Pscho Du Travail
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TRAVAIL
Année
académ
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2024
Chapitre I : Historique sur la psychologie générale :
Le mot psychologie vient (du grec psukhê, âme, et logos, parole, discours), est une
discipline scientifique qui s'intéresse à l'étude du corpus des connaissances sur les faits
psychiques, des comportements et des processus mentaux (Platon (-427, -348) et d'Aristote (-
384, -322)
Autrement dit, c’est la science qui étudie les faits psychiques en se basant sur l’introspection
comme méthode. Son objet d’étude étant l’âme.
L'histoire de la psychologie au sens large remonte à l'Antiquité dans la mesure où des
premières traces d'une réflexion sur les phénomènes mentaux et le comportement ont été
retrouvés dans des écrits datant de l’Egypte ancienne. De cette époque, en passant par la
Grèce antique. Jusque dans les années 1870, la psychologie était essentiellement considérée
comme une branche de la philosophie et son histoire s'inscrit donc dans l’histoire de cette
dernière
Ayant une vocation essentiellement théorique jusqu'au XIXe siècle, la psychologie acquiert le
statut de discipline scientifique à part entière en adoptant les méthodes comparables à
d'autres champs des sciences naturelles et humaines (observation, expérimentation etc.).
Jusqu'alors considérée comme une branche de la philosophie, la psychologie gagne son
autonomie avec la création de chaires universitaires et de laboratoires à part entière. La
séparation est attestée dès 1732 par Wolff, qui distingue la psychologie empirique de la
psychologie rationnelle.
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William James (1842-1910) publie ses Principles of Psychology où il défend et
développe une « psychologie scientifique »
Partant de ce principe , la psychologie est donc devenue la science des comportements et des
conduits humaines.
Psychologie différentielle ;
C’est la branche de la psychologie dont le but est de caractériser les différences
psychologiques entre les individus. Elle tire son origine de la psychologie expérimentale.
La psychologie du travail :
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La psychologie du travail est définie comme l'étude de l'Homme dans son milieu de
travail.
Plusieurs siècles plus tard, en raison des conflits de la Seconde Guerre mondiale et de
la grande crise qui s’est propagée dans le monde entier, un intérêt pour la psychologie
du travail est né à nouveau.
Pour faire face à la crise du travail, des études ont été réalisées qui ont donné
naissance au concept de psychologie industrielle et à ce que nous connaissons
aujourd’hui comme la psychologie du travail.
Walter Dill SCOTT, 1908 : USA. S’intéresse à la publicité en premier puis à la façon
d’optimiser l’homme au travail, amélioration des capacités humaines dans le domaine
du travail.
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Henry FAYOL, 1915 : s’intéresse à la structure hiérarchique d’une entreprise (se pose
des questions comme : hiérarchie = meilleure production ou s’il faut une organisation
plutôt plate ?).
MOORE : commence à penser que les personnes ont différentes caractéristiques, que
les postes de travail ont différentes caractéristiques, donc en fonction des qualités et
des caractéristiques des employés, ils seront mieux à un emploi plutôt qu’à un autre. Il
s’intéresse aussi à la motivation au travail.
Répondre aux nombreuses questions qu’un salarié peut se poser comme son intégration au
sein d’un groupe par exemple.
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Nb : La gestion des ressources humaines regroupe l'ensemble des pratiques mises en œuvre
pour administrer, mobiliser et développer les ressources du personnel, afin de répondre aux
besoins de l'activité de l'entreprise.
Comme son nom l’indique, la psychologie du travail est définie comme l'étude de l'Homme
dans son milieu de travail. Elle s'intéresse à l'ensemble des facteurs individuels, collectifs et
organisationnels qui influencent les conduites et les relations avec le travail.
Elle s’attache à étudier les comportements, les relations entre les différents membres d’une
même entreprise. Ces études permettent de pouvoir améliorer cet environnement. Favoriser le
travail d’équipe, améliorer le moral et la productivité d’un groupe
La psychologie du travail se doit d’évoluer au même rythme que l’environnement étudié. La
sphère économique, les recrutements au sein d’une entreprise, et autres changements sont à
mettre à l’étude. Cette discipline se penche également sur les troubles liés à l’environnement
professionnel (tensions au sein d’une équipe, souffrance au travail, harcèlement …).
Objet :
Son objet d'étude est la conduite de l'être humain dans le contexte du travail sous une
perspective individuelle, groupale (collective) et sociale.
Importance :
Elle Favorise le travail d'équipe et réduire les situations de tensions. Elle accompagne
les personnes en situation conflictuelle à rétablir une communication sereine et ainsi
améliorer le moral, les relations toxiques sont alors éliminées et la production
améliorée.
Elle s'intéresse à des études concernant la façon de perfectionner les responsables pour
: adapter les personnes au travail proposé en sélectionnant le personnel motivé et
correspondant au poste ; faire en sorte que les postes plaisent aux gens en créant un
environnement de travail qui stimule le moral et la productivité ; évaluer les résultats
et créer des incitations à la performance ; favoriser le travail en équipe et la réussite du
groupe.
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• le recrutement et la sélection du personnel,
• l’évaluation du personnel
• la formation et l’entraînement du personnel,
• l’orientation professionnelle,
• des actions ciblées sur certains types de travailleurs
(nouveaux travailleurs, travailleurs âgés, travailleurs
« déplacés » (mutés, expatriés…), travailleurs licenciés…),
• l’insertion (ou la réinsertion) professionnelle
Constructiviste ;
Elle s’intéresse aussi au choix d’un candidat pour un poste, de déterminer le meilleur
candidat. Le psychologue du travail s’intéresse au harcèlement, au burn out, au stress
provoqué par les situations de la vie au travail. Il doit donc connaître les informations sur le
poste mais aussi sur le candidat, et s’intéresser à la sécurité du travail, au bien-être des
salariés.
Elle permet d’étudier les attitudes du travail, le comportement des employés au travail,
s’intéresse aux relations interpersonnelles, à la structure et aux politiques organisationnelles et
aux conséquences de ces politiques, à la performance au travail, à la motivation, au
leadership, etc.
La psychologie du travail permet d’implanter des strategies pour améliorer les conditions de
travail si elles affectent le rendement des salariés afin d'augmenter leur satisfaction et leur
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performance. Un meilleur environnement de travail permet plus de rendement de la part du
salarié, et donc une meilleure production de l'entreprise.
Les recherches montrent que des salariés heureux sont plus productifs, génèrent plus de vente,
sont plus performants en position de leader et reçoivent des qualifications de rendement plus
élevées ainsi qu'un salaire plus haut. Ils jouissent aussi de plus de sécurité au travail et sont
moins enclins à tomber malade, à être renvoyés, ou à souffrir de burn-out. Lorsque le travail
redevient faisable et appréciable, on constate moins de besoin de le fuir (absentéisme, turn-
over ou présentéisme), de contraintes (grèves, séquestrations) et de suicides.
2.7. Quels sont les bénéfices de la psychologie du travail pour les employé (e)s ?
La psychologie et le marketing sont deux domaines qui se recoupent à bien des égards. En
comprenant les principes psychologiques qui déterminent le comportement humain, les
spécialistes du marketing peuvent créer plus efficacement des messages et des campagnes qui
plaisent à leurs publics cibles.
À l’inverse, en étudiant la façon dont les gens réagissent aux messages et campagnes
marketing, les psychologues peuvent mieux comprendre le fonctionnement de l’esprit
humain. La relation entre la psychologie et le marketing est longue et riche. Aujourd’hui,
l’utilisation de principes psychologiques en marketing est plus subtile mais non moins
efficace. En comprenant comment les gens pensent et ce qu’ils veulent, les spécialistes du
marketing peuvent vendre plus efficacement leurs produits et services.
Certains des concepts psychologiques les plus importants que les spécialistes du marketing
doivent comprendre incluent la motivation, la perception, les attitudes et les biais cognitifs.
a-La motivation est ce qui pousse les gens à agir. C'est ce qui nous pousse à acheter des
choses, même des choses dont nous n'avons pas vraiment besoin. Les spécialistes du
marketing doivent comprendre ce qui motive leurs publics cibles afin de pouvoir créer des
messages et des campagnes qui font appel à ces motivations.
b-La perception est la façon dont nous interprétons le monde qui nous entoure. C'est ainsi que
nous donnons un sens aux informations sensorielles qui nous bombardent chaque jour. Nos
perceptions sont façonnées par nos expériences passées, nos croyances et nos préjugés. Les
spécialistes du marketing doivent comprendre comment les gens perçoivent leurs produits et
services afin de pouvoir créer des messages conformes à ces perceptions.
c- Les attitudes sont nos évaluations des personnes, des objets et des idées. Ils sont basés sur
nos croyances et nos valeurs et influencent notre comportement. Les spécialistes du marketing
doivent comprendre ce que les gens pensent de leurs produits et services afin de pouvoir créer
des messages qui correspondent à ces attitudes.
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Les biais cognitifs sont des jugements ou des décisions fondés sur une pensée inexacte ou
irrationnelle. Nous avons tous des préjugés cognitifs qui peuvent fausser nos perceptions et
nos jugements de toutes sortes de manières. Les spécialistes du marketing doivent être
conscients de ces préjugés afin de pouvoir créer des messages qui en tiennent compte.
La psychologie et le marketing sont deux domaines qui ont beaucoup à s'offrir l'un l'autre. En
comprenant les principes psychologiques qui déterminent le comportement humain, les
spécialistes du marketing peuvent vendre plus efficacement leurs produits et services.
L’ergonomie
• La psychologie sociale
• La psychologie cognitive
• Médecine du travail
2-9-2- L’ergonomie : C’est la science de l’adaptation du travail à l’homme, elle porte sur
l’amélioration des postes et de l’ambiance de travail, sur la diminution de la fatigue physique
et nerveuse, sur l’enrichissement des taches…
La médecine du travail est une médecine exclusivement préventive : elle a pour objet d'éviter
toute altération de la santé des salariés, du fait de leur travail, notamment en surveillant leur
état de santé, les conditions d'hygiène du travail et les risques de contagion et la prévention du
suicide.
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Chapitre - III- Les types de recherche réalisée en psychologie du travail :
Etude menée sur comment les employés se sentent traités par leurs supérieurs hiérarchiques :
Hypothèse :
Les employés qui se sentent traités de manière injuste, vont mettre en place des
comportements contreproductifs, vindicatifs.
Théorie :
Les travailleurs qui travaillent plus se sentent mériter plus et le processus de décision utilisé
par les managers pour prendre des décisions est important (important de savoir la procédure
que les manageurs ont employé pour décider du salaire, des promotions, etc.).
On fait attention à plusieurs choses :
En se basant sur leur théorie, leur hypothèse est que si ces trois choses sont toutes les trois
négatives, les employés seront plus sujets à un comportement vindicatif et contreproductif au
travail.
Les résultats confirment l’hypothèse émise pas les deux chercheurs. Cependant si une seule
variable est positive, le % de comportements contreproductifs chute.
Il existe une corrélation négative entre la notion de justice et le comportement au travail : plus
les salariés se sentent bien traités, mois ils vont avoir des comportements contreproductifs.
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3-2- Théorie de la Justice organisationnelle :
Quand les variables sont négatives, ces ouvriers disent qu’ils pourraient adopter des
comportements contre productifs.
Si une des variables est positive, alors cette idée de changer son comportement diminue.
- Ils se sont intéressés à la satisfaction de salariés dans une bibliothèque. Ils posent un
questionnaire où les travailleurs doivent répondre à des items sur la satisfaction et aussi sur
des items sur leur surcharge de rôle.
- Le type de corrélation trouvé est négative : plus il y a une surcharge de rôle moins je vais
être satisfait de mon travail.
Cependant ce concept ne va pas sans poser de problèmes. Cela essentiellement parce qu’il est
issu du sens commun et qu’il véhicule donc déjà des significations probablement non
scientifiques. Par exemple, c’est du sens commun que vient l’association entre motivation et
performance, or la motivation n’est pas toujours productive : le sabotage c’est également un
comportement motivé. De plus, on peut se demander si on est productif parce qu’on est
motivé ou si on est motivé parce qu’on est productif, autrement dit le sentiment de motivation
pourrait n’être qu’une rationalisation de nos comportements. Autre exemple, la motivation
dans le sens commun est un état des personnes, on va voir que les premières formulations
théoriques sont plutôt parties dans cette direction sans questionner le bien fondée de cet
implicite. Tout cela fait donc que la motivation est un concept très délicat à étudier et à
définir.
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On distingue trois critères :
• La satisfaction est le degré auquel les individus perçoivent qu'ils sont récompensés
équitablement par divers aspects de leur travail et par l'organisation à laquelle ils
appartiennent.
• Deux aspects dans la satisfaction :
Si on veut comprendre pourquoi une personne agit de telle ou telle façon dans une
organisation, il est important de comprendre comment elle perçoit sa situation de travail et de
déterminer l’impact de certaines caractéristiques du travail sur les performances des salariés
comme le niveau d’exigences (les contraintes) et le degré d’autonomie.
Elles ont toutes en commun le fait que toute personne est motivée par des besoins
internes/personnels (éliminer un renforcement négatif, ex : manger lorsqu’on a faim, le
manque stimule l’organisme et augmente le niveau d’activité).
Du point de vue scientifique elle n’a pas eu grande reconnaissance, mais elle est utilisée en
entreprise et elle est connue par les PDG.
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Selon Maslow, les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains
de ses besoins.
L’idée est qu’on ne peut agir sur les motivations "supérieures" d’une personne qu’à la
condition expresse que ses motivations primaires (besoins physiologiques et de
sécurité) soient satisfaites.
- Ces besoins s’articulent selon une hiérarchie précise (du bas vers le haut, besoins
physiologiques en bas, besoins de réalisation de soi au sommet).
- Les besoins d’ordre supérieur ne capturent pas l’attention de la personne si les besoins
d’ordre inférieurs ne sont pas satisfaits.
- Théorie plutôt simpliste, qui n’a pas donnée à une validation d’ordre scientifique, parce
que les chercheurs ont essayé de tester cette théorie, mais à cause de sa forte variabilité les
résultats obtenus ne sont pas fiables car toujours différents. C’est une théorie plutôt intuitive.
- Idée fortement critiquée :
+ Les besoins d’estime peuvent apparaître, même lorsque les besoins sociaux ne sont pas
satisfaits.
+ Je ne m’intéresse au besoin supérieur qu’après avoir satisfait celui d’avant, alors qu’on
sait qu’on peut activer plusieurs désirs en même temps, il y a donc un détachement de la
réalité.
+ Difficulté de pouvoir faire la différence entre les différentes catégories.
+ Une fois que j’ai satisfait un besoin, je m’intéresse au suivant : ce n’est pas si simple,
car je peux satisfaire un besoin tout en voulant en satisfaire un autre.
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Indice 1: le personnel Indice 2 : la technique
• Bruit
• lumière
• humidité
• vibration
• ambiance thermique
• atmosphère artificielle
• ambiance physicochimique
– Implique compétences de spécialistes
Elle postule que la motivation au travail réside en trois besoins qui ne sont pas innés mais qui
peuvent s’apprendre :
- Le besoin de réalisation,
- Le besoin de pouvoir,
- Le besoin d’affiliation.
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Les personnes qui ont un fort besoin de réalisation se caractérisent par une volonté d’obtenir
des responsabilités et par les efforts qu’ils déploient pour arriver à résoudre des problèmes.
Les gens qui ont un fort besoin de pouvoir sont marqués par une forte volonté d’influencer
autrui. Les gens qui ont un fort besoin d’affiliation recherchent les relations sociales.
Cette discipline est riche de dizaines de théories, dont les plus connues sont :
S’intéresse au sentiment d’injustice que l’on ressent lorsque les résultats produits par notre
travail ne correspondent pas aux efforts fournis. Elle prend en compte les efforts et ce qui est
reçu en échange. Elle peut être appliquée dans toutes les situations d’échange.
Elle trouve ses racines dans la théorie de dissonance cognitive de FESTINGER (1954 –
1957) :
L’individu compare ce qu’il donne avec ce qu’il reçoit : je m’attends à avoir plus parce que je
donne plus.
On parle de rétribution (= tout ce que l’on peut recevoir : salaire, primes, promotions, bureau
prestigieux, voiture, etc.) et les contributions (= ce que je donne : effort, performance, temps,
diplômes, formation, etc.).
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L’idée est que l’individu fait la comparaison entre ce qu’il donne et ce qu’il reçoit.
On va plus loin avec le raisonnement d’ADAMS. On ne se contente pas de se regarder, mais
on regarde aussi ce que les autres ont et donnent : on regarde les collègues, pour voir s’il
s’agit d’une situation d’équilibre entre les deux situations.
2-Les gens calculent pour eux et pour autrui un ratio représentant leurs résultats (paye,
bénéfices divers, condition de travail, statut, etc.) sur leurs apports (éducation, intelligence,
expérience, capacité, effort etc.).
3- Afin de déterminer si la situation qu’ils vivent est équitable, les gens vont comparer les
deux ratios calculés. Si les deux ratios donnent des résultats identiques, ils éprouveront un
sentiment d’équité. Si les ratios sont inégaux alors il y aura un sentiment d’iniquité.
4- Selon Adams, un sentiment d’iniquité provoque une tension que la personne sera motivée
à réduire. Plus l’iniquité est forte et plus cette tension sera forte et donc plus la motivation
sera forte pour la réduire. Donc pour Adams, la source de la motivation c’est le sentiment de
tension provoqué par l’iniquité perçue.
5-Les modes de résolution de l’iniquité sont variables. Les gens peuvent tenter de modifier
leurs apports (diminuer (sous-rétribution : je gagne moins que l’autre alors je vais me
désengager) ou augmenter (sur-rétribution : je gagne plus que l’autre, il va falloir justifier
cette supériorité), ils peuvent tenter d’obtenir plus de résultats soit en travaillant plus, soit en
négociant.
Ils peuvent également agir sur autrui en modifiant ses apports ou ses résultats (en utilisant des
pressions). Un dernier mode de résolution est plus cognitif : les personnes peuvent distordre
leurs perceptions (penser que finalement j’en fais moins que je le pense, que je reçois plus que
je ne le pense, qu’autrui donne plus ou reçoit moins que je ne le pense) voir même changer de
point de comparaison (prendre un autre autrui pour comparaison).
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Avant d'être un objet scientifique, le groupe est en effet un objet de croyances. Le nous idéal
est un groupe dont l'action surmonte les impuissances individuelles - « l'union fait la force » -
par la mise en commun des énergies, des enthousiasmes, des capacités, et grâce à la solidarité
entre les membres.
L'influence sociale ou la pression sociale est l'influence exercée par un individu, ou par un
groupe sur chacun de ses membres, dont le résultat est d'imposer des normes dominantes en
matière d'attitude et de comportement. Émile Durkheim fut le premier sociologue à souligner
la « force » du social sur l'individu.
En plus d'être défini comme une entité à l'intérieur de laquelle des individus se perçoivent
comme membre et établissent des relations, un groupe présente des caractéristiques propres.
Durables, les trois principales caractéristiques sont : la taille du groupe, le statut et le rôle de
ses membres.
3-12- Les fonctions d'un groupe :
Production, facilitation, régulation.
Une classification plus précise permet de distinguer le groupe par l'intérieur mais
également en fonction de ses rapports avec d'autres groupes.
Groupe restreint/organisation. a. Groupe restreint. ...
Groupe formel/groupe informel. a. Groupe formel. ...
Groupe d'appartenance/groupe de référence.
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intenses. L'appartenance à ce groupe peut être limitée dans le temps et ne concerne
qu'une partie de la vie de l'individu.
Le groupe primaire désigne les groupes qui se caractérisent par des relations de coopération
et d'association de face à face, marquées par la familiarité
Refences bibliographiques:
- Jacques Aubret, Patrick Gilbert (2007):Psychologie et gestion des ressources humaines dans les
organisations. Dans Psychologie de la Ressource humaine (2007)
- Desrumaux, P., Jeoffrion, C. & Bernaud, J-L. (2019). 10 études de cas en psychologie du travail et
des organisations. Paris : Dunod. / Olry-Louis, I.,
- Vonthron, A.M., Vayre, E. & Soidet, I. (2017). Les transitions professionnelles : Nouvelles
problématiques psychosociales. Paris : Dunod. / Valléry, G., Bobillier Chaumon, M.E., Brangier,
E. & Dubois, M. (2016).
- Psychologie du Travail et des Organisations : 110 notions clés. Paris : Dunod./Vayre, E. (2019).
20 grandes notions de Psychologie du travail et des organisations. Paris : Dunod.
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