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i

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE


FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION

B.P. 8815
KINSHASA/ NGALIEMA

L’IMPACT DE LA COMMUNICATION SUR LA PROMOTION


DU SECTEUR AGRICOLE ET SUR LA LUTTE CONTRE
L’INSUFFISANCE ALIMENTAIRE
A KINSHASA
Cas de l’Etablissement Mwana Bilanga

Par

Ruth BOSUNGA KABONGO

Mémoire présenté et défendu en vue de


l’obtention du Grade de Licencié en
Sciences de l’Information et de la
Communication.
Option : Communication des Organisations
Directeur : Professeur Flory BOBILI TAMBANA
ii

Année Académique 2022-2023


i

EPIGRAPHE

« La richesse d’un pays ne réside pas dans des billets qu’il peut émettre à volonté,
mais dans son industrie et son agriculture ».

Gustave le Bon
ii

DEDICACE

A mes parents Michel


Bandala et Lydie Bombole, pour les sacrifices consentis.
iii

REMERCIEMEN
TS
Ce travail symbolise le résultat d’une formation mais aussi un précieux atout dans
un monde qui tourne vite.

Au sein de la détresse, j’ai invoqué l’Eternel, il m’a exaucé et m’a mis au large,
Merci seigneur.

Nos remerciements s’adressent de façon particulière à Monsieur le Professeur


Flory Bobili Tambana qui, malgré ses multiples tâches a accepté de diriger ce travail.

A mon compagnon de tous les jours Don de Dieu Tudiabioko pour ses sacrifices
et abnégations.

A ma tante bien aimée Nizy Lumbu qui a toujours fait preuve d’assistance
spirituelle et morale

Ma chère amie Grâce Kumbi pour son implication dans la réussite et la


réalisation de ce travail, je dis merci.

A mes grand-mères Mélanie Bosunga et Elyse Mboyo pour leur amour qui nous
est d’un grand équilibre.

A mes frères et sœurs : Thaddée, Mélanie, Mignonne, Daphné, Randa, Maelyse,


Oceane, Grâce, Voldie, Naomie, Ken, Mike, Marc-Christophe pour leur présence qui nous
a été d’un grand réconfort.

A mes oncles : Andy Lumbu, Steve Lumbu, Christel Lumbu, Guelord Lumbu, je
dis merci pour leur présence depuis mes premiers jours.

A mes amis : Divine Lukuku, Bonette Ndombasi, Monique Nzeba, Jephté


Malongi, Elie Mumayi, Siméon Lembi, Bless Mao et Prisca Kasanda.
iv

Nous adressons également nos remerciements à tout le corps académique du


département de SIC pour l’encadrement dont nous avons été l’objet dès la genèse de notre
vie universitaire jusqu’à ce jour.

Et enfin, A Willième Ifunga C.O de la structure Mwana Bilanga Team pour les
informations mis en notre disposition pour l’élaboration de ce travail.

Ruth
Bosunga Kabongo

LISTE DES ABRÉVIATIONS

FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunité et Menaces

FPI : Fonds de la Promotion de l’industrie

IPC : Indice des Prix à la Consommation

MB : Mwana Bilanga

NTIC : Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication

PMA : Plan Mondial Alimentaire


v

LISTE DES TABLEAUX

1. Tableau n°1 : Sexe des enquêtés……………………………………23

2. Tableau n°2 : Age des enquêtés…………………………………….24

3. Tableau n°3 : Niveau d’étude…………………………………….…25

4. Tableau n°4 : Prise de renseignements…………………………...26

5. Tableau n°5 : Enquêtes sur ceux qui oeuvrent………………….….27

6. Tableau n°6 : Difficultés rencontrés………………………..………28

7. Tableau n°7 : Sécurité alimentaire à Kinshasa…………………….29

8. Tableau n°8 : Agriculture à Kinshasa…………………………..…...30

9. Tableau n°9 : Connaissance sur Mwana Bilanga…………………...31

10. Tableau n°10 : Suggestions………………………………………32


1

0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Objet et problématique

Le présent travail porte sur : « L’impact de la communication sur la


promotion du secteur agricole et sur la lutte contre l’insuffisance alimentaire à
Kinshasa : cas de l’établissement MWANA BILANGA ».

Depuis plusieurs décennies, la République Démocratique du Congo


(RDC) fait face à une multitude des problèmes critiques qui touchent la vie
quotidienne de ses citoyens, notamment l’insécurité alimentaire engendrée par
une inflation galopante entrainant aussi une augmentation du coût de transport.
Tous ces éléments génèrent une influence négative sur le bien-être de la
population congolaise en générale et Kinoise en particulier.

Selon la FAO (Organisation Mondiale des Nations Unies pour


l’Alimentation et l’Agriculture) plus de 25 millions de personnes sont toujours
confrontées à des niveaux de crise ou d’urgence de l’insécurité alimentaire en
RDC, informations publiées dans le dernier rapport du cadre intégré de
classification de la sécurité alimentaire (IPC). La RDC est l’un des pays
concernés par la crise alimentaire au monde1.

Et pourtant la RDC dispose de terres fertiles et de ressources en eau


abondantes, et possède une grande potentialité pour atteindre l’autosuffisance en
matière de production alimentaire et même d’en faire profiter aux neuf pays
voisins. Cependant, diverses causes sous-jacentes, telles que l’intensification des
conflits dans l’est du pays et le manque d’investissement dans le développement
rural, empêchent d’atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire.

Suite à cela, plusieurs structures ont été mises en place par des ONG
et certaines autres organisations afin de promouvoir la vulgarisation de
techniques agricoles.

1
https://www.fao.org. (Consulté le 27 février 2024)
2

Parmi ces dernières on peut citer l’établissement Mwana Bilanga


(MB) qui signifie « Fils du champ », qui encourage les jeunes de la RDC à se
lancer dans l’agriculture pour participer à l’éradication de l’insécurité
alimentaire.

L’agriculture étant la principale source de revenu de 80% de la


population, ce secteur joue donc un rôle déterminant dans la réduction de la
pauvreté, la hausse des revenus et l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Cette vision reflète la volonté de communiquer avec les parties


prenantes pour cette lutte. Elle est donc le premier pas vers une communication
efficace. Pour la réalisation de cette vision, la structure Mwana Bilanga dans son
plan de communication met en œuvre des moyens pour y parvenir, notamment
la communication pour le changement de comportement de masse.

Au niveau international, les nouvelles technologies de l’information et


de la communication (NTIC) ont favorisé la croissance dans le secteur agricole.
Elles favorisent les échanges d’information entre les producteurs et les
consommateurs via les outils de communication qu’offre internet.

Cependant la réalité en RDC est toute autre étant donné que le


développement de l’internet est encore inaccessible par la majorité de la
population. La raison principale de cette situation est le faible pouvoir d’achat
de la population.

Nul ne saurai ignorer de nos jours que l’arrivée des nouvelles


techniques de l’information et de la communication avec l’avènement du
numérique a occasionné des profonds bouleversements dans tous les secteurs
d’activités de la société moderne. Cet avènement a également bouleversé les
institutions par rapport à leur manière de communiquer.
3

Partant de cette perspective, l’établissement Mwana Bilanga recourt


aux outils de communication digitaux, tels que : Facebook, Instagram et un site
Internet afin de lutter éfficacement contre l’insécurité alimentaire.

Au regard de tout ce qui précède, quelques questions méritent d’être


posées :

 Quel est l’impact de la communication dans la promotion du


secteur agricole ?
 Comment l’établissement Mwana Bilanga utilise-t-il les nouvelles
technologies pour vulgariser la lutte contre l’insécurité
alimentaire ?
 Comment l’établissement Mwana Bilanga peut-il traduire ses
actions à des résultats concrets pour le changement de
comportement des kinois ?

En vue de permettre une appréhension globale de notre travail, l’objet


de notre recherche va se concentrer sur l’analyse de la vulgarisation de la lutte
contre l’insécurité alimentaire sur les pages Facebook et Instagram de
l’établissement Mwana Bilanga sur lesquelles sont diffusées les différentes
informations en vue d’établir des pistes de solution pour les stratégies de
vulgarisation dans le but de sortir la population congolaise de l’insécurité
alimentaire.

0.2. Hypothèse

Les médias numériques sont une composante majeure de la pratique


sociale. Ils concourent au renforcement de la visibilité des hommes et des
institutions, à générer plus de prospects, avoir une meilleure crédibilité.

Eu égard à ce qui précède, nous émettons l’hypothèse selon laquelle :


« la communication permet tout d’abord aux agriculteurs de mieux faire
comprendre leur métier et les enjeux qui y sont liés, de se rapprocher des
4

consommateurs et de se positionner comme des acteurs clés de la chaine de


consommation et du développement durable du pays ».

L’établissement Mwana Bilanga utilise les moyens de communication


modernes pour faire connaitre les actes de vulgarisations liés à la lutte contre
l’insécurité alimentaire.

Pour vulgariser ses actes contre l’insécurité alimentaire,


l’établissement Mwana Bilanga diffuse des contenus sous les formats divers
c’est-à-dire des textes, des vidéos ou images sur les plateformes numériques
ayant une forte audience. Vu le faible taux d’audience sur ses différentes
plateformes, l’établissement Mwana Bilanga Team doit recourir à la publicité
digitale qui favorise la promotion du secteur agricole vers une très grande
audience peu importe les distances géographiques. Cette performance peut être
mesurés par les indicateurs suivants, à savoir : le nombre d’auditeurs, le nombre
des commentaires, le nombre de vues et de partages.

0.3. Cadre théorique


Pour notre travail, nous optons pour la théorie de persuasion de Jean-
Noel Kapferer.

En effet, l’établissement Mwana Bilanga Team se sert de la


communication pour annoncer sur les actes à poser pour la lutte contre
l’insécurité alimentaire. Il est question de persuader les jeunes kinois de
l’importance de l’agriculture dans le développement de la RDC.

La persuasion peut être partout. La théorie de persuasion explore les


processus mentaux par lesquels nous utilisons les informations contenues dans
des messages pour influencer ou non nos points de vue, nos sentiments, nos
intentions et le comportement.

Les six étapes de la persuasion développées par Jean-Noël Kapferer


sont les suivantes :
5

1. Exposition et perception du message ;

2. Décodage et traitement ;

3. Acceptation ;

4. Généralisation des effets ;

5. Persistance dans le temps ;

6. L’attitude au comportement.

La mise en œuvre de ces étapes se présente comme suit2 :

1. L’exposition au message

C’est la phase la plus importante de la persuasion car, sans


l’exposition au message, il est tout à fait difficile, voire impossible, d’arriver à
un changement de comportement. L’exposition au message ne concerne pas
seulement le fait d’avoir entendu parler du message ou d’en avoir été témoin.
Elle prend en compte les influences pour ainsi parvenir à une exposition
satisfaisante et suffisante.

2. Le décodage du message

Cette phase se rapporte à la communication du message par le


récepteur. C’est le rapport entre le sens attribué par la source et celui attribué par
le public. En effet, un message non compris ne permet pas à un individu de
changer son comportement dans le sens voulu par l’émetteur.

3. L’acceptation ou non du message

Après avoir décodé, il est important de savoir si la personne a accepté


le message ou pas car, il y’a une différence fondamentale entre connaitre un
message et l’accepter. Au niveau de l’acceptation interviennent généralement les

2
J.N. KAPFERER. Les chemins aux théories de la persuasion. Le mode d’influence des médias et de la publicité
sur les comportements, Paris, Gauthiers-Villars, 1978, p.6.
6

a prioris et les pré requis car en effet, dans la situation de communication, les
individus arrivent déjà avec un ensemble structurés d’opinions, de croyances, de
jugement et d’attente parfois non fondées.

Une information reçue est donc naturellement confrontée à une


structure cognitive (la connaissance) et évaluative (jugement) prédéterminées.
Ce sont les réponses cognitives qui déterminent si le message est oui ou non
accepté.

4. La généralisation des effets

La théorie de la persuasion soutient que pour qu’il y ait changement


de comportement, la personne mise dans une situation d’exposition au message,
doit aussi accepter le message non pas seulement sur le plan cognitif mais aussi
sur le plan affectif et intentionnel.

La composante cognitive se rapporte aux opinions tandis que la


composante affective et intentionnelle concerne les évaluations et les intentions
d’actions.

En effet, il ne suffit pas d’accepter une communication pour qu’il y ait


automatiquement une modification de comportement.

5. La persistance des effets

Elle dépendra :

 Des processus cognitifs produit par l’individu via l’exposition ;


 L’environnement (renforcement, répétition) ;

6. L’attitude au comportement

Plusieurs facteurs peuvent rendre le passage à l’acte difficile :

 Le facteur temps ;
7

 L’inconfort physique ou psychologique ;


 L’inconfort social ;
 Le poids des habitudes

Il s’agira pour nous d’étudier comment le message de l’établissement


Mwana Bilanga parvient à convaincre les kinois dans la lutte contre l’insécurité
alimentaire et l’adoption de la pratique agricole aux moyens de la
communication.

0.4. Méthode et techniques

0.4.1. Méthode

Notre choix se porte sur la méthode « Ethnométhodologie » qui est


utilisée par les membres d’un groupe afin de donner du sens et en même temps
de mener à bien leurs actions quotidiennes : communication, prise de décision,
raisonnement. L’ethnométhodologie tente de comprendre le monde social tel
qu’il est perçu par les personnes qui y vivent. Son but est donc de découvrir les
processus qui gouvernent la « construction sociale de la réalité » de l’individu.

Les termes ‘ethno méthode’ font référence aux procédures apprises


dans la vie quotidienne : le processus d’interprétation de la vie quotidienne.

L’ethnométhodologie, parfois pensée comme paradigme, théorie ou


méthode, est une perspective des sciences sociales qui privilégie l’étude
empirique de la méthode et conduit à une posture intellectuelle elle-même
caractérisée par certaines réalités sociales.

Cette méthode nous permettra de faire une descente sur terrain pour
chercher à comprendre comment s’organise la communication au sein de
l’établissement Mwana Bilanga.

0.4.2. Techniques
8

Les techniques précisent le processus de recherche qui sera utilisé


pour mettre en œuvre et exécuter les opérations correspondant aux différentes
phases de la méthode. Nous utiliserons trois techniques dans notre étude
notamment : l’observation participante, le document et l’interview structurée.

 La technique d’observation participante : elle s’apparente au reportage du


journaliste. De part et d’autre, l’auteur devient extrêmement familier à un
milieu, relate systématique ce qu’il perçoit, utilise les informations
obtenues par d’autres voies3. Nous allons nous émerger dans ce qui se fait
en matière de communication au sein de l’établissement Mwana Bilanga.
 La technique documentaire : cette technique nous permet de faire notre
travail en nous ressourçant sur ce que les spécialistes et chercheurs avant
nous ont écrit afin de compléter et structurer les données recueillies sur le
terrain.
 La technique d’interview structurée ; la documentation seule n’est pas
suffisante pour obtenir des informations sur la recherche. Ainsi pour
réaliser notre travail, allons-nous organiser des entretiens avec le
responsable de communication communément appelé « Head of », enfin
de récolter des informations qu’il détient et dont nous avons besoin pour
notre travail.

0.5. Choix et intérêt du sujet

La justification de notre choix du sujet est la suivante :

A travers ce travail, nous voulons comprendre comment


l’établissement Mwana Bilanga exploite les médias numériques pour vulgariser
les actions de changement auprès de la population kinoise.

Notre étude revêt un triple intérêt, notamment : personnel, scientifique


et sociale.
3
J.A. RUSSEL, Méthodes de recherche en sciences humaines. Bruxelles, De Boeck université, 2000, p.27.
9

Du point de vue personnel, nous voulons à travers cette étude affiner


notre réflexion sur la présence devenue incontournable des établissements
agricoles dans le monde numérique ou digitale.

Sur le plan scientifique, il est question de comprendre comment les


établissements agricoles exploitent les médias numériques pour promouvoir la
lutte contre l’insécurité alimentaire.

Sur le plan social, il s’agit de déterminer l’impact de la


communication en générale pour la promotion du secteur agricole et dans la lutte
contre l’insécurité alimentaire.

0.6. Délimitation du sujet


Notre étude va se concentrer en priorité sur un groupe d’individus
bien déterminé en l’occurrence la jeunesse kinoise. Et c’est aussi le même
type d’individus qui constitue la population cible
en ce qui concerne les actions de la structure Mwana Bilanga en y
introduisant un paramètre très important : Les nouvelles technologies

0.7. Division du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce présent travail est


subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre portera essentiellement sur
l’approche conceptuelle et théorique, le deuxième portera sur la présentation de
l’établissement Mwana Bilanga Team et le troisième se basera sur l’analyse de
l’impact de la communication dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.

CHAPITRE PREMIER
10

APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE


Ce chapitre vise à cerner la signification de quelques termes que nous
jugeons essentiels à l’appréhension de notre sujet. Il se structure en deux
sections : la première a trait à la définition des concepts clés et la deuxième
porte sur l’explication du cadre théorique et méthodologique.

Section 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE


Dans cette première section, il est question d’élucider les concepts que
nous jugeons indispensables à la compréhension de notre travail ; il s’agit de :
impact, communication, promotion, secteur agricole et insuffisance alimentaire.

1.1. IMPACT

1.1.1. Définitions
Le concept impact est défini de plusieurs manières selon différents
domaines.

Nous en donnons quelques-unes ;

Etymologiquement, le terme impact vient du latin impactum qui


signifie le fait de frapper contre ou heurter. Dans un sens figuré, il a pour
signification « répercussion » ou « conséquences » voire une influence générale
par quelqu’un ou quelque chose dans un environnement quelconque4.

Dans un angle communicationnel, l’impact fait référence à un effet


relatif à la puissance de la communication c’est-à-dire les retombées qu’elle
laisse à celui à qui elle est adressée et suivant le but poursuivi par cette action.

A la lumière de ce qui précède, nous pouvons définir l’impact comme


les effets qui découlent d’un ensemble d’actions ou d’activités exercées dans un
milieu ou une communauté.

4
Le petit la Rousse 2007 illustré. Dictionnaire français, édition française, Paris, Juillet 2006, p.120.
11

1.2. Communication

1.2.1. Définition
Le mot communication vient du verbe latin « communicare » (mettre
en commun, faire part de), qui a donné le substantif « communis » qui se traduit
par « commun ». La communication est l’action de communiquer, de
transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un ou s’il y a
échange, de les mettre en commun (exemple : dialogue)5.

La communication a une fonction de liaison entre les hommes. Elle


tisse des liens entre des individus de façon à les connecter sous un système
total6. « La communication est à la fois information, formation ou orientation de
l’opinion publique, mais aussi divertissement… »7.

La communication est omniprésente dans notre société. Nous


communiquons pour nous informer, pour comprendre, pour nous comprendre,
pour expliquer, pour nous expliquer.

La communication est probablement la valeur occidentale par


excellence depuis le XVIe-XVIIIe siècles, car elle véhicule l’idée du progrès, de
la diffusion de l’information, de la disparition des barrières entre les hommes8.

1.2.2. Types de communication


Il existe de nombreuses formes de communication, cependant dans
notre travail nous en retiendrons quatre en référence à la typologie développée
par Claude-Jean Bertrand9, à savoir :

 La communication verbale : elle est celle qui fait appel à l’usage de la


parole et de l’écrit. Lorsque nous nous adressons à quelqu’un, nous
5
https://www.toupie.org/Dictionnaire/Communication.htm#:~:text=D%C3%A9finition%20de%20la
%20communication, consulté le 21 mars 2023.
6
D. DOUYERE et alii, Religion et communication, Paris, Le Harmattan, 2014, p. 83.
7
Idem, p. 83.
8
P. CABIN, La communication. Etat des savoirs, Paris, éditions sciences humaines, 2003, p. 29.
9
C. J. BERTRAND, Médias, Introduction à la presse, la Radio et la Télévision, Paris, Ellipses, 1995, pp. 14-15.
12

utilisons des mots et des phrases susceptibles d’être compris par notre
interlocuteur. De même, lorsque nous écrivons une lettre ou rédigeons
une dissertation ou un article.
 La communication non verbale : comme son nom nous l’indique, elle
repose sur des gestes, des mimiques, qui traduisent nos émotions et nos
réactions : Le fait de sourire ou de grimacer, d’applaudir ou de siffler,
etc.
 La communication interpersonnelle : processus d’échange
d’informations, d’idées et de sentiments entre deux ou plusieurs
personnes par des méthodes verbales ou non verbales.
 La communication de groupe et de masse : dans ce type de
communication, il s’agit d’un émetteur qui s’adresse à plusieurs
récepteurs ciblés. On retrouve ici le recours aux médias et aux
nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Lorsque le récepteur est seul, on parle de communication


interpersonnelle. Lorsque la communication doit atteindre plusieurs récepteurs,
on parle alors de communication de groupe ou de communication de masse. Si
les récepteurs sont multiples dans ces deux types de communication, il existe
tout de même une différence fondamentale. En effet, la communication de
masse vise à toucher un maximum de personnes alors que la communication de
groupe, elle, est davantage ciblée, selon l'âge, les besoins, l'expérience, les
attentes, etc. des récepteurs.

1.3. Promotion

1.3.1. Définition
Le terme « promotion » est souvent considéré dans ses aspects
opérationnels. Sa conception est réduite à sa seule fonction commerciale. Il
13

s’agit d’une vision réductrice qui résume la promotion à une tactique


commerciale visant à maintenir ses ventes et ses parts de marché10.

Dans une demande relationnelle, la promotion est perçue comme « un


processus d’instauration et de renforcement de la relation entre une marque et
les publics cibles ou le consommateurs »11 ; elle nécessite une connaissance
assez large de la cible ainsi que ces motivations.

En marketing, la promotion fait référence à tout type de


communication marketing utilisé dans le but d’informer ou persuader les publics
cibles sur les bénéfices ou mérites d’un produit, un service ou une marque.

1.4. Secteur agricole

1.4.1. Définition
Le secteur agricole est l’ensemble des activités nécessitant
l’exploitation des ressources naturelles en vue de la production des divers
produits de la culture, de l’élevage et des forêts. Il exclue les secteurs de la
chasse, de la cueillette et de la pêche en raison de leur spécificité rapport aux
autres activités agricoles, il s’agit en effet d’activités qui consistent à prélever
une ressource et non à l’exploiter et la transformer en vue de produire, comme
c’est le cas pour les cultures, l’élevage, pour l’aquaculture et la sylviculture, par
exemple.

Au sens large, le secteur agricole comprend les activités de cultures,


d’élevage, de sylviculture, de chasse, de cueillette ; pêche et aquaculture.

En comptabilité nationale, les nomenclatures d’activité distinguent


généralement : le secteur agricole à proprement parler, composé des activités de

10
VAN LAETHEM, N., Toute la fonction marketing : Savoirs, savoir-faire et savoir-être, Dunod, Paris, 2005,
p.260.
11
VAN LAETHEM, N., Op. Cit, p.262.
14

culture et d’élevage et parfois de la chasse : sylviculture et cueillette ; pêche et


aquaculture.

1.5. Agriculture
1.5.1. Définition

L’agriculture est toute activité correspondant à la maîtrise et à


l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal et constituant
une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle. Il s’agit donc
des activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le prolongement
de l’acte de production ou qui ont pour support l’exploitation12.

Ces activités agricoles, par relation, comprennent les activités de


transformation, de commercialisation des produits végétaux et animaux de
l’exploitation (activités dans le prolongement de l’acte de production).

Sont également agricoles les activités de service et d’’accueil à la


ferme dès lors qu’un lien géographique et économique avec l’activité de
production agricole est présent.

L’agriculture a pour objectif d’assurer un accroissement soutenu de la


production alimentaire et d’améliorer la sécurité alimentaire.

1.5.2. Types d’agricultures

Les différents types d’agriculture sont :

 L’agriculture intensive: c’est un système de production agricole fondé sur


l’optimisation de la production par rapport à la surface cultivée requiert
des investissements importants et une utilisation accrue d’intrants
agricoles (énergie, engrais, matériel). L’accent est mis sur le gain de
productivité.

12
Https://etiquettable.eco2initiative.com (consulté le 28 février 2024).
15

 L'agriculture extensive est, par opposition à l'agriculture intensive,


un système de production agricole qui consomme moins de facteurs de
production par unité de surface1. Elle utilise ainsi peu d'intrants, et elle est
moins mécanisée que l'agriculture intensive à surface équivalente2, et se
caractérise par des rendements relativement faibles. Le terme recouvre
dans les faits une grande diversité de pratiques et d'objectifs.
 L’agriculture raisonnée : elle prend en compte l’aspect écologique, en
d’autres termes la prise en compte de la protection de l’environnement, la
santé et du bien-être de l’animal.

Remarque : L’agriculture raisonnée implique un


certain nombre de contraintes due à cause de la prise en compte de
l’aspect environnemental.

1.5.3. Objectifs de l’agriculture

Les objectifs sont multiples, à savoir13 :

 Assurer un accroissement soutenu de la production alimentaire et


améliorer ainsi la sécurité alimentaire ;
 Répondre aux besoins des populations ;
 Favoriser des écosystèmes sains et une gestion durable de la terre, de
l’eau et des ressources naturelles, tout en garantissant une sécurité
alimentaire ;
 Garantir une production suffisante ;
 Réduire les écarts de richesses ;
 Garantir l’équilibre du milieu naturel ;
 Maximiser la production par rapport aux facteurs de production;
 Préserver la biodiversité, etc.

13
https://www.cartolycee.net ( consulté le 28 février 2024).
16

1.6. Insuffisante alimentaire

1.6.1. Définition
On parle de l’insuffisance alimentaire lorsqu’une personne est en
situation d’insécurité, c’est-à-dire, lorsqu’elle n’a pas un accès régulier à
suffisamment d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un
développement normaux et une vie active et saine14. Cela peut être dû à
l’indisponibilité de nourriture et/ou au manque de ressources pour se procurer de
la nourriture.

L’insuffisance alimentaire est un état dans lequel se trouve une


personne, ou un groupe de personnes, lorsque la disponibilité d’aliments sains et
nutritifs, ou la capacité d’acquérir des aliments personnellement satisfaisants par
les moyens socialement acceptables, est limitée ou incertaine. Il est avant tout un
problème d’accès aux aliments.

1.6.2. Cause de l’insuffisance alimentaire


Les causes multiples de l’insuffisance alimentaire sont :

 Conflits :

Les conflits sont directement responsables de plus de la moitié des


crises alimentaires aigües, qui menacent à court terme la vie et les moyens de
subsistances de 258 millions de personnes dans le monde.

 Changement climatique :

Les dérèglements climatiques impactent directement les rendements et


les prix agricoles et ont des effets dévastateurs pour les petites exploitations
familiales dans les pays du Sud.

14
https://www.fao.org.com (consulté le 28 février 2024).
17

SECTION II. APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

2.1. Approche théorique (théorie de la persuasion)

2.1.1. Aperçu historique

2.1.2. Les racines de la théorie


La persuasion est communément étudiée sous trois angles : celui de la
structure des médias, du contenu des messages et des effets des
communications.

La première approche est de type sociologique et politique. Les


investigateurs abordent typiquement les questions suivantes : qui contrôle
l’information ? A qui appartiennent les médias ? Comment certains groupes
influencent-ils la dissémination de l’information ?

La seconde approche est entièrement concernée par le contenu latent :


quelles sont les valeurs véhiculées, les signes et symboles courants ? Elle
regroupe la linguistique, la sémantique, la sémiotique et l’anthropologie
culturelle. D’une certaine façon, ces deux courants de recherche partagent le
même postulat de base : les communications ont des effets persuasifs puissants.

2.1.3. Principes théoriques

La théorie de la persuasion de Kapferer a pour but de permettre au


chercheur une maitrise systématique de l’environnement de la communication,
notamment publicitaire. Cette théorie permet donc de mieux s’imprégner du
contexte qui prévaut pour :

 Mettre à la disposition du public un message correct, complet,


clair et cohérent ;
 Lui faire accepter ce message ;
 Suscitez chez lui un changement durable de comportement ;
18

 Éviter les erreurs « congénitales » à l’égard de la


communication (celle de croire que la communication est un
domaine sans règle solidement établie c’est-à-dire pouvant se
faire n’importe comment et celle de croire en la toute-puissance
des médias comme si à elle seule, la communication de masse
suffit pour changer les comportements).

En partant de la formule de Lasswell, « Qui dit quoi, à qui, par quel


canal, avec quels effets ? », l’on peut parvenir à définir le champ d’analyse qui
correspond à chaque pôle de communication (émetteur, message récepteur,
canal, etc.). A la suite de notre problématique et à la lumière de la théorie de la
persuasion, pour arriver à mobiliser l’attention du public récepteur, en vue de
modifier son comportement dans le sens de l’intention de l’émetteur, celui-ci
élabore le message et utilise les canaux de communication. Il en ressort donc la
nécessité de présenter l’émetteur dans la suite du travail car, comme le
soutiennent Meunier et Peraya, « identifier l’émetteur, c’est analyser les agents
qui sont à la source de la communication et les mécanismes de production de
l’information collective ». On comprend toute l’importance de la théorie de la
persuasion dans le cadre de cette recherche car elle nous donne un éclairage sur
la compréhension des schémas physiologiques de l’individu et des facteurs
spécifiques qui déterminent un comportement. Pour Kapferer, la persuasion est
le processus de modification des attitudes ». Cette persuasion, selon le même
auteur, est potentiellement partout. « Nous recevons en permanence des
communications destinées à nous influencer ». Ainsi se révèle l’importance mise
sur l’influence du contexte dans le processus de persuasion des individus par la
théorie de la persuasion.

2.1.4. Mise en œuvre de la théorie

La théorie de la persuasion de Jean-Noël Kapferer comprend 6


étapes :
19

 L’exposition au message

La persuasion est un processus par lequel un message induit un


changement de comportement voire de croyance.

Pour quelqu’un qui œuvre dans le domaine du secteur agricole, il est


important pour lui de présenter l’entreprise à une audience. C’est-à-dire de la
convaincre et la persuader en disant ce que produit ou offre l’entreprise dans
l’objectif de gagner en notoriété. Il doit convaincre de la qualité et de la
pertinence de son offre, faire connaître son projet, recruter peut-être d’autres co-
fondateurs.

A ce stade, la persuasion est très importante puisqu’elle nous permet


de mobiliser son premier cercle.

La persuasion joue un rôle très important. Une entreprise qui ne


communique jamais avec sa cible peut faire susciter des croyances négatives et
des doutes sur le produit, raison pour laquelle il est conseillé aux entreprises de
communiquer et surtout de bien le faire en donnant des éléments informatifs.

La théorie de la persuasion dans ces différentes étapes vise à ce que


pour qu’il y ait changement de comportement, la personne mise dans une
situation d’exposition au message, doit aussi accepter le message non pas
seulement sur le plan cognitif, mais aussi sur le plan affectif et intentionnel.

 Décodage

Après l’exposition au message, la cible doit être en mesure de


comprendre le message qui lui est communiqué/ transmis. A ce niveau, on fait
référence à celui qui reçoit le message, ça peut être le client, le prospect ou plus
simplement le récepteur.
20

La compréhension du message à ce stade est individuelle et le


décodage du message suivi de son traitement ressort du récepteur qui est exposé
à ce dernier.

Cependant, il va de la responsabilité de l’entreprise de mettre à sa


disposition les supports de communication adéquats qui lui permettront de
percevoir le message pour commencer un processus de traitement et de
décodage.

Le message de l’entreprise peut être enregistré sous plusieurs supports


tels que la publicité, le site internet, les réseaux sociaux, etc. afin de permettre au
récepteur de s’informer et d’avoir une meilleure compréhension.

 L’acceptation ou non du message

A ce stade, le récepteur n’est pas dans l’obligation d’accepter le


message qui lui est transmis après l’avoir décodé. Il en fait ce qu’il veut. C’est-
à-dire qu’il a le droit de l’accepter tout comme de ne pas l’accepter. Il existe une
différence fondamentale entre connaître le message et l’accepter.

Le récepteur est maître de sa propre décision. Il peut croire ou ne pas


croire au message. Mais le but est de faire accepter le message au récepteur.
L’entreprise a la mission d’attirer le plus de clients possible. En effet, une
information reçue est naturellement confrontée à une structure cognitive et
évaluative. C’est à partir de là que le récepteur peut ou non accepter le message.

Dans le cas qui nous concerne, les jeunes entrepreneurs font tout pour
amener les gens à entreprendre et à accepter qu’entreprendre signifie réussir sa
vie. Ils cherchent à convaincre par des voitures, le luxe, les voyages,
l’habillement, etc.

 La persistance des effets


21

L’entreprise doit assurer un suivi, c’est-à-dire qu’elle doit suivre


attentivement son évolution pour voir si le message transmis a été accepté et
adopté. L’entreprise vise entre autres, dans sa communication de faire accepter
le message, convaincre le récepteur de la qualité du produit afin de l’attirer.

 De l’attitude au comportement

Une attitude est vue comme une prédisposition à adopter un


comportement. A ce niveau, le facteur temps intervient puisque le changement
n’est pas instantané. Mais ce facteur peut aussi empêcher le nouveau
comportement du consommateur à cause de son délai indéterminé; mais
l’entreprise doit pallier ce problème de temps en communiquant régulièrement.

A ce stade, le message des médias ne suffit pas. Pour que la


communication soit efficace et fasse changer l’attitude d’un individu, la
communication interpersonnelle est aussi à prendre en compte. Un individu peut
être facilement influencé par son milieu de vie (son environnement) et par les
personnes qui composent son entourage que par le message des médias.

A la suite de Jean-Noël Kapferer, Lionel Bellenger soutient que pour


qu’un message gagne en efficacité, il doit répondre à quatre critères de la
persuasion. Il s’agit de : la crédibilité, la cohérence, la consistance et la
congruence.

La crédibilité est liée à l’efficacité des témoignages ou aux œuvres sur


la véracité des faits ; la cohérence renvoie à une construction logique de
démonstration, c’est-à-dire au principe de clarté, de transparence et de lisibilité
au niveau du message ; la constance du message veut qu’il y ait une continuité
logique dans différents discours diffusés par l’émetteur ; et la congruence exige
à ce que la communication s’adapte au besoin du moment.

2.2. Cadre méthodologique : ethnométhodologie


22

2.2.1. La méthode ethnométhodologie

L’ethnométhodologie comme tout autre discipline, ne s’est créée ex-


nihilo : elle s’est affirmée progressivement dans le paysage de la sociologie
moderne en puisant au sein de celle-ci ses acquis fondamentaux et en lui
apportant un nouveau regard ainsi que des nouveaux éléments constitutifs.

L’ethnométhodologie est un courant de la sociologie américaine né


dans les années 1960 au campus de Californie et va se construire autour de la
personnalité centrale d’Harold Garfinkel de 1917 à 1987). Elle s’est construite
en opposition à la sociologie traditionnelle, elle trouvée ses marques, ses
repères, dans la critique du paradigme théorique dominant aux États-Unis. Elle
explique que les faits sociaux doivent être envisagés comme l’aboutissement des
processus, elle représente la résultante de l’activité permanente des acteurs qui
mettent en pratique dans la vie de tous les jours, un savoir pratique et un sens
commun servant à la réalisation des tâches routinières15.

L’ethnométhodologie est une méthode d’enquête qualitative qui


dispose promptement de ses instruments de récolte et de traitement des données,
elle prône la pratique de la logique locale, du microsocial et s’oppose au
sociologisme. Elle s’applique à toutes les disciples de recherche, elle prend en
compte les dires et les non dires en articulant les notions telles que : l’indexicale,
la réflexivité, l’accountability.

Par ailleurs, il s’agit d’une recherche empirique des méthodes que les
individus utilisent pour donner sens et en même temps accomplir leurs actions
de tous les jours : communiquer, prendre des décisions, raisonner etc.

15
GRAWITZ, M., Méthode des Sciences Sociales, Moscou, Paris, 11ème éd.Dalloz, 2001.
23

D’après le précurseur de cette méthode Harold Garfinkel,


présente quelques concepts centraux de l’ethnométhodologie16 :

 L’indexicalité

L’indexicalité est une notion empruntée à la linguistique, elle a été


initialement formulée en 1954 par le linguiste et mathématicien Bar Hillel et
désigne une propriété du monde plus qu’un social. Elle soutient le fait que la vie
sociale se constitue à travers le langage : non pas celui des grammairiens et des
linguistes, mais celui de la vie de tous les jours. On se parle, on reçoit des
ordres, on répond à des questions, on enseigne, on écrit des livres de sociologie,
on fait son marché, on achète et on vend, on ment et on triche, on participe à des
réunions, on fait des interviews tout cela avec la même langue. C’est à partir de
ce constat que se développe l’interrogation ethnométhodologique sur le langage.
Dans ce sens aussi, les échanges sociaux se construisent sur des non-dits, des
sous-entendus qu’on repère dans le langage par des expressions comme etcetera,
vous voyez bien ce que je veux dire, qui vivra verra, etc. L’information est alors
complétée par les membres qui ont acquis un répertoire de sous-entendus dont la
compréhension n’engage pas de termes lexicaux et la communication verbale
présuppose que le locuteur et l’auditeur acceptent tacitement l’existence de
significations communes. En bref, ici l’accent est mis sur le langage.

 Le concept de réflexivité

Ici l’on insiste plus sur le positionnement explicite dans le rapport


entre action et langage, entre situation et compréhension de la situation. Il est un
phénomène à observer dans le comportement. Il décrit le caractère performatif
du langage, à savoir que l’énonciation constitue l’action. Le discours donne des
renseignements sur le contexte et des indications. Sa présence au cours
d’échanges verbaux renseigne sur le déroulement et la normalité d’une scène
16
COULON, A., L’ethnométhodologie, Paris, « Que sais-je » ? PUF, 1996.
24

d’interaction. Mais Garfinkel prolonge le raisonnement et considère que la


réflexivité désigne l’équivalence entre décrire et produire une interaction, entre
la compréhension et l’expression de cette compréhension. En effet, en parlant,
dans nos activités quotidiennes, nous construisons le sens et l’ordre, la
rationalité de ce que nous sommes en train de faire au même moment. La
réflexivité permet de corriger certaines erreurs de parcours.

 Le concept accountability

La notion d’accountability est un terme anglais que les


ethnométhodologues francophones ont choisi de ne pas traduire, faute de terme
équivalent. L’accountability est un caractère qui doit s’appliquer aux sujets
d’études ethnométhodologiques. Pour ce faire, il faut respecter le principe ci-
après : un fait à étudier doit obligatoirement être : rapportable ; descriptible ;
observable ; et aussi résumable.

 La notion de membre

La notion de membre réfère non pas à l’appartenance sociale mais à la


maîtrise du langage naturel. Devenir un membre, c’est appartenir à un groupe, à
une institution. Ce qui requiert la maîtrise progressive du langage institutionnel
commun. Cette affiliation repose sur la particularité de chacun.

Cette analyse permet d’expliciter de nombreux problèmes propres à la


sociologie. Elle aborde le problème de la désignation comme pouvant être relié à
celui de la catégorisation de groupes sociaux et à l’appartenance sociale. Par
exemple, les adolescents membres d’un groupe peuvent créer leur propre
système de désignation, ils utiliseront des catégories différentes d’un autre
groupe social, et évalueront différemment les personnes suivant l’origine de la
désignation. En d’autres termes, les membres d’un groupe choisissent le terme
en fonction du destinataire et le chargent d’une évaluation particulière.
25

2.2.2. Les techniques

2.2.2.1. La technique d’observation

C’est la considération attentive des faits afin de mieux les connaitre et


de collecter des informations à leur propos17. Elle consiste à une constatation
exacte d’un fait à l’aide des moyens d’investigation et d’étude appropriés à cette
constatation.

Cette technique nous aidera à travers la description de comportements,


de situations et des faits à l’explication des problèmes observés.

2.2.2.2. La technique documentaire

Elle est un ensemble des procédés qui permettent d’acquérir des


renseignements, des preuves et des informations dont on a besoin à partir des
données existantes. Cette technique nous servira pour consulter et lire des
ouvrages et documents relatifs à la publicité en ligne.

2.2.2.3. La technique d’interview structurée

Elle consiste à recueillir des informations d’une façon standardisée.


Cette technique nous noue à des entretiens se déroulant dans des conditions
aussi semblables que possible pour recueillir des données.

Conclusion partielle

Ce chapitre est axé sur l’explication de quelques concepts de base


jugés essentiels pour l’appréhension de notre sujet de recherche qui porte sur
« L’impact de la communication sur la promotion du secteur agricole dans la
lutte contre l’insuffisance alimentaire à Kinshasa : cas de l’établissement

17
LOUBET DEL BAYLE, JL., Initiation aux méthodes des sciences sociales, Paris, L’Harmattan, 2000, p.37.
26

Mwana Bilanga », ces concepts sont : impact, Communication, promotion,


secteur agricole et insuffisance(insécurité alimentaire) alimentaire.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons retenir que le terme impact


fait référence à un effet relatif à la puissance de la communication c’est-à-dire
les retombées qu’elle laisse à celui à qui elle est adressée et suivant le but
poursuivi par cette action. La publicité quant à elle est le fait d’établir une
relation avec une autre personne ou un groupe en lui transmettant un message.

La promotion de son côté, nous l’avons définie comme étant une


action marketing qui incite à l’achat de produits ou services par le biais d’une
offre exceptionnelle, temporaire et souvent conditionnée. Elle a pour objectif
d’associer un avantage temporaire à un produit afin de stimuler ses ventes à
court terme.

Notre cadre théorique trouve son fondement dans la théorie de la


persuasion. Ladite théorie véhicule l’idée selon laquelle la persuasion aide à
faire adhérer un public à une idée et au management pour motiver au
changement de comportement. Cette théorie nous permet de comprendre
comment l’établissement Mwana Bilanga incite les jeunes au changement pour
la lutte contre l’insécurité alimentaire.

CHAPITRE DEUXIEME
REGARD SUR LE CHAMP DE RECHERCHE : MWANA
BILANGA

Ce chapitre se structure en deux sections principales : la première se


propose de présenter brièvement l’établissement Mwana Bilanga qui lutte contre
l’insécurité alimentaire en République Démocratique du Congo et la deuxième
se penche sur la communication mise en place par la structure en vue de
27

vulgariser l’usage des outils de la nouvelle technologie, issue de la révolution


numérique, dans le domaine agricole..

Section 1 : Présentation de l’établissement Mwana Bilanga

MWANA BILANGA est une entreprise créée par des jeunes congolais qui
évoluent dans le secteur agricole.
Elle vise à promouvoir les activités du secteur agricole c'est-à-dire faire valoir
les potentialités et les valeurs de l'agriculture au travers des outils de la nouvelle
technologie .
Elle s'emploie également à dissiper toute forme de préjugé contre ce secteur et
elle contribue de ce fait à la prise de conscience collective des congolais sur la
valeur et sur l'importance de ce domaine pour le développement de la
République Démocratique du Congo.

MISSIONS ET OBJECTIFS

 Mwana Bilanga est une entreprise spécialisée dans la production et la


commercialisation des produits agricoles bio,
 En œuvrant dans l’accompagnement des projets elle assure également une
école de formation des personnes désireuses de se lancer dans le domaine
agricole
 Elle répondre, tant soit peu, aux besoins en produits agricoles de la
population ainsi qu’à ceux de l’information dans le domaine de
l’agriculture.
 Etude et analyse le sol.
 Aide à l'acquisition des terrains agricoles.
 Aide à la conception et la réalisation des projets agricoles.

1.1. Historique
28

Créé en mai 2017 par Willem Ifunga, Mwana Bilanga a son siège à
Kinshasa, dans la commune de Lemba, quartier Salongo, sur l’avenue Lushiku,
numéro 3.

1.2. Les services

• Etude et analyse du sol.

• Aide à l'acquisition des terrains agricoles

Aide à la conception et la réalisation de vos projets agricoles.

1.3. Structuration

L’établissement Mwana Bilanga est structuré de la manière suivante:

 Coordinateur général ;
 Coordinateur adjoint ;
 Secrétaire ;
 Superviseur ;
 Comité de finance ;
 Comité de communication ;
 Comité de service client.
29

1.4. Communication de l’établissement Mwana Bilanga

Dans la vulgarisation les actions posées dans la lutte contre


l’insuffisance alimentaire, l’établissement Mwana Bilanga utilise plusieurs types
et formats de diffusions de messages. Ici, le choix opéré est déterminé par les
différents objectifs stratégiques que l’établissement Mwana Bilana envisage
atteindre dans un temps bien précis.

Conclusion partielle

Le présent chapitre a porté sur la présentation de l’établissement


Mwana Bilanga. Il y a eu lieu de mettre en lumière l’historique, la structuration
et des outils de communication qu’il utilise pour vulgariser ses produits et
services dans le but de lutter contre l’insécurité alimentaire.

CHAPITRE TROISIEME

L’ANALYSE DE L’IMPACT DE LA COMMUNICATION DANS


LE SECTEUR AGRICOLE POUR LA LUTTE CONTRE
L’INSUFFISANCE ALIMENTAIRE
Comme son titre l’indique, ce chapitre vise à analyser l’impact de la
communication dans le secteur agricole qui est porteuse de la lutte contre
l’insuffisance alimentaire à Kinshasa. Il est subdivisé en quatre sections. La
première consiste à esquisser un rappel méthodologique, la deuxième porte sur
la présentation et l’analyse de la communication mis en place par
l’établissement Mwana Bilanga ; la troisième se penche sur la présentation et
l’analyse des résultats obtenus de l’enquête et la quatrième aborde les
suggestions pour une communication efficace dans le secteur agricole.
30

3.1. Rappel méthodologique

L’ethnométhodologie est une recherche pratique, empirique des


méthodes et procédure intellectuelles que les individus utilisent pour donner un
sens à leurs actions18.

L’ethnométhodologie consiste à analyser des procédures que les


individus utilisent pour bien mener les différentes opérations/ activités qu’ils
accomplissent dans leur vie quotidienne ou pour donner sens à leurs actions.

Par rapport à notre travail, il s’agit de voir le sens que les individus
donnent au secteur agricole, par quoi ils les présentent.

L’ethnométhodologie consiste ainsi à créer un lien entre les


chercheurs et les acteurs des organisations. Ces relations entre chercheurs et
acteurs se manifestent par l’interaction et peut conduire à orienter la recherche
vers autres directions plus fécondes que la problématique initiale. Cette méthode
indique que le chercheur étudie le phénomène observé à partir des actions mis
en œuvre.

Nous avons choisi de travailler sur cette méthode afin de comprendre


ce que fait l’établisse Mwana Bilanga Team sur terrain et voir la conception
qu’on les jeunes kinois sur le secteur agricole.

Pour réaliser ce travail, nous avons fait une descente sur terrain afin
d’interroger quelques jeunes kinois sur base d’un questionnaire que nous les
avons administrés et nous nous sommes également entretenu avec les
responsables de l’établissement Mwana Mbilanga Team pour savoir quelle
communication utilisent-ils.

18
A. COULIN, L’ethnométhodologie, Paris, PUF, 1996, p. 54.
31

3.2. Présentation des résultats du questionnaire et de l’interview

3.2.1. Résultats du questionnaire

Un questionnaire est une série de questions méthodiquement posées


permettant de définir un cas ou une situation parmi tant de possibilités. Il permet
à l’enquêteur d’obtenir des renseignements auprès des individus qui constituent
un échantillon donné

Nous avons administré un questionnaire aux jeunes kinois comprenant


sept questions suivantes :

Identité de l’enquête selon le sexe, l’âge et le niveau d’étude

1. Connaissez-vous le secteur agricole ?


2. Œuvrez-vous dans le secteur agricole ?
3. Si oui, quelles difficultés rencontrez-vous ?
4. Pensez-vous que la ville de Kinshasa bénéficie de la sécurité
alimentaire ?
5. Pensez-vous que l’agriculture permettrait à la ville de Kinshasa de
lutter contre l’insécurité alimentaire ?
6. Connaissez-vous l’établissement Mwana Bilanga qui œuvre dans
l’agriculture pour lutter contre l’insécurité alimentaire à Kinshasa ?
7. Que proposez-vous pour lutter contre l’insécurité alimentaire à
Kinshasa ?

 Identité des enquêtés

Nous avons distingué trois variables : sexe, âge et niveau d’étude

Tableau numéro 1 : sexe des enquêtés

Sexe Effectif Pourcentage


32

Masculin
55 55%

Féminin
45 45%

Total
100 100%

Observation

Ce tableau indique que sur 100 personnes interrogées, il y’a 55


hommes soit 55 % et 45 femmes soit 45 %.

sexe

15% Homme
femme

85%

Tableau numéro 2 : Age des enquêtés

Age Effectif Pourcentage

18-25 ans
34 34%

26-30 ans
50 50%
33

31-35 ans
6 6%

36-40 ans
10 10%

100 100%
Total
Observation

Ce deuxième tableau nous indique clairement que la majeure partie de


nos enquêtés sont âgés de 18-25 ans ; 34 enquêtés soit 34%, sont âgés de 26-30
ans ; 50 soit 50%, sont âgés de 31-35 ans ; seulement 6 soit 6%, sont âgés de 36-
40 ; 10 enquêtés soit 10%.

Age

18-25 ans
16%
26-30 ans
31-35 ans
36-40
57% 24%

3%

Tableau numéro 3 : Niveau d’étude

Niveau d’étude Effectif Pourcentage

Secondaire 2 2%
34

Universitaire
76 76%

Postuniversitaire
14 14%

Autres
8 8%

Total
100 100%

Observation

Ce tableau nous indique clairement que la majorité des enquêtés est


universitaires, nous comptons 76 enquêtés universitaires.

2 enquêtés sont du niveau secondaire ; 14 sont postuniversitaires et 8


font parties d’autres niveaux.

Niveau d'étude

1%
secondaire
universitaire
36% postuniversitaire
autres
57%

7%
35

Tableau numéro 4 : prise de renseignement de la connaissance sur le


secteur agricole

Réponses Effectif Pourcentage

Oui 95%
95

Non 5%
5

Total 100%
100

Observation

Ce tableau nous indique clairement que 95% des enquêtés connaissent


le secteur agricole et 5% n’ont aucune connaissance sur le secteur agricole.

conaissance du secteur
agricole

5%
Oui

Non

95%
36

Tableau numéro 5 : enquête sur ceux qui œuvre dans le secteur agricole

Réponses Effectif Pourcentage

Oui
33 33%

Non
67 67%

Total
100 100

Observation

Ce tableau nous indique clairement que 33% d’enquêtés œuvrent dans


le secteur agricole et 67% n’œuvrent pas dans le secteur agricole.

oeuvrer dans le secteur


agricole

8%
Oui
Non

92%
37

Tableau numéro 6 : difficulté rencontrés dans le secteur agricole

Réponses Effectif Pourcentage

Mauvaise rentabilité de
l’exploitation 60 60%

Crise économique
35 35%

Crise sanitaire
5 5%

Total
100 100%

Observation :

Ce tableau indique que la mauvaise rentabilité de l’exploitation est le


problème majeur rencontré dans le secteur agricole, soit 60% des enquêtés.

La crise économique pour 35% des enquêtés serait parmi les


problèmes rencontrés dans ce secteur et la crise sanitaire considérée comme
problème pour 5% des enquêtés.

problèmes rencontrés

5%
mauvaise rentabilité de la
production
crise économique
35%
crise sanitaire
38

Tableau numéro 7 : Sécurité alimentaire à Kinshasa

Réponses Effectif Pourcentage

Oui
10 10%

Non
90 90%

Total
100 100%

Observation :

Ce tableau nous indique que 10 enquêtés pensent que la ville de


Kinshasa bénéficie de la sécurité alimentaire et 90 enquêtés pensent le contraire.

Sécurité alimentaire à Kinshasa

Oui
Non

90%
39

Tableau 8 : Agriculture à Kinshasa

Réponses Effectif Pourcentage

Oui
91 91%

Non
9 9%

Total
100 100

Observation :

Ce tableau nous indique que 91 enquêtés pensent que l’agriculture


permettra à Kinshasa de lutter contre l’insécurité alimentaire et 9 enquêtés
pensent le contraire.

Agriculture à Kinshasa pour lutter contre


l'insécurité alimentaire
Non

40

Tableau numéro 9 : connaissance sur l’établissement Mwana Bilanga

Réponses Effectif Pourcentage

Oui
45 45%

Non
55 55%

Total
100 100%

Observation :

Ce tableau nous indique que 45% des enquêtés connaissent


l’établissement Mwana Bilanga et 55% des enquêtés ne connaissent pas cet
établissement.

connaissance sur l'établissement


Mwana Bilanga Team

Oui
45%
55%

41

Tableau numéro 10 : suggestions

Réponses Effectif Pourcentage

Encourager la production
locale 65 65%

Améliorer les compétences de


la main-d’œuvre 30 30%

Accroitre le secteur agricole


5 5%

Total
100 100%

Observation :
42

La majorité des enquêtés, soit 65% pensent que le fait d’encourager la


production locale sortirait la capitale de l’insécurité alimentaire.

Pour mettre fin à ce problème alimentaire, 30% des enquêtés pensent


qu’il faudrait améliorer les compétences de la main-d’œuvre et 5% pensent qu’il
faudrait simplement accroitre le secteur agricole.

Suggestions

5% encourager la production
locale
améliorer les compé-
30% tences de la main-
d'œuvre
accroitre le secteur
agricole
65%

3.2.2. Synthèse des données issues des tableaux

Nous présentons ici la synthèse des résultats issues de notre enquête


effectuée auprès de 100 personnes à Kinshasa. A ce stade, nous allons donner
les résultats de toutes les données recueillies au cours de notre enquête sur
terrain.

En effet, nous avons menés notre enquête auprès de 100 jeunes dont la
majorité était de sexe masculin, soit 55% et 45% féminin.

Concernant l’âge des enquêtés, nous avons reçu plus des réponses des
jeunes dont l’âge varie entre 26 et 30 ans (50%), suivis de ceux dont l’âge varie
43

entre 18 et 25 ans (34%), seulement 6% des jeunes dont l’âge varie entre 31 et
35 ans et 10% des jeunes dont l’âge varie entre 36 et 40 ans.

Pour ce qui est du niveau d’étude, la plupart des réponses ont été
recueillie auprès des jeunes universitaires soit 76%, suivis de jeunes
postuniversitaires 14%, autres 8% et seulement 2% sont des jeunes du niveau
secondaire.

En ce qui concerne la connaissance du secteur agricole, 95% des


enquêtés attestent connaitre le secteur et 5% qui en ont aucune connaissance.

33% des enquêtés œuvrent dans le secteur agricole et 67% non.

La mauvaise rentabilité de la production se présente comme le


problème majeur rencontré dans le secteur agricole, soit 60% des enquêtés, en
second lieu, la crise économique, soit 35% des enquêtés et 5% des enquêtés pour
la crise sanitaire.

Il y’a 90% des enquêtés qui pensent que la ville de Kinshasa ne


bénéficie pas de la sécurité alimentaire, suivit de 10% qui pensent le contraire.

La majorité des enquêtés, soit 91% pensent que l’agriculture serait un


atout pour lutter contre l’insécurité alimentaire et seulement 9% sont contre ces
pensées.

En ce qui est de l’établissement Mwana Bilanga team,55%


connaissent l’établissement et 45 n’ont aucune connaissance à ce sujet.

La majorité des jeunes kinois, soit 65% pensent que pour lutter contre
l’insécurité alimentaire, l’Etat congolais devrait encourager la production locale,
soit 30% des enquêtés pensent qu’il faudrait améliorer les compétences de la
main-d’œuvre et seulement 5% des enquêtés pensent qu’il faudrait accroitre le
secteur agricole.
44

3.2.3. Validation de l’hypothèse

Après enquête nous validons l’hypothèse selon laquelle la


communication est d’une grande importance dans le secteur agricole. Elle
permet tout d’abord aux agriculteurs de mieux faire comprendre leur métier et
les enjeux qui y sont liés, de se rapprocher des consommateurs et de se
positionner comme des acteurs clés du développement durable du pays.

Nous affirmons que les jeunes kinois, soit 90% des enquêtés pensent
que l’agriculture en République Démocratique du Congo, serait un atout pour
lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire.

3.2.4. Suggestions

Nous suggérons aux jeunes congolais en général et aux jeunes kinois


en particulier, de passer par des enseignements et des formations avant de se
lancer dans le secteur agricole afin d’avoir la maitrise du domaine mais aussi de
développer et de cultiver l’esprit de compétences appropriées pour le monde
d’agriculture.

Nous suggérons aux jeunes d’exploiter les structures de l’Etat qui


existent pour les accompagner dans leurs activités. Nous avons par exemple le
FPI qui organise des formations pour les jeunes qui se lance dans un domaine
d’entrepreneuriat.

Nous suggérons aux jeunes qui se lancent de ne pas voir le gain


financier rapide en premier c’est-à-dire que l’argent ne soit pas vu comme un
but, mais plutôt de développer leurs activités, de donner de la valeur et du sens
dans ce qu’ils font afin de répondre aux besoins de la population.

Nous suggérons aux jeunes d’avoir une vision à long terme c’est-à-
dire, qu’ils sachent se projeter dans l’avenir ;
45

Enfin nous suggérons à l’Etat congolais de propulser vers l’avant le


secteur agricole dans la capitale par une mise en œuvre d’une technique
culturale simplifiée pour améliorer le rendement, par l’utilisation des énergies
propres, efficaces et renouvelable et par l’encouragement de la production de
produits qui, dans la plupart des PMA, sont des produits non exportés (récoltes,
produits de l’élevage et produit forestiers) destinés à la consommation locale.

3.3. Proposition d’une stratégie de communication pour la lutte contre


l’insécurité alimentaire

Puisque la stratégie nous permet d’atteindre les objectifs fixés et que


la stratégie de communication est le moyen mis en œuvre pour atteindre ces
objectifs fixés dans la stratégie, il est important d’avoir une stratégie de
communication dans le secteur agricole afin que les activités réussissent sur le
long terme.

Pour se faire, nous proposons aux agriculteurs de :

 Faire la publicité de leurs produits et services via les réseaux et les médias
pour se faire connaître et faire connaître leurs produits et services ;
 Avoir un plan de communication pour faire connaître leurs actions au
grand public et vendre son image de marque ;
 Inspirer le sérieux dans la réalisation de leur activité pour mériter la
confiance des clients, du public et des potentiels partenaires ;
 Avoir des objectifs clairs.

Pour se faire, la première action serait de comprendre pourquoi on doit


définir une stratégie de communication, parce que nombreux ne s’arrêtent qu’à
46

publier sur les réseaux sociaux ce qu’ils font alors que lorsqu’on vend par
exemple des produits, on ne s’impose pas.

Construire une stratégie de communication permet de poser les bases


de la réussite19.

Après avoir définit l’activité dans laquelle on veut se lancer, on peut


alors définir les arguments de vente. L’agriculteur devra être capable de
convaincre le client ou le prospect.

A ce moment-là, on peut aussi définir sa cible et son message.


Puisqu’une stratégie commence par la définition des objectifs, l’agriculteur doit
avoir des ambitions précises, lesquelles ambitions se doivent d’être cognitives et
affectives.

Les motivations du créateur d’entreprise influent directement sur les


objectifs de son entreprise. L’agriculteur peut définir sa cible et comprendre les
besoins de sa cible, il doit être capable de répondre aux besoins de sa cible.

Ensuite, quelqu’un qui veut créer une entreprise agricole doit savoir
par quel moyen faire passer le message, c’est-à-dire choisir son canal ou ses
canaux de diffusion du message.

Pour la cible, on doit être capable de détecter les potentiels clients ou


les personnes qui peuvent recommander les produits/ services à une tierce
personne.

Pour y parvenir, l’agriculteur devrait se référer à l’analyse SWOT.


Cela peut aider à la prise des décisions et peut être une solution pour l’individu
qui se demande encore comment se lancer ou qui se pose beaucoup des
questions.

19
R. LE BERRIGOT, « Entrepreneur : comment définir sa stratégie de communication ? », dans
https://www.livermentor.com/blog/strategie-communication/ (consulté le 20 mars 2024).
47

SWOT signifie : Strengths, Weakness, Opportunities et Threats ou


FFOM qui se traduit par Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces.

Tableau 10 : Modèle de l’analyse SWOT

 L’analyse SWOT permet d’identifier les forces, les faiblesses, les


opportunités et les menaces. Dans les forces, nous voyons ce qui se passe
à l’interne, il s’agit de voir ce qui nous différencie de la concurrence.
Raison pour laquelle, il est conseillé de commencer par une étude du
marché avant de se lancer. Cela permettra de voir les points de divergence
entre son entreprise et la concurrence.
 Dans les faiblesses, il s’agit de faire l’inverse des forces. Il s’agit
d’identifier ses faiblesses par rapport à la concurrence, voir ce qui peut
constituer un frein pour l’avancement de l’entreprise.
 Dans les opportunités (ce qui concerne l’aspect externe), il s’agit de voir
ce qui est avantageux pour son entreprise par rapport à l’environnement.
 Dans les menaces, il s’agit de voir tout ce qui peut ralentir l’activité du
point de vue extérieur, voir tout ce qui peut empêcher d’atteindre les
objectifs. Et c’est probablement la concurrence.
48

FORCES FAIBLESSES

Se rapprocher des consommateurs par le Absence des moyens de


biais des réseaux sociaux ; communications de base ;

Le choix de la communication apporte un Impossibilité de réaliser les


regard extérieur et objectif sur l’entreprise objectifs fixés
agricole ;

OPPORTUNITES MENACES

La création ou l’évolution d’une charte Lenteur dans l’interaction avec


graphique pour le positionnement d’une les clients
image forte et unique pour se démarquer

La création ou la refonte d’un site internet, Difficultés de procuration des


ainsi que l’optimisation du référencement denrées alimentaires et baisse
pour un solide positionnement en ligne ; de la vente et refroidissement
du marché

L’animation et la gestion professionnelle


des réseaux sociaux pour créer une
proximité et un lien de confiance avec les
consommateurs

Conclusion partielle

Dans ce chapitre, notre réflexion s’est érigée autour d’une enquête en


ligne sur l’impact de la communication dans le secteur agricole et sur l’impact
des actes de vulgarisation de l’établissement Mwana Bilanga dans la lutte contre
l’insécurité alimentaire. C’est dans cette logique que nous avons reconnu la
nécessité de considérer la posture de l’analyse ethnographique comme démarche
méthodologique. Le choix s’est porté sur l’analyse thématique en ce qu’elle
49

nous permet de catégoriser et évaluer les propos significatifs afin d’en déduire la
pertinence.

Nous faisons remarquer que le contexte congolais se caractérise par un


intérêt de la population, orientée vers la recherche des solutions adaptées à ses
besoins selon les situations et les circonstances. L’analyse ethnométhodologie
sur l’impact de la communication en générale et de la communication de
l’établissement Mwana Bilanga afin de sortir la population congolaise de la
pauvreté.

En effet, nous pouvons remarquer que par le taux d’interaction et les


statistiques globales de participation en ligne, l’établissement Mwana Bilanga a
toutes les dispositions possibles pour mieux communiquer mais ne l’utilise pas à
bon escient. La vulgarisation de la lutte contre l’insécurité alimentaire ne se fait
pas de manière adéquate et optimale.

Pour clore ce chapitre, nous avons fait une proposition d’un plan
stratégique sur la communication afin de vulgariser les actes contre l’insécurité
alimentaire. Ce plan tourne autour des objectifs suivant :

 Faire la publicité de leurs produits et services via les réseaux et les médias
pour se faire connaître et faire connaître leurs produits et services ;
 Avoir un plan de communication pour faire connaître leurs actions au
grand public et vendre son image de marque ;
 Inspirer le sérieux dans la réalisation de leur activité pour mériter la
confiance des clients, du public et des potentiels partenaires ;
 Avoir des objectifs clairs.
50

CONCLUSION GENERALE
Le travail que nous avons présenté a porté sur L’impact de la
communication pour la promotion du secteur agricole dans la lutte contre
l’insuffisance alimentaire à Kinshasa : cas de l’établissement MWANA
BILANGA.

Nous sommes parties du constat selon lequel, à Kinshasa, le secteur


agricole n’est pas exploité comme il le faut, ce qui cause un grand déficit dans la
lutte contre l’insécurité alimentaire au sein de la capitale. Nous avons voulu
démontrer par ce travail, l’importance de l’exploitation agricole par le moyen de
l’information et de la communication.

Nous nous sommes posés trois questions à savoir : Quel est l’impact
de la communication dans la promotion du secteur agricole ? Comment
l’établissement Mwana Bilanga utilise-t-il les médias numériques pour
vulgariser la lutte contre l’insécurité alimentaire ? Comment l’établissement
Mwana Bilanga peut-il vulgariser ses actes de lutte contre l’insécurité
alimentaire ?

Nous avions émis l’hypothèse selon laquelle la communication permet


tout d’abord aux agriculteurs de mieux faire comprendre leur métier et les
enjeux qui y sont liés, de se rapprocher des consommateurs et de se positionner
comme des acteurs clés du développement durable du pays et que
l’établissement Mwana Bilanga utilise les moyens de communications modernes
notamment numériques pour faire connaitre les actes de vulgarisation liés à la
lutte contre l’insécurité alimentaire.

Pour mieux cerner notre travail, nous avons recouru à la théorie de


persuasion mais aussi à la méthode ethnométhodologie, appuyée par la
technique documentaire et la technique d’interview structurée.
51

Dans le premier chapitre de notre travail, il a été question de


circonscrire le contour sémantique des concepts jugés indispensables pour la
compréhension de notre sujet d’étude. Il a été question de définir de prime abord
les concepts suivants : impact, communication, promotion, secteur agricole et
insuffisance alimentaire.

De ce qui précède, nous avons retenu que l’impact renvoie à


l’influence, aux conséquences suite à un événement fort ou à des actions fortes.
Du point de vue communicationnel, il renvoie aux retombées que laisse la
puissance de la communication à celui à qui elle est adressée.

Par ailleurs, la communication est conçue comme omniprésente dans


notre société. Nous communiquons pour nous informer, pour comprendre, pour
nous faire comprendre, pour expliquer, pour nous expliquer.

S’agissant de la promotion, un concept le plus souvent utilisé dans le


domaine commercial elle fait référence à tout type de communication marketing
utilisé dans le but d’informer ou persuader les publics cibles sur les bénéfices ou
mérites d’un produit, un service ou une marque.

Quant au secteur agricole, nous l’avons défini comme l’ensemble des


activités nécessitant l’exploitation des ressources naturelles en vue de la
production des divers produits de la culture, de l’élevage et des forêts.

L’insuffisance alimentaire, nous l’avons définie comme un état dans


lequel se trouve une personne, ou un groupe de personnes, lorsque la
disponibilité d’aliments sains et nutritifs, ou la capacité d’acquérir des aliments
personnellement satisfaisants par les moyens socialement acceptables, est
limitée ou incertaine. Il est avant tout un problème d’accès aux aliments.

En outre pour inscrire notre travail dans une sphère scientifique, nous
avions fait recours au cadre théorique de persuasion. Cette théorie a pour but
52

de permettre au chercheur une maitrise systématique de l’environnement de la


communication, notamment publicitaire met l’accent sur le fait qu’un
comportement voulu, une habitude que l’on souhaite adopter sera applicable à
coup sûr dans la mesure où le récepteur est flexible ou prompt au changement.

Dans le second chapitre, il a été question de présenter d’une part notre


champ de recherche qui est l’établissement Mwana Bilanga et d’autre part faire
un état des lieux de la publicité digitale mise en place par l’établissement en vue
de vulgariser les actes de lutte contre l’insécurité alimentaire. Mwana Bilanga
Team est un établissement évoluant dans le secteur agricole à Kinshasa. Elle
offre des services pour la lutte contre l’insécurité alimentaire. Pour vulgariser
ses actes de lutte contre l’insécurité alimentaire en ligne, l’établissement utilise
différents types et formats publicitaires pour atteindre la population congolaise.
Il s’agit notamment des publications sur les réseaux sociaux, informations sur
les plateformes des grandes agences de communications et les vidéos.

Dans le troisième chapitre, nous avons procédé d’abord par l’analyse


de l’impact de la communication dans le secteur agricole pour la lutte contre
l’insuffisance alimentaire, ensuite nous avons présenté les questions d’enquêtes
et nous avons interprété les résultats de notre enquête.

Nous avons fait un rappel méthodologique pour expliquer la méthode


de l’analyse ethnométhodologie avec les différentes étapes qui décrivent la
démarche de notre analyse. Nous avons précisé que l’analyse
ethnométhodologie est un outil à la fois complexe et riche. Elle consiste ainsi à
créer un lien entre les chercheurs et les acteurs des organisations. Ces relations
entre chercheurs et acteurs se manifestent par l’interaction et peut conduire à
orienter la recherche vers autres directions plus fécondes que la problématique
initiale. Cette méthode indique que le chercheur étudie le phénomène observé à
partir des actions mis en œuvre.
53

A travers les différentes données que nous avons analysées, nous


avons compris que la communication est importante pour la lutte contre
l’insécurité alimentaire et que l’établissement Mwana Bilanga communique
mais ses actes ne sont peu vulgarisés. La stratégie des contenus qu’elle a utilisée
sur sa page Facebook, Twitter et Instagram se déploie autour des services mis en
place pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Ainsi, nous avons précisé que l’établissement Mwana Bilanga veut


par le truchement de ses actes injecter l’idée d’une institution qui se soucie du
bien-être de la population. L’idée est de montrer au public qu’elle fait des efforts
pour répondre à ses missions. Ce qui lui permet d’accumuler quelques points
aux yeux de l’opinion. Il s’agit d’une manière pour l’établissement Mwana
Bilanga d’accroitre ses actes de vulgarisation auprès de la population kinoise en
montrant qu’elle ne cesse de rechercher et de proposer des solutions pour réduire
la pauvreté.

Quant aux résultats d’enquêtes du public que nous avons analysés, il


en ressort que la majorité du public pensent que l’agriculture est un atout pour
Kinshasa de sortir de l’insécurité alimentaire.

Des réactions négatives et des suggestions n’ont pas également


manqué. Pour clore, nous pouvons dire que l’établissement Mwana Bilanga a
tous les outils pour un bon partage d’information mais ne les utilise pas à bon
escient.

Au terme de cette analyse, nous pouvons dire que notre hypothèse a


été affirmée.

A. BIBLIOGRAPHIE

I. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
54

1. Le petit la Rousse 2007 illustré. Dictionnaire français, édition française,


Paris, Juillet 2006.

II. OUVRAGES

1. ALAIN Coulon, Paris L’ethnométhodologie, Paris, « Que sais-je » ? PUF,


1996.

2. CLAUDE-JEAN Bertrand, Médias : Introduction à la presse, la radio et


la télévision, Paris, Ellipses, 1995.

3. DAVID Douyere et CATERINE Alii, Religion et communication, Paris,


Le Harmattan, 2014.

4. MADELEINE Grawitz, Méthode des Sciences Sociales, Moscou, Paris,


11ème éd.Dalloz, 2001.

5. JAY Russel, Méthodes de recherche en sciences humaines. Bruxelles, De


Boeck université, 2000.

6. JEAN-NOEL Kapferer, Les chemins aux théories de la persuasion. Le


mode d’influence des médias et de la publicité sur les comportements,
Paris, Gauthiers-Villars, 1978.

7. JEAN-LOUISE Loubet Del Bayle, Initiation aux méthodes des sciences


sociales, L’Harmattan, Paris, 2000.

8. PHILIPPE Cabin, La communication. Etat des savoirs, Paris, éditions


sciences humaines, 2003.

9. NATHALIE Van Laethem, Toute la fonction marketing : Savoirs, savoir-


faire et savoir-être, Dunod, Paris.

B. WEBOGRAPHIE
55

1. https://www.Fo.org
2. https://www.taupie.org/dictionnaire/communication
3. https://www.20communications
4. https://etiquable.eco2initiative.com
5. https://www.cartolycee.net
6. https://www.fao.org.com
7. https://www.livermentor.com/blog/strategie-communication/

ANNEXES
56

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE..........................................................................................................i
DEDICACE...........................................................................................................ii
REMERCIEMENTS............................................................................................iii
LISTE DES ABRÉVIATIONS.............................................................................v
0. INTRODUCTION GENERALE....................................................................1
0.1. Objet et problématique..............................................................................1
0.2. Hypothèse.................................................................................................3
0.3. Cadre théorique.........................................................................................4
0.4. Méthode et techniques................................................................................7
0.4.1. Méthode....................................................................................................7
0.4.2. Techniques.............................................................................................7
0.5. Choix et intérêt du sujet............................................................................8
0.6. Délimitation du sujet.................................................................................9
0.7. Division du travail....................................................................................9
CHAPITRE PREMIER.......................................................................................10
APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE..........................................10
Section 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE...................................................10
1.1. IMPACT.................................................................................................10
1.1.1. Définitions...........................................................................................10
1.2. Communication.......................................................................................11
1.2.1. Définition.............................................................................................11
1.2.2. Types de communication.....................................................................12
1.3. Promotion................................................................................................13
1.3.1. Définition.............................................................................................13
1.4. Secteur agricole.......................................................................................13
57

1.4.1. Définition.............................................................................................13
1.5. Agriculture..............................................................................................14
1.5.1. Définition.............................................................................................14
1.5.2. Types d’agricultures............................................................................15
1.5.3. Objectifs de l’agriculture.....................................................................15
1.6. Insuffisante alimentaire...........................................................................15
1.6.1. Définition.............................................................................................15
1.6.2. Cause de l’insuffisance alimentaire.....................................................16
SECTION II. APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE..........17
2.1. Approche théorique (théorie de la persuasion).......................................17
2.1.1. Aperçu historique................................................................................17
2.1.2. Les racines de la théorie......................................................................17
2.1.4. Mise en œuvre de la théorie.................................................................19
2.2. Cadre méthodologique : ethnométhodologie..........................................22
2.2.1. La méthode ethnométhodologie..........................................................22
2.2.2. Les techniques.....................................................................................25
2.2.2.1. La technique d’observation..............................................................25
2.2.2.2. La technique documentaire...............................................................25
2.2.2.3. La technique d’interview structurée.................................................25
Conclusion partielle.........................................................................................26
CHAPITRE DEUXIEME....................................................................................27
REGARD SUR LE CHAMP DE RECHERCHE : MWANA BILANGA TEAM
.............................................................................................................................27
Section 1 : Présentation de l’établissement Mwana Bilanga Team.................27
1.1. Historique................................................................................................27
1.2. Mission et objectif..................................................................................28
1.3. Nos services............................................................................................28
1.4. Structuration............................................................................................29
1.5. Communication de l’établissement Mwana Bilanga Team....................29
Conclusion partielle.........................................................................................30
58

CHAPITRE TROISIEME...................................................................................31
L’ANALYSE DE L’IMPACT DE LA COMMUNICATION DANS LE
SECTEUR AGRICOLE POUR LA LUTTE CONTRE L’INSUFFISANCE
ALIMENTAIRE..................................................................................................31
3.1. Rappel méthodologique............................................................................31
3.2. Présentation des résultats du questionnaire et de l’interview...................32
3.2.1. Résultats du questionnaire......................................................................32
3.2.2. Synthèse des données issues des tableaux.............................................43
3.2.3. Validation de l’hypothèse......................................................................44
3.2.4. Suggestions............................................................................................44
3.3. Proposition d’une stratégie de communication pour la lutte contre
l’insécurité alimentaire.....................................................................................45
Conclusion partielle.........................................................................................49
CONCLUSION GENERALE.............................................................................51
A. BIBLIOGRAPHIE........................................................................................55
B. WEBOGRAPHIE..........................................................................................56
ANNEXES..........................................................................................................57
TABLE DES MATIERES...................................................................................58

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