Exposé Masync
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III. CONCLUSION
IV. BIBLIOGRAPHIE
LES MACHINES SYNCHRONES
INTRODUCTION
Autrefois utilisés quasi exclusivement en alternateur, le développement de l'électronique de
puissance et la généralisation des aimants comme inducteur permettent aujourd'hui d'employer les
machines synchrones en tant que moteurs dans une large gamme de puissance.
La machine synchrone peut fonctionner en tant que moteur électrique et générateur électrique
pour :
• Soit produire un courant électrique dont la fréquence est déterminée par la vitesse de
rotation du rotor : fonctionnement en « générateur électrique » dans deux quadrants du
plan couple vitesse. L’alternateur est une application particulière de la machine synchrone
fonctionnant en générateur dans un seul quadrant du plan couple-vitesse
• Soit en absorbant un courant électrique dont la fréquence détermine la vitesse de rotation
du rotor : fonctionnement « moteur ».
Au-delà de quelques kilowatts. Les machines synchrones sont généralement des machines
triphasées. Le rotor, souvent appelé « roue polaire » est alimenté par une source de courant continu
ou équipé d’aimants permanents.
CONSTITUTION
Comme tout moteur, la machine synchrone est constitué d'une partie mobile : le rotor et d'une
partie fixe : le stator.
Stator :
Rotor :
Il est la partie mobile par rapport au stator. C'est un aimant permanent ou un électroaimant alimenté
en courant continu par l'intermédiaire de balais. L'inducteur crée un champ tournant. Suivant la
technologie utilisée, le champ magnétique est créé par des bobinages ou des aimants permanents.
Lorsque que l'inducteur est bobiné, il est nécessaire de conserver des balais (pièces conductrices,
chargées d’assurer une liaison électrique entre un organe fixe et un organe tournant) afin de
l'alimenter (mais sans commutation).
- Un rotor plus léger (car aimants plus légers que les bobinages) → servomoteurs à faible inertie donc
très réactifs
Autrefois, cette technologie ne permettait pas de réaliser des machines de très fortes dimensions
(cout trop important) mais avec les progrès réalisés sur les aimants, on observe une montée en
puissance de ces moteurs. Les aimants utilisés sont généralement soit des ferrites (faible induction
mais bon marché) ou du Samarium cobalt (forte induction mais couteux).
Remarque :
• en 50 Hz c'est un sous-multiple de 3 000 tr/min, soit : 3 000 (une paire de pôles) ; 1 500 (deux
paires de pôles) ; 1 000 (trois paires de pôles) 750 (quatre paires de pôles), etc.
Soit p le nombre de paires de pôles de la machine et f la fréquence de l'alimentation.
On a :
𝑓 60𝑓
𝑛𝑠 = 𝑝 En tr/s ou 𝑛𝑠 = 𝑝
en tr/min.
➢ Méthode de démarrage
Il n'est pas possible de faire démarrer correctement, sans aide extérieure, une machine synchrone en
connectant ses enroulements statoriques directement sur un réseau alternatif. Ceci parce que
l'inertie du rotor l'empêche de prendre immédiatement la vitesse du champ qui tourne autour de lui,
et l'amène à percevoir un couple résultant de moyenne faible ou nulle. Mais, si l'on n'entraîne pas le
rotor par une force extérieure, il est possible de la faire tourner en alimentant ses enroulements
statoriques par un courant alternatif dont la fréquence augmente progressivement de zéro à la
fréquence de synchronisme et en faisant en sorte que la tension aux bornes des enroulements soit
proportionnelle à la fréquence. Sa vitesse de synchronisme sera directement liée à la fréquence de
l'alimentation électrique.
Une autre approche est d'utiliser une machine pourvue d'une cage d'écureuil au rotor de la machine
synchrone pour y jouer le rôle d'amortisseur Leblanc afin de démarrer en mode asynchrone et de
passer ensuite en mode synchrone lorsque la vitesse est suffisamment proche de la valeur finale.
Un autre moyen est de réaliser l'autopilotage de la machine, c'est-à-dire de maintenir
l'orthogonalité du flux magnétique rotorique par rapport au flux statorique, par exemple, en
disposant sur son axe un capteur qui délivre une information de la position du rotor. Cette
information est traitée par un convertisseur électronique qui fournit le courant statorique à la
machine, en phase avec sa force contre-électromotrice. Cette méthode permet d'obtenir un
fonctionnement identique à celle d'une machine à courant continu avec l'avantage de la suppression
du collecteur et des balais.
➢ EXPLICATION DE LA VITESSE DE SYNCHRONISME
Le stator alimenté par un système de tensions triphasé crée un champ tournant dans l'entrefer. Ce
f
champ magnétique tourne à la vitesse de tours par secondes avec f fréquence d'alimentation des
p
bobinages statoriques, et p le nombre de paires de pôles. Le rotor composé de p aimants
permanents va alors s'aligner avec le champ tournant. Le rotor tourne ainsi à la même vitesse que le
champ tournant : c’est la vitesse de synchronisme ; la pulsation électrique des courants statoriques
est égale à la vitesse angulaire du rotor. La vitesse de rotation du rotor est donc :
𝑤
Ω =
𝑝
Exemple :
Remarque :
- Une inertie (ou poids) plus faible qu'avec un rotor bobiné. On a alors une puissance
massique plus importante que pour les autres moteurs électriques. Cela peut être
intéressant lorsque le problème d'encombrement ou de poids est important (par exemple, la
Toyota Prius est équipée d'un moteur synchrone à aimants permanents) ou lorsque l'on a
besoin d'une dynamique importante (servomoteur en robotique)
- Induction non réglable (difficulté de réglage à forte vitesse sans des pertes plus
importantes)
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
1. Alternateurs équipant des centrales thermiques, hydrauliques, éoliennes ou des alimentations de
secours ou des alimentations embarquées (dans les navires et les avions).
2. Moteurs de grandes puissances équipant des locomotives, des navires et des entraînements à
vitesse variable ou non.
3. Ces machines peuvent être utilisées comme compensateur synchrone (fournir du réactif au
réseau).
4. En faibles puissances, elles sont autopilotées dans des entrainements à vitesses variables.
L’AUTO-AMORCAGE DES POMPES
INTRODUCTION
L’amorçage est la capacité à aspirer l'air contenu dans le tuyau d'aspiration pendant la phase de
démarrage d’une pompe.
La pompe auto-amorçante est un type de centrifugeuse pouvant aspirer le liquide d’un réservoir
d’alimentation. L’aspiration ne requiert pas un amorçage manuel de la pompe. Elle est
particulièrement utile lorsque le réservoir d’alimentation est situé à une altitude inférieure à la
destination du liquide ou lorsque les réservoirs d’alimentation n’est pas plein en permanence.
De plus comme ces pompes ne nécessitent pas de lignes d’aspiration séparées, elles réduisent le
risque que l’air pénètre dans les tuyaux et contamine le liquide.
FONCTIONNEMENT
La chambre d'amorçage doit être préalablement remplie. Quand la pompe démarre, le liquide et l’air
sont aspirés ensemble dans le corps interne pour être mélangés par la roue. Le mélange est refoulé
et envoyé à l’intérieur du corps arrière du réservoir, où le liquide et le gaz se séparent. Le liquide
reste dans la pompe et se dirige vers le refoulement pendant que le gaz est évacué. Alors le liquide
revient dans la chambre de la pompe par le trou de circulation placé derrière le corps du réservoir où
il est de nouveau mélangé avec l’air coté aspiration. Le procédé se répète jusqu’à ce que l’air à
l’aspiration soit complètement expulsé du réservoir. Quand l’air a été complètement évacué et que
la pompe est remplie avec le liquide, le fonctionnement est le même qu’une pompe centrifuge
classique.
Après l’arrêt de la pompe, il reste une quantité de liquide suffisante pour permettre de nouveau
l’auto-amorçage
Pour fonctionner correctement, les pompes auto-amorçantes doivent avoir un séparateur en place
garantissant qu’aucune particule solide n’est aspirée dans le système. Il est également important que
la pompe soit étanche aux fluides car toute rupture d’étanchéité peut empêcher les pompes de
s’auto-amorcer.
APPLICATIONS
La pompe auto-amorçante peut être utilisée dans une large gamme d’applications industrielles telles
que l’agriculture, la marine, l’automobile, la fabrication, etc.
CONCLUSION
Une machine synchrone est une machine tournante dans laquelle le rotor tourne de façon synchrone
avec le champ tournant du stator. La machine synchrone se distingue donc de la machine asynchrone
dont le rotor est en retard sur le champ tournant en fonctionnement moteur et en avance en
fonctionnement générateur. Une autre caractéristique distinctive est que, contrairement à la
machine asynchrone, un champ d’excitation supplémentaire est nécessaire pour le fonctionnement.
Une pompe auto-amorçante est un type spécifique de pompe à fluide qui doit être remplie d'un
liquide à l'intérieur de la cavité ou du corps de pompe pour lancer le processus de pompage.
BIBLIOGRAPHIE
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➢ https://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_synchrone
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➢ https://www.labonnepompe.com/5-pompe-surface-auto-amorcante
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