Théorie Générale Des Obligations
Théorie Générale Des Obligations
Théorie Générale Des Obligations
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non guérison s’il n’a pas commis de fautes. En cas de mauvaise exécution du contrat, la faute
du débiteur devra être prouvée par le créancier.
L’obligation de résultat, le débiteur garantit au créancier l'exécution d'une obligation
précise en atteignant un résultat. Si le résultat n’est pas atteint, il est présumé fautif. Par
exemple, le transporteur de personnes doit transporter les voyageurs sains et saufs d’un
point à un autre, à défaut il engage sa responsabilité.
Par ailleurs, les obligations peuvent être ordinaires ou plurales. D’après une indication
de l’article 229 du COCC, les obligations plurales comportent plusieurs objets ou sujets.
Les obligations plurales comportant plusieurs objets sont : les obligations alternatives,
les obligations conjonctives et les obligations facultatives.
L'obligation est conjonctive lorsqu'elle a pour objet plusieurs prestations que le
débiteur doit également fournir.
L'obligation est alternative lorsqu'elle a pour objet plusieurs prestations entre
lesquelles le débiteur peut choisir pour se libérer.
L'obligation est facultative lorsqu'elle a pour objet une seule prestation, en laissant au
débiteur la possibilité de se libérer pour une prestation de remplacement.
Les obligations plurales comportant plusieurs sujets sont : les obligations solidaires et
les obligations indivisibles.
L'obligation solidaire prend deux formes : la forme active ou la forme passive. La
solidarité active permet à l’un des créanciers d’un même débiteur de poursuivre celui-ci pour
le tout. L'exécution de l'obligation libère le débiteur à l'égard de tous les créanciers. La
solidarité passive permet à un créancier de choisir l’un de ses débiteurs pour le poursuivre
pour le tout et jusqu'à complet paiement de la dette. La solidarité doit être clairement
stipulée. Elle est cependant présumée en matière commerciale entre codébiteurs.
L'obligation est indivisible lorsque la prestation n'est pas susceptible de division.
Après avoir abordé ces définitions de la notion d’obligations, il convient maintenant
d’étudier les sources de l’obligation. Cela consiste ici à se demander comment ou pourquoi
devient-on créancier ou débiteur ? On est créancier ou débiteur soit parce qu’on l’a voulu en
manifestant une volonté dans ce sens : l’obligation est donc conventionnelle, soit parce que
la loi l’a imposé en dehors de toute manifestation de volonté : l’obligation est donc légale.
L’obligation conventionnelle qui va plus nous concerner nait le plus souvent sur la base
d’un contrat. C’est une manifestation de volonté destinée à produire des effets juridiques.
D’après l’article 40 alinéa 1 du COCC, le contrat est un accord de volontés générateur
d'obligations.
Le contrat peut être bilatéral ou multilatéral. Le contrat est bilatéral s’il s’agit d’un
accord entre deux parties, c’est un contrat synallagmatique. Le contrat est multilatéral
lorsqu’il est conclu ou s’applique à plusieurs personnes (la convention collective ou l’accord
collectif de travail).
Le contrat a de multiples fonctions économiques. C’est un moyen de communication
économique en ce qu’il permet d’établir des liens juridiques nécessaires à l’échange de biens
et de services sur les marchés. Il redistribue des richesses car permettant de se procurer les
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biens ou les services que l’on n’a pas. C’est un moyen de gestion patrimoniale par ce qu’il
permet de faire évoluer un patrimoine à travers les entrées et les sorties des éléments
d’actifs. Enfin, le contrat stabilise des relations économiques en ce qu’il fixe la volonté des
parties.
Le contrat est étudié dans le droit des obligations, lequel constitue l’ensemble des
règles qui régissent les rapports personnels patrimoniaux entre sujets de droit. Les règles du
droit des obligations relatives à la conclusion, aux effets et à l'extinction des contrats
constituent le droit des contrats. Dans le cadre de ce cours, nous reviendrons sur la volonté
comme fondement des relations contractuelles (Chapitre préliminaire), les règles de
formation (Titre I) et les règles d’exécution (Titre II) du contrat.
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autonomie a été érigée en un principe (Section I). Par la même manifestation de volonté
différents types de contrats pourront être conclus (Section II).
1 - L’autonomie de la volonté faire naître deux principes : la force obligatoire et l’effet relatif du contrat.
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ne laisse pas de traces, ce qui pose des problèmes de preuve aux tiers. Pour l’Etat, c’est un
problème s’il pratique le dirigisme économique, et pour la fiscalité.
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arriver aussi que le juge dispose d'un pouvoir de définition à l'ordre public qualifié de
virtuel2.
Le contenu de l’ordre public politique est évolutif car fortement lié aux valeurs d'une
société qui sont variables selon les époques.
2- L'ordre public économique
Il est constitué d’un ensemble de règles par lesquelles les pouvoirs publics contrôlent
le marché, l’économie et les rapports des agents économiques. On distingue : l'ordre public
de direction (a) de l'ordre public de protection (b).
a- L'ordre public de direction
Il regroupe les règles impératives par lesquelles l'État impose une politique
économique, un ordre public dirigiste se manifestant par des règles nécessaires à la
régulation économique: contrôle des prix, des changes, de la concurrence. La violation d’un
tel ordre public est sanctionnée par la nullité absolue des contrats.
Cependant, au Sénégal depuis 1994, il y a un mouvement de libéralisation économique
à travers une série de lois, notamment la loi n° 94-69 du 22 août 1994 fixant le régime
d'exercice des activités économiques. Peu de contrôle du prix et des changes. Aujourd’hui,
cet ordre public se recentre beaucoup plus sur la répression ou l’interdiction des contrats
portant atteinte au libre jeu de la concurrence.
b- L'ordre public de protection
C’est un ensemble de dispositions impératives permettant d'assurer la sauvegarde de
certaines catégories de citoyens ou d'intérêts appelant une sollicitude particulière de l'Etat.
Exemple: Mouvement de protection du consommateur, de l'assuré ou du salarié. Cet ordre
public de protection a pour finalité de protéger la partie étant la plus faible car « entre le fort
et le faible, la loi libère et la liberté opprime ».
Les finalités de ces deux ordres publics sont distinctes car une est dirigiste et au fond
concerne l'intérêt général sous l'angle de la politique économique et l'autre est protecteur et
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défend l'intérêt catégoriel, protégeant certains au détriment d'autres. Dans le 1er cas, il y a
nullité absolue car intéresse tout le monde et dans le second c'est une relative.
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l'avantage que le contrat lui procure. Le contrat est aléatoire lorsqu'il crée pour chacune des
parties une chance de gain ou de perte résultant d'un évènement incertain : l’aléa.
L’intérêt de la distinction, c’est que dans les contrats aléatoires, on ne peut pas
invoquer la lésion, c’est-à-dire que la validité du contrat ne peut être contestée au motif
qu’une prestation est déséquilibrée par rapport à l’autre. En fait « l’aléa chasse la lésion ».
4- Contrats instantanés et contrats à exécution successive (article
46 du COCC)
Énoncé de la distinction. Le contrat est instantané lorsqu'il est exécuté par une seule
prestation pour chacune des parties. Le contrat est successif lorsqu'il est exécuté par des
prestations répétées. Elles s’étalent dans le temps. Exemple, le bail, le contrat de travail.
L’intérêt de la distinction, il réside dans la rupture du contrat en cas d’inexécution. On
parle alors de résiliation si le contrat est successif et de résolution s’il s’agit d’un contrat
instantané. La différence entre ces deux termes, c’est que la résolution rétroagit comme la
nullité alors que la résiliation ne produit d’effets que pour l’avenir.
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contrat de travail de 3 mois. Il peut aussi être incertain, c’est-à-dire qu’il n’est pas fixé avec
précision.
Exemple : l’exécution d’un chantier déterminé, la construction d’une autoroute…
Le contrat à durée indéterminée, c’est celui dont la durée n’est pas fixée.
Intérêt de la distinction : il réside dans la faculté de rompre unilatéralement le contrat
ou non. Dans le CDD, sous peine d’engager sa responsabilité, cette forme de rupture n’est
pas admise, sauf en cas de force majeure ou de faute lourde. Par contre dans le CDI, chaque
partie peut recourir à cette forme de rupture qui doit être exercée légitimement. C’est la
mise en œuvre de la théorie de l’interdiction des engagements perpétuels, c’est-à-dire à vie.
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de mauvaise exécution n’importe quel maillon de la chaine peut voir sa responsabilité
engagée.
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pourparlers, la sanction applicable demeure la responsabilité civile notamment délictuelle en
raison de l’absence d'un contrat.
▪ La conclusion d'accord précontractuel
L’entrée en négociation pour les parties peut se manifester par un écrit formalisant des
discutions, il s'agit de divers accords :
La lettre d’intention également appelée engagement d'honneur est une lettre par
laquelle une ou plusieurs parties déclarent l’envie d'entamer ou de poursuivre des
négociations destinées à la conclusion d'un contrat déterminé.
L'accord de principe ou accord de négociation est l'accord par lequel les parties
s’engagent à poursuivre leurs négociations du contrat notamment de bonne foi.
L’accord de préférence est une promesse faite par une personne de lui offrir la priorité
de conclusion du contrat. L’existence de ce pacte restreint la liberté dans les négociations.
La promesse de contrat est une convention par laquelle les parties s’obligent à
conclure ultérieurement entre-elles un contrat. À travers cette promesse, chaque partie
peut obliger l’autre à conclure le contrat, la promesse peut-être unilatérale (une partie) ou
synallagmatique (deux parties).
L’accord provisoire c’est un contrat temporaire destiné à organiser la relation des
partenaires pendant la période de discussion, voir même au-delà. Il est différent du contrat
définitif car son objet est limité aux négociations.
L’accord partiel c'est un contrat par lequel lors de la négociation les parties
parviennent à s'accorder sur certains points essentiels ou accessoires du contrat définitif
sans pour autant les épuiser tous, l'accord peut-être désarticulé ou globalisé
L'accord cadre c’est un accord définissant les principales règles auxquelles seront
soumis les contrats ultérieurs appelés contrats d’applications ou contrats d’exécutions de
l’accord cadre
b. La rencontre de l'offre et de l’acceptation
Le contrat se forme par un échange de consentement, se manifestant par une offre ou
pollicitation suivie d'une acceptation.
L’offre, également appelé pollicitation, c'est une déclaration unilatérale de volonté
exprimant l'intention d’une personne de conclure un contrat déterminé à des conditions
précises. Pour être valablement exprimé, l'offre doit revêtir certains caractères, elle doit être
précise et ferme. L’offre de contracter est précise si elle comporte tous les éléments qui
permet d’identifier le contrat envisagé. L'offre est ferme lorsqu’elle est non équivoque.
L'offre peut-être faite à personne déterminée ou adressé aux publics. Elle peut-être express
ou tacite. Elle peut aussi être assorti d'un délais exprès ou implicite de rétractation, dans ce
cas, l'offre ne peut-être retiré tant que le délais n'est pas expiré. Mais le décès de ou
l’incapacité ultérieure du pollicitant rend l'offre caduque si elle n’avait pas encore été
acceptée.
L’acceptation, C'est la réponse positive apportée à l'offre du contracté ,l’acceptation
peut être tacite sous réserve d'un mode déterminé d’acceptation imposé par le pollicitant.
Elle est souvent expresse, elle doit être sérieuse, définitive et précise lorsqu'elle rencontre
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l’offre, le contrat se forme en principe. Deux cas doivent être distingués, le destinataire ne
répond pas ou le destinataire de l'offre répond.
Lorsque le destinataire de l’offre ne répond pas, le contrat ne peut-être formé car son
silence ne vaut pas acceptation mais renonciation contrairement à l'adage : « Qui ne dit mot,
consent ». En principe, le silence n'a pas de valeur juridique. Cependant dans certains cas
particuliers, le silence peut valoir acceptation, c'est le cas de la tacite reconduction des baux.
De même, le silence vaut acceptation lorsque les relations d’affaires existant entre les
parties les dispenses de toute autre manifestation de volontés (art 80 du COCC). C'est aussi
le cas si les usages professionnels l'ont prévu et si l'offre a été fait dans le seul intérêt du
destinataire.
Lorsque le destinataire de l’offre répond, si la réponse est positive sans restriction, le
contrat est formé. Si la réponse est équivoque ou faites avec des réserves (Oui mais, ou Non
mais), il n'y'a pas d’acceptation mais une contre-proposition ou contre-offre. Le destinataire
devient offrant et la négociation continue. Si la réponse est négative, il n'y'a évidemment pas
conclusion du contrat.
2. La rencontre des deux volontés à des
conditions particulières
Il s’agit notamment de se prononcer sur la question de la conclusion des contrats entre
absents ou contrats par correspondance. Cette question renvoie à l’étude du moment et du
lieu de la rencontre des deux volontés.
Entre présents, au terme de l'art 79 in fine du COCC, le contrat est réputé conclu dès
que les parties se sont mises d’accord sur les points essentiels notamment sur la nature et
l'objet des prestations commises.
Entre absents, deux théories ont été élaborés : La théorie de l’émission et la théorie
de réception. Selon la théorie de l’émission, l’acceptation parfait le contrat, ainsi le contrat
est formé chez l'acceptant lorsqu’il a reçu l'offre et manifeste son acceptation, elle suppose
deux systèmes ou deux variantes: La déclaration, le contrat est conclu dès que l’acceptation
est déclarée par écrit ; L’expédition, le contrat est formé dès que l'acceptant se dessaisit de
sa lettre. Et pour la théorie de la réception, met l'accent sur la connaissance du
consentement par le destinataire, le contrat se forme chez l'offrant lorsqu'il a reçu le
consentement de l'acceptant, les conditions du contrat sont alors fixés, deux cas sont à
distinguer : La connaissance supposée et la connaissance prouvée.
En droit interne sénégalais, selon l'art 82 du COCC, le contrat se forme comme entre
personnes présentes au moment et aussi lieu de l'acceptation. Cependant si l'offre est
acceptée tacitement, le contrat se forme au moment où l’acceptation tacite est réputée être
intervenue. Cet article semble accorder une faveur à la théorie de l’émission même si la
doctrine sénégalaise reste divisée sur la question (Voir Jean Pierre Tosy dans son ouvrage sur
le droit sénégalais des obligations, Cheikh Abdou Wakhab Ndiaye dans son ouvrage au
contrat immobilier et Isaac Yankhoba Ndiaye dans son article consacré à l’étude de l'art 82).
Pa ailleurs, il est important de déterminer le moment de l’intervention du
consentement. C'est à partir de ce moment, que les parties sont liées, que les obligations
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contractuelles deviennent exécutoires, que courent la prescription. Cela permet aussi de
déterminer la qualité des parties et de savoir la loi applicable aux contrats. En outre il est
également important de déterminer le lieu de formation du contrat car cela permet de
déterminer la juridiction compétente, en principe c’est celle du lieu d’exécution du contrat.
Cependant en matière commerciale, les parties peuvent choisir le tribunal compétent en
introduisant une clause attributive de compétence (il s’agit bien de la compétence
territoriale).
B. La qualité de consentement
Le consentement doit revêtir une certaine qualité pour être valable. Le consentement
doit être donné par une personne capable (Capacité) et ne doit pas être vicié (Vice de
consentement).
1. Un consentement donné par une personne
Capable
Pour consentir, il faut être capable. La capacité est l'aptitude à avoir des droits et à
pouvoir les exercer. On distingue ainsi la capacité de jouissance et la capacité d'exercice.
Tout sujet de droit dispose de nos jours de la capacité de jouissance quant à la capacité
d’exercice, il faut distinguer entre le mineur et le majeur incapable. Concernant le mineur,
l’incapacité est la règle. Le majeur est déclaré incapable dans des cas prévues par la loi, il
s'agit des cas d'ouvertures du régime de la tutelle, du régime de la sauvegarde de justice et
du régime de la curatelle. Les majeurs protégés sous l’un de ces régimes sont déclarés
incapable.
La loi enlève aux incapables, l'aptitude à participer aux commerces juridiques pour les
protéger contre leurs inexpériences ou la défaillance de leurs facultés intellectuelle. Mais
elles peuvent accomplir certains actes de la vie courante et ceux nécessaires à la
conservation de leurs biens et de leurs droits (art 274 du CF).
Au terme de l’article 275 du CF sanctionnant les incapacités, « L'acte passé
contrairement aux règles de protection des incapables est frappé de nullité relative suivant
les dispositions des articles 86, 92 et 95 du Code des Obligations Civiles et Commerciales » il
s'agit de la nullité relative qui ne peut-être invoquée que par la personne que la loi protège à
la condition que la nullité ne résulte de sa faute. Le mineur ne peut faire prononcer une telle
nullité que s'il est lésé, la lésion n'est cependant pas nécessaire pour l'annulation des actes
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irréguliers en la forme, le représentant légal du mineur ne peut invoquer la lésion pour faire
prononcer la nullité d'un acte régulièrement passé dans l'exercice de ses fonctions.
2. Un consentement intègre
Pour être valable, le consentement ne doit pas être altérer par un vice, il doit être
exempt d'erreur, de dol et de violence.
a. Un consentement exempt d'erreur (art 62 du
COCC)
C. Le domaine de l'erreur
L'erreur est une fausse représentation de la réalité. On se trompe en contractant. Le
COCC n'a pas précisé le domaine de l'erreur cependant conformément aux études
doctrinales et certainement à la jurisprudence, il devrait s’agir de l'erreur sur la substance (la
façon même dont la chose est), sur la qualité essentielle de la chose (Par exemple : Achat
d'un terrain qui se révèle inconstructible), sur la qualité essentielle de la personne (Par
exemple : Contrat conclu avec un non informaticien pour la réalisation d'un logiciel). Par
contre on ne tient pas compte de l'erreur sur la valeur de la chose parce que la lésion n'est
pas un vice de consentement dans notre droit sauf dans les cas prévus par la loi (par
exemple en matière de partage : Lésion de plus d'1/4 ; en matière de vente immobilière :
Lésion de plus de 7/12ème). Il en est de même de l'erreur sur la solvabilité du cocontractant
en règle générale.
D. Les conditions de l’erreur
Pour que l'erreur puisse vicié de consentement, elle doit être déterminante c’est-à-dire
que sans elle, on aurait pas consenti. De même elle doit entrer dans le champ contractuel
c’est-à-dire que l’autre cocontractant a pu connaître le motif déterminant pour lequel le
contrat a été rompu. Cependant l’erreur ne doit pas être inexcusable, l'erreur inexcusable
c'est celle qu'un minimum de vigilance aurait permis d’éviter.
a. Un consentement exempt de dol (art 63 du
COCC
Le dol constitue un ensemble de manœuvres, d’artifices et de mise en scène exercés
pour amener le cocontractant à consentir. Ici on a été trompé autrement dit l'erreur a été
provoqué.
Le dol suppose d'une part un élément matériel : les manœuvres utilisées, ce sont les
manœuvres dolocives ; Depuis 1971, la jurisprudence admet que le silence gardé sur des
éléments décisifs du contrat dans un domaine technique peut-être une cause de tromperie,
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c'est la réticence dolocive. Le mensonge est également constitutif de dol. Le dol suppose
d'autre part un élément moral : l'intention de tromper qui doit être prouver.
Le dol doit être en principe provenir du cocontractant même s'il peut découler d'un
tiers notamment lorsque les manœuvres que celui-ci a exercé contre l'une des parties ont
été connu de l'autre. En outre le dol doit être déterminant.
b. Un consentement exempt de violence (art 64 du
COCC)
La violence est une contrainte exercée sur une personne pour l'amener à consentir, sa
liberté de consentement est aliénée. Le consentement est extorqué par une menace
provoquant une crainte chez le menacé.
La violence peut provenir du cocontractant ou du tiers, elle peut-être physique ou
morale ; ou même porter sur les biens, on parle de nos jours de violence économique. La
violence doit être illégitime.
Dans l’hypothèse de la violence, le cocontractant redoute un mal sur sa personne ou
sur ses proches, le mal redouté doit être considérable même s'il peut-être futur, on apprécie
« in concreto » ou « in abstrato » son ampleur pour déterminer si elle est cause de nullité.
En pratique c'est l’appréciation « in concreto » qui est le principe. En tout état de cause
demeure exclu la crainte révérentielle d'un parent.
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la chose n'existe pas au jour de l’exécution. L'intention des parties doit être prise en compte
pour savoir s'il faut sanctionner ou pas.
L'objet doit être possible, on ne peut s’engager à quelque chose d’impossible car en
réalité dans cet hypothèse on ne s'engage. Il faut distinguer l’impossibilité absolu, objet
impossible de l’impossibilité relative lié à l’incompétence ou à l’impossibilité du débiteur
d'accomplir son obligation.
L'objet doit être déterminé ou déterminable quant à son espèce et sa quotité. Cet
exigence semble s’appliquer aux obligations de donner, s'il s'agit d'une obligation de faire ou
non, la prestation à accomplir ou celle à s’abstenir doit être déterminée pour que le contrat
soit valablement formé.
L'objet doit être licite, c’est-à-dire porté sur des choses qui sont dans le commerce et
doit être conforme à l'ordre public et aux bonnes mœurs.
B. La cause
Il conviendra de revenir sur la notion de cause avant de s’intéresser à son rôle.
1. La notion de cause
La cause désigne l’intérêt du contractant au contrat. Pendant très longtemps, il y'a eu
une opposition entre la théorie causaliste et la théorie anti causaliste, cette dernière retenue
par Planiol postule une absence de grande différence avec l'objet de l’obligation. Pour la
théorie causaliste , défendue par Capitant, la cause est un élément permanent du contrat, de
la conclusion à l’exécution ; elle répond à la question du pourquoi et non du quoi (L'objet).
Aujourd’hui il y'a une analyse dualiste de la notion de cause, cet analyse oppose la
cause objective de la cause subjective.
La cause objective est aussi appelée cause de l'obligation, elle désigne le but immédiat
et direct et en conduit l'auteur de l'acte à s'engager, c'est la justification de l'obligation du
contrat. Ainsi en raison du caractère objectif de la cause de l’obligation, ça sera toujours la
même cause pour le même type de convention, Dans les contrats synallagmatiques, la cause
de l’obligation de l'une des parties réside dans la prestation dû par l'autre partie ; c'est la
contrepartie qui anime les cocontractant, c'est ça la justification du contrat. Dans les
contrats réels, la cause de l’obligation de restitution correspond à la remise de la chose.
Dans les donation, il y'a des intentions libérales, faire du bien aux autres. Dans les contrats
aléatoires, la cause de l’obligation correspond à l’aléa attaché à une chance de gain ou un
risque de perte.
La cause subjective appelée aussi cause du contrat désigne les motifs ayant déterminé
les parties à conclure, c'est le motif sans lequel le contractant ne se serait pas engagé, cela
permet de contrôler le motif qui anime les cocontractants. Le contrat étant un outil mise à la
disposition des personnes, il ne doit pas être utilisé dans un but illicite ou immoral. On va
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contrôler le motif du contrat, la cause impulsive et déterminante pour laquelle les parties
s'engage. La cause du contrat peut-être illicite même si on objet est licite.
2. Le rôle de la cause
La cause va servir deux intérêts, elle va assurer la protection de l'un des contractants
parce qu’ici elle va être entendue en tant que contrepartie permettant d'annuler les
engagements dépourvue d’équivalence, la cause apparaît ainsi comme un instrument de
protection individuelle, c’est l’hypothèse de l’absence de cause que vise l'art 77 du COCC
selon lequel lorsque l'une des obligations né du contrat est sans cause, le contrat est nul
.Mais la cause peut aussi jouer un autre rôle, dans ce cas, o fait prévaloir la conception
subjective en tant que motif déterminant des parties, c'est ce que vise l'art 76 du COCC qui
dispose « Le contrat est nul pour cause illicite ou immoral lorsque le motif déterminant de la
volonté de parties est contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs » il s'agit par
conséquent d'un contrôle d'une motif qui a amené les parties à contracter. Lorsque ce motif
porte atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs, le contrat sera annulé par le juge.
En droit Français, l'exigence de la cause semble disparaître des conditions du contrat,
en effet à la différence de l'ancien article 1108 du code civil, l'article 1128 ne vise plus la
cause comme condition de validité du contrat. Cependant le législateur Français n'a pas
abandonné la condition de la cause si l'on analyse profondément les nouvelles dispositions.
En effet si la cause disparaît formellement de la liste des conditions de validité du contrat,
elle réapparaît sous le vocable de contenu et de brut du contrat de sorte que les exigences
posées par l’ordonnance Française du 10/02/2016 sont sensiblement les mêmes que celles
édictées initialement, il ressort en effet de la combinaison des nouveaux articles 1162 et
1169 du code civil, que pour être valable, le contrat ne doit pas déroger à l'ordre public par
son but.
La cause permet aussi de prévoir, au moment de la formation du contrat, la
contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage, laquelle contrepartie ne doit pas être
illusoire ou délusoire.
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de transmissions. Ainsi l’écrit est rédigé sous une certaine forme sur support papier ou sur
format électronique, sa rédaction peut s’imposer pour rendre un contrat valable ou efficace.
A. La rédaction de l’écrit sous certaines formes
Il peut s’agir d’un acte authentique ou d'un acte sous seing privé.
1. La rédaction d'un acte authentique (Art 17 et 18 du COCC)
L'acte authentique est celui qui a été reçu par un officier public compétent,
instrumentant dans les formes requises par la loi. L'acte qui ne remplit pas ses conditions
vaut comme acte sous seing privé s'il a été signé par les parties. L'acte authentique fait
pleine foi à l’égard de tous et jusqu’à inscription de faux de ce que l'officier a fait ou constaté
personnellement conformément à ces fonctions. Pour le surplus , l'acte fait foi seulement
jusqu’à preuve contraire ; il s'agit là de la force probante de cet acte.
2. La rédaction d’un acte sous seing privé
Il sera question d’étudier les conditions de validité de cet acte puis sa force probante. Il
résulte de l'article 20 du COCC que l’acte sous seing privé n'est valable que s’il est signé par
les parties. L’illettré se fait assigné de deux témoins : le lettré certifiant dans l’écrit son
identité et sa présence. Il atteste aussi que la nature et les effets de l'acte lui ont été
précisés. Lorsqu'il s'agit d'un contrat synallagmatique, l'acte sous seing privé doit être rédigé
en notant d'originaux qu'il y'a de parties ayant un intérêt distinct. Chaque original doit
contenir la mention du nombre des originaux établies. Dans l’hypothèse d'un contrat
synallagmatique, l'acte sous seing privé obéit à la formalité du double.
L'acte sous seing privé contenant un engagement unilatéral doit être rédigé en entier
de la main de celui qui le souscrit. Dans le cas contraire, il faut que celui qui s’engage écrit de
sa main outre que sa signature un bon pour ou un approuvé portant en toute lettre le
montant de son obligation dont il fait preuve. La présence des témoins certificateurs
dispensé les illettrés de l’accomplissement de la formalité.
L'acte sous seing privé, reconnu par celui auquel on l'oppose ou déclaré sincère par le
juge, fait foi de son contenu à l’égard de tous jusqu’à preuve contraire. Il fait foi de sa date
entre les parties et leurs ayants cause à titre universel. À l’égard des tiers, il acquiert date
certaine du jour où il a été enregistré, du jour des décès d'une des parties ou du jour où
l'acte a été mentionné dans un acte dressé par un officier public.
B. La rédaction de l’écrit pour la validité ou l’efficacité du
contrat
La loi peut exiger la rédaction d’un écrit pour la validité d'un contrat ou pour son
efficacité.
1. La rédaction d’un écrit pour la validité du contrat
Certains contrats ne sont valables que s'ils sont passés par acte authentique, par
exemple : la loi exige un acte notarié pour toute transaction immobilière (Vente d’immeuble,
donation d’immeuble, hypothèque…). D'autres contrats doivent respecter la rédaction d'un
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acte sous seing privé pour leur validité, il en est ainsi par exemple de la section de droit
d’auteur, du bail, du contrat de travail, du contrat de gage…
La validité de certains contrats dépend du fait qu'il soit passé, soit par acte notarié soit
par acte du seing privé. Il en est ainsi par exemple de la donation mobilière, de la vente du
fond de commerce…
2. La rédaction d’un écrit pour l’efficacité du contrat
Cet écrit ne constitue pas une condition de validité mais une formalité non solennelle
destinée à prouver ou à rendre opposable un contrat.
La rédaction d’un écrit peut être exigée pour prouver l’existence d’un contrat. Par
exemple pour une créance supérieure à 20000 FCFA, il faut un écrit, Art 14 COCC.
L’écrit est également exigé pour prouver l’existence du contrat d’assurance par
exemple.
Par ailleurs, pour rendre opposable certains contrats, la loi exige la rédaction d’un
écrit. Par exemple : la session de créance n'est opposable que si elle est constatée par écrit.
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Lorsque le juge est saisi, il doit se prononcer suivant qu'il s'agisse d'une nullité absolue ou
d'une nullité relative. Ces deux types de nullités doivent être distingués avant de revenir sur
les intérêts de la distinction.
B. L’application de la distinction
Selon l'art 89 du COCC, sauf dispositions contraires de la loi sur les nullités de droit, le
juge apprécie les causes d’annulations du contrat. Il dispose alors d'un pouvoir
d’appréciation des nullités. La question est de savoir, sur quoi le juge doit il se fonder pour
dérouler son pouvoir d’appréciation ? La règle pas de nullité sans texte vise certaines
matières tel que le mariage. Parfois le législateur prévoit clairement les dispositions dont la
violation et sanctionné par la nullité. Il peut également prohiber ou imposer sans préciser la
sanction pour la règle violée. Dans ce cas, malgré le silence du texte, le juge saisi peut
prononcer la nullité de certains actes. En effet la nullité peut-être textuelle ou virtuelle, ainsi
en l'absence de dispositions express, le juge apprécie pour chaque règle si l’intérêt que la loi
entend sauvegarder relève de l’intérêt général ou d'un intérêt particulier. Le juge opère
cette appréciation à l’occasion d’une action en annulation (Voie d'action) ou à l'occasion
d'une défense en exécution du contrat (Voie d’exception).
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l’annulation du contrat et le juge peut soulever d'office la nullité même si elle n'a pas été
demandée.
1. La prescription
C'est l’écoulement d’un délais, d'un temps au-delà duquel il n'est plus possible d'agir en
nullité. Une distinction est fait selon que la nullité est invoquée par voie d’action ou par voie
d’exception.
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exceptions ne sont pas soumises à la prescription. Cependant l’imprescriptibilité de
l’exception de nullité peut-être écarté si le contrat avait été exécuté.
2. La confirmation
La confirmation est prévue par l'art 88 du COCC, c'est un acte unilatérale par lequel le
titulaire d'une action en nullité, après découverte du vice dont le contrat est atteint renonce
tacitement ou expressément à l'exercer. En effet l'un des contractants peut renoncer à se
prévaloir de la nullité en décidant d’exécuter le contrat annulable. Toutefois cela n'est
possible que s'il s'agit d'une nullité relative car la confirmation est exclue dans les cas de
nullité absolu. Cela se justifie par le fait que la volonté d'un contractant ne peut constituer
un obstacle à l’application d'une règle imposée d'un intérêt général. Cependant la
jurisprudence reconnaît aux parties un droit de rédaction du contrat en renouvelant leurs
accords ou en maintenant leurs communes volontés lorsque la cause de nullité a cessé (Cib.
Première 04 mai 1966).
Seul peut confirmer l'acte nul le titulaire de l'action en nullité relative. La décision d’exécuter
ou non le contrat atteint d'un vice lui revient. Il doit prendre cette décision en connaissance
de vice et dans l’intention de la réparer (art 88 COCC). S'il se contente simplement
d’exécuter volontairement le contrat en connaissance du vice, en l’absence d'acte de
confirmation ou de ratification : il y’a confirmation tacite. Dans le doute il revient au juge
d’interpréter la volonté réelle des parties. La confirmation tacite doit être écartée lorsque
l’exécution du contrat peut s’expliquer par d’autres causes, la volonté tacite ne doit pas être
équivoque. La confirmation entraîne la validation rétroactive du contrat qui est ainsi purgé
dès l'origine de ces vices, cela signifie que la convention est réputée valable dès l’origine
sans préjudice du droit des tiers.
Une fois la cause de nullité acquise, le juge prononce l’annulation du contrat, Que la nullité
soit absolue ou relative, elle produit les mêmes effets. Le juge se prononce sur l’étendue de
l'annulation et sur ses effets rétroactifs.
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l’exception de la clause annulée. Par ailleurs l'art 95 COCC consacre le maintien du
contrat nul lorsque la nullité résulte de la faute de l'une des parties qui ne peut
l’invoquer. Cependant la simple déclaration de capacité ne constitue pas une faute
permettant le maintien du contrat.
1. L'obligation de restitution
Il convient d’étudier le domaine de la restitution avant
a. Le domaine de la restitution
Deux situation doivent être distinguer :
• Lorsque le contrat n'a pas encore été exécuté, il ne le sera jamais. En effet avec
l'annulation du contrat, chaque partie est libérée rétroactivement de ses obligations.
En l’absence de prestation effectuée, les parties ne sont tenues à aucune autre
obligation.
• Lorsque le contrat a été exécuté au moins partiellement, la rétroactivité emporte
pour les parties l’obligation de restituer ce qu'elles ont reçus (art 91 COCC) par
exemple : en cas d’annulation d'une vente, le vendeur doit restituer le prix qu'il a
perçu et l’acheteur la chose reçue en exécution de contrat.
b. L’exécution de la restitution
La restitution doit en principe se faire en nature. Si elle est impossible, la jurisprudence
admet un restitution en valeur (Cib 1er 11 juin 2002). Cependant un temps peut s’écouler
entre l’exécution et l'annulation du contrat. Pendant ce temps des actes peuvent être
accomplis sur la chose objet du contrat, sa valeur a pu augmenté ou diminuée, celle-ci peut-
être détruite ou abîmée. Dans ces situations, la mise en œuvre de la rétroactivité va
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présenter des difficultés que le juge va résoudre en ayant recours à des opérations
complexes.
Lorsqu’il y'a des fruits de la chose, si celui qui doit restituer est de bonne foi c’est-à-dire
ignorant le vice dont le contrat est atteint, il peut conserver les fruits. Si il est de mauvaise
foi, il doit les restituer.
En cas de privalu de la chose ( la valeur de la chose augmente) le propriétaire obtient
restitution de la chose et obtient donc automatiquement le bénéfice de la prévalu intégré à
cette dernière qu'il y'ait restitution en nature ou en valeur.
En cas de dégradation de la chose par le détenteur qui en a usé en vertu du contrat annulé,
la jurisprudence utilise la technique de la tête de valeur, elle considère que le débiteur de la
restitution doit rendre la chose dans sont état au jour de la conclusion du contrat qui est
estimé au jour de la restitution.
Si la restitution en nature est possible, la chose est rendue en état mais le débiteur de la
restitution doit alors supporter les frais de sa restauration indépendamment de toute faute
de sa part (commercial 21 juillet 1975). Si la restitution en nature est impossible, la
restitution en valeur implique que la valeur soit calculée en tenant compte de la valeur de la
chose dans son état au jour du contrat qui est estimé au jour de la restitution.
Le débiteur de la restitution supporte donc le coup de la dégradation de la chose mais il ne
paie aucune indemnité pour son utilisation (commercial 29 février 1972)
2. L
B. L
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