Mémoire RUTH Déf
Mémoire RUTH Déf
Mémoire RUTH Déf
B.P. 8815
KINSHASA/ NGALIEMA
Par
EPIGRAPHE
« La richesse d’un pays ne réside pas dans des billets qu’il peut émettre à volonté,
mais dans son industrie et son agriculture ».
Gustave le Bon
ii
DEDICACE
REMERCIEMEN
TS
Ce travail symbolise le résultat d’une formation mais aussi un précieux atout dans
un monde qui tourne vite.
Au sein de la détresse, j’ai invoqué l’Eternel, il m’a exaucé et m’a mis au large,
Merci seigneur.
A mon compagnon de tous les jours Don de Dieu Tudiabioko pour ses sacrifices
et abnégations.
A ma tante bien aimée Nizy Lumbu qui a toujours fait preuve d’assistance
spirituelle et morale
A mes grand-mères Mélanie Bosunga et Elyse Mboyo pour leur amour qui nous
est d’un grand équilibre.
A mes oncles : Andy Lumbu, Steve Lumbu, Christel Lumbu, Guelord Lumbu, je
dis merci pour leur présence depuis mes premiers jours.
Et enfin, A Willième Ifunga C.O de la structure Mwana Bilanga Team pour les
informations mis en notre disposition pour l’élaboration de ce travail.
Ruth
Bosunga Kabongo
MB : Mwana Bilanga
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Objet et problématique
Suite à cela, plusieurs structures ont été mises en place par des ONG
et certaines autres organisations afin de promouvoir la vulgarisation de
techniques agricoles.
1
https://www.fao.org. (Consulté le 27 février 2024)
2
0.2. Hypothèse
2. Décodage et traitement ;
3. Acceptation ;
6. L’attitude au comportement.
1. L’exposition au message
2. Le décodage du message
2
J.N. KAPFERER. Les chemins aux théories de la persuasion. Le mode d’influence des médias et de la publicité
sur les comportements, Paris, Gauthiers-Villars, 1978, p.6.
6
a prioris et les pré requis car en effet, dans la situation de communication, les
individus arrivent déjà avec un ensemble structurés d’opinions, de croyances, de
jugement et d’attente parfois non fondées.
Elle dépendra :
6. L’attitude au comportement
Le facteur temps ;
7
0.4.1. Méthode
Cette méthode nous permettra de faire une descente sur terrain pour
chercher à comprendre comment s’organise la communication au sein de
l’établissement Mwana Bilanga.
0.4.2. Techniques
8
CHAPITRE PREMIER
10
1.1. IMPACT
1.1.1. Définitions
Le concept impact est défini de plusieurs manières selon différents
domaines.
4
Le petit la Rousse 2007 illustré. Dictionnaire français, édition française, Paris, Juillet 2006, p.120.
11
1.2. Communication
1.2.1. Définition
Le mot communication vient du verbe latin « communicare » (mettre
en commun, faire part de), qui a donné le substantif « communis » qui se traduit
par « commun ». La communication est l’action de communiquer, de
transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un ou s’il y a
échange, de les mettre en commun (exemple : dialogue)5.
utilisons des mots et des phrases susceptibles d’être compris par notre
interlocuteur. De même, lorsque nous écrivons une lettre ou rédigeons
une dissertation ou un article.
La communication non verbale : comme son nom nous l’indique, elle
repose sur des gestes, des mimiques, qui traduisent nos émotions et nos
réactions : Le fait de sourire ou de grimacer, d’applaudir ou de siffler,
etc.
La communication interpersonnelle : processus d’échange
d’informations, d’idées et de sentiments entre deux ou plusieurs
personnes par des méthodes verbales ou non verbales.
La communication de groupe et de masse : dans ce type de
communication, il s’agit d’un émetteur qui s’adresse à plusieurs
récepteurs ciblés. On retrouve ici le recours aux médias et aux
nouvelles technologies de l’information et de la communication.
1.3. Promotion
1.3.1. Définition
Le terme « promotion » est souvent considéré dans ses aspects
opérationnels. Sa conception est réduite à sa seule fonction commerciale. Il
13
1.4.1. Définition
Le secteur agricole est l’ensemble des activités nécessitant
l’exploitation des ressources naturelles en vue de la production des divers
produits de la culture, de l’élevage et des forêts. Il exclue les secteurs de la
chasse, de la cueillette et de la pêche en raison de leur spécificité rapport aux
autres activités agricoles, il s’agit en effet d’activités qui consistent à prélever
une ressource et non à l’exploiter et la transformer en vue de produire, comme
c’est le cas pour les cultures, l’élevage, pour l’aquaculture et la sylviculture, par
exemple.
10
VAN LAETHEM, N., Toute la fonction marketing : Savoirs, savoir-faire et savoir-être, Dunod, Paris, 2005,
p.260.
11
VAN LAETHEM, N., Op. Cit, p.262.
14
1.5. Agriculture
1.5.1. Définition
12
Https://etiquettable.eco2initiative.com (consulté le 28 février 2024).
15
13
https://www.cartolycee.net ( consulté le 28 février 2024).
16
1.6.1. Définition
On parle de l’insuffisance alimentaire lorsqu’une personne est en
situation d’insécurité, c’est-à-dire, lorsqu’elle n’a pas un accès régulier à
suffisamment d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un
développement normaux et une vie active et saine14. Cela peut être dû à
l’indisponibilité de nourriture et/ou au manque de ressources pour se procurer de
la nourriture.
Conflits :
Changement climatique :
14
https://www.fao.org.com (consulté le 28 février 2024).
17
L’exposition au message
Décodage
Dans le cas qui nous concerne, les jeunes entrepreneurs font tout pour
amener les gens à entreprendre et à accepter qu’entreprendre signifie réussir sa
vie. Ils cherchent à convaincre par des voitures, le luxe, les voyages,
l’habillement, etc.
De l’attitude au comportement
Par ailleurs, il s’agit d’une recherche empirique des méthodes que les
individus utilisent pour donner sens et en même temps accomplir leurs actions
de tous les jours : communiquer, prendre des décisions, raisonner etc.
15
GRAWITZ, M., Méthode des Sciences Sociales, Moscou, Paris, 11ème éd.Dalloz, 2001.
23
L’indexicalité
Le concept de réflexivité
Le concept accountability
La notion de membre
Conclusion partielle
17
LOUBET DEL BAYLE, JL., Initiation aux méthodes des sciences sociales, Paris, L’Harmattan, 2000, p.37.
26
CHAPITRE DEUXIEME
REGARD SUR LE CHAMP DE RECHERCHE : MWANA
BILANGA
MWANA BILANGA est une entreprise créée par des jeunes congolais qui
évoluent dans le secteur agricole.
Elle vise à promouvoir les activités du secteur agricole c'est-à-dire faire valoir
les potentialités et les valeurs de l'agriculture au travers des outils de la nouvelle
technologie .
Elle s'emploie également à dissiper toute forme de préjugé contre ce secteur et
elle contribue de ce fait à la prise de conscience collective des congolais sur la
valeur et sur l'importance de ce domaine pour le développement de la
République Démocratique du Congo.
MISSIONS ET OBJECTIFS
1.1. Historique
28
Créé en mai 2017 par Willem Ifunga, Mwana Bilanga a son siège à
Kinshasa, dans la commune de Lemba, quartier Salongo, sur l’avenue Lushiku,
numéro 3.
1.3. Structuration
Coordinateur général ;
Coordinateur adjoint ;
Secrétaire ;
Superviseur ;
Comité de finance ;
Comité de communication ;
Comité de service client.
29
Conclusion partielle
CHAPITRE TROISIEME
Par rapport à notre travail, il s’agit de voir le sens que les individus
donnent au secteur agricole, par quoi ils les présentent.
Pour réaliser ce travail, nous avons fait une descente sur terrain afin
d’interroger quelques jeunes kinois sur base d’un questionnaire que nous les
avons administrés et nous nous sommes également entretenu avec les
responsables de l’établissement Mwana Mbilanga Team pour savoir quelle
communication utilisent-ils.
18
A. COULIN, L’ethnométhodologie, Paris, PUF, 1996, p. 54.
31
Masculin
55 55%
Féminin
45 45%
Total
100 100%
Observation
sexe
15% Homme
femme
85%
18-25 ans
34 34%
26-30 ans
50 50%
33
31-35 ans
6 6%
36-40 ans
10 10%
100 100%
Total
Observation
Age
18-25 ans
16%
26-30 ans
31-35 ans
36-40
57% 24%
3%
Secondaire 2 2%
34
Universitaire
76 76%
Postuniversitaire
14 14%
Autres
8 8%
Total
100 100%
Observation
Niveau d'étude
1%
secondaire
universitaire
36% postuniversitaire
autres
57%
7%
35
Oui 95%
95
Non 5%
5
Total 100%
100
Observation
conaissance du secteur
agricole
5%
Oui
Non
95%
36
Tableau numéro 5 : enquête sur ceux qui œuvre dans le secteur agricole
Oui
33 33%
Non
67 67%
Total
100 100
Observation
8%
Oui
Non
92%
37
Mauvaise rentabilité de
l’exploitation 60 60%
Crise économique
35 35%
Crise sanitaire
5 5%
Total
100 100%
Observation :
problèmes rencontrés
5%
mauvaise rentabilité de la
production
crise économique
35%
crise sanitaire
38
Oui
10 10%
Non
90 90%
Total
100 100%
Observation :
Oui
Non
90%
39
Oui
91 91%
Non
9 9%
Total
100 100
Observation :
40
Oui
45 45%
Non
55 55%
Total
100 100%
Observation :
Oui
45%
55%
41
Encourager la production
locale 65 65%
Total
100 100%
Observation :
42
Suggestions
5% encourager la production
locale
améliorer les compé-
30% tences de la main-
d'œuvre
accroitre le secteur
agricole
65%
En effet, nous avons menés notre enquête auprès de 100 jeunes dont la
majorité était de sexe masculin, soit 55% et 45% féminin.
Concernant l’âge des enquêtés, nous avons reçu plus des réponses des
jeunes dont l’âge varie entre 26 et 30 ans (50%), suivis de ceux dont l’âge varie
43
entre 18 et 25 ans (34%), seulement 6% des jeunes dont l’âge varie entre 31 et
35 ans et 10% des jeunes dont l’âge varie entre 36 et 40 ans.
Pour ce qui est du niveau d’étude, la plupart des réponses ont été
recueillie auprès des jeunes universitaires soit 76%, suivis de jeunes
postuniversitaires 14%, autres 8% et seulement 2% sont des jeunes du niveau
secondaire.
La majorité des jeunes kinois, soit 65% pensent que pour lutter contre
l’insécurité alimentaire, l’Etat congolais devrait encourager la production locale,
soit 30% des enquêtés pensent qu’il faudrait améliorer les compétences de la
main-d’œuvre et seulement 5% des enquêtés pensent qu’il faudrait accroitre le
secteur agricole.
44
Nous affirmons que les jeunes kinois, soit 90% des enquêtés pensent
que l’agriculture en République Démocratique du Congo, serait un atout pour
lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
3.2.4. Suggestions
Nous suggérons aux jeunes d’avoir une vision à long terme c’est-à-
dire, qu’ils sachent se projeter dans l’avenir ;
45
Faire la publicité de leurs produits et services via les réseaux et les médias
pour se faire connaître et faire connaître leurs produits et services ;
Avoir un plan de communication pour faire connaître leurs actions au
grand public et vendre son image de marque ;
Inspirer le sérieux dans la réalisation de leur activité pour mériter la
confiance des clients, du public et des potentiels partenaires ;
Avoir des objectifs clairs.
publier sur les réseaux sociaux ce qu’ils font alors que lorsqu’on vend par
exemple des produits, on ne s’impose pas.
Ensuite, quelqu’un qui veut créer une entreprise agricole doit savoir
par quel moyen faire passer le message, c’est-à-dire choisir son canal ou ses
canaux de diffusion du message.
19
R. LE BERRIGOT, « Entrepreneur : comment définir sa stratégie de communication ? », dans
https://www.livermentor.com/blog/strategie-communication/ (consulté le 20 mars 2024).
47
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITES MENACES
Conclusion partielle
nous permet de catégoriser et évaluer les propos significatifs afin d’en déduire la
pertinence.
Pour clore ce chapitre, nous avons fait une proposition d’un plan
stratégique sur la communication afin de vulgariser les actes contre l’insécurité
alimentaire. Ce plan tourne autour des objectifs suivant :
Faire la publicité de leurs produits et services via les réseaux et les médias
pour se faire connaître et faire connaître leurs produits et services ;
Avoir un plan de communication pour faire connaître leurs actions au
grand public et vendre son image de marque ;
Inspirer le sérieux dans la réalisation de leur activité pour mériter la
confiance des clients, du public et des potentiels partenaires ;
Avoir des objectifs clairs.
50
CONCLUSION GENERALE
Le travail que nous avons présenté a porté sur L’impact de la
communication pour la promotion du secteur agricole dans la lutte contre
l’insuffisance alimentaire à Kinshasa : cas de l’établissement MWANA
BILANGA.
Nous nous sommes posés trois questions à savoir : Quel est l’impact
de la communication dans la promotion du secteur agricole ? Comment
l’établissement Mwana Bilanga utilise-t-il les médias numériques pour
vulgariser la lutte contre l’insécurité alimentaire ? Comment l’établissement
Mwana Bilanga peut-il vulgariser ses actes de lutte contre l’insécurité
alimentaire ?
En outre pour inscrire notre travail dans une sphère scientifique, nous
avions fait recours au cadre théorique de persuasion. Cette théorie a pour but
52
A. BIBLIOGRAPHIE
I. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
54
II. OUVRAGES
B. WEBOGRAPHIE
55
1. https://www.Fo.org
2. https://www.taupie.org/dictionnaire/communication
3. https://www.20communications
4. https://etiquable.eco2initiative.com
5. https://www.cartolycee.net
6. https://www.fao.org.com
7. https://www.livermentor.com/blog/strategie-communication/
ANNEXES
56
1.4.1. Définition.............................................................................................13
1.5. Agriculture..............................................................................................14
1.5.1. Définition.............................................................................................14
1.5.2. Types d’agricultures............................................................................15
1.5.3. Objectifs de l’agriculture.....................................................................15
1.6. Insuffisante alimentaire...........................................................................15
1.6.1. Définition.............................................................................................15
1.6.2. Cause de l’insuffisance alimentaire.....................................................16
SECTION II. APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE..........17
2.1. Approche théorique (théorie de la persuasion).......................................17
2.1.1. Aperçu historique................................................................................17
2.1.2. Les racines de la théorie......................................................................17
2.1.4. Mise en œuvre de la théorie.................................................................19
2.2. Cadre méthodologique : ethnométhodologie..........................................22
2.2.1. La méthode ethnométhodologie..........................................................22
2.2.2. Les techniques.....................................................................................25
2.2.2.1. La technique d’observation..............................................................25
2.2.2.2. La technique documentaire...............................................................25
2.2.2.3. La technique d’interview structurée.................................................25
Conclusion partielle.........................................................................................26
CHAPITRE DEUXIEME....................................................................................27
REGARD SUR LE CHAMP DE RECHERCHE : MWANA BILANGA TEAM
.............................................................................................................................27
Section 1 : Présentation de l’établissement Mwana Bilanga Team.................27
1.1. Historique................................................................................................27
1.2. Mission et objectif..................................................................................28
1.3. Nos services............................................................................................28
1.4. Structuration............................................................................................29
1.5. Communication de l’établissement Mwana Bilanga Team....................29
Conclusion partielle.........................................................................................30
58
CHAPITRE TROISIEME...................................................................................31
L’ANALYSE DE L’IMPACT DE LA COMMUNICATION DANS LE
SECTEUR AGRICOLE POUR LA LUTTE CONTRE L’INSUFFISANCE
ALIMENTAIRE..................................................................................................31
3.1. Rappel méthodologique............................................................................31
3.2. Présentation des résultats du questionnaire et de l’interview...................32
3.2.1. Résultats du questionnaire......................................................................32
3.2.2. Synthèse des données issues des tableaux.............................................43
3.2.3. Validation de l’hypothèse......................................................................44
3.2.4. Suggestions............................................................................................44
3.3. Proposition d’une stratégie de communication pour la lutte contre
l’insécurité alimentaire.....................................................................................45
Conclusion partielle.........................................................................................49
CONCLUSION GENERALE.............................................................................51
A. BIBLIOGRAPHIE........................................................................................55
B. WEBOGRAPHIE..........................................................................................56
ANNEXES..........................................................................................................57
TABLE DES MATIERES...................................................................................58