Strategie de Creation

ENTREPRENEURIAT.
André KUYO
Expert Consultant, Insertion
Professionnelle, Spécialiste de
l’entrepreneuriat, Ecrivain,
Producteur Délégué de l’émission
Emploi & Carrière sur
2 Stratégie de création d’entreprise, de montage de business plan et de recherche de financement
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ENTREPRENEURIAT ………………………..3-10
CHAPITRE II : LE PROFIL DE L’ENTREPRENEUR…………………….……………11-15
CHAPITRE III : LES 7 ETAPES CLES POUR CREER VOTRE ENTREPRISE…16-26
Chapitre IV : LES 9 CRITÈRES POUR IMPLANTER VOTRE ENTREPRISE…27-30
CHAPITRE V : COMMENT RÉDIGER UN BUSINESS PLAN…………………..31-42
CHAPITRE VI. LES 12 ERREURS À ÉVITER………………………………………….43-50
CHAPITRE VII : 200 IDÉES POUR CRÉER UNE ENTREPRISE………………..51-62
CONCLUSION GÉNÉRALE………………………………………………………………..63-64
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………65
BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR……………………………………………………...66
Les manuels de l’IUA / par André KUYO/ Expert Consultant / InsertionProfessionnelle

Introduction générale
S’il est légitime d’aspirer à un emploi dans une administration publique ou une entreprise
après ses études, il est aussi bon de s’intégrer dans cette entreprise.
L’auto-emploi: reste une solution à l’intégration professionnelle et à la création de richesse

en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Mais créer une entreprise est un gros investissement financier mais aussi (on l’oublie
souvent) physique, moral, psychologique et intellectuel. Vous risquez non seulement votre
argent mais aussi votre santé. C’est pourquoi avant d’entreprendre, nous vous conseillons
de vous entourer d’un minimum de garantie. Dans la mesure où l’entrepreneuriat demeure
un défi pour la jeunesse africaine.
Le problème est que les aspirants promoteurs ne savent pas où trouver les idées pour
entreprendre. S’Ils ont des idées, ils ne savent pas comment la transformer en plan d’affaire
ou business plan ou dossier technique et financier. S’ils arrivent à en avoir, ils n’ont pas les
moyens. S’ils trouvent ces moyens, ils ignorent les démarches administratives…Que de
préoccupations !
Ce présent séminaire sur la thématique de la stratégie de création d’entreprise, de montage

de plan d’affaires et de recherche de financement va nous permettre de répondre à toutes
ces interrogations. Mais bien avant, faisons un bref rappel historique des problèmes liés à
l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire, et profitons-en pour définir quelques mots clés.

Chapitre I : GENERALITES SUR L’ENTREPRENEURIAT
1. Bref rappel historique
De 1893 à 1960, la Côte d’Ivoire, notre pays est sous la colonisation

française. L’administration et presque tous les secteurs d’activités sont
occupés par les colons français avec les auxiliaires africains dont les
Sénégalais, les Guinéens, les Dahoméens (actuel BENIN)…
En 1960, la Côte d’Ivoire accède à son indépendance politique. Les colons

libèrent naturellement une grande partie de l’administration en
compagnie de leurs auxiliaires africains. Les ivoiriens, trop longtemps
privés de la gestion de leur patrie, vont « se ruer » vers ces postes laissés
vacants par leurs occupants.
Notre premier Président va même appeler à l’ « ivoirisation » de

l’administration. Tous les jeunes diplômés qui savent litre et écrire ont
ainsi une place dans l’administration et les postes politique.
L’enseignement, le corps médical, la police, la gendarmerie, l’armée… vont
être conquis à cœur joie par les ivoiriens. Ainsi nait l’esprit de salarié des
ivoiriens.
Bien que, n’étant pas au départ mauvais d’occuper légitiment leur

administration qui en avait besoin pour son indépendance, les ivoiriens ont
laissé un pan de leur souveraineté aux axillaires, aux libanais, aux africains
et naturellement aux français qui ont abandonné l’administration aux
ivoiriens au profit des affaires.
Mais depuis quelques années, les programmes d’ajustement structurel des

institutions internationales dont le Fonds Monétaire International et la
Banque Mondiale vont dénoncer une administration pléthorique et
budgétivore… Notre administration, première pourvoyeuse d’emploi est

saturée. Un autre combat reste à mener : la conquête du monde des
affaires.
Ainsi, par des campagnes l’Etat incite la jeunesse à se lancer dans

l’entrepreneuriat pour résorber le chômage. Mais que faire avec cette
jeunesse qui n’a pas de repère dans ce monde des affaires impitoyable ?
Comment créer leur entreprise sans la moindre formation ? Où trouver les
moyens pour se lancer dans ce secteur très exigent où l’amateurisme se
paie cash? Quel modèle suivre s’il y en a ?
Heureusement des Universités dont l’Institut Universitaire d’Abidjan ont

vite compris en instaurant le module de l’entrepreneuriat dans son cursus
de formation.
2. DEFINITION DES MOTS CLES
2.1. L’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat vient du verbe entreprendre qui signifie créer une activité

commerciale par la mise en place d’une entreprise c’est-à-dire une unité de
production de richesse. L’entrepreneuriat peut aussi s’exprimer par la reprise
d’une activité. De façon prosaïque entreprendre c’est créer une entreprise
pour commercialiser des biens et services qui génèrent des revenu en vue de
se prendre en charge. L’entrepreneuriat est par conséquent la volonté de se
prendre en charge par la création d’entreprise ou par ma reprise d’une
entreprise…
2.2. L’entreprise
Une entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un
proje t décliné en stratégie, en politiques et en plans d'action, dont le but est
de produire et de fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble

de clients ou d'usagers, en réalisant un équilibre de ses comptes de charges et
de produits.
Avec cette définition, on peut dire qu’une entreprise est unité de production
de richesse pour le créateur. De ce point de vue une entreprise part de la
toute petite unité de production comme la vente de Garba ou des galettes à la
multinationale comme Orange ou MTN en passant par les Petites et
Moyennes entreprises (PME) ou Petites et moyenne Industrie (PMI) comme
les superettes.
2.3. La classification des entreprises
On distingue plusieurs classifications. Cependant, ce présent cours dédié aux

étudiants juristes se limitera à deux types de classification.
2.3.1. Classification par secteur économique
La classification par secteur économique est déterminée par l'activité principale

de l'entreprise :
 Secteur primaire : il s'agit d'activités liées à l'extraction des ressources

naturelles via l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière ou minière.
 Secteur secondaire : il s'agit d'activités liées à la transformation des
ressources naturelles issues du secteur primaire (bâtiments et travaux
publics, électroménager, aéronautique, etc.).
 Secteur tertiaire : il regroupe toutes les activités économiques qui ne
font pas partie du secteur primaire et secondaire. Il s'agit d'activités
marchandes (vente de produit) et d'activités non marchandes (vente de
services, non échangeables).

2.3.2. Classification par taille et impact économique
Selon la définition de la Commission européenne en 2011, les entreprises sont

classées comme :
 Micro-entreprise : sous-catégorie des TPE définie en France par

un chiffre d'affaires inférieur à 81 500 euros pour celles réalisant des
opérations d'achat-vente et à 32 600 euros pour les autres.
 Très petite entreprise (TPE) : moins de 10 salariés avec soit un chiffre
d'affaires inférieur à 2 millions d'euros par an, soit un total bilan inférieur
à 2 millions d'euros.
 Petite et moyenne entreprise (PME), on distingue :
o Petite entreprise (PE) : entre 10 salariés et 49 salariés avec soit un
chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'euros par an, soit un total
bilan inférieur à 10 millions d'euros.
o Moyenne entreprise (ME) : entre 50 salariés et 250 salariés avec
soit un chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d'euros par an, soit
un total bilan inférieur à 43 millions d'euros.
 Grande entreprise : plus de 250 salariés et à la fois un chiffre d'affaires
supérieur ou égal à 50 millions d'euros par an et un total bilan supérieur
ou égal à 43 millions d'euros.
 Groupe d'entreprises : comporte une société mère et des filiales.
 Entreprise étendue (ou en réseau, ou matricielle, ou virtuelle) :
comprend une entreprise pilote travaillant avec de nombreuses
entreprises partenaires.

Cette classification pourrait s’appliquer à notre pays mêmes si nous n’avons

pas les mêmes réalités.
2.4. L’idée d’entreprise
Une idée d’entreprise est bien ou service latent ou tangible ou futur qu’un
promoteur d’entreprise va commercialiser. De ce point de vue vendre du
GARBA est une idée d’entreprise, vente des cartes prépayées des téléphonies
mobiles est une idée d’entreprise, créer une école d’aviation en côte d’Ivoire
est idée d’entreprise…
2.5. L’intrapreneuriat
2.5.1. Brève historique
 GINFORD PINCHOT invente le mot et en détermine les premiers contours

en Etats-Unis en 1976
 1979-1980 : il s’est structuré afin de trouver une première concrétisation
en Suède avec le Foresight Group.
 Il faudra attendre le livre de Pinchot : Intrapreneuring en 1985 chez

Harper & Row pour voir se définir la portée du concept.
 Cette publication sera complétée par la parution d’un article du même

auteur dans Research Management, en mars 1987.
 Dans ce papier l’auteur décrit plusieurs recommandations dont l’objectif

est de remédier à la pénurie d’intrapreneurs dans les organisations.
 A la suite de ces publications et la consécration du terme dans le

langage académique, The American Heritage Dictionary ajouta le terme
«Intrapreneur» dans son édition de 1992. Depuis cette date le vocable
intrapreneuriat est entré dans nos mœurs.
2.5.2. Définition
L’intrapreneuriat est un processus qui se produit à l’intérieur d’une firme

existante, indépendamment de sa taille et qui ne mène pas seulement à de
nouvelles entreprises, mais aussi à d’autres activités et orientations
innovatrices, tels que le développement de nouveaux produits, services,
technologies, techniques administratives, stratégies et postures compétitives.
2.5.3. Rôle de l’intrapreneur
Les projets d'intrapreneuriats concernent des nouveaux produits, nouveaux

processus, nouveaux services ou nouvelles activités dans tous les domaines de
l'organisation, avec un point commun fondamental: toutes les initiatives serve
nt la vision de l'entreprise et sont portées au plus haut niveau par la volonté
des dirigeants. Pour mener à bien de tels projets, les intrapreneurs ont
comme une « lettre de mission ouverte » de la part de la direction, ce qui leur
permettra de bousculer les règles et normes établies.
2.5.4. Y'a-t-il des secteurs plus enclins à se lancer dans l'aventure

intrapreneuriale?
A regarder les exemples d'entreprises qui ont développé ce concept à savoir :

3M, La Poste, Crédit Agricole, Pepsico France, Alcatel Lucent, SNECM, pour ne
citer que quelques exemples, il semble que la démarche peut s'appliquer à
tous les secteurs sans limite. Du secteur bancaire, à l'industrie, aux
entreprises de services ou des biens de consommation de masse, de
nombreuses organisations se sont lancées dans l'aventure intrapreneuriale.
2.5.5. A quoi sert l’intrapreneuriat?

l'intrapreneuriat offre de nouvelles opportunités de croissance à une

organisation en libérant la créativité et le potentiel d'innovation, en allant
chercher de nouveaux gisements d'idées auprès de collaborateurs pas
toujours identifiés pour leurs talents d'innovateur, mais prêts à contribuer au
projet stratégique de l'entreprise.
En définitive, nous remarquons qu’un entrepreneur est operateur

indépendant qui travaille à son propre compte au contraire de
l’intrapreneurqui gère une entreprise au sein d’une entreprise avec une
autonomie sous contrôle. Ce cours concerne les premiers, c’est-à-dire les
entrepreneurs.
Alors quel est le profil de l’entrepreneur ou qui peut créer une entreprise ?
EXERCICES D’APPLICATION N°I
1. Qu’est-ce qu’une idée d’entreprise ?

2. Qu’est-ce que l’entrepreneuriat ?
3. Qu’est-ce qu’une entreprise ?
4. Qu’est-ce que l’intrapreneuriat
5. Classification par taille et impact économique

CHAPITRE II : LE PROFIL DE L’ENTREPRENEUR
Le créateur d’entreprise n’est certes pas un homme entièrement à part,

cependant il lui faut des qualités personnelles, des compétences et des
aptitudes au dessus de la moyenne. Car créer une entreprise c’est accepter de
prendre des risques multiples et multiformes. Vous prenez des risques
financiers en engageant votre revenu, votre économie, vos biens. Vous prenez
un risque vis-à-vis d’un ami, d’un parent, d’une banque ou d’une institution
financière ou d’un investisseur….
Vous risquez votre santé. Vous serez en effet soumis à des pressions
psychologiques dues au stress qui provoqueront des migraines. Vous
réfléchirez des jours et des nuits pour trouver des solutions. Car une entreprise
est une personne morale et tant que telle, elle est soumise à des
« maladies infantiles », de « maladies de croissances » et de « maladies de
vieillesses ». Le manager doit à chaque fois avoir des ressources idoines pour
faire face à chaque problème ou questions : trop de clients ? Peu de clients ?
Pas de clients ? Les dettes ? L’essoufflement dans le financement quotidien, les
problèmes avec les fournisseurs, les banques, l’Etat (les impôts, la douane, la
justice…) ? Créer une entreprise nécessite donc beaucoup d’investissement
financier, moral, psychologique et intellectuel. C’est pourquoi il faut avant tout
avoir une idée précise du profil de l’entrepreneur. Car tout le monde a envie
de créer sa propre entreprise mais tout le monde n’a pas le profil nécessaire du
bon entrepreneur. Plusieurs études faites dans différents pays ont permis de
déceler un nombre de traits de caractères propres à la plupart des créateurs
d’entreprise qui ont réussi. Il est vrai que déterminer un profil type
d’entrepreneur relèverait de la magie. Néanmoins, beaucoup de spécialistes

sont d’avis que les entrepreneurs qui ont réussi ont des traits communs dont
allons esquisser les plus importants.
1. Parmi ces qualités, nous avons la bonne santé. Il faut en effet, être en
bonne santé pour travailler plus de quinze heures par jour et pendant six
à sept jours. La santé physique est nécessaire pour travailler très dur
pendant plusieurs heures chaque jour de l’année. De plus, il faut une
santé morale et psychologique pour ne pas confondre le capital et les
bénéfices, pour ne pas se prendre pour un richard dès qu’on gagne un
peu plus, pour cultiver l’humilité et la patience pour grandir petit à
petit. Les grosses voitures, les beaux costumes, les nombreux voyages
sont le résultat de longues et harassantes heures de travail. C’est un
acharné, un battant, c’est un bosseur capable de travailler pendant plus
de quinze heures par jour. Les abonnés à la sieste, les gens qui ont les
yeux rivés sur les congés et les jours fériés doivent changer de
comportement s’ils veulent entreprendre ou changer totalement de
métier. Oui, décider de créer une entreprise, c’est accepter des sacrifices
contraignants. L’entrepreneur doit être le premier à arriver au travail et
le dernier à partir.
2. Il faut avoir le bon sens dans les prises de décisions. L’appréciation des
faits dans l’action pour les meilleures décisions juste à temps (JAT) est
primordiale. Si vous réagissez comme un moteur diesel, vous risquerez
de passer à côté de grosses affaires. Cela est différent des réactions
épidermiques, spontanées, désordonnées qui n’ont aucun effet sur l’acte
ou le processus d’évolution de l’entreprise. Un bon entrepreneur doit
être capable de prendre les meilleures décisions au meilleur moment.
Car une décision prise une seconde plus tôt ou une seconde plus tard
peut avoir des conséquences fâcheuses et souvent dramatiques sur
l’entreprise.
3. Le bon entrepreneur doit avoir des capacités de résistance au stress, à la

pression psychologique voire aux chocs psychologiques. Vous pouvez
être contraint de fermer une entreprise qui marche. Cela a été notre cas
lorsqu’en 1995, nous avons, grâce à un ainé créé une entreprise de
location de voiture. Nous avons été obligés de fermer cette entreprise en
pleine expansion parce que nous avions des clients grands comptes (une
grande banque et une société d’électricité bien connue). Ces deux
entreprises nous passaient une commande de dix à quinze voitures par
semaine. Nous avions à notre disposition que six véhicules. Nous ne
pouvions pas satisfaire ces deux grosses entreprises. Point n’est donc
besoin de mentionner les hôtels de la place, des sociétés de transit ou
des agences de voyages qui nous mettaient une pression terrible.
Pressions auxquelles nous n’étions pas préparés. De plus, ces entreprises
nous reversaient nos dus entre trois mois à six (6) mois et même
quelque fois plus après commande. Finalement, nous avions plusieurs
millions de francs en créances. Mais nous manquions cruellement de
fonds de roulement. Nous avons été obligés de fermer. Alors que si nous
avions eu les moyens de faire face aux charges fixes (le loyer, les
salaires, les impôts, le carburant…) nous aurions certainement continué.
Quel choc psychologique ? Il fallait libérer la secrétaire, les chauffeurs…
C’était pénible ! Moralité? Il faut faire un bon plan d’affaire : connaître le
fonctionnement du marché, la réaction des clients, le comportement des

fournisseurs… avant d’entreprendre. On ne crée pas une entreprise

parce que vous avez de l’argent. Ce n’est pas suffisant !
4. Il faut persévérer, être tenace. Avions-nous été endurant à l’époque?

Non! Nous avons abandonné face aux pressions, aux difficultés parce
que mal préparé. Il faut avoir assez de détermination pour continuer la
lutte. Il faut avoir une vision claire : avoir la tête dans les nuages (vision)
et les pieds dans les dossiers (gestion quotidienne de l’entreprise). Un
entrepreneur doit connaitre son environnement, le comprendre et savoir
que les difficultés font partie de la vie d’un entrepreneur, de la vie tout
court. Il faut s’y préparer : être prêt ! si voulez par exemple acheter un
taxi communal ou « WORRO WORRO » il faut prendre le temps de se
renseigner sur le type de véhicule adapté pour, les différentes taxes
officielles et officieuses. Quels sont les habitudes du milieu ? etc.
5. L’ouverture d’esprit, l’aptitude à communiquer juste, claire et précis

sont nécessaires. Dans l’exemple mentionné, il nous fallait communiquer
efficacement avec les clients et les fournisseurs pour gérer les difficultés
encore qu’il fallait y être préparé. La confiance en soi même, la patience,
la maîtrise de soi sont des facteurs déterminants. Il faut éviter de se
mettre sous pression. Il vous faut surtout savoir gérer les pressions,
encore qu’il faut savoir comment? Prenez donc en compte la formation
et le coaching ou avoir un mentor qu’il faut écouter. C’est important
d’avoir quelqu’un de sûr à qui il faut parler et qui est prêt à vous écouter
sans vous rabaisser ou vous minimiser.

6. Il faut savoir être opportuniste, avoir le flair, sentir « la chose » venir.

L’opportunité étant une occasion qui se présente devant vous, il faut
savoir la saisir. Le bon entrepreneur n’est ni l’homme riche ou celui qui a
des parents riches. Il faut avoir des qualités humaines très importantes
pour soutenir l’argent mis à votre disposition ou l’argent que vous
investissez. Créer une entreprise n’est pas une activité ludique, ou pour
faire comme l’autre, ou pour « frimer ». Vous risquez de déchanter très
brutalement. Le bon créateur est celui qui a aussi le sens des affaires.
Finalement, vous pouvez avoir toutes ces qualités naturellement mais on
peut aussi les cultiver par l’expérience ou par la formation.
EXERCICES D’APPLICATION N°2

I. Question de cours
1. Qu’est-ce que le profil de l’entrepreneur ?
2. Est-il necessaire d’avoir tous les elements de ce profil pour
entreprendre ?
3. Qu’est-ce que l’esprit d’ouverture ?
4. Le promteur d’entreprise dopit-il etre un « surperman » ou
une « superwoman? »
II. Exercices de d’analyse et synthèse
Le bon entrepreneur n’est ni l’homme riche ou celui qui a des
parents ches. Il faut avoir des qualités humaines très importantes
pour soutenir l’argent mis à votre disposition ou l’argent que vous
investissez.
Expliquez et commentez cette assertion

CHAPITRE III : LES 7 ETAPES CLES POUR CREER VOTRE ENTREPRISE
La création d’entreprise est une activité passionnante mais aussi délicate par
le niveau de risque que vous prenez. C’est pourquoi, il faut s’entourer de
maximum de garanties. Ces 7 étapes que nous vous proposons, sans être une
panacée, vous aideront sans doute à être plus vigilant et plus efficace.
ETAPE 1 : le rêve ou la passion: Le créateur d’entreprise suit un long processus.

Ce chemin très complexe part d’un rêve. Le rêve doit être concret, réaliste
même s’il sort souvent du cadre du réalisable. Le rêve doit vous hanter, vous
torturer, vous posséder au point où il devient votre compagnon de tous les
jours. Ce rêve doit faire partie de votre quotidien, de votre environnement.
C’est seulement lorsque ce rêve arrive à ce niveau de possession envahissante,
angoissante qu’il se transforme en idée.
ETAPE 2 : l’idée. L’idée est un bien ou un service destiné à satisfaire un besoin

latent, un besoin exprimé ou un besoin qui complète une satisfaction
existante et/ou insuffisamment satisfait. Le nombre d’idées d’affaires parait
ainsi illimité. L’idée est donc quelque chose de tangible ou pas que l’on peut
vendre de façon continue, à une clientèle potentielle ou réelle à partir d’une
entreprise ; elle se manifeste sur plusieurs formes :
 L’idée doit venir de soi : Le premier critère, c'est de savoir si l'idée

convient à la personne ou non, s'il y a une adéquation « homme-projet ».
Pour qu'une idée soit bonne, il faut partir de son projet personnel, partir
de soi, de ses goûts et aspirations. Autrement dit, lorsqu’on crée une
entreprise, il faut se faire plaisir et non subir. Vous devez trouver ce que
vous avez de spécifique, d'unique et d'irremplaçable, qui fait que votre

entreprise aura du sens. Le fait que chacun d'entre nous soit unique et
irremplaçable est la source ultime de créativité.
 De l’Innovation et potentiel : Le degré de nouveauté, qu'on appelle aussi
degré d'innovation, de l'idée ou du projet est essentiel. Il doit s'agir d'un
projet à potentiel, la base d'un projet ambitieux qui puisse déboucher sur
du chiffre d'affaires. Certes, on peut avoir une très bonne idée qui
débouche sur un projet modeste mais les investisseurs analysent avant
tout le potentiel de développement.
 L’évidence de la bonne idée : On vous montre une invention et vous
sentez qu'elle a un avenir. Vous regrettez même de ne pas y avoir pensé
vous-même ! par exemple : Il n'y a qu'à voir les évolutions du téléphone
portable, qui propose de plus en plus de services, du SMS à la vidéo en
passant par la photo? Vous savez qu'elles sont en phase avec la période
que nous vivons, avec notre façon de vivre et de communiquer les uns
avec les autres.
Une fois l’idée trouvée, il faut valider cette idée en la rédigeant dans un
support appelé plan d’affaires ou dossier technique ou business plan: C’est le
projet.
ÉTAPE 3 : la rédaction du projet. Le projet est la rédaction de l’idée dans un

support. Certaines questions doivent alors vous hanter l’esprit. En fait, ces
questions doivent avoir des réponses claires et précises dans le plan d’affaires.
Sans vous mettre à l’ abri de risques, le business plan les minimise. Il vous
permet de cerner les contours pour rédiger votre projet.
 Quels biens et / ou services commercialiser?

 A combien?
 A qui? Où le vendre?
 Pourquoi? Quand?
 Mon projet est il réaliste?
 Combien de personnel ai-je besoin pour entreprendre? Dois-je aller tout
seul ou avec des associés?
 Comment les choisir? Pourquoi telle ou telle personne?
 Quels sont mes concurrents?
 Quels sont mes consommateurs? Sont-ils jeunes, adultes, vieux, du
troisième âge? Sont-ce des femmes? De quel âge? De quel teint ? Quels
sont leur goût? Leurs habitudes?
 Etc.
Précisons que l’idée ne devient projet que lorsqu’elle est rédigée dans un
document appelé plan d’affaire ou dossier technique ou business plan. C’est
après la maîtrise de toutes ces données que vous allez rechercher le
financement. Mais comment rédiger le plan d’affaires ?
ETAPE 4 : La recherche de financement : Nous vous conseillons d’être réaliste.

Pourquoi ne pas exercer n’importe quel petit boulot pour se faire un peu
d’argent pour commencer? Pourquoi vouloir commencer grand ? « Mieux vaut
commencer petit pour finir grand, que de commencer grand et finir petit ». Je
vous invite à l’humilité. Ceux qui sont aujourd’hui à la tête de grosses
entreprises ont leur histoire, pourquoi ne pas se faire la vôtre?
4.1 Le financement peut provenir de votre épargne: La gestion efficace de

votre budget familial peut vous permettre de commencer. Il faut donc
développer le reflexe de l’épargne chez les jeunes et même les moins jeunes.
Vous devez avoir un compte bancaire ne serait-ce que dans une micro finance
soigneusement sélectionnée. Tout étudiant doit apprendre à épargner en

réduisant les effets néfastes de ce que j’appelle les comportements toxiques :
les sorties intempestives les weekends ou autres jours, les cigarettes, les
boissons, les habits trop couteux…
Toute cette somme doit être soigneusement épargnée qu’elle que soit notre
niveau social ou professionnel. On gagne toujours de l’argent que nous
dépensons sans faire attention. Prévoyez et Exécutez ce que vous avez prévu.
En plus contrôlez les écarts entre ce que vous prévoyez faire et ce qui est fait
maintenant pour voir l’écart entre l’objectif que vous vous êtes librement fixé
et le résultat actuel obtenu.
Ce qui vous permettra d’apporter les mesures correctives dans l’urgence mais
des mesures préventives pour éviter d’accumuler les erreurs. Vous pouvez
vendre vos biens (terrains, maisons, voitures, bijoux) pour poursuivre vos
objectifs.
Attention cependant de prendre des risques sans précaution.
En définitive, il ne faut pas compter sur les autres et pas même vos parents
encore moins l’état. Ceux-ci ne peuvent venir qu’en appoint si possible. C’est à
vous qu’il appartient de prendre votre destin entre les mains et non compter
sur les autres qui ont certainement leur agenda qui ne coïncide pas toujours
avec vos priorités. Faites le grand saut ! Et apprenez de vos échecs pour
rebondir !
4.2 Vous pouvez aussi vous référer aux amis, aux parents, aux cousins à votre
entourage immédiat. Dans ce cas efforcez vous de mériter leur confiance.
Avec votre épargne minimum, sélectionnez parmi vos connaissances
immédiates ceux susceptibles de vous donner 10.000F, 50.000F, 100.000F

et présentez leur votre carnet d’épargne et exposez leur clairement votre

projet.
De préférence solliciter un crédit avec possibilité de remboursement
échelonné que vous vous fixer librement et réalisable. Les parents ne sont des
niveaux, ils vous poseront des questions précises. Ne dites donc pas ce qui
n’est faisable. Vous perdriez votre crédibilité.
4.3 Les micro finances sont fortement conseillées dans la mesure où elles font
plus facilement des crédits que les banques classiques. Je vous le conseille
fortement d’expérience. Cependant ouvrez un compte « épargne projet ».
Le Gérant de la micro finance, choisie avec toutes les garanties de leur
fiabilité et de leur sérieux, pourrait vous donnez toutes les informations
utiles. Réfléchissez bien avant de choisir une micro finance.
4.4 .Les Banques. Ces dernières, presque toutes sont des banques
commerciales en plus ce sont des succursales des banques européennes
ou internationales. Elles n’ont pas pour vocation financer les
investissements des ivoiriens encore moins des jeunes promoteurs sans
aucune expériences. Par ailleurs ceux qui ont eut la chance d’avoir des
prêts n’ont pas toujours été prompt à rembourser.
4.5 Les bailleurs de fonds, les ambassades, les ONG, les institutions
internationales ont souvent des fonds pour aider les jeunes en particulier
et les promoteurs en général.
4.6 l’Etat à travers ces structures de financement dont le Fonds National de la
Jeunesse, aux ONG, aux organismes internationaux, aux ambassades, aux
micros finances, aux banques…

ETAPE 5 : LA DEMARCHE ADMINISTRATIVE
5.1. Immatriculé votre entreprise au greffe : IL faut construire une entreprise

citoyenne en vous faisant immatriculer au Registre de Commerce et
Valeurs Immobilières. Le Registre de Commerce comporte le statut
juridique de votre entreprise (SARL, SA, GIE, Coopérative, E.I).
L’Immatriculation au registre de commerce se fait au greffe du Tribunal
du siège de votre société. En cas de créations sous forme sociétale,
veillez au respect du formalisme juridique : rédaction des statuts et
enregistrement au centre des impôts… établissement de l’état des actes
accouplés au nom et pour le compte de la société en formation. Il faut
accomplir les formalités relatives à la désignation d’un commissaire aux
comptes ou aux apports, le cas échéant. Protégez vos biens en
souscrivant à un contrat d’assurance… Efforcez-vous d’avoir tous les
agréments nécessaires pour éviter des surprises désagréables. Vous avez
la possibilité de passer par le guichet unique du CEPICI pour accomplir les
formalités administratives.
5.2. choisissez un local : Cela peut paraître banal, mais il est bon de préciser
l’importance du choix du local. En réalité si l’acquisition du numéro
CNPS, de la déclaration fiscale sont subordonnées à l’acquisition du local
il faut savoir que l’implantation de votre entreprise ne devrait pas se
faire au hasard. Cela obéit à plusieurs critères. Par ailleurs, vous devez
avoir un domicile fixe, une adresse géographique en vue d’être identifier
par les structures de l’Etat, les fournisseurs, les clients, le public et tous
ceux qui s’intéressent à vous. Votre local doit être équipé en
conséquence (matériels et fournitures de bureau). Nous ne vous

demandons pas de vous endetter pour acheter du mobilier de luxe! Mais

de vous efforcer d’avoir le minimum.
5.3. déclarez votre entreprise aux impôts : Déclarez votre entreprise aux
impôts de votre implantation. Mais avant, prenez la peine de vous
renseigner auprès des spécialistes pour ne pas faire des déclarations qui
peuvent vous coûter cher. Renseignez-vous bien pour savoir quel est le
régime d’imposition qui vous convient. Même si vous trouvez
contraignante et trop lourde toutes ces procédures administratives elles
vous permettent d’avoir accès à des marchés porteurs. En effet, les
grandes entreprises exigent toutes ces informations avant de vous
enregistrer comme fournisseur ou prestataire de service.
5.4. Déclarez votre entreprise à la CNPS : Faites vous enregistrer à la Caisse
Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS). Dès que vous créer votre
affaire, vous devez avoir le réflexe de la sécurité sociale en vous
déclarant ainsi que vos collaborateurs à la CNPS. Cela est peut être
financièrement contraignant, cependant cette déclaration vous
officialise, vous permet d’être compétitif sur des marchés plus
importants. Par ailleurs la CNPS vous couvre en cas d’accident de travail
et maladies professionnelles, elle vous garantie l’assurance maternité,
vieillesse ou retraite etc. Rappelons qu’avec le guichet unique du CEPICI,
toutes ses démarches peuvent se faire aujourd’hui au même endroit. Ce
qui réduit fortement le cout de création d’une entreprise en Côte
d’Ivoire.

5.5. ETAPE 6 : DEMARREZ VOTRE ACTIVITE

Après s’être assuré de la maîtrise des étapes précédentes, vous pouvez
maintenant commencer votre activité. Cependant, il faudra se faire assister par
des spécialistes. Il y a de nombreux cabinets d’assistance, de conseils et de
formation sur la place. Nous insistons sur la formation et l’assistance car un
créateur même à cinquante (50) ans reste un bébé. Il faut qu’il accepte de se
faire tenir les mains, d’être suivi pour qu’il évite la chute brutale souvent
irréparable.
6.1. Mettez en place vos règles de fonctionnement administratives et

comptables : Prenez la peine de choisir les personnes qu’il faut à la place
qu’il faut. Faites du recrutement approprié, sélectif. Évitez de procéder à
des recrutements fantaisistes, émotifs. Effectuez des recrutements
rentables et non pour faire plaisir à des amis, parents et connaissances.
Choisissez l’organisation la plus adaptée à vos besoins, à vos objectifs à
court et moyen terme : vous pouvez recruter un responsable
commercial, comme travailler en free lance avec des commerciaux. Il en
va de même pour la gestion de la comptabilité. Vous pouvez faire le
choix de confier votre comptabilité à un cabinet d’expertise comptable
comme recruter un comptable ou travailler avec des CGA (Centre de
Gestion Agréé). Bref, cela a l’avantage de réduire vos charges salariales,
vos charges fixes.
6.2. Pilotez votre entreprise avec des outils modernes de gestion : La

plupart des PME PMI en Afrique en général et en Cote d’Ivoire échouent
parce que les promoteurs ne se dotent pas d’outils modernes de
gestion. Il faut une comptabilité moderne, c'est-à-dire une comptabilité

gérée par des professionnels. Un recrutement efficace complété par la

formation du personnel grâce au Fonds de Développement de la
Formation Professionnelle (FDFP). Suivez le tableau de bord de votre
plan d’affaire, réactualisez-le si nécessaire. Mettez vos budgets
prévisionnels à jour, réadaptez-le. Efforcez-vous de faire chaque trois
mois ou de façon périodique vos diagnostics pour savoir l’écart entre ce
qui à été dit et écrit et ce qui se fait. Cela vous permet à la lumière des
mécanismes de suivi et d’évaluation permanente de prendre des
mesures tant correctives que préventives. Respectez les obligations
sociales et les contrats de travail. Evitez le flou artistique qui tue votre
entreprise à petit feu.
6.3. Développez vos activités et compétences de manager et votre
efficacité personnelle : Nombreux sont les promoteurs qui ne voient pas
la nécessité de développer leur leadership, leur capacité à diriger des
hommes. Ils pensent à tort qu’être chef suffit pour mener efficacement
son personnel. Ils multiplient les bavures et erreurs de communication
en traitant volontairement ou involontairement leurs collaborateurs de
« subordonnés », « des gens à qui il rend service en leur donnant du
travail ». Il n’a aucun respect pour eux. Ne les écoute pas. Les rabroue
constamment même en présence de personnes étrangères. Finalement il
démotive tout le monde et se plaint du manque d’initiative en oubliant
qu’ils sont le facteur premier de la démotivation de leurs personnels. Ils
licencient leurs collaborateurs à tour de bras, les renouvellent comme ils
veulent… Ils finissent toujours par faire baisser le rendement étant en
perpétuel recommencement. C’est pourquoi le manager doit être
capable de se fixer des objectifs (des objectifs individuels et collectifs,

savoir conduire une réunion, stimuler les compétences et les capacités

de ses collaborateurs, être un coach, un mentor.
ETAPE 7: Après le démarrage : il faut continuer de travailler. Il Faut fréquenter
le milieu des affaires. Ne pas se cloisonner. Il faut s’ouvrir sur le monde
extérieur. Se faire des relations. Participer aux séminaires, aux colloques, aux
salons soit en tant que visiteur ou acteur ou participant. Continuez de vous
former et de vous informer. En effet, le problème n’est pas de démarrer même
si à ce niveau vous êtes à féliciter et à encourager. Le vrai problème est de
maintenir l’entreprise, la faire grandir, la multiplier, la fructifier pour qu’elle
génère des richesses, et d’autres entreprises. Ayez à l’esprit de faire en sorte
d’être une référence, un exemple de réussite. Intégrer les réseaux d’hommes
d’affaires.
En définitive, ces étapes ne sont pas une panacée, elles vous permettent de
savoir quel doit être le parcours du futur créateur. Il y a d’autres spécialistes
qui ont identifié quatre étapes : la réflexion, la conception du plan d’affaire, la
recherche de financement, le démarrage. Notre proposition a l’avantage de
vous offrir une vision panoramique en vous donnant le maximum d’information
pour entreprendre en toute sécurité même s’il n’y a pas de risque zéro en la
matière.

I. EXERCICE D’APPLICATION N°3
1. Qu’est-ce qu’une micro finance ?
2. Qu’est-ce qu’une mesofinance ?
3. Quest-ce qu’une banque ?
4. oü trouver les fonds pour créer votre entreprise ?
5. Qu’est-ce que l’epargne ?
6. L’argent est il necessaire pour créer son entreprise ?
II . EXERCICES D’ANALYSE ET DE SYNTHESE
La création d’entreprise est une activité passionnante mais aussi délicate par le
niveau de risque que vous prenez. C’est pourquoi, il faut s’entourer de
maximum de garanties. Ces 7 étapes que nous vous proposons, sans être une
panacée, vous aideront sans doute à être plus vigilant et plus efficace.
Qu’en pensez-vous ?

Chapitre IV : LES 9 CRITÈRES POUR IMPLANTER VOTRE ENTREPRISE
Quels sont les critères objectifs et même subjectifs d’implantation d’une

entreprise ? L’implantation d’une entreprise ne se fait pas au hasard. Il faut
tenir compte de plusieurs critères. Nous en retenons neuf (9).
1. L’existence d’un bassin d’emploi actif et de qualité. Il faut s’assurer que

vous aurez une ressource humaine qualifiée et compétente aux
différents échelons de la hiérarchie. Surtout en cette période de crise où
les déplacements sont quelquefois une grosse prise de risque. Le futur
entrepreneur doit donc tenir compte de la proximité des collaborateurs
par rapport à l’entreprise. Si vous recrutez votre assistance à Yopougon
Niangon Sud pour une entreprise implantée à Cocody, il ne faut pas
s’étonner quelle ne soit pas non seulement à l’heure au travail tous les
jours et ne puisse pas être présente au travail en cas de grève
impromptue des transporteurs comme cela arrive très souvent. Avoir
donc son personnel proche du lieu de travail règle plusieurs problèmes.
2. Les facilités d’accès : Votre entreprise ne doit pas se retrouver dans un
endroit non desservi par le réseau routier ou là où ce réseau est
défectueux et inaccessible. Non seulement vos collaborateurs auront des
difficultés en cas de non application du point N°1 et aussi vos clients et
fournisseurs en pâtiront. Et, inévitablement ils seront réticents à votre
collaboration. En effet, que gagne un client à souffrir pour avoir accès à
votre entreprise surtout si votre produit ou service n’est pas rare ?
Pourquoi acceptera t-il de payer deux (2) fois plus cher le transport pour
un même produit qu’il aurait à portée de main ? En conclusion, il faut

tenir compte de la densité du réseau routier, (taxis urbains ou « woro

woro », des mini cars ou « Gbaka », Bus, taxis compteurs …).
3. L’existence de la clientèle : Il faut s’assurer d’avoir la clientèle même à
50% à proximité de votre entreprise. Vos partenaires, vos clients, vos
fournisseurs doivent être dans votre environnement commercial. Cela
réduirait le coût du transport des activités commerciales, les appels
téléphoniques... Il faut aussi tenir compte du bien-être des
collaborateurs en veillant à ce qu’ils ne soient pas obligés d’effectuer des
efforts physiques inutilement intenses pour avoir accès aux prospects
et/ou clients. « Il n’y a de richesse que d’homme ». Si vous voulez être
heureux, prenez l’engagement de rendre heureux vos collaborateurs.
4. Le niveau de développement économique de la zone, de la ville, du
quartier, de la région est déterminant. Si vous implantez une Grande
École d’Ingénieurs à un million de francs le paiement de la scolarité dans
un quartier où la majorité de la population vit en dessous du seuil de
pauvreté, ne soyez pas surpris qu’il n’y ait personne pour s’inscrire dans
votre établissement même avec des professeurs Agrégés ou de type HEC.
Vous aurez certainement des enseignants de qualité avec une
infrastructure ultramoderne, des modules qui respectent les normes du
CAMES ou Internationales, mais les riverains n’auront pas les moyens de
s’offrir une telle formation. Le dynamisme économique du site et le
niveau de revenu des riverains sont donc à prendre en compte.
5. La politique de promotion des collectivités locales : Vérifiez si le Maire,
le Conseil Général ou les Autorités décentralisées ont une politique de
recrutement de promotion des PME / PMI installées dans leur localité.
Assurez-vous du comportement des autorités vis-à-vis des taxes, des

impôts, de la production des entreprises… Ceci pour éviter de vous

installer dans une zone à risque.
6. Tenir compte des investissements financiers : Certains quartiers sont
plus chers que d’autres. Ce n’est pas parce que votre entreprise est aux II
Plateaux que les riverains s’intéresseront forcement à votre service. Ce
n’est pas non plus parce que vous êtes à Yopougon ou à Adjamé que les
gens ne viendront pas non plus acheter. Les gens font toujours des
efforts pour acheter des produits qui obéissent aux exigences de qualité-
prix-délai… Par ailleurs la situation géographique influence le coût des
produits que vous commercialisés.
7. L’architecture extérieure, l’aménagement de l’espace intérieur sont les
premiers éléments visuels par lesquels une firme affirme sa personnalité.
Ces éléments visuels véhiculent volontairement ou non un message : la
qualité, le sérieux, l’ordre ou le désordre. L’habit ne fait certes pas le
moine mais on reconnait tout de même le moine par son habillement.
8. L’optimisation de l’espace du travail est un critère important : La
climatisation ou la ventilation qui permet une aération fraiche et douce,
la clarté de la luminosité (ampoule ni trop forte ni trop faible); la
souplesse dans les rangements des dossiers doivent être prises en
compte. Vous pouvez avec un local de 100m2 et avoir des possibilités
d’optimisation de l’espace alors qu’un local de 500m2 peut être difficile à
aménager ou difficile d’accès.
9. L’image globale : La qualité de vie, la réputation du climat social, le
comportement des consommateurs, l’image de la région, le dynamisme
des personnalités politiques, la qualité de l’environnement scolaire et
universitaire… sont des critères favorables.

Au total, l’implantation d’une entreprise se fait en tenant compte de plusieurs

critères tant objectifs que subjectifs.
CHAPITRE V : COMMENT RÉDIGER UN BUSINESS PLAN
 Qu’est-ce que le plan d’affaire ?
Le plan d'affaire est un document écrit de présentation d'un projet de création

d'entreprise. À ce titre, il doit être conçu et rédigé comme un instrument de
marketing auprès d'un bailleur de fonds spécifique ou d'un futur partenaire. Sa
rédaction facilite la planification et la réalisation du projet.
En plus d'être un outil précieux de recherche de financement, le document de

projet est utilisé sur un plan purement professionnel. De ce fait, la rédaction
d’un bon plan d’affaire doit être précédée d'un travail de recherche et d’une
collecte d’informations. Dans l'hypothèse de la recherche de financement pour
un projet, le demandeur doit s'informer au préalable sur les exigences du
donateur (bailleur de fonds) pour des dossiers de financement ainsi que sur les
tendances du donateur pour l’octroi de ses financements. Un bon dossier de
projet doit être conforme aux normes requises par le donateur. La préparation
d'un plan d'affaire peut aussi servir à évaluer la motivation, l’engagement, la
compétence du futur entrepreneur. Le plan d'affaire donne aussi l'occasion de
convaincre tous les investisseurs éventuels (associés, institutions financières,
organismes de développement, etc.) du sérieux de votre démarche.
L'investisseur ou le prêteur se sert du plan d'affaire pour évaluer l'entreprise. Il
n'existe pas de modèle unique de plans d'affaires. Compte tenu du fait que les
exigences des bailleurs de fonds pour la présentation et le contenu du
document ne sont pas toujours les mêmes. On doit pouvoir faire preuve de bon

sens en utilisant ce guide. Il a été conçu pour couvrir la plus grande variété de
micro et petites entreprises. C'est donc à dessein que les rubriques concernant
le plan de ressources humaines et le plan d'environnement ont été soustraites
de ce guide.
 La page de couverture : Dans l'espace réservé à cette fin, inscrivez le

titre du projet, de même que son adresse d’affaires. En une ou deux
phrases, le promoteur devra dire exactement en quoi consiste son
projet. En un coup d'œil, le lecteur devra se faire une idée exacte de
l'objet du projet.
I. LA DESCRIPTION DU PROJET :
Cette première section a pour objet de présenter un aperçu général du projet

et de ses étapes de réalisation.
1. Résumé du Projet : Décrivez brièvement votre projet. Vous devriez être

en mesure de répondre aux questions suivantes : Quoi ? L'idée, le
secteur d'activité, le marché visé et les particularités du produit (bien ou
services) ; Qui? Les promoteurs ; Où? La localisation, Combien? Le coût
du projet ; Quand? La date de démarrage
2. Mission d'entreprise : Décrivez en quelques phrases la mission (raison

d'être) de votre entreprise. Exemple : Entreprise de fabrication de
meubles de qualité moyenne « concevoir, fabriquer et vendre des
meubles de moyenne qualité ayant un design exclusif».
6. Objectifs du projet : Énumérez les objectifs que le projet vise à atteindre,

en commençant par ceux à court terme et en terminant par ceux qui
sont à long terme.

7. Calendrier de réalisation : Précisez le temps de réalisation des

différentes étapes de votre projet (enregistrement, acquisition de local,
aménagement, achat d’équipement, date prévue de démarrage, etc.).
8. Forme juridique : Recherchez la forme juridique qui conviendrait à votre

projet d'entreprise (SARL, Groupement d’Intérêt Économique, Société
Anonyme, etc.). Sachez qu'il y a des avantages et/ou des inconvénients
associés à la forme juridique d'une entreprise. Prenez donc le temps de
vous informer auprès d'un conseil juridique avant d'opérer votre choix.
II. LE OU LES PROMOTEURS :
Cette section va permettre de connaître les promoteurs tout en identifiant

leur apport personnel au projet (remise de fonds, expériences, formation)
de même que leur rôle au sein du projet d'entreprise.
1. Curriculum Vitae : Indiquez votre nom et prénoms, date de

naissance, situation matrimoniale, adresse, formation et vos
expériences de travail en commençant par les plus récentes.
Mentionnez toutes les autres expériences pertinentes qui
pourraient s'avérer utiles pour l'entreprise.
2. Bilan personnel (à titre indicatif) : Le bilan personnel est la liste de

tout ce que le promoteur possède (les actifs) et tout ce qu'il doit (les
passifs). Faites votre bilan personnel en prenant soin de préciser :
 Pour les actifs: La valeur marchande (le prix que vous pourriez
obtenir actuellement) de vos Actions et obligations, et non leur prix.
 Pour les passifs: Le solde à payer sur vos emprunts, hypothèques ou
autres dettes, indiquer le versement Mensuel. Finalement,
déterminez votre valeur nette: Valeur Nette = Actifs - Passifs
3. Structure organisationnelle
 Répartition des tâches : Donnez un bref énoncé des responsabilités et

des taches que chaque promoteur accomplira au sein de l'entreprise.
 Organigramme : Présentez l'organigramme que vous comptez mettre en
place pour gérer votre projet d'entreprise.
III. LE PLAN MARKETING :

Le plan marketing devra démontrer qu'il existe un segment de marché ayant
un potentiel de ventes suffisant et que la stratégie de marketing permettra de
positionner avantageusement l'entreprise par rapport à la concurrence.
1. Le Bien / Service :
Faites une description détaillée de votre produit (bien ou service) et de ses

caractéristiques (qualité, durabilité, style, facilité d'entretien, etc.). Il s'agit ici
de faire connaître votre produit (connaissance physique, les utilisations du
produit, les atouts et les faiblesses par rapport aux produits concurrents).
2. Analyse du marché
 Marché global : À partir des données statistiques des dernières

années, évaluez l'importance et l'évolution de votre secteur
d'activités pour la région visée (en Francs CFA). Abordez également
les tendances du marché.
 Marché visé : Déterminez le groupe de consommateur le plus
susceptible d'acheter votre produit (groupe d'âge, sexe, revenu,
profession, etc.)
3. La situation Concurrentielle : Nous arrivons sûrement sur un marché déjà
servi par des producteurs et commerçants. Nous sommes obligés de nous

battre pour leur arracher des parts de marché. Or, la logique enseigne que pour
mieux se battre contre quelqu'un, il faut chercher à connaître cette personne,
essayer de cerner chez elle tous ses atouts mais aussi ses faiblesses. L'objectif
ici est donc d'exploiter au mieux tous les points faibles de nos concurrents.
À cet effet, cette section devra répondre aux questions suivantes:
 Qui sont nos concurrents?

 Que vendent-ils?
 Quelle est leur clientèle?
 Quels sont leurs circuits de distribution?
 Quels sont les prix pratiqués?
4. Le prix : Déterminez la politique générale des prix de vos produits. Expliquez
comment votre politique de prix permettra à votre entreprise de pénétrer le
marché et de vous y maintenir tout en générant des profits. Faîtes part de
votre politique de crédit.
5. Distribution ou localisation : Dans le cas d'une entreprise manufacturière,

expliquez comment vous entendez acheminer vos produits aux consommateurs
(par vente directe, par l'intermédiaire de détaillants ou de grossistes).Pour un
commerce ou une entreprise de services, déterminez la localisation de votre
entreprise et expliquez les motifs ou les critères qui conduisent à ce choix
(achalandage, coût du local, facilité d'accès, proximité des services publics,
etc.). Si votre produit nécessite un service de livraison, expliquez-en le
fonctionnement (délai, coût, etc.).
6. La promotion : Faites part de vos objectifs publicitaires, du budget alloué
pour chacun des moyens choisis pour atteindre la clientèle (publicité dans les

journaux, dépliants, articles promotionnels, etc.). Faites l’établissement d'un

calendrier des activités promotionnelles.
IV- LE PLAN DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION :
D'une manière générale, cette section permettra de planifier les principales
activités opérationnelles de l'entreprise et les besoins en main-d'œuvre.
1. Production : Cette section s'applique aux entreprises manufacturières.

Décrivez ici le processus de fabrication de votre produit et énumérez les
principaux équipements qui seront requis. Mentionnez les matières
premières qui seront utilisées. Déterminez la capacité de production de
votre entreprise avec les paramètres suivants: nombre d'employés de
production, nombre d'heures de travail, etc. Exemple: Dans mon local de
500m2, l'entreprise sera en mesure de fabriquer, avec les équipements
mentionnés, 150 litres d'huile par jour, avec une équipe de production de 7
employés à raison de 8 heures par jour.
2. Approvisionnement : Cela s'applique aux entreprises manufacturières et

commerciales. Enumérez vos principaux fournisseurs. Mentionnez quels
sont leur délai de livraison, leur politique de crédit.
3. Aménagement : Expliquez les améliorations qui devront être apportées au

local pour le rendre opérationnel et fournissez si disponible un plan
d'aménagement de ce local de même qu'un échéancier des étapes de
réalisation de l'aménagement.
4. Main-d'œuvre : Mentionnez le nombre d'emplois qui sont créés. Expliquez

brièvement en quoi consisteront les besoins en main-d'œuvre et quelle sera
la rémunération des employés (salaire, commission, emplois saisonniers,
etc.).

V. LE PLAN FINANCIER
La section du plan financier permettra de traduire en termes monétaires votre

entreprise. Elle évaluera son coût, son mode de financement, et analysera sa
rentabilité financière et probablement économique. En d'autres termes,
l’objectif des prévisions financières est double :
1. Évaluation des investissements. Selon la nature des investissements, on

distingue trois groupes :
1.1. Frais d'établissement : Ils constituent les premières dépenses qu'un

promoteur effectue dans la mise en œuvre de son idée. Ce sont par exemple,
les frais d'étude de faisabilité engagés auprès d'un cabinet, les frais
d'enregistrement au registre de commerce, les frais de constitution, etc. Ces
dépenses comme la plupart des investissements sont liées à la nature de
l'activité.
1.2. Les investissements corporels : Pour son fonctionnement, toute entreprise

a besoin d'un certain nombre d'équipements de construction, de moyens de
transport, de mobilier de bureau, d'aménagement locatif, etc. Tous ces
investissements qui restent à la disposition de l'entreprise pour une durée d'au
moins égal à un an, constituent les investissements corporels ou
immobilisations corporelles. La totalité des immobilisations corporelles est
amortissable à l'acception des terrains. Dans cette rubrique, il faut simplement
indiquer leur coût d'achat ou de réalisation ou encore de construction. Ce coût
inclut en plus du prix d'achat ou de construction, les frais s'y afférent
(transport, installation, etc.). Déterminez où se trouve la majorité de cette
clientèle (quartier, ville, village, etc.) et quel potentiel elle représente (en
nombre de personnes et en Francs CFA). Résumez les raisons qui motivent vos

clients potentiels lorsqu’ils achètent un produit semblable (qualité, prix,

originalité, etc.)
1.3.Les immobilisations financières : Elles sont constituées des sommes que le

promoteur est obligé de déposer auprès de certaines personnes physiques ou
morales en vue d'exploiter pendant un certain temps un service. Ce sont
généralement des dépôts de cautionnement effectués auprès de la CIE, de la
SODECI, de CÔTE D’IVOIRE TELECOM, du propriétaire du local commercial, etc.
2. Evaluation du fonds de roulement
Pour assurer le bon fonctionnement de l'entreprise, il convient de déterminer

les sommes d'argent qui seront nécessaires pour que l'entreprise soit à mesure
de faire face à ses obligations (achat de matières premières, frais d'électricité,
l'eau, loyer, frais de personnel, etc.) durant les premiers mois. Par exemple,
avant de vendre un produit, l'entreprise commerciale doit d'abord se doter
d'un stock de marchandises ; ce qui entraîne des sorties de fonds importants.
Les entrées de fonds ne viendront que par la suite. Ces décalages entre les
entrées et les sorties de fonds conjuguées à toute la situation du démarrage
conduisent à des déficits temporaires. C'est cet écart entre les liquidités et les
obligations à très court terme (12 mois) que l'on identifie ici comme étant le
fonds de roulement. Le fonds de roulement est donc le financement nécessaire
aux promoteurs pour faire face à ses besoins de fonctionnement en attendant
que ses clients règlent ses ventes. Le fonds de roulement fait partie intégrante
du coût du projet.
3. Coût total du projet : C'est la somme du montant total des

investissements et du montant total du fonds de roulement.

4. Schéma de financement : Après avoir déterminé le coût total du projet,

il convient maintenant de dire d'où proviendrait l'argent qui servira à
son financement. Sur l'origine du financement, le bailleur de fonds
cherche à savoir deux choses: Quel est le degré d'implication du
promoteur au financement du projet? Existe t-il des partenaires autres
que lui et le promoteur? Les réponses à ses questions sont
déterminantes, car elles situent le bailleur de fonds sur le niveau de son
engagement. Dans la pratique, il est demandé au promoteur de
contribuer au moins au 1/3 au financement du projet. Cette
contribution peut se faire avec des outils ou objets en nature comme
avec des liquidités.
5. Prévision des charges et des ventes : Elle fait ressortir l'état des résultats
prévisionnels. L'état des résultats permet de mesurer la performance de
l'entreprise en comparant le chiffre des ventes par rapport aux dépenses
d'exploitation pour une période donnée.
5.1. Prévision des charges : Les charges dont il est question ici sont les
charges de fonctionnement de la classe 6 du plan comptable SYSCOA.
Ce sont : les achats de matières premières ou de marchandises, des
fournitures extérieures, des frais de personnel, des impôts et taxes, des
frais financiers, etc.
Détermination du coût de production : La connaissance du coût de production

est d'une importance primordiale pour une entreprise. Ce coût permet au
promoteur de mieux maîtriser ses charges, de prévoir sa marge commerciale et
de lutter davantage contre la concurrence.

5.2. Prévision des ventes : Après avoir analysé la structure des charges et
déterminé le coût de production, il convient maintenant dans cette
rubrique de prévoir les ventes.
Cela vous permettra de déterminer les marges escomptées à la fin de

l'exercice, lesquelles marges doivent être actualisées et comparées aux
investissements initiaux pour mieux apprécier la rentabilité du projet. Ce qui
est importe ici, c’est le prix de vente du produit qui est une variable
dépendante du marché et non de la seule volonté du producteur.
6. Établissement des comptes d'exploitation prévisionnels : Il s'agira de

confronter dans cette rubrique les charges que nous avons évaluées et les
produits ou ressources que nous avons prédits. Les comptes d'exploitation
prévisionnels doivent conduire à la détermination du cash flow de chaque
année, c'est-à-dire la masse monétaire dégagée par l'exploitation de
l'affaire. (Faire des copies de l'exemple de compte d'exploitation
prévisionnel en annexe)
Établissement du plan de financement : La validité d'un projet se mesure

au sérieux et au réalisme du plan de financement. C'est une phase essentielle
de l'étude financière, celle qui vous permettra d'anticiper l'évolution de votre
trésorerie en fin d'exercice. (Faire des copies du plan de financement pour
annexe)
7. Détermination du seuil de rentabilité : Le seuil de rentabilité, appelé

également point mort, est le niveau de ventes pour lequel l'entreprise ne
réalise ni perte, ni bénéfice. C’est après avoir franchi ce point que
l'entreprise commence à être rentable. Pour calculer le seuil de rentabilité, il
faut distinguer les frais variables des frais fixes. Les frais variables (coûts
directs) sont les frais qui varient directement en fonction des ventes
(matières premières, marchandises, matériels, main d'œuvre affectée

directement à la production du produit ou du service, commission des
vendeurs). Les frais fixes sont les dépenses qui demeurent relativement
stables en dépit des variations du niveau de vente (loyer, téléphone, etc.).
8. . Analyse financière de projet : Après les résultats en valeur absolue

obtenue, il convient de faire une analyse pour juger de la rentabilité
intrinsèque du projet. Pour ce faire, trois niveaux d'analyse sont nécessaires:
8.1. Analyse de la rentabilité financière : Cette analyse permettra d'apprécier

la rentabilité du projet dans le temps et surtout de savoir si
l'investissement à engager est meilleur sur une période donnée.
8.2. Analyses des liquidités: Celle-ci jugera de la capacité du projet à assurer

le remboursement des capitaux empruntés et à garantir la
récupération des fonds.
8.3. Analyse de la sensibilité : Cette analyse permettra à son tour de voir la

réaction du projet face aux effets de variation des chiffres d'affaires et
des charges d'exploitation selon que la conjoncture est favorable ou
défavorable. Pour arriver à faire une bonne analyse, il faut dans un
premier temps calculer pour le projet, la valeur actuelle nette (VAN), le
taux de rentabilité interne (TRI) et le délai de récupération. Ensuite,
faut-il établir le tableau de rentabilité financière et le tableau d'analyse
des liquidités et enfin faire des stimulations de variation de chiffres
d'affaires et de certaines charges d'exploitation. Il est conseillé de
calculer certains ratios (selon la nature du projet et l'origine du
financement) pour appuyer l'analyse.

En définitive, il faut retenir que le plan d’affaire est un document détaillé relatif
à votre projet. Il vous permet d’avoir une maîtrise de l’activité que vous voulez
exercer. C’est aussi une boussole pour les partenaires, les bailleurs de fonds. Il
est aussi bon de savoir que chaque bailleur à une approche particulière. Aussi
est-il bon de toujours vérifier que le bailleur qui vous intéresse n’a pas un guide
propre à lui.
EXCERCICES D’APPLICATION N°4
I. QUESTIONS DE COURS

3. citez 3 avantages d’une SA.
4. Quels sont les inconvenants d’une SARL ? Citez-en 3
5. Où trouver l’idée pour créer votre entreprise ? Citez-en 3
6. Qu’est-ce que l’intelligence entrepreneuriale ?
7. en quoi l’intelligence entrepreneuriale est-elle un catalyseur
la vie interne et externe de l’entrepreneuriat ?
II. DISSERTATION
1. Après avoir énoncé les avantages d’un plan d’affaires, dites en quelques
mots, quels en sont ses limites.
2. Dites en quelques mots les avantages et les limites d’une étude de

marché.

CHAPITRE VI. LES 12 ERREURS À ÉVITER
La plupart des pays aujourd’hui industrialisés qui dominent la planète ont

utilisé les PME/PMI comme moteur de leur économie. Il est donc normal que
les pays africains à l’image des dragons d’Asie s’appuient sur les PME/PMI pour
se développer. Malheureusement beaucoup d’entreprises africaines déclarent
la faillite dès la première année. La faillite d’une entreprise ne se fait jamais de
façon fortuite et brutale. Elle est toujours précédée d’effets annonciateurs.
Elles passent par une période longue de crises. Il faut être capable de décrypter
ses signes. L’entreprise est un système ouvert qui baigne dans un
environnement externe et interne. Lequel environnement l’influence aussi bien
positivement que négativement. L’on enregistre ainsi 30 à 75% de faillite dans
les trois (3) premières années. Pourquoi échouent-elles? L’échec est-il une
fatalité pour nos entreprises africaines? Que faire pour résorber les échecs qui
semblent être programmés?
1. Les pesanteurs socioculturelles : En Afrique, on pense souvent à tort que

le chef d’entreprise est forcement riche. Ainsi parents, amis et
connaissances se ruent t-ils sur le jeune entrepreneur pour lui exposer
toutes sortes de préoccupations. Et ainsi, la peur du regard des autres et
le « qu’en dirait-on » amènent l’entrepreneur à être trop généreux. Cette
générosité naïve est pour lui une source de faillite, puisqu’il dilapide son
fonds de roulement à aider les autres. En effet, les funérailles, la
participation tout azimut à des anniversaires, à des mariages … surtout
en tant que parrain, sont une source de faillite programmée. Il ne s’agit
pas de se cloisonner mais de savoir choisir ; et s’il le faut dire « NON! ».
Ne pas forcement accepter de faire plaisir à tout le monde. IL faut veiller
à la maitrise du budget familial si vous tenez à réussir. Tous ceux qui ont
réussi ont toujours consenti à faire des sacrifices. Il s’agit de faire

aujourd’hui le votre si vous voulez être comme eux.
2. La faiblesse personnelle du créateur : Trop souvent le créateur vit au

dessus de ses moyens. Il se prend pour « un grand type » ou pour
quelqu’un « qui est déjà arrivé » pour utiliser l’expression populaire. En
réalité, il n’est qu’au début d’un long processus. De plus, il manque
souvent de compétence (pas de formation adéquate), d’expertise et
d’expérience. C’est pourquoi nous avons des fondateurs d’école qui
n’ont jamais enseigné, des boulangers qui ne savent rien de la
pâtisserie… Et, ces gens refusent de s’entourer d’hommes et de femmes
ayant de l’expertise, de l’expérience, de la compétence. Ils se
convainquent d’être intelligents et n’écoutent pas leurs collaborateurs
(s’ils en ont). Ils procèdent à des recrutements émotionnels (sans
rigueur) ; ils recrutent ainsi dans leur cercle familial des gens
manipulables et corvéables à volonté … Bref, ils ont des carences et
s’entourent de collaborateurs ayant plus de carences qu’eux-mêmes.
Ainsi, même une bonne idée d’affaire ayant fait l’objet d’une bonne
étude de faisabilité et ayant des ressources adéquates peut échouer si sa
mise en œuvre est faite par un promoteur mal préparé ou incompétent.
Une entreprise créée par un opérateur non qualifié est vouée à l’échec,
car il est vrai que les connaissances du monde des affaires sont
importantes. En plus, s’il lui manque des compétences techniques et de
l’expérience professionnelle dans le domaine choisi, sa mort est
inévitable.

3. Le mauvais choix de l’emplacement géographique de l’entreprise : La

situation géographique est essentielle. On ne peut domicilier une
entreprise n’importe où. Or beaucoup de promoteurs s’engagent
souvent sans tenir compte du lieu d’installation de leur entreprise. Leur
seul critère est la proximité de leur domicile. Ce critère somme toute
important n’est toutefois pas déterminants.
4. La diversification et l’expansion prématurée : Beaucoup de chefs

d’entreprises diversifient trop vite pour selon eux avoir des ressources
additionnelles. C’est une erreur dans la mesure où la création d’une
autre affaire équivaut à la création de nouveaux soucis, de nouvelles
difficultés. Cela équivaudrait à agir comme un homme insensé qui
voyant son bébé malade, et qui au lieu de le soigner pour le guérir, opte
plutôt pour la perspective d’avoir un nouveau bébé !
5. L’absence de planning ou la navigation à vue : La plupart des dirigeants
n’ont pas de tableau de bord. Ils naviguent à leur propre vue. Ils n’ont
aucun planning des activités et des actions à mener. Les dirigeants
ignorent royalement l’existence de la planification. Ils opèrent à
l’improvisation, à l’intuition, à la routine. Les objectifs de l’entreprise ne
sont pas connus. Ceci a pour corollaire le manque de contrôle. Or là où il
n’y a pas de contrôle, de suivi, d’évaluation, prospèrent toutes sortes
d’abus volontaires ou involontaires. C’est alors que les entrepreneurs
sont surpris de leurs échecs qu’ils imputent souvent à des causes
mystiques. À toutes ces causes évoquées, il faut aussi ajouter l’absence
de structure organisationnelle, qui laisse la place à un flou artistique,
l’absence ou le dysfonctionnement des outils élémentaires de gestion,

une absence ou une mauvaise maîtrise des organisations commerciales

et marketing, une production non planifiée, défaillante, des styles de
commandements empiriques, inadaptés… Dans certains secteurs, les
promoteurs sont souvent « analphabètes » et ignorent carrément tout
de la notion de gestion des ressources humaines, de la clientèle. Ces
dirigeants n’ont pas une formation adéquate et ne voient pas la
nécessité de se former et encore moins de former leurs personnels. Ils
trouvent que c’est une dépense et non un investissement dans le
meilleur des cas ou une perte de temps au pire. Les PME/PMI africaines
sont-elles pour ainsi dire vouées à l’échec? la faillite est elle une fatalité ?
Bien sûr que non. Il faut juste savoir les mécanismes de la réussite et les
outils de gestion modernes.
6. La non mise en place d’une comptabilité : La comptabilité est un outil de
gestion qui donne des informations précises qui permettent au décideur
de saisir, de classer, d’enregistrer de donner des bases chiffrées mais
aussi de fournir après traitement approprié un ensemble d’informations
financières indispensables pour les banques, les partenaires financiers,
les assurances, les institutions de crédits. Or la plupart de nos PME n’ont
pas de comptabilité. Et si elles en ont, la comptabilité n’est pas fiable.
D’où l’incapacité des banques ou celles qui d’entre elles ont de la
volonté, d’agir de bonne foi.
7. L’absence de budgétisation : Beaucoup de PME, pour ne pas dire toutes,

ne planifient rien en termes de budget. Elles n’en ont pas. Elles n’y
pensent même pas. Elles travaillent à l’improvisation, rien n’est prévu. Or
le budget ou la planification financière permet d’établir des prévisions

financières, d’avoir une projection. Toute bonne gestion est

prévisionnelle. Et, la réalisation de ce qui est prévu est signe d’efficacité.
Le budget constitue donc un instrument de pilotage et de contrôle de
l’entreprise. Le budget est donc non seulement indispensable et utile
pour une bonne négociation de l’emprunt auprès des financiers, mais
aussi il évite le pilotage à vue, qui constitue une source d’inefficacité.
8. Le manque d’ouverture au marketing et à la communication : Le

marketing et la communication sont pour une organisation ou une
entreprise ce qu’est le sang pour l’homme, la sève pour une plante. Ces
deux éléments nourrissent l’entreprise, la vitalisent, la font connaître
dans toute sa dimension par les clients, les fournisseurs, les partenaires.
L’entreprise doit communiquer, être à l’écoute du consommateur-ROI.
Car la satisfaction du client est au centre de son évolution. Or la plupart
des promoteurs misent surtout sur la qualité de leurs produits mais
ignorent l’importance et le rôle du marketing et de la communication
comme étant l’étincelle qui déclenche la réussite de leurs affaires. Le
marketing ne se réduit pas à l’étude de marché (que les promoteurs
ignorent), la publicité et la promotion des ventes. Il est donc impérieux
que les dirigeants africains s’entourent de spécialistes.
9. La Gestion non moderne des ressources humaines : Nous observons un
manque de rigueur (qu’on impute souvent au manque de moyens) dans
le recrutement. On prend volontiers dans nos cercles familiaux des gens
soumis et malléables à volontiers, des béni-oui-oui, de véritables
suiveurs à la solde du patron demi-dieu. La réussite d’une entreprise
passe aussi par un recrutement rigoureux du personnel (quitte à

négocier les salaires), leur formation par le biais du F.D.F.P. Recruter ne

veut pas dire engager quelqu’un pour faire plaisir à la famille, aux beaux-
parents, à des amis mais prendre la personne qu’il faut à la place qu’il
faut. Cela implique de ratisser large en réunissant un grand nombre de
candidats, d’organiser un test, de sélectionner les CV et les lettres de
motivations, d’organiser un ou des entretiens d’embauche, de notifier
l’embauche. Par ailleurs, il faut mettre en place une politique de
motivation du personnel (penser à une bonne intégration, payer le juste
salaire, s’acquitter des charges sociales (CNPS, impôts), promouvoir le
mérite et non le clientélisme, le népotisme, le tribalisme et le copinage,
signer des contrats clairs et les respecter). Même si au départ il faut
prendre quelquefois des gens de son bord, il est bon quand la croissance
survient pour le patron d’intégrer des compétences extérieures qu’il doit
accepter. De plus, il faut organiser la croissance pour ne pas la subir. Une
croissance mal préparée devient signe de faiblesse. En effet, il y a des
investissements à faire en termes de nouveaux recrutements, de
matériels de travail, de technologie... Il faut recomposer le système
organisationnel. Revoir très souvent l’organigramme. Ce qui est source
de frustration pour les anciens qui trouvent injustes le fait de nommer à
des postes de responsabilité les nouveaux au lieu de nommer les anciens
qui pourtant n’ont pas toujours la compétence. Le dirigeant doit tenir
compte de ces mutations pour maîtriser les problèmes créés par la
croissance.

10. Le manque de réseau relationnel : Les promoteurs évoluent souvent

seuls. Ils ne connaissent pas beaucoup de monde dans leur milieu
professionnel. Personne ne les connaît non plus. C’est pourquoi certaines
entreprises mettent plusieurs années avant de décoller. Un chef
d’entreprise doit s’efforcer de s’ouvrir sur l’extérieur. Il doit se faire des
amis dans son milieu. Il doit disposer d’un bon réseau relationnel pour
avoir des informations justes à temps réel. Or beaucoup de dirigeants
pensent évoluer seuls. Ils restent dans leur coin se disant ne pas avoir
besoin de quelqu’un pour réussir. Cela est faux et même dangereux !
Que faire ? Il faut participer à des séminaires, aux colloques, aux dîners
d’affaires… s’intéresser aux autres. On n’a pas toujours besoin d’être
riche pour se faire connaître. S’ouvrir sur l’extérieur, c’est aussi accepter
l’entrée de nouvelles compétences dans votre entreprise mais aussi et
surtout de nouveaux capitaux si nécessaire. Mieux vaut avoir 10% de 10
milliards que d’avoir 90% de 10 millions !
11.La mauvaise maîtrise des charges : Peu de promoteurs maîtrisent les
charges. Ils sous-évaluent les charges et sont souvent surpris par
l’essoufflement de la trésorerie. C’est pourquoi il est conseillé
d’augmenter de 20 à 30 % vos charges provisionnelles. La mauvaise
maîtrise des charges a pour conséquence immédiate les difficultés de
trésorerie. En effet, beaucoup de PME fonctionnent en général sur les
entrées en caisse. C’est pourquoi certaines écoles notamment ne sont
pas à mesure de payer le salaire du personnel, des enseignants, de faire
face aux charges à partir de Mai et même d’Avril. En effet, certains
fondateurs ne comptent que sur les encaissements de la scolarité pour
faire face aux charges. Ce n’est pas mauvais en soi mais ils oublient très

souvent d’avoir un tableau de trésorerie pour faire face aux charges

durant les mois de baisse des encaissements…
12.Les clients douteux : Les entrepreneurs veulent tellement se convaincre
que leur produit marche bien qu’ils ne trient pas les clients. Ils
confondent même prospects et clients, et pensent que tous ceux qui
s’intéressent à leur produit vont l’acheter. Mais là n’est pas le problème,
le vrai problème est qu’ils baissent les prix au hasard. Tout le monde
vient acheter au hasard. Tout le monde vient acheter à crédit. Peu de
personnes remboursent à temps. Cela déstabilise la comptabilité.

CHAPITRE VII : 200 IDÉES POUR CRÉER UNE ENTREPRISE
Créer une entreprise n’est pas une activité ludique. On ne crée pas une entreprise
pour faire comme l’autre. En effet, la création d’entreprise est assimilable selon
nous au processus d’accouchement. De fait, pour qu’une femme accouche, il faut
avoir un homme qui peut accepter d’aller avec elle, de lui faire prendre une
grossesse, la nourrir, la soigner, l’entretenir, la faire suivre, l’encadrer, évaluer par
un spécialiste si nécessaire. Mais avant tout cela, il faudra d’abord avoir une idée de
l’homme avec qui aller, du médecin ou du spécialiste pour le suivi, du choix de la
maternité ou de l’hôpital…En bref, il faut suivre toute une procédure.
I - NTIC COMMUNICATION MÉDIA
Vous pouvez choisir d’exercer dans la presse écrite, audio, radio, les NTIC
qui sont des activités en plein boom en ce moment.
1- les relations publiques

2- les agences conseils en communication
3- la communication visuelle
4- les régies et affichages
5- P.A.O.
6- photogravures et création
7- films publicitaires
8- agences évènementielles
9- agences conseils en marketing
10- cyber café
11- centre téléphonique multi cabines
12- e-commerce
13- installation d’Internet domestique et entreprise
14- consultant cyber café clé en main
15- web master

16- installation cyber café clé en main
17- organisation des salons et colloques
18- entreprise de production audio visuelle
19- concepteur de cartes de visites, de calendriers
20- affichages, panneau de publicité commerciale
21- fournisseurs d’accès Internet
22- attaché de presse
23- opérateur de radio de proximité
24- opérateur de télévision privée
25- publication de quotidien d’information générale
26- publication d’Hebdo people
27- publication d’Hebdo culturel
28- publication d’hebdo sportif
29- éditeurs, régisseurs
30- chargé de communication, d’activités de personnalités publiques
II - RESTAURANTS -HOTELS-CAFÉ-RÉSIDENCES
On constate de plus en plus un boom dans notre Capitale économique

(Abidjan) des résidences Hôtelières. Ces hôtels de types particuliers dotés en
plus de chambres VIP, de cuisines avec des équipements ultramodernes … Les
hôtels de passages ou de séjours, les restaurants et maquis foisonnent dans la
ville d’Abidjan.
31- bars climatisés

32- cantines scolaires et universitaires
33- kiosques restaurants
34- maquis restaurants

35- location de vaisselles pour traiteurs
36- livraison de repas dans les bureaux
37- services de petit-déjeuner dans les bureaux
38- ravitaillement de maquis, kiosques et restaurants en produits de
consommation divers (œufs, riz, boisson)
39- distribution de pâtes fraîches dans les kiosques, maquis, hôtels et
restaurant ou se spécialiser dans un service
40- livraison de petit-déjeuner / déjeuner en voitures ou en scooter
41- ventes d’APF (attiéké aux poissons fumés)
42- café théâtre avec spectacles
43- maquis spécialisés dans les braises (poissons, viande de brousse)
44- restaurants thématiques (cabri, mouton, escargots, canards…)
45- hôtels d’affaires à prix bas.
46- résidences hôtelières VIP
47- hôtels de passages
48- hôtels de séjours de classes moyennes
49- hôtel de séjours VIP
50- livraison de boissons locales dans les kiosques, maquis, hôtels et
résidences hôtelières
51- services de café, thé dans les entreprises privées et publiques sur
abonnement à partir de 15 heures
52- promoteurs de spectacles dans les restaurants, maquis et hôtels
III - ORGANISATEURS D’ÉVÈNEMENTS /LOISIRS/ TOURISME

À ce niveau, il y a la matière. En effet, à côté des structures rodées en

matière d’organisation de grands spectacles, on peut créer des structures
légères d’organisation de spectacles et d’événements.
53- Organisateurs de mariages
54- Organisateurs de salons, colloques, séminaires
55- organisateurs de baptêmes, anniversaires
56- organisateurs de cérémonies de fin d’année dans les écoles privées et

publiques
57- organisation de cérémonies de remise des diplômes d’honneur aux

meilleurs élèves des lycées, collèges écoles et universités privées, écoles
primaires et maternelles.
58- Organisateurs de soirées pour adolescents
59- organisation dans les communes d’Abidjan de projection de films

analysés et commentés
60- projection de films dans les écoles maternelles
61- Organisateurs de sortie détentes des nouveaux mariés
62- Organisateurs de sortie détentes des couples du 3ème âge
63- Organisateurs de sortie détentes des années 45 à 60 pour personnes du

3ème âge
64- organisation des retraites spirituelles
65- spécialistes en organisation de funérailles
66- spécialistes en organisation d’anniversaires de mariages (5 ans,

10 ans, 20 ans, 30 ans)

IV- LOISIRS - DÉTENTES - LOCATIONS DIVERSES
67- création de ciné club climatisé dans les quartiers
68- salle de jeux électroniques
69- vidéoclubs
70- centres de vidéo reportage
71- location de voitures
72- location de vaisselles
73- location de robes de mariées
74- location de costume pour cérémonie
75- centres récréatifs pour enfants (visites de sites touristiques, plages)
76- tourisme éducatif
77- location de CD/DVD/VCD
78- location de sono
79- location de salle de cérémonie
V- PRESTATION DE SERVICES AUX ENTREPRISES ET ADMINISTRATIONS.
Les entreprises sont des organisations morales gérées par des hommes ou des
femmes ayant des besoins spécifiques. L’entreprise en tant que telle exprime
aussi ses propres besoins multiples et divers qu’il faut combler. Or, pour être
efficace, aucune entreprise ne peut se permettre de tout faire toute seule.
D’où la nécessité de la sous-traitance. Ce qui développe inévitablement des
demandes de services extérieurs, sources d’activités rémunératrices.
80- livraison de fournitures et matériels de bureau
81- livraison de consommables informatiques

82- nettoyage de bureau
83- maintenance informatique
84- maintenance industrielle
85- maintenance de froid (climatiseur)
86- maintenance des véhicules
87- gestion du personnel
88- recrutement - formation du personnel
89- gestion des contentieux
90- services juridiques
91- location de bureaux équipés
92- conseils assistance comptable aux PME/PMI
93- promotion vente des produits et services de PME / PMI et même des
grandes entreprises
94- organisation des arbres de noël
95- organisation des fêtes thématiques
96- dépannages divers (plomberies, électricité, informatique, internet, fax …)
97- fournitures de force vente aux entreprises
98- location de matériels de formation (paper board, vidéoprojecteurs,

rétroprojecteurs, ordinateur portable)
99- ramassage du personnel
100- livraison de nourriture à midi
101- confection de tenues de travail

VI - COUTURE - COIFFURE - MODE
Aujourd’hui plus qu’hier, hommes et femmes rivalisent d’élégance, de charme,

de beauté. De ce fait, les affaires d’entretien du corps deviennent une
nécessité. Ce qui a pour corollaire la diversité des opportunités d’idées de
création d’entreprise dans ce domaine d’activités.
102- salon de coiffure pour hommes
103- salon de beauté pour hommes VIP (pédicure, manucure, soin de visage)
104- salon de beauté d’esthétique mixte
105- salon de coiffure pour dames
106- salon de coiffure pour artistes
107- magasin de produits cosmétiques
108- centre et cabinet d’entretien corporel
109- magasin d’importation de vêtements tendances
110- magasin de chaussures importées
111- organisateurs de défilé de mode
112- organisateurs de concours de beauté
113- centre de soin pour cheveux (traitement de la calvitie et des cheveux)
114- atelier de décoration
115- atelier de vêtements pour enfants et bébés
116- atelier de couture pour bébés et enfants
117- atelier de couture homme
118- couturier chemisier

119- couturier costumier
120- magasin de vente d’habits traditionnels (Yacouba, Senoufo…)
121- centre de massage corporel
122- pédicure, manucure à domicile
123- vente d’accessoires de mariage
124- exportation de vêtements africains en Europe
125- Importation de vêtements orientaux (chines, indes, arabes)
126- coiffure homme, dame, enfant à domicile
VII- COMMERCE ET PRESTATION DE SERVICES
De plus, les Ivoiriens et les Ivoiriennes rivalisent d’imagination pour développer

le petit commerce, battant ainsi en brèche l’assertion répandue selon laquelle
les Ivoiriens « aiment trop bureaux »
127- livraison d’œufs frais à domicile
128- livraison de poissons à domicile
129- livraison de boisson locale à domicile
130- vente d’attiéké poisson (APF) à domicile
131- commercialisation des produits de bien-être et / ou de santé (Tenshi,

Aloès, Tasly...)
132- vente de lingerie
133- produits cosmétiques
134- dépôt de produits frais (jus de fruits, crème glacées, yaourts..) dans le
quartier ou à domicile

135- mercerie de quartier
136- magasin de fleurs artificielle ou naturelle
137- vente de viandes locales fraîches ou séchées à domicile
138- livraison de riz local ou importé à domicile
139- dépôt de riz local
140- livraison de vivriers à domicile
141- vente de vivrier aux restaurants sur commande ou à crédit
142- dépôt de cartes téléphoniques
143- business center (photocopie, téléphone, fax, cartes de visites)
144- pressing
145- blanchisserie
146- vente de bouteille de gaz
147- boutique de quartier
148- vente d’aloco
149- vente de produits phytosanitaires
150- plomberie à domicile
151- électricien bâtiment à domicile
152- peintre des domiciles
153- lavage auto à domicile
154- ramassage d’ordures ménagères
155- pâtisserie du quartier
156- boulangerie du quartier

157- confection de pain traditionnel
158- placement des stagiaires des grandes écoles
159- Morgue privée
160- pompe funèbre
161. lavage de meubles
162. ponçage de marbre
163. entretien d’espaces verts
164. vente de terrains
165. vente de maisons
166. décoration de maisons
167. vente de marbre et carreaux de luxe
168. vente de colle de carreaux
167. vente de peinture.
VIII. L’AGRO-PASTORAL
168. élevage de cailles
169. élevage de poulets
170. élevage de canards
171. élevage d’escargots
172. élevage d’abeilles
173. élevage d’agoutis
174. élevage de vers de soie

175. élevage de vaches à lait
176. élevage de moutons
177. élevage de cabris
178. élevage de serpents
179. élevage de lapins
179. élevage de porcs
180. pisciculture de tilapias
181. pisciculture de silures
182. pisciculture de langoustes
183. pisciculture de crevettes
184. pisciculture de crabes
185. pisciculture de grenouilles
186. culture de la tomate
187. culture de l’oignon
188. culture de l’épinard
189. culture de la pomme de terre
190. culture de la salade
191. culture du piment
192. culture du gingembre
193. culture de la banane Plantin
194. culture de la banane douce
195. culture du gombo

196. culture de l’aubergine
197. Culture de l’haricot
198. Culture du manioc
199. Culture de l’igname
200. Culture de la patate
À toutes ces idées, il faudra tenir compte de la mise en place de PMI de

transformation qui pourraient aussi créer d’autres idées.
EVALUATION FINALE N°5
I. QUESTIONS DE COURS
3. Quels sont les avantages d’une SARL ? Citez-en
4. Où trouver l’idée pour créer votre entreprise ? Citez-en 4
5. Qu’est-ce que l’intelligence entrepreneuriale ?
6. en quoi l’intelligence entrepreneuriale est-elle un
catalyseur la vie interne et externe de l’entreprise ?
II. DISSERTATION
Si vous étiez Ministre de la Promotion des Petites et Moyennes

Entreprises (PME) en Côte d’Ivoire, après avoir fait l’état des lieux depuis 1893
à 1960 et de 1960 à ce jour, quelles politiques originales et concrètes, mettrez-
vous en place pour encourager les jeunes ivoiriens à entreprendre et à surtout à
les amener à lutter pour s’insérer dans les secteurs déjà occupés ? Autrement dit,
quel modèle va-t-il vous servir de catalyseur ? Pourquoi ?

CONCLUSION GÉNÉRALE
Plus qu’un épouvantail, l’entrepreneuriat est une opportunité, une aubaine

pour la jeunesse, pour les retraités, les employés, les cadres cherchant un
mieux être. Ils doivent donc s’y engouffrer en faisant le grand saut. On n’a
jamais assez de moyens pour se lancer !
L’auto-emploi reste l’unique possibilité qui leur est offerte. Mais où trouver des
idées pour créer? Comment monter un plan d’affaire bancable? Où trouver les
fonds pour créer son entreprise? Quelles démarches adoptées ?
S’il est très difficile de créer une entreprise, le risque de faillite est encore très
élevé en Afrique. C’est pourquoi nous avons pris la précaution de donner
quelques outils pour créer leur entreprise en prenant le moins de risque
possible. Si nous voulons véritablement aller à l’émergence, nos gouvernants
ont intérêt à développer le tissu économique par l’émergence des PME/PMI
pourvoyeuses de richesses.
Ce séminaire n’a pas la prétention d’avoir épuisé tout le sujet de la

problématique de l’entrepreneuriat. Il n’a pas non plus proposé des solutions
miracles à la démarche de la création d’entreprise. Il se veut une contribution
modeste pour aider la jeunesse ivoirienne et Africaine à être plus efficace dans
la méthodologie de création de leur entreprise.

BIBLIOGRAPHIE
1- KANGAH Ballou, Je gère mon entreprise, Edition Initiative.
2- Bernoux (P), La Sociologie des organisations, Paris, éd. Seuil, 1985.
3- Shwelbia (P), Geunier (O), Stratégies des Entreprises et motivation des
Hommes, Paris, éd. Homme et Politique, 1984.
4- André KUYO, De la recherche d’emploi à la création d’entreprise, éd ;
CDM, 2012
5- Maurice KOUE, le Modèle DIOULA, quels enseignements pour la création
de richesse, édition CCDE,
6- Napoléon HILL, Réfléchissez et devenez riche, éd. J’ai lu, 2017
7- Robert T. KIYOZAKI, Père riche, Père pauvre, éd. UN MONDE Différent
8- Robert T. KIYOZAKI, Nos enfants riches et brillants, donnez un bon départ
financier à votre enfant, éd. un monde Différent 2003
9- KANGAH Ballou, je veux créer mon entreprise, éd. Initiatives, 4e édition
revue et corrigée, 1992

Enseignant, conférencier, Directeur du Cabinet

CFE spécialisé dans la formation en
ENTREPRENEURIAT, en Montage de projet, en
Conseils et Assistance aux jeunes promoteurs,
M. André KUYO se propose de répondre à la
préoccupation de la jeunesse par des
séminaires de formation en stratégies de
création d’entreprise, des cours en montage de
projet de création d’entreprise depuis plus de
20 ans.
M. André KUYO, dispense également des cours en entrepreneuriat et en

stratégie de recherche de stage et d’emploi à l’Institut Universitaire d’Abidjan.
Depuis 4 ans il est le concepteur, Producteur Délégué et Expert Consultant de

l’émission Emploi & Carrière sur la télévision panafricaine BUSINESS 24 visible
sur les bouquets canal+ n° 161, Startimes n° 638 et sur TV d’Orange.
M. KUYO André est auteur de quatre (4) livres intitulés :

 De la recherche d’emploi à la création d’entreprise
 Côte d’Ivoire pays émergent en 2020 : mythe ou réalité ?
 Je veux créer mon entreprise
 5 stratégires 1 Emploi ( en édition)
Homme de terrain, M. André KUYO contribue modestement à donner la
culture entrepreneuriale à la jeunesse Africaine.
M. André KUYO est titulaire d’un Master Européen en Management
Communication et Administration des Entreprises en plus d’une Maitrise es
Lettres option Lettres Modernes. Dépuis Mai 2019, M. KUYO André est
Directeur de l’Insertion Professionnelle à l’Institut Universitaire d’Abidjan.
ll est Marié et père de deux enfants.

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ENTREPRENEURIAT.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ENTREPRENEURIAT ………………………..3-10

CHAPITRE II : LE PROFIL DE L’ENTREPRENEUR…………………….……………11-15

CHAPITRE III : LES 7 ETAPES CLES POUR CREER VOTRE ENTREPRISE…16-26

Chapitre IV : LES 9 CRITÈRES POUR IMPLANTER VOTRE ENTREPRISE…27-30

CHAPITRE V : COMMENT RÉDIGER UN BUSINESS PLAN…………………..31-42

CHAPITRE VI. LES 12 ERREURS À ÉVITER………………………………………….43-50

CHAPITRE VII : 200 IDÉES POUR CRÉER UNE ENTREPRISE………………..51-62

Les manuels de l’IUA / par André KUYO/ Expert Consultant / InsertionProfessionnelle

L’auto-emploi: reste une solution à l’intégration professionnelle et à la création de richesse

Ce présent séminaire sur la thématique de la stratégie de création d’entreprise, de montage

Les manuels de l’IUA / par André KUYO/ Expert Consultant / InsertionProfessionnelle

Chapitre I : GENERALITES SUR L’ENTREPRENEURIAT

1. Bref rappel historique

De 1893 à 1960, la Côte d’Ivoire, notre pays est sous la colonisation

En 1960, la Côte d’Ivoire accède à son indépendance politique. Les colons

Notre premier Président va même appeler à l’ « ivoirisation » de

Bien que, n’étant pas au départ mauvais d’occuper légitiment leur

Mais depuis quelques années, les programmes d’ajustement structurel des

budgétivore… Notre administration, première pourvoyeuse d’emploi est

Ainsi, par des campagnes l’Etat incite la jeunesse à se lancer dans

Heureusement des Universités dont l’Institut Universitaire d’Abidjan ont

2. DEFINITION DES MOTS CLES

L’entrepreneuriat vient du verbe entreprendre qui signifie créer une activité

de produire et de fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble

2.3. La classification des entreprises

On distingue plusieurs classifications. Cependant, ce présent cours dédié aux

2.3.1. Classification par secteur économique

La classification par secteur économique est déterminée par l'activité principale

 Secteur primaire : il s'agit d'activités liées à l'extraction des ressources

Les manuels de l’IUA / par André KUYO/ Expert Consultant / InsertionProfessionnelle

2.3.2. Classification par taille et impact économique

Selon la définition de la Commission européenne en 2011, les entreprises sont

 Micro-entreprise : sous-catégorie des TPE définie en France par

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Cette classification pourrait s’appliquer à notre pays mêmes si nous n’avons

2.5.1. Brève historique

 GINFORD PINCHOT invente le mot et en détermine les premiers contours

 Il faudra attendre le livre de Pinchot : Intrapreneuring en 1985 chez

 Cette publication sera complétée par la parution d’un article du même

 Dans ce papier l’auteur décrit plusieurs recommandations dont l’objectif

 A la suite de ces publications et la consécration du terme dans le

L’intrapreneuriat est un processus qui se produit à l’intérieur d’une firme

2.5.3. Rôle de l’intrapreneur

Les projets d'intrapreneuriats concernent des nouveaux produits, nouveaux

2.5.4. Y'a-t-il des secteurs plus enclins à se lancer dans l'aventure

A regarder les exemples d'entreprises qui ont développé ce concept à savoir :

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l'intrapreneuriat offre de nouvelles opportunités de croissance à une

En définitive, nous remarquons qu’un entrepreneur est operateur

EXERCICES D’APPLICATION N°I

1. Qu’est-ce qu’une idée d’entreprise ?

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CHAPITRE II : LE PROFIL DE L’ENTREPRENEUR

Le créateur d’entreprise n’est certes pas un homme entièrement à part,

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3. Le bon entrepreneur doit avoir des capacités de résistance au stress, à la

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fournisseurs… avant d’entreprendre. On ne crée pas une entreprise