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Mémoire

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UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I

S ********** **********
ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE HIGHER TEACHER TRAINING COLLEGE
**********
DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE
N **********
DEPARTMENT OF PHYSIC

E S

CONCEPTION ET RÉALISATION D’UN


INCUBATEUR À ŒUFS

Mémoire présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Professeur de l’Enseignement


Secondaire deuxième grade (D.I.P.E.S. II)

Par

ATANGANA BARR Vincent Arsène


Licencié en Sciences Physiques

Sous la direction de
ATANGANA Jacques
Maître de Conférences

Année académique 2018/2019

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page i


CERTIFICATION

Je certifie par la présente que ce mémoire intitulée : «Conception et réalisation


d’un incubateur à œufs» a été réalisée par ATANGANA BARR Vincent Arsène,
sous le matricule 10W0047 au Département de Physique de l’Ecole Normale
Supérieure de l’Université de Yaoundé I.

Date ________________________ Date


____________________________

Superviseur Chef de Département

Signature_______________________ Signature _____________________

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page i


DÉDICACE

A la mémoire de mes feu parents


ATANGANA Athanase
Et
AYISSI Rose

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page ii


REMERCIEMENTS

Il n'y a pas de travail parfait sur cette terre et tout le monde ne peut pas
travailler seul jusqu’aux résultats. Le travail que nous avons ici n’aurait donc
pas été accompli sans l’aide de nombreuses personnes à qui nous adressons nos
remerciements.

Le Dieu tout-puissant qui nous a donné la force, la connaissance et la


compréhension tout au long de ce travail

Nous remercions notre encadreur, le Pr. ATANGANA Jacques, pour nous avoir
fait bénéficier de son expérience tout au long de cette année, de ses
encouragements et d'avoir suivi l'évolution de ce travail dans les détails;

Nous pensons également au Pr. MBALLA ZE Barnabé, Directeur de l’Ecole


Normale Supérieure de Yaoundé pour son dévouement pour la bonne formation
des élèves professeurs ;

Nous adressons nos respectueux remerciements au Pr. OWONO OWONO Luc


Calvin, Chef de Département de Physique de l’Ecole Normale Supérieure de
Yaoundé I pour la qualité de la formation qu’il nous a offerte dans cette école;

Nous remercions aussi et surtout la communauté éducative de l’École normale


supérieure de Yaoundé I notamment, le collège d’enseignants et les élèves-
professeurs de la filière Physique de ladite école. Les premiers pour leur
encadrement et les seconds pour leur concours en termes d’idées et
d’encouragements ;

Nous remercions profondément notre fiancée ANGUISSA MBARGA Murielle


Francine, nos deux enfants MBOE BARR Florencia et MBARGA BARR Eva
Grace, notre tante Mme BALLA Emilia Pascalie épse ZANGA ainsi que notre
belle-mère NNOMO Catherine qui nous ont apporté leur soutien total, pour la
réalisation de ce mémoire.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page iii


Que tous ceux et celles qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à notre
formation aussi théorique que pratique, et à la réalisation de ce travail en soient
sincèrement remerciés. De même que tous ceux qui nous portent affectivement
dans leurs cœurs.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page iv


LISTE DES ABRÉVIATIONS

APC Approche par les competences


HR Humidité relative
PCV Polychlorure de vinyle
RF Radio fréquence
VRRM Tension inverse répétitive maximale
PWM Pulse width modulation : Modulation
de largeur d’impulsions
USB Universel serial bus : Bus universel en
série
LCD Liquid cristal display : Affichage à
cristaux liquide
ARD Arduino
DEL Diode électroluminescente
PIB Produit intérieur brut

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page v


LISTE DES FIGURES

Figure 1. Mini incubateur pour 7 œufs ....................................................................................... 7

Figure 2. Incubateur pour 60 œufs ............................................................................................. 8

Figure3. Chariots munis de plateaux à œufs. ........................................................................... 12

Figure 4. Ventouse d’aspiration. ............................................................................................. 12

Figure 5. Schéma des solutions pour avoir une température stable. ........................................ 14

Figure6. La chaleur produite par l’œuf dans les jours d’incubation. ....................................... 15

Figure7. Machine de transfert. ................................................................................................. 18

Figure 8 : schéma d'un système en boucle ouverte .................................................................. 23

Figure 9 : schéma de régulation de la température................................................................... 23

Figure 10 : schéma d'un système en boucle fermée ................................................................. 24

Figure 11a: Moteur à induction. ............................................................................................... 25

Figure 11b: Moteur à induction. ............................................................................................... 26

Figure 12 : Champ tournant. .................................................................................................... 26

Figure 13 : Moteur à réluctance commuté................................................................................ 27

Figure 14 : Vue d'ensemble du système ................................................................................... 30

Figure 15 : alimentation ........................................................................................................... 33

Figure 16 : le schéma d'un DHT11........................................................................................... 35

Figure 17 : schéma de l'unité d'affichage. ................................................................................ 36

Figure 18 : le schéma du circuit de chauffage. ......................................................................... 37

Figure 19 : le schéma de l'indicateur LED ............................................................................... 37

Figure 20 : schéma de principe du circuit de commande du moteur à courant continu ........... 38

Figure 22 : connexions de la broche à arduino......................................................................... 40

Figure 23 : algorithme de projet ............................................................................................... 41

Figure 24 : circuit électronique ................................................................................................ 42

Figure 25 : plaque perforée ...................................................................................................... 43

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page vi


Figure 26 : réalisation du circuit............................................................................................... 43

Figure 27 : Modélisation en 3D................................................................................................ 45

Figure 28 : caisse en fer forgé de notre incubateur .................................................................. 45

Figure 29 : Incubateur en itinérance en cours d’expérimentation ............................................ 46

Figure 30 : Ventilateur ............................................................................................................. 47

Figure 31 : Plateau à œufs ........................................................................................................ 48

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page vii


LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Mauvaise hygrométrie dans l’incubateur .............................................................. 16


Tableau 2 : Spécifications techniques ................................................................................................... 39
Tableau 3 : Estimation du coût de l'incubateur ........................................................................ 50

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page viii


RÉSUMÉ

Au Cameroun, le secteur rural est prépondérant dans l'économie parce


qu’il représente 60% de la population active et son apport au PIB se situe
à 20%. L'élevage qui occupe 20% de la population est placé au 2ème
rang de ce secteur. La contribution de l'élevage à l'économie nationale atteint
15% si l'on tient compte de la valeur ajoutée apportée par les filières de
commercialisation. L'aviculture est une composante importante de l'élevage. En
effet c'est une activité pratiquée par 49% des ménages avec un effectif de
volailles estimé à 35 359 174 de têtes en 2008 dont 79,94% de poulets. La
production du poulet est permanente et est à la portée des ménages à
faibles revenus. En outre, il constitue la source principale de protéines animales
et de revenu des ménages. Cependant, la productivité du poulet de race
locale reste faible en dépit d'importantes actions du gouvernement de
soutien au secteur. Des causes multifactorielles concourent généralement à
cette faible productivité parmi lesquelles figure en bonne place la
reproduction. En effet, la couveuse naturelle demeure le principal moyen
d'obtention de poussins au niveau de l'élevage traditionnel de volailles. Le
recours à la couveuse artificielle quant à elle reste marginale surtout en
milieu rural à cause de l'indisponibilité d'incubateurs adaptés à ce milieu.
Pour apporter une modeste contribution à la résolution de ce problème,
l’université de Yaoundé I à travers l’Ecole Normale Supérieure accentue les
recherches dans ce domaine, notamment sur la conception et la réalisation des
incubateurs artificiels. Nous espérons donc par ce travail intitulé "
Conception et réalisation d’un incubateur à œufs” apporter une contribution
significative à la vulgarisation et à la fiabilité des incubateurs artificiels
modernes.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page ix


ABSTRACT

In Cameroon, the rural sector is predominant in the economy


because its represents 60% of the workforce and its contribution to GDP to rise
by 20% Livestock which occupies 20% of the population is placed in 2nd place
in the sector. The contribution of livestock to the national economy reaches 15%
if one takes into account the added value of marketing channels. Poultry farming
is an important component of livestock. Indeed it is an activity practiced by 49%
of households with a workforce of poultry estimated at 35,359,174 in 2008,
including heads of chickens 79.94%. Chicken production is permanent and is
within reach of low-income households. In addition, it is the main source of
animal protein and income for poor households. However, producing local
breed of chickens is low despite significant support from government sector
shares. Multifactorial causes usually contribute to low productivity among
which poor reproduction. Indeed, the natural brooding remains the primary
means of obtaining chickens at the traditional poultry farming. The use of
artificial breeding is marginal especially in rural areas because of the
unavailability of incubators suited to this environment. To make a modest
contribution to solving this problem, the University of Yaoundé I through
Higher Teacher Training College step up research in this area, including the
design and implementation of artificial incubators. We hope through this work
entitled "Design and Realization of a one hundred Egg Incubator.”
Contributed significantly to the popularization and reliability of modern
artificial incubator.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page x


TABLE DES MATIÈRES

CERTIFICATION .................................................................................................................... i

DÉDICACE............................................................................................................................... ii

REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iii

LISTE DES ABRÉVIATIONS ............................................................................................... v

LISTE DES FIGURES............................................................................................................ vi

LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... viii

RÉSUMÉ .................................................................................................................................. ix

ABSTRACT .............................................................................................................................. x

TABLE DES MATIÈRES ...................................................................................................... xi

INTRODUCTION GÉNÉRALE ............................................................................................ 1

A. CONTEXTE ....................................................................................................................... 2

B. PROBLÉMATIQUE ........................................................................................................... 2

C. QUESTIONS DE RECHERCHE ....................................................................................... 2

D. HYPOTHÈSE DE RECHERCHE ...................................................................................... 3

E. OBJECTIF GÉNÉRAL ....................................................................................................... 3

F. OBJECTIF SPÉCIFIQUE ................................................................................................... 3

G. IMPORTANCE DE L'ÉTUDE ....................................................................................... 4

CHAPITRE 1: REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR LES INCUBATEURS ET LE


PROCESSUS D'INCUBATION ............................................................................................. 5

Introduction ................................................................................................................................ 6

1. Généralités sur l’incubateur à œufs de poule ...................................................................... 6

1.1. L’incubation artificielle : ................................................................................................. 6

1.2. L’incubateur .................................................................................................................... 7

1.3. Quelques modèles d’incubateur .......................................................................................... 7

1.3.2. Exemple d’ incubateur à taille moyenne : incubateur pour 60 œufs ............................... 8

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page xi


1.4.Processus d’incubation artificiel d’un œuf de poule ............................................................ 8

1.5. Fertilité des œufs à couver ............................................................................................... 9

1.5.1. Traitement des œufs à couver :...................................................................................... 9

1.5.1.1. Ramassage des œufs .............................................................................................. 10

1.5.1.2. Tri des œufs à couver ............................................................................................. 10

1.5.1.3. Désinfection des œufs à couver ............................................................................. 10

1.5.1.4. Stockage des œufs à couver ........................................................................................ 11

1.5.1.5. Transport des œufs à couver........................................................................................ 13

1.6. Procédés d'incubation............................................................................................. 13

1.6.1. Installation de l’incubateur ........................................................................................ 13

1.7. Les paramètres d’incubation ............................................................................................ 13

1.7.1. La température.............................................................................................................. 13

1.7.2. Le niveau d’humidité relative ..................................................................................... 15

1.7.3. La ventilation............................................................................................................... 16

1.7.4. Le retournement des œufs ........................................................................................... 16

Conclusion :.............................................................................................................................. 19

CHAPITRE 2: CADRE MÉTHODOLOGIQUE ................................................................ 20

2.1. Présentation de la zone d’étude ......................................................................................... 21

2.1.1. Situation géographique de la zone d’étude.................................................................... 21

2.1.2. Climat et relief ............................................................................................................... 21

2.1.3. Flore .............................................................................................................................. 22

2.2. Principes généraux de régulation ...................................................................................... 23

2.2.1. Définition ....................................................................................................................... 23

2.2.2. Commande en boucle fermée et commande en boucle ouverte ..................................... 23

2.2.3. Régulation de la température d’une salle à l’aide d’un thermostat ................................ 23

2.2.4. Boucle fermée ................................................................................................................ 24

2.3. Moteurs électriques ........................................................................................................... 24

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page xii


2.3.1. Moteurs CC .................................................................................................................... 24

2.3.2. Moteurs AC .................................................................................................................... 26

2.3.3. Autres moteurs ............................................................................................................... 27

CONCLUSION ........................................................................................................................ 28

CHAPITRE 3: MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE .................................................... 29

3.1. Synoptique du système ................................................................................................... 30

3.1.1. Description du synoptique ........................................................................................... 30

3.1.2. La fourniture de l’incubateur........................................................................................ 30

3.1.2.1. Courant secondaire ................................................................................................... 31

3.1.2.2. Courant primaire ...................................................................................................... 31

3.1.2.3. Tension secondaire ................................................................................................... 31

3.1.2.4. Puissance apparente .................................................................................................. 31

3.1.2.5. Sélection du rectificateur ........................................................................................... 31

3.1.2.6. Calculeur VRRM ....................................................................................................... 31

3.1.2.7. Unité de filtration ...................................................................................................... 32

3.2. Contrôle de la température .............................................................................................. 34

3.3. Humidification et déshumidification ............................................................................... 34

3.3.1. Humidification ............................................................................................................. 34

3.3.2. Déshumidification ........................................................................................................ 35

3.4. Circuit d’affichage.......................................................................................................... 36

3.5. Circuit de chauffage ........................................................................................................ 36

3.6. Indicateur LED ............................................................................................................... 37

3.7. Conception et contrôle mécanique ................................................................................. 38

3.8. La carte mère Arduino...................................................................................................... 38

3.9. Algorithme du projet ....................................................................................................... 40

3.9.1. Interprétation de l’algorithme ....................................................................................... 41

4. Outil de conception du circuit électrique ........................................................................... 42

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page xiii


5. Codes d’outils de programmation de Arduino-uno ............................................................ 44

5.1. L'incubateur .................................................................................................................... 44

5.1.1. Modélisation sur archicad 17 ........................................................................................ 44

5.1.2. Caractéristiques des matériaux de construction ............................................................. 45

5.1.3. Coque de l’incubateur .................................................................................................. 46

5.1.4. Salle de l’incubateur ....................................................................................................... 46

5.1.5. Incubateur de chauffage ............................................................................................... 47

5.1.6. Ventilateur .................................................................................................................... 47

5.1.7. Plateau à œufs .............................................................................................................. 47

5.1.8. Capteur DHT11 ........................................................................................................... 48

5.1.9. Aération de l’incubateur ............................................................................................... 48

6. Estimation de la rentabilité et du coût de l’incubateur pour une incubation ...................... 49

6.1. Période d’incubation ....................................................................................................... 49

6.2. Estimation des coûts ........................................................................................................ 49

6.2.1. Calcul de notre puissance d’incubateur ........................................................................ 49

6.2.2. Calcul de l’avantage ..................................................................................................... 49

6.2.3. Étude expérimentale de l’incubateur ............................................................................ 50

6.2.4. Estimation du coût de l’incubateur............................................................................... 50

Conclusion ................................................................................................................................ 51

CHAPITRE 4 : IMPLICATIONS DIDACTIQUES ........................................................... 52

Introduction .............................................................................................................................. 53

4.1. Intérêt didactique ............................................................................................................... 53

4.2. Fiche pédagogique............................................................................................................. 53

4.2.1. Thème traité.................................................................................................................... 53

4.2.2. Le niveau des apprenants ............................................................................................... 54

4.2.3. Objectifs généraux........................................................................................................ 54

4.2.4. Méthode de travail ........................................................................................................ 54

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page xiv


4.2.5. Démarche pédagogique ................................................................................................ 55

Conclusion ................................................................................................................................ 55

CONCLUSION ET PERSPECTIVES ................................................................................. 56

CONCLUSION GÉNÉRALE ............................................................................................... 57

PERSPECTIVES .................................................................................................................... 57

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................. 58

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page xv


INTRODUCTION GÉNÉRALE

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 1


A. CONTEXTE

L'incubation naturelle est la technique de production de poussins la plus ancienne et la


plus simple car, elle ne nécessite aucun effort particulier, puisque ce sont les poules qui font
presque tout le travail. Avec la croissance démographique et le capitalisme en augmentation
constante, l’homme n’entend pas limiter sa production sur sa dimension artisanale, mais il
vise une amélioration qualitative et quantitative, afin de tirer le plus grand profit possible de la
demande sans cesse croissante. C'est dans cette optique que l'éleveur de volailles devenu
commerçant pratique un mode d'incubation naturel très limité et peu rentable. Il optera pour
une production massive et permanente. Les poules sont incapables de satisfaire les ambitions
des éleveurs, ce qui équivaudrait sans doute au mode d'incubation artificielle.

B. PROBLÉMATIQUE

Nous pouvons reconnaître le fait que notre économie soit une économie agricole. Par
conséquent, la croissance de cette industrie devrait être en mesure de renforcer la situation
économique de notre pays et donc, une recherche dans le secteur avicole. L'élevage de volaille
à grande échelle exige une production élevée et un flux constant de revenus. En raison de ce
besoin de production élevée, des recherches sont en cours et des machines sont développées
pour faciliter ce processus. L'une des machines utilisées dans l'industrie avicole est «
L’incubateur d’œufs », qui permet de couver artificiellement des œufs en grand nombre. Il
existe déjà des incubateurs qui contrôlent la température, l'humidité et la position des œufs,
mais qui sont encore importés et très coûteux et qui ne sont pas vraiment accessibles du fait de
notre situation géographique. C’est pourquoi nous nous sommes inspirés des connaissances
acquises à l’école pour concevoir et réaliser un incubateur d’œufs adapté à la réalité de notre
environnement. La réalisation de cet incubateur rendra l'effort humain pratiquement minime.
Celle-ci pourrait ensuite être produite en grand nombre pour résoudre les problèmes
d'incubation et arrêter l'importation de machines qui pourraient être fabriquées localement.

C. QUESTIONS DE RECHERCHE
Afin de réaliser un panneau d'affichage défilant qui puisse être utilisé pour la
communication sur le terrain, en entreprise, à l'école ou au super marché, il convient de
répondre à un bon nombre de questions. Vous trouverez ci-dessous quelques questions à
résoudre.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 2


 Quel est l'avantage d'utiliser un incubateur artificiel?
 Tous les matériaux nécessaires à la réalisation de ce système sont-ils disponibles
autour de nous?
 Le système peut-il être réalisé avec un Arduino-Uno?

D. HYPOTHÈSE DE RECHERCHE
L’utilisation d’un incubateur artificiel permet de produire le plus grand nombre d’œufs
à un moindre coût.
Pour concevoir et réaliser un incubateur à œufs, nous pouvons utiliser un Arduino-Uno
avec un circuit composé de lampes, de relais, de condensateurs, de résistances et d’un
transistor de puissance.

E. OBJECTIF GÉNÉRAL
L’objectif général de ce mémoire est de contribuer à l’industrialisation du secteur
avicole camerounais en construisant un incubateur automatique d’œufs afin d’accroître la
productivité des éleveurs de volaille en augmentant leurs bénéfices d’une part, d’autre part en
développer chez l’enfant des compétences dans le sens de l’APC, et contribuer à l’évolution
de notre patrie.

F. OBJECTIF SPÉCIFIQUE
Cette étude vise à mettre en place un incubateur automatisé capable de répondre aux
exigences de temps et de progrès technologiques. En effet, grâce au projet structurant lancé
par le gouvernement, le Cameroun est un état qui poursuit l’autosuffisance en énergie
électrique, il faut donc déjà penser à construire des dispositifs adaptés à cette évolution. Ainsi,
notre objectif spécifique est de:
 Construire un incubateur automatique avec une efficacité maximale en termes de taux
d'éclosion des œufs.
 Acquérir et contrôler la température afin d'avoir un degré stable à l'intérieur de
l'incubateur.
 Mesurer l'évolution des paramètres d'incubation.
 Utilisez la lampe pour assurer l’élévation de la température dans l’incubateur.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 3


 Effectuer une rotation automatique des œufs pendant un intervalle de temps régulier
afin de réduire la main humaine qui souffre et ainsi permettre à l'éleveur de volailles
d'exercer librement une autre activité.
 Rendre homogène de la température à l'intérieur de l'incubateur par la ventilation de la
pièce

G. IMPORTANCE DE L'ÉTUDE
La conception d'un incubateur entièrement automatique est essentielle à l'heure
actuelle où la technologie est en expansion. Le problème posé par la qualité et la quantité de
protéines animales pour répondre à la demande nutritionnelle de l'homme reste très
préoccupant, en particulier avec la croissance exponentielle de la population mondiale. Il
fallait produire abondamment cette denrée alimentaire très valorisante. Ensuite, la
communauté scientifique à découvert une nouvelle solution visant à accroître la rentabilité et
la prévisibilité des éleveurs de volaille, d'où la nécessité de concevoir un incubateur.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 4


CHAPITRE 1: REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR LES
INCUBATEURS ET LE PROCESSUS D'INCUBATION

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 5


Introduction

La vente de volaille et d'œufs est une activité génératrice de revenus pour ceux qui en
produisent. Ce produit ainsi que ses dérivés constitue une source précieuse de protéines de
qualité. Pour sa réalisation, l’on utilise traditionnellement la main d’œuvre familiale et des
méthodes souvent pénibles et pas assez rentables. Ainsi, la volaille dans les pays en
développement constitue une opportunité d’investissement à rendre fiable par l’amélioration
de son système de reproduction, notamment la couvaison, d’où la conception et la réalisation
d’un incubateur à œufs.

1. Généralités sur l’incubateur à œufs de poule

Les incubateurs en général sont des appareils chauffants. Aussi, un incubateur à œufs,
puisque c’est celui qui nous intéresse est un appareil destiné à l’incubation des œufs afin
d’obtenir des poussins. Cet appareil a pour rôle de simuler la couvaison en maintenant les
œufs dans des conditions de température et d’humidité constantes. L’inventeur de
l’incubateur artificiel fut Arthur Douglas en 1870, pionnier des éleveurs de Grahamstown
(République d’Afrique du Sud). Toutefois, l’incubateur au fil du temps a connu plusieurs
améliorations et les résultats obtenus aujourd’hui avec les incubateurs modernes sont plus
satisfaisants.

1.1. L’incubation artificielle :


L'incubation artificielle est l'ensemble des opérations qui, à partir d'une quantité d'œufs
pondus, permet d'obtenir le maximum de poussins viables au coût le plus bas possible. Cette
technique utilise des incubateurs qui sont conçus pour réguler la chaleur, l'humidité, la
ventilation et la rotation des œufs afin que s'accomplisse un développement embryonnaire
normal. Il existe deux types d’incubateurs : les incubateurs à ventilation naturelle ou statique
et les incubateurs à ventilation forcée ou dynamique où l'air est brassé par un ventilateur. Les
incubateurs fonctionnent soit à l'électricité, soit au gaz, soit à l’énergie solaire, soit au pétrole
et ont des capacités variant entre 7 et 200 œufs pour les petits producteurs à plus de 100.000
œufs pour les grandes fermes.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 6


1.2. L’incubateur
L’incubateur est un appareil clos, aseptique, maintenue à température et humidité
constantes par des systèmes de régulation, et où sont placés les œufs pour la durée de leur
incubation. Les matériaux utilisés pour l’enceinte doivent être non poreux et d’entretien aisé
pour le nettoyage ; le PVC est idéal pour cet usage. Ils doivent aussi être exothermiques pour
éviter les déperditions de calories. Les systèmes de régulation de la température (thermostats)
sont de plusieurs types : bilames, tubes de mercure à contacts électriques, ou thermostats
électroniques à micro-processeurs. Ces modèles sont préférables aux autres du fait de leur
précision de régulation. Un système de retournement automatique des œufs sera plus
commode que le retournement manuel. Les incubateurs peuvent être de capacité différentes
(50, 100, 250, 1000, … œufs) allant même jusqu’à la taille d’un local entier. En résumé,
l’incubateur imite l’incubation par les poules grâce à un bon réglage de la température, de
l’humidité relative, de la ventilation et du retournement régulier des œufs. Il existe plusieurs
modèles avec des différentes tailles.

1.3. Quelques modèles d’incubateur


1.3.1. Exemple d’incubateur à petite taille: Mini incubateur pour 7 œufs

Figure 1. Mini incubateur pour 7 œufs

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 7


1.3.2. Exemple d’incubateur à taille moyenne : incubateur pour 60 œufs

Figure 2. Incubateur pour 60 œufs

1.4. Processus d’incubation artificiel d’un œuf de poule

Un œuf à couver a besoin de certains ingrédients pour se développer correctement :

* La conservation idéale est comprise entre 12 °C de 20 °C.

* On ne doit pas garder les œufs trop gros, trop petits, fêlés, difformes...

* On ne doit pas laver les œufs.

* Les œufs doivent être placés à plat et doivent être calés sur du sable bien sec.

* Il faut éviter toutes vibrations et secousses.

* Tous les œufs doivent être placés presqu’au même moment dans l’incubateur.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 8


* La durée de l’incubation des œufs de poules est d’environ 21 jours.

* L’humidité doit être stable du premier au 19ème jour (40%) et du 19ème au 21ème (65%).

* La température de la pièce où se trouve l’incubateur doit être comprise entre 19 °C et 25


°C. La température doit être stable (38,5°C) au-dessus des œufs et il faut éviter les variations
de température.

* Ils doivent être retournés 2 fois par jour (1/2 tour le matin et ½ tour le soir).

* Une légère ventilation est nécessaire pour que les œufs puissent respirer.

Tous les œufs ne sont aptes à être couvés. En plus d’être bien fécondé, l’œuf à couver
idéal doit répondre à un ensemble d’exigences.

1.5. Fertilité des œufs à couver


Les œufs à incuber doivent avoir été fécondés. En reproduction naturelle, le taux de
fécondation moyen des œufs varie entre 78 et 91% selon l'âge et l'origine des reproducteurs
(coqs, poules). Les meilleurs résultats de fécondation sont obtenus avec des reproducteurs
(coqs et poules) élevés dans des conditions similaires à celles des pondeuses. La sex-ratio est
en général d'un coq pour 10 poules avec des variations en fonction des races. L’étude
préconise plutôt que, pour avoir une bonne fécondation, il faut 8 à 8,5% de coqs du nombre
de poules pour obtenir 90 à 92% d'œufs fécondés dès la 26ème semaine d'âge et 94 à 97%
dès la 28ème semaine. Chez la poule, plus le taux de ponte est élevé, plus le pourcentage
d'œufs fertiles est élevé.

1.5.1. Traitement des œufs à couver :

Le succès de l’incubation commence par la collecte méticuleuse des œufs dans les nids,
par une bonne conservation des œufs avant l’incubation et finit par le maintien de la
température durant toute la durée de l’incubation. Ainsi, le traitement des œufs comportent
plusieurs aspects dont les principaux sont le ramassage, le tri, la désinfection, le stockage et le
transport.

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1.5.1.1. Ramassage des œufs

Les œufs pondus ont une température voisine de celle du corps de la poule (40, 5°C). De
ce fait, ils devraient être ramassés régulièrement au moins deux fois par jour et refroidis à la
température de stockage pour empêcher la pré-incubation et le développement de l’embryon.
En effet, l'embryon commence à se développer à 21°C et des changements de température
ultérieurs peuvent entrainer une mortalité embryonnaire précoce qui pourra être faussement
interprétée comme un problème de fertilité. En outre, le matériel servant au ramassage des
œufs doit être propre et nettoyé régulièrement afin d'éviter toute souillure aux œufs

1.5.1.2. Tri des œufs à couver


Cette opération a pour objectif d'obtenir un maximum d'œufs à couver aptes à
l'incubation. Les œufs à couver doivent être frais, propres, de poids convenable et sans
anomalies de taille et de forme. Ainsi donc, les œufs présentant des anomalies de la coquille
(mince, poreuse, rayée) et des formes anormales (allongées, arrondies annelées) sont à
éliminer. Il en est de même des œufs trop petits ou trop gros et ceux âgés de plus d'une
semaine. Les meilleurs résultats d'éclosion s'obtiennent avec des œufs âgés de 3 à 4 jours et de
poids compris entre 30 et 70 g en fonction des races. Les œufs de 55 à 60 g éclosent mieux
que ceux de 60 à 70 g. Cependant, ces œufs doivent avoir été fécondés et provenir de poules
saines et bien nourries et qui ont principalement reçu des vitamines (A, B, D et E). En effet,
leur carence dans l'alimentation réduit la fertilité des œufs et augmente la mortalité
embryonnaire.

1.5.1.3. Désinfection des œufs à couver


La désinfection a pour but d'éliminer les impuretés et germes qui se trouveraient sur la
coquille des œufs et qui pourraient compromettre les résultats d'éclosion. Cette opération doit
être effectuée rapidement après la collecte des œufs. Toutefois, il est déconseillé de laver les
œufs à l'eau de peur d'éliminer la couche protectrice les recouvrant (cuticule) et destinée à les
protéger des invasions microbiennes. Différentes méthodes de désinfection sont utilisées,
mais la fumigation au formol reste la méthode de référence. Ainsi, l’étude propose une
fumigation des œufs aux doses de 40 ml de formol, 40 ml d'eau et 20 g de permanganate de
potassium pour un mètre cube. La désinfection doit être réalisée dans une salle à une
température de 22 à 26°C pendant 20 à 30 minutes.

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1.5.1.4. Stockage des œufs à couver
Après la désinfection, les œufs doivent être conservés dans un local aéré mais à l'abri des
courants d'air, du soleil et de la poussière. La durée de conservation des facultés d'éclosion
des œufs dépend en partie de la température de la pièce dans laquelle sont stockés les œufs
avant incubation. De 7 à 15°C, la conservation des facultés d'éclosion est bonne pendant 6
jours. Elle diminue progressivement à partir du début de la seconde semaine. La température
de la salle de stockage doit être maintenue entre 17 et 18°C pour une durée de 3 à 4 jours.
L'éclosion des œufs diminue de 1 à 1,4% par jour de stockage. Afin de limiter les pertes d'eau
par évaporation qui aura pour effet d'abaisser le taux d'éclosion et la vitalité du poussin,
l'humidité relative de la salle de stockage doit être maintenue entre 70 et 85%. Durant leur
stockage, les œufs à couver sont placés dans une position pointe en bas pour un stockage de
courte durée. Pour des stockages supérieurs à 7 jours, un stockage pointe en haut permet de
limiter les pertes d'éclosion dues au stockage. Aussi, il est recommandé de les retourner
pendant le stockage afin d'éviter que le jaune adhère à la coquille. Les œufs ne doivent jamais
être stockés à même le sol mais sur des palettes en bois ou de préférence en plastique. Au
couvoir, les œufs sont mis dans des chariots munis de plateaux d’incubation (Voir figureI.3)
pointe vers le bas à l’aide de ventouse aspiratrices (Voir figureI.4) et stocké dans la chambre
froide. Normalement on ne peut pas éviter le stockage avant l’incubation. Le temps de
stockage, et surtout la température et l’humidité relative sous laquelle on stocke les œufs sont
très importants pour le taux d’éclosion. C’est pourquoi il faut stocker les œufs dans des zones
spéciales (locaux de stockage d’œufs) où l’on peut obtenir et maintenir la
température/humidité adéquate. Les conditions optimales pour le stockage sont mentionnées
dans la procédure de transport et stockage.

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Figure3. Chariots munis de plateaux à œufs.

Figure 4. Ventouse d’aspiration.

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1.5.1.5. Transport des œufs à couver
Il est déconseillé de transporter les œufs à couver. Cependant, lorsque le transport des
œufs est nécessaire, il doit être fait avec délicatesse afin de limiter les pertes. En effet, au
cours du transport, il y a des risques de chocs qui peuvent provoquer des micro-fêlures ou
même la rupture des chalazes dont la fonction est de maintenir le jaune au centre de l'œuf.

1.6. Procédés d'incubation


L'incubation des œufs de poule dure en moyenne 21 jours dont 18 jours en incubateur et 3
jours en éclosoir.

1.6.1. Installation de l’incubateur

La couveuse doit être placée dans une pièce bien isolée dans laquelle la température reste
la plus constante possible jour et nuit. La température de la salle doit être comprise entre 18
et 20°C et l'hygrométrie supérieure à 70%. Il faut aussi assurer une bonne ventilation tout en
évitant les courants d'air. Par ailleurs, avant la mise en service de la couveuse, il est
préférable de la faire fonctionner pendant une semaine afin de pouvoir effectuer tous les
réglages (stabilité de la température et de l'hygrométrie). On considère que le réglage est au
point lorsque la couveuse maintient une température stable pendant une période de 24 heures
sans réajustement du thermostat.

1.6.2. Préchauffage des œufs


Pour obtenir un bon taux d'éclosion, il est nécessaire de réchauffer les œufs avant leur
mise dans l’incubateur. Ce procédé permet d'éviter un choc thermique aux œufs mais
également il permet un démarrage plus rapide et plus homogène du développement
embryonnaire. Il est préconisé un préchauffage compris entre 25 et 28°C pendant 56 minutes.

1.7. Les paramètres d’incubation


1.7.1. La température
Une couveuse doit fournir une température comparable à celle d’une poule qui chauffe
ses œufs avec son corps. Si la température ambiante descend en dessous de 35 °C, il faut se
servir d’une couveuse équipée d’un chauffage. Un thermomètre (0-50 °C) est indispensable
de même que le maintien de la bonne température nécessite une bonne isolation. La
température obtenue par chauffage se règle manuellement ou à l’aide d’un thermostat. Il est

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déconseillé d’incuber d’œufs pendant les saisons où la température ambiante de la pièce ne
descend pas au-dessous de 40 °C. Une telle chaleur tue les embryons. Dans ce cas, on ne peut
pas incuber, sauf dans une chambre climatisée, ce qui entraîne d’autres Complications, car il
faut maintenir la température exacte et l’humidité relative.

 Le réglage de la température pendant l’incubation

Le facteur essentiel de la réussite de l’incubation est la température, surtout pendant la


première semaine. La température optimale lors des 2 premières semaines est de 38,9 °C
avec un écart maximal de 0,5 °C vers le haut ou vers le bas. Au-delà de 40,5 °C, les
températures sont mortelles pour les embryons. Une hausse de température et une baisse
d’humidité peuvent donner ensemble des résultats désastreux. Une température trop basse
retarde l’éclosion des œufs, mais est toutefois moins dangereuse qu’une température trop
élevé. A partir du 19ième jour de l’incubation, la température doit baisser à 36,1 °C car les
poussins produisent eux-mêmes de la chaleur. Les poussins nouveau-nés qui gardent le bec
ouvert essayent de perdre de la chaleur en respirant fortement. Cela indique un
surchauffement de la couveuse. Contrôlez donc le thermomètre. Dans la couveuse à pétrole
l’air chaud vient du bas. La température la plus haute des œufs est bien sûr près de la source
de chaleur. Il faut donc placer la cuvette du thermomètre exactement au niveau des œufs,
c’est-à-dire à 5 cm au-dessus du fond du plateau.

Pour Avoir une température stable


Ampoule (s)

Ou
Chauffer Radiateur
Les œufs Ou

Résistance chauffante
Garder une
Température
Stable
Réguler la Régulateur
Ou
Température
Thermostat

ConserveLa
Température Caisse isolant

Figure 5. Schéma des solutions pour avoir une température stable.

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Le développement embryonnaire est essentiellement régi par la température. Il s’agit là
d’un paramètre capital dans la détermination des conditions d’incubation.
 La production de chaleur de l’embryon.
Il est communément admis qu’au cours du développement embryonnaire deux grandes
périodes se succèdent : l’une, endothermique, en tout début d’incubation et d’une durée
d’environ 8-9 jours, et l’autre, exothermique, en fin d’incubation et d’une durée
approximative de 7-8 jours. Entre les deux, une étape dite iso thermique, souvent très courte,
est parfois mentionnée. Ces deux grands moments ont été les premiers à déterminer la
production de chaleur de l’embryon :

Figure6. La chaleur produite par l’œuf dans les jours d’incubation.

1.7.2. Le niveau d’humidité relative


L’humidité relative (HR) varie fortement avec la température. Si ce niveau n’est pas bon,
les embryons se déshydratent dans l’œuf ou ne parviennent pas à éliminer les gaz toxiques
qu’ils produisent. Un bon niveau d’humidité s’obtient en installant dans la couveuse des

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récipients remplis d’eau. L’humidité relative se mesure à l’aide d’un thermomètre à cuvette
humide ou avec un hygromètre conséquences d’une mauvaise hygrométrie dans l’incubateur.

Tableau 1 : mauvaise hygrométrie dans l’incubateur

Hygrométrie trop élevée Hygrométrie trop basse

Œuf augmentation de la contamination fuite hydrique entraînant des


et développement des bactéries adhérences

Embryon mort tardive par défaut de perte


d’eau

Éclosion prématurée éclosion tardive

Poussin faible, non mobile, poisseux, sec, petit, déshydraté, adhérant à


œdèmes sous-cutanés la coquille

Cordon mal cicatrisé Sec


ombilical

1.7.3. La ventilation
Une bonne ventilation est nécessaires car les embryons ont besoin d’oxygène et rejettent du
gaz carbonique. Une ventilation déficiente peut provoquer l’étouffement des poussins dans
l’œuf. La couveuse présentée ici est dotée de trous d’aération spéciaux. Le diamètre des trous
est d’environ 1 cm. Les trous peuvent être fermés avec des bouchons. Il est difficile de prévoir
combien de trous devront être ouverts. Cela dépend du nombre de fois que la porte est ouverte
pour le retournement des œufs. Comme la porte ouverte laisse entrer un peu d’air frais, il faut
ouvrir quelques trous supplémentaires quand on arrête de retourner les œufs après 19 jours
d’incubation. Au moins deux trous doivent rester ouverts constamment. Le système
automatique de retournement des œufs exige l’ouverture d’un plus grand nombre de trous.

1.7.4. Le retournement des œufs


Les œufs doivent être retournés régulièrement, sinon les résultats d’incubation seront très
bas. Le nombre de fois que les œufs ont été retournés est en relation directe avec le nombre
d’œufs qui éclosent. Retournez les œufs trois fois par jour pendant les premiers 19 jours.
Après, le retournement n’est plus nécessaire. Le retournement des œufs à l’aide d’un
mécanisme automatique est une opération très facile. Il peut également se faire à la main.

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Agissez doucement mais assez rapidement. Il est bon de retirer totalement le plateau à
incubation, de retourner les œufs sur 180° et de replacer le plateau en position inverse.
Fermez la porte pendant le retournement des œufs. Si vous n’êtes pas sûr que la chaleur se
diffuse de façon égale sur tous les œufs, remplacez les œufs du milieu par ceux qui se
trouvent sur les bords. Marquez les œufs en écrivant un nombre.

 Recommandations.
Alors que l’intérêt d’un angle de retournement de 45° semble susciter peu de
controverses, le moment de son arrêt et sa fréquence semblent encore soulever des questions.
Les essais que nous avons réalisés dans nos propres couvoirs ont clairement montré qu’une
augmentation de la fréquence des retournements avait un effet bénéfique sur les taux
d’éclosion. Il convient donc, là où ceci est possible, de privilégier les retournements toutes
les 15 ou 30 minutes plutôt que toutes les heures. L’arrêt du retournement ne peut être
envisagé que si celui-ci n’entraîne pas la formation de poches de chaleur dans la machine.
French N.A. (1997) a montré que les vitesses d’air requises pour évacuer la chaleur produite
par l’embryon diminuaient lorsque les plateaux d’incubation étaient maintenus à l’horizontal.
Cependant, ceci peut favoriser la formation de zones plus chaudes dans la machine, en
particulier là où les vitesses d’air sont normalement les moins importantes.
Maintenir le retournement jusqu’au transfert et travailler à des fréquences plus élevées que
d’habitude peut éviter la formation de poches de chaleur et réduire ainsi indirectement les
besoins en vitesse d’air.

1.7.5. Mirage des œufs à couver


Le mirage est une opération qui consiste à éclairer l'intérieur de l'œuf à l'aide d'un appareil.
Le mirage des œufs est une opération très importante car il permet de détecter les œufs clairs
(non fécondés), les Embryons morts et de voir si le développement du poussin dans l'œuf se
déroule normalement, Habituellement deux mirages sont pratiqués. Le premier est effectué
au 7ème ou 9ème jour d'incubation et permet de retirer les œufs non fécondés et le second a
lieu au 18ème jour d'incubation. Ce dernier mirage permet de retirer les œufs à embryons
morts. On peut également observer le bon développement de la chambre à air le 7 ème, 14
ème et 19 ème jour d’incubation et éliminer les œufs contenant des embryons morts en cours
d'incubation. Le mirage doit être fait avec précaution car il est responsable de 1 à 3% de
mortalité embryonnaire.

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Après le dernier mirage, les œufs peuvent être transférés dans un éclosoir si le dispositif
existe, auquel cas, l'éclosion peut se poursuivre dans l'incubateur. Dans tous les cas
l'humidité relative qui était de 50 à 60% durant les 18 premiers jours, doit être élevée à plus
de 75% afin que l'éclosion puisse se dérouler normalement. A partir du 18ème jour, aucune
autre manipulation n'est faite jusqu'à l'éclosion. L'éclosion intervient au 21ème jour
d'incubation. Il faut au poussin douze heures pour briser la coquille et se libérer. A la sortie,
le poussin emmène avec lui, l'enveloppe contenant le jaune, ce qui constitue une réserve
alimentaire supplémentaire pour sa première semaine de vie hors de la coquille. C'est la
présence de ce jaune qui permet le transport des poussins sur de grandes distances et pendant
plusieurs jours sans qu'il faille les nourrir ou les abreuver.

 Transfert :
Après environ 18,5 jours d’incubation, les œufs sont transférés à l’éclosoir. On mire
souvent les œufs avant de les transférer à l’éclosoir afin de pouvoir enlever les œufs stériles
et les œufs contenant des embryons morts. Si le pourcentage d’œufs clairs (vierges) dépasse
les attentes, une analyse des œufs clairs (vierges) peut aider à déterminer le problème d’une
faible couvabilité ou d’une mauvaise qualité des poussins. Le transfert des œufs se fait des
plateaux d’incubation aux caisses d’éclosion.

Figure7. Machine de transfert.

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Le transfert des œufs ne doit pas durer plus de 30minutes. Si les œufs restent plus
longtemps hors de la machine, il y a risque d’une baisse importante de leur température.

 Eclosoir
Pour éclore, les œufs sont chargés dans les éclosoirs qui ont les mêmes caractéristiques
qu’un incubateur, démuni d’un système de retournement, d’un jeu de résistance et du régleur
de la température mais doté de bobines électromagnétiques.

- Température 99° ¼

- Humidité 90 à 92%

La fiche contenant le code d’identification doit être transférée également avec les œufs et
placée sur l’éclosoir. Le programme d’éclosion commence et dure environ 3 jours. Les
poussins sont traités au formol afin de leur donner une couleur jaune uniforme et réduire la
contamination par des micro-organismes pathogènes. Après 21 jours et 8 heures a lieu
l’éclosion, de ce fait on procède au tri et au comptage des poussins, lesquels sont mis par 100
dans des cartons troués pour l’aération et déposées dans la salle d’expédition qui est une salle
dotée d’un climatiseur automatique.

Conclusion :
L'utilisation d'un incubateur est une bonne option si vous n'avez pas accès à une poule
couveuse ou si vous couvez des œufs pour la première fois. Un incubateur vous permet d'être
au contrôle du processus d'éclosion et de rentabiliser votre activité, car les incubateurs sont
également la meilleure option pour couver de grandes quantités d'œufs.

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CHAPITRE 2: CADRE MÉTHODOLOGIQUE
D’ANALYSE

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2.1. Présentation de la zone d’étude

Notre étude est effectuée au quartier Mendong, dans la ville de Yaoundé, région du centre,
Cameroun.

2.1.1. Situation géographique de la zone d’étude


La ville de Yaoundé est située au sud de la Région du Centre et est éloignée de 250 km à
l'est des côtes de la baie de Biafra. Ce site de collines se décompose en trois unités
topographiques inscrites dans un socle rocheux de gneiss précambrien : la barrière
d'inselbergs au Nord-Ouest dominée par les monts Mbam Minkom (1 295 m) et le Mont
Nkolodom (1 221 m) et au sud-ouest avec le mont Eloumden (1 159 m) ; un ensemble de
collines de 600 à 700 m d'altitude et de plateaux ; les vallées appelées également élobis.
Yaoundé a une superficie de 18300ha en 2018 et une population de 3,5millions d'habitants
environ de la même année. Ses limites géographiques sont :
- à l'Ouest, l'arrondissement de Nbankomo;

- à l'Est, le département de la Mefou-Afamba ;

- au Sud, le département de la Mefou-Akono ;

- au Nord, l `arrondissement d'Okola

Les différents quartiers s'ordonnent en fonction du relief accidenté du site de la ville. Les
routes et les bâtiments se développent principalement sur les hauteurs des différentes collines,
tandis que les bas-fonds marécageux laissent souvent place à de l'agriculture vivrière, à la
végétation et à de nombreux petits cours d'eau. Quelques-uns parmi eux sont les rivières
Mfoundi, Ékozoa, Biyeme et Mefou. Près du centre administratif de Yaoundé se trouve un lac
appelé lac Municipal, crée en 1951-1952. Les bas-fonds marécageux sont également une
réserve foncière pour le développement de l'habitat précaire : le géographe Martin Luther
Djatcheu a montré comme ce type d'habitat auto construit s'est développé dans les parties
inondables de la ville, suite à la forte croissance démographique.

2.1.2. Climat et relief


Le climat qui règne dans la ville de Yaoundé est de type équatorial (Yaoundéen),
caractérisé par l'alternance de deux saisons sèches et deux saisons de pluies. On enregistre une
température moyenne de 23,5°C contrastée entre 16 et 31°C selon les saisons et 1650mm
d'eau par an. L'hygrométrie moyenne est de 80% et varie dans la journée entre 35 et 98%. Les

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vents fréquents sont humides et soufflent en direction du Sud-Ouest ; les vents violents sont
orientés vers le nord-ouest. La végétation est du type intertropical avec prédominance de la
forêt humide méridionale (Wéthé .J. 1999 ; 2001). Sur le plan morphologique, la ville est
située en grande partie dans le bassin versant du cours d'eau Mfoundi. On y trouve quatre
types de terrains qui sont :
- les crêtes de faible pente dont les terrains sont facilement urbanisables ;

- les collines aménageables dont les pentes varient de 5 à 15% ;

- les collines très difficiles à aménager de pente supérieure à 15% ;

- les fonds de vallée inondables généralement de pente inférieure à 5%.

De ces types de terrains, découlent deux grandes zones. Les zones non constructibles
englobent d'une part, les secteurs de faible pente (inférieure à 5%) dont les fonds de vallée
généralement inondables et d'autre part, les zones de forte pente, sièges permanents d'érosion
et d'éboulement. Les zones constructibles ou urbanisables sont les versants et sites de pente
comprise entre 5 et 15%.

2.1.3. Flore
La ville de Yaoundé est constituée de deux zones : urbaine et sémi-rurale. La végétation
est du type intertropical avec prédominance de la forêt humide méridionale (Wéthé.J., 1999 ;
2001). Les différents quartiers, disséminés de manière anarchique, laissent une place
importante à la végétation dans les bas-fonds. Se situant comme les autres communes de
Yaoundé dans la zone de transition savane (au Nord) et forêt (au Sud), la végétation est de
type transition arbustive. Cependant, avec l’urbanisation et l’anthrophisation du milieu, on a
affaire actuellement à des restes de forêts sur les forêts galeries graminées dans les vallées;
des arbres fruitiers dans tous les quartiers et la plupart des habitants à mesure que l’on
s’éloigne de la zone fortement urbanisée. La végétation à Yaoundé offre encore un paysage
naturel où il fait vivre et dont la préservation doit être encouragée dans le respect des plans
d’aménagement.

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2.2. Principes généraux de régulation
2.2.1. Définition
Le contrôle est une méthode dans laquelle la variable contrôlée est mesurée en continu,
comparée à une valeur de référence et (en fonction du résultat de cette comparaison) est
adaptée au niveau de la variable de référence.

2.2.2. Commande en boucle fermée et commande en boucle ouverte


Un système se caractérise par sa grandeur d'entrées et de sorties. Les valeurs d'entrée sont
celles qui agissent sur le système. Il en existe deux types: les commandes et les perturbations.
Les perturbations sont des quantités que nous ne pouvons pas maîtriser, le fonctionnement des
systèmes auxquels elles sont liées est associé à des incertitudes sur les données et des
imprévus pouvant être associés à des accidents. Un système est en boucle ouverte (BO)
lorsque la commande est préparée sans l'aide de la connaissance des quantités de sortie; il n'y
a pas de retour d'information. Sinon, le système est en boucle fermée et l'ordre est basé sur le
point de consigne (valeur souhaitée à la sortie et à la sortie elle-même).

INPUT = COMMANDE SYSTEME SORTIE

Figure 8 : Schéma d'un système en boucle ouverte

2.2.3. Régulation de la température d’une salle à l’aide d’un thermostat


Considérons le chauffage électrique d'une pièce, la sortie du système étant la température
ambiante et la commande du système est à la position 0 ou 1 du commutateur. Les
perturbations peuvent être l'ouverture d'une porte ou la lumière du soleil. En boucle ouverte,
la commande est insensible à la sortie pour créer un retour ou une réaction, la commande est
ensuite développée en fonction de l’ensemble et de la sortie (température ambiante).

Thermostat Salle des


Température = lampes
de départ Tout pour rien
commander

Figure 9 : Schéma de régulation de la température

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2.2.4. Boucle fermée
Exceptionnellement, le système de contrôle peut fonctionner en boucle ouverte d'un signal
au point de consigne. Mais la boucle fermée (rétroaction négative) est capable de :
 Stabiliser un système en boucle ouverte instable
 Compenser les perturbations externes
 Compenser les incertitudes internes dans le processus

Prendre un
Elaboration comportement à la
Système sortie
Commande
Entrée Commande Sortie

Figure 10 : Schéma d'un système en boucle fermée

Un système de contrôle peut remplir deux fonctions distinctes :

- l’asservissement qui est la poursuite par la sortie d’une variable dans le temps.

- La régulation c’est à dire la compensation variable de l’effet de perturbation sur la sortie, le


point de consigne fixe restant.

Le régulateur extrait ces mesures et les compare aux valeurs souhaitées, plus communément
appelées points de consigne. En cas de non concordance des valeurs mesurées et des valeurs
de consigne, le dispositif de contrôle envoie un signal de contrôle à l'organe de contrôle
(vanne, moteur, etc.) afin qu'il agisse sur le processus. Les paramètres régissant le processus
sont ainsi stabilisés en permanence aux niveaux souhaités.

2.3. Moteurs électriques


Pour effectuer l'incubation automatique des œufs de poule, l'utilisation de moteurs est
essentielle. En effet, la rotation automatique des œufs et le mélange de l'air dans l'incubateur
sont effectués à l'aide d'un moteur.
2.3.1. Moteurs CC
Moteur à courant continu shunt: les enroulements du rotor et du stator sont connectés en
parallèle.

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Moteur à excitation séparée: le rotor et le stator sont reliés par une alimentation
différente, ce qui donne un autre degré de liberté pour contrôler le moteur par le biais du
shunt.

Moteur en série: les enroulements du stator et du rotor sont connectés en série. Il est donc
utilisé dans les démarreurs de voitures et les moteurs d'ascenseurs.

Moteurs à aimant permanent (MAP): le stator étant un aimant permanent, sa taille est
réduite.

Figure 11a: Moteur à induction.

 Inconvénients des moteurs à courant continu

L’usure des brosses: puisqu'ils ont besoin de brosses pour connecter l'enroulement du
rotor. L'usure des brosses se produit et augmente considérablement dans un environnement à
basse pression. Si elles sont utilisées dans un avion, les brosses devront être remplacées après
une heure d'utilisation. Les étincelles des brosses peuvent provoquer une explosion si
l'environnement contient des matériaux explosifs. Le bruit RF provenant des brosses peut
interférer avec le téléviseur.

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2.3.2. Moteurs AC
Moteur à induction: Il est appelé ainsi parce que la tension est induite dans le rotor
(donc pas besoin de balais), mais pour que cela se produise, le rotor doit tourner à une vitesse
inférieure à celle du champ magnétique pour permettre l'existence d'une tension induite. Par
conséquent, un nouveau terme est nécessaire pour décrire le moteur à induction: le glissement.
Moteur synchrone: Pour ce moteur, le rotor tente de s’aligner sur le champ
magnétique tournant dans le stator. Il a le stator d'un moteur à induction et le rotor d'un
moteur à courant continu.

Figure 11b: Moteur à induction.

La figure est trompeuse. Le nombre de pôles doit être un entier pair du nombre de phases
utilisées. Ainsi, ce diagramme devrait avoir six bobines, mais cela empêcherait d’imaginer la
rotation.

Figure 1 : Champ tournant.

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Représentation précise d'un moteur à induction triphasé à six pôles, les champs rotatifs
triphasés nécessitent trois paires d'enroulements distants de 120º, alimentés par des tensions
présentant également un déphasage de 120 degrés. Les moteurs synchrones sont spécialement
conçus pour maintenir une vitesse constante, le rotor étant synchrone du champ tournant. Les
moteurs synchrones nécessitent une modification (tels que des enroulements à cage
d'écureuil) pour démarrer automatiquement.

2.3.3. Autres moteurs


Moteur à réluctance: c’est un moteur à induction synchrone. Le rotor a des pôles
saillants et une cage qu’il démarre comme un moteur à induction et fonctionne comme un
moteur synchrone. Il utilise un rotor à aimant doux qui est magnétisé par l'application de
courant dans les bobines du stator. L'aimant est filé par un moteur triphasé sans tension du
rotor. Les engrenages sont conçus pour augmenter le flux magnétique entraînant le rotor tout
en fournissant une asymétrie qui favorise l’accélération de la rotation. La perméabilité du
rotor permet une augmentation significative de la puissance inductive, solution complète de la
loi de Faraday avec dépendance du temps et de la vitesse.

Figure 2 : Moteur à réluctance commuté.

Moteur à hystérésis: l'hystérésis produit le couple, peut être très petit, utilisé comme
pilote pour les horloges électriques (Chapman p. 669). Moteur pas à pas: c’est un type
spécial de moteurs synchrones qui fait pivoter un nombre de degrés avec chaque impulsion
électrique. Moteur à courant continu sans balai: c’est un proche cousin du moteur pas à pas
à aimant permanent avec des contrôleurs électroniques Moteur universel: c’est un moteur à
courant continu possèdent un cadre de stator laminé. Il peut fonctionner efficacement à partir
d’une alimentation en courant alternatif ou continu.

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CONCLUSION

Ce chapitre basé sur le cadre méthodologique d’analyse présente tour à tour les conditions
générales nécessaires à notre étude et les différents principes de régulation indispensable au
fonctionnement d’un incubateur.

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CHAPITRE 3: MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

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3.1. Synoptique du système
3.1.1. Description du synoptique
Ce projet contient un système embarqué qui consiste en un programme écrit en langage C
et téléchargé sur la carte Arduino auquel sont connectés des capteurs, des relais, des écrans à
cristaux liquides et de nombreux autres périphériques sur lesquels nous étudierons plus tard
dans la prochaine section de ce projet. La figure ci-dessous montre le schéma fonctionnel de
ce projet.

CAPTEUR DE VENTILATEUR
TEMPERATURE

VOYANT ARDUINO LAMPE DE


CHAUFFAGE
DIODES UNO

ALIMENTATION LCD

Figure 3 : Vue d'ensemble du système

Figure 14 : Vue d'ensemble du système

3.1.2. La fourniture de l’incubateur


Généralités
Les différents niveaux de tensions qui nous sont proposés par l'opérateur national ENEO
sont: haute tension (HT), moyenne tension (MT) et basse tension (BT), mais ils ne nous
permettent pas de fournir directement notre module électronique, car les composants utilisés

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doivent être alimentés entre + 5V et + 12V. C’est dans cette optique que nous avons choisi la
réalisation d’une alimentation fournissant deux niveaux de tensions continues:

+ 12V, + 5V. Cette partie de l’appareil est aussi importante que le reste dans la mesure où
c’est la principale source d’énergie du dispositif, car il fait que chaque composant présent
dans l’assemblage ait juste le niveau de tension nécessaire à son meilleur fonctionnement,
c’est pourquoi nous avons préféré effectuer une alimentation stabilisée de + 5V et + 12V.

3.1.2.1. Courant secondaire


La carte Arduino absorbe un courant de 240mA et le circuit du transistor consomme un
courant de 50x2 = 100 mA, nous aurons un courant total de 340mA et nous supposerons donc
un courant nominal secondaire Is = 400mA.
3.1.2.2. Courant primaire
Le transformateur est connecté à la basse tension de l'opérateur national; la tension est
imposée par le réseau et est de 220V - 50Hz.
3.1.2.3. Tension secondaire

Dans notre montage, nous avons besoin d'une tension de 12V. Ainsi:

Vsrms = 12V d'où Vsmax = Vsrms√2 = 12√2 = 16,97V.

3.1.2.4. Puissance apparente

S = UI, où I est le courant absorbé par le circuit

S = 12x0, 5 = 6VA.

Les transformateurs sont sélectionnés en fonction de cette caractéristique: 220V / 12V 6VA,
50Hz.

3.1.2.5. Sélection du rectificateur

Il redresse la tension alternative du transformateur en tension continue et s'articule autour


de quatre diodes de redressement connectées dans le pont de Graetz.

3.1.2.6. Calculeur VRRM

Vrrm> Vsrms√2 = 12√2 = 16,97V Vrrm ≥ 17V

Ifav> Ismax / 2 = 0,5 / 2 = 0,25A Ifav = 1A

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Notre choix se fera sur un pont de diodes ayant Vrrm = 17V et Ifav = 1A.

3.1.2.7. Unité de filtration

Le filtrage est assuré par un condensateur électrolytique. Il aide à limiter les ondulations à
la sortie du redresseur et ses caractéristiques sont:

Capacité

Q = CU It = CU C∆U = I∆t C = I∆t / ∆U où t = t1 + T / 4 et ∆U = Ucmax- Ucmin

Nous savons que le facteur d’ondulation est donné par: τ = (Ucmax-Ucmin) / (Ucmax-Ucmin)
Ucmin = Ucmax (1-τ) / (1 + τ)

Pour un bon filtrage, nous choisissons un facteur d’ondulation de 10%, donc

Ucmin = 15,57 * 0,81 = 12,61 V

T = t1 Ucmin = Ucmax sin (wt1) t1 = 1 / w arcsin (Ucmin / Ucmax) où w = 2πf

t1 = 1 / (6.28 * 50) arcsin (12,61 / 15,57) = 1,57ms t1 = 1,57ms

Finales: C = 500 (1,57 + 5) / (15,57-12,59) = 1097µF C = 1000µF

Nous choisissons un condensateur 1000µF / 25V pour supprimer les courants de Foucault,
nous placerons un condensateur céramique 100nF.

Le schéma de l'alimentation est donné par:

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Figure 4 : Alimentation

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3.2. Contrôle de la température
Le contrôle et la régulation de la température dans notre incubateur sont très nécessaires
car si la température devient trop élevée ou trop basse à 37°C, elle a tendance à affecter la
croissance embryonnaire des poussins et donc à réduire leur éclosion. Plusieurs technologies
existent dans le contrôle de la température d’un système comme celui-ci et son maintien à une
valeur particulière. Ceux-ci incluent: l'utilisation de résistances chauffantes, l'utilisation
d'ampoules pour l'aviculture à petite échelle et l'utilisation de chauffages électriques. Dans ce
projet, nous avons utilisé deux lampes car l’incubation se fait dans une enceinte réduite.
Comme on l'a vu précédemment, Yaoundé a une température moyenne d'environ 23,5°C, ce
qui signifie qu'une température supplémentaire d'environ 14°C doit être générée en
permanence dans un incubateur. Un capteur de température DHT11 est utilisé pour informer
la carte Arduino de la température actuelle de l'incubateur et des ajustements nécessaires
effectués selon que la température est trop élevée ou trop basse.

3.3. Humidification et déshumidification


3.3.1. Humidification
C’est un processus d'augmentation de la teneur en vapeur d'eau (humidité), d'un gaz, et
d'un espace défini. Dans ce cas d'incubation, cela peut être défini comme le processus
consistant à ajouter le contenu en vapeur d'eau de l'air dans notre incubateur. Ce processus,
son fonctionnement inverse et la déshumidification, sont des étapes importantes de la
climatisation pour le développement des œufs et de nombreuses opérations industrielles.

Le contrôle de l'humidité de l'incubateur est essentiel car si l'air dans l'incubateur est trop sec,
l'œuf a tendance à perdre trop d'eau dans son environnement par le processus d'évaporation,
rendant ainsi l'incubation impossible. De plus, si l'air contient trop d'eau, une
déshumidification est nécessaire. Au fur et à mesure que l'incubation se poursuit, un œuf
deviendra normalement plus léger et les espaces aériens à l'intérieur de l'œuf deviendront
normalement plus grands, du fait de l'évaporation de l'œuf. L’air (ou d’autres gaz) peut être
humidifié par injection directe de vapeur d’eau (vapeur) ou, plus généralement, par
évaporation d’eau liquide en contact avec le flux d’air. Lorsque l'évaporation se produit, la
chaleur est nécessaire pour fournir la chaleur latente de vaporisation. Si aucune source de
chaleur externe n’est fournie, l’eau ou l’air, ou les deux, seront refroidis.

Dans notre incubateur, un bol d'eau est placé dans l'incubateur pour jouer sur l'humidité.
La chaleur de la source de chaleur chauffant l'eau, une partie de celle-ci va s'évaporer et donc,

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augmenter l'humidité de l'incubateur. Cette eau va être changée manuellement de temps en
temps.

3.3.2. Déshumidification
Cela implique la réduction de la teneur en vapeur d'eau dans un flux d'air spécifié, c’est le
cas de notre incubateur. Pour ce faire, il est essentiel de connaître la teneur en humidité du
flux d'air et la façon dont l'air s'est hydraté. Cela est nécessaire car une humidité excessive
dans l'incubateur influence les échanges gazeux à travers les pores de la coque de l'incubateur.
Cela peut donc causer à l'embryon de souffrir de dioxyde de carbone (qui est un déchet
métabolique de l'incubateur) et certainement mourir. Dans le cas de cet incubateur, puisque
nous allons détecter la quantité d'humidité présente à partir de notre capteur, et nous
connaissons également la méthode utilisée pour augmenter l'humidité de l'incubateur, si
l'humidité dépasse un certain niveau le bol de l'eau placée dans notre incubateur peut ensuite
être retirée pendant un moment. Le capteur de température / humidité utilisé dans ce projet est
le capteur DHT11. Le DHT11 est un capteur numérique de température et d’humidité basique
et économique. Il utilise un capteur d'humidité capacitif et une thermistance pour mesurer l'air
ambiant et génère un signal numérique sur la broche de données (aucune broche d'entrée
analogique n'est requise). Il est assez simple à utiliser, mais nécessite un minutage minutieux
pour récupérer les données. Le seul inconvénient réel de ce capteur est que vous ne pouvez
obtenir de nouvelles données qu’une fois par seconde. Par conséquent, lors de l’utilisation de
ce capteur, la lecture peut durer jusqu’à 2 secondes. La figure ci-dessous montre

Figure 5 : Le schéma d'un DHT11.

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3.4. Circuit d’affichage

Un écran à cristaux liquides (LCD) 16 * 2 est utilisé pour afficher des informations utiles
pour les éleveurs de volailles, telles que: le jour d'incubation, le nombre d'heures avant le
retournement, le type d'œuf actuellement incubé, la température et l'humidité dans
l'incubateur. Toutes ces informations sont fournies par les capteurs précédemment examinés
et traités par le microcontrôleur pour l'affichage à cristaux liquides. Vous trouverez ci-dessous
le schéma de l'unité d'affichage.

Figure 6 : Schéma de l'unité d'affichage.

3.5. Circuit de chauffage


C'est le circuit qui contrôle la température du circuit lorsque celle-ci devient inférieure à la
température normale. Ce chauffage est réalisé par l'utilisation de lampes de 40Watt. Lorsque
la température devient inférieure à 35°C, le relais est activé, ce qui allume les lampes. Un
ventilateur est à son tour utilisé pour répartir la température dans l'incubateur. Vous trouverez
ci-dessous le schéma du circuit de chauffage.

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Figure 7 : Le schéma du circuit de chauffage.

3.6. Indicateur LED


Des diodes électroluminescentes (DEL) sont incluses dans le projet pour indiquer
visuellement l'état de certains paramètres dans l'incubateur, comme lorsque la porte est
fermée, lorsque la température est (basse ou élevée), lorsque l'incubateur fonctionne
normalement, lorsque l'incubateur est en train de fonctionner Erreur.

Figure 19 : Le schéma de l'indicateur LED

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 37


3.7. Conception et contrôle mécanique
Comme mentionné précédemment, le projet a un ventilateur qui est utilisé pour mettre la
brise à l'intérieur de l'incubateur. Lorsque les lampes sont allumées, le ventilateur est éteint et
lorsque le ventilateur est allumé, les lampes sont également essentielles car nous recherchons
une tâche particulière. La figure ci-dessous est un schéma de principe du circuit de commande
du ventilateur.

Figure 8 : Schéma de principe du circuit de commande du moteur à courant continu

3.8. La carte mère Arduino


La carte Arduino est basée sur l'ATmega328P. Il possède quatorze broches d'entrée /
sortie numériques (dont six peuvent être utilisées en tant que sortie PWM), six entrées
analogiques, un oscillateur à quartz de 16 MHz, une connexion USB, une prise d'alimentation,
un chauffage ICSP et un bouton de réinitialisation. Il contient tout le nécessaire pour prendre
en charge le microcontrôleur. Connectez-le simplement à un ordinateur avec un câble USB ou
alimentez-le avec un adaptateur secteur / continu ou une batterie pour commencer. Arduino-
uno diffère des autres cartes en ce sens qu'il n'utilise pas la puce de pilote FTDI USB-to-
serial. Au lieu de cela, il propose l’ATmega8U2 programmé en tant que convertisseur USB /
série.

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Figure 9 : La carte mère Arduino Uno

Tableau 2 : Spécifications techniques

Spécifications techniques
Noms Caractéristiques
Microcontrôleur ATmega328
Voltage du système 5v
Voltage recommandé d’entrée 7-12V
Limite voltage d’entrée 6-20V
Digital I/O épingle 14 (dans lesquels 6 pour la PWM sortie)
Broches d’entrée analogiques 6
DC current per I/O pin 40 Ma
DC current for 3.3V pin 50 Ma
Mémoire flash 32 KB dont 0.5KB utiliser pour le démarrage
SRAM 2KB
EEPROM 1KB
Fréquence 16MHZ

Pour réaliser nos schémas, nous avons connecté notre arduino comme indiqué dans la figure
ci-dessous.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 39


Figure 10 : connexions de la broche à arduino

3.9. Algorithme du projet


Cet algorithme représente le fonctionnement du module complet et l’une des raisons de sa
présence dans ce travail est qu’il aide et facilite la conception du programme et du circuit
électronique qui contrôlera l’ensemble du module.

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 40


Figure 11 : Algorithme de projet

3.9.1. Interprétation de l’algorithme


Dès le premier démarrage de l'appareil, Arduino lit et affiche la valeur de la température à
l'intérieur de l'incubateur, puis une série de tests est effectuée pour assurer un contrôle et une
régulation appropriés de la température à l'intérieur du système:
Si la valeur de la température lue par Arduino est inférieure à 36°C, le chauffage est élevé, le
ventilateur est bas.
Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 41
Si la valeur de température est strictement inférieure à 38°C et strictement supérieure à 36°C,
le ventilateur Arduino réagit au chauffage, le ventilateur est faible.
Si la température est supérieure ou égale à 38°C, le chauffage est désactivé, la ventilation est
élevée.

À la fin de toutes ces actions, Arduino envoie la valeur de la température sur l’écran LCD.

4. Outil de conception du circuit électrique


Le circuit électronique représente l'assemblage de tous les blocs de synoptique
précédemment cités, ce schéma global est un brouillon du module électronique de l'incubateur
dans le logiciel ISIS PROTEUS 8.5, ainsi que son circuit imprimé (typon) dans ARES afin de
se rassurer de son opération pour garantir le succès de sa réalisation; la figure ci-dessous
présente le schéma total du circuit électronique de l'incubateur:

Figure 12 : Circuit électronique

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Dans ce projet, nous utilisons la plaque perforée

Figure 13 : plaque perforée

Figure 14 : Réalisation du circuit

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5. Codes d’outils de programmation d’Arduino-uno
Le code qui rend possible le contrôle d’Arduino Uno de notre projet a été écrit en langage
C, en utilisant Arduino 1.6 qui est un compilateur très simple supportant le développement
rapide et facile du programme. Il est important de noter que l'écriture de ce code ou
programme n'est que la traduction de l'algorithme indiqué ci-dessus; et à la fin de la
conception et de la compilation de notre programme, le compilateur générera un fichier
exécutable qui sera chargé dans Arduino présent dans notre circuit électronique dans
PROTEUS, afin de nous assurer de sa fonctionnalité et de sa fiabilité. Une fois sa fiabilité
assurée, nous pouvons ainsi procéder à la réalisation du matériel de notre projet.

5.1. L'incubateur
5.1.1. Modélisation sur archicad 17
A différents stades de la conception de notre incubateur, il est essentiel de représenter la solution
envisagée par des moyens graphiques adaptés (ARCHICAD 17). Ces différentes représentations
permettent à la fois de concevoir un produit étudié du point de vue de la conception. Pour cela nous
avons utilisé le logiciel ARCHICAD 17 qui offre la possibilité de modéliser notre produit à une
approche presque réelle.

80

Plan de l'incubateur à oeufs

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 44


Figure 27 : Modélisation en 3D

5.1.2. Caractéristiques des matériaux de construction


Des études menées sur les incubateurs, il ressort que le dispositif d'incubation est un
dispositif qui se veut rigoureux et dont le contrôle doit être exigé. Les matériaux utilisés pour
la construction des dispositifs thermiques sous forme de chaleur, tels que les incubateurs, le
séchoir solaire…, devraient pouvoir satisfaire aux exigences suivantes pour une meilleure
efficacité :

 Résister aux températures dégagées par l'appareil


 Résister à la fissuration des parties vitrées
 Être disponible à un coût acceptable
 Les matériaux utilisés pour fabriquer la salle de chauffage doivent assurer de
faibles pertes d'énergie par convection et maximiser l'isolation.

Figure 28 : Caisse en feuilles métalliques de notre incubateur

Rédigé et présenté par Atangana Barr Vincent Arsène Page 45


Figure 29 : Incubateur en itinérance en cours d’expérimentation

5.1.3. Coque de l’incubateur


L’extérieur de notre appareil a une hauteur de 50 cm, une largeur de 30 cm et une
longueur de 80 cm.
De l'extérieur à l'intérieur, la coque de notre incubateur est composée des composants
suivants:

 Une matière sombre (pas soufflé) qui absorbe la chaleur de l’extérieur vers l’intérieur.
 Le polystyrène (grande feuille de mousse) servant d’isolant thermique
 Un conducteur métallique (feuille en aluminium) capable de dissiper la chaleur dans la
pièce

5.1.4. Salle de l’incubateur


À l’intérieur de notre incubateur, vous avez deux plateaux à œufs d’une capacité de 30
œufs chacun (l’incubateur contient donc 60 œufs au total). À la droite de ces plaques, nous
avons deux ampoules (40watt) et deux ventilateurs (12V-0.012A) pour placer la brise à
l'intérieur de l'incubateur. L'intérieur a une hauteur de 40 cm, une largeur de 25 cm et une
longueur de 50 cm pour une profondeur de 20 cm.

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5.1.5. Incubateur de chauffage
La source de chaleur utilisée dans notre incubateur est une ampoule de 40 WATTS. Cet
appareil de chauffage a été choisi pour que la température se déplace progressivement dans
l'enceinte de l’incubateur.
5.1.6. Ventilateur
Dans un incubateur, il est important que la température soit uniforme à tous les points de
la pièce à traiter pour que la valeur de température donnée par le capteur soit placée en un
point et soit suffisante pour permettre un fonctionnement correct. En effet, la chaleur générée
par les ampoules est directement renvoyée à l'intérieur de l'incubateur à l'aide d'un ventilateur
en bande d'une puissance égale à 0,144 watts.

Figure 30 : Ventilateur

5.1.7. Plateau à œufs


Dans notre incubateur, nous avons deux étages de plateaux à œufs pouvant chacun
contenir 30 œufs (notre incubateur a une capacité de 60 œufs). Le confort des œufs à
l'intérieur de l'incubateur est essentiel. C'est pour cette raison que des œufs sont suspendus sur
les cellules en matière plastique, ces cellules fournissent aux œufs une stabilité lors de la
rotation automatique.

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Figure 15 : Plateau à œufs

5.1.8. Capteur DHT11


Atteindre une température constante entre 36°C et 38°C n’était pas une tâche facile avec
des ampoules électriques. Certaines mesures ont été effectuées à intervalles réguliers à l'aide
d'un thermomètre à bulbe humide et il a été noté que les lectures du capteur étaient légèrement
différentes de celles du capteur d'environ + 0,40°C. Cela nous a donc amené à augmenter la
température du capteur de 0,40 pour obtenir une lecture de température stable à partir du
thermomètre et du DHT11. Dans notre prototype d’incubation nous avons utilisé un seul
capteur de température, mais normalement nous devons utiliser deux à trois pour se rassurer
de la bonne température à l’intérieure de l’incubateur.

5.1.9. Aération de l’incubateur


L’approvisionnement en oxygène étant nécessaire au bon développement de l’embryon,
plusieurs petits trous ont été créés sur la coque de l’incubateur. Ces trous doivent être faibles
pour éviter que la température extérieure n'influence significativement la température
ambiante de l'incubateur.

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6. Estimation de la rentabilité et du coût de l’incubateur pour une
incubation
6.1. Période d’incubation
Notre incubateur fonctionne avec les ampoules de 40 watts dans la ville de Yaoundé. Pour
une période de production de poussins avec des œufs de poule, la période de chauffage de
l'incubation est d'environ 25 jours. C'est-à-dire une incubation de 23 à 24 jours (floraison
tardive) et de 4 à 5 jours selon une température moyenne constante avec la valeur désirée.

6.2. Estimation des coûts


Pour estimer le coût de notre incubateur, nous allons d'abord calculer la puissance totale
de cet incubateur.

6.2.1. Calcul de notre puissance d’incubateur

 Puissance du ventilateur 0,144 W

 Puissance des lampes: 80W

 Puissance de la carte électronique: 12W

La puissance totale de l'incubateur est donc: 0,144w + 80w + 12 = 92,144W.

6.2.2. Calcul de l’avantage

Pour 24 jours, le total des heures d’incubation est donné par:

25 x 24h = 600 heures.

On sait que la puissance de l’incubateur 92.144W a une consommation de 0,0921 kW / h.


Ainsi, pour l’incubation, le nombre total de KW est donné par: 600 X 0,0921 = 55,286 kWh
Si le prix d’un kilowatt est de 80 francs, nous avons une consommation totale d’électricité de:
25,2 x 80 = 2 016 francs. Produisant nous-mêmes des poussins d'un jour, nous devons les
acheter sur le marché, le prix de revient est de 55 X 650 = 35 750 francs. Si l'on considère un
taux de floraison, ce qui représente 91,66% des œufs (55/60 œufs incubés); en extrayant le
coût de l’électricité consommée, et celle du matériel d’entretien, y compris la désinfection de
l’alcool, nous avons utilisé les appareils de 1 000 F CFA puis après qu’un épanouissement en
a eu un (bénéfice) de:35 750 - (2 016 + 1 000) = 32 734 F CFA. Ainsi, une production
personnelle de ses propres poussins d'un jour est avantageuse et peut nourrir son producteur.

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6.2.3. Étude expérimentale de l’incubateur
À la fin de ce travail, le temps ne nous permettait pas vraiment de tester et d’obtenir une
éclosabilité complète et un pourcentage de hachures pour cet incubateur. Il est supposé que,
puisque les paramètres à contrôler correspondent à ce que nous attendions, nous pouvons
obtenir une bonne éclosion de cet incubateur.
6.2.4. Estimation du coût de l’incubateur

Le tableau ci-dessous présente la liste des composants et leurs prix sur le marché local.

Tableau 2 : Estimation du coût de l'incubateur

Catégorie Quantité Références Valeur P.U. Total

Condensateurs 3 C7; C9; C12 100µf 400 1.200

Condensateurs 3 C8-C10-C11 100nf 400 1.200

Résistance 10 R2,R6,R8,R14 10K 200 2.000

Arduino Uno 1 ADR 5V/0.25A 15.000 15.000

Capteur de température et 1 U1 DHT11 10.000 10.000


d’humidité
Régulateur 12v 1 U3 7812 1000 1.000

Régulateur 5v 1 U5 7805 1000 1.000

Transistor 2 Q2; Q4 2N2222A 500 1.000

Transistor 2 Q3; Q5 BC556AP 500 1.000

LED 6 LED1 LED2 200 1.800



Connecteurs 21 300 6.300

LCD 1 LM016L 12.000 12.000

Relais 1 RL1 G5cle-1- 900 900


dc12
Potentiomètre 1 RV1 1k 900 900

Ventilateur 2 12v- 5000 10.000


0.012A
conception mécanique 15000 15.000

Lampes 2 40W 200 400

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Transformateurs 1 12V*2 4000 4.000

Plateaux 2 30 œufs 800 1.600

Coût total : 86.300 fcfa

Conclusion

La réalisation d’un incubateur possède deux parties essentielles, mécaniques et


électriques. Les composants de chaque partie sont étudiés théoriquement dans ce chapitre. La
réalisation de notre système nous permet de bien comprendre l’Arduino-Uno qui est une
carte à microcontrôleur basée sur l’ATmega328P, qui possède 14 broches d’entrée/sortie
numériques et une estimation du coût d’un incubateur. Le chapitre suivant est consacré à
l’implication pédagogique de notre travail dans le système éducatif.

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CHAPITRE 4 : IMPLICATIONS DIDACTIQUES

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INTRODUCTION
L’apport pédagogique d’un travail scientifique est l’ensemble des techniques dégagées par
celui-ci dans le but de favoriser la compréhension, voir même la résolution des problèmes liés
à l’apprentissage de la discipline cadre dudit mémoire. Dans les chapitres précédents, nous
avons fait une étude générale de la conception et la réalisation d’un incubateur à œufs. La
réalisation de notre système nous a permis de bien comprendre Arduino-Uno qui est une carte
à microcontrôleur basée sur l’ATmega328P, qui possède 14 broches d’entrée/sortie
numériques ainsi qu’une estimation du coût de ce dernier. Il est question dans ce chapitre de
donner l’intérêt de ce travail dans notre système éducatif. Pour y parvenir, nous allons donner
les éléments ou paramètres qui entrent dans l’élaboration d’une fiche pédagogique, ensuite
nous donnerons l’intérêt didactique de notre travail, ainsi que ses applications dans la vie
courante et enfin, les problèmes rencontrés par les apprenants en général, et en particulier
ceux du secondaire.

4.1. Intérêt didactique

La didactique est l’étude des questions posées par l’enseignement et l’acquisition des
connaissances dans les différentes disciplines scolaires. Les notions abordées dans ce
mémoire peuvent encourager les élèves à embrasser les sciences physiques, en particulier le
domaine de l’électronique, de développer en eux un esprit créatif et une rigueur dans
l’apprentissage de cette science.

4.2. Fiche pédagogique


Dans notre étude, les implications sont les applications directes de notre thème :
conception et réalisation d’un incubateur à œufs au niveau des programmes d’enseignement
secondaire. La fiche pédagogique décrit le déroulement des activités pédagogiques.
4.2.1. Thème traité

Notre thème traite d’un domaine de la physique qu’est l’électronique, la mécanique, la


science de l’environnement, l’étude des moteurs électriques.

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4.2.2. Le niveau des apprenants

Classes Terminales scientifiques

Ce travail a comme cible les élèves des classes terminales scientifiques en ce qui concerne
les oscillateurs électriques, la lumière (sur l’effet photoélectrique), l’interaction électrique ;
champ électrique. On développe en profondeur la notion d’un circuit électronique et
électrique.

Classes de premières scientifiques

IL concerne les élèves de cette classe dans la mesure où, il traite les éléments du chapitre
9 : l’énergie électrique consommée dans une portion de circuit. En abordant ici la chaleur et
l’effet joule.

Classes de Secondes scientifiques

Ce travail concerne les élèves des classes de secondes scientifiques à travers le module IV
de la physique intitulé : Les résistors, diodes et transistors.

Classes de troisièmes et quatrièmes

Ce travail concerne les élèves des classes de troisièmes et quatrièmes à travers le module
2 : Actions mécaniques et énergie électrique, le module 4 : Projets et éléments d’ingénierie.

4.2.3. Objectifs généraux

Faire acquérir aux apprenants les éléments de bases leur permettant de comprendre le
fonctionnement d’un incubateur, ainsi que les différentes parties qui le constituent.

4.2.4. Méthode de travail

Elle peut être présentée aux élèves sous forme explicative, démonstrative et/ou pratique.

 Méthode explicative: faire de ce travail un exemple d’application directe du cours


(classes de troisièmes en leur montrant le fonctionnement du moteur électrique).
 Méthode démonstrative : montrer par des calculs puisés dans le cours comment on
calcule la puissance de l’incubateur ainsi que l’avantage.
 Méthode pratique : amener les élèves à faire les maquettes des circuits électriques et
à les testés lors des cours.

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4.2.5. Démarche pédagogique

Approche par les compétences : elle met l’élève au centre de la construction des
connaissances et présente les liens entre les notions apprises et notre environnement
permettant ainsi à l’élève d’agir sur son environnement immédiat.

Conclusion
Dans ce chapitre, notre objectif était de donner l’implication pédagogique de notre travail
dans le système éducatif. Après analyse, nous constatons que notre travail permet aux élèves
du secondaire d’avoir la culture scientifique et l’esprit de créativité, de s’approprier des
connaissances leur permettant de comprendre les différentes notions développées en classe et
de faire un lien entre les différentes disciplines.

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CONCLUSION ET PERSPECTIVES

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CONCLUSION GÉNÉRALE
Après l’étude finale de notre projet, on peut conclure que nous pouvons concevoir et
mettre en place un incubateur automatique moderne respectant les exigences techniques de la
production de poussins. Au chapitre deux, nous avons brièvement présenté les conditions
climatiques et l'emplacement du site à l'étude, puis nous avons rappelé les principes généraux
de la réglementation, suivis d'une petite étude sur les moteurs électriques. Le chapitre trois
était consacré essentiellement à l’explication et la présentation des différentes études et étapes
d’analyse de la construction d’un incubateur automatique d’œufs de poule, utilisant les
ampoules comme source de chaleur. Le chapitre quatre nous montre l’importance de ce projet
en milieu scolaire (enseignement secondaire), dans la mesure d’une approche par les
compétences.

PERSPECTIVES
Pour une nette amélioration des tâches de recherche engagées, nous suggérons de:
 Introduire le moteur à courant continu pour faire tourner le plateau à œufs en cas de
forte production
 Utiliser le module GSM pour envoyer le message en cas de dysfonctionnement de
l'incubateur
 Construire un incubateur autoalimenté à l'aide d'une plaque solaire en cas de panne
d'électricité.

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