquetage, cela doit être documenté dans le système de management de la sécurité
des aliments et de la qualité et ces procédés doivent être maîtrisés pour garantir que la sécurité
des aliments, la qualité, la légalité et l'authenticité des produits ne sont pas compromises. La maîtrise
de ces procédés sous-traités doit être identifiée et documentée. Si requis par les clients, des preuves
d’information et d’accord doivent exister.
4.4.5 Un accord écrit doit être documenté et mis en place. Il doit couvrir les procédés sous-traités et en
décrire les modalités, incluant des contrôles pendant le procédé et des plans de contrôle et de
surveillance.
4.4.7 Le sourcing des matières et les évaluations des fournisseurs doivent être revus au moins une fois
dans une période de 12 mois ou en cas de changements importants. Ces revues et les actions
mises en place suite à cette évaluation doivent être enregistrées.
4.5.1* Sur la base des risques et de l'usage prévu, les paramètres clés des matériaux d'emballage doivent
être définis dans des spécifications détaillées conformes à la législation en vigueur et aux autres
dangers ou risques pertinents.
L'adéquation des matériaux d'emballage en contact avec les aliments et l'existence de barrières
fonctionnelles doivent être validées pour chaque produit concerné. Cela doit être surveillé et
démontré par des tests/analyses, comme par exemple :
• des tests organoleptiques
• des tests de stockage
• des analyses chimiques
• des résultats de tests de migration.
4.5.2 Pour tous les matériaux d'emballage pouvant avoir un impact sur les produits, des déclarations de
conformité, qui attestent de la conformité aux dispositions légales, doivent être documentées. S’il
n’y a pas de dispositions légales spécifiques applicables, des preuves doivent être tenues à jour
afin de garantir que les matériaux d’emballage conviennent à leur usage. Cela concerne les matériaux
d’emballage pouvant avoir une influence sur les matières premières, les produits semi-finis et finis.
4.6.1* L'impact négatif potentiel sur la sécurité des aliments et/ou la qualité des produits provenant de
l'environnement de l'usine (par exemple, sol, air) doit être étudié. Lorsque des risques ont été
identifiés (par exemple, air extrêmement poussiéreux, fortes odeurs), des mesures doivent être
documentées, mises en place et revues au moins une fois dans une période de 12 mois ou en cas
de changements importants.
PARTIE 2
4.7.1 Toutes les zones extérieures de l'usine doivent être propres, ordonnées, conçues et entretenues
de manière à empêcher toute contamination. Lorsque le drainage naturel n’est pas adéquat, un
système de drainage adapté doit être installé.
4.7.2 Le stockage à l’extérieur doit être réduit à son strict minimum. Dans le cas où des produits sont
stockés à l’extérieur, l’absence de risques de contamination ou d’effets néfastes sur la sécurité des
aliments et la qualité des produits doit être garantie.
4.8.1 Un plan du site couvrant tous les bâtiments doit être documenté et tenu à jour, et doit décrire, au
moins, les flux internes :
• des produits finis
• des produits semi-finis, incluant le recyclage
• des matériaux d’emballage
• des matières premières
• du personnel
• des déchets
• de l’eau.
4.8.2* Le flux de production, de la réception jusqu’à l’expédition, doit être mis en place, tenu à jour, revu
et, si nécessaire, modifié, pour éviter les risques de contamination microbiologiques, chimiques et
physiques des matières premières, des matériaux d’emballage, des produits semi-finis et finis. Les
risques de contamination croisée doivent être minimisés au moyen de mesures efficaces.
4.8.3 Si des zones sensibles aux risques microbiologiques, chimiques et physiques ont été identifiées,
elles doivent être conçues et opérationnelles afin de garantir la sécurité des produits.
4.8.4 Les laboratoires installés dans les locaux et les contrôles réalisés lors du procédé ne doivent pas
impacter la sécurité des produits.
4.9.1.1* Les locaux où les produits sont préparés, traités, transformés et stockés doivent être conçus,
construits et entretenus pour garantir la sécurité des aliments.
4.9.2 Murs
4.9.2.1 Les murs doivent être conçus et construits pour répondre aux exigences de production, de manière
à empêcher toute contamination, réduire la condensation et le développement des moisissures,
faciliter le nettoyage et, si nécessaire, la désinfection.
4.9.2.2 Les surfaces des murs doivent être entretenues de manière à empêcher toute contamination et
doivent être faciles à nettoyer. Elles doivent être imperméables et résistantes à l’usure afin de
minimiser tout risque de contamination des produits.
4.9.2.3 Les raccords entre les murs, les sols et les plafonds doivent être conçus de manière à faciliter le
nettoyage et, si nécessaire, la désinfection.
4.9.3 Sols
4.9.3.1 Les revêtements des sols doivent être conçus et construits pour répondre aux exigences de pro-
duction et être entretenus de manière à empêcher toute contamination et à faciliter le nettoyage
et, si nécessaire, la désinfection. Les surfaces doivent être imperméables et résistantes à l’usure.
4.9.3.2 L’élimination des eaux usées et autres liquides doit être assurée. Les systèmes de drainage doivent
être conçus, construits et entretenus de manière à minimiser les risques de contamination des
produits (par exemple, entrée de nuisibles, zones sensibles à la transmission d’odeurs ou de conta-
minants) et doivent être faciles à nettoyer.
4.9.3.3 Dans les zones de manipulation de produits alimentaires, les machines et les tuyauteries doivent
être installées de telle manière que, lorsque cela est possible, les eaux usées s’écoulent directement
dans le système de drainage.
L’eau ou les autres liquides doivent être drainés au moyen de mesures appropriées. La stagnation
de flaques doit être évitée.
4.9.4 Plafonds/suspensions
4.9.4.1 Les plafonds (ou, lorsque des plafonds ne sont pas installés, les faces intérieures des toits) et les
éléments aériens (comprenant les tuyauteries, câbles, lampes, etc.) doivent être conçus, construits
et entretenus pour minimiser l’accumulation de poussière et de condensation et ne doivent pas
causer de risques de contamination physique et/ou microbiologique.
4.9.4.2 Lorsque des faux plafonds sont utilisés, un accès adéquat aux combles doit être possible pour
faciliter le nettoyage, la maintenance et l’inspection pour la lutte contre les nuisibles.
4.9.5.1 Les fenêtres et autres ouvertures doivent être conçues et construites pour éviter l’accumulation
de saleté et doivent être entretenues de manière à empêcher toute contamination.
4.9.5.2 En cas de risques de contamination, les fenêtres et ouvertures de toit doivent rester fermées et
fixées pendant la production.
4.9.5.3 Lorsque les fenêtres et ouvertures de toit sont conçues pour être ouvertes à des fins de ventilation,
elles doivent être protégées par des moustiquaires faciles à nettoyer ou par tout autre moyen, afin
d’empêcher toute contamination.
4.9.5.4 Dans les zones où des produits nus sont manipulés, les fenêtres doivent être protégées contre le
bris de verre.
PARTIE 2
4.9.6 Portes et systèmes de fermetures
4.9.6.1 Les portes et les systèmes de fermeture doivent être entretenus de manière à empêcher toute
contamination et doivent être faciles à nettoyer. Ils doivent être conçus et construits à base de
matériaux non-absorbants, afin d’éviter :
• les parties fendillées
• la peinture écaillée
• la corrosion.
4.9.6.2 Les portes et les systèmes de fermeture extérieurs doivent être construits pour empêcher l'entrée
de nuisibles.
4.9.6.3 Les lanières des rideaux en plastique qui séparent des zones doivent être entretenues de manière
à empêcher toute contamination et doivent être faciles à nettoyer.
4.9.7 Eclairage
4.9.7.1 Toutes les zones de production, de stockage, de réception et d’expédition doivent disposer d’un
niveau d’éclairage adéquat.
4.9.8 Climatisation/ventilation
4.9.8.1 Une ventilation naturelle et/ou artificielle adéquate doi(ven)t être conçue(s), construite(s) et entre-
tenue(s) dans toutes les zones.
4.9.8.2 Si des équipements de ventilation sont installés, les filtres et autres composants doivent être
facilement accessibles et surveillés, nettoyés ou remplacés si nécessaire.
4.9.8.3 Les équipements de climatisation et les flux d’air artificiels ne doivent pas impacter la sécurité et
la qualité des produits.
4.9.9 Eau
4.9.9.1* L'eau utilisée pour le lavage des mains, le nettoyage et la désinfection ou comme ingrédient au
cours de procédés doit être de qualité potable au point d'utilisation et fournie en quantités
suffisantes.
4.9.9.2 La qualité de l'eau (incluant l'eau recyclée), de la vapeur ou de la glace doit être surveillée sur la
base d'un plan de contrôle basé sur les risques.
4.9.9.3 L’eau recyclée utilisée dans les procédés ne doit pas présenter de risques de contamination.
4.9.9.4 L’eau non potable doit être transportée dans des tuyauteries séparées et correctement identifiées.
Ces tuyauteries ne doivent ni être raccordées au système d’eau potable, ni rendre possible le reflux,
afin d’empêcher toute contamination des sources d’eau potable ou de l’environnement de l’usine.
4.9.10.1* La qualité de l’air comprimé qui entre en contact direct avec les aliments ou les matériaux en
contact avec les aliments doit être surveillée, sur la base des risques. L’air comprimé ne doit pas
poser de risques de contamination.
4.9.10.2 Les gaz qui entrent en contact direct avec des aliments ou les matériaux en contact avec les aliments
doivent démontrer une sécurité et une qualité convenant à leur usage prévu.
4.10.1* Des plans de nettoyage et de désinfection basés sur les risques doivent être validés, documentés
et mis en place. Ces plans doivent spécifier :
• les objectifs
• les responsabilités
• les produits utilisés et leurs instructions d’utilisation
• les dosages des produits chimiques de nettoyage et de désinfection
• les zones et les plages horaires pour les activités de nettoyage et de désinfection
• la fréquence du nettoyage et de la désinfection
• les critères pour le Nettoyage En Place (NEP), si applicable
• les exigences documentaires
• les pictogrammes de danger (si nécessaire).
4.10.2 Les activités de nettoyage et de désinfection doivent être mises en place et conduire à des locaux,
des bâtiments et des équipements propres.
4.10.3 Les activités de nettoyage et de désinfection doivent être documentées et ces enregistrements
doivent être vérifiés par une personne responsable désignée dans la société.
4.10.5* L’usage prévu des équipements de nettoyage et de désinfection doit être clairement spécifié. Ils
doivent être utilisés et stockés de manière à éviter toute contamination.
4.10.6 Les fiches de données de sécurité (FDS) et les instructions d’utilisation doivent être disponibles
sur site pour les produits chimiques de nettoyage et de désinfection. Le personnel responsable
des activités de nettoyage et de désinfection doit être capable de démontrer la connaissance de
ces instructions.
4.10.7 L'efficacité des mesures de nettoyage et de désinfection doit être vérifiée. La vérification doit se
baser sur un plan d'échantillonnage basé sur les risques et doit prendre en compte une ou plusieurs
actions, comme par exemple :
• les inspections visuelles
PARTIE 2
• les tests rapides
• les méthodes d’analyses.
Les actions qui en résultent doivent être documentées.
4.10.8 Les plans de nettoyage et de désinfection doivent être revus et ajustés si nécessaire, en cas de
changements liés aux produits, aux procédés ou aux équipements de nettoyage et de
désinfection.
4.10.9 Lorsque la société utilise les services d’un prestataire externe de nettoyage et de désinfection dans
les zones de production, toutes les exigences mentionnées ci-dessus doivent être documentées
dans un contrat.
4.11.1* Une procédure de gestion des déchets doit être documentée, mise en place et tenue à jour pour
empêcher toute contamination croisée.
4.11.2 Toutes les dispositions légales locales concernant l’élimination des déchets doivent être
respectées.
4.11.3 Les déchets alimentaires et les autres déchets doivent être retirés aussi vite que possible des zones
où les aliments sont manipulés. L’accumulation de déchets doit être évitée.
4.11.4 Les conteneurs de collecte des déchets doivent être clairement signalés, correctement conçus et
entretenus, faciles d’entretien et, si nécessaire, désinfectés.
4.11.5 Si la société décide de séparer les déchets alimentaires et de les réintroduire dans la filière de la
nutrition animale, des mesures ou des procédures doivent être mises en place pour empêcher
toute contamination ou détérioration de ces matières.
4.11.6 Les déchets doivent être collectés dans des conteneurs séparés, conformément aux moyens
d’éliminations prévus. Ces déchets doivent uniquement être éliminés par des tiers agréés. Des
enregistrements de cette élimination doivent être conservés par la société.
4.12.1* KO n° 6 : Sur la base des risques, des procédures doivent être documentées, mises en place et
tenues à jour afin d'empêcher toute contamination par des corps étrangers. Les produits conta-
minés doivent être traités comme des produits non conformes.
4.12.2 Les produits en cours de fabrication doivent être protégés de toute contamination physique, qui
inclut mais ne se limite pas :
• aux contaminants environnementaux
• aux huiles ou liquides gouttant provenant des machines
• aux déversements de poussière.
Une attention particulière doit également être portée aux risques de contamination posés par :
• les équipements et ustensiles
• les tuyaux
• les passerelles
• les plateformes
• les échelles.
Si cela n’est pas possible pour des besoins particuliers ou des caractéristiques technologiques, des
mesures de maîtrise appropriées doivent être définies et appliquées.
4.12.3 Tous les produits chimiques présents sur le site doivent être adaptés à leur usage, étiquetés, stockés
et manipulés de manière à ne pas poser de risques de contamination.
4.12.4 Dans les cas où des détecteurs de métal et/ou de corps étrangers sont requis, ils doivent être
installés de manière à garantir une efficacité de détection maximale, afin d'empêcher toute conta-
mination ultérieure. Les détecteurs doivent faire l'objet d'une maintenance afin d'éviter tout dys-
fonctionnement, au moins une fois dans une période de 12 mois, ou en cas de changements
importants.
4.12.5 La précision de tous les équipements et méthodes conçus pour détecter et/ou éliminer les corps
étrangers doit être spécifiée. Des tests de fonctionnement de ces équipements et méthodes doivent
être réalisés selon une fréquence basée sur les risques. En cas de dysfonctionnement ou de panne,
l'impact sur les produits et les procédés doit être évalué.
4.12.6 Les produits potentiellement contaminés doivent être isolés. L’accès et les actions pour des mani-
pulations ou tests ultérieurs ne doivent être gérés que par le personnel autorisé.
4.12.7 Dans les zones où les matières premières, les produits semi-finis et les produits finis sont manipulés,
l’utilisation de verre et/ou d’objets potentiellement blessants doit être exclue. Si toutefois la présence
de verre et/ou d’objets potentiellement blessants ne peut être évitée, les risques doivent être
maîtrisés et le verre et/ou les objets potentiellement blessants doivent être propres et ne poser
aucun risque pour la sécurité des produits.
4.12.8 Des mesures basées sur les risques doivent être mises en place et tenues à jour pour la manipulation
d’emballages en verre, de contenants en verre ou de tout autre type de contenant dans le cadre
du procédé de fabrication (retournement, soufflage, rinçage, etc.). Après cette étape du procédé,
il ne doit plus y avoir aucun risque de contamination.
4.12.10 Tous les bris de verre et d’objets potentiellement blessants doivent être enregistrés. Toute exception
doit être justifiée et documentée.
4.12.11 En cas d’utilisation d’une inspection visuelle pour détecter les corps étrangers, les employés doivent
être formés et remplacés à une fréquence appropriée, afin d’optimiser l’efficacité du procédé.
4.12.12 Dans toutes les zones où les matières premières, les produits semi-finis et les produits finis sont
manipulés, l’utilisation du bois doit être exclue. Si toutefois la présence du bois ne peut être évitée,
les risques doivent être maîtrisés et le bois doit être propre et ne poser aucun risque pour la sécurité
des produits.
PARTIE 2
4.13 Surveillance des nuisibles/lutte contre les nuisibles
4.13.1 Les infrastructures et les équipements doivent être conçus, construits et entretenus afin d’empêcher
toute infestation par les nuisibles.
4.13.2* Des mesures de lutte contre les nuisibles basées sur les risques doivent être documentées, mises
en place et tenues à jour. Elles doivent se conformer aux dispositions légales locales et prendre en
compte, au moins :
• l'environnement de l'usine (nuisibles potentiels et ciblés)
• le type de matières premières/produits finis
• un plan du site avec les zones d’application (carte des pièges)
• les constructions potentiellement sujettes à des activités de nuisibles, comme les plafonds, les
caves, les tuyaux, les coins
• l’identification des pièges sur le site
• les responsabilités internes/externes
• les agents utilisés et leurs instructions en matière d’utilisation et de sécurité
• la fréquence des inspections
• les zones de stockage louées, si applicable.
4.13.3 Lorsque la société utilise les services d’un prestataire externe pour la lutte contre les nuisibles
toutes les exigences mentionnées ci-dessus doivent être documentées dans un contrat. Une
personne compétente de la société doit être nommée pour surveiller les activités de lutte contre
les nuisibles. Même si les services de lutte contre les nuisibles sont sous-traités, la responsabilité
des actions nécessaires (incluant une surveillance continue des activités de lutte contre les nuisibles)
doit rester au sein de la société.
4.13.4 Les inspections de lutte contre les nuisibles et les actions résultantes doivent être documentées.
La mise en place des actions doit être surveillée et enregistrée. Toute infestation doit être documentée
et des mesures de maitrise mises en place.
4.13.5 Les appâts, pièges et destructeurs d’insectes doivent être en bon fonctionnement, en nombre
suffisant, conçus pour leur usage prévu, placés de manière appropriée et utilisés de manière à
éviter toute contamination.
IFS FOOD VERSION 8 71
4.13.6 Les livraisons entrantes doivent être inspectées dès leur arrivée pour vérifier l’absence de nuisibles.
Toute observation doit être enregistrée.
4.13.7 L’efficacité des mesures de lutte contre les nuisibles doit être surveillée, y compris par des analyses
des tendances, pour permettre des actions appropriées en temps voulu. Les enregistrements de
cette surveillance doivent être disponibles.
4.14.1* La conformité de tous les produits réceptionnés, incluant les matériaux d’emballage et les étiquettes,
doit être vérifiée par rapport aux spécifications et à un plan de surveillance basé sur les risques. Le
plan de surveillance doit être justifié par une évaluation des risques. Les enregistrements de ces
inspections doivent être disponibles.
4.14.2* Un système doit être mis en place et tenu à jour pour garantir que les conditions de stockage des
matières premières, des produits semi-finis et finis ainsi que des matériaux d’emballage corres-
pondent aux spécifications et n'ont pas d’impact négatif sur les autres produits.
4.14.3 Les matières premières, les matériaux d’emballage, les produits semi-finis et finis doivent être
stockés afin de minimiser les risques de contamination ou tout autre impact négatif.
4.14.4 Des installations de stockage adaptées doivent être disponibles pour la gestion et le stockage des
matériaux de travail, des auxiliaires technologiques et des additifs. Le personnel responsable de
la gestion du stockage doit être formé.
4.14.5* Tous les produits doivent être identifiés. L’utilisation des produits doit être réalisée en accord avec
les principes du First In/First Out et/ou First Expired/First Out.
4.14.6 Lorsque la société utilise un prestataire de stockage externe, le prestataire de services doit être
certifié selon l’IFS Logistics ou selon tout autre référentiel de certification reconnu par la GFSI
couvrant le périmètre de l’activité. Si ce n’est pas le cas, toutes les exigences importantes équivalentes
aux pratiques de l’entrepôt de la société doivent être respectées et cela doit être défini dans le
contrat correspondant.
4.15 Transport
4.15.1* Les conditions à l'intérieur des véhicules liées à l'absence, par exemple :
• d'odeurs étranges
• de taux de poussière élevés
• d’humidité
• de nuisibles
• de moisissures
doivent être vérifiées avant le chargement et documentées pour garantir la conformité aux conditions
définies.
4.15.2 Lorsque les produits sont transportés à une température dirigée, la température à l’intérieur des
véhicules doit être vérifiée et documentée avant le chargement.
4.15.4 Lorsque les produits sont transportés à une température dirigée, le maintien d'une gamme de
température adaptée au cours du transport doit être garanti et documenté.
4.15.5 Des exigences d'hygiène basées sur les risques doivent être mises en place pour tous les véhicules
de transport et pour les équipements utilisés pour le chargement/déchargement (par exemple,
les embouts des installations de silos). Les mesures mises en place doivent être enregistrées.
4.15.6 Les zones de chargement/déchargement doivent être adaptées à leur usage prévu. Elles doivent
être construites pour que :
• le risque d’entrée des nuisibles soit réduit
• les produits soient protégés des conditions météorologiques néfastes
PARTIE 2
• l’accumulation de déchets soit évitée
• la condensation et le développement de moisissures soient évités
• le nettoyage et, si nécessaire, la désinfection puissent être facilement réalisés.
4.15.7 Lorsque la société utilise un prestataire de transport externe, le prestataire de services doit être
certifié selon l’IFS Logistics ou selon tout autre référentiel de certification reconnu par la GFSI
couvrant le périmètre de l’activité. Si ce n’est pas le cas, toutes les exigences importantes équivalentes
aux pratiques de transport de la société doivent être respectées et cela doit être défini dans le
contrat correspondant.
4.16.1* Un plan de maintenance doit être documenté, mis en place et tenu à jour, qui couvre tous les
équipements critiques (incluant les locaux de transport et de stockage) afin de garantir la sécurité
des aliments, la qualité et la légalité des produits. Ceci s’applique à la fois à la maintenance interne
et aux prestataires de services. Le plan doit inclure les responsabilités, les priorités et les délais.
4.16.2 La sécurité des aliments, la qualité, la légalité et l'authenticité des produits doivent être garanties
pendant et après les travaux de maintenance et de réparation. Les enregistrements des travaux
de maintenance et de réparation doivent être conservés.
4.16.3 Tout le matériel utilisé pour la maintenance et la réparation doit être adapté à l’usage prévu et ne
doit pas poser de risques de contamination.
4.16.4 Les pannes concernant l’usine et les équipements (incluant le transport) qui sont essentiels à la
sécurité des aliments et à la qualité des produits doivent être identifiées, documentées et revues
afin de permettre des actions rapides et d’adapter le plan de maintenance.
4.16.5 Les réparations provisoires doivent être réalisées de manière à éviter de compromettre la sécurité
des aliments et la qualité des produits. Ces travaux doivent être documentés et un délai à court
terme doit être fixé pour la résolution des problèmes.
4.17 Équipements
4.17.1* Les équipements doivent être correctement conçus et définis pour leur usage prévu. Avant la mise
en service d'un nouvel équipement, le respect des exigences de sécurité des aliments, de qualité,
de légalité, d'authenticité des produits et des clients doit être validé.
4.17.2 Pour tous les équipements et ustensiles pouvant avoir un impact sur les produits, des preuves
doivent être documentées pour démontrer la conformité aux dispositions légales.
S’il n’y a pas de dispositions légales spécifiques applicables, des preuves doivent être disponibles,
comme par exemple :
• des certificats de conformité
• des spécifications techniques
• des auto-déclarations des fabricants
afin de démontrer qu'ils conviennent à leur usage prévu.
4.17.3 Les équipements doivent être installés de manière à réaliser efficacement les opérations de nettoyage,
de désinfection et de maintenance.
4.17.4 Tous les équipements liés aux produits doivent être dans un état qui ne compromet pas la sécurité
des aliments et la qualité des produits.
4.17.5 En cas de changement d'équipements, les caractéristiques du procédé doivent être revues afin de
garantir que les exigences de sécurité des aliments, de qualité, de légalité, d'authenticité des
produits et des clients sont respectées.
4.18 Traçabilité
4.18.1* KO n° 7 : Un système de traçabilité doit être documenté, mis en place et tenu à jour afin de
permettre l'identification des lots de produits et leur relation avec les lots de matières premières,
de matériaux d'emballage en contact avec les aliments et/ou de matériaux portant des infor-
mations légales et/ou pertinentes sur la sécurité des aliments. Le système de traçabilité doit
intégrer tous les enregistrements importants de :
• réception
• production à toutes les étapes
• utilisation du recyclage
• distribution.
La traçabilité doit être garantie et documentée jusqu’à la livraison aux clients.
4.18.2* Le système de traçabilité, incluant le bilan matière, doit être testé au moins une fois dans une
période de 12 mois, ou en cas de changements importants. Les produits choisis pour les tests
doivent refléter la complexité de la gamme de produits de la société. Les enregistrements des tests
doivent démontrer les traçabilités ascendante et descendante (des produits finis livrés aux matières
premières et vice-versa).
4.18.4 L’étiquetage des lots de produits semi-finis ou finis doit être réalisé au moment du conditionnement,
afin de garantir une traçabilité claire des produits. Si les produits sont étiquetés plus tardivement,
les produits temporairement stockés doivent disposer d’un étiquetage de lot spécifique. La durée
de vie (par exemple, date limite de consommation ou date de durabilité minimale) des produits
étiquetés doit être définie en utilisant la date initiale de fabrication du lot.
4.18.5 Si cela est demandé par les clients, des échantillons représentatifs du numéro de lot de production
doivent être stockés de manière appropriée et conservés jusqu’à l’expiration des dates limites de
consommation ou de durabilité minimale des produits finis et, si nécessaire, après une période
déterminée au-delà de cette date.
PARTIE 2
4.19 Réduction des risques liés aux allergènes
4.19.1 Pour toutes les matières premières, une évaluation des risques doit être réalisée afin d'identifier
les allergènes soumis à déclaration, y compris les contaminations croisées accidentelles ou tech-
niquement inévitables d'allergènes légalement déclarés et les traces. Ces informations doivent
être disponibles et applicables à/aux pays de commercialisation des produits finis et doivent être
documentées et conservées pour toutes les matières premières. Une liste continuellement mise à
jour de toutes les matières premières contenant des allergènes utilisées dans les locaux doit être
conservée. Elle doit également identifier tous les mélanges et formulations dans lesquels ces
matières premières sont ajoutées.
4.19.2* Des mesures basées sur les risques doivent être mises en place et tenues à jour de la réception à
l'expédition, afin de garantir que la contamination croisée potentielle des produits par les allergènes
est minimisée. Les risques de contamination croisée potentielle doivent être pris en compte, en
lien avec, au moins :
• l’environnement
• le transport
• le stockage
• les matières premières
• le personnel (incluant les prestataires et les visiteurs).
Les mesures mises en place doivent être surveillées.
4.19.3 Les produits finis contenant des allergènes soumis à déclaration doivent être déclarés conformément
aux dispositions légales en vigueur. Les contaminations croisées accidentelles ou techniquement
inévitables d’allergènes légalement déclarés et les traces doivent être étiquetées. Cette décision
doit être basée sur les risques. La contamination croisée potentielle avec des allergènes provenant
de matières premières transformées dans la société doit également être prise en compte sur
l’étiquette des produits.
4.20.1 Les responsabilités pour l’évaluation de la vulnérabilité à la fraude alimentaire et le plan de réduction
doivent être définies. La ou les personnes responsable(s) doi(ven)t avoir des connaissances spéci-
fiques appropriées.
4.20.2* Une évaluation documentée de la vulnérabilité à la fraude alimentaire, incluant des critères d'éva-
luation, doit être documentée, mise en place et tenue à jour. Le périmètre de l'évaluation doit
couvrir toutes les matières premières, ingrédients, matériaux d’emballage et procédés sous-traités,
afin de déterminer les risques d’activités frauduleuses liées à la substitution, à l’étiquetage erroné,
à l’adultération ou à la contrefaçon.
4.20.3 Un plan de réduction de la fraude alimentaire doit être documenté, mis en place et tenu à jour en
référence à l'évaluation de la vulnérabilité et doit inclure les méthodes d'analyses et de
surveillance.
4.20.4* L'évaluation de la vulnérabilité à la fraude alimentaire doit être revue, au moins une fois dans une
période de 12 mois ou en cas de changements importants. Si nécessaire, le plan de réduction de
la fraude alimentaire doit être revu/mis à jour.
4.21.1 Les responsabilités en matière de food defence doivent être définies. La ou les personnes respon-
sable(s) doi(ven)t avoir des connaissances spécifiques appropriées.
4.21.2* Une procédure et un plan de food defence doivent être documentés, mis en place et mis à jour
pour identifier les menaces potentielles et définir les mesures de food defence. Cela doit inclure,
au moins :
• les dispositions légales
• l’identification des zones critiques et/ou les pratiques et politiques d’accès des employés
• les visiteurs et prestataires
• la manière de gérer les inspections externes et les visites réglementaires
• toute autre mesure de maîtrise appropriée.
4.21.3 L'efficacité du plan de food defence doit être testée et revue au moins une fois dans une période
de 12 mois ou en cas de changements importants.
5.1.1* KO n° 8 : Un programme efficace d'audits internes doit être documenté, mis en place et tenu
à jour, et doit garantir, au moins, que toutes les exigences du référentiel IFS sont auditées. Ce
programme doit être planifié dans une période de 12 mois et son délai de réalisation ne doit
pas dépasser les 15 mois. La société doit mettre en place une évaluation des risques pour définir
quelles activités essentielles à la sécurité des aliments et à la qualité des produits doivent être
auditées plus fréquemment.
Ce programme doit également s’appliquer aux sites de stockage extérieurs dont la société est
propriétaire ou locataire.
5.1.2 Les auditeurs doivent être compétents et indépendants des activités auditées.
PARTIE 2
5.1.3 Les audits internes doivent être documentés et les résultats communiqués à la direction et aux
personnes responsables des activités concernées. Les conformités, déviations et non-conformités
doivent être documentées et communiquées aux personnes concernées.
5.2.1* Des inspections de l’usine et du site doivent être planifiées et réalisées pour certain(e)s zones/
thèmes, comme par exemple :
• l’état des installations de production et de stockage
• les zones extérieures
• la maîtrise des produits lors de la production
• l’hygiène pendant la production et dans les locaux
• les dangers liés aux corps étrangers
• l’hygiène personnelle.
La fréquence des inspections doit être basée sur les risques et sur l’historique des résultats
précédents.
5.3.1 Les critères de validation et de maîtrise des procédés doivent être définis.
5.3.2 Les paramètres des procédés (température, temps, pression, propriétés chimiques, etc.) essentiels
pour garantir la sécurité des aliments et la qualité des produits doivent être surveillés, enregistrés
en continu et/ou à intervalles appropriés et protégés contre tout accès et/ou changement non
autorisés.
5.3.3* Toutes les opérations de recyclage doivent être validées, surveillées et documentées. Ces opérations
ne doivent pas impacter les exigences de sécurité des aliments et de qualité des produits.
5.3.4 Des procédures doivent être documentées, mises en place et tenues à jour pour la notification
rapide, l’enregistrement et la surveillance des dysfonctionnements des équipements et des déviations
des procédés.
5.4.1* Les appareils de mesure et de surveillance nécessaires pour garantir la conformité aux exigences
de sécurité des aliments et de qualité des produits doivent être identifiés et enregistrés. Leur statut
d’étalonnage doit être enregistré. Les appareils de mesure et de surveillance doivent être légalement
approuvés, si requis par la législation applicable en vigueur.
5.4.2* Tous les appareils de mesure doivent être vérifiés, surveillés, ajustés et étalonnés à intervalles
définis, conformément à des normes/méthodes reconnues et dans les limites applicables des
valeurs des paramètres du procédé. Les résultats doivent être documentés.
5.4.3 Tous les appareils de mesure doivent être utilisés exclusivement pour leur usage défini. Lorsque
les résultats des mesures ou le statut de l’appareil indiquent une anomalie, l’appareil en question
doit être immédiatement réparé ou remplacé. Lorsqu'un dysfonctionnement a été identifié, l'impact
sur les procédés et les produits doit être évalué afin d'identifier si des produits non conformes ont
été fabriqués.
5.5.1* Des critères de conformité pour maîtriser la quantité de lots doivent être définis. Un système sur
la fréquence et la méthodologie de maitrise de la quantité doit être mis en place et tenu à jour
pour se conformer aux dispositions légales du/des pays de destination et des spécifications des
clients.
5.5.2 Une surveillance de la maîtrise de la quantité doit être mise en place et enregistrée selon un plan
d’échantillonnage représentatif du lot de fabrication. Les résultats de cette surveillance doivent
être conformes aux critères définis pour tous les produits prêts à être livrés.
5.6.1* Des plans de contrôle et de surveillance pour les analyses internes et externes doivent être docu-
mentés et mis en place, et doivent être basés sur les risques pour garantir que les exigences de
sécurité, de qualité, de légalité, d'authenticité des produits et les exigences spécifiques des clients
sont respectées. Les plans doivent couvrir, au moins :
• les matières premières
• les produits semi-finis (le cas échéant)
• les produits finis
• les matériaux d’emballage
• les surfaces en contact des équipements de production
• les paramètres pertinents pour la surveillance environnementale.
Tous les résultats d’analyses doivent être enregistrés.
5.6.3* Les analyses importantes pour la sécurité des aliments doivent être réalisées de préférence par des
laboratoires accrédités pour les programmes/méthodes appropriés (ISO/CEI 17025). Si les analyses
sont réalisées en interne ou par un laboratoire non accrédité pour ces programmes/méthodes, les
résultats doivent faire l'objet d'une vérification croisée avec ceux provenant de laboratoires accrédités
pour ces programmes/méthodes (ISO/CEI 17025) au moins une fois dans une période de 12 mois,
ou en cas de changements importants.
5.6.4 Des procédures doivent être documentées, mises en place et tenues à jour pour garantir la fiabilité
des résultats des analyses internes, sur la base de méthodes d'analyses officiellement reconnues.
Cela doit être démontré par des ring tests ou d’autres tests d’intercomparaison.
5.6.5 Les résultats d'analyses doivent être évalués dans un délai convenable par du personnel compétent.
Des corrections immédiates doivent être mises en place pour tout résultat non conforme. Sur la
PARTIE 2
base des risques et des dispositions légales, la fréquence de revue des résultats des plans de
contrôle et de surveillance doit être définie afin d'identifier des tendances. Lorsque des tendances
insatisfaisantes sont identifiées, l'impact sur les produits et les procédés ainsi que la nécessité
d'actions doivent être évalués.
5.6.6 Si des analyses ou des contrôles sont réalisés en interne, ils doivent être réalisés selon des procédures
définies, dans des zones définies ou dans des laboratoires, par du personnel compétent et qualifié,
en utilisant des équipements appropriés.
5.6.7 Pour surveiller la qualité des produits finis, des tests organoleptiques internes doivent être réalisés.
Ces tests doivent être réalisés conformément aux spécifications en lien avec l'impact sur les paramètres
applicables des caractéristiques du produit. Les résultats de ces tests doivent être documentés.
5.6.8 Les plans de contrôle et de surveillance doivent être régulièrement revus et mis à jour, sur la base
des résultats, des changements de législation ou de problèmes pouvant avoir un impact sur la
sécurité, la qualité, la légalité et l'authenticité des produits.
5.7.1* Une procédure de quarantaine (blocage/mise en attente) doit être documentée, mise en place et
tenue à jour pour garantir que seules les matières premières, les produits semi-finis et finis, et les
matériaux d'emballage, conformes aux exigences de sécurité des aliments, de qualité, de légalité,
d'authenticité des produits et des clients, sont fabriqués et distribués.
5.8.1* Une procédure doit être documentée, mise en place et tenue à jour pour la gestion des réclamations
sur les produits, des notifications écrites des autorités compétentes - dans le cadre des contrôles
officiels - et des actions requises ou mesures à prendre lorsqu’une non-conformité est identifiée.
5.8.2* Toutes les réclamations doivent être enregistrées, facilement disponibles et évaluées par du personnel
compétent. Lorsque cela est justifié, des actions doivent être mises en place immédiatement.
5.8.4 Les résultats des bilans des réclamations doivent être tenus à la disposition du personnel responsable
concerné.
5.9.1* KO n° 9 : Une procédure efficace doit être documentée, mise en place et tenue à jour pour la
gestion des rappels, retraits, incidents et situations d’urgence ayant un impact sur la sécurité
des aliments, la qualité, la légalité et l'authenticité des produits. Elle doit inclure, au moins :
• l'attribution des responsabilités
• la formation des personnes responsables
• le processus de prise de décision
• la nomination d’une personne, autorisée par la société et disponible en permanence, pour
initier le processus en temps voulu
• une liste à jour des contacts d’alerte, incluant l’information des clients, des sources de conseils
juridiques et les contacts disponibles
• un plan de communication incluant les clients, les autorités et, si applicable, les
consommateurs.
5.9.2* La procédure doit faire l'objet de tests internes pour le retrait/rappel, en couvrant le processus de
bout en bout. Cette activité doit être planifiée dans une période de 12 mois et son délai de réalisation
ne doit pas dépasser les 15 mois. Le résultat des tests doit être revu pour une amélioration
continue.
5.10.1* Une procédure doit être documentée, mise en place et tenue à jour pour la gestion de toutes les
matières premières, des produits semi-finis et finis, des équipements de production et des matériaux
d’emballage non conformes. Cela doit inclure, au moins :
• des responsabilités définies
• des instructions sur l’isolement/le blocage
• une analyse des risques
• l’identification incluant l’étiquetage
• la décision sur l’usage ultérieur, comme la libération, le recyclage/retraitement, le blocage, la
quarantaine, le rejet/destruction.
5.10.2 La procédure de gestion des produits non conformes doit être comprise et appliquée par tous les
employés concernés.
5.10.3 En cas d'identification de produits non-conformes, des actions immédiates doivent être mises en
place, afin de garantir que les exigences de sécurité des aliments et de qualité des produits sont
conformes.
5.11.1* Une procédure de gestion des corrections et des actions correctives doit être documentée, mise
en place et tenue à jour pour l'enregistrement, l'analyse et la communication aux personnes
concernées des déviations, non-conformités et produits non conformes, avec pour objectif de
clôturer les déviations et/ou non-conformités et d'éviter les récurrences au moyen d'actions cor-
rectives. Cela doit inclure une analyse des causes racines, au moins pour les déviations et les
non-conformités liées à la sécurité, la légalité, l'authenticité et/ou la récurrence des déviations et
des non-conformités.
5.11.2 Lorsque des déviations et des non-conformités sont identifiées, des corrections doivent être mises
PARTIE 2
en place.
5.11.3* KO n° 10 : Les actions correctives doivent être formulées, documentées et mises en place, dès
que possible, pour éviter la réapparition des déviations et des non-conformités. Les responsa-
bilités et les délais de réalisation doivent être définis.
5.11.4 L’efficacité des corrections et actions correctives mises en place doit être évaluée et le résultat de
cette évaluation doit être documenté.
0 Introduction
La certification IFS est une certification de produits et de procédés. Tous les organismes concernés
doivent respecter les règles internationales et les exigences spécifiques à l’IFS décrites dans ce
document. Cette partie du référentiel IFS traite principalement des exigences applicables aux
organismes d’accréditation, aux organismes de certification et aux auditeurs.
Les organismes d’accréditation doivent respecter les exigences de la norme ISO/CEI 17011
« Evaluation de la conformité – Exigences générales pour les organismes d’accréditation procédant
à l’accréditation d’organismes d’évaluation de la conformité » et doivent avoir signé le MLA (accord
multilatéral) pour la certification de produit(s) de l’IAF (Forum International de l’Accréditation).
Afin de garantir une communication interactive, les organismes d’accréditation doivent désigner
un interlocuteur IFS au sein de leur organisation.
De manière générale, le personnel compétent des organismes d’accréditation engagé dans les
activités d’accréditation IFS doit avoir des connaissances suffisantes sur le référentiel IFS Food, sur
les documents normatifs associés et sur l’industrie agro-alimentaire.
Les décisions d’accréditation ne peuvent être prises que sur recommandation d’une personne
compétente ou d’un comité d’accréditation. La personne responsable, ou au moins un membre du
comité d’accréditation, doit avoir participé à une session de formation IFS (formation « Train the
trainer » ou TTT), organisée par l’IFS, ou doit pouvoir démontrer un niveau de connaissances
équivalent. Dans le cas d’un comité, la personne formée doit transmettre les informations nécessaires
aux autres membres du comité d’accréditation. Ces informations sont basées sur les points principaux
de la formation « Train the trainer », essentiellement sur les partie 1 (protocole de certification IFS
Food), partie 3 (exigences pour les organismes d’accréditation, les organismes de certification et
les auditeurs), partie 4 (rapport d’audit, certificat) du référentiel IFS Food, sur les notes de doctrine
IFS Food et sur le processus d’examens IFS des auditeurs.
De manière générale, les évaluateurs doivent avoir des connaissances pratiques de la norme ISO/
CEI 17065:2012 et des documents normatifs IFS (référentiel et notes de doctrine IFS Food). La
personne responsable des référentiels IFS peut participer aux formations IFS officielles/conférences
des organismes de certification/réunions avec les organismes d’accréditation pour former en interne
les évaluateurs.
Pour les évaluations initiales, une évaluation du siège social (incluant la revue d’au moins un pro-
PARTIE 3
cessus complet de certification IFS Food) et au moins une observation d’activité doivent être
réalisées.
L’organisme de certification est autorisé à réaliser au maximum dix (10) audits IFS Food et à opérer
pendant au maximum un an avant d’obtenir l’accréditation. Dans ce cas, au moins l’un de ces audits
IFS Food doit être évalué par l’organisme d’accréditation (observation d’activité) et tous les audits
IFS (incluant au moins un processus complet de certification) doivent être évalués par l’organisme
d’accréditation lors de l’évaluation du siège social.
Pour les évaluations de renouvellement, une évaluation du siège social (incluant la revue d’au moins
un processus complet de certification) et au moins une observation d’activité doivent être
réalisées.
L’utilisation d’auditeurs non-exclusifs doit être prise en compte pour échantillonner les dossiers
d’auditeurs. Pour des observations d’activité consécutives, l’organisme d’accréditation doit, dans
la mesure du possible, sélectionner deux (2) auditeurs IFS de l’organisme de certification différents,
afin de couvrir différents secteurs.
Les évaluations des sièges sociaux et les observations d’activité doivent couvrir les activités typiques
(incluant les activités à l’international et les sites critiques) de l’organisme de certification. Si l’orga-
nisme d’accréditation sous-traite une évaluation, l’organisme d’accréditation sous-traitant doit être
signataire du MLA (accord multilatéral) de l’IAF pour la norme ISO/CEI 17065:2012. Le document
IAF MD 12:2016 sur l’évaluation d’accréditation des organismes d’évaluation de la conformité ayant
des activités dans plusieurs pays doit s’appliquer.
L’organisme de certification doit avoir signé le contrat-cadre IFS avant d’être autorisé à réaliser des
audits IFS Food (y compris le(s) premier(s) audit(s) réalisé(s) dans le cadre du processus d’accrédi-
tation). L’organisme de certification doit démontrer qu’il a activement candidaté à l’accréditation
selon la norme ISO/CEI 17065:2012 pour l’IFS Food. En tant qu’obligation prévue dans le contrat-cadre,
l’organisme de certification doit envoyer au moins un participant à la conférence annuelle IFS des
organismes de certification. Cette personne doit être le responsable des référentiels IFS, le formateur
interne IFS qualifié ou l’un des représentants dûment assigné et doit maîtriser l’anglais.
L’organisme de certification doit être accrédité selon la norme ISO/CEI 17065:2012 pour l’IFS Food
par un organisme d’accréditation reconnu par l’IAF. Les organismes de certification en cours d’ac-
créditation peuvent organiser au maximum dix (10) audits, incluant l’observation d’activité, avant
de disposer du statut accrédité. Tous les audits (incluant au moins un processus complet de certi-
fication) doivent être revus par l’organisme d’accréditation lors de l’évaluation initiale du siège
social.
PARTIE 3
la résolution d’appels contre les résultats d’un audit IFS. Ces procédures doivent être indépendantes
de l’auditeur et doivent être prises en compte par la direction de l’organisme de certification. Les
appels doivent être finalisés dans les 20 jours ouvrés à compter de la réception de l’information de
la société auditée.
L’organisme de certification doit disposer de procédures documentées pour la gestion des récla-
mations reçues de la part des sociétés et/ou d’autres parties concernées. Un accusé de réception
de la réclamation doit être envoyé sous maximum cinq (5) jours ouvrés. Une réponse initiale doit
être donnée dans les dix (10) jours ouvrés à compter de la réception de la réclamation. Une réponse
écrite complète doit être transmise suite à une investigation exhaustive de la réclamation.
La gestion des réclamations reçues par les bureaux IFS est définie dans le contrat-cadre entre l’IFS
et les organismes de certification :
• Si la réclamation porte sur la qualité d’un audit IFS ou le contenu d’un rapport d’audit IFS, les
bureaux IFS demandent à l’organisme de certification de fournir une analyse des causes et des
actions mises en œuvre pour régler le problème dans un délai de dix (10) jours ouvrés.
• Si la réclamation porte sur des erreurs administratives, par exemple dans des rapports d’audit
IFS, des certificats IFS ou dans la base de données IFS, les bureaux IFS demandent à l’organisme
de certification de fournir une analyse des causes et de corriger le problème dans un délai de
cinq (5) jours ouvrés. La réponse doit être formalisée, par courrier électronique ou postal.
La décision de certification peut uniquement être réalisée sur recommandation d’une personne
compétente ou d’un comité de certification (tableau 8). Par ailleurs, elle doit être prise par une
personne différente de celle qui a réalisé l’audit IFS.
2.6 Responsabilités des organismes de certification pour les auditeurs IFS, les
personnes en charge de la revue, les formateurs internes et les observateurs
Il relève de la responsabilité de l’organisme de certification de s’assurer que des processus sont mis
en place pour surveiller et tenir à jour les compétences de tous les auditeurs et personnes en charge
de la revue au niveau requis par le référentiel IFS. C’est pourquoi les organismes de certification ont
les responsabilités suivantes :
• Gérer les observations d’activité (réalisées par les organismes d’accréditation, par l’Integrity
Program et par l’organisme de certification dans le cadre du programme de surveillance et des
audits de validation).
• Assurer que les auditeurs ou les équipes d’audit sont compétents pour le périmètre complet de
l’audit et qu’ils peuvent appliquer la règlementation en vigueur, les exigences IFS et celles de
l’organisme de certification.
Cette confirmation peut être couverte par une déclaration générale d’un auditeur travaillant
comme employé permanent pour l’organisme de certification.
• Assurer qu’au moins un membre de leur personnel est responsable des formations IFS internes
à l’organisme de certification. Ce formateur interne IFS qualifié doit avoir participé à la formation
PARTIE 3
IFS Food « Train the trainer » organisée par l’IFS.
Remarque : Pour un organisme de certification qui démarre les activités IFS, cette formation
interne peut, sur demande, être organisée par l’IFS.
• Organiser une formation interne de 16 heures par an pour les auditeurs IFS et les personnes en
charge de la revue, dans le but de partager des expériences, de calibrer et de mettre à jour les
connaissances sur les exigences légales pertinentes, etc. La formation doit inclure des éléments
du guide sur les bonnes pratiques d’audit (« GAP Guideline »). Le formateur interne IFS est res-
ponsable du contenu de la formation et doit animer au moins une partie de la formation. Les
sujets comme la législation, les pratiques d’audit, les mises à jour sur la sécurité des aliments
peuvent être communs à ceux des formations requises par d’autres référentiels de certification
de la sécurité des aliments reconnus par la GFSI. Les 16 heures de formation doivent inclure au
moins une journée complète de formation en présentiel. Les huit (8) heures restantes de formation
peuvent se faire soit en présentiel, soit par des sessions en ligne, dès lors qu’elles sont dédiées à
l’IFS. La liste des signatures, le programme et le matériel de formation doivent être disponibles
sur demande.
• Connaître parfaitement le règlement des examens fourni par les bureaux IFS et disponible sur
le site Internet IFS.
• Assurer que les rapports d’audit et la documentation associée, y compris les notes des auditeurs,
sont conservés et stockés en lieu sûr pendant cinq (5) ans.
Chaque organisme de certification doit avoir au moins un auditeur sous contrat, une personne en
charge de la revue sous contrat, un formateur interne IFS qualifié et un responsable IFS (interlocuteur
IFS). En cas de modifications, l’organisme doit en informer les bureaux IFS.
Les auditeurs IFS peuvent travailler de manière exclusive avec un seul organisme de certification
ou de manière non exclusive avec un ou plusieurs organismes.
Les auditeurs exclusifs doivent soumettre à leur organisme de certification toutes les informations
sur leurs compétences, que l’organisme évalue et confirme avant de les enregistrer en tant que
nouveaux auditeurs exclusifs dans la base de données IFS.
Les auditeurs non-exclusifs sont responsables de leur candidature d’auditeur IFS et doivent s’inscrire
eux-mêmes en tant que nouveaux auditeurs non-exclusifs dans la base de données IFS. Les com-
pétences d’un nouvel auditeur non-exclusif sont évaluées directement par l’IFS Auditor Management,
sur la base de son CV en ligne.
De manière générale, les auditeurs doivent respecter les exigences des chapitres 7.2.2 et 7.2.3 de
la norme ISO/CEI 19011.
Pour un auditeur exclusif, le contrat, incluant les exigences définies en 2.6, doit être signé avec
l’organisme de certification (voir la norme ISO/CEI 17065:2012) avant de candidater aux examens
IFS.
Pour un auditeur non-exclusif, le contrat avec un ou plusieurs organismes peut être signé après les
examens IFS.
Tous les auditeurs doivent avoir accepté les « Conditions générales et de licence d’IFS Management
GmbH pour les auditeurs IFS » et les « Règles de l’Integrity Program pour les auditeurs ».
Les candidats souhaitant la qualification d’auditeur IFS doivent respecter les exigences suivantes
et en apporter la preuve dans leur dossier de candidature. Le CV doit être soumis en ligne dans la
base de données IFS.
b) Expérience professionnelle
Au moins trois (3) ans d’expérience professionnelle à temps plein dans l’industrie agro-alimentaire
incluant les fonctions suivantes : fonctions en lien avec des activités de production alimentaire
(par exemple, assurance qualité, sécurité des aliments, R&D) dans l’industrie ou la grande distri-
bution, audits de sécurité des aliments et/ou inspections de sécurité des aliments.
L’expérience de conseil en lien avec des activités de production alimentaire peut être acceptée,
dans la limite d’un an en cumulé, si cela peut être prouvé par des contrats avec des clients, des
factures, des commandes ou des confirmations.
c) Qualifications
Le candidat doit avoir participé :
• A une formation d’auditeur principal reconnue (par exemple, IFS, IRCA) d’une durée d’au
moins 40 heures.
• A une formation à l’hygiène et à l’HACCP, d’une durée d’au moins deux (2) jours/16 heures.
d) Expérience générale d’audit
• Si le candidat a une expérience d’audit : Au moins sept (7) audits complets de sécurité des
aliments (audits de certification de la sécurité des aliments selon des référentiels reconnus
par la GFSI et/ou audits seconde partie reconnus) et/ou évaluations Progress IFS Food (niveau
PARTIE 3
intermédiaire ou d’une durée d’au mois huit (8) heures) doivent avoir été réalisés par l’auditeur
dans l’industrie agro-alimentaire durant les cinq (5) dernières années (selon la « Liste positive
d’expérience d’audit reconnue pour l’IFS Food » fournie aux organismes de certification par
l’IFS).
• Si le candidat n’a pas d’expérience d’audit : Si le candidat n’a pas d’expérience d’audit, il doit
participer à sept (7) audits IFS Food ou autres audits complets de sécurité des aliments (audits
de certification de la sécurité des aliments selon des référentiels reconnus par la GFSI et/ou
audits seconde partie reconnus) et/ou évaluations Progress IFS Food (niveau intermédiaire
ou d’une durée d’au moins huit (8) heures) (selon la « Liste positive d’expérience d’audit
reconnue pour l’IFS Food » fournies aux organismes de certification par l’IFS). Le candidat doit
participer de manière inactive aux deux (2) premiers audits en tant que stagiaire. Au cours
des audits trois (3) à sept (7) le candidat doit participer activement à l’audit sous la supervision
et la responsabilité d’un auditeur principal expérimenté. Le stagiaire et l’auditeur principal ne
doivent jamais se séparer pendant les audits. Les plans d’audit des audits trois (3) à sept (7)
doivent refléter les parties que le stagiaire audite. Ces plans doivent être disponibles sur
demande des bureaux IFS.
• Combinaison des deux approches (expérience d’audit et absence d’expérience d’audit) : Il
est possible de combiner une expérience d’audit avec des audits réalisés en tant que stagiaire,
dès lors que les exigences mentionnées ci-dessus sur le type d’audits et la supervision au
cours des audits sont respectées.
Le candidat doit avoir réalisé ou observé un minimum de deux (2) audits lorsqu’il candidate à
l’examen. Les audits huit (8) et neuf (9) peuvent uniquement être réalisés après que le candidat
ait réussi les examens généraux écrits et oraux. L’expérience d’audit générale doit être acquise
avant la réalisation de l’audit de validation.
Le processus de qualification complet, depuis la réussite de l’examen oral jusqu’à l’activation
dans la base de données IFS, ne doit pas prendre plus de deux (2) ans.
Ou
• Au moins cinq (5) audits pour chaque secteur, appartenant aux catégories suivantes :
• Audits de certification de la sécurité des aliments selon des référentiels reconnus par la GFSI
(pour lesquels des audits suivis en tant que stagiaire sont acceptés si des preuves de présence
PARTIE 3
dont disponibles)
• Évaluations Progress IFS Food (niveau intermédiaire ou d’une durée d’au moins huit (8) heures)
• Audits seconde partie incluant des aspects liés à la sécurité et la qualité des aliments, avec
des preuves de réalisation (selon la « Liste positive d’expérience d’audit reconnue pour l’IFS
Food » fournie aux organismes de certification par l’IFS).
Le candidat doit avoir participé à toutes les étapes de l’audit (audit sur site et prise de décision
sur site de l’auditeur). Les audits doivent avoir été réalisés de préférence dans des sites de pro-
duction différents, avec un maximum acceptable de deux (2) audits du même site de
production.
Pour être qualifié pour le secteur 11 (aliments pour animaux domestiques), l’auditeur doit :
• Avoir au moins un an d’expérience professionnelle dans le secteur ou cinq (5) audits de certification
de la sécurité des aliments reconnus par la GFSI et/ou audits seconde partie incluant des aspects
liés à la sécurité et la qualité des aliments, avec des preuves de réalisation, réalisés dans le secteur
ET
• Être qualifié pour le secteur de produits 1 ou 2 ET
• Avoir été formé sur la législation spécifique applicable.
OU
• Au moins cinq (5) audits pour chaque secteur, appartenant aux catégories suivantes :
• Audits de certification de la sécurité des aliments selon des référentiels reconnus par la GFSI
(pour lesquels des audits suivis en tant que stagiaire sont acceptés si des preuves de pré-
sence dont disponibles)
• Évaluations Progress IFS Food (niveau intermédiaire ou d’une durée d’au moins huit (8)
heures)
• Audits seconde partie incluant des aspects liés à la sécurité et la qualité des aliments, avec
des preuves de réalisation (selon la « Liste positive d’expérience d’audit reconnue pour l’IFS
Food »).
L’auditeur doit avoir participé à toutes les étapes de l’audit (audit sur site et prise de décision sur
site de l’auditeur). Les audits doivent avoir été réalisés de préférence dans des sites de production
différents, avec un maximum acceptable de deux (2) audits du même site de production.
f) Langue
Si les auditeurs souhaitent réaliser des audits dans une/des langue(s) différente(s) de leur langue
maternelle, ils doivent fournir les preuves qu’ils maîtrisent cette/ces autre(s) langue(s) aux bureaux
IFS :
• Certificats de langues comparables au CECR (Cadre Européen Commun de Référence pour les
langues) niveau B2 et supérieur
OU
• Deux (2) ans d’expérience professionnelle dans le secteur agro-alimentaire dans le pays
concerné
94 IFS FOOD VERSION 8
OU
• Au moins dix (10) audits réalisés dans la langue du pays (les audits en tant que stagiaire ne
sont pas acceptés) qui incluent la rédaction des rapports dans cette langue, sans interprète
OU
• Pour la qualification initiale uniquement : réussite de l’examen oral ou de l’examen écrit général
dans la langue concernée, sans interprète.
Si le CV de l’auditeur ne respecte pas les exigences mentionnées ci-dessus, l’IFS peut rejeter sa
candidature à l’examen.
Pour les auditeurs exclusifs, le CV doit être confirmé par une personne de l’organisme de certification.
Les auditeurs non-exclusifs doivent eux-mêmes confirmer que les informations fournies sont cor-
rectes et complètes.
Remarque : Les bureaux IFS ont la possibilité de retirer une qualification d’auditeur IFS ou de ne
pas l’accepter pour les examens si les informations fournies dans le CV sont incorrectes.
Toutes les exigences relatives à la qualification des auditeurs doivent être évaluées par l’organisme
de certification, conformément à la norme ISO/CEI 17065:2012.
PARTIE 3
3.1.3 Processus d’examen IFS et audit de validation
Les auditeurs respectant les exigences du chapitre 3.1.2, Partie 3, peuvent participer à l’examen
écrit IFS Food puis, en cas de réussite, à l’examen oral IFS.
Remarque : Le règlement détaillé des examens IFS (« Règlement des examens IFS ») et les plannings
des sessions d’examens IFS au niveau international sont fournis par l’IFS et sont également dispo-
nibles sur le site Internet IFS.
Une fois les examens IFS écrits et oraux réussis, et l’expérience générale requise d’audit acquise
(voir voir chapitre 3.1.2 d), l’auditeur doit être validé lors de son premier audit IFS Food en tant
qu’auditeur principal, sous la supervision d’un observateur pleinement qualifié (voir également le
glossaire pour la définition de l’audit de validation).
Une fois que le rapport d’observation de l’audit de validation a été validé par l’IFS, l’auditeur est
activé en tant qu’auditeur IFS Food dans la base de données IFS et une attestation personnelle
d’auditeur IFS Food lui est délivrée. Le certificat d’auditeur précise la durée de validité, les langues
et les secteurs de produits et technologiques pour lesquels l’auditeur est qualifié.
A compter du jour de l’activation, les auditeurs peuvent réaliser des audits IFS Food pour les secteurs
de produits et technologiques pour lesquels ils sont qualifiés par les bureaux IFS. La validité du
certificat commence à la date d’activation dans la base de données IFS et est basée sur la date de
réussite de l’examen IFS oral. La validité s’arrête à la fin de la deuxième année calendaire, quelle que
soit la date d’activation en tant qu’auditeur IFS Food.
Exemple : Si un auditeur réussit l’examen oral IFS le 20.10.2022, son attestation sera valable jusqu’au
31.12.2024.
3.1.4 Option de conversion pour les auditeurs qualifiés pour d’autres référentiels de
certification de la sécurité des aliments, pour la transformation post-agricole,
reconnus par la GFSI et accrédités selon la norme ISO/CEI 17065:2012, pour
devenir qualifiés pour le référentiel IFS Food
Le candidat doit :
• Être qualifié depuis au moins deux (2) ans pour le référentiel de certification de la sécurité des
aliments, pour la transformation post-agricole, reconnu par la GFSI et accrédité selon la norme
ISO/CEI 17065:2012
• Avoir participé à une formation interne IFS de deux (2) jours
• Avoir participé à la formation en ligne IFS sur l’approche produits et procédés
• Réussir l’examen IFS oral (et examen(s) écrit(s) pour la qualification sur le(s) secteur(s) technolo-
gique(s) IFS)
• Être observé lors d’un audit de validation.
Les secteurs de produits et technologiques seront acceptés selon les expériences professionnelle
et d’audit, telles que décrites au chapitre 3.1.2 e), Partie 3.
La qualification des auditeurs doit être réévaluée avant la fin de validité de leur attestation.
Pour maintenir leur qualification, les auditeurs exclusifs doivent respecter les exigences suivantes
:
• Chaque année : participer à deux (2) jours/16 heures de formation interne organisée par l’orga-
nisme de certification (voir les spécifications de cette formation au chapitre 2.6, Partie 3). Ceci
est applicable à partir de l’année de réussite de l’examen oral.
• Chaque année : réaliser au moins cinq (5) audits IFS Food, en tant qu’auditeur principal ou
co-auditeur. Cela s’applique à partir de la première année qui suit la qualification en tant qu’au-
diteur IFS Food.
Pour maintenir leur qualification, ils doivent respecter quasiment les mêmes exigences que celles
des auditeurs exclusifs, avec les variantes suivantes (en gras) :
• Chaque année : participer à deux (2) jours/16 heures de formation interne organisée par chaque
organisme de certification avec lequel l’auditeur est relié dans la base de données IFS.
• Chaque année : réaliser au moins cinq (5) audits IFS Food, en tant qu’auditeur principal ou
co-auditeur. Cela s’applique à partir de la première année qui suit la qualification en tant qu’au-
diteur IFS Food.
• Tous les deux (2) ans : être évalué par chaque organisme de certification lors d’un audit IFS Food
complet (observation d’audit de surveillance sur site).
Remarque 1 : Les observations d’audit de surveillance doivent refléter dans le temps les secteurs
PARTIE 3
pour lesquels l’auditeur est qualifié.
Remarque 2 : Si l’observation d’audit est réalisée lors d’un audit de certification de la sécurité des
aliments selon un autre référentiel reconnu par la GFSI, l’observateur doit observer l’auditeur lors
de la durée totale calculée de l’audit. En plus de la règle mentionnée ci-dessus, les règles sur l’ob-
servateur et le format du rapport s’appliquent.
Remarque 3 : Les observations d’activité réalisées pendant des audits IFS Food par les organismes
d’accréditation ou par l’Integrity Program IFS peuvent remplacer les observations d’audit de l’or-
ganisme de certification.
Remarque 4 : Pour une équipe d’audit, l’auditeur principal peut uniquement être observé si l’équipe
ne se sépare pas lors de l’audit.
Tous les résultats du processus de surveillance des auditeurs IFS qualifiés, ainsi que les formations
internes et externes, doivent être évalués par l’organisme de certification, conformément à la norme
ISO/CEI 17065:2012.
Toutes les preuves de conformité aux exigences mentionnées ci-dessus doivent être mises en ligne
dans la base de données IFS, si requis par l’IFS, avant la fin de validité de l’attestation des
Remarque : En cas de situation extraordinaire, (par exemple, marché émergent), où les règles
générales ne peuvent pas être respectées, il est obligatoire de contacter l’IFS Auditor Management,
pour une décision au cas par cas.
L’IFS gère la requalification des auditeurs tous les deux (2) ans :
• Si toutes les exigences sont respectées, l’IFS émet une nouvelle attestation d’auditeur qui est
valable pour deux (2) années supplémentaires.
• Si elles ne sont pas toutes respectées, l’attestation de l’auditeur ne sera pas maintenue. L’auditeur
doit dans ce cas participer avec succès à l’examen IFS oral initial et à l’audit de validation, pour
être de nouveau qualifié comme auditeur IFS Food.
Si un auditeur nécessite un arrêt temporaire (c’est-à-dire une pause d’activité en tant qu’auditeur
IFS d’au moins six (6) mois et d’au plus trois (3) ans), du fait par exemple d’un congé maternité/
paternité ou d’un arrêt maladie, l’organisme de certification de l’auditeur doit informer l’IFS Auditor
Management dès que possible de la date de début et de fin de cet arrêt. Les auditeurs non-exclusifs
doivent fournir directement les informations demandées ci-dessus à l’IFS Auditor Management.
Si, du fait de l’arrêt, les exigences mentionnées au chapitre 3.1.5 pour maintenir la qualification
d’auditeur ne sont pas respectées (formation interne annuelle, observation d’audit toutes les
deuxièmes années et formation de calibration IFS toutes les deuxièmes années), l’auditeur doit les
respecter dans un délai d’un an suite à l’arrêt, avant de réactiver sa qualification d’auditeur IFS Food.
Si ce n’est pas le cas, l’auditeur perdra sa qualification d’auditeur IFS Food et devra participer avec
succès à l’examen IFS oral et à l’audit de validation, pour être de nouveau qualifié comme auditeur
IFS Food.
Les auditeurs peuvent, pendant la durée de validité de leur attestation d’auditeur IFS Food, étendre
leur qualification à d’autres secteurs de produits et/ou technologiques, sur la base d’une expérience
nouvelle ou élargie acquise après la qualification initiale.
Pour l’extension de qualification à d’autres secteurs technologiques, les auditeurs doivent en plus
réussir un examen écrit IFS (pour chaque secteur technologique) organisé par les bureaux IFS.
Remarque 1 : Les audits IFS Food réalisés sous la supervision d’un observateur peuvent compter,
pour l’observateur, pour faire une demande d’extension de qualification à un secteur de produits
ou technologique. La participation à un audit IFS Food en tant qu’expert technique ou interprète
peut également compter pour demander une extension de qualification à un secteur de produits
ou technologique.
Remarque 2 : Pour pouvoir utiliser l’audit IFS réalisé comme preuve d’une demande d’extension
de qualification à un secteur dans le cas d’une équipe d’audit, les auditeurs doivent rester ensemble
pendant tout l’audit IFS.
PARTIE 3
Les auditeurs peuvent basculer du statut non-exclusif au statut exclusif (et vice versa). Les organismes
de certification concernés sont informés par l’IFS à chaque changement de statut.
Un auditeur non exclusif est lié à un organisme de certification dans la base de données IFS en
mettant en ligne l’observation d’audit réalisée par l’organisme de certification.
Un auditeur non-exclusif ne doit pas avoir de responsabilités liées à l’IFS au sein d’un organisme de
certification (par exemple, elle/il ne peut pas être un formateur interne IFS, ni le responsable IFS, ni
l’interlocuteur IFS).
Les accords de prêt pour tout audit individuel et les accords de groupes de travail IFS ne sont pas
possibles pour les auditeurs non exclusifs.
Tous les membres de l’équipe d’audit doivent être des auditeurs qualifiés IFS.
Le plan d’audit doit clairement indiquer quel auditeur a réalisé quelle partie de l’audit.
Une personne en charge de la revue IFS peut être soit un auditeur IFS Food, soit un « pure reviewer »
(personne uniquement en charge de la revue). La section suivante décrit les exigences de qualification
des « pure reviewers ». Les «pure reviewers» peuvent travailler de manière exclusive avec un seul
organisme de certification ou de manière non exclusive avec un ou plusieurs organismes.
PARTIE 3
Les candidats souhaitant se faire qualifier comme « pure reviewer » doivent respecter les exigences
suivantes et fournir les preuves associées dans leur dossier de candidature :
b) Qualifications
Le candidat doit avoir participé à une formation à l’hygiène et à l’HACCP, d’une durée d’au moins
deux (2) jours/16 heures.
d) Langue
Si le candidat souhaite revoir des rapports d’audit dans une/des langue(s) différente(s) de sa
langue maternelle, elle/il doit maîtriser cette/ces autre(s) langue(s). La décision sur la maîtrise
suffisante de cette/ces autre(s) langue(s) par la personne en charge de la revue pour effectuer
une revue technique appropriée des rapports relève de la responsabilité de l’organisme de
certification.
ET
• Un jour de formation sur la notation IFS, organisée par l’IFS.
f) Formation en ligne fournie par l’IFS (« Formation IFS sur l’approche produits et procédés »)
L orsque la personne en charge de la revue a respecté les exigences ci-dessus et que cela a été validé
par l’IFS, elle/il sera activé(e) en tant que « pure reviewer » dans la base de données IFS et une
attestation sera émise.
A partir de sa date d’activation, le « pure reviewer » pourra réaliser des revues techniques de rapports
d’audit IFS Food. La validité du certificat démarre à partir de la date d’activation dans la base de
données et se termine à la fin de la deuxième année calendaire, quelle que soit la date
d’activation.
La qualification des « pure reviewers » doit être réévaluée avant la fin de validité de l’attestation.
Pour maintenir sa qualification, le « pure reviewer » doit respecter les exigences suivantes :
• Chaque année : participer à deux (2) jours/16 heures de formation interne organisée par l’orga-
nisme de certification (voir les spécifications de cette formation au chapitre 2.6).
• Tous les deux (2) ans : participer (en tant que stagiaire) à un audit IFS Food.
• Toutes les deux (2) années calendaires : participer à une formation de calibration IFS de deux (2)
jours, organisée par l’IFS. La première formation de calibration IFS obligatoire doit être réalisée
lors de la deuxième année calendaire après la date de qualification initiale.
Les « pure reviewers » non exclusifs sont responsables du maintien de leur qualification.
Pour maintenir leur qualification, ils doivent respecter quasiment les mêmes exigences que celles
des «pure reviewers» exclusifs, avec les variantes suivantes (en gras) :
• Chaque année : participer à deux (2) jours/16 heures de formation interne organisée par chaque
organisme de certification avec lequel ils ont un lien dans la base de données IFS.
• Tous les deux (2) ans : participer (en tant que stagiaire) à un audit IFS Food pour chaque organisme
de certification.
Remarque : En démarrant le partenariat avec un nouvel organisme de certification, le « pure
reviewer » doit participer à un jour de formation interne sur la mission de revue technique, organisée
par l’organisme de certification.
Les candidats souhaitant se faire qualifier comme formateur interne IFS doivent respecter les exi-
gences suivantes et fournir les preuves associées dans leur dossier de candidature :
b) Qualifications
Le candidat doit avoir participé :
• A une formation d’auditeur principal et à une formation sur l’HACCP, comme pour les auditeurs
IFS
• A la formation IFS « Train the trainer » organisée par l’IFS.
d) Langue
Les formateurs internes IFS doivent parler couramment l’anglais et la/les langue(s) utilisée(s)
pour mener les formations.
e) Formation en ligne fournie par l’IFS (« Formation IFS sur l’approche produits et procédés »)
Pour maintenir sa qualification, le formateur interne IFS doit respecter les exigences suivantes :
PARTIE 3
• Chaque année : animer ou participer à deux (2) jours/16 heures de formation interne organisée
par l’organisme de certification.
• En continu : rester informé de toute information nouvelle sur le référentiel IFS Food (fournie par
l’IFS à l’organisme de certification).
• Conversion au référentiel IFS Food v8 : participer à la nouvelle formation IFS « Train the trainer »
organisée par l’IFS et former en interne tous les auditeurs qualifiés IFS et les personnes en charge
de la revue, avant qu’elles/ils ne réalisent des audits et des revues techniques selon la nouvelle
version. La durée de cette formation interne IFS doit être d’une journée. Elle est obligatoire pour
tous les auditeurs, les personnes en charge de la revue et les formateurs internes et doit être
réalisée en plus de la formation annuelle interne.
• Lorsqu’une nouvelle version des notes de doctrine IFS est publiée : former tous les auditeurs
qualifiés IFS et les personnes en charge de la revue avant qu’elles/ils ne réalisent de nouveaux
audits ou de nouvelles revues techniques (cette formation peut être réalisée en présentiel, en
ligne ou par webinar).
Toute personne souhaitant être qualifiée comme observateur IFS doit respecter les exigences
suivantes :
a) Être un auditeur IFS Food expérimenté
b) Avoir déjà réalisé au moins dix (10) audits IFS Food complets en tant qu’auditeur principal
c) Avoir participé à la formation en ligne pour les observateurs IFS (fournie par l’IFS)
d) Être identifié comme observateur dans la base de données IFS
e) Être qualifié pour la/les langue(s) dans laquelle l’audit est réalisé.
L’organisme de certification doit s’assurer que l’observateur dispose des compétences requises, à
la fois personnelles et professionnelles, afin d’observer d’autres auditeurs de manière
constructive.
L’observateur doit fournir des rapports d’observations complets, en utilisant la trame de rapport
d’observation d’audit IFS, qui doivent être disponibles sur demande de l’IFS.
Option supplémentaire :
Un formateur interne IFS qui est également un «pure reviewer» IFS peut obtenir la qualification
d’observateur pour réaliser les observations d’audit de surveillance, mais pas les audits de validation.
Pour obtenir la qualification d’observateur pour les observations d’audit de surveillance, ils doivent
respecter les exigences c) à e) mentionnées ci-dessus.
Le tableau suivant (tableau 11) présente toutes les exigences applicables à la qualification initiale
et au maintien de qualification ainsi que les missions pour chaque fonction IFS dans un organisme
de certification.
PARTIE 3
PARTIE 3
réalisée en présentiel,
en ligne ou par
webinar).
2 Reporting 112
1 Introduction
Suite à la réalisation d’un audit IFS Food, un rapport complet et structuré doit être rédigé. La langue
du rapport doit être la langue de travail de la société. Dans certains cas particuliers identifiés par
l’organisme de certification, lorsque la langue maternelle des distributeurs ou des acheteurs est
différente de la langue de travail de la société, une version anglaise du rapport peut également être
préparée. Si le rapport est rédigé dans une autre langue que l’anglais, le profil de la société, le résumé
général des tableaux d’informations obligatoires et le périmètre d’audit doivent être traduits en
anglais.
Remarque : Pour les audits combinés (IFS Food/IFS Broker ou IFS Food/IFS Logistics), deux (2)
rapports distincts doivent être rédigés et deux (2) certificats distincts doivent être émis et mis en
ligne dans la base de données IFS.
Le rapport d’audit IFS Food doit être préparé selon le format suivant :
• La vue d’ensemble de l’audit (chapitre 2.1, Partie 4)
• Le contenu principal (chapitre 2.2, Partie 4).
2 Reporting
2.1 Exigences minimales pour le rapport d’audit IFS : vue d’ensemble de l’audit
(Annexe 9)
Page de couverture
La page de couverture du rapport d’audit IFS doit comprendre :
• Les nom et/ou logo et adresse de l’organisme de certification
• Le logo IFS Food
• Le nom du site audité et son numéro d’agrément sanitaire, si applicable
• Le numéro GS1 GLN (Global Location Number) lié au(x) site(s) couvert(s) lors de l’audit. Ce numéro
est obligatoire pour les sites situés dans l’espace économique européen (EEE) ainsi que pour le
Royaume-Uni et les pays ayant signé des accords bilatéraux avec l’Union européenne et considérés
comme intégrés dans l’EEE, comme la Suisse.
• La/les date(s) de l’audit
• Le statut d’audit annoncé ou non annoncé
• Les détails de l’accréditation de l’organisme de certification.
• Profil de la société
Le profil de la société doit inclure des informations obligatoires sur la structure et les activités
de la société et est divisé en deux (2) sections : les données de la société et les données de
PARTIE 4
l’audit. Cela permet au lecteur d’avoir une bonne compréhension de la structure, de l’organisa-
tion, de la production, des procédés, etc. de la société. En plus de ces informations obliga-
toires, d’autres informations peuvent être ajoutées par l’auditeur pour chaque section.
Le profil de la société, qui inclut des informations générales, doit être traduit en anglais.
Pour chaque exigence d’audit, l’auditeur IFS doit décrire et expliquer dans le plan d’actions toutes
les déviations et les non-conformités (KO, non-conformités majeures). Ce plan d’actions a un format
spécifique. Pour plus d’informations, voir aussi chapitre 4, Partie 1.
Suite au processus complet d’audit IFS Food, l’organisme de certification doit émettre un certificat.
Afin d’être compris et reconnu au niveau international et pour des raisons de cohérence, le certificat
IFS Food, délivré par l’organisme de certification, doit comporter, au moins, les informations
suivantes :
• Les nom et/ou logo et adresse de l’organisme de certification
• Le nom et/ou logo de l’organisme d’accréditation (utilisé conformément aux règles de l’organisme
d’accréditation) et numéro d’enregistrement
• Le nom et l’adresse du site audité
• Le COID (code d’identification IFS), comme défini dans la base de données IFS
• Le numéro d’agrément sanitaire, si applicable
• Le numéro GS1 GLN lié au(x) site(s) couvert(s) lors de l’audit (incluant les entrepôts en dehors du
site, si applicable)
• En cas de société ayant de multiples sites : le nom du siège social/des fonctions centralisées, si
applicable
• La description du périmètre d’audit, qui doit être traduite en anglais
• La description des produits/procédés
Remarque : Le logiciel IFS fournit une trame de certificat avec le contenu minimal requis, mais
chaque organisme de certification accrédité selon la norme ISO/CEI 17065:2012 pour l’IFS peut
utiliser sa propre trame, à condition d’intégrer toutes ces exigences.
Des informations supplémentaires sur son utilisation sont fournies dans un manuel dédié.
Il existe six (6) groupes d’utilisateurs qui peuvent avoir accès à la base de données IFS :
• Les sociétés/fournisseurs certifié(e)s
• Les organismes de certification
• Les auditeurs
• Les distributeurs
• Les autorités compétentes
• Les consultants (accès spécial).
En général, seules les sociétés certifiées et leur organisme de certification ont accès au rapport
complet.
Tous les autres groupes d’utilisateurs peuvent uniquement voir le statut de certification des sociétés
certifiées et utiliser les fonctions suivantes :
• Recherche de sociétés certifiées
• Gestion des sociétés certifiées par le biais de l’option « Favoris », « Gestion des fournisseurs »
• Accès aux dates d’audit à venir des sociétés
• Réception de notifications importantes et de listes personnalisables.
Le rapport complet n’est disponible que si la société certifiée donne l’autorisation à l’utilisateur
concerné.
PARTIE 4
ANNEXES
ANNEXE 1 : Périmètre d’application des différents
référentiels et programmes IFS
IFS Food
Référentiel d’audit des fabricants de produits alimentaires.
Applicable lorsqu’un produit est transformé ou lorsqu’il existe un danger
Food
de contamination du produit lié au conditionnement primaire.
IFS Broker
Référentiel d’audit de personnes et/ou de sociétés, qui sont proprié-
taires ou non des produits, qui ne « voient » pas les produits (par
Broker exemple, qui n’ont pas d’entrepôts, de stations de conditionnement,
de flottes de camions, mais qui sont des entités légales avec des boîtes
postales, des bureaux, etc.).
Applicable au négoce de produits alimentaires, de produits de dro-
guerie, de parfumerie et d’hygiène et/ou de matériaux d’emballage.
IFS HPC
Référentiel d’audit des fabricants de produits de droguerie, de parfu-
merie et d’hygiène ou des entreprises qui conditionnent des produits
HPC de droguerie, de parfumerie et d’hygiène nus. Applicable lorsqu’un
produit est transformé ou lorsqu’il existe un danger de contamination
du produit lors du conditionnement primaire.
IFS Logistics
Référentiel d’audit de toutes les activités logistiques des produits
alimentaires et non alimentaires, telles que le transport, le stockage,
le chargement/déchargement, etc. Applicable à tous les types de
transports : livraison par la route, le rail, l’avion, par bateau, etc., et pour
tout type de produits : congelés, réfrigérés, stables à température
ambiante, etc.
Les référentiels IFS "Produits" couvrent les activités logistiques de la
société, dans les chapitres sur le transport et/ou le stockage. Par consé-
quent, il n’est pas nécessaire de réaliser un audit combiné IFS Food,
IFS HPC ou IFS PACsecure avec l'IFS Logistics.
IFS PACsecure
Référentiel d’audit des fabricants de matériaux d’emballage alimentaire
et non alimentaire, incluant la production, la transformation et/ou la
conversion de composants et/ou de matériaux d’emballage.
IFS Progress
Les programmes IFS Progress sont des programmes d’évaluation
permettant aux fournisseurs d’établir et de développer des procédés
appropriés pour gérer la sécurité et la qualité des produits. Ces pro-
grammes sont conçus sur la base d’exigences standardisées et sont
structurés en deux niveaux. Ils aident les fournisseurs à progresser vers
une certification IFS, dans un délai défini. Ensemble avec leurs clients,
les entreprises peuvent déterminer leur parcours jusqu’à la certification,
en choisissant leur rythme et les étapes clés. L’IFS offre des programmes
Progress pour les fournisseurs de produits alimentaires, de services
logistiques, de matériaux d’emballage et de produits de droguerie/
parfumerie/ hygiène (DPH).
Détermination du périmètre entre le référentiel IFS Food et les autres référentiels IFS
Food Broker
Food
Remarques :
• Si les activités logistiques de la société de transformation agroalimentaire sont situées au même lieu que
la société, et si la société ou un client souhaite que ces activités soient certifiées IFS Logistics, alors un
audit IFS Logistics doit être réalisé. Dans ce cas, les exigences suivantes doivent être respectées :
• Les activités logistiques sont réalisées exclusivement pour des produits déjà conditionnés
• Dans le cas de deux (2) certificats (IFS Food et IFS Logistics), les périmètres respectifs de chaque audit
et de chaque certificat doivent être clairement définis
• Les exigences de l’IFS Food sur le transport et le stockage doivent être de toute façon évaluées durant
l’audit IFS Food
• Un audit IFS Food de la société de transformation doit de toute façon être réalisé ; l’audit IFS Logistics
est un audit supplémentaire (et peut être combiné).
• Si les activités logistiques de la société de transformation agroalimentaire ne sont pas situées au même
lieu que la société, la société dispose des options suivantes :
• Les inclure dans le périmètre de l’audit IFS Food et préciser dans le profil de la société, au niveau du
rapport d’audit, qu’il existe des structures décentralisées
• Ne pas les auditer et clairement indiquer dans le profil de la société, au niveau du rapport d’audit, que
le site n’est pas certifié IFS Logistics
• Réaliser un audit IFS Logistics.
6 Programmation de l’audit
Secteurs de produits
Remarque : seuls les secteurs technologiques (de A à F) sont utilisés pour les compétences des auditeurs
IFS. Les étapes de procédés (de P1 à P13) ne sont utilisées que pour calculer la durée d’audit.
Toutes les étapes de procédés (P) doivent être auditées, car l’exclusion est liée à un/des produits trans-
formés finaux. Le concept clé est l’analyse des risques liés aux produits qui confirmera si l’exclusion est
exceptionnellement possible et n’a aucun impact sur la sécurité et la qualité des aliments.
Dans les situations exceptionnelles où la société auditée souhaite exclure un/des produit(s) du périmètre
de l’audit IFS Food, le questionnaire suivant doit être rempli par l’organisme de certification.
Les exclusions, lorsqu'elles sont définies et validées par l'organisme de certification (après la soumission du
présent questionnaire), doivent toujours être expliquées dans le profil de la société du rapport d'audit et
clairement spécifiées dans le périmètre de l'audit, au niveau du rapport d'audit et du certificat.
Si des exclusions de produits sont définies (dans des circonstances exceptionnelles et dans le cadre de ce
questionnaire), elles doivent toujours être redéfinies et revues chaque année par l'organisme de certification
pour s'assurer que l'exclusion est toujours valide et que le périmètre de l'audit est toujours à jour.
De plus, si la société fabrique de nouveaux produits/de nouveaux produits à marque de distributeurs pendant
le cycle de certification IFS, la société doit contacter son organisme de certification pour s’assurer que les
exclusions définies sont toujours valides et qu’aucune action supplémentaire n’est nécessaire.
L’auditeur doit toujours vérifier sur site si les exclusions définies sont pertinentes et cohérentes avec le
questionnaire, en évaluant les risques pouvant émaner du/des produits exclus (par exemple, les contaminants,
les allergènes).
Dans tous les cas (que des exclusions soient définies ou non), le nombre d’employés pris en compte pour
calculer la durée d’audit doit toujours être le nombre total d’employés (et non uniquement le nombre
d’employés impliqués dans l’activité liée aux produits non exclus).
Toute exclusion qui n'aurait pas été justifiée et identifiée par l'auditeur pendant l'audit doit être auditée soit
directement pendant l'audit (avec une revue nécessaire du périmètre de l'audit et peut-être de la durée
d'audit), soit ultérieurement au moyen d'un audit d'extension.
Remarque 1 : La seule exception à cette règle est liée au(x) procédé(s) saisonnier(s) qui peuvent être exclus,
tant que le périmètre de certification n’est pas ambigu et couvre uniquement les procédés/produits évalués
en fonctionnement.
Remarque 2 : Par définition, tous les co-produits issus de la production (destinés à l’alimentation animale)
non listés en Annexe 3 sont exclus du périmètre de l’audit IFS Food. Ces produits ne doivent pas être listés
sur le certificat IFS en tant qu’exclusions et doivent uniquement être décrits dans le profil de la société, dans
le rapport d’audit.
Si, dans des situations exceptionnelles, la société décide d’exclure des produits du périmètre de l’audit IFS
Food, le questionnaire suivant doit être complété par l’organisme de certification pour vérifier si l’exclusion
est autorisée. Le questionnaire complété doit faire partie du plan de l’audit.
Nom de la société : COID :
Périmètre de l'audit planifié : Date d'audit prévue :
Date de validation du questionnaire :
Produit(s)/groupe de produit(s) exclu(s) :
Nom de la personne de l’organisme de certification
qui a rempli le questionnaire :
Nom de la personne de la société
qui a demandé l'exclusion :
6) Les risques de contamination sont-ils maîtrisés entre les produits inclus et exclus ?
(Le fabricant doit démontrer la maîtrise des risques de contamination entre les produits inclus et exclus
(allergènes, dangers chimiques, physiques, microbiologiques, également au niveau du stockage et des
entrepôts). Un diagramme des flux lié au produit à exclure doit être adressé à l’organisme de
certification.)
Non Oui L’exclusion est possible
L’exclusion n’est PAS possible Remarque : l’auditeur doit toujours vérifier sur site si les exclusions
définies sont pertinentes et en phase avec le questionnaire, en évaluant
les risques pouvant émaner des produits exclus (par exemple, les
contaminants, les allergènes, etc.).
Type d'audit
Le site n'a temporairement pas réussi l’audit IFS, Le site n'a temporairement pas réussi l’audit IFS,
un audit complémentaire est nécessaire. un audit complémentaire est nécessaire.
L'organisme de certification envoie le plan d'actions L'organisme de certification envoie le plan d'actions à la
à la société auditée. société auditée.
La société complète le plan d’actions et le renvoie à l’orga- La société complète le plan d’actions et le renvoie à l’orga-
nisme de certification (sous maximum quatre (4) semaines). nisme de certification (sous maximum quatre (4) semaines).
L’organisme de certification met en ligne le rapport et le plan L’organisme de certification met en ligne le rapport et le plan
d’actions dans la base de données IFS, avec les explications sur d’actions dans la base de données IFS, avec les explications sur
la non-conformité majeure (non visibles par les utilisateurs de la non-conformité majeure (non visibles par les utilisateurs de
la base de données IFS). la base de données IFS).
Le site a réussi l’audit IFS. Le site n’a pas réussi l’audit de certification IFS.
Mise en ligne du rapport d’audit IFS adapté, incluant la date Mise en ligne du rapport d’audit IFS adapté, incluant la date
d’audit complémentaire en plus de la date de l’audit qui a fait d’audit complémentaire en plus de la date de l’audit qui a fait
l’objet de la non-conformité majeure et des informations détail-
l’objet de la non-conformité majeure et l’information comme
lées comme décrit au chapitre 3.4.3 du protocole de certifica-
quoi la non-conformité n’a pas été levée.
tion IFS Food, avec une explication sur les raisons de la levée de
la non-conformité.
La société n'est certifiée IFS
et n'a pas de certificat.
Remarque : la société ne peut pas être certifiée en niveau Un nouvel audit complet doit être réalisé.
supérieur même si la note totale est supérieure à 95 %.
1 Résultat de l'audit
Type d'audit
Le site n’a pas réussi l’audit de certification IFS. Le site n’a pas réussi l’audit de certification IFS.
L'organisme de certification envoie un plan d'actions L'organisme de certification envoie un plan d'actions à la
à la société auditée. société auditée.
L'organisme de certification met en ligne le rapport d'audit L'organisme de certification met en ligne le rapport d'audit
IFS et le plan d'actions dans la base de données IFS IFS et le plan d'actions dans la base de données IFS
(non visibles par les utilisateurs de la base de données IFS). (non visibles par les utilisateurs de la base de données IFS).
Un nouvel audit complet doit être réalisé au plus tôt six (6) semaines
4 après l’audit ayant identifié le(s) exigence(s) KO noté(e)s D.
Date de validation
Action corrective
N° de l’exigence
Responsabilités
Responsabilités
(par l’auditeur)
(par l’auditeur)
(par l’auditeur)
(par la société)
(par la société)
(par la société)
(par la société)
(par la société)
Exigence IFS
Explication
Correction
Validation
Notation
1 ou plusieurs non-conformité(s) majeure(s) et/ou note totale < 75% (chaque non-conformité majeure
3 entraîne la soustraction de 15% du nombre total de points possibles)
Type d'audit
Le site n’a pas réussi l’audit de certification IFS. Le site n’a pas réussi l’audit de certification IFS.
L’organisme de certification envoie le plan d’actions à la L’organisme de certification envoie le plan d’actions à la
société auditée (sous maximum deux (2) semaines). société auditée (sous maximum deux (2) semaines).
L'organisme de certification met en ligne le rapport et le plan L'organisme de certification met en ligne le rapport et le plan
d'actions dans la base de données IFS (non visibles par les d'actions dans la base de données IFS (non visibles par les
utilisateurs de la base de données IFS). utilisateurs de la base de données IFS).
Un nouvel audit complet doit être réalisé au plus tôt six (6) semaines après l’audit ayant identifié
4 le(s) non-conformité(s) majeure(s) et/ou avec une note < 75%.
Page de couverture
Périmètre de l’audit
Production de fraises surgelées dans des sachets PET et purée de framboises dans des poches UHT.
(Traduction obligatoire en anglais du périmètre de l’audit)
Secteur(s) de produits : 5
Secteur(s) technologique(s) : B, D, F
Informations supplémentaires
Exclusions : [oui/non] et [description]
Procédés partiellement sous-traités : [oui/non] et [description]
Structure(s) décentralisée(s) : [oui/non] et [description]
Société ayant de multiples sites de production : [oui/non] et [description]
Résultat final de l’audit
Suite à l’audit réalisé les 02.11. et 03.11.2023, Audit de recertification entre XX.XX et
« xyz » a constaté que les activités de production XX.XX en cas d'audit annoncé et entre XX.XX et
de Fruits et Légumes SA pour le périmètre d’audit XX.XX en cas d'audit non annoncé.
susmentionné respectent les exigences définies
dans le référentiel IFS Food, Version 8, en Niveau
de base, avec une note de XX %.
Observations sur les non-conformités (non-conformités majeures et exigences KO notées D) :
Données de l'audit
Langue de réalisation de l’audit IFS Food :
Durée de l’audit (uniquement pour l’audit IFS Food) :
En cas de réduction/extension de la durée d’audit, justifier :
Quels produits étaient fabriqués et quels procédés étaient en fonctionnement lors de l’évaluation sur
site ?
Informations additionnelles :
IFS Food
Version 8, Avril 2023
Résumé* : pas de texte libre, mais un résumé qui doit être vérifié et validé par l’auditeur.
Participants à l'audit
Nom Fonction Réunion Evaluation sur Revue de la Réunion de
d’ouverture site documentation clôture
M. Qualité Responsable X X X X
Qualité
M. Directeur Directeur général X X
M. Interprète Interprète X X X X
Certificat ( )
(si statut Star)
Date et lieu :
Nom et signature de la personne responsable de l’organisme de certification :
Remarque 1 : Dans le cas d'une équipe d'audit qui peut peut se séparer
pendant l'audit (comme les deux auditeurs sont qualifiés pour les secteurs
de produits et technologiques du site de production), il n'est pas possible
de réaliser d'observation d'audit, car l'auditeur qui est observé ne réalise
pas un audit IFS complet.
Mais si l’équipe se ne sépare jamais, il est possible d’observer l’auditeur
principal, car il est possible d'observer l'audit pendant un audit IFS complet.
Remarque 2 : Les observations d'activité réalisées par les organismes
d’accréditation sont acceptées en remplacement des observations d’audit
réalisées par l’organisme de certification.
Remarque 3 : Les observations d'audit réalisées par l'IFS Integrity Program
pendant un audit IFS Food complet peuvent également être acceptées.
OGM Organisme, à l’exception des êtres humains, dont le matériel génétique a
été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par
multiplication et/ou par recombinaison naturelle.
Aucune traduction ne peut être effectuée sans l’autorisation écrite du propriétaire du référentiel IFS.