Module de Cours de Gestion Et Creation de L'entreprise Capeca
Module de Cours de Gestion Et Creation de L'entreprise Capeca
Module de Cours de Gestion Et Creation de L'entreprise Capeca
L’ENTREPRISE
I DEFINITIONS
L’entreprise est difficile à définir et il n’en existe pas une définition précise. On peut la
définir de plusieurs manières.
1) l’entreprise peut être définie comme étant une entité économique produisant des
biens et services dans le but de dégager des bénéfices.
3) Une entreprise est une unité institutionnelle, mue par un projet décliné en
stratégie et/ou en politiques et plans d'action, dont le but de produire et de
fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou
usagers.
- une fonction économique : elle procure un revenu aux salariés pour leur
permettre de subvenir à leurs besoins.
- Une fonction sociale : elle permet aux hommes d’être actifs, de
communiquer, de se sentir utiles et de faire usage de leur capacité
(physique intellectuel.)
II ) CLASSIFICATIONDES ENTREPRISES.
Ce sont des entreprises familiales. Ce sont les plus nombreuses dans les pays
sous développés. On les retrouve dans l’artisanat, dans le secteur agricole et
dans le petit commerce. Elles sont non structurées évoluent dans le secteur
Un peu plus grandes que les Micro entreprises, elles distinguent de celles en ce
sens qu’elles disposent d’un personnel qui peut atteindre 10 salariés mais moins
de 50. Elles réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions de Francs
CFA par an. Par manque de critères précis pour leur classement on les appelle
Petite et moyenne entreprise (PME),
Elles sont à cheval entre les PME et les grandes entreprises. Elles un personnel
de plus de 50 employés et t un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions de
Francs CFA par an, inférieur à Un milliard.
Grandes entreprises :
Ce sont des entreprises qui réalisent des chiffres d’affaires importants et ont à
leur sein des centaines voir des milliers de travailleurs ;
Groupe d'entreprises :
Ce sont des entreprises qui comportent une société mère et des filiales.
2°) classification par activité :
On distingue alors :
Ce sont des entreprises qui achètent les biens, les transforment avant de les
mettre sur le marché.
La forme juridique correspond au statut légal choisit par l’entreprise. Pour les
entreprises du secteur privé, on peut distinguer deux situations.
Ce sont des entreprises fondées par une personne Elles sont en général les très
petites entreprises ou les artisans. La responsabilité de l’entrepreneur individuel
est illimitée. Cela veut dire que le créateur est responsable de façon illimitée sur
les biens propres et la totalité des dettes de l’entreprise. En général, le
patrimoine de la société est confondu à celui de l’individu. On dira dans ce cas
que l’entreprise n’a pas de personnalité morale.
De nos jours, afin de parer aux risques liés à la création d’une entreprise
individuelle, on a pensé à une forme d’entreprise individuelle appelée
Entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) ;
parts (dans les autres sociétés) selon la forme de la société. Ces titres sociaux
sont des biens meubles.
Ils sont émis par la société en contrepartie des apports faits par les associés pour
une valeur égale à celle des apports.
Les titres émis par une société doivent avoir la même valeur nominale.
- Ces titres représentent les droits des associés. Ils peuvent être matérialisés
(actions) ou non (parts sociales). Ils confèrent à leurs titulaires :
-un droit sur les bénéfices réalisés lorsque leur distribution a été décidée ;
-un droit sur les actifs nets lors de leur répartition, à sa dissolution ou à
l’occasion d’une réduction de son capital ;
-le cas échéant, l’obligation de contribuer aux pertes dans les conditions prévues
pour chaque forme de société ;
le droit de participer et de voter aux décisions collectives des associés.
c) Les parts sociales sont cessibles. L’associé peut les vendre selon des
formalités plus ou moins lourdes de droit commun (agrément du cessionnaire,
notification de la cession à la société, droit de préemption de la société…).
Les actions sont, en principe, négociables, c'est-à-dire transmissibles sans
formalité particulière surtout si elles sont au porteur ou cessibles si les statuts en
disposent autrement. Seules les sociétés anonymes peuvent émettre des titres
négociables (actions ou obligations). Les autres sociétés ne peuvent en émettre à
peine de nullité des contrats conclus ou des titres émis ; de même, il leur est
interdit de garantir une émission de titres négociables à peine de nullité de la
garantie. Ainsi une société en nom collectif ne peut garantir les obligations
d’une société anonyme.
d) la détention par un seul associé de tous les titres sociaux dans une société
dont la forme unipersonnelle n’est pas autorisée, n’entraîne pas la dissolution de
plein droit de cette société. La situation peut être régularisée dans le délai d’un
3. Objet social
4. La durée
La société a une durée qui doit être mentionnée dans ses statuts. Elle peut être
déterminée ou indéterminée mais en aucun cas, elle ne peut excéder quatre-vingt
dix neuf (99) ans.
Le point de départ de la durée de la société est la date de son immatriculation
au registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM).
L’arrivée du terme entraîne dissolution de plein droit de la société sauf si sa
prorogation est décidée dans les conditions de la modification des statuts.
La durée de la société peut être modifiée dans les conditions prévues pour la
modification des statuts.
Elle crée des richesses, détermine le volume et la nature des emplois, agit sur
le pouvoir d'achat. Elle constitue un système qui, à l'aide de moyens physiques
- Finalité économique : pour satisfaire les besoins des marchés, elle crée une
richesse sociale. Elle devient alors une organisation économique.
Aucune entreprise (même celle qui n'a pas de finalité lucrative et ne vise pas la
recherche d'un profit à partager) ne peut s'exempter de l'équilibre entre le niveau
de ses revenus et de ses charges.
L’entreprise crée l’emploi et la richesse. Elle joue un rôle important dans l’économie
et la vie sociale d’une localité, d’une région ou d’un pays car elle peut :
Satisfaire aux besoins de consommation des populations
Créer de nouveaux services ou produits pour répondre aux besoins de la
population
Aider à maintenir ou à diminuer par la concurrence les coûts et les prix à
leurs plus bas niveaux
Procurer de l’emploi aux populations
Valoriser les potentialités locales
Contribuer à la croissance économique ou au développement local ou
régional
Créer de la richesse
Permettre l’épanouissement de l’entrepreneur
Toutes les entreprises peuvent jouer ce rôle, même la plus petite entreprise.
L’idée de projet c’est ce que l’on veut faire. Ce que l’on veut créer.
Dans les pays en développement comme le nôtre, les Grandes Ecoles et
diplômée L’auto emploi est une solution. Mais où trouver les idées pour créer
son entreprise ?
Les sources d’idées sont diverses et peuvent être de tous ordres. L’idée naît à partir
des situations fortuites. Il peut s’agir à la suite d’une conversation, d’une rencontre ou
d’un voyage. Il faut se préparer se conditionner à la recevoir. L’idée peut naître :
De la recherche opérationnelle
De sa formation
Ce qui caractérise des gens agissent pour changer leur vie et ceux qui rêvent sans agir
c’est l’action, la motivation, la capacité de saisir des opportunités ; c’est l’esprit
d’entreprise.
L’esprit d’entreprise est une qualité personnelle qui permet à certains individus de se
lancer dans une nouvelle affaire, de développer ou innover une affaire existante.
Avoir un esprit d’entreprise, c’est être capable de déceler les opportunités, de trouver
les ressources nécessaires pour les mettre à profit, et prendre les décisions propres à
assurer le succès de l’action qui doit être engagée.
Il ne suffit pas d’avoir une idée de projet ; il faut qu’elle puisse donner naissance à un
projet réaliste et réalisable. Pour cela vous devez vérifiez que votre projet remplit les
conditions suivantes :
Mon idée doit faire la différence avec celle existent déjà et qui sont mises en
œuvre. Elle doit apporter quelque chose de nouveau, de plus que les autres
Après avoir choisi mes idées de projet je dois les tester une à une pour savoir quelle
est celle qui peut se réaliser. Pour cela je dois vérifier qu’elle m’offre réellement une
opportunité d’affaires. Je dois m’assurer que l’idée possède une valeur économique et
financièrement suffisante et que ses contraintes de réalisation sont surmontables.
Les porteurs de projet négligent malheureusement trop souvent cette étape pour se
concentrer uniquement sur la faisabilité économique, commerciale et juridique de leur
projet.
C'est une erreur ! La maturation d'une idée doit impérativement tenir compte
d'éléments plus personnels. Choisir de créer est plus qu’un choix de biens et de
services à produire et à commercialiser, c'est aussi le choix d'un mode de vie
particulier, qui doit être en cohérence avec les exigences du projet.
Très souvent dans notre pays la création d’entreprise répond au besoin de rompre avec
le chômage plutôt que de faire de l’entreprenariat. Cela amène certains acteurs à rester
dans des créneaux traditionnels d’activités avec des performances modestes sans
soucis d’amélioration. Il est important alors de savoir si l’on veut créer un emploi pour
soi-même ou une entreprise. Car être entrepreneur, c’est opter pour un mode de vie
particulier et se soumettre à des exigences liées à ce choix
Comme toute action, la création de d’entreprise demande une préparation à faire face
aux difficultés de tout ordre. Tout d’abord entreprendre est une aventure. Et qui va en
aventure va vers une inconnue donc il doit s’attendre à des risques. Ne dit on pas que
qui ne risque rien n’a rien ?
Le créateur d’entreprise n’est plus maître de son temps. Il doit alors faire face aux
contraintes de temps. Qui va loin ménage sa monture.
La création d’entreprise demande des moyens. Moyens humains, matériels et surtout
financiers.
I- le risque
La création d’entreprise est une opération à haut risque. Le taux d’échec des
entreprises nouvellement créées est en général très élevé. Par exemple en France les
statistiques montrent que le taux de faillite des entreprises qui se créent chaque année
atteint :
En considérant ces statistiques d’un pays développé on peut aisément conclure sans se
tromper que dans les pays en développement comme le BURKINA FASO où les
conditions de création sont encore plus contraignantes le taux de faillite plus élevé.
La perte de son capital : il perd ses économies et l’argent que les parents,
amis et connaissances lui ont donné.
Le poids de l’endettement : les emprunts à rembourser sont un poids
difficile à supporter quand on manque de revenus pour les honorer.
Le chômage : le promoteur en faillite se retrouve sans travail donc sans
revenus pour subvenir aux besoins de la famille.
L’effet psychologique de l’échec : En Afrique on a peur de l’échec. Celui
qui échoue est considéré comme nul.
II les contraintes
Se mettre à son propre compte exige aussi beaucoup de courage et de volonté. Il faut
consentir beaucoup de sacrifices car il y a toujours un prix à payer pour chaque fois
qu’on entreprend de faire quelque chose qui doit changer sa vie.
Le créateur d’entreprise est souvent incompris par son entourage. Il est seul à prendre
des décisions surtout lorsque ces décisions doivent conditionner la survie de son
affaire parfois même la sécurité matérielle de ses proches. Personne ne partage ses
soucis. Décider d’engloutir son épargne dans son projet d’entreprise ou même
d’hypothéquer ses biens pour obtenir un prêt de la banque révèle d’une décision que
lui seul doit prendre.
Le créateur doit toujours faire face à des menaces de toute sorte : la perte de marché
dans lequel il a mis tout son espoir, l’apparition d’un nouveau concurrent, le refus du
banquier de lui faire un découvert, les démissions ou cas de maladies de ses
techniciens ou vendeurs.
Au départ de son action le créateur doit sacrifier le plus souvent ses économies. Il doit
accepter de travailler sans salaire fixe. Il est dont obligé de ralentir son train de vie
habituelle. Souvent il se voit obligé de vendre ses biens personnels pour faire face à
certains imprévus.
Le créateur à son début est trop petit et manque de moyens ; de ce fait personne ne lui
fait confiance. Tous ses partenaires, que ce soit des fournisseurs, des clients,
l’administration ou les banques, le traitent avec beaucoup de méfiance.
A ses débuts le créateur n’a ni argent, ni relation encore moins la puissance et
notoriété. Or les riches ne prêtent qu’aux riches ; nous dit l’adage.
Le fait qu’un code de famille n’existe pas dans la plupart des pays africains, la
persistance de plusieurs règles de droit (coutumier ou musulmans) souvent applicables
simultanément à l’endroit et en défaveur de la femme. La conséquence de ceci est
qu’une mentalité répandue cantonne encore la femme dans son rôle de reproductrice et
tend à l’enfermer la sphère domestique.
Ainsi des stéréotypes entretenus par l’environnement, finissent par être intériorisées
par la femme qui perd confiance en elle.
A cette séparation privée – public s’ajoute l’émergence des états qui ont exclu la
femme du pouvoir. Il fallu attendre un demi siècle après l’indépendance de l’Afrique
pour l’on puisse se penser sur la question « genre »
Elles sont identifiées ici par des obstacles tels que l’accès à la propriété foncière et les
droits successoraux.
Aujourd’hui de plus en plus des familles sont dirigées par des femmes. Mais au nom
de la coutume, ou tradition, la femme même chef de famille accède difficilement à la
propriété foncière.
En effet le droit traditionnel, plus répandu notamment en zone rurale, n’est pas encore
en harmonie avec le droit moderne dans la plupart des pays africains. On considère
toujours la femme comme propriété de l’homme, comme un bien de son mari, un bien
du groupe, clan de son mari, un bien léguable et partageable après le décès de ce
dernier. Cela veut dire que la femme ne peut hériter ou ne peut entrer en concurrence
dans l’héritage pour devenir individuellement propriétaire.
Conclusion
On dit souvent de l’homme d’affaires que c’est un être visionnaire ; une personne qui
accepte d’assumer tous les risques liés à la création et à la gestion de l’entreprise.
I- DEFINITION
Le business plan est important dans tous les secteurs, industriels ou de services,
indépendamment de leur degré d’innovation technologique ou marketing. De nos
jours, les projets tendent à devenir plus importants et plus complexes. Ils doivent être
présentés à des partenaires extérieurs et être négociés. Le business plan devient alors
de plus en plus un outil indispensable pour y parvenir.
Toutes les informations concordent : ceux qui réussissent ont, pour la plupart,
préalablement élaboré un ensemble d'analyses qui ont sous-tendu des prévisions
figurant dans un document, le plan d'affaire (Business plan).
Faut-il prévoir " avec exactitude " ce qui va se passer au cours des premières
années d'activité d'un projet ou d'un développement d'entreprises existantes ?
En fait, les prévisions sont un cadre. Elles doivent résulter d'un ensemble
d'analyses relatives au marché, à la concurrence, aux produits existants, à la
législation, aux évolutions démographiques…
Les hypothèses de vente, de résultats doivent être en cohérence avec les analyses
sur lesquelles elles reposent. Si, par exemple, la croissance repose sur un marché
demandeur, encore faut-il pouvoir prouver que, dans un passé récent, le marché
a été demandeur et à quel niveau.
Des nuances peuvent alors s'exprimer et les prévisions peuvent s'inscrire dans
les fourchettes qui balisent les espérance (fortes, médianes, pessimistes)
Ces liens " prévisions-faits " concernent tous les domaines de l'analyse et pas
seulement, bien sûr, le volume des ventes.
C'est dans cette démarche structurée que le plan d'affaire acquiert vis-à-vis d'un
œil extérieur (famille, banquier, apporteur de venture capital) toute sa
crédibilité.
Le plan d'affaire est donc un outil de travail qui exprime une volonté réaliste de
réussir quelque chose. C'est donc d'abord un outil pour convaincre et se
convaincre.
Résumé du projet
C’est en ce point que le promoteur doit décrire son idée de projet et expliquer
clairement le besoin qu’il veut satisfaire à travers son entreprise. Il doit donc
s’efforcer à décrire les caractéristiques de des produits et services à offrir. Il doit
Formation
Parcours professionnel
Motivation de la création
Déclic de la création
• Infrastructures
• équipements
• Processus d’acquisition des matières premières
o Le Porteur de Projet
o Le produit / service
o Le Marché
o Les prévisions financières
o Les Statuts
Aux yeux des tiers auxquels il faut " vendre le projet ", le porteur de projet pèse
aussi lourd que le plan de financement... ;
il doit se poser de bonnes questions relatives à ses motivations, ses compétences,
ses appuis et ses contraintes. Il est aidé en cela par l’expert . En effet, la
deuxième chose que souhaite généralement connaître de destinataire
d’un plan d’affaires, quand il a été « accroché » par le projet, est d’en
connaître les promoteurs : Etat civil, formation, expérience et assise
financière.
Pour ne pas trop encombrer le plan d’affaires, ces informations sont
Généralement résumées dans un tableau comme celui qui suit :
B- le produit ou service
Le produit doit être défini et positionné sur le marché avec la plus grande précision
pour pouvoir le présenter clairement. Il n’appartient pas au client de faire l’effort de
comprendre en quoi le produit ou service peut lui être utile.
C - Le marché
L'absence d'analyse du marché et des besoins des clients est une des principales causes
1 - Déterminer le marché
Identifier dans le produit ses facteurs de réussite, mais aussi les barrières à
éliminer ou contourner (réglementation particulière, qualification obligatoire,
mode de production complexe).
Le marché visé entraînera des choix spécifiques pour l’entreprise, donc des
conséquences.
3- Le plan de trésorerie
Il permet de suivre mois par mois, ou année par année, selon la
configuration du BP, les rentrées et les sorties d'argent.
Il se construit en 2 temps.
établir un calendrier des dépenses et des recettes pour chacun des mois ou des
années d'activité
Calculer le solde mensuellement sans oublier de le reporter au début du mois
suivant.
L’entreprise doit disposer d'un volant de liquidités afin de pouvoir faire face à
ses paiements à tout même
ANNEXES
CONCLUSION
1- Vous avez une idée et pensez que vous êtes le seul à avoir l’idée.
15- Compter sur les ventes pour passer les premiers mois.
En effet selon que ce soit une personne physique ou une personne morale
l’administration burkinabé exige un certain nombre d’actes obligatoires pour être
autorisé à faire du commerce au Burkina Faso. Ces actes diffèrent selon que l’on soit
personnes physiques ou personnes morales
1. Personnes physiques
Pour remplir ces conditions, le promoteur doit se rendre à au CEFORE mini des
pièces suivantes :
INTRODUCTION
Finalité Objectif
Triangle de la
Stratégie
Moyens
Pour GREEN, «Former une stratégie c'est engendrer des significations sur
La politique :
L'objectif.
Exemples d’objectifs :
- détenir 25 % des parts de marché dans trois ans correspond au but
d'être le leader,
- réduire la pauvreté au Burkina Faso de 50% d’ici à 2015.
Si la finalité implicite de toute entreprise semble être la survie (pour des motifs
économiques ou sociaux), il existe de nombreux objectifs possibles.
L'évolution économique (contraintes de l'environnement) et managériale
(approche sociotechnique) montre qu'au seul objectif de maximisation du profit,
avancé par la théorie économique classique, s'est substitué un système
Système d'objectifs
Objectifs
économiques Objectifs sociaux
Exemple :
Compte tenu du vieillissement du parc des avions gros porteurs et de
l'engorgement du ciel, Airbus décide de lancer la fabrication d'un
nouvel avion très gros porteur (plus de 600 places), l'A380.
Mais aujourd'hui, les clients attendent aussi une qualité et des services
attachés au produit ce qui pousse l'entreprise à rechercher une
compétitivité hors coût; les choix stratégiques doivent donc aussi intégrer
les facteurs de qualité, d'innovation de flexibilité, de services.
Ainsi, dans cette double dimension coût et hors coût, la compétitivité
devient la capacité de répondre aux besoins des clients tout en
réalisant un profit.
Exemples :
Conclusion
La stratégie est l’orientation des activités d’une organisation à long terme.
Elle consiste à obtenir un avantage concurrentiel grâce à la
reconfiguration des ressources de l’organisation dans un environnement
changeant, afin de répondre aux besoins des consommateurs ou usagers
et aux attentes des différentes parties prenantes : propriétaires,
employés, bailleurs de fonds, etc.
La stratégie est le choix compte tenu de l’environnement actuel et futur,
des domaines dans lesquels l’organisation s’engagera et la détermination
de l’intensité et de la nature de cet engagement.
CHAPITRE 6 : LE LEADERSHIP
II leadership
1 Définition
Les qualités et les capacités d’un leader s’acquièrent par l’expérience. Toute
personne peut devenir leader. Cependant, cet apprentissage peut être facile et
plus rapide chez certaines personnes par rapport à d’autre.
Etre un bon leader c’est être capable d’adapter sa conduite de manière à ce
qu’elle soit acceptable pour le groupe que l’on dirige.
Compétences à acquérir pour être leader :
Savoir se fixer des objectifs clairs et précis.
Savoir dégager les priorités pour ne pas se perdre dans les détails.
Ne pas surestimer ses capacités et connaître ses faiblesses.
Etre à l’écoute permanente des autres ;
Savoir innover
Prendre en considération des autres
Savoir déléguer
Contribuer à créer un climat de confiance
Être accessible
Être formateur
Autant les champs couverts par le leadership ont évolué, autant les qualités qui
le définissent se sont multipliées.
Le leadership dans le passé était associé intimement à la personnalité du leader
et particulièrement à son charisme ; beaucoup d'études récentes suggèrent une
capacité apprise, fruit de l'expérience et liée à des contextes spécifiques. Parmi
les compétences (ou qualités) que l'on retrouve chez les leaders, on peut citer : la
vision, la stratégie, la persuasion, la communication, la confiance et l'éthique.
Il existe plusieurs types de leaders :
Le leader planificateur s’intéresse aux détails –les points sur les “ i ”, les barres
Le leader Bâtisseur
Le leader relationnel
Le leader aventurier
Le leader aventurier s’intéresse à l’action, au mouvement et au court terme. Pour
certains de ceux qui exercent ce style de leadership,
planifier le lunch du lendemain relève du long terme. Il aime en général être là
où il y a de l’action et mettre du plaisir et de l’excitation dans la routine
quotidienne. Il croit que les gens sont libres et profite allègrement de la vie sans
se laisser arrêter par un tas de règlements. Il aime les émotions fortes! Pour lui,
on devrait dépenser sans compter. C’est l’instant présent qui compte le plus pour
moi. Il oublie facilement ce qui s’est passé hier, et demain m’importe peu.. Il
est un libre-penseur à la face du monde, un remède préventif contre les ulcères
et l’hypertension.
C’est une taxe due par l’employeur sur toutes les rémunérations
salariales brutes et les avantages en nature. Elle est déclarative et
payable spontanément selon périodicité mensuelle. Elle est fixée au taux
de 3% pour tous les salariés. Elle est payée au même moment que
l’IUTS sur la même déclaration.
A-8 La patente
La contribution des patentes est perçue au profit des collectivités locales.
Elle s’applique à toutes les personnes exerçant une activité
professionnelle non salariée. Elle se compose d’un droit fixe et d’un droit
proportionnel. Le droit fixe est calculé sur la base du chiffre d’affaire de
l’exercice précédent suivant un barème disponible auprès de
l’administration fiscale. Le droit est fixée proportionnel de 8% de la valeur
locative des locaux professionnels et des équipements, sans être
inférieur au 1/5 de la valeur du droit fixe calculé selon le chiffre d’affaires.
Le droit fixe peut comporter une taxe déterminée et une taxe variable.
A-9 Impôt sur les revenus fonciers IRF
L’IRF est applicable aux produits de la location des immeubles bâtis ou
non bâtis quelque soit leur usage, y compris les revenus accessoires.
Sont également soumis à l’impôt, les produits des sous- locations
d’immeubles et des baux à construction.
Il est fait application d’un taux de 18% sur le chiffre d’affaires hors taxe
de la période de calcul pour obtenir la TVA collectée. La TVA nette à
payer est égale à la différence entre la TVA collectée et la TVA sur
achat de biens et services. Le montant net est payé le 20 du mois
suivant par les entreprises RNI le 10 du trimestre suivant par les
entreprises du RSI .