M570.565 Biologie
M570.565 Biologie
M570.565 Biologie
Mémoire de Master
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Sciences Biologiques
Option : Qualité des Produits et Sécurité Alimentaire
Juin 2015
Remerciements
Avant tout, nous remercions DIEU, le Tout Puissant et le Miséricordieux, de nous avoir
donné la santé, la volonté et le courage pour mener à bien ce projet.
*****
Nos vifs remerciements vont aux membres du jury pour avoir accepté de juger ce travail :
Nous tenons à exprimer notre très grande considération, et notre profond respect à
Dr ZERGUINE Karima qui nous a fait l’honneur de présider ce Jury. Vous trouverez ici
l’expression de notre respectueuse et profonde gratitude.
Enfin nous remercions tous nos enseignants et toutes les personnes qui de loin ou de
près ont contribué à la réalisation de ce document.
A la famille Kakou
A mes précieux Aymeric Jean Selma Goré & Linda Olié Perlrar.
.
A mon binôme N’Guessan Gisèle
Eléonore N’Goran
DEDICACE
« On a tous un voyage à accomplir, chacun de nous vit une aventure qui lui est propre, chacun de nous a des
défis à relever et les choix que nous faisons face à ces épreuves nous façonnent. Ces choix nous poussent
dans nos derniers retranchements et nous obligent à atteindre nos limites, ces épreuves nous rendent plus
fort comme nous aurions jamais pu espérer l’être. »
A mon père N’’GUESSAN ADOU MICHEL mon papa adoré toi qui m’a poussé à aller au delà de mes
limites, à foncer à me surpasser, je te dis merci pour ton soutien et d’avoir cru en moi GOD BLESS YOU et
sache que je suis devenu un rock et merci à tes frères pour leurs encouragements.
A toi KONAN AHOU ELISABETH ma maman, ma gollibe sache que je t’aime et c’est grâce à toi que je
suis ambitieuse, je te dis merci pour ton soutien, je n’ai pas de mot pour t’exprimer ma gratitude mon vœux
le plus cher est de toujours t’avoir à mes cotés, car maman d’amour j’ai réussi.
A mes frères et sœurs RACHELE ma grande sœur chérie tu es comme une seconde mère pour moi ,mon idole
car tu n’abandonne jamais, tu te relève toujours ,je te dis merci pour tout et je rends grâce au ciel , sans toi je
serrais perdu, à HORTENSE et MARIETTE mes sœurs adorées je vous dis merci pour votre soutien , vous
êtes mes meilleures amies et je vous love et a toi MATHIEU mon petit frère chou suis mon exemple et sache
que « on peut quitter l’école mais l’école ne nous quitte jamais » je t’aime.
A toi ZADI NAKI CYRILLE DEXTER mon meilleur, mon meilleur ami merci d’être toujours là pour
moi, même dans les moments difficiles tu es toujours là pour m’épauler, tu m’a fais promettre de toujours
garder le sourire et je l’a tiendrai, merci pour ton soutien que GOD te bénisse et tu es spécial à mon cœur.
A toi mon binôme N’’GORAN MOGBAIH ELEONORE d’amie à meilleure amie tu es devenu une sœur
pour moi je te dis merci, car tu es une belle personne au grand cœur et je remercie GOD de t’avoir connu
sache que tu es une personne cher a mon cœur et bonne chance pour la suite.
A ma famille d’ALGERIE : MARTHE, MELISSA, MYRIAM LAURNA mes meilleures amies, mes
sœurs et promo je vous dis merci pour votre soutien et je vous aime fort et à mes Beverly du cœur,
GEOGELIE, MARLYSE, GALIA, JESSICA, FARIDA, SAADATOU, OUMA, HALIMA je vous love
et vous remercie et sachez que ce n’est pas un ADIEU mais un AUREVOIR.
A MES AMIS et CONNAISSANCES ; RUFUS, FREDI, ALEXIS, ERIC, BENI, SABI, CECILIA,
MARIAM, AUGUSTIN, PIERRE-ANGE, LARISSA, PATRICK merci pour votre soutien.
GISELE N‘GUESSAN
LISTE DES FIGURES
Figure 11 Torréfacteur 61
Figure 12 Débacteriseur 61
I
LISTE DES TABLEAUX
II
LISTE DES ANNEXES
N°
Titre de l’annexe Pages
d’annexe
III
LISTE DES ABREVIATIONS
LC : Limites Critiques
MG : Matière Grasse
NI : Normes Ivoirienne
TC : Temps Critique
IV
Tx : Tourteaux
V
SOMMAIRE
Introduction ……………………………………………………………………………………1
CHAPITRE 1 : GENERALITES
1. Historique ……………………………………………………………………………...3
2. Description générale du cacaoyer ……………………………………………………..4
3. Botanique et systématique du Cacao ………………………………………………….6
3.1 Genre Theobroma …………………………………………………………...6
3.2 Cacaoyers cultivés …………………………………………………………..9
4. Caractéristiques écologiques ………………………………………………………...11
4.1 Facteurs Climatiques ………………………………………………………11
4.2 Sol ………………………………………………………………………….12
5. Caractéristiques Morphologique et Biologique ……………………………………...14
5.1 Culture du Cacao ………………………………………………………….. 14
5.2 Récolte …………………………………………………………………….. 15
5.3 Protection de la Culture …………………………………………………… 15
6. Préparation du Cacao Marchand ……………………………………………………..17
6.1 Récolte des Cabosses ………………………………………………………17
6.2 Ecabossage …………………………………………………………………18
6.3 Fermentation ……………………………………………………………….18
6.4 Séchage …………………………………………………………………….21
6.5 Nettoyage et mise en sac …………………………………………………...23
6.6 Stockage ……………………………………………………………………24
7. Qualité et défauts du Cacao ………………………………………………………….24
7.1 Qualité ……………………………………………………………………...24
7.2 Défauts ……………………………………………………………………..26
CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES
1. Matériel ……………………………………………………………………………...27
1.1 Matériel biologique ………………………………………………………..27
1.2 Présentation de l’entreprise d’accueil ……………………………………...27
1.3 Processus de fabrication …………………………………………………....30
2. Méthodes d’analyse …………………………………………………………………..34
2.1 Laboratoire fèves …………………………………………………………...34
2.2 Laboratoire physico-chimiques …………………………………………….34
2.3 Laboratoire microbiologique ………………..……………………………...37
2.4 Laboratoire de dégustation …………………………………………………39
3. Réglementation ………………………………………………………………………39
3.1 Description générale ………………………………………………………..40
3.2 Objectifs et champs d’application ………………………….………………41
4. Démarche HACCP …………………………………………………………………...41
4.1 Contexte ……………………………………………………………………41
4.2 Programmes préalables …………………………………………………….42
CHAPITRE 3 : RESULTATS
Conclusion
Résumé
Références Bibliographiques
Annexe
Introduction
INTRODUCTION
La Cote d’Ivoire est un pays de tradition agricole. L’économie de ce pays est basée sur
l’agriculture principalement le cacao. Ce dernier est et reste l’une des filières clés de l’économie
ivoirienne. Les ressources procurées par le cacao participent en effet à hauteur de 15% à la
formation du Produit Intérieur Brut (PIB), et représentent près de 40% des recettes
d’exportation du pays. Le cacao contribue largement à l’essor de l’économie ivoirienne. La
Côte d’Ivoire est aujourd’hui le premier pays producteur mondial de cacao avec plus de
1 741 000 tonnes durant la saison 2013-2014 [5].
Le cacao, découvert en Amérique centrale était alors connu sous l’intitulé évocateur de
nourriture des dieux (inspirant ainsi le nom scientifique du cacaoyer Théobroma cacao,
théobroma signifiant nourriture des dieux en grec) (Lezou, 2012).
Produit bénéfique particulièrement savoureux, le cacao, bien qu'un simple aliment, pourrait
presque être considéré comme un complément alimentaire des plus naturels. Il contient plus de
trois cents nutriments et substances actives dans ce fruit extraordinaire. C'est bien connu, le cacao
contient du magnésium qui est très important pour l'équilibre du système nerveux. Par son apport
de magnésium, le cacao représente donc une bonne solution face au stress, à la fatigue, à
l'anxiété ou même à la tension musculaire. Il est, en outre, en synergie avec le calcium qui se
trouve aussi dans le cacao, indispensable à la solidité des os. Le cacao possède aussi la capacité
d'améliorer l'humeur, la concentration, le sommeil. Les antioxydants représentent 10 % du
poids du cacao, ce qui est excellent. Également riche en vitamine B9, le cacao contient
des fibres très bénéfiques pour le transit intestinal [6].
C’est dans ce contexte qu’évolue le système HACCP ( Hazard Analysis Critical Control
Point) qui fut conçu pour prévenir, réduire ou éliminer les risques biologiques, chimiques,
allergéniques et physiques possibles pour la sécurité sanitaire des aliments, y compris ceux qui
découlent de la contamination croisée (Elliott et al., 2005). Pendant son élaboration, les risques
éventuels sont identifiés et des mesures de contrôle sont mises en œuvre à différents points du
processus de fabrication.
L’HACCP est reconnu à l’échelle internationale comme le principal moyen de garantir la
sécurité sanitaire des aliments tout au long de la chaîne de production et de distribution ; les
entreprise et organismes du domaine alimentaire recourent à cette méthode de plus en plus dans
le monde entier (Enoh, 2013).
Il apparait clairement que la sécurité des denrées alimentaires est un point capital pour toute
entreprise agroalimentaire et, la SACO ne déroge pas à cette règle. Cette importance exige
donc un suivi minutieux et efficace du process afin de maitriser tous les dangers éventuels.
Le travail que nous présentons a pour objectif le suivi de la transformation des fèves de
cacao et l’application de l’HACCP au sein de la Société Africaine de Cacao (SACO) en Côte
d’Ivoire. En d’autres termes il s’agira pour nous de vérifier le process, la conformité et
l’efficacité du système utilisé afin de s’assurer de l’application et du respect des normes en
vigueur en matière de qualité et de sécurité alimentaire. Cette étude s’applique à l’ensemble du
système mis en place pour assurer l’innocuité de la production de l’entreprise à plusieurs
niveaux.
Notre travail s’articule autour de 3 axes. Nous présenterons le cacao au travers d’une généralité
ensuite le matériel auquel nous avons eu recours pour la réalisation de notre travail ainsi que la
méthodologie adoptée et enfin les résultats obtenus.
2
GENERALITES
GØnØralitØs
Introduction
Le cacaoyer est cultivØ pour ses graines, les fŁvesdont on extrait le cacao et le beurre de
cacao. La culture du cacaoyer nØcessite des conditions spØciales : une grande et rØguliŁre
pluviomØtrie, un sol riche et profond. Cest une plante pØrenne qui commence produire, pour
les hybrides sØlectionnØs bien conduits, dŁs la deu
xiŁme annØe aprŁs plantation et dont la durØe
de vie en plantation est trŁs ØlevØe.
1. Historique
Si aujourdhui le cacaoyer (Fig 1) est mondialement apprØciØ pour son fruit, il faut remonter
plus de 4000 ans en arriŁre pour en retrouver ses origines et son Øtymologie, quelque part dans
les forŒts tropicales dAmØrique centrale et dAmazone (Bertin et Lefebvre, 2010) et sa culture
sest rØpandue en Asie et en Afrique seulement au XXe siŁcle [1].
Les AtzŁques, plus au sud, ont eux aussi appris c ultiver le cacaoyer en mØlangeant ses
grains de la vanille, du piment et de la farine d e mas : ils en font une boisson aromatique, le
« xocolatl » (mot signifiant « eau amŁre » qui donnera chocolat), source de sagesse spirituelle
et dØnergie corporelle.
Bien plus tard, avec larrivØe massive des conquistadors et notamment dHernan Cortes le
cacao est exportØ en Espagne. La prØparation du cho
colat, dabord bien gardØe par les moines
espagnols, finit par Œtre connue dans plusieurs pays europØens. Au XIX siŁcle, un suisse du
nom dHenri NestlØ a mŒme lidØe de mØlanger le cac
ao du lait concentrØ. Le chocolat au lait
est nØ (Bertin et Lefebvre, 2010).
Cependant deux dates vont changer le monde du cacao, celles de l’arrivØe au large de
l’Afrique des premiers cacaoyers. Cent ans plus tard seulement, l’Afrique deviendra le continent
3
GØnØralitØs
premier producteur de cacao au monde. En 1822, des Portugais introduisent des cacaoyers dans
leur possession de Sªo TomØ, au large du Gabon. Ils sont suivis en 1854 par les Espagnols qui
implantent aussi des cacaoyers dans l’le voisine d e Fernando Po (l’actuelle Malabo), au large
du Cameroun. Plus rien nempŒche de franchir le pas et de pousser la culture du cacao en
Afrique. C’est chose faite en 1878 et 1879, les cacaoyers arrivent en Gold Coast (aujourd’hui le
Ghana), puis en Cte-d’Ivoire et partir de Fernan do Po, ils pØnŁtrent au Nigeria, puis au
Cameroun et jusqu’au Gabon.
En Cte d’Ivoire, le cacao n’est signalØ qu’en 1890 dans la rØgion occidentale, trŁs peu
peuplØe, qui fait frontiŁre avec le Liberia. Ces deux colons franais Verdier et Bretignere sont
lorigine de lØconomie de plantation en Cte dI voire. Le colonisateur franais se concentre
alors sur le Sud-Est ivoirien, pour endiguer la prØsence anglaise au Ghana. Une dizaine de
petites plantations de cacao apparaissent en 1895, sur des sols pauvres, mais sans succŁs : la
Cte d’Ivoire ne produit que deux tonnes en 1904.
Aujourdhui la Cte d’Ivoire est le premier product eur mondial avec 1,74 million de tonnes
de cacao [2].
Le cacaoyer atteint son plein dØveloppement vers lge de dix ans. Sa longØvitØ est difficile
Øtablir. On estime quen plantation il doit se ma intenir de vingt-cinq trente ans (Braudeau,
1969).
Ses fruits, les « cabosses » (Fig 2), sont de grosses baies allongØes ressemblant un petit
ballon de football amØricain. Chaque cabosse peut peser jusqu’ 400 g pour 15 20 cm de long.
Elles ont la particularitØ de grossir la fois sur les branches matresses mais aussi directement
sur le tronc de l’arbre. Leurs caractØristiques sont trŁs variables d’une population l’autre mais
aussi au sein d’une mŒme population.
4
GØnØralitØs
5
GØnØralitØs
En 1700, TOURNEFORT le retint comme nom de genre. Mais LinnØ, en 1737, prØfØra lui
substituer celui de Theobroma, beaucoup plus noble sans doute puisquil dØcernait au cacao la
qualitØ de nourriture des Dieux. Cest dans lespŁc e Theobroma cacao, dØcrite par LinnØ, que
se classe aujourdhui tous les cacaoyers cultivØs (Braudeau, 1969).
Les caractŁres fondamentaux du genre Theobroma le font classer dans la tribu des
ByttnØriØes de la famille des Malvaceae anciennemen
t classØ dans la famille des Sterculiaceae.
Le genre Theobroma se rencontre lØtat naturel da ns les Øtages infØrieurs des forets humides
dAmØrique tropicale, entre 18 de latitude Nord et 15 de latitude Sud, une altitude
gØnØralement infØrieure 1250 m. Il existe des tempØratures moyennes annuelles ØlevØes avec
de faibles Øcarts, une forte humiditØ et un couvertprotØgeant de linsolation directe et de
lØvaporation. Une pluviomØtrie annuelle, supØrieur
e 2 mm, bien rØpartie, une tempØrature
moyenne de 20 30C avec un minimum de 16C consti tuent son habitat naturel.
Le genre Theobroma L. est constituØ darbres feuilles persistantes ca ractØrisØs par une
croissance apicale du tronc limitØe par la formation dun verticille terminal de 3 5 branches.
Les feuilles sont simples, entiŁres, penninervØes, phyllotaxie variables sur les tiges, mais
distique sur les branches. Les fleurs sont hermaphrodites (Mossu, 1990).
6
GØnØralitØs
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Malvales
Famille : Sterculariaceae
Genre : Theobroma
Les graines de Theobroma sont riches en amidon, en protØines, en matiŁre grasse, ce qui
leur confŁre une valeur nutritive certaine. Leur teneur en thØobromine (1.5 3%), jointe la
prØsence de cafØine, leur donne des propriØtØs stim
ulantes. Elles renferment en outre une huile
essentielle qui leur donne une saveur aromatique particuliŁre. Les graines de la plupart des
espŁces peuvent servir, comme celle de ThØobroma cacao L., la prØparation dun chocolat,
certaines dentre elles Øtant mŒme connues pour fournir un chocolat de bonne qualitØ. La pulpe
sucrØe et acidulØe qui les entoure peut Øgalementtre
Œ consommØe : de saveur souvent trŁs
agrØable, elle peut Œtre utilisØe directement ourvir
se la confection de boissons rafraichissantes
(Mossu, 1990).
7
GØnØralitØs
SECTION ESPECES
- Theobroma bicolor
Section Rhytidocarpus
- Theobroma sylvestre
- Theobroma speciosum
Section Oreanthes - Theobroma velutinum
- Theobroma glaucun
- Theobroma.bernoulli
- Theobroma.gileri
Section Telmatocarpus
- Theobroma.microcarpam
- Theobroma.cirmolinoe
- Theobroma. stipulatum
- Theobroma. simiarum
- Theobroma. chocoense
- Theobroma. angustifolium
Section Glossopetalum - Theobroma. grandiflorum
- Theobroma. abovatum
- Theobroma. sinuosum
- Theobroma. canumanense
- Theobroma. subincanum
- Theobroma. hylaeum
- Theobroma. nemorale
8
GØnØralitØs
Le cacaoyer Theobroma cacao L. prØsente une trŁs grande diversitØ. Elle reposa
it en effet
sur les caractØristiques morphologiques des cabosses, des fleurs ou des graines, qui prØsentent
toutes une trŁs grande variabilitØ.
On distingue aujourd’hui trois grands groupes qui sont les Criollo, les Forastero amazoniens
et les Trinitario.
DomestiquØs depuis trŁs longtemps, probablement parles Mayas, les cacaoyers Criollo se
rencontrent maintenant l’Øtat cultivØ au Mexique,au Nicaragua, au Guatemala, en Colombie,
au Venezuela, Madagascar, aux Comores, au Sri Lan ka, en IndonØsie (Java), aux les Samoa
(Barrau, 1979).
Les cacaoyers Criollo se rencontrent aujourd’hui sous forme de groupes d’arbres isolØs ou de
petites plantations trŁs anciennes. Ils sont le plus souvent peu vigoureux, croissance lente et
portent de petites feuilles. Ils sont par ailleurs rØputØs trŁs sensibles aux maladies, ce qui est
probablement l’une des causes de leur abandon progressif au profit d’autres types plus vigoureux
(Braudeau, 1969).
Parmi les principaux types de Criollo, on peut citer le cacao Pentagona ou Lagarto aux
cabosses section pentagonale typique, le cacao Re al et le cacao Porcelana (Barrau, 1979).
9
GØnØralitØs
C’est un groupe trŁs diversifiØ, qui se rencontre l’Øtat spontanØ en Haute Amazonie (PØrou,
Equateur, Colombie), dans le bassin amazonien (BrØsil), dans les Guyanes et le long du fleuve
OrØnoque au Venezuela. Ils sont aujourd’hui trŁs la
rgement utilisØs en plantation dans tous les
pays producteurs.
Les Forastero fournissent la presque totalitØ des cacaos courants provenant du BrØsil, de
l’Ouest africain et du Sud-Est asiatique.
L’Amelonado de l’Ouest africain appartient ce gro upe, ainsi que les «Maranhao»,
«Comun» et «Para» du BrØsil. Ces deux derniers Øtan
t l’origine, par mutation, des cacaoyers
«Almeida» et «Catongo» aux cotylØdons blancs.
Leurs caractŁres botaniques prØsentent tous les intermØdiaires entre Criollo et Forastero.
Ils produisent un cacao de qualitØ Øgalement interm
Ødiaire (Pontillon, 1998). Les types
Trinitario, que l’on retrouve maintenant un peu partout, ont tout d’abord ØtØ sØlectionnØs
Trinidad, d’oø leur appellation (Barau, 1979).
10
GØnØralitØs
4. CaractØristiques Ecologiques
De nombreux facteurs Øcologiques interviennent pour que le cacaoyer cultivØ ait une
croissance rØguliŁre, une floraison et une fructification abondantes et des poussØes foliaires
normales et bien rØparties au cours de l’annØe. Depar la complexitØ de leurs interactions, il est
encore aujourd’hui difficile de dissocier l’influence de chacun de ces facteurs Øcologiques de
celle de l’ensemble des ØlØments qui constituentenvironnement
l’ (Braudeau, 1969).
TempØrature
PluviositØ
La variabilitØ du rendement des cacaoyers d’une annØe l’autre est affectØe davantage par
la pluviositØ que par tout autre facteur climatique. Le cacaoyer est trŁs sensible une dØficience
hydrique, tout particuliŁrement lorsqu’il est en concurrence avec d’autres plantes, ombrage ou
adventices, ce qui est le cas le plus frØquent en plantation (Pontillon, 1998).
Les pluies doivent Œtre abondantes mais aussi et surtout bien rØparties tout au long de
l’annØe. Une pluviositØ de 1 500 2 000 mm par anest gØnØralement considØrØe comme la plus
favorable condition toutefois qu’il n’y ait pas p lus de trois mois de saison sŁche avec moins de
100 mm de pluie par mois. Il existe des situations particuliŁres oø la pluviositØ, nettement
infØrieure, implique le recours l’irrigation (Anonyme, 1998).
HumiditØ AtmosphØrique
Une atmosphŁre chaude et humide est indispensable au cacaoyer. L’humiditØ relative est
gØnØralement ØlevØe dans les rØgions productricese cacao:
d souvent 100 % la nuit, elle
11
GØnØralitØs
descend vers 70-80 % le jour, parfois moins en saison sŁche pendant laquelle la frondaison des
arbres prØsente un aspect caractØristique oø toutesles feuilles sont pendantes. Il est important
de limiter l’effet des vents dessØchants (Harmattan, par exemple en Afrique de l’Ouest) par
l’emploi de brise-vent, le maintien d’arbres d’ombrage ou encore par l’adaptation d’une forte
densitØ de plantation (Braudeau, 1969).
4.2 Sol
Le sol intervient par ses caractØristiques physiques et chimiques, en Øtroite liaison avec les
conditions du climat. En fait, le cacaoyer peut se dØvelopper sur des sols de types trŁs variØs
mais, conditions climatiques Øquivalentes, il est Øvident que les sols les plus profonds et les
plus riches se rØvŁlent trŁs nettement plus favorab
les au dØveloppement et la production de
l’arbre (Pontillon, 1998).
PropriØtØs physiques
La profondeur du sol doit Œtre au minimum de 1,5 m.Celle-ci doit Œtre d’autant plus
importante que la pluviositØ est insuffisante ou mal rØpartie. La structure du sol doit Œtre aussi
homogŁne que possible pour permettre une bonne pØnØ
tration des racines. La prØsence de
pierres ou de graviers ne constitue un rØel obstacle que lorsqu’ils sont en quantitØ excessive. La
12
GØnØralitØs
texture du sol cacaoyer doit rØpondre deux exig ences parfois contradictoires: assurer une
bonne rØtention en eau d’une part, une aØration etun drainage correct d’autre part. Le cacaoyer
manifeste en effet une trŁs grande sensibilitØ un dØficit en eau mais Øgalement une aØration
insuffisante due un excŁs d’eau prolongØ. La texture idØale du sol est en relation Øtroite avec
les autres facteurs Øcologiques et en particulier avec la pluviositØ:
• Quand celle-ci est faible, les sols sableux, trop permØables, ne conviennent pas;
• Quand elle est importante, une terre sableuse peut Œtre choisie, s’il n’existe aucun risque
de saison sŁche sØvŁre. Un sol trŁs sableux peut re
Œtacceptable surtout s’il est bien
pourvu en matiŁre organique, mais une texture sablo-argileuse est toujours prØfØrable.
PropriØtØs Chimiques
pH
Le cacaoyer peut se dØvelopper sur des sols pH tr Łs variable, allant de la forte aciditØ (pH5)
la forte alcalinitØ (pH 8). Mais la majoritØ des bons sols cacaoyer sont proches de la neutralitØ
(pH 7), le pH optimum Øtant faiblement acide (pH 6,5).
Dans les sols rØaction plus acide, les ØlØments nutritifs majeurs, notamment le phosphore
(P), deviennent moins utilisables par la plante tandis que les oligo-ØlØments, tels le fer (Fe), le
manganŁse (Mn), le cuivre (Cu) et zinc (Zn) peuvent atteindre parfois des niveaux de toxicitØ.
Les sols alcalins dont le pH est supØrieur pH 7, bien que relativement rares en milieu tropical,
prØsentent des dØficiences minØrales en oligo-ØlØme
nts dont les effets se rØvŁlent plus ou moins
sØvŁres chez le cacaoyer (dØficience en zinc par ex
emple).
Une haute teneur de l’horizon de surface en matiŁreorganique est essentielle pour une bonne
croissance et une bonne productivitØ. Une teneur de3,5 % dans les quinze premiers centimŁtres
du sol doit Œtre considØrØe comme un minimum. Cette
matiŁre organique est trŁs gØnØralement
13
GØnØralitØs
concentrØe dans la couche superficielle du sol quidoit Œtre prØservØe de toute destruction par
l’utilisation d’engins mØcaniques lourds, ou de tou
te dØgradation par une insolation directe
prolongØe, lors de la prØparation du terrain en vuede la plantation (Braudeau, 1969).
Les sols cacaoyer doivent rØpondre certains Øqu ilibres anioniques et cationiques qui
sont, en l’Øtat actuel des connaissances, les suivants:
Le cacaoyer pousse dans les rØgions chaudes et humides de part et dautre de lØquateur. Il
est cultivØ sur plusieurs millions dhectares et les structures de production sont diffØrentes
suivant les continents. Traditionnellement le cacaoyer est plantØ sur des dØfriches de forŒts
tropicales suivant un processus de fronts pionniers. La mise en place dune plantation est
relativement facile car elle ne nØcessite que dØclaircir la forŒt, le plus souvent la main, et
dinstaller la place quelques plants issus de gra ines. Les premiŁres rØcoltes sont obtenues trois
ans seulement aprŁs la plantation. Les difficultØsinterviennent en fin de cycle, lorsque les
plantations deviennent gØes. En effet, aprŁs une trentaine dannØes, et mŒme parfois plus vite,
les rendements diminuent car les arbres sont devenus vieux, les sols sont appauvris et les agents
pathogŁnes se sont multipliØs (Anonyme, 1999).
14
GØnØralitØs
jours aprŁs. Les jeunes plantules issues de semis sont dabord cultivØes pendant 8 mois en
pØpiniŁres avant dŒtre replantØes, au dØbut de saison
la des pluies (Anonyme, 1999).
5.2 RØcolte
Le cacaoyer commence produire partir de 3-4 ans . Adulte 6 ans, il produira une
quarantaine dannØes entre 20 et 80 cabosses par an. Le rendement peut Œtre supØrieur 1000
kg de cacao sec lhectare. La rØcolte nØcessite d es prØcautions pour Øviter dabmer des
coussinets floraux. Quand les cabosses sont basses, on coupe le pØdoncule du fruit avec un
sØcateur. Quand elles sont plus hautes, on utiliseun Ømondoir (une petite faucille au bout dune
perche). On reconnat une cabosse mure sa couleur et au son quelle rend lorsquon la tapote
(Anonyme, 1999).
Le Cacaoyer (Theobroma cacao L. 1753) est l’objet d’attaques de plusieurs insectes. Les
principaux insectes nuisibles au cacao sont : les mirides, les psylles et les chenilles dØfoliatrices.
On peut lutter par le nettoyage rØgulier de la plantation, en maintenant un bon ombrage pour
les jeunes cacaoyers, par lØlimination des branches, des rameaux attaquØs par les insectes.
Lutilisation des produits chimiques comme le Thiod an 50 ou Confidor 200 permet Øgalement
la lutte contre les insectes nuisibles [4].
15
GØnØralitØs
16
GØnØralitØs
Les maladies du cacaoyer sont de deux natures, la pourriture brune des cabosses et les
pourridiØs. La pourriture brune des cabosses (Fig.4) et la prØsence de chancres sur le tronc ou
les branches est provoquØe par le champignon phytophtora sp. Elle s’avŁre extrŒmement
agressif et entrane la perte des cabosses jusqu’ 40%. L’impact varie selon l’humiditØ de l’air et
donc en fonction de la pluviomØtrie, du site (bas-fond) et de l’ombrage du verger. Les pourridiØs
sont une autre maladie qui sattaque aux racines du cacaoyer sur les sols humides ou inondØs.
La lutte culturale consiste enlever les cabosses atteintes, les Øloigner de la plantation et rØduire
lombrage qui favorise lhumiditØ. La lutte chimiqu e quant elle utilise un sachet de Ridomil
Plus Gold par atomiseur raison de 4 sachets par h ectare (KØbØ etal., 2005).
Le cacao marchand, plus simplement appelØ cacao, est obtenu partir des graines extraites
des cabosses et ayant subi, dŁs la rØcolte, deux opØrations fondamentales et successives qui sont
la fermentation d’une part et le sØchage d’autre pa
rt. A l’issue de ce traitement, les graines portent
le nom de fŁves de cacao et sont le plus souvent exportØes sous cette forme vers les pays
utilisateurs (Mossu, 1990).
17
GØnØralitØs
6.2 Ecabossage
L’Øcabossage est l’opØration qui consiste ouvrirles cabosses pour en extraire les graines.
Elle doit Œtre rØalisØe au plus tard six jours aprŁ
s la rØcolte. En gØnØral, les cabosses rØcoltØes
sont regroupØes et cassØes dans la plantation ou enbordure de celle-ci. L’Øcabossage se faisant
toujours aux mŒmes endroits, il est conseillØ d’yreuser
c une fosse suffisamment grande et
profonde dans laquelle seront jetØs tous les dØbrisde cabosses, ainsi que les cabosses pourries
provenant des rØcoltes sanitaires. En opØrant de lasorte, on limite la dissØmination des maladies
fongiques (pourriture brune); le contenu de la fosse devant Œtre rØguliŁrement traitØ au moment
des passages de lutte phytosanitaire. La mØthode la plus simple d’Øcabossage est l’utilisation
d’un gourdin en bois qui, assØnØ sur l’Øquateur de
la cabosse, provoque un Øclatement du fruit
en deux hØmisphŁres d’oø il est facile d’extraire,la main, les graines attachØes au placenta
central. L’usage d’outil tranchant (machette, par exemple), bien que trŁs rØpandu, est proscrire
afin de ne pas dØtØriorer les graines (Anonyme, 198
8 et Mossu, 1990).
Les fŁves fraches ainsi obtenues ont une humiditØ de 65% 75% et un poids spØcifique
denviron 900kg/m 3. Elles sont gluantes en raison du mucilage qui les entoure (Anonyme,
1988).
6.3 Fermentation
L’accumulation des graines fraches dans des rØcipients spØcialement amØnagØs, ou plus
simplement en tas, provoque rapidement l’entrØe enfermentation de la pulpe mucilagineuse
sucrØe qui enveloppe chaque graine. Cette pulpe, dont le pH acide est dß la prØsence d’acide
citrique, constitue un milieu trŁs favorable au dØveloppement de levures. Celles-ci transforment
les sucres en alcool Øthylique avec dØgagement de agz carbonique et ØlØvation trŁs importante
de tempØrature (jusqu’ 35-40 C aprŁs 48 h); le pH augmente simultanØment et les bactØries
de l’acide lactique commencent se dØvelopper. L’hydrolyse des pectines de la pulpe entrane
la fois un drainage des jus et une aØration qui p ermet aux bactØries acØtiques d’intervenir et
de se dØvelopper abondamment. Elles transforment, par oxydation, l’alcool en acide acØtique.
Des brassages rØguliers de toute la masse sont nØce
ssaires pour favoriser l’aØration et obtenir
une fermentation homogŁne. Le rythme le plus gØnØra
lement adoptØ est celui d’un brassage
toutes les quarante-huit heures (Braudeau, 1969).
18
GØnØralitØs
• le type de cacaoyer,
• les conditions climatiques,
• l’importance de la masse de cacao en fermentation,
• la mØthode utilisØe.
En caisses: le volume des caisses est trŁs variable et doit Œtre adaptØ aux possibilitØs de
rØcolte de l’exploitation. De petites caisses en bois ayant 50 x 50 x 50 cm de dimensions
19
GØnØralitØs
20
GØnØralitØs
6.4 SØchage
L’objectif du sØchage est de ramener la teneur en eau des fŁves fermentØes, qui est d’environ
60 %, moins de 8 %, de maniŁre assurer au cacao de bonnes conditions de conservation pour
le stockage et le transport. Si le sØchage est troplent, il y a danger d’apparition de moisissures,
ce qui est un dØfaut trŁs grave pour le cacao marchand. Par contre, si le sØchage est trop rapide,
les rØactions d’oxydation peuvent Œtre empŒchØesl’acide
et acØtique peut rester emprisonnØ dans
les cotylØdons, dØveloppant ainsi un excŁs d’acidit
Ø. L’aciditØ est due la prØsence d’acides
volatils et non volatils, parmi lesquels les plus importants sont les acides acØtique, citrique et
lactique. L’acide acØtique est, pour sa plus grandepart, ØliminØ pendant la phase d’usinage mais
l’acide lactique, non volatil, est maintenu tout au long du sØchage et de l’usinage. Il est reconnu
que les fŁves sØchØes au soleil sont moins acides ue
q celles sØchØes artificiellement. Au cours
du sØchage, il faut, dans toute la mesure du possible, Øliminer les fŁves dØfectueuses telles que
les fŁves plates, les fŁves germØes et les dØbrisedfŁves ainsi que tous les corps Øtrangers.
Le sØchage au soleil est le plus simple et aussi leplus frØquemment employØ dans le plus
grand nombre des pays producteurs. Il dØpend bien Ø
videmment des conditions climatiques et
nØcessite en gØnØral huit quinze jours d’expositi
on des fŁves.
21
GØnØralitØs
Dans les petites exploitations, le cacao est parfois simplement ØtalØ en couche mince sur
des nattes posØes mŒme le sol ou, plus frØquemmen
t, sur des btis rustiques qui permettent
d’Øviter les visites intempestives d’animaux domest
iques. AprŁs trois ou quatre jours, le cacao
est ressuyØ. Une bonne mØthode consiste alors l’Ø
taler sur une bche en matiŁre plastique
noire, elle-mŒme Øtendue sur la natte. La chaleurbsorbØe
a par le plastique permettra d’obtenir
un bon sØchage en dix jours. Chaque soir ou dŁs quela pluie survient, la bche est roulØe avec
le cacao, ce qui assure une protection et Øvite unereprise d’humiditØ.
SØchoir Autobus:
Le principe du sØchoir toit mobile est l’inverse de celui du sØchoir «autobus». L’aire de
sØchage, une plate-forme cimentØe ou en bois, est ixe.
f Le toit en tles est amovible par
roulement sur des rails fixØs le long de l’aire desØchage (Anonyme, 1988).
Lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables au sØchage solaire, ou lorsque
l’importance de la plantation est telle que des surfaces considØrables deviennent nØcessaires en
pØriode de pointe pour un sØchage naturel, des mØth
odes artificielles doivent Œtre appliquØes.
SØchoirs Simples:
Les sØchoirs simples sont des fours sole en cimen t, ou mieux en ardoises, sur laquelle
le cacao est mis sØcher par Øchauffement de la sole, ou des fours courant d’air chaud procurØ
par les conduits de fumØe d’un foyer extØrieur. Dan
s ce dernier cas, l’air chaud sŁche le cacao
en traversant les claies sur lesquelles il a ØtØ Øt
alØ. Parmi les fours air chaud les plus connus,
les fours du type «Samoa», dont la fabrication est relativement simple, sont utilisØs en
22
Résumé
RESUME
Le cacao, découvert depuis plus de 4000 ans en Amérique Centrale par les Mayas,
provient d’une fève de cacao tropicale appelée « Théobroma » qui signifie en latin « nourriture
des Dieux ». Le cacao existe en différentes variétés dont les Criollo, les Forastero, les Trinitario.
Il est composé essentiellement d’alcaloïdes dont la théobromine qui stimule le système
nerveux, un corps gras (le beurre de cacao) et des substances phénoliques qui lui donnent son
arôme. De la cabosse à sa commercialisation, le cacao subit différentes étapes dont la plus
importante, la fermentation, apparaît comme l’opération fondamentale pour l’obtention de
cacao de bonnes qualités. La Société Africaine de Cacao (SACO) transforme le cacao en
produits semi-finis dont le beurre, la masse et le tourteau qui sont des ingrédients
indispensables dans l’industrie chocolatière. L’analyse des paramètres physico-chimiques
permet de garantir l’uniformité dans l'aspect du produit final. Quant à l’analyse
microbiologique, elle prend en compte l’innocuité des produits en cours de production et avant
livraison. Par la mise en place du système HACCP, la SACO montre son engagement à fournir
des services et produits de qualité répondant parfaitement aux besoins et normes des industries
agro-alimentaires.
ABSTRACT
Cocoa which was discovered more than 4000 years ago by the Maya in Central America,
comes from cocoa beans of the tropical cacao tree called “Theobroma”. Theobroma is a Latin
word which means “the food of the gods”. There are many different varieties of cocoa namely;
Criollo, Forastero and Trinitario. It is essentially made up of alkaloids of which theobromine
which stimulates the nervous system, a fatty body (cocoa butter) and phenolic substance that
gives its aroma. From its capsule to the commercialization, cocoa undergoes different steps and
the most important stage which is the fermentation is considered as the fundamental operation
to obtain a good quality of cocoa. SACO transforms cocoa into semi-finished products such as
butter, cake and mass which are essential ingredients in chocolate industries. Analysis of
psycho-chemistry parameters enables the guaranteed aspect of uniformity in the final product.
For the microbiological analysis, it takes into account the innocuousness of current products of
production and before delivery. Through the installation of HACCP system, SACO shows its
engagement to furnish a service of quality product for the needs and norms of agribusiness
industries.
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Londres
SITE WEB
[4] Contribution au projet d’appui à la protection des vergers cacaoyer et caféier en Côte
d’Ivoire.http://www.memoireonline.com/04/10/3284/m_La-contribution-du-projet-dappui--la-
protection-des-vergers-cacaoyer-et-cafeier-ppvcc-au-ren27.html (Consultation le 14/02/2015)
Références bibliographiques
1. Principes gØnØraux
• Le dØveloppement durable ;
• Le renforcement de la sØcuritØ et du bien-Œtre despopulations ;
• La protection des consommateurs de produits et des usagers des services
publics ou privØs
• LamØlioration de la santØ des populations ;
• La facilitation du commerce intØrieur et extØrieur;
• Le dØveloppement de la coopØration internationale ne matiŁre de commerce.
i
Annexes
Toutefois, certaines normes peuvent Œtre rendues dapplication obligatoire par dØcret.
Art.25.- Linstance daccrØditation est seule habil itØe dØlivrer les certificats
daccrØditation et reconnaitre ceux dØlivrØs par les institutions des autres Etats.
ii
Annexes
Art.27.- LØvaluation de la conformitØ aux normes est assurØe par les organismes
dØvaluation de la conformitØ aux normes que sont : les organismes de certification,
les organismes dinspection et les laboratoires da nalyses, dessais et dØtalonnage.
Art.30.- LEtat reconnat comme Øquivalents son p ropre dispositif dØvaluation, les
organismes dØvaluation de la conformitØ des autres Etats, lorsque ces organismes et
leurs procØdures sont accrØditØs par des structures
rØgionales ou internationales dont il
est membre, ou ont ØtØ ØvaluØs selon une procØdure ou un systŁme vØrifiØ et approuvØ
par lesdites structures.
Art.33.- Les agents chargØs de linspection et du contrle officiel des normes rendues
dapplication obligatoire sont assermentØs par les tribunaux.
iii
Annexes
Art.35.- Les activitØs dinspection et de contrle officiel sont exØcutØes par les
services de lEtat ou par les organismes privØs mandatØs par lui dans les conditions
prØvues par la rØglementation en vigueur.
Art.36.- Les personnes assermentØes ont libre accŁs, mŒme de maniŁre inopinØe, aux
installations de production, dentreposage, de tran sit, de transport, de rØparation ou de
maintenance.
Art.38.- Les rØsultats des contrles sont consignØs dans un procŁs-verbal faisant foi
jusqu preuve du contraire. La preuve contraire pe ut Œtre apportØe par une contre-
expertise linitiative de toute partie intØressØe et aux frais du demandeur.
Art.40.- Les services de lEtat ont accŁs aux bases de donnØes des organismes
nationaux de normalisation, daccrØditation et de contrle de la qualitØ et de la
conformitØ aux normes.
iv
Annexes
ENTEROBACTERIES ≤ 10 UFC/g