REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

(Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana)
____________________
Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique

(MENRS)
______________________
UNIVERSITE DE MAHAJANGA
Institut Universitaire de Gestion et de Management
(I.U.G.M)
_______________________

Mémoire de stage en vue de l’obtention du Diplôme de Technicien

Supérieur en Commerce
Internationale
( D.T.S )

Présenté et soutenu par : RAMANAKAJA Andrianaivo Annie et

RAZOKINIMARA Miandrisoa Lalaina

Encadreur Académique : Encadreur Professionnel :

Monsieur FAHARANO Marcel Madame Niguar BARDAY

Promotion: SOALINORO

Novembre 2007
Tous d’abord nous tenons à remercier DIEU de nous avoir donné la bénédiction, la santé et la
force pendant la période qui nous parait difficile.

Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui nous ont aidés pour la réalisation de ce mémoire.
Nous nous adressons bien sûr à :

Monsieur RAKOTOZARIVELO Philipien, Directeur de l’Institut Universitaire de

Gestion et de Management (I.U.G.M), pour les deux années d’études supérieurs qu’il nous a
accordées ;

Madame Niguar BARDAY, Directrice Générale de la société S.I.B, d’avoir bien voulu

nous recevoir comme stagiaire au sein de son établissement ;

Monsieur RATOVOSON Pierre, Directeur Administratif et Financier ;

Madame ZAITOUNY, responsable de la vente et sa collaboratrice Madame

RAZAFIMAHEFA Seraphine Juliana, responsable du contrôle interne, de nous avoir

acceptées d’accomplir un stage de 45 jours dans leur département ;

Monsieur ANDRIANARISON Jean Florent, responsable informatique, qui nous a aidé à

obtenir ce stage ;

Tous les personnels de la société S.I.B, de nous avoir biens accueilli durant notre période
de stage ;

Tous les professeurs de la filière COMMERCE INTERNATIONAL, pour leurs précieuses

assistantes pédagogiques et travaux pratiques.
 Ce rapport a été élaboré par RAMANAKAJA Andrianaivo Annie et
RAZOKINIMARA Miandrisoa Lalaina, étudiantes en deuxième année à l’Institut
Universitaire de Gestion et de Management (I.U.G.M).

Les renseignements ci-inclus ont été obtenus par la collaboration avec les personnels de la
Société Industriels du Boina(S.I.B), ainsi que des sources indépendantes.

Le présent rapport fait suite à une étude de « PROCESSUS DE PRODUCTION DE LA

SOCIETE S.I.B ET SA COMMERCIALISATION » qui nous a particulièrement retenu notre
attention durant la période de stage qui s’est déroulée le 1er Juin au 23 Juillet.
 SOMMAIRES
AVANT-PROPOS

REMERCIEMENT

INTRODUCTION…………………………………………………………… 1

PREMIERE PARTIE : Présentation générale de l’entreprise ……………… 2

CHAPITRE I : Historique et organisation de l’entreprise…………………... 3

I-Historique……………………………………………….. 3

II-Organisation de l’entreprise…………………………….. 4

CHAPITRE II : Objectif de l’entreprise S.I.B………………………………. 6

I- Activité de la société S.I.B…………………………….. 6

II-Ses moyens d’exploitation……………………………... 6

III- Sa technique de production…………………………… 8

CHAPITRE III : Stage chez l’entreprise S.I.B……………………………… 18

I- Actions appliquées…………………………………….. 18

II- Observation durant les stages………………………….. 18

III- Problèmes éventuels de la société…………………….. 19

DEUXIEME PARTIE : Cadre d’étude……………………………………… 23

CHAPITRE I : Problématiques, Hypothèses et Méthodologie……………… 24

I-Problématiques………………………………………… 24

II- Hypothèses……………………………………………. 25

III-Méthodologie………………………………………….. 26

CHAPITREII : Revue de la littérature………………………………………. 27

CHAPITRE III : Analyses et interprétation des résultats …………………... 29

TROISIEME PARTIE : Diagnostic ………………………………………… 31

CHAPITREI : Forces- Faiblesses-Opportunités-Menaces…………………... 32

 I-Forces…………………………………………………... 32
II-Faiblesses……………………………………………… 32

III-Opportunités…………………………………………… 33

IV-Menaces ………………………………………………. 35

CHAPITRE II : Suggestions et recommandations ………………………… 36

CONCLUSION GENERALE………………………………………………. 37
 LISTE DES ABBREVIATIONS

E.B.F : Etablissement Barday Frères

S.I.B : Société Industrielle du Boina

 Jusqu’à maintenant, le circuit distributif de consommation n’a été l’objet d’autant
d’expérience que celui de la production. En effet, pour les producteurs, ce qui est essentiel
c’est l’écoulement de sa production à un prix rémunérateur, en ce sens qu’un producteur
s’occupe en premier lieu du système de sa production qui est la structure et moyens lui
permettant d’atteindre le client consommateur ou utilisateur, en deuxième lieu, la distribution,
qui consiste donc à choisir les moyens mieux adaptés au développement des ventes des
produits finis.
Mais malgré cette situation, on voit bien que le commerce de Madagascar reste toujours
minoritaires vis-à-vis de celui des autres pays développés, sans parlé du cas des entreprises
des savonneries à Madagascar. Les savons fabriqués à Madagascar sont presque vendus sur le
marché local. Respecte-t-on toujours les impératifs de la technique commerciale ?

C’est à partir de ce moment là que nous avons choisi comme thème de ce mémoire :
« LE PROCESSUS DE PRODUCTION ET SA COMMERCIALISATION »

Pour en déduire les causes de ce problème, nous avons décidé d’effectuer notre stage au sein
de la société S.I.B qui est l’une des grandes sociétés productrices de savons à Madagascar
mais son produit n’est pas reconnu à l’international.

Ainsi, notre mémoire comporte trois parties :

Dans la première partie, la présentation générale de la société S.I.B
Dans la deuxième partie, le cadre d’étude
Dans la troisième partie, le diagnostic qui nous a conduit à présenter des propositions de
solutions.

1
2
 PREMIERE PARTIE.
PRESENTATION GENERALE DE LA
SOCIETE S.I.B
_____________
CHAPITRE I
HISTORIQUE ET ORGANISATION DE LA SOCIETE S.I.B.

I.I-HISTORIQUE

La Société SIB est l’héritière directe d’une société en nom collectif, créée en 1929
par JEANMAMOD JINA BARDAY, sous l’appellation «E.B.F », Etablissement Barday
Frères.

En 1947, E.B.F devient « SIB », Société Industrielle Barday, une S.A.R.L, pour se
transformer en S.A en 1960.

En 1971, suite à un changement de dénomination, la S.I.B devient « Société Industrielle du

Boina ».

Son siège se situe à Antanimasaja au PK3,4 sur la Route d’Antananarivo.

Son capital est de 240 000 000Ariary.

Son conseil d’Administration est composé de :

► Président : Mme Goulsenbanou BARDAY
► Administrateurs : - Mr Riaz BARDAY
- Mr Nadim BARDAY
- Mme Nigar BARDAY, qui assure également la Direction
Générale

Depuis Septembre 2004, la S.I.B fait partie d’une « Holding» (ancien) locale, SICOB qui
détient 20,04% de son capital.

3
La S.I.B est propriétaire du terrain nommé SIB BHARAT (TF N° 3978BR) avec une
superficie de 29ha 49a 30ca et DESIREE (TF N° 305BR) dont la surface est de 04ha 16a 50ca
qui se situe au lieu même de son siège social et usine.

Elle est dotée d’un numéro au registre du commerce RCS MAJ 2001 BO140 et d’un numéro
statistique 15401411962000001, NIF 105009605.

I. II- ORGANISATION DE LA SOCIETE S.I.B.

La Société SIB est dirigée par un Conseil d‘Administration qui assure

l’administration générale de la société, c'est-à-dire il est responsable de la réalisation des
objectifs généraux de l’entreprise

La SIB s’est dotée aussi d’une directrice générale Madame Nigar BARDAY qui supervise
toutes les activités de département administratif et financier et de département technique.

Pour assurer la gestion de l’entreprise, le département administratif et financier constitue

notamment :
►un Directeur Administratif et Financier, RATOVOSON Pierre il gère son département en
s’inspirant les impératifs définis par FAYOL à savoir : prévoir, contrôler, organiser,
commander, et coordonner tous les services qui y sont existés :
Le service informatique, s’occupe de l’informatisation des données de l’entreprise,
Le service comptable, s’occupe de la gestion de la comptabilité des opérations de
l’entreprise ainsi que la trésorerie,
Le service du personnel, s’occupe de la gestion des ressources humaines ;
Le service commercial, s’occupe de l’opération des achats locaux et imports des matières
utilisées pour la production et aussi la vente et la commande,
Le service du secrétariat, qui assume la réception des courriers arrivés à l’entreprise SIB,
le service d’un standard.

Pour le département technique, il est composé d’un Directeur technique, Monsieur PHILIPP
LOR METAUX Marco .Il a pour fonction d’étudier le système de décision établi par les

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organisations dans le domaine opérationnel en vue de la fourniture de biens ou services.
Donc, il analyse la nature du processus de transformation, la capacité de production (moyens),
la programmation de la production, les stocks, l’organisation et la qualité.
Sous le commandement du Directeur Technique se trouve le chef d’usine. Il assure une
grande responsabilité sur le fonctionnement technique au niveau de :
L’usine de l’huilerie
L’usine de la savonnerie
L’atelier mécanique
Service d’entretien.

Généralement, les fonctions dans une entreprise sont représentées dans un organigramme qui
décrit sa structure.

Alors vous trouverez l’organigramme de la société dans le document annexe.

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 CHAPITRE II
OBJECTIF DE LA SOCIETE S.I.B

II. I- Ses activités

La SI.B est une Société agro-industrielle du Boina spécialisée dans la fabrication

du savon de ménage et des détergents synthétiques liquides et en morceaux, d’huile
alimentaire que ce soit à base des graines de coton ou d’arachide.
Par le passé, la S.I.B a fait de la rizerie et de tabac à chiquer (paraky).

En outre, la Société exerce aussi des activités diverses comme la vente des provendes ou
tourteaux provenant des déchets de l’huile d’arachide et des fûts en plastique et en fer issus de
l’emballage des ses matières premières (soude caustique, AGP ou Acide Graine de
Palme…etc.…).

Etant une entreprise de transformation, la SIB achète les matières premières entrantes dans la
composition des biens qu’elle produit, ainsi que les pièces de rechange et le petit outillage
indispensable à l’entretien et aux réparations du matériel de production.

A ce jour, à la 3ème génération de sa direction par la famille BARDAY, la S.I.B reste très
active sur la ville de Mahajanga dans une vocation purement industrielle.

II. II- Ses moyens d’exploitations

a)– Les ressources humaines

Le personnel de la société SIB est composé de 200 employés dont 27 cadres Malgaches et 2
cadres expatriés ; la SIB possède environ 171 employés. Elles se repartissent comme suit :
CATEGORIE HOMME Femme Total
Employés/ouvriers 167 4 171
Cadres nationaux 18 9 27
Cadres expatriés 2 0 2
TOTAL 187 13 200
Tableau n°1 – Répartition des ressources humaines

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Une partie du personnel cadre bénéficie d’un logement à proximité de l’usine.
Pour leurs heures du travail, tous les personnels travaillent de 7heures/jours dont 4heures de
temps le matin (de 7h à 11h) et de 3heures de temps l’après-midi (de 14h à17h).
Mais si la commande est très abondante, les ouvriers risquent de faire une heure
supplémentaire c'est-à-dire ils entrent à7h et ne sortent qu’à 18h.

b)- Les ressources matérielles

 Pour la savonnerie : l’usine possède deux unités de production :

la première est installée en 1970, d’une capacité de 1tonne/heure,

la deuxième, en 2004, d’une capacité de 3tonnes/heure.
Il y a aussi une unité de fabrication de détergent synthétique liquide(SIBRIL) et en
morceaux(SIBAX), d’une capacité de 500kilogrammes/heure.

 Pour l’huilerie et raffinerie : la société dispose d’une unité de production de l’huile dont
sa quantité de production varie selon le type de matière utilisée qui se présente dans le tableau
ci-après :

Coton 10 000T/An
Arachide 9 000T/An
Tableau n°2 : Quantité de production par type de matière Première.

En ce qui concerne les matériels de support, la société SIB dispose de téléphone, fax, E-mail
pour les moyens de communication. Ainsi que l’utilisation de l’ordinateur permet à
l’entreprise de mettre à jour ses opérations.

Pour les moyens de transport, elle possède des voitures.

L’entreprise a son propre atelier mécanique.

c)– Les ressources financières

Le capital social de la Société est d’Ar240 000 000.

La Société S.I.B. a axé ses principaux investissements dans la fabrication de savons de
ménage.

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 II-III- Le déroulement de la production de la Société S.I.B

La production de la société S.I.B est basée sur deux opérations : la fabrication et la

vente.

A- Le processus de fabrication

 Pour la savonnerie

La Société S.I.B produit deux types de savons :

►les savons de ménage
►les savons détergents synthétiques

1)-Les savons de ménage

a)-Les matières utilisées

Il y a deux types de matières utilisées pour la fabrication de savon :

 Les matières premières, composées de :

 la matière grasse (ou AGP = Acide Grain de Palme),
 la matière soude caustique pour permettre la saponification.

 Les matières secondaires sont :

 Le soap stock (déchets de l’huilerie) : 25%
 Le parfum : 70kg/j

Puisque les matières utilisées ne sont pas disponibles chez les fournisseurs locaux,
la société doit passer la commande auprès des fournisseurs d’Outremer comme en Thaïlande,
Singapour et même à l’île Maurice

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 b)- Les étapes de la fabrication

La fabrication des savons de ménage comprend 3 étapes qui mènent à obtenir les
produits finis.
La première consiste à préparer les matières premières. En fait, cette étape se déroule en
deux :

1/- Préparation de la matière grasse ou AGP.

On dépose les AGP dans les FONDOIRS pour les chauffer afin qu’elles puissent se
transformer en état liquide avec une température de 200°C. Lorsqu’ils deviennent liquides, on
procède à un transvasement dans le BASSIN DE STOCKGE pour les refroidir. Une fois
refroidie, ces matières premières AGP passent dans le BASSIN DE DECANTATION pour
enlever les petits résidus. Après, les résidus restent mais les liquides passent dans le 2ème
BASSIN DE STOCKAGE pour les AGP ou CRUTCHER.

2/- Préparation de la matière soude caustique.

On fait chauffer les soudes caustiques dans un grand bassin appelé BASSIN DE
PREPARATION pour qu’ils se transforment aussi en état liquide. Ensuite, on les transvase
dans un autre bassin appelé BASSIN DE REGLAGE pour connaître le degré baumé (c'est-à-
dire la pression des vapeurs qui ne doit pas dépasser de 38°C pour éviter que le liquide se
transforme en vapeur). Après, les soudes caustiques vont dans LE CITERNE DE
STOCKAGE.

 La préparation de ces 2 matières premières se fait d’une même manière mais les
matériels utilisés sont différentes.

Dans la deuxième étape, il s’agit de mélanger les matières premières avec les matières
secondaires. Le processus se déroule comme suit, UNE POMPE DE TRANSFERT
transporte les matières premières (AGP+Soude caustique) vers le BASSIN
D’ALIMENTATION ou CRUTCHER dans lequel on les mélange avec une matière
secondaire, le soap stock, à une température de 100°C. Ensuite, par le biais d’une autre
POMPE DE TRANSFERT, ces matières vont passer dans L’ECHANGEUR où elles
commencent à se durcir. Mais pour obtenir la qualité d’un vrai savon, on doit enlever les
résidus, dont les matières passent encore dans LES SEPARATEURS.

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  Il y a 2 séparateurs, le SEPARATEUR "a" et le Séparateur "b ¨, à cause de
l’énorme de matières du savon et c’est pour éviter le bouchage.

Enfin, la troisième étape consiste à établir la forme du savon. Après son passage dans le
séparateur, les matières passent dans L’ATOMISEUR dans lequel elles vont se solidifier.
Puis, on les transmet dans la PREMIERE BOUDINEUSE pour ajouter le parfum. Ensuite,
afin d’obtenir la forme du savon, les matières qui deviennent solides passent dans la
BOUDINEUSE FINALE appelée aussi MOULE. Après, le savon passe par la COUPEUSE
pour le couper en morceau et traverse le TAPIS DE SORTIE pour la mise en carton.

 On peut régler la BOUDINEUSE FINALE selon la taille ou le grammage du savon à

fabriquer.

 Vous trouverez le schéma du processus dans le document annexe

c)- Les produits finis

La SIB ne produit q’une seule qualité de savon de ménage que les gens connaissent sous le
nom de « SAVONY SIBA » mais de quantité ou grammage différente.
Par exemple :

DESIGNATION POIDS
C27Z 220grs
I27 180grs
C20Z 163grs
I20 140grs
S3Z 120grs
I3 84,5grs
P6S 66grs
Tableau n°3-Poids des savons

La quantité du savon produit est de 30tonnes/jour au maximum. Mais cela dépend aussi des
commandes reçues.

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 2-Les détergents synthétiques

La société SIB fabrique deux types de détergent :

►les détergents synthétiques liquides (SIBRIL)
►et les détergents synthétiques en morceau (SIBAX)

a)- les matières utilisées

Les détergents synthétiques sont fabriqués à partir des mêmes matières mais seule leur forme
qui les différencie.
Dans ce cas, les matières utilisées pour la fabrication des détergents sont : ADDS, Carbonate
de Soude, Sulfate de Soude, Tripoli de Phosphate, Parfum et Colorant.

Toutes ces matières sont importées de Thaïlande.

La quantité ou le dosage de matières utilisées dépend de la compétence des ouvriers car cela
dépend aussi de la quantité des commandes obtenues ou les savons fabriqués.

En ce qui concerne les parfums et les colorants, le détergent liquide utilise deux types de
parfum :
Le parfum simple
Le parfum au citron

Et 3 sortes de colorant :
Neutre
Bleu d’outremer
Vert citronnelle

Mais pour le détergent en morceau, il n’y a que le colorant d’outremer qui le colore en bleu et
il n’utilise q’un seul type de parfum, le parfum simple pour donner une odeur parfumée au
savon.

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 b)- Les étapes de fabrication

Les détergents synthétiques liquides

Il y a 3 étapes pour avoir les détergents synthétiques liquides :

Premièrement, la préparation des matières utilisées. Elle commence par la déposition des
matières (sauf le colorant et le parfum) dans le MALAXEUR pour les biens mélanger.
Ensuite on ajoute de l’eau pour avoir la forme liquide.

Deuxièmement, lorsqu’on obtient la forme liquide à la qualité voulue, on la verse dans un

BASSIN DE DECANTATION pour enlever les petits résidus enfin d’obtenir un liquide
clair. C’est dans cette étape aussi qu’on ajoute le parfum et les colorants (les parfums et les
colorants utilisés dépendent de la qualité ou du type de produit à fabriquer).

Troisièmement, c’est la mise en bouteille, c'est-à-dire dans un petit jerrican.

 Les détergents synthétiques en morceau

Pour les détergents en morceau, il y a 3 étapes à suivre :

Premières étapes : préparation des matières utilisées.

Il s’agit de mélanger les matières dans le MALAXEUR. Puis, lorsqu’elles sont biens
mélangées, on les fait passer dans le LAMINOIR pour les rendre solide ou aussi pour les
aplatir et mélanger.

Deuxième étape : le moulage des matières

Une fois que les matières deviennent solides, elles entrent dans la BOUDINEUSE pour avoir
la forme du savon. Après, le savon passe à travers la COUPEUSE pour les couper en
morceau.

Troisième étape : la mise en carton.

Remarque : une seule machine fait la production de ces détergents que ce soit liquide ou en
morceau.

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Vous trouvez le schéma du processus dans le document annexe.

c)-Les produits finis

Pour les détergents synthétiques liquides, le produit obtenu s’appelle « SIBRIL ». C’est
un savon de ménage en forme liquide qu’on peut utiliser pour laver les vaisselles, les vitres,
etc...
Et selon les parfums et colorants utilisées, il y a 3 types de SIBRIL :

Le SIBRIL A LA CITRONNELLE, de couleur vert citronnelle et qui a une odeur de
citron ;

Le SIBRIL MARINE, de couleur bleu et d’odeur de parfum simple ;

Le SIBRIL NEUTRE, de couleur neutre et d’odeur de parfum simple.

La quantité produite dépend de la commande obtenue.

Pour le détergent en morceau, on obtient un produit appelé « SIBAX », de couleur bleu. Il

est très utilisé pour laver les vaisselles.
La quantité produite est à peu près de 3tonnes/jour car elle dépend aussi des commandes
obtenues.

 Pour l’huilerie

La société S.I.B produit deux types de l’huile :

-l’huile à base des grains de coton ou l’huile de coton
-et l’huile à base d’arachide ou l’huile d’arachide.

Donc, pour l’huilerie, les matières premières utilisées sont :

Les grains de coton pour l’huile de coton
Et les arachides pour l’huile d’arachide.

En ce qui concerne l’achat de ces matières premières, les grains de coton sont commandés à la
société HASYMA. Mais pour les arachides, la société établira ses commandes auprès des
collecteurs.

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 a)- Les étapes de fabrication

La production de l’huile se fait en deux grandes étapes :

-premièrement, les étapes dans l’huilerie
-deuxièmement, les étapes dans la raffinerie.

- Les étapes dans l’huilerie

Pour commencer, on met les matières premières c'est-à-dire les matières utilisées soient les
grains de coton soient les arachides, dans le TREMING D’ALIMENTATION pour les faire
passer dans le NETTOYEUR pour les nettoyer. Lorsqu’elles sont biens propres, elles passent
directement dans le SILO ou BASSIN DE STOCKAGE.

 Après le lavage, pour les grains de coton, on les transmet dans la

DECORTIQUEUSE pour enlever ses coques, puis les coques sont recyclées vers la
BATTEUSE qui l’amène vers la sortie de la chaudière et les cotons vont dans le
LAMINOIR pour les séparés des petits déchets qui y restent. Après on les verse dans un
grand bassin de chauffage ou CHAUFFOIR pour avoir de l’huile brute. Puis, l’huile brute va
directement dans le BAC DE RECUPERATION.

 Mais pour les arachides, C’est lors de son chauffage dans le CHAUFFOIR que les
cacahouètes et les tourteaux se séparent, puis les cacahouètes deviennent de l’huile brute.
Ensuite l’huile brute et les tourteaux passent dans la PRESSE qui les sépare en deux
directions c'est-à-dire les tourteaux sont expulsés vers le broyeur pour les mettre en sac afin
de les vendre et l’huile brute va dans le BAC DE RECUPERATION.

Sur ce, on les (c'est-à-dire les matières utilisées, soit les cotons ou arachides) fait passer sur le
TAMIS VIBRANT pour le tamiser. Ensuite, on le verse dans le BASSIN DE
DECANTATION pour le décanter. Après, on le transvase dans le BASSIN DE
STOCKAGE avant d’être passé à la FILTRE pour biens enlever les petits résidus qui y
restent. L’huile brute filtrée passe dans le BASSIN DE STOCKAGE en attendant son
passage dans la raffinerie.

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 - Les étapes dans la raffinerie.

Après son stockage dans l’huilerie, un long tuyau transfert l’huile brute filtré vers la
raffinerie. Dans la raffinerie, l’huile brute passe dans le BASSIN DE NEUTRALISATION
afin qu’on puisse éliminer les mousses en le mélangeant avec la soude caustique à une
température de 60°C pour l’huile d’arachide et de 45°C pour l’huile de coton. Lorsqu’il est
biens neutralisé, l’huile brute passe dans le CENTRIFUGEUSE pour enlever les soaps
stocks (ou déchets) qui sont expulsés directement vers la savonnerie. Après, l’huile passe dans
le BASSIN DE LAVAGE qui est chauffé avec de l’eau bouillante à une température de
60°C. Puis, on transvase l’huile lavé vers le DECOLORATEUR qui a une température de
150°C et dans lequel on verse de la terre décolorante pour donner à l’huile une couleur un peu
plus claire. Pour enlever les débris des terres décolorantes dans l’huile, on le passe sur le
FILTRE DU DECOLORATEUR. Ensuite, on le transmet dans le BASSIN
DESODORISATEUR qui a une température de 150 à 160°C pour enlever les odeurs des
matières utilisées, par exemple les odeurs d’arachide. Avant de passer dans le BASSIN DE
PESAGE pour la mise en fût, on refroidit d’abord l’huile dans le BASSIN DE
REFROIDISSEMENT, puis on le filtre une dernière fois sur le FILTRE CAPILLAIRE
afin d’obtenir une huile bien raffinée.

 La production de l’huile est vraiment compliquée car les rôles des machines utilisées
dépendent de la matière utilisée, et en tant que produit alimentaire il doit être fabriqué avec
beaucoup de soin.

Vous trouverez le schéma du processus dans le document annexe.

b)- les produits finis.

Les produits finis sont :

-l’huile de coton de couleur jaune clair (pour les grains de coton),
-et l’huile d’arachide de couleur marron clair (pour les arachides).

La quantité produite est de 150 fûts / jour.

Les sous-produits obtenus sont les tourteaux et qui peuvent atteindre 150sacs/production.

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 B- La commercialisation de la société S.I.B

Pour la société S.I.B, la commercialisation se fait par vente sur commande. Mais la
société ne cède ses marchandises qu’aux grossistes seulement. De ce fait, pour les opérations
d’achats, quelques formalités doivent être remplies par les demandeurs ou les grossistes, c'est-
à-dire les renseignements nécessaires au droit à la vente, à savoir :

La carte professionnelle

N.I.F ou Numéro d’Identification Fiscal

Numéro statistique

Quittance

Taxe professionnelle

Numéro au registre du commerce …

Une fois visée par le service commercial, on l’envoie à la direction pour l’approbation. Si la
demande d’achat est approuvée, le demandeur peut passer aux opérations de la commande.

1)- La commande

Dans l’entreprise S.I.B, l’offre se fait toujours et uniquement à partir d’une commande.
Celle-ci est effectuée par téléphone ou fax ou e-mail ou le déplacement sur le lieu s’il est
nécessaire selon le désir de l’acheteur. Une fois confirmée, la commande sera directement
passée à l’usine pour la production.
Parmi ses clients dans tout Madagascar car la commercialisation s’effectue seulement sur le
marché national, la société S.I.B dispose trois grands clients potentiels :
► Au Nord (à Ambilobe et à Vohémar)
Pour eux, ils commandent le plus souvent le savon C27.

► A Tana, c’est le savon C20, P6 et S3 qui sont les plus demandés.

► A Majunga qui commande presque tous les types de savon.

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La société S.I.B reçoit des commandes deux fois par jour au maximum et elle n’a pas de
limite c'est-à-dire que tous les clients peuvent commander la quantité qu’ils veulent mais
pour cela la production doit prendre 2 ou 3jours.
2-La modalité de paiement

La société S.I.B a différent mode de paiement, le paiement par caisse ou par virement
bancaire.
Mais la société n’accepte pas de crédit.

3-La facture

Pour chaque vente, l’établissement de la facture est obligatoire pour la société du fait qu’elle
peut servir d’une pièce justificative en cas de litige et également du fait qu’elle contient les
renseignements importants concernant les produits, par exemple, la quantité du produit à
livrer, son poids, la date de livraison, le nom du client etc.…

Sur ceux, la société S.I.B dispose 5 sortes de factures :

-la facture de la clientèle, pour le client
-la facture du magasin, pour le magasinier de la S.I.B
-la facture pour le comptable
-la facture de vente pour justifier que la vente a bien eu lieu.

Cette facture de vente est sous forme de souche comportant la quantité et la date de sortie des
produits de l’usine.

 Vous trouverez les exemplaires de la facture dans le document annexe.

5- La livraison

Pour la livraison, la société n’effectue que les livraisons sur place c'est-à-dire à Majunga
seulement et cela dépend aussi de la disponibilité de ses moyens de transport.
Si la commande est très abondante, la livraison se fait de deux jours au minimum et une
semaine au maximum.

17
 CHAPITE III
STAGE CHEZ L’ENTREPRISE SIB

III-I- LES ACTION APPLIQUEES

Les tâches qui nous ont attribués durant la période de stage se résument ci après :

1-Au niveau de service de vente

a)-La réception des commandes

Toutes les commandes doivent passer au service de vente avant d’être effectuées à l’usine

b)-Apurement de la facture ou de bon de livraison avec le bon de commande

Avant de transmettre la facture au service comptable, elle doit être passée à l’apurement dans
l’ordinateur et avec le bon de commande (ou la commande).Ce dernier consiste à confronter
la valeur et la quantité de la marchandise (ou produit) à livrer sur le bon de livraison à celle du
bon du commande.
Si la livraison est complète, on inscrit sur le bon de livraison(ou la facture) la quantité du
produit à livrer, le numéro et la date de livraison.

c)-Classements des dossiers des clients

Pour faciliter la recherche des dossiers des clients en cas de besoin auprès de service vente, le
classement de dossier se fait par ordre alphabétique.

2-Au niveau de l’usine

Vérification de la qualité de la production

On doit vérifier la qualité de la production (ou le produit fini) pour éviter une conséquence
néfaste aux consommateurs.

18
 III.II- OBSERVATION DURANT LE STAGE

Durant notre stage à la société SIB, nous avons pu observer beaucoup de chose non
seulement au niveau interne ou interpersonnel mais également au niveau externe ou au niveau
relationnel du personnel et de la clientèle.
Premièrement, sur le plan interpersonnel, nous avons constaté qu’il y a une bonne
communication entre le personnel de la SIB c'est-à-dire entre la direction et les ouvriers par
exemple, il n’y a pas d’intermédiaire ou d’intervention du chef personnel mais ces deux
peuvent se communiquer face à face .De plus, sur l’exécution des tâches, le personnel
s’entraide dans le but de les rendre plus facile et plus rapide. Mais entretemps, le personnel se
respecte toujours.

Concernant la relation externe, nous avons observé que la société SIB a un esprit d’équipe du
fait qu’elle considère ses concurrents ne sont pas en des adversaires mais en tant que
partenaires car parfois, surtout en cas de retard du transit des matières premières de ces
derniers, la société SIB les aide en leur prêtant d’abord ses stocks afin que ses partenaires
puissent continuer ses activités jusqu’à ce que les matières premières débarquent. Et enfin,
vis-à-vis de la clientèle, le personnel de vente de la société possède tous les sens commercial
qui contribuent beaucoup à la maximisation du profit parce que même en dehors de travail et
de la commande, le client et l’agent commercial se communiquent toujours de temps en temps
même si c’est pour demander de ses nouvelles seulement.

Mais en outre, malgré toutes ces bonnes relations qu’on a observé à la société, on
a constaté aussi que la société SIB connait quelques problèmes éventuels.

III.III – LES PROBLEMES EVENTUELS DE LA SOCIETE

S.I.B.

Les problèmes éventuels de la société SIB se situent en général au niveau de production et

du service commercial.

19
 1-Les matérielles de production

Les machines utilisées par la société sont vétustes surtout celles qui se trouvent dans la
savonnerie ou plus précisément les matérielles qui assurent les chauffages (ou bien les
cuissons) des matières premières. Par conséquent, l’exécution des tâches retarde parfois.
En plus, toutes les matériels ne sont pas informatisés mais dépendent seulement de
l’expérience des ouvriers et cela cause parfois l’inefficacité de la qualité obtenue par
conséquent, les ouvriers risquent de refaire la fabrication qui entraine des dépenses d’énergie
par exemple ou même de perte de temps.

2-Les stocks de la production

La société rencontre une grande difficulté sur le stockage de la production, surtout les
savons car vis-à-vis de ses intrants ou additifs et malgré sa bonne qualité et son efficacité, les
savons de ménage SIB se périssent facilement s’ils sont stockés dans un endroit chaleureux.
Donc, la société ne peut pas faire des stocks. Or pour les entreprises industrielles, les stocks
sont vraiment importants pour que l’activité de la société n’ait pas de ruptures en cas de retard
des matières premières.

3-Concernant l’approvisionnement de la matière première

La majorité de la matière première utilisée dans la production sont toutes importées.

Or que la venue des bateaux à Madagascar est très rare .A cet effet le retard du transit jusqu'à
Majunga entraine ainsi un grand désastre pour la production, comme, les activités sont toutes
stoppées jusqu’à l’arrivée du bateau si le stock des matières premières ne parvient plus à faire
la production (et c’était le cas du savon SIBAX).Par conséquent, toutes les commandes
doivent forcement être suspendues car l’entreprise ne dispose pas de stock (surtout sur les
savons). Dans ce cas, elle risque de perdre la clientèle parce qu’elle n’arrive plus à livrer les
quantités demandées par les consommateurs, dont ces derniers sont obligés de chercher à
d’autres fournisseurs réguliers.

4-La livraison
La société SIB fait la livraison locale mais malheureusement, elle n’est pas
régulièrement appliquée mais selon la disponibilité de ses moyens de transport.

20
 5-Insuffisance du personnel surtout au service commerciale

Le service commercial est assuré par deux personnes seulement, c'est-à-dire l’une
au service de vente et l’autre à la caisse et cela peut engendrer un problème au moment où
l’une va être obligée de s’absenter. Or les commandes sont abondantes. Donc, en cas
d’absence de l’une, l’autre doit faire toutes les opérations du service commercial de la société
que ce soient les opérations de la caisse et les opérations de la vente y compris
l’enregistrement manuel des commandes et de la saisie à l’ordinateur. On peut dire que c’est
une tâche lourde pour les personnels au service commercial car aucune personne n’est prévue
pour les assister en cas de besoin.

6-La communication

La société SIB ne fait de campagne publicitaire qu’à peu près deux fois par an
puisqu’elle semble déjà très connue. Or que la publicité permet à l’entreprise d’augmenter
leur production, de rentabiliser leur entreprise et d’y gagner davantage car elle permet à
l’acheteur éventuel de connaître l’existence de tel produit avec telle caractéristique.
Evidemment, c’est une information orientée, car elle tend à faire acheter ce produit là et non
un autre.

CONCLUSION PARTIELLE

La société S.I.B est l’une des plus grandes sociétés agro- industrielles à
Madagascar. A partir d’une enquête sous des questionnaires auprès des grossistes ainsi
qu’auprès des détaillants ou consommateurs finaux, nous avons pu en déduire que les produits
de la société S.I.B. détiennent la première place sur le marché suivi des savons de la
savonnerie tropicale grâce à sa bonne qualité avec un prix inferieur que celui de la savonnerie
tropicale. Mais malgré tous ses points positifs, la société S.I.B. doit encore soulever des défis
pour qu’elle soit loin des contraintes de ses concurrents et aussi évidemment pour maximiser
son profit.

21
22
 DEUXIEME PARTIE
CADRE D’ETUDE

Selon un passage lu dans un document illustré par Monsieur Arinosy Jacques

RAZAFIMBELO, professeur en économie à l’I.U.G.M : « toute société doit résoudre trois
types de problèmes économiques fondamentaux. Elle doit d’abord décider quels biens
produire et en quelles quantités ? Elle doit ensuite choisir comment produire ces biens c’est-
à-dire quelles combinaisons productives de facteurs utilisés ? Elle doit enfin décider pour qui
ces biens sont produis c’est-à-dire comment est reparti le produit global ? » .
Les forces qui déterminent l’allocation des ressources pour répondre à ces trois questions
fondamentales sont le marché et l’Etat.
Mais chaque pays a ses partenaires privilégiés dans le commerce international à cause de
l’histoire, des habitudes de commerçant et des accords entre les pays. Jusqu’à ce jour, la plus
grande partie des échanges commerciaux des pays évolués s’effectuent entre eux, les
échanges avec les pays du tiers-monde restent minoritaires.

C’est ainsi que nous avons basé notre thème sur « LE PROCESSUS DE
PRODUCTION ET SA COMMERCIALISATION ».

Dans cette étude, on a pris le cas de Madagascar, surtout sur les savons de
ménage. Les savons de ménage fabriqués à Madagascar sont presque vendus sur le marché
local seulement. Pourquoi ?
Pour en déduire les causes de ce problème, on a choisi d’effectuer notre stage à l’entreprise
S.I.B qui est l’une des grandes entreprises productrices de savons à Madagascar or elle ne fait
pas des activités d’exportation.

Pour analyser ce fait, on a donc particulièrement retenu notre attention sur « le

processus de production de la société et sa commercialisation ».

23
 CHAPITRE I
PROBLEMATIQUES-HYPOTHESES-METHODOLOGIE

I.I-PROBLEMATIQUES

Selon le cas de la société S.I.B, nous avons pu constater les obstacles contribuant à
rendre difficile la diffusion des produits à l’étranger, comme :

1-Au niveau du processus de production de la société

L’exportateur doit être en mesure de produire en quantité suffisante et sur une longue
période. Or, les machines utilisées par la société ne la permettent pas d’accomplir cette tâche
car elles ne peuvent accomplir qu’un travail de 6heures de temps par jour, sans parlée du cas
de l’huilerie qui ne travaillent que les cinq (5) premiers mois seulement dans un an.

Les conditions de travail de la société S.I.B ne sont pas compatibles avec les exigences du
marché c'est-à-dire, la capacité de stocker et de financier les stocks car la société fabrique des
produits qui ne peuvent pas être stockés à cause de la chaleur, pourtant elle se trouve dans un
pays de zone tempérée.

L’entreprise n’a pas la capacité de production immédiatement disponible pour servir les
marchés étrangers à cause du retard à l’arrivé de ses matières premières.

2- Au niveau de la commercialisation

Sur les différentes variables du Mix (c’est à dire les 4P : Produce, Place, Price, Promotion), la
société ne maitrise encore les modes de distribution puisqu’elle ne possède pas encore des
moyens suffisants pour les mettre en œuvre. Par exemple, la société ne fait des publicités que
2 fois par an, or que c’est un moyen très extrêmement importante car elle permet d’identifier
et de caractériser un produit, une marque, une qualité par rapport à un autre marque et
conditionnement.

24
En outre, la société ne dispose pas encore d’un « site internet » ou « site web » alors que de
nos jours, c’est l’un des moyens efficace pour écouler un produit et qui est très utilisés dans le
monde.

I.II- HYPOTHESES

A partir de ces obstacles vu précédemment, nous avons supposé que ces derniers
proviennent spécialement de l’investissement tant sur le plan financier que sur le plan de la
communication ainsi que sur la fiscalité de l’Etat Malgache.

1- Au niveau des ressources financiers(ou investissement matériel)

L’investissement matériel dans le but de remplacer les machines anciennes est inaccessible
vue la cherté des couts d’achat plus frais sur l’importation des nouvelles machines (qui bien
évidemment on ne les trouve pas ici à Madagascar) surtout avec le cout de la vie actuelle qui
ne cesse d’augmenter de jour à jour. Mais en ce qui concerne la société SIB, la direction a
déjà envisagé d’investir des nouveaux matériels car elle est consciente que la vie de la société
dépend du perfectionnement pour une meilleure production mais seule la comptabilité de
l’entreprise dictera le moment.

2- Au niveau de la communication

Investir dans la communication est trop cher mais vendre un bon produit n’est pas suffisant. Il
faut l’associer à la communication pour attirer des clients, pour mettre en valeur et faire savoir
le produit. Or, certaines entreprises ont du mal à mettre une part de leurs capitaux dans la
communication parce qu’elles considèrent cette dernière comme dépense mais non pas de
recette alors que c’est tout à fait le contraire car plus le produit est très connu par les
consommateurs plus le taux de la demande augmente favorablement.

3- Sur le plan de la fiscalité de l’Etat Malgache

Le frais de dédouanement est trop cher alors que pour une production importante, la société
doit importer beaucoup des matières premières c'est-à-dire des tonnes et des tonnes.

25
De ce fait, il est évident que la production de l’entreprise est seulement destinée pour les
consommateurs à l’intérieur du pays.

I.III- METHODOLOGIES

Nous avons pu appréhender ces données c'est-à-dire les problématiques grâce à

l’observation du déroulement du travail de la société S.I.B durant notre stage, ainsi que les
petits questionnaires que nous avons posé aux personnels de la société, y compris la directrice
générale, Madame Niguar BARDAY.

 Vous trouverez donc quelques exemples des questions qu’on avait posées dans le

document annexe.

26
 CHAPITRE II
REVUE DE LITTERATURE

La rédaction de ce thème n’a pas été faite par hasard ou simplement par le fait de
voir la situation qui existe mais on s’est aussi référé sur les œuvres des précurseurs qui
mettent en œuvre l’importance du système sociotechnique et commercialisation c'est-à-dire
les moyens nécessaires pour que les biens aillent depuis la production jusqu’à la
consommation, comme :

II.I- LE LIVRE d’EMERY, « la sociotechnique de

l’entreprise »

Selon EMERY, un des adeptes de l’Institut TAVISTOCK de Londres (Initiateur de

l’école sociotechnique) ; « Le système technique privilégie les concepts de temps et de cout,
et a pour finalité de favoriser la gestion et une certaine conception de rentabilité ».

Pour EMERY, les aspects techniques de l’entreprise jouent un rôle important en vue
d’atteindre le progrès dans le domaine du commerce que ce soit intérieur ou extérieur. Donc,
la mise en évidence d’un processus de production y compris les matériels de production est
vraiment importante pour une entreprise. A titre d’exemple, si une entreprise peut s’investir
dans l’achat des nouvelles machines performantes, il est fort possible qu’elle pourra effectuer
beaucoup de production et dans une lapse de temps que ce soit des produits à exporter ou des
produits destinés à la vente locale. Ce qui favorise rapidement l’augmentation du chiffre
d’affaire.

Mais ces démarches sont inutiles si l’entreprise ne sait pas comment doit-elle
repartir ces biens ?
Pour cela donc, nous avons lu le livre de Theodore LEVITT qui nous explique l’importance
des moyens de distribution.

27
 II.II- LE LIVRE DE Theodore LEVITT « Théorie et
pratique du marketing »

Dans son livre, Theodore LEVITT explique que la commercialisation du produit

est très importante pour que l’entreprise puisse bien déterminer son objectif. Donc, toutes les
opérations nécessaires au mouvement d’un bien pour qu’il arrive à la consommation, ainsi
que toutes les opérations nécessaires pour réaliser la vente dans la meilleure condition
englobent la commercialisation du produit.
Dans ce cas, il dit alors que : « Le Marketing est l’ensemble des moyens dont
disposent les entreprises en vue de créer, de conserver et de développer leurs marchés ou si
l’on préfère leurs clientèles ».

28
 CHAPITRE III
ANALYSES ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.I - ANALYSES

Après une approche théorique sur la question des origines de la problématique, la

compréhension de certains phénomènes économiques nous démontre l’évidence de ces
suppositions en l’approchant des évènements que nous vivons durant notre période de stage
chez l’entreprise S.I.B, à savoir :

─Premièrement, dans le cas de la savonnerie, les machines utilisées par l’entreprise sont un
peu archaïque c'est-à-dire à commande manuelle mais elles ne sont pas informatisées. Dans ce
cas, elles risquent de s’arrêter si les ouvriers s’arrêtent de travailler. C’est pour cela que les
machines ne peuvent faire que les travaillent de 6 heures de temps par jour. En outre, on voit
aussi que la société fait une économie d’énergie électrique.
Selon les cas de l’huilerie, les matières premières utilisées par la société sont des matières
saisonnières. Donc, les machines ne tournent que si les matières sont arrivées.

─Deuxièmement, la société limite ses dépenses et elle ne veut pas s’investir trop dans la mise
en place des nouveaux matériels comme la fabrication d’un magasin de stockage climatisé
pour éviter que ses produits se périssent vis-à-vis de l’endroit où la société se trouve. Dans ce
cas alors, elle préfère de faire une production sur commande.

─Troisièmement, la cause du retard de ses matières premières est due au problème de

dédouanement qui est un grand obstacle pour le développement des pays pauvres car pour les
pays en voie de développement comme Madagascar le dédouanement de la marchandise se
fait presque une semaine or pour les pays développés, cela ne demande que quelques heures.
Donc, cela entraine le retard de la production de la société.

En ce qui concerne la communication, la société S.I.B croit être très réputée par
la qualité de ses produits et elle pense qu’elle n’a plus besoins de faire une grande publicité.

29
 III.II – INTERPRETATIONS DES RESULTATS

Pour certains, un pays en voie de développement est un pays qui n’a pas encore
connu la révolution industrielle et qui de ce fait n’a pas pu mettre en œuvre le progrès
technique nécessaire à son décollage économique.

Pour la société S.I.B, le blocage qui empêche l’internationalisation du produit de la société

peut s’analyser de plusieurs façons. Certains sont dû en effet en termes de retard économique
tandis que d’autres se voient sur le problème de l’investissement de la société.

CONCLUSION PARTIELLE

Développer une stratégie commerciale à l’étranger exige des investissements de

nouvelles méthodes, une politique d’organisation.
L’analyse ci-dessus détermine les ressources immédiatement disponibles pour soutenir
l’effort d’exportation. La détermination des variables explicatives est fondamentale car elle
conditionne le renouvellement et l’accroissement de ces ressources humaines, matériels et
financières.

C’est ainsi que les forces, les faiblesses, l’opportunité de l’entreprise et aussi les
menaces qu’elle pourrait subir doit donc être évaluer.

30
31
 TROISIEME PARTIE
DIAGNOSTIC

L’entreprise doit être habile à détecter les créneaux où il pourra s’introduire sur le
marché tel qu’une image de marque que les concurrents n’ont pas encore su trouver.
Pour illustrer cette nouvelle manière de voir de la part de l’entreprise, nous allons procéder à
l’identification des points forts et des points faibles de la société, ainsi que son opportunité et
les menaces qu’elle pourrait subir. Ensuite, nous allons proposées des solutions qui paraissent
adoptables pour le cas de la société.

CHAPITRE I
FORCES-FAIBLESSES-OPPORTUNITES-MENACES

I.I- FORCES

La société SIB est réputée par la bonne qualité de ses produits grâce à la
composition complète de ses matières premières essentielles à la fabrication. Cette réputation
lui procure aussi une bonne image gravée dans la mémoire des clients ainsi que les
consommateurs malgré le prix de ses produits un peu élevé. La société SIB reste la plus forte
car elle est déjà experte à la matière du fait qu’elle est dans le domaine depuis longtemps.

I.II- FAIBLESSES

-L’augmentation relative des demandes est plus forte que celle de la production or vis-à-vis
des problèmes que la société rencontre au niveau de la production (c’est à dire sur les matières
premières et le délestage …), elle ne pourra pas augmenter sa production.

-Les produits fabriqués par la société ne sont pas diversifiés alors qu’elle se trouve dans la
situation de la concurrence sur le marché ce qui rend bien difficile la mise en place d’une
politique d’intégration de nouveaux éléments (ou produit) parce que dès le début, la société
SIB s’est concentrée sur la fabrication des savons de ménages. Dans ce cas, si elle va lancer
un nouveau produit comme par exemple des savons de toilette, les gens ont une difficulté de
savoir que c’est un produit de la société mais ils vont surement le confondre avec d’autres

32
produits fabriqués par les autres sociétés comme la savonnerie tropicale dont les gens ne sont
habitués à cette situation.

I.III- OPPORTUNITES

La société SIB se caractérise par leur aptitude de s’intégrer dans le contexte

économique sur le marché de savons. En effet, on constate que malgré le grand nombre de
concurrents qui s’y trouve, la société arrive à une très nette amélioration de soulever le défi.
Par exemple, si dans une période récente on a parlé de la crise de savon SIBAX à cause de
retard de ses matières premières qui est indépendant de la volonté de la société mais dû au
problème du logistique des bateaux traversant Madagascar, finalement cette crise a été
relativement brève et les conséquences assez bien maîtrisées. Aujourd’hui, la société a
retrouvé le chemin de la fabrication et que même vis-à-vis de cette petite crise, les gens
n’avaient pas changés de fournisseurs. En plus, malgré une politique de commerce un peu
agressif sur le prix, le savon SIB détient toujours la première place par rapport à ses
concurrents. Cela marque la solidité de la société qui constitue une opportunité intéressante.

Par exemple, d’après une enquête qu’on a faite auprès des grossistes, on a pu comparer le prix
des savons SIB par rapport à ceux des concurrents présentés dans le tableau ci après :

33
SOCIETE SAVONS PRIX D’UN CARTON
(en ariary)
SIB C27 11500
C20 9500
I20 8700
I3 4800
S3 5700
P6 3500
VAO V27 10800
V20 8500
V3 4900
V6 3200

MANJA N20 8800

N3 4800
N6 2900
MAMIKO D6 3900
D3 5000
D1 3500
Tableau n°4 : Répartition du prix des savons S.I.B vis-à-vis de celui des concurrents

En outre, la société SIB montre une grande solidarité vis-à-vis des autres
industries fabricants de savon qui repose sur un intéressant comme en cas de retard de l’arrivé
des matières premières de ces derniers, la société SIB les aide en leur prêtant d’abord ses
stocks afin qu’ils puissent continuer ses activités. Du point de vue théorique, ces cas
constituent une opportunité intéressante pour l’entreprise dans la mesure où elle permet une
possibilité de diversifier les relations bien établies (entre SIB et ses concurrents) et aussi de
trouver des partenariats.

34
 I.IV- MENACES

La société éprouve des difficultés sur l’arrivée de ses matières premières or elle se
trouve en état de la concurrence. Cette situation peut arriver jusqu’à la déstabilisation de la
société, c'est-à-dire moins la société produit plus le chiffre d’affaire diminue. Cette situation
peut entrainer aussi la perte des clients du fait que ces derniers ne soient pas satisfaits. A cet
effet, l’entreprise risque d’être en faillite.

35
 CHAPITRE II
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

Vue la situation que nous avons observé durant la période de stage, il nous
parait d’apporter quelques propositions d’amélioration du travail au sein de l’entreprise S.I.B.
dont :

-Le renouvellement des machines vétustes comme les machines de chauffage de la savonnerie
en vue d’obtenir une production très importante c’est à dire pour que la société S.I.B. puisse
combler les commandes des clients.

-L’informatisation des machines pour éviter la perte de temps ainsi que la perte d’énergie des
ouvriers voir même pour la précision dans les tâches.

_ Le recrutement d’un personnel dans le service- vente pour aider les responsables de vente
afin de mieux gérer ce service c'est-à-dire si l’un de ces personnels va en congé, un autre
pourrait facilement le remplacer sans être le seul à exécuter toutes les tâches dans ce service.

- L’emplacement des pièces stratégiques au magasin, à titre d’exemple, les climatiseurs c'est-
à-dire la société S.I.B. doit avoir un magasin climatisé pour éviter que les produits ne
périssent pas et que la société puisse faire beaucoup de stock dans le but de répondre à la
commande des clients.

- Pour motiver les gros clients, la société S.I.B doit faire la livraison régulièrement.

- La communication est un moyen de faire valoir le produit d’écouler le produit. A cet effet,
chaque société doit associer la vente de ces produits avec la communication à savoir la
publicité, ou la promotion de vente ou même les relations publiques

36
 Malgré la situation difficile à laquelle Madagascar fait face pour parvenir au même
stade que les pays développés, le secteur industriel possède de nombreux atouts importants
qui peuvent lui permettre, si les décisions qui s’imposent sont prises rapidement et de manière
organisée et coordonnée par les dirigeants de chaque entreprise, de s’extraire de l’ornière dans
laquelle elle est plongée.

Ainsi que selon le cas de la société S.I.B, les données qui ont étés décrites
précédemment l’indiquent clairement, cette situation de blocage à l’expansion de l’activité de
la société vers l’international trouve son origine dans sa technique de production et sa
commercialisation.

Finalement, ce stage aura été profitable pour nous puisqu’il nous a permis
d’acquérir des connaissances pratiques et théoriques en matière de la technique de production
et sa commercialisation et de pouvoir plus rapidement opérationnelle sur le plan
professionnel.
A présent, on est capable d’assister activement à une rencontre professionnelle et en tant
qu’étudiante en commerce international, on a bénéficié des connaissances sur l’opération
commerciale avec les partenaires étrangers et de la relation commerciale entre fournisseurs et
client.

Ce stage ne se limite pas uniquement à l’aspect de nos études, mais on a aussi

participé à la réalisation des tâches en faisant de notre mieux au service de l’entreprise et aussi
d’apporter quelque propositions d’amélioration du travail au sein de l’entreprise.

37
 TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT

AVANT PROPOS

INTRODUCTION…………………………………………………………………… 1

PREMIERE PARTIE : Présentation générale de l’entreprise ………………………. 2

CHAPITREI : Historique et Organisation de l’entreprise…………………………... 3

I.I-Historique…………………………………………………………… 4

I.II-Organisation de l’entreprise………………………………………... 5

CHAPITREII : Objectif de l’entreprise S.I.B……………………………………….. 6

II.I-Activité de la société S.I.B…………………………………………… 6

II.II-Ses moyens d’exploitation…………………………………………... 6

a)-Les ressources humaines…………………………………………. 6

b)-Les ressources matérielles……………………………………….. 7

c)-Les ressources financières……………………………………….. 7

II.III-Le déroulement de la production de la société…………………….. 8

A-Le processus de fabrication de la société…………………………. 8

Pour la savonnerie………………………………………. 8

1)- Les savons de ménage …………………………………………... 8

a)- Les matières utilisées …………………………………………… 8

b)- Les étapes de la fabrication ……………………………………... 9-10

c)-Les produits finis…………………………………………………. 10

2)- Les détergents synthétiques……………………………………… 11

a)- Les matières utilisées……………………………………………. 11

b)- Les étapes de la fabrication……………………………………… 12

c)- Les produits finis………………………………………………… 13

38
 Pour l’huilerie…………………………………………… 13

a)- Les étapes de fabrication………………………………………….. 14-15

b)- Les produits finis…………………………………………………. 15

B- La commercialisation de la société S.I.B………………………….. 16

1)- La commande…………………………………………………….. 16

2)-La modalité de paiement………………………………………….. 17

3)-La facture………………………………………………………….. 17

4)-La livraison………………………………………………………... 17

CHAPITRE III : Stage chez l’entreprise S.I.B……………………………………… 18

III.I- Les actions appliquées…………………………………………… 18

1)- Au niveau de service de vente…………………………………….. 18

a)- La réception des commandes……………………………………… 18

b)- Apurement de la facture avec le bon de commande……………….. 18

c)- Classement des dossiers des clients………………………………... 18

2)-Au niveau de l’usine………………………………………………... 18

III.II-Obseravation durant le stage……………………………………... 19

III.III- Les problèmes éventuels de la société S.I.B…………………….. 19

1)- Les matériels de production……………………………………….. 20

2)- Les stocks de la production………………………………………... 20

3)- Concernant l’approvisionnement de la matière première…………. 20

4)- La livraison……………………………………………………….... 20

5)- Insuffisance du personnel surtout au service commerciale………... 21

6)-La communication………………………………………………….. 21

CONCLUSION PARTIELLE………………………………………………………. 21

39
DEUXIEME PARTIE : Cadre d’étude……………………………………………… 22

Introduction…………………………………………………………… 23

CHAPITRE I : Problématiques- Hypothèses- Méthodologies………………………. 24

I.I- Problématiques………………………………………………………. 24

1)-Au niveau du processus de production de la société………………... 24

2)- Au niveau de la commercialisation……………………………........ 24

I.II- Hypothèses………………………………………………………….. 25

1)- Au niveau des ressources financières ……………………………… 25

2)- Au niveau de la communication…………………………………… 25

3)- Sur le plan de la fiscalité de l’Etat Malagasy……………………… 25

I.III- Méthodologies……………………………………………………… 26

CHAPITRE II- Revue de littérature…………………………………………………. 27

II .I- Le livre d’EMERY………………………………………………….. 27

II.II- Le livre de Theodore LEVITT……………………………………... 28

CHAPITRE III : Analyses et interprétation des résultats…………………………… 29

III.I- Analyses…………………………………………………………… 29

III.II- Interprétations des résultats………………………………………… 30

CONCLUSION PARTIELLE……………………………………………………….. 30

TROISIEME PARTIE : Diagnostic…………………………………………………. 31

Introduction ………………………………………………………… 32

CHAPITRE I : Forces- Faiblesses- Opportunités- Menaces………………………… 32

I.I- Forces………………………………………………………………... 32

I.II- Faiblesses…………………………………………………………… 32

40
 I.III- Opportunités………………………………………………………… 33-34

I.IV- Menaces……………………………………………………………... 35

CHAPITRE II : Suggestions et recommandations…………………………………... 36

CONLUSION……………………………………………………………………….. 37

LES ANNEXES

41
 LES ANNEXES

1-ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE

2-SCHEMA DU PROCESSUS DE PRODUCTION DES SAVONS

DE MENAGE

3-SCHEMA DU PROCESSUS DE PRODUCTION DES

DETERGENTS

4-SCHEMA DU PROCESSUS DE PRODUCTION DE L4HUILE

5-LES EXEMPLAIRES DES FACTURES

6-EXEMPLES DES QUESTIONNAIRES QUE NOUS AVONS

POSEES AUX PERSONNELS DE LA SOCIETE

42
 ORGANIGRAMME DE LA S.I.B
Conseil
d’admini-
stration

Directeur gé-
néral

Directeur Directeur
Technique Financier

Compta-bilité
Chef Service et caisse Service Service Secrétariat
d’usine informatique personnel commercial

Huilerie Savonnerie Atelier Service Service

mécanique général d’entretien

43
SCHEMA DU PROCESSUS DE LA FABRICATION DU SAVON DE MENAGE
44
SCHEMA DE LA MACHINE DE SIBAX

45
SCHEMA DE LA PROCESSUS DE PRODUCTION DE L’HUILE

46
47
48
49
 TYPES DES QUESTIONNAIRES QUE NOUS AVONS POSEES A LA SOCIETE

AU DEPATEMENT DE L’USINE

-COMBIEN DE TEMPS PAR JOUR LES MACHINES TRAVAILLENT ?

-COMBIEN DE TONNE DE PRODUCTION ELLES PEUVENT ACCOMPLIR DANS

UNE JOURNEE ?

-COMBIEN DE TEMPS PAR JOUR LES OUVRIERS TRAVAILLENT

AU DEPARTEMENT COMMERCIAL

-COMBIEN DE COMMANDE VOUS RECEVEZ PAR JOURS ?

-EST-CE QUE VOUS FAITES DE LA PUBLICITE ET COMBIEN DE FOIS ?

….

AU DEPARTEMENT DE L’INFORMATIQUE

-POURQUOI LA SOCIETE NE DISPOSE PAS ENCORE D’UN SITE WEB ?

….

50