MEL ENSAM - Diapos Cours
MEL ENSAM - Diapos Cours
MEL ENSAM - Diapos Cours
Pr. Mourad ZEGRARI Connaître les principes de la marche industrielle des machines.
Département Génie Électrique
Machines Électriques © M. ZEGRARI
www.um6ss.ma
Éléments de Machines Électriques (6h) : Conversion L’enseignement de ce cours est dispensé de la manière suivante :
électromécanique. Classification des machines électriques.
Entraînements électromécaniques. Production de champ tournant. Cours Magistral : 30 H
Machines Synchrones (12h) : Constitution. Bobinage. Production de Travaux Dirigés : 16 H
la force électromotrice. Machine à pôles lisses : alternateur, couplage
au réseau. Moteur synchrone : compensateur synchrone, courbes de Laboratoires : 15 H
Mordey. Machine à pôles saillants.
Évaluation : 3H
Machine Asynchrone (16h) : Principe et constitution. Glissement.
Modèle équivalent. Bilan des puissances. Caractéristique couple- Volume Horaire Total : 64 H
vitesse. Marche industrielle. Classes des moteurs asynchrones.
Génératrice asynchrone. Moteur asynchrone monophasé.
Machine à Courant Continu (12h) : Principe et constitution.
Réaction magnétique de l’induit. Commutation. Caractéristiques
électromécanique. Procédés de variation de vitesse.
Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI
Modalités de Rattrapage
Note après rattrapage : max des notes avant et après rattrapage.
Note finale du module après rattrapage ne peut pas dépasser 12/20.
Printemps 2024
Éléments de 3 Éléments de 4
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Éléments de 5 Éléments de 6
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Machines Asynchrones : de construction simple, ces moteurs sont • Enroulements induits • Électro-aimants • Enroulements rotoriques
formés par des (fortes puissances) (à bagues)
Constitution du rotor
les plus utilisés en industrie, mais leur commande est complexe. conducteurs de forte • Aimants permanents • Rotor en court-circuit (à
section (petites puissances) cage)
Machines à courant continu (CC) • Réglage par la tension • Réglage par la • Réglage par la
Elles offrent des performances remarquables avec des réglages (petites vitesses) fréquence statorique. fréquence statorique.
Vitesse du rotor
• Réglage par le flux • Auto-pilotage pour • Augmentation des
simples et efficaces. Cependant, leur coût élevé et leur maintenance (grandes vitesses) limiter l’excitation. pertes (glissement).
difficile limitent leur champ d'application. Comportement lors
• Légère chute de • Stabilité de la vitesse • Chute de vitesse
vitesse de rotation. (synchronisme) considérable.
de l’augmentation du
Machines spéciales couple de charge
• Augmentation du • Risque décrochage • Diminution du
courant induit. au-delà d’une limite. rendement.
Ces machines, de construction spéciale, sont essentiellement utilisées
Rendement Correct (65% à 75%) Excellent (jusqu’à 98%) Bon (75% à 85%)
en robotique et dans les procédés d'automatisation et de régulation.
Éléments de 7 Éléments de 8
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Type Machines à Courant Machines Machines Ce sont des convertisseurs électromécaniques qui transforment
Propriété Continu (MCC) Synchrones (MSY) Asynchrones (MAS)
l’énergie électrique en énergie mécanique et réciproquement.
• Fort couple de • Vitesse de rotation • Grande robustesse.
démarrage. fixe (invariante avec • Peu d’entretien. Moteur
Avantages • Commande simple et la charge)
indépendante en Énergie Énergie
couple et en vitesse.
Électrique Machine Mécanique
• Maintenance coûteuse • Entretien des bagues. • Dépendance entre la Électrique
du balais-collecteur. • Risque décrochage vitesse et la charge.
Inconvénients • Problèmes de aux fortes charges. • Pointe du courant de
commutation du • Démarrage direct sur démarrage. Génératrice
courant. le réseau impossible.
Fonctionnement Moteur : Conversion Électrique → Mécanique.
• Production d’énergie • Production d’énergie • Grand standard
électrique (CC). électrique (CA) industriel. Exploitation de la force électrodynamique (Loi de Laplace).
• Engins de traction, • Applications à vitesse • Entraînements divers.
Utilisation
levage, enrouleurs. constante. • Génératrices sur sites Fonctionnement Génératrice : Conversion Mécanique → Électrique.
• Moteurs brushless, • Compensateurs isolés (éoliennes, mini-
pas-à-pas. synchrones. centrales hydrauliques). Exploitation de la force électromotrice induite (Loi de Faraday).
Éléments de 9 Éléments de 10
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Toute conversion électromécanique nécessite les éléments suivants : La construction se réalise sur deux armatures cylindriques et coaxiales,
Système Inducteur : il est la source de l’excitation magnétique. Le contenant deux types d’enroulements : inducteur et induit.
système peut être fixe et placé dans le stator (machines CC), ou bien L’armature mobile est appelée rotor : elle transmet ou reçoit une
tournant et placé dans le rotor (machines CA). puissance mécanique en présence d’un champ d’induction tournant.
Système Induit : il comporte les enroulements qui sont le siège des L’armature fixe est appelée stator : elle assure la fermeture des
courants induits. Le système est mobile dans le cas des machines lignes d’induction canalisées par l’armature d’induit.
CC, ou bien fixe dans le cas des machines CA. Entrefer Stator
Rotor
Arbre
Éléments de 11 Éléments de 12
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Fonctions magnétiques À puissance égale, on peut effecteur un classement par ordre de coût
Création d’un champ radial : assurée par le circuit inducteur. décroissant :
Canalisation du flux : assurée par le circuit magnétique. 1. Machine CC : complexité de fabrication à cause du collecteur.
Production de la force électromotrice dans le stator. 3. Machine Asynchrone : le rotor à cage simple à réaliser.
Circulation des courants dans les enroulements de l’induit.
Ce classement s'explique par la technique de fabrication qui détermine
Fonctions mécaniques
le coût de la production.
Support de guidage de la partie tournante : paliers.
Comme le couple est proportionnel au volume, une machine de
Protection des organes et des enroulements : carcasse.
puissance donnée est d'autant plus petite et moins coûteuse que sa
Refroidissement : ventilateur. vitesse de rotation est élevée.
Éléments de 13 Éléments de 14
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Couple (T) L’écoulement des puissances dans une machine électrique est :
F F
Sens : Gauche Sens : Droite
Montée : Freinage Montée : Accélération Puissance Puissance
Machine exploitée
Génératrice Moteur fournie
Machine (absorbée)
Électrique (utilisée)
2 1
Q4 Q1
Vitesse (Ω )
F Q3 Q2 F
Puissance
Sens : Gauche Sens : Droite perdue (pertes)
Descente : Accélération Descente : Freinage
Moteur 2 1 Génératrice
Le rendement de la machine s’écrit :
En convention récepteur, la machine reçoit la puissance si : P = T.Ω > 0 P P P
η
P P ∑ pertes P p p p é
Moteur : quadrants Q1 et Q3
Génératrice : quadrants Q2 et Q4
Éléments de 15 Éléments de 16
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Moteur Moteur
16 16
La charge exerce sur le même arbre un couple résistant Tr opposé. Synchrone Asynchrone
12 12
Moteurs 8 8
Couple Couple CA
Moteur Tm Vitesse de Résistant Tr
4 4
Rotation Ω 0 0
0 300 600 900 1200 1500 1800 2100 0 300 600 900 1200 1500 1800 2100
d’entraînement entraînée
20 20
Couple moteur T m[N.m]
16 16
Éléments de 17 Éléments de 18
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
20 20
Nous distinguons deux cas d’entraînements électromécaniques :
Couple résistant T r[N.m]
0 0
0 300 600 900 1200 1500 1800 2100 0 300 600 900 1200 1500 1800 2100
20 20
Couple résistant T r[N.m]
16 16
Frottement sec
12 12 Équilibre stable. Équilibre instable.
8 8 Frottement à
puissance constante
4 4
dT Ω T Ω ks > 0 : point d'équilibre stable.
0
0 300 600 900 1200 1500 1800 2100
0
0 300 600 900 1200 1500 1800 2100 k ks < 0 : point d'équilibre instable.
Vitesse de rotation N[tr/min] Vitesse de rotation N[tr/min]
dΩ Ω Ω
ks = 0 : point d'équilibre astable.
Éléments de 19 Éléments de 20
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Considérons les deux f.m.m. Fs et Fr créées par le stator et le rotor : Procédé dynamique : aimant (permanent ou électroaimant alimenté
T F F sin θ en courant continu) entraîné en mouvement.
Procédé statique : bobinage polyphasé alimenté par un système
Lorsque les deux f.m.m. Fs et Fr tournent aux vitesses ω s et ω r : polyphasé de courants alternatifs de même pulsation. iA
Rotation A
T F F sin ω ω t θ
Ie
+
Le couple instantané est sinusoïdal, sa valeur moyenne est donc nulle.
N N
Afin d'obtenir un couple moyen non nul, il est impératif que les deux
-
S
forces magnétomotrices Fs et Fr tournent à la même vitesse. S
iB
Stator Stator Stator B
Le couple électromagnétique qui s'exerce entre le stator et le
rotor est dû à l'interaction de leurs forces magnétomotrices. Aimant permanent Électroaimant iC
C
Éléments de 21 Éléments de 22
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Nous entraînons en rotation un aimant ou un électroaimant. Ce procédé emploi des bobines fixes réparties d’une façon régulière
L’énergie fournie au système est mécanique. dans l’espace et alimentés par un système polyphasé.
Ω
Ω Ω Ω L'énergie fournie au système est électrique.
iA
A
M
Système de courants :
(A)
θe i t I 2 cos ω t
Aimant Aimant en Électroaimant à Électroaimant à
permanent pôles saillants pôles lisses %π
fer à cheval
(C) (B) i$ t I 2 cos ω t
&
iB %π
B
i' t I 2 cos ω t
N N1
&
iC
Inducteurs à électro-aimant : S S S2 S1 C
N N2
Éléments de 23 Éléments de 24
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
En un point M, décalé de θe par rapport à l’enroulement (A), ces 1. Le stator comporte 3 bobines fixes, décalées de (2π/3p) et permettant
courants triphasés créent des f.m.m. triphasés : Nombre de paires (2p) pôles, alimentées par des courants triphasés à la pulsation ω s.
de pôles
F t zI 2 cos ω t cos θ
%π %π
2. Champ Fs tournant à Ωs : Phase A Phase B
F$ t zI 2 cos ω t cos θ θ pθ ω
& & Ω
%π %π p
F' t zI 2 cos ω t cos θ Ωs
& &
Stator
Angle électrique Angle mécanique
La f.m.m. résultante est telle que : (déphasage) (géométrique)
&
F) t F t F$ t F' t zI 2 cos ω t θ
%
Rotor
• Nous créons une f.m.m. tournante d'amplitude constante et qui tourne à
une vitesse angulaire ωs.
• Le couple électromagnétique qui s'exerce entre le stator et le rotor est dû Phase C
à l'interaction de leurs forces magnétomotrices.
Éléments de 25 Éléments de 26
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
60 3 f 45
N - / /0 60 3 n - /
Vitesse du champ Fréquence des p
tournant en (tr/s) courants au stator (Hz)
Éléments de 27 Éléments de 57
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Notion de glissement :
Nous observons le phénomène d’accrochage de l’électroaimant au
champ tournant. N N Ω Ω ω ω ω
g Exprimé en %
N Ω ω ω
Éléments de 58 Éléments de 59
© M. ZEGRARI Machines Électriques © M. ZEGRARI Machines Électriques
Convertisseur électromécanique réversible : Un système inducteur (aimant) tournant à la vitesse Ωs, crée dans une
armature triphasée, trois tensions triphasées de pulsation ω s = p Ωs :
Moteur
φ
Énergie Énergie e t z z Ω φ sin ω t
Électrique Mécanique
Machine φ π
Synchrone e t z z Ω φ sin ω t φA = φr cosθ
A
φ π
e t z z Ω φ sin ω t eA
φr
Ωs
Alternateur
Système
Inducteur φC = φr cos(θ + 2π/3)
Alternateur : génération de l’énergie électrique (centrales électriques) eC
eB
φB = φr cos(θ - 2π/3)
B
Moteur Synchrone : entraînements électromécaniques de précision,
production de l’énergie réactive (compensateur synchrone). Aimant Électro- C
permanent aimant
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Nous alimentons l’armature triphasée du stator par un système de La machine synchrone est caractérisée par sa vitesse constante :
courants équilibrés de pulsation ω s. ω
Ω
p
: Vitesse de synchronisme.
Nous retrouvons deux forces magnétomotrices :
Une force magnétomotrice Fs tournante au stator. Ωs = 2π×ns : Vitesse de rotation synchrone [rad/s]
Une force magnétomotrice Fr au niveau du rotor. ω s = 2π×fs : Pulsation des courants induits [rad/s]
Le couple électromagnétique s’écrit : p : Nombre de paires de pôles.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Partie fixe Stator : contient les enroulements induits. En pratique, les machines synchrones sont principalement utilisées
Système
Partie mobile Rotor : contient le circuit inducteur. bagues-balais comme alternateurs pour la production de l’énergie électrique.
Circuit magnétique : pour canaliser les lignes de champ magnétique. Nous distinguons :
Organes mécaniques pour la fixation, la protection et la ventilation.
Centrales thermiques avec turbines à vapeur de grandes vitesses.
Stator Rotor
Centrales hydrauliques avec turbines de basses vitesses.
Turbo-alternateurs
50 2 1500 1530 27 1.8 204 7.5
(ONEE – Maroc)
Turbine hydraulique
60 18 200 500 24 9.2 600 2.35
Arbre (Hydro-Québec)
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Exploitation de l’énergie
excédentaire dans le
réseau pendant les heures
creuses pour la stocker
Eau sous forme d’énergie
potentielle.
6 7
4
5
6
7
1 9
1. Chaudière
8 2. Brûleurs
3. Combustible
4. Ballon
5. Cheminée
8 6. Turbine
9 7. Alternateur
3 10 Synoptique d’une Centrale Nucléaire
8. Pompe
2 Turbine à vapeur.
9. Condensateur
10. Eau de refroidissement
Circuit eau-vapeur
1. Chaudière 6. Turbine
2. Brûleurs 7. Alternateur
3. Combustible 8. Pompe Centrale Nucléaire
4. Ballon 9. Condensateur
5. Cheminée 10.Eau de refroidissement Donald C. Cook (USA) - 1333 MVA
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Alternateur
Turbine
Système turbo- +
alternateur avec + Us
Vr MSY -
excitatrice. -
Parties Parties
tournantes fixes
Alternateur Synchrone
avec rotor alimenté
par la génératrice CC.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Alternateur
Auxiliaire Stator
(à aimants Inducteur Induit A.X
permanents) A.X A.X
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Spires dans
Tôles du circuit magnétique.
une section.
Têtes des bobines.
Le stator possède une périphérie lisse avec des encoches dans
lesquelles sont logés les conducteurs des enroulements de l’induit.
Machine monophasée : un seul enroulement au stator.
Machine biphasée : deux enroulements au stator décalés de (π/2p).
Machine triphasée : trois enroulements au stator décalés de (2π/3p).
Machines Machines
Synchrones Synchrones
F.m.m. d’une phase : cas d’une bobine F.m.m. d’une phase : cas de sous-bobines
Le bobinage de stator d’une machine électrique tournante est réalisé La répartition non sinusoïdale de la force magnétomotrice est prise en
de la manière suivante : compte par l’utilisation de coefficients de corrections :
sin m & pβ ⁄2
Encoches du stator
π
Coefficient de raccourcissement (ouverture) : k sin δ &
2
Section de bobine
sin pα! ⁄2
Coefficient d’inclinaison (effet de denture) : k!
pα! ⁄2
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Chaque spire induit une force électromotrice es telle que : La force électromotrice résultante est une somme vectorielle :
4
dφ t 3
e t 2
pθ
dt 1
θ e3
e2 e4
Cette f.é.m. admet une valeur efficace es : e1
φ 2π
e eff ω &f &φ
2 2
Si nous désignons par zc le nombre de conducteurs par phase, le
nombre de spires zs s’écrit : La somme des forces électromotrices élémentaires ek est pondérée par
z* le coefficient de bobinage kb tel que :
z
2 "
Nous introduisons dans l’expression de la force électromotrice La fréquence fs étant liée à la vitesse de rotation Ωs par la relation :
résultante tous les paramètres de conception de la machine synchrone :
ω Ω
z* z* f p&
φ 2π 2π
E k1 & &e k1 & & 2πf &
2 2 2 La valeur efficace E peut être donnée par la relation suivante :
La valeur efficace E produite par phase devient :
Ω
E K 9 & z* & p & &φ K&φ &Ω
E k1 &
π
& z* & f & φ K 9 & z* & f & φ 2π
2
K : Constante de la machine
Kp : Coefficient de Kapp (avec : Kp = 2.22 × kb)
φm : Flux maximal sous un pôle [Wb]
zc : Nombre de conducteurs actifs par phase.
Ωs : vitesse de rotation [rad/s]
fs : Fréquence des courants statoriques.
φm : Flux maximal sous un pôle.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Nous relevons, pour une vitesse constante, l’évolution de la tension à Le stator débite un courant Is dans une charge équilibrée ; il y a donc
vide par phase Er du stator, en fonction du courant inducteur Ir au rotor : superposition de deux forces magnétomotrices :
Er
Force magnétomotrice du rotor : Fr = nrIr (nr : nb de spires inducteur)
Force magnétomotrice du stator : Fs = ks Is (ks : coefficient de la machine)
Courbe similaire à celle de la Vsn La f.m.m. résultante F est telle que :
caractéristique magnétique.
F = Fr + Fs : Somme vectorielle
La tension nominale est en
Ωs = Constante
général située dans le coude Le flux résultant φ s’écrit alors :
de la caractéristique. φc = φr + φs : Réaction Magnétique de l’Induit.
Erém
E k: & I Ir
Conséquence : Atténuation du flux utile.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Pour une machine à pôles lisses, non saturé : L’expression de la tension aux bornes du stator est :
Vs = Ec – Rs Is avec : Ec = j ω sφc Vs = Er – j Xs Is – Rs Is
Vs : tension par phase du stator.
jXs Rs Er
Rs : résistance d’un enroulement du stator. Is
jXsIs
+ +
Is : courant de ligne statorique. + θ Vs
RsIs
Er Ec Vs
La f.é.m. résultante Ec est telle que : ϕ
Ec
- ψ
- -
dφ* dφ dφ di
e* e L
Is
dt dt dt dt
Soit : Ec = Er – j Xs Is Vs : tension simple (phase/neutre) du stator.
Avec : Xs = Ls ω s où : φs = Ls Is
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Caractéristique à
Caractéristique à vide : Er(Ir) Er vide réelle : Er(Ir) Détermination de Rs
Essai à vide à la vitesse nominale Ω sn. Elle est effectuée par la mesure en régime continu :
A
Er = Vsn
Courbe linéarisée au point nominal : Er = kv×Ir
V> *?
R
I>
Avec Is(dc) : courant statorique continu correspondant à Isn.
*?
Caractéristique en court-circuit : Is(cc)(Ir) Caractéristique à
vide linéaire :
Essai en court-circuit à la vitesse nominale. Er = kv Ir
Détermination de Xs
jXs Rs
Erém Is(cc)
Caractéristique linéaire : Is(cc) = kc×Ir Ir On détermine la f.é.m. en court-circuit :
O Iro
d d
ψ = +π/2 ψ = - π/2
Axe Axe
• Fs et Fr sont alignées. longitudinal • Fs et Fr sont alignées. longitudinalF
Fr Ωs Fr Ωs
• Couple électromagnétique nul. • Couple électromagnétique nul.
• Fs démagnétise et s’oppose à Fr. N • Fs magnétise et s’ajoute à Fr. N
F φc
φr φr
Fs
φc
Équation des f.m.m. : Équation des f.m.m. : φs
ψ = -π/2
q q
F = Fr + Fs ψ = +π/2 F = Fr + Fs
φs Axe Axe
transversal transversal
Fs
Équation des flux : Équation des flux :
S S
φc = φr + φs φc = φr + φs
Diagramme des f.m.m. Diagramme des f.m.m.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Puissance
Le rendement s’écrit :
P P 3V I cos ϕ
Puissance Électromagnétique Pem Puissance
Mécanique Pm Alternateur Électrique Pe
η
Tm
P P ∑ pertes 3V I cos ϕ pC pD p é*
Tem
Moteur Charge
Arbre Rotor Stator
d’entraînement
Ωs
Électrique Pm = TmΩs : puissance mécanique absorbée par l’alternateur.
Pem = TemΩs = 3 E Is cosψ : puissance électromagnétique convertie.
Pertes Pertes Fer Pertes Pe = 3 Vs Is cosϕ : puissance électrique utilisée par la charge.
Mécaniques pméc pfer Joule pj
pfer : pertes magnétiques dans le fer.
pméc : pertes mécaniques.
Puissance Électromagnétique : P P p é* pC T Ω
pj = pjs + pjr : pjs = 3 Rs Is² : pertes par effet Joules au stator.
Puissance Électrique utile : P P pD 3V I cos ϕ pjr = Rr Ir² : pertes par effet Joules au rotor.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Tem.max
Si nous négligeons la résistance Rs de la machine (pjs ≈ 0) :
Couple maximal :
P JP 3V I cos ϕ
3p V E
T max .
Le couple électromagnétique s’écrit : ω X -π -π/2
P 3V I cos ϕ 3p
θ
+π/2 +π
T V I cos ϕ Fr
ω ⁄p
Fr
Ω ω F F
3p V E sin θ
D’où : T &
ω X Moteur Alternateur
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Alternateur Excitatrice
Régulateur
de Tension
Ir
Couplage
mécanique Vs(réf)
Machines Machines
Synchrones Synchrones
La force électromotrice à vide Er de l’alternateur s’écrit : Courbe de variation Vs(Is) à cosϕ et Ir constants :
Er jXsIs
Er = Vs + Rs Is + j Xs Is Vs
jXs
Is Rs
θ Vs
cos ϕ AV
+
+
Er ϕ RsIs cos ϕ AV : charge
Vs
- - capacitive.
Er
Is cosϕ = 1 : charge
cos ϕ = 1
résistive.
Éq. (a) E V R I cos ϕ X I sin ϕ X I cos ϕ R I sin ϕ cosϕ AR : charge
inductive.
La chute de tension totale ∆Vs dans le stator peut s’écrit :
cos ϕ AR
E V J R I cos ϕ X I sin ϕ
Formule Is
∆V approchée Isn Is(cc)
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Hydraulique
Éolienne Solaire
Is Centrale
Nucléaire
Ir Centrale
Irn Industrielle
Haute
Tension Centre Réseau Local Réseau Urbain
Industriel
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Définition Concept
Ensemble d’alternateurs de grande puissance, connectés en parallèle afin de L'accrochage consiste à la mise en parallèle de deux systèmes de
fournir la puissance électrique nécessaire au pays. tensions, triphasées et équilibrées :
Système des forces électromotrices de la machine : EA, EB, EC
Contraintes
Système des tensions du réseau de puissance infinie : VA, VB, VC
Énergie électrique Non Stockable ⇒ Système de Dispatching :
Afin de réaliser le couplage avec le minimum de transitoire, il est
Ajustement Production-Consommation impératif de connecter les systèmes quand les tensions sont identiques.
Interconnexion automatisé. Conditions d’accrochage
Mêmes fréquences.
Égalité des valeurs efficaces des tensions.
Même séquences des phases.
Déphasage nul à l’instant d’accrochage.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
A
Réseau infini B Bonne Séquence Mauvaise Séquence
C
Vs
VLC ωs ErB ωs
VC ErC VC
VL
Interrupteur VLC
VA VA
K VLB
ErB VLA VLA
ErC
Réglage du Er Réglage du courant VLB ErA ErA
couple moteur Tm d’excitation VB
VB
Tm Ir
• Feu battant : les trois lampes s’allument • Feu tournant : les trois lampes
Moteur
MSY Excitatrice et s’éteignent en même temps. s’allument alternativement.
d’entraînement
Ωs • Fermer l’interrupteur K quand les trois • On doit inverser deux phases de
lampes son éteintes. l’alternateur.
Alternateur
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Commande
Actionneur
Excitatrice
Machines Machines
Synchrones Synchrones
P
Diagramme vectoriel des puissances : P À l’instant d’accrochage : point "flottant"
Er θ = 0 ⇒ couple nul.
Puissance
Aucune puissance n’est échangée.
active P ϕ
jXsIs
θ
Q
ϕ Vs O
Puissance
réactive Q
Is Er
θ=0
Q
Vs
Variation de P : on modifie Tm en maintenant Ir constant.
Pour varier P, il faut agir sur le couple Tm du moteur d’entraînement.
Variation de Q : on modifie Ir en maintenant Tm constant.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
P P
f s constante ⇒ Ωs constante. f s constante ⇒ Ωs constante.
Vs constante ⇒ E et F constants. Ir constant ⇒ Er constante.
Er
Ir constant ⇒ Er et Fr constants. P2
P = Tem.Ωs ⇒ la variation de P est proportionnelle à celle de Tem. Lorsque Tem augmente ⇒ La puissance P fournie au réseau et l’angle θ augmentent.
Tem ∝ (Fr.F.sinθ) et Fr, F constants ⇒ la variation de P entraîne une variation de θ. La puissance réactive Q augmente.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
F
jXsIs
θ
θ = π/2
Is
Is θ
π/2 π
ϕ
Q
Vs Si Tm > Tem(max) : instabilité ⇒ le synchronisme entre les f.m.m. est rompu : Tem = 0.
Au-delà de π/2, le couple résistant Tem exercé par l’alternateur diminue. Décrochage et emballement du moteur d’entraînement.
Si le couple Tm est maintenu : ⇒ Le synchronisme est rompu Vitesse destructive ⇒ Arrêter immédiatement la turbine ou le moteur d’entraînement.
⇒ Décrochage et emballement du moteur d’entraînement.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
L’angle θ devient négatif. P constante ⇒ Tem ∝ (Fr.F.sinθ) : constant ⇒ θ varie avec Fr donc avec Ir.
Er
La f.m.m. F "tire" derrière elle la f.m.m. Fr Fs varie aussi en amplitude et en phase.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Is cosϕ Is cosϕ
constant constant
jXsIs jXsIs
θ Vs θ Vs
Q Q
ϕ O Q Is ϕ = 0 O
Is
Vs constante ⇒ φ et F constants : la puissance magnétisante est constante.
L’excédent de puissance magnétisante est fournie au réseau sous la forme Q. L’alternateur ne produit que la puissance active.
Si Ir diminue ⇒ Is diminue et cosϕ s’améliore. Le facteur de puissance est unitaire : cosϕ = 1 ⇒ le courant Is est minimal.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Avantages Inconvénients Le modèle monophasé équivalent déjà étudié reste toujours valable
Excellent rendement, notamment pour Sensibilité aux harmoniques de la pour un fonctionnement en moteur.
les grandes puissances. tension. Nous adoptons la convention récepteur :
Vitesse de rotation constante (pas besoin Nécessité de prévoir une excitatrice.
V E* R I E jX I R I
de régulation). Surveillance régulière contre le risque de
jXs
Is Rs
Fonctionnement optimal à facteur de décrochage. Ec
RsIs
puissance unitaire. Couple de démarrage nul : + +
+ Vs
Réglage linéaire de la puissance. θ
Solution : Prévoir une procédure spéciale Er Ec Vs ϕ jXsIs
ψ Er
Compensateur synchrone. de démarrage. - - -
Possibilité de branchement direct à des • Par accrochage au réseau. Is
tensions élevées. • En mode asynchrone.
La f.é.m. en charge Ec est déphasée en avant de la f.é.m. à vide Er.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Mode sur-excité Mode Fp = 1 Mode sous-excité On relève les courbes de variation Is= f(Ir) à puissance constante :
Ir élevé ⇒ Er >> Vs Ir optimal ⇒ Er > Vs Ir faible ⇒ Er < Vs Is
Is est en avance sur Vs Is est en phase avec Vs Is est en retard sur Vs
Moteur ⇔ Condensateur. Moteur ⇔ Résistance. Moteur ⇔ Inductance. Décrochage
Isn
Is
Q ϕ AV Vs Q ϕ = 0 Is Vs Q ϕ AR Vs
θ θ θ
jXsIs jXsIs jXsIs
Is
Er Er Er
P P P
Le moteur produit Q. Q=0 Le moteur consomme Q.
Ir
Compensateur synchrone. Consommation minimale. Consommation élevée. Irn
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Machines Machines
Synchrones Synchrones
En régime permanent, le couple résistant Tr de la charge mécanique doit rester inférieur Fs dans l’axe longitudinal (d) du rotor Fs dans l’axe transversal (q) du rotor
ou égal au couple maximal Tmax (θ = π/2) : q
Tem d
3p V E Tem (max)
T max ·
ω X A1 A2 Fs Fs
Tr
q d
Si Tr > Tmax : Décrochage du moteur.
Synchronisme rompu ⇒ couple moyen nul.
θ
⇒ Arrêt du groupe. θ1 π/2 θ2 π
2 positions d’équilibre : Lignes de champ associés à Fd suivent Lignes de champ associés à Fq suivent
Problème : un trajet à entrefer faible. un trajet à entrefer important.
point A1 (θ1 < π/2) : Équilibre stable.
Phénomène dangereux dans le cas Entrefer faible ⇒ Réluctance minimale. Entrefer grand ⇒ Réluctance maximale.
Point A2 ( θ2 > π/2) : Équilibre instable.
des engins de levage par exemple.
Inductance maximale Ld. Inductance minimale Lq.
Réactance longitudinale Xsd grande. Réactance transversale Xsq faible.
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Si l’on fait l’hypothèse Rs = 0, la puissance électromagnétique est : La puissance électromagnétique est lié au couple Tem par la relation :
P J 3V I cos ϕ 3V I cos ψ θ 3V I cos ψ cos θ sin ψ sin θ P T Ω T
ω
p
Sachant que :
Le couple électromagnétique s’écrit alors :
E V cos θ V sin θ
sin ψ et cos ψ
X I XPI 3p V E 3p V 1 1
T sin θ sin 2θ
La puissance électromagnétique devient : ω X ω 2 XP XP
VE V 1 1 Ce couple correspond à la somme :
P 3 sin θ 3 sin 2θ
X 2 XP XP Un couple de la même forme que celui de la machine à pôles lisse,
Cette puissance est non nulle même en l’absence d’excitation (Ir = 0). proportionnel au courant Ir.
Cet échange de puissance correspond à une variation de réluctance. Un couple de réluctance ne dépendant que de Vs et des valeurs
relatives de Xd et Xq (saillance de la machine).
Machines Machines
Synchrones Synchrones
Applications Principe
Les MAS représentent plus de 80% des moteurs électriques utilisés en industrie : 1. Le stator comporte trois bobines fixes, décalées de (2π/3p) et permettant (2p) pôles.
Ces bobines sont alimentées par un système triphasé de courants is à la pulsation ωs.
Rotor
Grande simplicité de construction ⇒ prix relativement bas.
Facilité d’utilisation et d’entretien ⇒ coût de maintenance réduit.
Bonne robustesse mécanique. Phase C
3. Création au rotor de courants induits Le rotor tourne à la vitesse Ω = (ω/p) légèrement inférieure à Ωs.
ir à la pulsation ωr = ωs initialement.
On définit le glissement g du moteur qui s’exprime en % :
4. Les courants induits créent un
champ Fr tournant à la vitesse Ωr. Phase A
Ω Ω ω ω
Phase B g
5. Production de couple Tem : Ω ω
⇒ Le rotor tourne à la vitesse Ω < Ωs. La pulsation des courants induits ωr au rotor devient :
⇒ La pulsation ωr diminue fortement. Ωs
Stator ω ω ω gω
La vitesse du rotor peut s’écrire :
Ω Ω Ω 1 g
Rotor
Fs tourne à Ωs / stator.
Fr tourne à Ωr / rotor ⇒ Fr tourne à (Ωr + Ω) = Ωs / stator.
Phase C
⇒ Les deux f.m.m. tournent à la même vitesse ⇒ Création d’un couple constant.
Ω Ω Ω Ω
Machines 5 Machines 6
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Comme toute machine électrique tournante, la machine asynchrone Partie fixe : elle comporte trois enroulements (bobines) et possède 2p
comporte essentiellement les éléments suivants : pôles. Le bobinage des enroulements est identique à celui de la
machine synchrone.
Stator : partie fixe formée de
trois enroulements identiques.
Rotor : partie mobile siège des
courants induits.
Organes mécaniques : ils
assurent des fonctions de
fixation, protection et ventilation.
Enroulements du stator Circuit magnétique
Machines 7 Machines 8
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Partie mobile : elle est constitué d’un ensemble de conducteurs mis en Le rotor est un cylindre composé d’un empilement de tôles pressés.
court-circuit. Ces tôles sont munies d’encoches où sont logés des conducteurs
formant trois bobinages, accessibles par des bagues et des balais.
Rotor
Plaque à bornes
Enroulements du rotor
du rotor
Balais
En court-circuit Bobiné Massif
(à cage) (à bagues) (magnétique)
Machines 9 Machines 10
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Le rotor est constitué de barres conductrices, en cuivre ou en Le rotor est constitué par un cylindre plein non laminé.
aluminium, ces barres sont inclinées par rapport à l’axe de rotation. Les parties massives en fer constituent l’enroulement en court-circuit,
Les extrémités de ces barres sont court-circuitées par deux anneaux de par l’effet des courants de Foucault, induits dans la masse métallique.
même métal.
Rotor massif Courants
induits
Rotor massif
Barres conductrices siège
Anneaux de
des courants induits
court-circuit.
Machines 11 Machines 12
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Le rotor est à l’arrêt, la machine asynchrone est équivalente à un transformateur triphasé Le rotor est en court-circuit, il est en mouvement et sa pulsation devient :
Impédance
magnétisante ω g ω ω
E z E z
Rapport de transformation : m Rapport de transformation : m′ g g m
E z E z
Machines 13 Machines 14
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Nous adaptons les équations du circuit du rotor à la même pulsation ωs : Nous ramenons les éléments du rotor au stator, en appliquant les règles des modèles
ramenés appliquées aux transformateurs :
Zs Z’r
Courant magnétisant
non négligeable jXs R’r/g jX’r
Is Rs I’r
jXs (m) jXr
Is Rs Ir Rr/g Iso
+ +
Iso
+ + +
Vs Es Rf jXm Zm
Vs Es Rf jXm zs zr Ero - -
(ωs) (ωs)
- - -
R X
Les règles de transformation sont : R′ ; X′ ; I′ mI
Équation des f.m.m. : F = Fs – Fr m m
Z Z′
Équation des courants : ns Iso = ns Is – nr Ir L’impédance totale vue du stator : Z Z
Z Z′
Machines 15 Machines 16
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
+ + Vso Iso(rb)
+ Zs + Z’r
g = 1 ⇒ Z’r minimale.
Vso Eso Rf jXm φo Eso jXs Iso Vs(rb) Es(rb) Rf jXm
Rs Iso Soit : (Zm // Z’r) ≈ Z’r
- - Zm
- -
Iso
TENSION TENSION
NOMINALE RÉDUITE
La puissance consommée par la machine est dissipée dans les impédances Zs et Zm : La puissance consommée par la machine est dissipée dans les impédances Zs et Z’r :
3E 3E
Bilan des puissances : P 3R I et Q 3X I Bilan des puissances : P 3 R R′ I et Q 3 X X′ I
R X
Machines 17 Machines 18
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Désignation Formulation
Machines 19 Machines 20
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
À partir du schéma monophasé équivalent ramené au primaire : La puissance transmise Ptr est convertie dans la "résistance" (R’r/g) :
Is Rs
jXs
I’r R’r/g jX’r R′
P( 3 I′
Iso g
+ +
Machines 21 Machines 22
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Le rendement du moteur asynchrone est défini par le quotient de la La puissance transmise au rotor s’écrit :
puissance mécanique utile par la puissance électrique absorbée : ω
P( T Ω T
p
P 6 T 6Ω
η Cette puissance est dissipée dans la résistance fictive ″R’r/g″ telle que :
P! 3 V I cos ϕ
En introduisant les différentes puissances mises en jeu : R′ ω
P( 3 I′ T
g p
P 6
η Pertes constantes :
L’expression du couple électromagnétique devient :
P 6 p& p& p p é4 pc = pfs + pméc
En négligeant les pertes totales au stator et les pertes mécaniques : P( 3p R′ Calcul du courant I’r à l’aide
T I′ du modèle équivalent
Ω ω g
P 6 P Formule
η * 1 g approchée
P! P(
Machines 23 Machines 24
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Nous calculons directement le courant rotorique ramené au stator : Exprimons le couple Tem en fonction de la vitesse de rotation Ω :
Is I’r Rs jXs R’r / g jX’r
Iso R′
+ Zs Z’r 3p g
+ T V
Vs Rf jXm ω R′
Zm R X7
- g
- Tem
Démarrage : Ωd = 0 ⇒ gd = 1 ⇒ Tem = Td
Zone d’utilisation
L’expression du courant rotorique I’r ramené au stator est : La machine absorbe Ped = Td Ωs (Linéaire)
Machines 27 Machines 28
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Nous négligeons les pertes Joule au stator (Rs = 0). Avec : Ptr = Tem. Ωs
Nous négligeons les pertes fer au stator (Rf = ∞) Pem = Tem.Ω
pjr = Tem.Ωr Pem = Tem.Ω
Tem
Modèle simplifié Paramètres Point de
Tem (max)
jXT R′ fonctionnement
Is I’r R’r / g
3p g
T V
Iso ω R′ Td Puissance transmise Ptr
+ +
X7
Vs Vs jXm
g Tr
- 3p V Pem pjr
-
T max
ω 2X7 Ω
Ω Ωs
R′ g
1 0
g4
X7
Machines 29 Machines 30
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Il s’agit d’assurer les fonctionnalités suivantes : Les plaques à bornes des moteurs standards sont conformes à la norme NFC 51 120.
Les repères sont conformes à la CEI 34-8 par six bornes : (U1,V1,W1) et (U2,V2,W2)
Raccordement électrique au réseau d’alimentation.
Configuration du dispositif de commande et de protection. U1 V1 W1
Machines 31 Machines 32
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
L’arrêt normal des moteurs électriques est obtenu par décélération naturelle, le temps
Q Fonctionnement
d'arrêt dépend uniquement de l'inertie de la machine entraînée. Cependant, certaines
Variation de la valeur efficace de la applications exigent de contrôler le temps de décélération en mettant en œuvre des
KML tension Vs par réglage de l’angle de procédés de freinage.
retard à l’amorçage des thyristors.
Par rapport aux freinages mécaniques et hydrauliques, le freinage électrique apporte une
RT Intégration des fonctions de solution simple et efficace et offre l'avantage d'être régulier et de ne faire intervenir
protections et de contrôle avancées. aucune pièce d'usure.
Machines 37 Machines 38
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Tr(Ω) Charge
Freinage
Couple de démarrage :
- Ωs - Ωn Ωn Ωs
Ω
3p R′
T8 V
ω R R′ X7
Machines 39 Machines 40
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Classes des MAS : Synthèse Types de services des MAS (Norme CEI 34-1)
Indice Type de service Mode de fonctionnement
Tableau des caractéristiques normalisées des classes NEMA des moteurs asynchrones : S1 Service continu Fonctionnement à charge constante et en continu.
Fonctionnement à charge constante et pendant un temps
S2 Service temporaire
déterminé.
Couple de Couple Couple de Courant de Glissement S3 Service intermittent périodique Suite de services identiques.
démarrage nominal décrochage démarrage nominal
Classe Starting Torque Basse vitesse Breakdown Locked Rotor S4 Service intermittent périodique à démarrage Suite de services identiques et de démarrage.
Pull-Up Torque Torque Current
NEMA S5 Service intermittent périodique à freinage Suite de services périodiques avec démarrages et freinages.
Td/Tn (%) Tmin/Tn (%) TdmaxTn (%) Id/In (%) g (%) Suite de services identiques avec périodes de charges et
S6 Service continu à charge intermittente
périodes à vide.
A 70 - 275 65 - 190 175 - 300 ---- 0.5 - 5
Service continu périodique à freinage Suite de services identiques comprenant des démarrages,
S7 électrique fonctionnement en charge et des freinages.
B 70 - 275 65 - 190 175 - 300 600 - 800 0.5 – 5
Suite de services identiques comprenant des périodes de
Service continu périodique à changement
C 200 - 285 140 - 195 190 - 225 600 – 800 1-5 S8 de charge et de vitesse
fonctionnement en charge et des changements de vitesses
de rotation.
D 275 ---- 275 600 - 800 >5 Suite de services non périodiques comprenant des périodes
Service à variation non périodique de
S9 charge et de vitesse
de fonctionnement en charge et des changements de
vitesses de rotation.
S10 Service à régimes constants distincts Service comprenant au plus 4 valeurs de charge distinctes.
Machines 41 Machines 42
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Ω
Hypothèses de calcul Démarrage et arrêt : réglage de l'accélération et
Résistance du stator Rs négligée
Démarrage Régime établi Arrêt de la décélération au moyen d’un profil de vitesse.
Machines 43 Machines 44
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Principe
Si la MAS est entraînée à Ω > Ωs ⇒ Glissement g < 0
Couple et puissance active < 0 ⇒ Fonctionnement en Génératrice Asynchrone. Coupe détaillée
Éolienne isolée d’une éolienne
Démarrage
Habituellement assuré par la machine d'entraînement.
Utilisation momentanée en moteurs pour amorcer le lancement du groupe générateur.
Magnétisation
La MAS ne possède pas d’excitation ⇒ la puissance réactive nécessaire à sa Parc éolien
magnétisation peut être fournie : couplé au réseau
Soit par le réseau : la machine est couplée en parallèle. électrique
Soit par une batterie de condensateurs dans le cas d'une utilisation isolée.
Machines 45 Machines 46
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
Problème : Tensions alternatives produites irrégulières en tension et en fréquence. La machine est entraînée à l'aide d'une turbine hydraulique à la vitesse Ω > Ωs.
Solution : Adaptation par des convertisseurs de l’électronique de puissance. ⇒ Le glissement change de signe en même temps que la puissance active électrique :
Convertisseur Statique
P Réseau
CA CC électrique
MAS CC Q
CA Turbine
Redresseur Filtre Onduleur
MAS
Écoulement de puissance
Machines 47 Machines 48
© M. ZEGRARI Asynchrones © M. ZEGRARI Asynchrones
GEL-3630 Principe
La Machine à Courant Continu (MCC) est un convertisseur électromécanique réversible : Gammes de puissances
Moteur CC Machines fractionnaires : P < 1 kW
Machines de petite puissance : 1 kW < P < 15 kW
Machines de moyenne puissance : 15 kW < P < 600 kW
Énergie Énergie
Électrique Mécanique Machines de forte puissance : P > 600 kW
Fonctionnement en Moteur
Moteurs alimentés par des batteries (outillage, accessoires automobile, mécatronique)
Génératrice CC Servomoteurs (positionnement, robotique, machines-outils)
Moteurs pour traction électrique (navires, trains, manutention, véhicules électriques)
Génératrice CC : pratiquement elle n’est plus utilisée pour la production de l’énergie
électrique. Cependant, on l’utilise encore comme excitatrice des alternateurs des Entraînements industriels (métallurgie, laminoirs)
centrales, ou pour un freinage par récupération. Fonctionnement en Génératrice
Moteur CC : utilisé à grande échelle dans les entraînements à vitesse variable en raison Freinage par récupération des moteurs CC
de sa souplesse de commande. Il est très utilisé dans la traction électrique. Excitatrice des turbo-alternateurs
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Servomoteurs Positionneurs
Laminoirs 13 MW - 80 tr/min Translation portique Métallurgie
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Machine à Courant Continu à Machine Synchrone avec Une spire conductrice AB est placée dans un champ magnétique d’induction B fixe.
collecteur et balais Convertisseur CC-CA
On entraîne la spire en rotation à une vitesse constante Ω.
Ω Ω
Inducteur (fixe) : placé au stator, il permet de produire une f.m.m. constante.
Induit (mobile) : enroulement placé au rotor et siège des f.é.m. induites.
A A
Induit Inducteur
Collecteur N S N S
B
B
X Y
eAB VXY
Ligne neutre
N
Loi de t t
Faraday
S VXY = eAB VXY = - eAB
Balais
Collecteur : solidaire au rotor avec des lames en cuivre reliées au bobinage de l’induit.
⇒ Création d’une force électromotrice induite eAB alternative : eAB(t) = Em sin(Ωt)
Balais : fixes au stator et frottant contre le collecteur, conversion CA-CC des tensions. ⇒ Tension entre balais VXY unidirectionnelle (redressée) : VXY = eAB(t)
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
La spire est entraînée en rotation à une vitesse constante Ω. Mode Génératrice : le collecteur fonctionne comme redresseur de tension.
Ω Ω Ω Ω Ω Ω Ω
A A A
A B A B A B
N S N S N S N S N S N S N S
B A
B B B
X Y X Y X Y
eAB = 0 eAB = +Em eAB = 0 eAB = -Em
VX = VA et VY = VB Ligne neutre VX = VB et VY = VA
VXY = eAB > 0 VXY = eAB = 0 VXY = - eAB > 0
Le flux magnétique engendré s’écrit :
eAB
φ t φ cos Ωt eAB
Ligne neutre
VXY
Ligne neutre
Ligne neutre Le collecteur permet de
La f.é.m. induite eAB est alternative : (axe perpendiculaire à l’axe des balais) redresser la tension VXY
N
dφ t entre balais :
e t φ Ω sin Ωt
t t t
dt VXY = eAB VXY = - eAB
eAB(t) = 0 ⇔ spire placée dans la ligne neutre.
S V t e t
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Une spire conductrice AB est placée dans un champ magnétique d’induction B fixe. Fonctionnement en Moteur : le collecteur fonctionne comme onduleur de courant.
Nous faisons parcourir la spire par un courant électrique d’intensité Ia constante. is
+Ia
Ω Le courant is dans la spire est un courant
alternatif d’amplitude Ia et de fréquence égale à la t
Ia
Be F2 Ia fréquence de rotation.
-Ia
+ La f.é.m. es de la spire est alternative et en phase
Loi de F1
Va
es
N Ia S F Ligne neutre
Laplace A B -
avec le courant is. Elle correspond à une machine
synchrone avec une réaction d’induit purement
transversale (ψ = 0). t
La puissance électromagnétique développée pem
est positive : pem
⇒ Chaque conducteur de la spire subit une force magnétique F.
⇒ Les forces F1 et F2 appliquées de chaque côté font tourner la spire. p t e t i t T Ω
t
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Organes magnétiques Une machine à courant continu comporte les éléments suivants :
Production du flux magnétique (inducteur)
Système inducteur
Conversion électromagnétique (induit)
Formé d’un aimant permanent ou d’un Induit Inducteur
Canalisation du flux magnétique (stator)
électro-aimant bobiné, il produit une Ventilateur
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
L’inducteur d’une machine à courant continu contient le système d’excitation. Celui-ci est Le flux d’excitation φe peut être créé par :
réalisé sur des pièces polaires.
Aimants permanents : champ fixe
Les pertes joules dans l’inducteur sont supprimées
Noyau mais l’excitation magnétique est fixe.
Barreau φe Dans les grosses machines, le coût des aimants
d’assemblage Épanouissement
N S permanents pénalise cette solution.
polaire
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Rotor
Collecteur
Circuit électrique
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Collecteur Balais
Performances
C’est le constituant critique des machines CC :
Les balais doivent avoir une durée de vie aussi longue
Ses lames sont soumises à des forces centrifuges
que possible et assurer un bon contact électrique.
considérables.
On estime les pertes dans les machines tournantes :
Son usure due au frottement des balais nécessite
une maintenance régulière. Pertes de nature mécanique à 35% ;
Il accroît de 25% la longueur de la machine. Pertes de nature électrique à 65%
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Caractéristiques Les principales sources de chaleur sont dues aux pertes Joule dans les enroulements.
Un balai couvre environ la largeur d’une lame et demi. Conduction Rayonnement Convection :
La pression du balai est assurée par un ressort. • Naturelle
• Forcée
La chute de tension eB due à un balai est d’environ 0,3 V à 3 V.
Évacuation par :
Balais Porte-balais Rayonnement.
Problème : L’usure du balai provoque la mise en court-circuit du collecteur. Conduction.
Remède : Nécessité de souffler, avec de l’air comprimé, le collecteur et les porte-balais Convection.
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
On considère une structure bipolaire, comportant une spire entraînée à la vitesse Ω. Associons deux spires identiques placées dans deux encoches diamétralement opposées.
La disposition de la spire dans l’entrefer est repérée par l’angle θ = Ωt. Les conducteurs utilisés pour aller d’un balai à l’autre constituent une voie d’enroulement.
Ω Ω
Ω
A +
n : normale à la + +
A spire
θ e1 e’1 e
N S Axe polaire N S - -
B
-
B
X Y B
Flux engendré de la forme : φ(t) = φm cosθ = φm cos(Ωt) L’induit possède deux voies d’enroulement constituées chacune d’une spire.
Création d’une f.é.m. : eAB(t) = es(t) = φm Ω sin(Ωt) À chaque instant, les f.é.m. induites dans les enroulements sont égales : e1 = e’1 = e
e(t) = es(t) π
1
Tension redressée : e
φ es e φ Ω
⇒ Tension moyenne : e φ Ω sin θ dθ 2
XY
es
φ π π
θ
θ = ωt ωt π 2π ⇒ Forme unidirectionnelle périodique de (π) mais
π 2π π 2π
fortement ondulée.
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Production de la f.é.m. : induit à quatre spires Production de la f.é.m. : induit à plusieurs spires
Associons quatre spires identiques placées dans quatre encoches décalées de 90°. Associons zc conducteurs afin de former zs = (zc / 2) spires.
Ces spires sont connectées comme le montre la figure suivante : Les sections des spires sont logées dans des paires d’encoches diamétralement opposées.
Ω Ω
A C + + e1
+ e’1 +
e1 e’1
- -
e e2 e’2
+ + e
N S e2 e’2 N S ek
- - -
e’k -
D B
L’induit possède deux voies d’enroulement constituées chacune de (zs / 2) spires.
L’induit possède deux voies d’enroulement constituées chacune de deux spires. &
z z#
e $ e% avec ∶ k
Chaque voie regroupe deux spires dont les f.é.m. sont déphasées de (π/2) entre elles. La f.é.m. totale e pour chaque voie est :
e ek 2 4
%'(
e
⇒ Tension résultante périodique de (π/2).
z# ⇒ Les tensions ei ont la même amplitude : ei = φΩ
E φ Ω
2π
e1 e2 E
⇒ Ondulations diminuées par augmentation du ⇒ La f.é.m. résultante est assimilable à un demi-
θ
nombre de spires en série. cercle de diamètre E.
0 π π 3π 2π e1
2 2 e1 e1
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
On relève, pour une vitesse Ω constante, l’évolution de la tension à vide Ee aux bornes de La génératrice débite un courant Ia dans une charge.
l’induit, en fonction du courant Ie d’excitation : ⇒ Superposition de deux force magnétomotrices :
E kφ Ω Force magnétomotrice de l’inducteur : Fe = zeIe (ze : nombre de spires de l’inducteur)
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
S2
Axe q Axe q φe : Flux de l’excitation (E1-E2) φc : Flux de compensation (C1-C2)
ψ = 0 : Balais sur l’axe d. ψ ≠ 0 : Ligne neutre décalée. φa : Flux de la RMI (A1-A2) φs : Flux de stabilisation (S1-S2)
⇒ Fe et Fa perpendiculaires. ⇒ Composante longitudinale de Fa. φb : Flux des pôles de commutation (B1-B2)
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Considérons les forces magnétiques appliquées sur les deux brins d’une spire de l’induit : Si l’induit de la machine tourne à la vitesse angulaire Ω, il développe une puissance
Tem Tem électromagnétique Pem telle que :
P T
Ω Ω
F2 F2
Ω
B B B B
N S N S D’après le principe de conservation d’énergie, cette puissance correspond à la conversion
électromécanique de l’énergie obtenue par la force électromotrice :
F1 F1
P EI T
Génératrice : Couple résistant Moteur : Couple entraînant
Ω
Expression des forces de Laplace : F( F/ I LB
L’analyse inverse peut être menée pour retrouver le couple électromagnétique :
T 2r F 2rL B I φI
Couple de forces correspondant :
P EI kφΩ I
T kφ I
Expression du couple électromagnétique : T kφI Ω Ω Ω
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
L’expression de la tension de sortie est : V E e789 R I :E e789 R I Cette courbe traduit la variation Ia(Ie) à tension Va constante.
Va Ia
Ee
∆Va RaIa Va = Van
Van Ian
Ia Ie
0 Ian 0 Ie0 Ien
La chute de tension est : ∆V E V R I ; e789 La courbe de réglage est indiquée à la vitesse nominale Ωn.
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
P P VI
Puissance
Mécanique
η
Pm = Tm.Ω P P ; ∑ pertes V I ;p ; p>
é# ? ; p#@
η [%]
Pertes Puissance
Constantes Électromagnétique Pour des raisons d’exploitation : 100
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
La puissance électrique de sortie Pe est : Le circuit inducteur est alimenté par l’induit de la génératrice : auto-excitation.
P VI EI R I/ P p% Ie Ia Ie Ia
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Le flux produit par le courant inducteur doit renforcer le flux rémanent. L’expression de la tension de sortie est : V E R IA RB ; R I
Nous devons satisfaire les deux conditions suivantes : Comportement en charge Va
1. Courant inducteur initial suffisant. Ee RT (Ie) (RaIa) augmente ⇒ Va diminue.
Pente
Condition : R B ; R ; R RC D R#
Ee
critique Rc
A Ie diminue ⇒ (φe , Ee diminuent).
Ee = Van Ee (Ie) ∆Va
Rc : Résistance d’amorçage. Chute de tension importante. Van Séparée
Shunt
Solution :
Régler le rhéostat de champ Rh. Auto-limitation en puissance
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
V E R ;R I R #B I
Va (Ia)
Tension Va aux bornes de l’induit : (type de génératrice très peu utilisée
sauf pour le freinage du moteur CC série)
Force électromotrice en charge : E kφΩ kk I Ω (saturation négligée) Point de fonctionnement M tel que : Van = Rch.Ian
Erém
P EI Ia
Couple électromagnétique résistant : T kk I / O Ian
Ω Ω
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Le flux inducteur est créé à la fois par : Considérons le circuit électrique équivalent d’une configuration en courte dérivation :
Un enroulement série (S1-S2) connecté en série avec l’induit. Expressions de la tension et du courant :
Ie Rs Ia
Un enroulement shunt (E1-E2) connecté en parallèle avec l’induit. V E R IA R I Ig
+
I IA I
Ra
E1 Ie S1 S2 Ia E1 Ie Ia
Re Va
Ig zs S1 S2
+ + Force magnétomotrice résultante : E
Ig
z
zs
-
F z I zI z I I
G Va ze Va
z
ze
G
- - z
Nous définissons le coefficient d’équivalence α par la relation : α
E2 E2
z
Montage “courte dérivation" Montage “longue dérivation" F z I αI z I G
La caractéristique à vide et les conditions d’amorçage sont identiques à ceux de la Couple électromagnétique :
génératrice à excitation shunt.
T kφI kk I G I
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Suivant le couplage des enroulements inducteurs, nous obtenons les modes suivants : On présente les caractéristiques de sortie Va (Ia) des quatre types de génératrices CC :
Flux additif : les deux flux s'ajoutent et compensent les diverses chutes de tension.
Flux soustractif : les deux flux se retranchent et accentuent les chutes de tension.
Va
Va Additif
I I
Additif
G αI Ee
Van
Séparée
Compensé
Shunt
Soustractif
Soustractive
Ia
0 Ian
Ia
0 Ian
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Intérêt L’enroulement induit est alimenté par une source continue Va extérieure : le courant Ia dans
Procédé de variation de la vitesse simple à mettre en œuvre. l'induit se répartit également dans les voies d'enroulements.
Ω
Commande linéaire du couple électromagnétique.
Tem
A
Utilisation Be
F2
Petits moteurs à aimants permanents dans les servomécanismes. Puissance limitée à N F1
S
B
quelques watts. Ia Be
Moteurs à excitation séparée de moyenne puissance (1 à 300 kW). Utilisés dans les Va
machines outils et les engins de levage. Sous l’action du champ inducteur : création des forces de Laplace F1 et F2.
Moteurs à excitation série de forte puissance (jusqu’à 10 MW). Utilisés dans les Apparition d’un couple électromagnétique moteur Tem qui entraîne le moteur à la vitesse Ω.
locomotives, les navires et les laminoirs.
P EI
T kφI kk I I
Ω Ω
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Ve ze Va ze
Ligne neutre
M M Va M Va
Ligne neutre Ligne neutre
décalée
Ω Ω - - - -
Ω
Le circuit inducteur est alimenté par une source continue Ve externe : Mise en équation
Ia
Expression de la puissance électromagnétique : P EI T Ω
Ie φe Ie Ia
P
+ + + Ra + Formulation du couple électromagnétique : T kφI : k k I I
Ω
Ve ze M Va Ve Re Va
Tem
E
- - - - Comportement en charge
B
Zone Linéaire OA :
Inducteur Induit Temn A
Le flux φ est constant (RMI compensée).
Expression de la tension en convention récepteur : Effet de
⇒ Tem proportionnel à Ia. la RMI
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Ω Tem
Comportement en charge Comportement en charge
Chute de tension ohmique augmente. Évolution linéaire à forte pente :
Ωv Temn
⇒ Terme (Va – Ra Ia) diminue. ∆Ω (légère chute de la vitesse).
Ωn
Réduction du flux φ à cause de la RMI. Caractéristique utile similaire à celle
d’un moteur asynchrone à cage.
⇒ Terme (kφ) diminue aussi.
Conséquence Ia Ω
0 Ian Ωn Ωv
Faible chute de vitesse (< 10%)
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Les enroulements de l’induit et de l’inducteur sont est connectés en parallèle : Le circuit inducteur est connecté en série avec l’enroulement induit.
Ie Ia Ie Ia zs Ia Rs Ia
Im Im
+ Schéma électrique Ra + + Ra +
ze M Va Re Va Schéma électrique
M Va Va
- E -
E
- -
Inducteur Induit
Moteur Série
Tension et courant dans l’induit en convention récepteur :
I I ;I V E; R ;R I
Force contre électromotrice en charge :
Les caractéristiques sont identiques à celles d’un moteur CC à excitation séparée.
E kφΩ : k k I Ω
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Ia Ia
0 Ian 0 Ian
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Tem
E1 Ie S1 S2 Ia E1 Ie Ia
Comportement en charge
Im zs S1 S2
Fonctionnement à puissance constante. + Im +
zs
Cas d’une pente : Tr augmente ze Va ze Va
M
M
⇒ Le moteur série réduit sa vitesse. - -
E2 E2
Risque d’emballement à vide.
Temn Montage “courte dérivation" Montage “longue dérivation"
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
V kφΩJ
Problème de démarrage Moteur d’étude
Intensité du courant induit nominal : I J
R Moteur à courant continu à excitation séparée.
V
Intensité du courant au démarrage : I K ≫I J
R
Équations simplifiés
V R I V R
Ω T
V kφ kφ kφ /
Solutions Expression de la vitesse :
Ajouter un rhéostat de démarrage Rd en série : I K( V R
R ; RK Caractéristique mécanique : Ω Ω4 mT avec ∶ Ω4 et m
VK kφ kφ /
Augmenter progressivement la tension d’induit : I K/
R
Paramètres de variation de la vitesse
Contraintes
Résistance d’induit : Ra
Dimensionner le dispositif de démarrage : Id(max) = 1.5 à 2 Ian
Flux inducteur : φ
T?K
I DI D I 2I
Courant de seuil Courant maximal
KE MJF K KE NF J
de démarrage
kφ admissible par le moteur. Tension d’alimentation : Va
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
V R
Ω T Ω4 mT Intérêt
kφ kφ / Ω
Large plage de variation de vitesse.
Caractéristiques mécanique Ω(Tem) Caractéristiques électromécanique Ω(Va) Pas de dépassement de la tension nominale.
Ω Ω
Pas de saturation du circuit magnétique.
Tm1 Tm2 Tm3 Ω max Tension constante
Procédure
Ω v1
Petites vitesses (Ω < Ωn) :
Va1 Ωn
Agir sur la tension d’induit. Ie
Ω v2 Ien
Grandes vitesses (Ω > Ωn) :
Va2
Ω v3 Agir sur le flux inducteur.
Va3 Flux constant
Tem Va
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Variateurs de vitesse industriels pour moteurs CC Variateurs de vitesse industriels pour moteurs CC
Structure
Les paramètres de sélection des variateurs sont :
Nature de la source d’entrée (alternative ou continue).
Puissance nominale du moteur.
Types de réversibilités (quadrants de fonctionnement).
Type de la commande (en couple, en vitesse)
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu
Présentation Principe
Convertisseur dynamique, composé de plusieurs machines électriques, dont la finalité est Le moteur CC est alimenté sous une tension variable, celle-ci est obtenue à partir d’une
de contrôler aisément la vitesse de rotation d'un moteur CC de grande puissance. génératrice CC shunt entraînée en rotation par un moteur asynchrone triphasé.
La variation de la tension de la génératrice CC est réalisée par réglage de son courant
inducteur Ieg.
Structure
Ig Ia
- + A
Rh +
- + B
N MAS G Ieg Va M
- + C Reg φe Charge
Cette structure, de rendement très moyen, est encore utilisée dans les très fortes -
mécanique
puissances, notamment les exploitations minières et portuaires. Iem Rem
Source triphasée
Groupe Ward Leonard
+ Vem -
Machines à Machines à
Courant Continu Courant Continu