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CARNET ESTIME DE SOI ADULTES - Guide D'accompagnement

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Guide d’accompagnement

pour mettre en place des ateliers


favorisant l’estime de soi de parents

Réalisé par l’équipe Prévention et Promotion de la Santé


du Département Prévention et Santé mentale
du CPAS de Charleroi

Edition 2018

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr/
Sommaire
I. Introduction .............................................................................................................. 3
II. Repères sur l’estime de soi ...................................................................................... 3
III. L’estime de soi, c’est bon pour la santé ! ................................................................. 5
IV. Pourquoi promouvoir l’estime de soi des parents ? .................................................. 6
V. Présentation du projet « Maison des Parents »........................................................ 6
VI. Historique des ateliers « estime de soi » de la « Maison des Parents » ................... 7
VII. Dispositif des ateliers « estime de soi » ................................................................... 8
VIII. Programme des ateliers ..........................................................................................10
Séance d’ouverture ..............................................................................................10
Atelier 1 ................................................................................................................12
Atelier 2 ................................................................................................................13
Atelier 3 ................................................................................................................14
Atelier 4 ................................................................................................................14
Atelier 5 ................................................................................................................15
Atelier 6 ................................................................................................................16
Séance d’évaluation intermédiaire ........................................................................16
Atelier 7 ................................................................................................................17
Atelier 8 ................................................................................................................18
Atelier 9 ................................................................................................................18
Atelier 10 ..............................................................................................................19
Atelier 11 ..............................................................................................................20
Atelier 12 ..............................................................................................................20
Séance de clôture ................................................................................................21
Exercices complémentaires ..................................................................................23
IX. Evaluation des ateliers ............................................................................................24
X. Bilan des sessions d’ateliers réalisés à la « Maison des Parents » .........................25
XI. Quelques repères sur l’animation et la dynamique de groupe .................................29
XII. Bibliographie ...........................................................................................................31
XIII. Annexes .................................................................................................................32
I. Introduction

Ce guide d’accompagnement a été réalisé par l’équipe Prévention et Promotion de la Santé


du Département Prévention et Santé Mentale du CPAS de Charleroi. La mission de l’équipe
est de promouvoir la santé et de renforcer le bien-être des enfants et des jeunes dans leurs
différents lieux de vie (dans la famille, à l’école et dans le quartier) en développant les
conditions qui favorisent leur épanouissement et leur capacité à agir sur leur santé. Il s’agit
donc d’avoir une action, avec les adultes-relais des enfants et des jeunes, sur les
déterminants de leur santé. A ce titre, l’équipe organise des activités de soutien et de
renforcement des compétences des adultes-relais, car ces derniers sont les mieux placés
pour intégrer des objectifs préventifs dans leur accompagnement des jeunes et développer
des projets valorisants et épanouissants1. Les actions de prévention ont en effet de meilleurs
résultats lorsqu’elles impliquent et passent par les interlocuteurs les plus naturels2.

Dans le cadre de ses actions, l’équipe soutient un projet de soutien à la parentalité : la


« Maison des Parents » basée à l’Espace Citoyen de Dampremy (Service de l’Action
Collective du CPAS de Charleroi). Dans la mesure où l’une des conditions du bien-être de
l’enfant est la qualité de sa relation avec ses parents, la « Maison des Parents » développe
des activités concourant à soutenir les parents dans leur fonction parentale et éducative.
Ce guide d’animation a été réalisé dans le cadre d’ateliers favorisant l’estime de soi de
parents qui fréquentent cet espace de soutien à la parentalité. Il est destiné à des
professionnels souhaitant mettre en place un dispositif similaire avec leur public.

II. Repères sur l’estime de soi


L’estime de soi se rapporte aux compétences psychosociales, qui sont « la capacité
d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie
quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en
adaptant un comportement approprié et positif, à l’occasion des relations entretenues avec
les autres, sa propre culture et son environnement »3. Elle peut être définie comme « un
regard-jugement que l’on porte sur soi »4 ou encore « la conscience de la valeur personnelle
qu’on se reconnaît dans différents domaines (…) un ensemble d’attitudes et de croyances
qui nous permettent de faire face au monde »5. Toutefois, ce n’est pas tant la valeur qui
importe, mais la conscience de celle-ci. En effet, on peut avoir des compétences, des
qualités, mais ne pas en avoir conscience6.

On situe les prémices de l’estime de soi7 entre 3 et 6 ans avec l’émergence de l’image de
soi. Le processus de valorisation de soi, entre 6 et 8 ans, marque le début de l’évaluation de
soi. Vers 8 ans, l’enfant commence à se « représenter symboliquement », à porter un regard
sur lui-même. Les mécanismes de comparaison sociale (vers 12 ans) et ensuite de
différenciation et d’identification (vers 14 ans) montrent que l’estime de soi se construit par,
et à travers, les autres. L’estime de soi est en effet interpersonnelle, le regard porté sur nous
par les autres (personnes significatives) définit le regard qu’on porte sur soi-même.

1 Bietheres et Shul, 2012.


2 Schaps et al., 1981, cités dans idem.
3 WHO, 1994, p. 1.
4
André et Lelord, 1999, p. 12.
5 Reasoner. The Interational Association for Self-Esteem. En ligne : http://www.self-esteem-nase.org, consulté

le 14 décembre 2012.
6 Duclos, 2004.
7
André et Lelord, 1999.

3
Néanmoins, bâtir son estime de soi nécessite aussi d’élaborer une connaissance sur soi :
caractéristiques, traits personnels, rôles, valeurs, etc. qu’on s’attribue et à quoi on donne une
valeur. L’estime de soi est donc également intrapersonnelle car elle est constituée des
compétences de l’individu dans différents domaines8 et se nourrit des succès. Être confiant,
se sentir capable d’agir, s’appuient donc sur deux piliers9 : le sentiment d’être aimé, lié à
l’amour reçu par la famille, les climats familiaux et éducationnels10 ; et, le sentiment d’être
compétent, basé sur l’autoévaluation, fondée ou non, de nos qualités et de nos défauts, qui
s’élabore à partir des projets, élaborés ou non (adaptés ou non) par nos parents à notre
égard.

Duclos11 conçoit l’estime de soi à travers quatre grandes composantes (le sentiment de
sécurité et de confiance, la connaissance de soi, le sentiment d’appartenance et le
sentiment de compétence/réussite), comprenant chacune une série de compétences,
capacités. Ce modèle est intéressant12 car il conçoit l’estime de soi de manière complexe
(moins globalisée), expérientielle et dynamique. A travers ses compétences sous-jacentes,
l’estime de soi devient un moyen, et n’est plus un but : « c’est un socle de ressources
internes sur lequel le sujet s’appuiera toute sa vie pour se développer, s’affirmer, s’adapter
à son environnement, se projeter dans l’avenir sans crainte excessive de l’échec ou du
jugement d’autrui et qui lui permettra de nouer des relations satisfaisantes avec les
autres »13.

8 Harter, 1998.
9 André et Lelord, 1999.
10 Une carence à ce niveau semble plus difficilement réversible, mais n’oublions pas l’impact des nouveaux liens

avec, par exemple, des tuteurs de résilience (Cyrulnik, 1999).


11 Duclos, 2004.
12 Ce modèle permet notamment le repérage d’indicateurs de l’estime de soi, ce qui facilite la gestion de

projet (identification des besoins, formulation des objectifs, évaluation des actions, etc.).
13
Meram et al., 2006, p. 19.

4
Une bonne estime de soi s’évalue grâce à différents critères14 sont : sa hauteur (haute
mais pas trop/uniquement, car elle peut être associée à des personnalités narcissiques),
sa stabilité (solide et constante face aux échecs/événements), son harmonie (bâtie dans
différents domaines), autonome (par rapport aux pressions sociales), son cout en énergie
psychique (limitation de l’impact émotionnel des événements de vie) et, l’image de soi qui
en découle (elle ne doit pas être surinvestie). A contrario, parmi les manifestations d’une
mauvaise estime de soi15, on retrouve : la connaissance de soi médiocre et biaisée, une
tendance à l’autocritique, la grande dépendance, le doute constant, la procrastination, le
défaitisme et les renoncements, etc.

Aujourd’hui, le déni de reconnaissance de la société envers les personnes en situation de


précarité (perte des droits, habitat social, quartier stigmatisé, pas d’emploi, allocataire,
origine culturelle différente, etc.) est criant, ce qui a un impact sur leur estime d’elles-
mêmes. La fragilisation sociale s’accompagne souvent d’une image négative16. C’est
pourquoi, promouvoir l’estime de soi des parents en situation de précarité apparaît
primordial. Aussi, l’efficacité des programmes de promotion de l’estime de soi sur le
bien-être psychologique et les comportements de l’individu reposerait sur le
développement, le renforcement de compétences telles que l’acceptation et l’intégration
sociale perçues et réelles17 (le sentiment d’appartenance selon Duclos).

III. L’estime de soi, c’est bon pour la santé !


Promouvoir l’estime de soi, c’est promouvoir la santé ! La promotion de la santé consiste
à agir sur les déterminants de la santé individuels (estime de soi, compétences
relationnelles, capacité à faire appel à l’aide, modes de vie…), sociaux (liens école-famille,
réseaux d’insertion socioprofessionnelle, accès aux loisirs, vie dans la communauté…) ou
liés à l’environnement plus large (programmes scolaires, organisation de réseaux de soins
et d’accompagnement psycho-social, politiques éducatives ou de santé…). En ce sens,
l’estime de soi est un déterminant de la santé individuel dont les compétences sous-
jacentes18 permettent aux enfants/jeunes d’agir et d’interagir au sein de leurs milieux de vie
et dans l’environnement global. A l’inverse, les décisions prises, les choix faits dans
l’environnement global ont un impact sur l’estime de soi des enfants/jeunes, ne serait-ce
qu’à travers les milieux de vie dans lesquels ils évoluent (l’école, les clubs sportifs, les
maisons de jeunes, les lieux d’accueil temps libre, etc.).

L’estime de soi présente un lien avec le bien-être19. Les jeunes qui ont une bonne estime
d’eux-mêmes présentent : un sentiment de confiance par rapport aux adultes, une capacité
à faire face à des événements nouveaux, un sentiment de confiance face à leurs propres
capacités, une capacité d’affirmation personnelle et d’autonomie, une capacité
d’imagination et de créativité et une capacité à régler pacifiquement des conflits sociaux20.
A contrario, on observe des liens entre une mauvaise estime de soi et des troubles
psychiques (anxiété, dépression, alcool et toxicomanie, troubles alimentaires21. Il existe
donc une relation entre l’estime de soi et les conduites à risque, même si ce n’est pas le
seul facteur. Enfin, l’estime de soi se travaille tout au long de la vie, elle doit être réactivée
régulièrement.

14 André, 2006.
15 Duclos, 2004.
16 Honneth, 2006.
17
Famose et Bertsch, 2009.
18 Modèle de Duclos, 2004.
19 André, 2006.
20 Direction générale de l’enseignement scolaire du Ministère de l’Education nationale, 2010, p. 12.
21 Idem.

5
IV. Pourquoi promouvoir l’estime de soi des parents ?
Les parents sont les premières personnes significatives à avoir un impact sur la
construction de l’estime de soi des enfants. Dès la naissance (voire durant la grossesse),
les liens qu’ils tissent avec leurs enfants constituent la fondation de leur estime de soi (le
sentiment d’amour de soi selon André et Lelord ; le sentiment de sécurité et de confiance
selon Duclos). En effet, l’estime de soi des parents constitue un déterminant essentiel de
leur bien-être qui agit forcément sur la qualité de vie familiale, la qualité des relations parent-
enfant et, in fine, le bien-être de l’enfant/du jeune.

La compétence parentale réelle, c’est-à-dire la manière dont le parent répond aux besoins
de son enfant, est influencée par son sentiment de compétence parentale. Or, le sentiment
de compétence parentale est lui-même déterminé par l’estime de soi du parent22. Dans ce
sens, les parents ayant une bonne estime d’eux-mêmes ont tendance à développer des
attitudes éducatives favorables et à favoriser la conscience d’une valeur personnelle chez
leurs enfants23. Au sein des activités de l’équipe Prévention et Promotion de la Santé, le
renforcement des compétences des parents, en matière d’estime de soi, s’effectue dans le
cadre d’un atelier animé au sein de la Maison des Parents de Dampremy.

V. Présentation du projet « Maison des Parents »


La « Maison des Parents » à Dampremy est née d’une réflexion commune de partenaires
qui ont relevé des problématiques récurrentes chez les familles du quartier de Dampremy
(Charleroi) : difficulté des parents à suivre la scolarité de leurs enfants (cf. niveau d’études
faible et analphabétisme), difficulté de poser des règles et des limites dans la relation
éducative, difficultés de communiquer avec les enseignants (représentations, perceptions
différentes des priorités, difficultés financières des parents), violence intrafamiliale (surtout
vécues/subies par les mères) et, difficulté d’offrir un foyer sécurisant (problèmes financiers
et insalubrité). Ces constats ont été confirmés par un diagnostic de santé communautaire24
du quartier (rencontres avec des habitants) qui a fait émerger trois
préoccupations principales : la qualité du milieu de vie, la solitude et le stress et, les
difficultés de communication avec les jeunes.

A partir de là, est né l’objectif de concrétiser un projet de soutien à la parentalité sur le


quartier. Le postulat du projet est que le développement et le suivi des compétences
parentales influent positivement sur différents déterminants : en réduisant l’impact négatif
de facteurs tels qu’avoir subi des carences affectives, de la violence, de la maltraitance ou
des sévices, avoir des antécédents de maladies mentales, souffrir de dépendances, être
isolé socialement, avoir une situation familiale instable, se sentir incapable de faire face à
des situations problématiques, etc. ; et, en augmentant les facteurs de protection comme la
capacité à faire face (coping), l’estime de soi, les comportements de recherche d’aide, les
attentes positives pour l’avenir, la capacité à prendre du plaisir, etc.

22 Duclos, 2004.
23 Coopersmith, 1967.
24
Observatoire de la Santé du Hainaut, 2004.

6
A la suite d’une phase d’exploration dans les endroits fréquentés par les parents (écoles,
ONE, écoles de devoirs…) et de rencontres sur les thèmes de la famille et de la parentalité,
un groupe de parents porteurs du projet s’est constitué. En parallèle, les professionnels
actifs dans le quartier (écoles, ONE, PMS, médecins…) se sont concertés et constituent
aujourd’hui une instance d’accompagnement du projet qui réfléchit à la pertinence des
activités développées, aux partenaires à mobiliser... et assure le relais des informations
relatives aux ressources, événements en matière de soutien à la parentalité.

La « Maison des Parents », officiellement inaugurée en 2006, a pour objectifs d’informer


les parents de toutes origines et les professionnels de l’éducation et de la santé, de
capitaliser les ressources professionnelles et « naturelles » du quartier (travail en réseau),
de développer la confiance des parents dans leurs capacités éducatives et d’augmenter
leurs compétences et, de stimuler la création de liens sociaux et leur participation.
Rapidement, l’équipe constate que les parents sont demandeurs de soutien pour établir
des règles de vie en famille, beaucoup n’ont pas confiance en eux et, malgré leurs difficultés
quotidiennes, ils sont des personnes-ressources pour leurs pairs et leur lieu de vie. La
« Maison des Parents » s’inscrit alors dans une démarche de promotion de la santé, il
s’agit de permettre aux parents d’exercer un « plus grand contrôle » sur leur santé/bien-
être et d’améliorer le bien-être de leurs enfants.

VI. Historique des ateliers « estime de soi » de la « Maison des


Parents »
Quelques années après avoir mis en place des activités de soutien à la « Maison des
Parents », l’équipe Prévention et Promotion de la Santé se questionne sur les liens
existants entre la qualité du vécu des parents au sein de ces activités et le
développement de leur estime de soi, voire le renforcement de leur sentiment de
compétence parentale. En quoi le vécu des parents à la « Maison des Parents » et ses
« effets » sur l’estime de soi perdurent-ils et favorisent-ils (en combinaison avec des
repères pratiques d’éducation) le renforcement de la capacité des parents à être
promoteurs d’estime de soi pour leurs enfants ?

Le dialogue avec les parents, ce qu’ils expriment lors des activités menées, leurs attitudes
et leur implication le montrent au quotidien. Plusieurs sondages confirment ces
observations. Il en ressort, par ailleurs, que les parents sont demandeurs d’une activité plus
spécifiquement centrée sur leur estime de soi et leur bien-être. Cette volonté d’une partie
des parents converge avec la difficulté pour ceux-ci de conscientiser davantage ce qu’ils
vivent et ce qu’ils retirent de leur participation aux activités de la « Maison des Parents ».
Or, ce processus est fondamental pour ancrer durablement le jugement positif que l’on
porte sur soi, et pouvoir (comme parent) devenir moteur d’estime de soi (pour son enfant).

L’équipe part donc d’une « occupation-prétexte » : permettre aux parents de faire découvrir
aux autres un lieu/une activité qui leur tient particulièrement à cœur. Chaque sortie/activité
est suivie d’un débriefing qui vise à favoriser la prise de conscience des vécus d’estime de
soi, engrangés par chacun et par le groupe. A la suite d’une expérimentation en 2010, les
animatrices se questionnent sur l’importance de mettre en place une démarche
méthodologique, elles recherchent les apports de ce type d’activité et des outils25. Par la suite,
un dispositif est développé.

25
En collaboration avec le Centre Local de Promotion de la Santé de Charleroi-Thuin.

7
VII. Dispositif des ateliers « estime de soi »
Les ateliers « estime de soi » présentent principalement deux objectifs : développer chez
les parents un regard plus positif sur eux-mêmes et sur eux en tant que parents ; et,
encourager ces derniers à effectuer des liens entre les situations qui favorisent leur
estime de soi dans l’atelier et les situations de vie quotidiennes.
La finalité est donc de favoriser le développement de la capacité des parents à
promouvoir l’estime de soi de leurs enfants.

Le programme26 des ateliers s’étale sur 10 mois et comprend 15 séances :


• Une séance d’ouverture présentant les objectifs de l’atelier, les activités et les
modalités de déroulement.
• Les douze ateliers à proprement parler comprenant des échanges de savoirs entre
parents et des exercices d’estime de soi.
• Une séance d’évaluation intermédiaire qui permet aux parents d’identifier des
compétences (sous-jacentes à l’estime de soi) qu’ils considèrent avoir acquises,
améliorées.
• et enfin, une séance de clôture, lors de laquelle chaque participant fait son bilan
d’évolution personnelle, reçoit son cahier d’estime de soi (« cérémonie ») et où tous
évaluent l’atelier et proposent des améliorations27.

Des règles de fonctionnement sont inhérentes au dispositif :


• Les participants aux ateliers forment un groupe fermé de maximum 12 participants,
constitué lors de la 1ère séance. En effet, un groupe restreint de 6 à 15 personnes
permet une communication aisée et soutenue28, le nombre de 12 personnes offrant des
possibilités d’échange variées pour confronter ses opinions, ses points de vue29.
• Il y a deux animateurs. Dans le cas illustré par les ateliers de la « Maison des Parents »
de Dampremy, le premier veille au bon déroulement de l’atelier, il est le garant du cadre,
donne les consignes des activités ; le second, référent du projet de soutien à la
parentalité au quotidien, connait davantage les participants et peut donc soutenir leur
expression, faire des liens avec d’autres activités.
• Une certaine assiduité est attendue (80 % de présence). Le but est de soutenir un
climat de sécurité et de confiance dans le groupe afin que chacun se sente à l’aise pour
s’exprimer.
• Chaque participant peut quitter à tout moment le groupe (mais aucun départ n’est
remplacé et un participant ayant quitté le groupe plus de 20 % des séances n’est pas
réintégré).
• Il y a une charte à respecter (elle est inspirée de la charte de la « Maison des Parents »).
Une charte spécifique au contexte d’intervention, à l’institution peut être construite. Nous
suggérons de construire la charte avec le groupe lors de la 1ère séance.

26 Le programme est détaillé plus loin dans le document.


27 Lors des ateliers que nous avons menés, nous avons ajouté à ce programme des sorties (s’inscrivant dans
une démarche de connaissance de l’autre) et des débriefings de ces sorties afin que les participants nous
fassent part de leur vécu, ressenti lors de ces activités (plus libres) en groupe. Cela donne alors un dispositif
de 19 rencontres. Cette modalité est laissée à appréciation des animateurs et dépend en partie du cadre
d’intervention.
28 Anzieu et Martin, 1979.
29
Mucchielli, 1995.

8
Concrètement, les ateliers30 se déroulent en six temps :
• Le rappel de la charte de l’atelier : elle précise le cadre des séances (et ses limites).
• La boite à fardeaux : elle permet à tout participant de se libérer symboliquement d’un
« fardeau » en l’écrivant et en le glissant dans une boite qui sera détruite à la fin des
ateliers pour faire disparaitre à jamais les fardeaux.
• Le rituel de début : le « Journal des petits bonheurs » consiste à demander aux
participants de penser à des moments positifs vécus au cours de la semaine écoulée
(depuis le dernier atelier). Cela sous-tend la conscientisation des vécus positifs,
primordiale pour l’estime de soi.
• Un moment d’échange de savoirs : « Moment de gloire », expérience de valorisation,
lors duquel un parent présente aux autres une de ses compétences (savoir, savoir-faire,
savoir-être), en partant du principe que « chacun sait quelque chose et chacun peut
transmettre son savoir (…) il faut arrêter de considérer les individus à partir de leurs
manques, de leurs difficultés ou de leurs handicaps »31. Chaque présentation est suivie
d’une discussion, d’un échange avec le groupe. Les animateurs questionnent le
participant et gèrent les débats.
• Un exercice d’estime de soi : en lien avec une des quatre composantes de l’estime de
soi selon Duclos (sentiment de sécurité et de confiance, connaissance de soi, sentiment
d’appartenance au groupe, sentiment de compétence). Les composantes sont reprises
sous la forme de modules et chacune est travaillée à travers différentes compétences
(présentées dans les repères théoriques). L’exercice est d’abord individuel et ensuite
collectif lors d’un moment d’échange (ce que partage le participant avec le groupe est
toujours laissé à son appréciation, une partie est partagée mais choisie par le participant
et le reste lui appartient). Lors du moment d’échange, les animateurs veillent à faire des
liens entre les éléments de discussion et les conditions de développement de l’estime de
soi. Il y a 4 modules de 3 exercices, soit un total de 12 activités. Toutefois, des exercices
complémentaires32 peuvent compléter une séance.
• Le rituel de fin : le « Sentiment du jour » consiste à demander aux participants leur
sentiment après l’atelier (parmi ceux repris sur un poster).

Le dispositif repose sur un outil que nous avons construit, le « carnet d’estime de soi »
qui comprend les supports écrits des activités. La construction de ce carnet repose sur les
constats d’experts (tel Germain Duclos que nous avons rencontré) qui soulignent que la
conscientisation par une personne de ses compétences, de sa valeur peut être facilitée par
une interface qui devient alors la mémoire de ses expériences positives, de ses réussites
passées (tremplin pour en identifier et conscientiser les bénéfices/conditions).

Afin d’évaluer l’atelier, l’équipe a conçu des fiches de recueil de données évaluatives33 et
chaque réunion du groupe est suivie d’un débriefing lors duquel sont abordés :
• Le déroulement de l’atelier.
• Les exercices réalisés et l’outil construit.
• La dynamique de groupe (climat, respect des règles, de la charte).
• L’évolution des participants et du groupe (compétences inhérentes à l’estime de soi).34

30 Ces phases sont détaillées plus loin dans le document.


31
Héber-Suffrin, 1992.
32 Le programme comprend deux exercices complémentaires.
33 Les techniques et supports d’évaluation du dispositif sont détaillés plus loin dans le document.
34 En outre, les sorties dont nous faisions part précédemment sont l’occasion d’observer l’évolution des

participants (compétences personnelles de l’estime de soi) et la cohésion du groupe (compétences sociales

9
VIII. Programme des ateliers35

Séance d’ouverture
Présentation des animateurs et des participants, et tour de table des attentes des
participants. Les animateurs se présentent. Ensuite, ils réalisent un tour de table des
participants pour faire leur connaissance et recueillir leurs attentes envers l’atelier.
SUPPORTS D’EVALUATION :
Fiche de recueil des attentes des participants (page 34 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Présentation des objectifs de l’atelier. Les animateurs distribuent les carnets d’estime
de soi aux participants et présentent les objectifs de l’atelier.
MATERIEL :
Fiche des objectifs (page 1 du carnet)
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Enonciation de la charte. Les animateurs lisent la charte de l’atelier avec les


participants. Ils peuvent également l’adapter avec ceux-ci, voire en construire une.
MATERIEL :
Charte de l’atelier (page 2 du carnet et page 40 de ce guide)
Il est conseillé d’en faire une affiche
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Annonce du programme. Les animateurs expliquent le déroulement de l’atelier.


MATERIEL :
Calendrier de l’atelier (page 43 de ce guide)
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Présentation de l’activité d’échange de savoirs et tirage au sort des dates des


présentations. Les animateurs expliquent aux participants l’activité d’échange de
savoirs et les invitent à tirer au sort une date pour la présentation de leur savoir. Ceux-
ci complètent la fiche de l’activité avec leur date.
MATERIEL :
Fiche d’explication sur l’échange des savoirs (page 3 du carnet)
Calendrier des échanges de savoirs (page 44 de ce guide)
Petits papiers avec dates des présentations et un contenant pour mettre les dates à tirer
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

de l’estime de soi) dans un cadre plus libre que les séances de l’atelier. Elles apportent donc des informations
précieuses pour l’évaluation.
35 Pour chaque activité, sont spécifiés en vert le matériel nécessaire (il s’agit souvent du carnet d’estime de

soi fourni ou d’autres supports annexés à ce guide) et en bleu les supports d’évaluation (repris dans les
annexes de ce guide).

10
Biographie Les animateurs invitent chaque participant à rédiger sa biographie en
quelques phrases. Pour la réaliser, ceux-ci peuvent s’inspirer des mots-clés proposés
par les animateurs sous forme d’affiche.
MATERIEL :
Fiche biographie (page 4 du carnet)
Fiche aide-mémoire avec mots-clés (page 5 du carnet et page 41 de ce guide)
Il est conseillé d’en faire une affiche
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Dessin du MOI36. Les animateurs invitent chaque participant à relier les points et à
découvrir qui lui permettra de renforcer son estime de soi.
MATERIEL :
Fiche avec les points à relier (page 6 du carnet)
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Exercice « Je m’écris ». Les animateurs invitent les participants à se rédiger une lettre
afin de se conseiller ou s’inciter à faire ses propres choix de vie. Les participants
commencent la lettre par « Cher/chère » suivi du prénom. Les lettres sont scellées. Il
est proposé qu’elles soient ouvertes lors d’un atelier de bilan qui aurait lieu plusieurs
mois après la fin de l’atelier. Une autre exploitation peut être envisagée par les
animateurs selon leur contexte d’intervention.
MATERIEL :
Fiche de consigne de l’exercice (page 7 du carnet)
Du papier et des enveloppes

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». En fin de séance (5 min.), les animateurs invitent
les participants à choisir une émotion, un sentiment (sur le poster ou la fiche de leur
carnet d’estime de soi) représentant son sentiment, son ressenti du jour après la
séance. Lors d’un tour de table, chaque participant prononce la phrase « après cet
atelier, je me sens… ». Les animateurs notent les sentiments de chacun.
MATERIEL :
Fiche avec les binettes (page 39 du carnet et page 42 de ce guide)
Il est conseillé d’en faire une affiche
SUPPORTS D’EVALUATION :
Fiche de recueil des « sentiments du jour » (page 36 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

36Inspiré de la page 17 du « Cahier pratique. Pour… donner un sens à sa vie » publié par Laugier M.-H. en
2008 aux Editions ESI.

11
Atelier 1
Rappel de la charte de l’atelier. Pour introduire l’atelier, les animateurs lisent la charte
de l’atelier.
MATERIEL :
Charte de l’atelier (page 2 du carnet et page 40 de ce guide)

Rituel de la boite à fardeaux. Ensuite, les animateurs invitent les participants qui le
souhaitent à se libérer symboliquement d’un « fardeau ». Le participant peut écrire un
« fardeau » dont il désire se délester et le glisser dans une boite à fardeaux qui sera
détruite (brulée, enterrée…) symboliquement à la fin des ateliers pour faire disparaitre
à jamais ces fardeaux.
MATERIEL :
Une image « logo » (page 45 de ce guide) à coller sur une boite aux lettres en carton.
Des feuillets (page 46 de ce guide) à dupliquer et à distribuer aux participants qui
souhaitent inscrire un fardeau.

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Les animateurs invitent les
participants à penser à des moments positifs vécus au cours de la semaine écoulée (ou
depuis le dernier atelier) (5 min.). Les participants reçoivent une perle pour chaque
moment positif à trouver. Tout compte ! Moments de joie, de plaisir, accomplissements,
réussites, des plus énormes aux plus minuscules. Ensuite, les participants décrivent un
de ces moments positifs dans leur carnet. Enfin, ils présentent ce moment au groupe
(tour de table : 10-15 min.). Lors des premières séances, les participants reçoivent 3
perles en vue de trouver 3 petits bonheurs. L’objectif, à la fin de l’atelier, est d’en trouver
5. Exemples : « hier, j’ai… », « aujourd’hui, j’ai… », « la semaine dernière, j’ai… ».
MATERIEL :
Fiches du « journal des petits bonheurs » (pages 8 à 15 du carnet)
Un contenant avec des perles de couleur
SUPPORT D’EVALUATION :
Fiche de recueil des « petits bonheurs » (page 35 de ce guide)

Echange de savoirs. Un parent présente une de ses compétences (savoir, savoir-faire,


savoir-être). Chaque participant dispose de 15 min. de présentation, suivies de 25 min.
de discussion, d’échange dans le groupe (soit 40 min.). Les animateurs questionnent le
participant, gèrent les débats. Voici quelques questions qui peuvent être posées au
participant qui présente sa compétence : pourquoi avoir choisi cette compétence ? ;
comment cela a-t-il été appris ? ; qu’est-ce que cela procure/apporte ? ; quelles sont les
qualités/capacités mises en œuvre ? ; qu’est-ce qui pourrait être mis en œuvre dans
d’autres situations ? ; qu’est ce qui pourrait être mis en œuvre en tant que parent ?
MATERIEL :
Fiche d’explication sur l’échange de savoirs (page 3 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

12
Exercice d’estime de soi 1 : « Qui suis-je ? » (module 1 : Sentiment de sécurité et de
confiance). Les animateurs invitent chaque participant à réaliser un blason (10 min.).
Ensuite, chaque participant donne son blason à son voisin de droite. Lors d’un tour de
table, chacun présente son voisin à partir de son blason (35 min.). Les animateurs veillent
à la place et à l’intégration de chacun au sein du groupe.
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 16 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 2
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 2 : « Comment je me sens bien ? »37 (module 1 : Sentiment de


sécurité et de confiance). Les animateurs invitent chaque participant à fermer les yeux et
à rechercher en lui un moment de détente, de bien-être. Quand le souvenir est là, le
participant le regarde et le ressent. Il se demande quelles conditions ont favorisé, permis
ce moment de détente, de bien-être. Chaque participant note toutes les idées qui lui
viennent à l’esprit, même les plus farfelues (10 min.). Ensuite, tous les partagent (règle :
on ne critique pas les idées des autres) (35 min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 17 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

37
Inspiré de la fiche 27 du Guide d’animation « Des idées qui ne manquent pas de souffle » publié par le
CRES Champagne-Ardenne et Educa-Santé ASBL en 2002.

13
Atelier 3
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 3 : « Qui m’a donné confiance ? »38 (module 1 : Sentiment de
sécurité et de confiance). Les animateurs invitent chaque participant à identifier quatre
personnes qui lui ont transmis un message positif dont il se souvient et qui compte pour
lui. Le participant écrit ces messages dans les bulles des quatre personnages (10 min.).
Ensuite, lors d’un tour de table, il est invité à partager un de ses messages et à expliquer
au groupe en quoi ce message est important pour lui (35 min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 18 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 4
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

38Inspiré de la page 15 du « Petit cahier d'exercices d'estime de soi » publié par Poletti R. et Dobbs B. en
2008 aux Editions Jouvence.

14
Exercice d’estime de soi 4 : « Quelles sont mes qualités ? »39 (module 2 : Connaissance
de soi). Les animateurs invitent chaque participant à noter quatre qualités qui le
décrivent (5 min.). Ensuite, celui-ci forme un duo avec son voisin de gauche. Chaque
participant identifie quatre qualités chez la personne de son duo et inversement. Les
duos discutent alors les similarités/différences entre les qualités que chacun s’attribue
et que l’autre lui attribue (15 min.). Chaque duo présente le fruit de sa réflexion au reste
du groupe. D’autres qualités identifiées par le groupe s’ajoutent-elles à celles déjà
identifiées ? (25 min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 19 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 5
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 5 : « De quoi suis-je fier/fière ? »40 (module 2 : Connaissance


de soi). Pour introduire l’exercice, les animateurs lisent la fable des deux jarres et du
porteur d’eau. Ensuite, les animateurs invitent chaque participant à identifier cinq
réussites dont il est fier dans sa vie et à les noter (10 min.). Ensuite, lors d’un tour de
table, chacun présente une situation de fierté, réussite au reste du groupe (35 min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (pages 20 à 22 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

39 Inspiré des pages 49 et 50 du « Petit cahier d'exercices d'estime de soi » publié par Poletti R. et Dobbs B.
en 2008 aux Editions Jouvence.
40 Inspiré de la page 36 du « Cahier pratique. Pour… donner un sens à sa vie » publié par Laugier M.-H. en

2008 aux Editions ESI.

15
Atelier 6
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 6 : « Quelle valeur est importante pour moi ? »41 (module 2 :
Connaissance de soi). Les animateurs invitent chaque participant à visualiser une
valeur importante pour lui et une situation où elle a été vécue, incarnée (mise en
pratique de la valeur). Le participant prend conscience de sa capacité à concrétiser
cette valeur et s’en félicite. Il note la valeur et la situation (10 min.). Ensuite, lors d’un
tour de table, chacun présente sa valeur et sa mise en pratique au reste du groupe (35
min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 24 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Séance d’évaluation intermédiaire


Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

41Inspiré de la page 57 du « Petit cahier d'exercices d'estime de soi » publié par Poletti R. et Dobbs B. en
2008 aux Editions Jouvence.

16
Bilan personnel intermédiaire : « Ma fleur de compétences ». Les animateurs
distribuent à chaque participant des pétales qui représentent chacun une compétence
que l’on travaille au cours de l’atelier. Les participants sont invités à choisir les pétales
de 5 compétences qu’ils estiment avoir acquises, améliorées depuis de début de
l’atelier. A partir de ceux-ci, ils construisent leur fleur de compétences qu’il présente
ensuite lors d’un tour de table. Les animateurs conservent les pétales restants pour
chaque participant.
MATERIEL :
Fiches de l’exercice (pages 25 à 26 du carnet)
Feuilles avec les pétales (pages 47 à 51 de ce guide) et ciseaux (découper les pétales)
Parisiennes et/ou papier collant (accrocher les pétales) et bâtonnets (faire la tige)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Fiche de recueil des compétences (page 37 de ce guide)
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 7
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 7 : « La petite annonce »42 (module 3 : Sentiment


d’appartenance au groupe). Les animateurs invitent chaque participant à rédiger une
annonce dans laquelle il se présente au mieux afin de se trouver un ami (10 min.).
Ensuite, lors d’un tour de table, chaque participant présente l’annonce de son voisin de
droite au reste du groupe (35 min.). Les animateurs demandent aux membres du groupe
ce qui les attire pour répondre à l’annonce ; le groupe perçoit-il cette personne dans sa
description ? (cela lui ressemble ?) ; qu’aurait pu ajouter la personne dans sa
présentation ?
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 27 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

42
Inspiré de la page 12 du dossier thématique « Amitié » publié par Clefs pour la jeunesse en 2008.

17
Atelier 8
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 8 : « Ce que j’ai fait pour un ami »43 (module 3 : Sentiment
d’appartenance à un groupe). Les animateurs invitent chaque participant à identifier une
situation où il s’est rendu disponible pour un ami qui en avait vraiment besoin, où il se
sentait capable de lui donner quelque chose dont il avait besoin. Celui-ci note en
quelques mots ce qu’il a fait pour cet ami (10 min.). Ensuite, les participants échangent
sur les petits gestes d’amitié que l’on peut faire et aussi recevoir.
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 28 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 9
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

43
Inspiré de la page 40 du dossier thématique « Amitié » publié par Clefs pour la jeunesse en 2008.

18
Exercice d’estime de soi 9 : « Exerçons-nous à la coopération ». Un animateur va s’isoler
avec un participant et lui dire une phrase à retenir. Ensuite, le participant devra la restituer
à un autre participant et ainsi de suite jusqu’au dernier participant qui répétera la phrase
à haute voix devant tout le groupe. Les animateurs questionnent : « La phrase dite tout
haut est-elle fidèle à la phrase de départ ? ».
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 29)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 10
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 10 : « Comment je fais face à la vie ? »44 (module 4 : Sentiment
de compétence). Les animateurs invitent chaque participant à rédiger 3 affirmations qui
l’encouragent dans sa vie : courtes, positives et commençant par « Je ». En effet, chacun
a des compétences qui lui permet de faire face à la vie : en affrontant les changements
plutôt qu’en les refusant, en faisant face aux conflits plutôt qu’en les évitant, en prenant
des risques calculés plutôt qu’en choisissant uniquement la sécurité, en faisant
aujourd’hui ce qui peut être fait aujourd’hui ou encore en identifiant ses forces et ses
faiblesses. Une de ces affirmations concernera spécifiquement sa parentalité (10 min.).
Ensuite, lors d’un tour de table, chacun présente une affirmation au reste du groupe (35
min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 30 du carnet).
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

44Inspiré des pages 58 et 59 du « Petit cahier d'exercices d'estime de soi » publié par Poletti R. et Dobbs B.
en 2008 aux Editions Jouvence.

19
Atelier 11
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

Exercice d’estime de soi 11 : « A quoi je contribue ? »45 (module 4 : Sentiment de


compétence). Les animateurs introduisent la séance en lisant l’histoire des trois tailleurs
de pierres46, dont la conclusion est que chacun, à notre façon, nous apportons notre
contribution à quelque chose. Ils invitent ensuite chaque participant à identifier 3 de ses
contributions (projet, défense d’une cause, réalisation ou construction, ce pour quoi il se
rend utile…) (10 min.). Lors d’un tour de table, chacun présente une de ses contributions
au reste du groupe (35 min.).
MATERIEL :
Fiches de l’exercice (pages 31 à 32 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Atelier 12
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Idem que lors de l’atelier 1 (pages 45 et 46 de ce guide).

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Echange de savoirs. Idem que lors de l’atelier 1 (page 3 du carnet).

45 Inspiré de http://www.ithaquecoaching.com/articles/contribuer-242.html.
46 L’histoire des tailleurs de pierres est issue de la page Internet : http://mister-aidant.over-blog.com/article-et-
si-nous-etions-des-batisseurs-de-cathedrale-80472533.html [en ligne] (consulté le 29 aout 2013).

20
Exercice d’estime de soi 12 : « Et maintenant ? »47 (module 4 : Sentiment de
compétence). Les animateurs invitent chaque participant à identifier quelque chose qu’il
aimerait faire dans 5 minutes, 5 jours, 5 mois et 5 ans (10 min.). Ensuite, lors d’un tour
de table, chacun présente un de ses projets, une de ses actions futures au reste du
groupe (35 min.).
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 33 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Séance de clôture
Rappel de la charte de l’atelier. Idem que lors de l’atelier 1 (page 2 du carnet et page
40 de ce guide).

Rituel de la boite à fardeaux. Les animateurs et les participants se débarrassent


symboliquement de la boite à fardeaux.

Rituel de début : « Journal des petits bonheurs ». Idem que lors de l’atelier 1 (pages 8 à 15
du carnet et page 35 du guide).

Confection du collier des petits bonheurs. Pour conclure le « Journal des petits
bonheurs », les animateurs invitent chaque participant à confectionner un collier avec
les perles des petits bonheurs.
MATERIEL :
Perles de couleur, fils, rubans, cordes et ciseaux
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Bilan personnel final : « Ma fleur de compétences ». Les animateurs distribuent à


chaque participant les pétales qu’il n’a pas repris dans sa fleur. Ils invitent chaque
participant à choisir parmi ces pétales, 5 compétences qu’ils estiment avoir acquises,
améliorées depuis le bilan intermédiaire. Les participants complètent leurs fleurs de
compétences et présentent ensuite, lors d’un tour de table, leur fleur et ses
« nouvelles » compétences.
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 34 du carnet)
Pétales restants et fleurs confectionnées
Ciseaux (découper les pétales) et papier collant (accrocher les pétales ensemble)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Fiche de recueil des compétences (page 37 de ce guide)
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

47Inspiré de la page 61 du « Cahier pratique. Pour… donner un sens à sa vie » publié par Laugier M.-H. en
2008 aux Editions ESI.

21
Exercice « Quelle évolution ». Les animateurs invitent les participants à se raconter à
nouveau. Pour rappel, lors de la séance d’introduction de l’atelier, les participants
avaient rédigé leur biographie. Lors de cette séance de clôture, ils sont invités à refaire
l’exercice et à identifier ce qui a changé.
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 35 du carnet)
Fiche aide-mémoire avec mots-clés (page 5 du carnet et page 41 de ce guide)
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Evaluation de l’atelier : « Blason de clôture de l’atelier ». Les animateurs invitent chaque


participant à compléter leur blason de bilan personnel de l’atelier. Ensuite, lors d’un tour
de table, chaque participant partage une rubrique de son choix.
MATERIEL :
Fiche de l’exercice (page 36 du carnet)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Don de compliments. Les animateurs invitent chaque participant à écrire un compliment


(qualificatif, phrase positive, message qui exprime pourquoi on l’apprécie) à chaque
membre du groupe. Ensuite, il met les petits papiers dans les enveloppes respectives
des participants. Chaque enveloppe est insérée dans le carnet d’estime de soi.
MATERIEL :
Enveloppes, petits papiers et bics
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Activité « Le fabuleux destin de… »48. Les animateurs photographient chaque


participant et imprime la photo pour la séance suivante (celle-ci sera collée sur la
fiche « Le fabuleux destin de… ».
MATERIEL :
Fiche « le fabuleux destin de » (page 37 du carnet)
SUPPORT D’EVALUATION :
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

« Pour s’estimer, il faut… ». Les animateurs lisent avec les participants la fiche mémo
de l’estime de soi49 qui représente les composantes de l’estime de soi qui ont été
travaillées à travers l’atelier.
MATERIEL :
Fiche « mémo de l’estime de soi » (page 38 du carnet)

Remise des carnets d’estime de soi et des fleurs de compétences. Les animateurs
distribuent aux participants leur carnet d’estime de soi et leur fleur de compétences. La
promotion est photographiée.

48 Inspiré de la page 41 du « Cahier pratique. Pour… donner un sens à sa vie » publié par Laugier M.-H. en
2008 aux Editions ESI.
49 Inspiré de la page 65 du « Cahier pratique. Pour… donner un sens à sa vie » publié par Laugier M.-H. en

2008 aux Editions ESI.

22
Rituel de fin : « Sentiment du jour ». Idem que lors de la séance d’ouverture (page 39 du
carnet et pages 36 et 42 de ce guide).

Exercices complémentaires
Des exercices complémentaires peuvent remplacer l’échange de savoir d’un participant qui
a quitté l’atelier (ou dans le cas d’un groupe de moins de douze personnes). L’exercice
s’insère dans le programme d’une séance type : avec rituels de début et de fin, ainsi que
l’exercice déjà prévu.

Exercice « Mes meilleurs vœux ». Les animateurs invitent chaque participant à rédiger
de bons vœux à son voisin de droite. Celui-ci les écrit sur une carte de vœux, la décore
et lui remet. Chaque participant repart avec sa carte.
MATERIEL :
Carte de vœux (page 52 du guide) et marqueurs et/ou crayons
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

Exercice « Masque – Pile ou face ». Les animateurs distribuent à chaque participant un


masque à deux faces. Une face symbolise ce qu’il est, l’autre face représente la manière
dont les autres le voient. Sur une face, le participant est invité à identifier une émotion,
un sentiment, une caractéristique… que les autres perçoivent de lui, comment ils le
voient. Sur l’autre face, il identifie une émotion, un sentiment, une caractéristique… qui
le représente réellement, ce qu’il est et qu’il souhaiterait davantage montrer. Il décore
les deux faces selon ce qu’il souhaite exprimer et il note un mot signifiant sur chaque
face. Ensuite, lors d’un tour de table, chacun présente son masque.
MATERIEL :
Feuille avec le masque vierge (page 53 de ce guide) et ciseaux (découper les masques)
Marqueurs et/ou crayons (décorer les masques) et colle (coller les faces)
SUPPORTS D’EVALUATION :
Grille d’observation (page 38 de ce guide)
Feuille de notes (page 39 de ce guide)

23
IX. Evaluation des ateliers
Pour évaluer l’atelier, nous avons construit différents documents de recueil
d’informations :

La fiche de recueil des présences des participants à l’atelier (page 33 de ce guide) :


utilisée à chaque séance, elle permet de tenir à jour la participation de chacun, étant
donné l’assiduité attendue.

La fiche de recueil des attentes des participants (page 34 de ce guide) : elle est
utilisée lors de la séance d’ouverture de l’atelier. Il est intéressant d’y revenir plus tard
dans l’atelier pour avoir un regard sur l’évolution du participant.

La fiche de recueil des « petits bonheurs » (page 35 de ce guide) : utilisée en début


de séance, elle permet d’observer l’évolution des participants par rapport à cette activité
(nombre et type de petits bonheurs).

La fiche de recueil du « sentiment du jour » (page 36 de ce guide) : utilisée en fin de


séance, elle permet d’avoir une vue globale du vécu du participant au cours de l’atelier.

Les fiches de recueil des compétences (page 37 de ce guide) : liées à l’exercice


« fleur de compétences », elles permettent de consigner les compétences identifiées
par les participants.

La grille d’observation de l’atelier (page 38 de ce guide) : basée sur les compétences


sous-jacentes à l’estime de soi (Duclos, 2004), elle peut être utilisée, dans la mesure
du possible, pendant la séance (il n’est pas évident d’être observateur et animateur)
mais est surtout complétée lors de la réunion de débriefing qui suit la rencontre (les
animateurs passent en revue les participants et identifient les compétences qui ont été
observées (ou pas)).

La feuille de notes sur l’atelier (page 39 de ce guide) : utilisée pendant la séance, elle
permet de consigner quelques observations sur chaque participant.

Nous conseillons aux animateurs d’organiser des réunions de débriefing après chaque
atelier. Elles permettent non seulement de recueillir différentes informations concernant
l’évolution des participants, mais aussi d’aborder le déroulement général de l’atelier, les
exercices réalisés (et l’outil), ainsi que la dynamique de groupe (animation, climat, respect
des règles, de la charte).

24
X. Bilan des sessions d’ateliers réalisés à la « Maison des
Parents »
Depuis 2011, 7 ateliers de renforcement de l’estime de soi ont été animés. 43 personnes
sont allées jusqu’au terme de l’atelier avec un taux de présence de 81,5%. Au départ, le
nombre d’inscrits oscille entre 6 et 12. En moyenne, 6 participants vont au bout de
l’atelier.

Etant donné la longueur (plusieurs mois) et la lourdeur (vingtaine de séances) de l’atelier,


certains participants éprouvent des difficultés pour être présents régulièrement. Or, cela
s’avère nécessaire à la confiance du groupe. Par ailleurs, cette régularité nécessite une
certaine gestion de son emploi du temps (mettre des priorités, s’organiser pour être là,
prendre ses autres rendez-vous à un autre moment) ce qui constitue une compétence en
soi que nous essayons également de travailler au départ de l’atelier.

Parmi les principales causes du manque d’assiduité, voire d’abandon des participants,
nous relevons :

• Des difficultés familiales, sociales et financières.

• Des évènements de vie douloureux.

• Des problèmes de santé.

• La reprise d’une formation.

• La réinsertion dans un emploi ou un stage.

Parmi les autres freins/réserves à la participation à ce type d’atelier, notons :

• La crainte de la « thérapie de groupe ».

• La peur que ça n’apporte rien.

• L’angoisse de l’inconnu, du contenu de l’atelier. Etre mis en situation où on est amené


à parler de soi n’est pas évident, cela demande de travailler la confiance dans le groupe
et dans la relation animateurs-participants.

• L’engagement des participants : il faut oser « jouer le jeu ».

• Les phénomènes et le climat de groupe : trop d’affirmation de soi, voire du narcissisme,


ce qui entraine la perte du respect de l’autre ; les leaders qui peuvent mettre à mal la
place de chacun dans le groupe ; la difficulté d’échanger autour des valeurs car cela
touche à l’émotionnel). Il importe, pour les animateurs, de veiller à éviter la moquerie, le
jugement, l’importation de conflits de l’extérieur dans le groupe.

25
Généralement, les principaux atouts/bénéfices que nous observons sont :

• Les participants développent leur affirmation de soi, une plus grande aisance en
groupe, plus d’assurance (ce qui demande parfois de canaliser leur enthousiasme).
En effet, ils s’expriment davantage, développent leurs idées.
• Les participants identifient leurs compétences et éprouvent de la fierté d’en parler.
• Ils développent et améliorent des compétences inhérentes à l’estime de soi à travers
leur mise en pratique (stratégies d’adaptation/de réaction notamment). Nous observons
ces améliorations dans d’autres activités de la « Maison des Parents » (collectives et
individuelles).
• Les outils concrets employés lors des ateliers prennent place dans le quotidien des
participants (qui nous informent qu’ils les utilisent).
• Nous observons la construction d’une relation de confiance dans les groupes
(exemples : taquineries, aisance entre eux, construction de relations personnelles). La
création de liens entre les participants génère de l’entraide, de la solidarité et des
activités communes (hors de l’espace de soutien à la parentalité).
• La dynamique collective permet de travailler les compétences psychosociales
sous-jacentes à l’estime de soi et s’avère complémentaire aux démarches de suivi
individuel.
• L’atelier est un lieu privilégié pour se recentrer et entrer dans une démarche
d’amélioration de son estime de soi et de son bien-être. Il constitue un espace
d’expression sur soi qui n’existe pas dans les autres lieux collectifs.

• L’atelier est complémentaire aux autres activités de la Maison des Parents


(exemple : l’atelier théâtre) car il permet de se recentrer sur soi tout en étant dans une
approche collective (interaction entre soi et les autres).

• Le parent devient une ressource pour les autres et partage ses compétences.

• L’atelier donne envie d’aller plus loin dans d’autres projets au sein de la Maison des
Parents (exemples : engagement de certains participants dans de nouvelles activités,
organisation d’un rallye découverte du quartier car le regard sur le quartier a été identifié
comme étant un facteur qui influence notre propre estime de soi) ou personnels
(prendre des initiatives, développer un projet de vie).

• L’atelier permet de structurer des objectifs de vie (déménagement, recherche d’une


formation, opération en vue d’un rapport plus positif à l’image de soi corporelle).

• Nous notons une certaine impatience pour préparer l’atelier (exemple : noter ses petits
bonheurs chez soi avant de venir).

• Les participants souhaitent bénéficier d’une suite à l’atelier.

26
La question qui demeure est le maintien dans le temps. Afin d’évaluer cet aspect, nous
disposons au quotidien d’observations sur les participants dans les autres activités de la
« Maison des Parents ».

Ces observations nous montrent qu’une partie des participants ont :

• Acquis une maîtrise de soi, une prise de distance (une contrariété n’est pas une
remise en question totale mais un fait à analyser et traiter comme tel qui nécessite de
se canaliser).

• Confirmé l’identification de leurs compétences, telle que la prise d’une place plus
importante dans un organe du quartier (exemple : conseil de participation).

• Renforcé leur affirmation de soi, leur prise de parole (exemple : participation à l’atelier
« théâtre » de la maison des parents).

• Investi un autre groupe, en lien avec la compétence présentée lors de l’échange de


savoirs (exemple : atelier « fripes »).

• Concrétisé un projet personnel (opération, déménagement, insertion professionnelle,


vie conjugale...).

Aussi, après avoir animé 5 ateliers « estime de soi », nous souhaitions évaluer les effets à
plus long terme en croisant nos observations aux ressentis des participants. Un atelier
destiné aux anciens a donc été organisé en 2016. Tous les anciens participants ont reçu
un courrier les informant de la possibilité de participer à cet atelier « bilan ».

Un matériel spécifique a été construit pour l’occasion. Il s’agissait principalement de


recueillir des informations sur l’utilisation des outils dans le quotidien des participants et sur
la manière dont ils s’étaient vus évoluer.

Exemple : une « maison de l'évaluation des acquis » dans laquelle les participants devaient
compléter différentes rubriques (si je devais présenter les ateliers « pour moi, les ateliers
« estime de soi », c'est... » ; un exercice qui m'a marqué(e) ; une chose qui a changée chez
moi en participant aux ateliers « estime de soi » ; une chose que j'ai apprise lors des ateliers
« estime de soi » et utilise/fais au quotidien ou souvent ; ce que j'aimerais encore travailler
chez moi...).

Chaque séance comportait les rituels habituels, à savoir le rappel de la charte de l’atelier
et l’exercice sur les « petits bonheurs » au début et le sentiment du jour pour clôturer.

Cet atelier destiné aux anciens s’est déroulé en 2016 en 5 séances. 6 personnes ont
participé. Tous se sont dits heureux de participer. Une participante a par ailleurs précisé
qu’elle n’avait plus fait partie d’un groupe depuis plusieurs mois et qu’elle était heureuse de
s’intégrer à nouveau grâce au cet atelier.

27
D’après les participants, il ressort que :

• Ce qui a particulièrement changé après leur participation à l’atelier, c’est qu’ils se font
davantage plaisir, qu’ils pensent plus à eux. Cela semble néanmoins contradictoire
avec le fait qu’ils estiment s’occuper plus des autres.

• Les anciens participants se disent plus tolérants envers les autres.

• Ils se disent capables de mieux s’exprimer.

• Les anciens participants se reconnaissent des compétences et identifient celles des


autres. Ils ont davantage confiance en eux.

• Ils affirment également qu’ils expriment mieux leurs émotions et qu’ils apprennent à
mieux les gérer… « avant de réagir, je fais une pause… ».

• Les participants semblent capables d’utiliser des outils qu’ils ont appris et de les
réinvestir. C’est particulièrement le cas avec les petits bonheurs, rituel auquel ils
pensent souvent et qu’ils essayent de pratiquer dans les moments difficiles.

• Certains parents déclarent avoir adopté des changements de comportements. Deux


mamans expliquent qu’elles expriment plus facilement à leurs enfants leur besoin de
penser à elle et l’importance de respecter ces temps de pause.

• Enfin, ils semblent capables d’établir des liens entre ce qu’ils ont appris lors de
l’atelier et le bien-être de leurs enfants, de leur famille : que ce soit dans le
développement d’une attitude plus ouverte (tolérante), plus à l’écoute, mais aussi dans
une prise de conscience de la nécessité de mettre des limites et de s’accorder du temps.
Toutefois, de manière générale, plusieurs participants avouent qu’ils ont des difficultés
à dire « non ».

Il est certain que changer les comportements n’est pas chose aisée et pérenniser ces
changements l’est encore moins. Nous restons donc modestes quant aux entre ces
« changement » ou « évolutions » et la participation à l’atelier de renforcement de l’estime
de soi. Par ailleurs, d’autres facteurs peuvent également jouer un rôle.

28
XI. Quelques repères sur l’animation et la dynamique de groupe
Comme dans tout dispositif de groupe, quelques techniques de communication sont
conseillées. Les comportements facilitateurs inhérents à l’écoute active s’avèrent
particulièrement appropriés.

Dans ce sens, pour soutenir la participation active du groupe, l’animateur est invité à :
• Formuler des questions ouvertes, des questions « en miroir » (répéter les derniers
propos pour faciliter la parole du participant) ou encore des questions fermées (afin
de recueillir une information précise).
• Recentrer le sujet lorsque les digressions semblent trop nombreuses.
• Reformuler les propos des participants.

Les reformulations sont en effet des inductions positives qui apportent au participant la
certitude qu’il est compris, mais permet aussi la compréhension, par l’animateur, de ce qu’il
veut dire, de son vécu50.

Plusieurs types de reformulation peuvent être employés pour :


• Répéter, avec ses mots-clés et son langage, ce que le participant vient de dire.
• Résumer une partie du discours du participant ou, de manière plus interprétative,
rattacher ce qui est dit à ce qui a été dit antérieurement.
• Formuler quelque chose qui jusque-là était latent.
• Dire, au sens strict, ce qui était vécu mais exprimé confusément par le participant.
• Exprimer des sentiments, des positions et des réactions du participant.
• Extraire le sentiment du discours et le restituer au participant.

Il s’agit donc de redire d’une manière plus concise et plus explicite ce qui vient d’être
exprimé à un triple niveau : le contenu manifeste (ce qui vient d’être dit explicitement), le
contenu latent (ce qui vient d’être dit implicitement, ce qui est sous-entendu) et le
comportement non verbal (ce qui vient d’être dit par les postures, les mimiques, et le ton).

Soulignons également l’intérêt des techniques d’appels à l’expression51 telles que :


• Le silence attentif (attention silencieuse qui concrétise la centration sur le participant).
• L’encouragement sans phrases (« oui », « mmm »).
• Le paralangage de compréhension (attitudes, mimiques, ton et regards qui manifestent
l’empathie).

Les animateurs sont invités à être attentifs aux « communications défensives »52 qui
s’expriment sous la forme :
• De mises à distance (attaques, intimidations et évitements).
• D’immobilisations (simulations, blocages et rétractions).
• De rapprochements (soumissions, justifications et séductions).

50 Mucchielli, 1995.
51 Idem.
52 Ibidem.

29
Elles peuvent particulièrement apparaître dans :
• Des situations de co-présence impliquante (un participant peut se sentir dominé par
un autre participant ou par un animateur).
• Des situations dissymétriques quant au savoir et au pouvoir (entre les participants ou
entre les participants et les animateurs).
• Des situations de jugement potentiel (d’un participant vis-à-vis d’un autre ou de
l’animateur sur un participant).

Pour réduire ces réactions défensives qui peuvent parasiter les relations, il faut agir sur les
éléments de la situation générateurs des sentiments d’insécurité et de risque de
dévalorisation en :
• Minimisant l’implication du participant (éviter les questions directes et préférer des
questions indirectes) ;
• Utilisant le procédé de l’« entonnoir » (partir de questions générales pour aller
progressivement vers le thème délicat).
• Mettant en place la « bonne distance relationnelle » (neutraliser les biais introduits
par la relation animateur-participant en créant un courant de sympathie et de
compréhension tout en gardant une attitude de détachement et d’objectivité inhérentes
aux relations entre un professionnel et son public).
• Réduisant le sentiment de risque de jugement (utiliser des questions indirectes et
garantir le secret des propos, ce qui est repris dans la charte).

30
XII. Bibliographie
André C. et Lelord F. (1999). L’estime de soi. Paris : Odile Jacob.
André C. (2004). Estime de soi et mésestime de soi, Recherche en soins infirmiers, 78, 4-7.
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André C. (2005). L'estime de soi, Recherche en soins infirmiers, 82, 26-30.
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Cyrulnik B. (1999). Un merveilleux malheur. Paris : Odile Jacob.
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national de documentation pédagogique. En ligne :
http://www.adressrlr.cndp.fr/fileadmin/user_upload/Revues_et_documentation/Documentation
/Prevention_des_conduites_addictives_-_guide_d_intervention_en_milieu_scolaire_-
_DGESCO_2011_.pdf, consulté le 20 novembre 2012.
Duclos G., Laporte D. et Ross J. (1995). L’estime de soi de nos adolescents. Guide pratique
à l’intention des parents. Montréal : Hôpital Sainte-Justine.
Duclos G. (2004). L’estime de soi, un passeport pour la vie. Montréal : Hôpital Sainte-
Justine.
Duclos G. (2009). L’estime de soi des parents. Montréal : Hôpital Sainte-Justine.
Ecuyer (L’) R. (1994). Le développement du concept de soi de l'enfance à la vieillesse.
Montréal : Presse de l'Université de Montréal.
Famose J.P. et Bertsch J. (2009). L’estime de soi : une controverse éducative. Paris : Presses
Universitaires de France.
Harter S. (1998). Comprendre l’estime de soi de l’enfant et de l’adolescent : considérations
historiques, théoriques et méthodologiques, dans Bolognini M., Preteur Y. (dir.), Estime de
soi, perspectives développementales, Lausanne : Delachaux & Niestlé.
Héber-Suffrin M. et C. (1992). Cercle des savoirs reconnus. Paris : Desclée De Brouwer.
Honneth A. (2006). La Société du mépris. Paris : La Découverte.
Laugier M.-H. (2008). Cahier pratique. Pour… donner un sens à sa vie. Paris : Editions ESI.
Meram D., Eyraud G., Fontaine D. et Oelsner A. (2006). Favoriser l’estime de soi à l’école.
Enjeux, démarches, outils. Lyon : Chronique sociale.
Mucchielli A. (1995). Psychologie de la communication. Paris : P.U.F.
Observatoire de la Santé du Hainaut (2004). Rapport de consultation de la population
damrémoise au sujet de la « santé ». En ligne :
http://www.hainaut.be/sante/osh/medias_user/DC_Dampremy_rapport.pdf, consulté le 4
janvier 2013.
Poletti R. et Dobbs B. (2008). Petit cahier d'exercices d'estime de soi. Genève : Editions
Jouvence.

31
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nase.org, consulté le 14 décembre 2012.
Saint-Paul (de) J. (1999). Estime de soi et confiance en soi. Paris : Inter Editions.
World Health Organization (1994). Programme on Mental Health. Life Skills Education in
School. WHO : Genève. En ligne : http://whqlibdoc.who.int/hq/1993/MNH_PSF_93.7A.pdf,
consulté le 4 janvier 2013.

XIII. Annexes

32
FICHE DE RECUEIL DES PRESENCES

Dates : __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ / __ /
Participants : __ __ __ __ __ __ __ __

Participant présent : Participant absent :

33
FICHE DE RECUEIL DES ATTENTES : __ / __ / __

Participants : Attentes :

34
FICHE DE RECUEIL DES PETITS BONHEURS

Dates :
__ / __ / __ __ / __ / __ __ / __ / __ __ / __ / __ __ / __ / __
Participants :

Indiquer le nombre de petits bonheurs pour chaque participant et le petit bonheur partagé.

35
FICHE DE RECUEIL DU SENTIMENT DU JOUR

Dates :
__ / __ / __ __ / __ / __ __ / __ / __ __ / __ / __ __ / __ / __
Participants :

Indiquer le sentiment pour chaque participant.

36
FICHE DE RECUEIL DES COMPETENCES (« Fleur de compétences ») : __ / __ / __

Participants : Compétences identifiées :

Indiquer les 5 compétences reprises dans la fleur de chaque participant.

37
GRILLE D’OBSERVATION DE L’ATELIER DU __ / __ / __
Participants :
Compétences
de l’estime de soi :
Détente/acceptation des contacts
Sentiment de

de confiance
sécurité et

Adaptation au stress, maintien du calme


Tolérance des délais
Anticipation d’un plaisir, optimisme
Acceptation et respect des règles
Connaissance de

Identification d’une habileté/difficulté


Affirmation, prise de la parole
Expression des goûts/idées
soi

Expression des sentiments/besoins


Liens besoins/sentiments et comportements
Se faire respecter
d’appartenance à

Recherche de la présence du groupe


Communication aisée avec les autres
un groupe
Sentiment

Sensibilité aux autres


Manifestation de solidarité, d’entraide
Participation à la dynamique de groupe
Stratégies pour résoudre difficultés relation.
Souvenirs de réussites passées
Perception de l’utilité des activités
Sentiment de
compétence

Sentiment de fierté
Intérêt, curiosité intellectuelle
Choix de stratégies
Persévérance malgré les difficultés
Reconnaissance et acceptation des erreurs
Capacité d’initiative
Compétence observée : Compétence à travailler : Compétences en progression : Compétence en diminution :

38
FEUILLE DE NOTES DE L’ATELIER DU __ / __ / __

Participants : Commentaires :

39
40
41
42
CALENDRIER DES ATELIERS

Dates Activités

__ / __ / __ Ouverture de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 1 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 2 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 3 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 4 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 5 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 6 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Clôture des deux 1ers modules


de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 7 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 8 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 9 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 10 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 11 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Atelier 12 de __h__ à __h__

__ / __ / __ Clôture de l’atelier
de __h__ à __h__

43
CALENDRIER DES ECHANGES DE SAVOIRS

Dates Participants

__ / __ / __ 1.

__ / __ / __ 2.

__ / __ / __ 3.

__ / __ / __ 4.

__ / __ / __ 5.

__ / __ / __ 6.

__ / __ / __ 7.

__ / __ / __ 8.

__ / __ / __ 9.

__ / __ / __ 10.

__ / __ / __ 11.

__ / __ / __ 12.

44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr/

54

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