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CentraleSupélec 2023 TSI Mathématiques 2 Ca

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CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023

Q1/. Comme x est deux fois dérivable sur R, on en déduit que x et x′ sont dérivables sur R. Enfin,
t 7→ x2 (t) et t 7→ x′ (t)2 sont dérivables sur R par produit et E est dérivable sur R par somme.
Enfin, pour t ∈ R,

E ′ (t) = kx′ (t)x(t) + x′′ (t)x′ (t) = (kx(t) + x′′ (t)) x′ (t) = 0,

d’après (I.1).

Q2/. On en déduit que E est une fonction constante sur R. Soit M la trajectoire d’une solution x
de (I.1).
Soit t ∈ R. Alors, l’abscisse de M (t) est x = x(t) et l’ordonnée de M (t) est y = x′ (t). Alors,

kx2 + y 2 = 2E(t) = 2h,

car E est constante et E(0) = h.

Q3/. Une base de l’espace vectoriel des solutions est

B = (t 7→ cos(ωt), t 7→ sin(ωt)) .

Soient (a, b) ∈ R2 . Soit x la solution telle que (x(0), x′ (0)) = (a, b). Alors, on dispose de
(λ1 , λ2 ) ∈ R2 tel que

 ∀t ∈ R,
 x(t) = λ1 cos(ωt) + λ2 sin(ωt)
x(0) = a
x′ (0) = b

Alors, pour t ∈ R,
x′ (t) = −λ1 ω sin(ωt) + λ2 ω cos(ωt).
Ainsi,
x(0) = λ1 , x′ (0) = λ2 ω.
Donc,
b
λ1 = a, λ2 = .
ω
Donc, la solution correspondant aux conditions initiales (x(0), x′ (0)) = (a, b) est
b
x : t 7→ a cos(ωt) + sin(ωt).
ω
1
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 2

Q4/. On a que
ω 2 x(0)2 + x′ (0)2 = 2h,
c’est-à-dire,
2 2
x′ (0)
 
ωx(0)
√ + √ = 1.
2h 2h
ωx(0) x′ (0)
 
Ainsi, √
2h
, √2h sont les coordonnées d’un point du cercle unité, donc d’après la représentation
paramétrique du cercle unité, il existe θ ∈ [0, 2π[ tel que
ωx(0) x′ (0)
√ = cos(θ), √ = sin(θ).
2h 2h
On en déduit les égalités demandées.
Q5/. D’après les deux questions précédentes, on en déduit que, pour t ∈ R,
√ √
2h 2h
x(t) = cos(θ) cos(ωt) + sin(θ) sin(ωt)
√ ω ω
2h
= cos (ωt − θ) ,
ω
d’après la formule d’addition.
De plus, pour t ∈ R, √
x′ (t) = − 2h sin (ωt − θ) .
Donc, pour t ∈ R, √
2h √
|x(t)| ≤ , |x′ (t)| ≤ 2h.
ω
Donc, x et x′ sont bornées. Ainsi, les trajectoires sont bornées.
Q6/. Soit x une solution dont l’énergie est nulle. Autrement dit, pour tout t ∈ R,
ω 2 x(t)2 + x′ (t)2 = 0,
avec ω 2 x(t)2 ≥ 0 et x′ (t) ≥ 0.
On en déduit que
∀t ∈ R, x(t) = 0.
Donc, la seule solution dont l’énergie est nulle est la solution nulle.
Q7/. Une base de l’espace vectoriel des solutions est
B = t 7→ eωt , t 7→ e−ωt .


Soient (a, b) ∈ R2 . Soit x la solution telle que (x(0), x′ (0)) = (a, b). Alors, on dispose de
(λ1 , λ2 ) ∈ R2 tel que 
 ∀t ∈ R,
 x(t) = λ1 eωt + λ2 e−ωt
x(0) = a
x′ (0) = b


Alors, pour tout t ∈ R,
x′ (t) = λ1 ωeωt − λ2 ωe−ωt .
Ainsi,
x(0) = λ1 + λ2 , x′ (0) = (λ1 − λ2 ) ω.
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 3

Donc,
a b a b
λ1 = + , λ2 = − .
2 2ω 2 2ω
Donc, la solution correspondant aux conditions initiales (x(0), x′ (0)) = (a, b) est
   
a b a b a ωt b
eωt + e−ωt = e + e−ωt + eωt − e−ωt .
 
x : t 7→ + −
2 2ω 2 2ω 2 2ω

Q8/. Soit x une solution dont l’énergie est nulle. Autrement dit, pour tout t ∈ R,
x′ (t)2 = ω 2 x(t)2 .
Puisque x est une solution, on dispose de (λ1 , λ2 ) ∈ R2 tel que
∀t ∈ R, x(t) = λ1 eωt + λ2 e−ωt .
Alors, pour t ∈ R,
x(t)2 = λ21 e2ωt + 2λ1 λ2 + λ22 e−2ωt ,
et
x′ (t)2 = ω 2 λ21 e2ωt − 2λ1 λ2 + λ22 e−2ωt .


On en déduit que pour tout t ∈ R,


λ21 e2ωt − 2λ1 λ2 + λ22 e−2ωt = λ21 e2ωt + 2λ1 λ2 + λ22 e−2ωt ,
donc, pour tout t ∈ R,
4λ1 λ2 = 0,
donc λ1 = 0 ou λ2 = 0.
Donc, on dispose de λ1 ∈ R tel que
∀t ∈ R, x(t) = λ1 eωt ,
ou on dispose de λ2 ∈ R tel que
∀t ∈ R, x(t) = λ2 e−ωt .
Réciproquement, supposons que : on dispose de λ1 ∈ R tel que
∀t ∈ R, x(t) = λ1 eωt ,
ou on dispose de λ2 ∈ R tel que
∀t ∈ R, x(t) = λ2 e−ωt .
Sans perte de généralité, plaçons-nous dans le cas où ∀t ∈ R, x(t) = λ1 eωt (le deuxième cas se
traite de la même manière). Alors,
∀t ∈ R, x′ (t) = λ1 ωeωt .
Et donc, on a bien
∀t ∈ R, x′ (t)2 = ω 2 x(t)2 .
Ainsi, les solutions d’énergie nulle sont les solutions colinéaires à t 7→ eωt et les solutions col-
inéaires à t 7→ e−ωt . Leur trajectoire est la droite passant par l’origine et de pente ω dans le premier
cas, et la droite passant par l’origine et de pente −ω dans le deuxième cas.
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 4

Q9/. Soit x une solution de trajectoire bornée. Alors, on dispose de (λ1 , λ2 ) ∈ R2 tel que
∀t ∈ R, x(t) = λ1 eωt + λ2 e−ωt .
Supposons par l’absurde que λ1 > 0. Alors,
lim x(t) = +∞,
t→+∞

par somme de limites. Contradiction. Même chose en supposant que λ1 < 0.


Donc, λ1 = 0.
De même, supposons par l’absurde que λ2 < 0. Alors,
lim x(t) = +∞,
t→−∞

par somme de limites. Contradiction. Même chose en supposant que λ2 < 0.


Donc, λ2 = 0.
Donc, x est la solution idnetiquement nulle.
Réciproquement, la solution identiquement nulle a une trajectoire bornée.

Q10/. On calcule
x′ (t) x′ (t)
   

AX(t) = , X (t) = .
−ω 2 x(t) − 2αx′ (t) x′′ (t)
Ainsi, x vérifie (II.1) ⇐⇒ x′′ = −ω 2 x − 2αx′ ⇐⇒ ∀t ∈ R X ′ (t) = AX(t).

Q11/. Le polynôme caractéristique de A est


X −1
χA = = X(X + 2α) + ω 2 = X 2 + 2αX + ω 2 .
ω2 X + 2α
Le discriminant de ce trinôme est
∆ = 4α2 − 4ω 2 = 4(α2 − ω 2 ) > 0,
car α > ω > 0. Donc, ce trinôme admet deux racines réelles distinctes. Donc, A admet deux valeurs
propres distinctes :
p p
α1 = −α − α2 − ω 2 , α2 = −α + α2 − ω 2 .
Étant carrée
 de taille 2, on en déduit que A est diagonalisable.
  
x 2 x
Soit ∈ R un vecteur propre de A associé à la valeur propre α1 . Alors, A =
 y y

x
α1 implique
y
y = α1 x.
Donc, un vecteur propre associé à la valeur propre α1 est
 
1
.
α1
De même, un vecteur propre de A associé à la valeur propre α2 est
 
1
.
α2
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 5

Donc, une base de vecteurs propres est


   
1 1
B= , .
α1 α2

Q12/. Soit
 
1 1
P =
α1 α2
la matrice de changement de base, elle est inversible.
Soit X : R → M2,1 (R). Alors, X est une solution du système différentiel X ′ = AX ⇐⇒

∀t ∈ R, X ′ (t) = AX(t) ⇐⇒ ∀t ∈ R, (P −1 X)′ (t) = (P −1 AP )(P −1 X)(t),


 
−1 α1 0
P AP = .
0 α2
Posons, pour t ∈ R,
 
x1 (t)
P −1 X(t) = .
x2 (t)
Alors,
(
−1 ′ −1 −1 x′1 (t) = α1 x1 (t)
∀t ∈ R, (P X) (t) = (P AP )(P X)(t) ⇐⇒ ∀t ∈ R,
x2 (t) = α2 x2 (t)
(
x1 (t) = µ1 eα1 t
⇐⇒ ∀t ∈ R, , µ1 , µ2 ∈ R
x2 (t) = µ2 eα2 t
 αt   
e 1 0
⇐⇒ ∀t ∈ R, P −1 X (t) = µ1

+ µ2 , µ1 , µ2 ∈ R
0 eα 2 t
  αt   
e 1 0
⇐⇒ P −1 X ∈ Vect t 7→ , t 7→
0 eα 2 t
  αt   
e 1 0
⇐⇒ X ∈ Vect t 7→ P , t 7→ P
0 eα2 t

Ainsi, l’espace vectoriel des solutions du système différentiel X ′ = AX a pour famille génératrice
  αt   
e 1 0
B = t 7→ P , t 7→ P .
0 eα 2 t
  αt   
e 1 0
Or, t 7→ , t 7→ est une famille libre donc B aussi, donc c’est une base de cet
0 eα2 t
espace vectoriel. On en déduit que √ sa dimension est 2.
Comme α1 , α2 < 0 (car α > α2 − ω 2 ), on en déduit que t 7→ eα1 t et t 7→ eα2 t sont bornées
sur R+ . Soit x une solution de (II.1) et X une solution du système différentiel X ′ = AX associé.
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 6

Alors, on dispose de µ1 , µ2 ∈ R tels que pour tout t ∈ R,


 αt   
e 1 0
X(t) = µ1 P + µ2 P
0 eα2 t
µ1 eα1 t
 
=P
µ2 eα2 t
µ1 eα1 t + µ2 eα2 t
 
= .
µ1 α1 eα1 t + µ2 α2 eα2 t
Ainsi, par combinaison linéaire, on en déduit que x est bornée sur R+ .
Une solution de l’équation différentielle (II.1) n’est pas forcément bornée sur R car
lim eα1 t = +∞.
t→−∞

Q13/. On a X0 ∈ Vect(X0 ) et comme X0 est un vecteur propre de A, Vect(X0 ) est stable par A.
Donc, d’après la propriété admise, pour tout t ∈ R, X(t) ∈ Vect(X0 ).
On en déduit l’énoncé.
Q14/. Sachant que ∀t ∈ R, X(t) = a(t)X0 et que a est de classe C 1 , on trouve que le problème de
Cauchy (
X ′ (t) = AX(t)
X(0) = X0
est équivalent au problème de Cauchy
(
a′ (t) = λa(t)
a(0) = 1
qui a pour unique solution
a : t 7→ eλt .
On en déduit que pour tout t ∈ R,
X(t) = eλt X0 .
Q15/. Supposons que A a une valeur propre réelle λ ̸= 0. Alors, on prend X0 un vecteur propre
de A pour la valeur propre λ. Alors, X : t 7→ eλt X0 est une solution du problème de Cauchy de
donnée initiale X0 . Comme X0 ̸= 0 et
lim eλt = +∞ ou lim eλt = +∞
t→+∞ t→−∞

selon le signe de λ, on en déduit que X n’est pas bornée.


On en déduit l’énoncé.
Q16/. Soient λ1 , λ2 ∈ R. On suppose que
λ1 X0 + λ2 AX0 = 0,
alors
λ1 AX0 + λA2 X0 = 0,
donc
λ1 AX0 = 0,
2
car X0 ∈ Ker(A ). Donc,
λ1 = 0,
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 7

car AX0 ̸= 0. Donc,


λ2 AX0 = 0,
d’après la première ligne. Donc,
λ2 = 0,
car AX0 ̸= 0.
Donc, (X0 , AX0 ) est libre.
Q17/. Ainsi, BP =(X0 , AX0 ) est une base de Vect(X0 , AX0 ).
Comme a et b sont de classe C 1 , on en déduit que pour tout t ∈ R,
X ′ (t) = a′ (t)X0 + b′ (t)AX0 ,
et
AX(t) = a(t)AX0
Ainsi, en utilisant la base BP , le problème de Cauchy
(
X ′ (t) = AX(t)
X(0) = X0
est équivalent à 

 a′ (t) = 0
b′ (t) = a(t)

a(0) = 1, b(0) = 0

Ainsi, si X est solution du problème de Cauchy, alors
∀t ∈ R, a(t) = 1, b(t) = t.
Ainsi, la trajectoire de X est une droite passant par X0 et dirigée par AX0 . Elle n’est donc pas
bornée sur R.
Q18/. Le disriminant de l’équation du second degré en question est
∆ = 4µ2 cos2 φ − 4µ2 = 4µ2 cos2 (φ) − 1 < 0,


car cos(φ) est différent de 1 et de −1.


Donc, cette équation n’a pas de racine réelle.
Q19/. Soient λ1 , λ2 ∈ R. Supposons par l’absurde que X0 et AX0 sont colinéaires. Comme X0 ̸= 0,
il existe donc λ ∈ R tel que
AX0 = λX0 .
Alors, en multipliant par A, on trouve
A2 X0 = λAX0 ,
donc
2µ cos(φ)AX0 − µ2 X0 = λAX0 ,
donc
(λ − 2µ cos(φ)) AX0 = −µ2 X0 .
Or, µ2 =
̸ 0 et X0 ̸= 0, donc µ2 X0 ̸= 0, donc (λ − 2µ cos(φ)) AX0 ̸= 0, donc λ − 2µ cos(φ) ̸= 0.
Donc,
µ2
AX0 = − X0 .
λ − 2µ cos(φ)
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 8

On en déduit que
µ2
λ=− ,
λ − 2µ cos(φ)
donc
λ2 − 2µ cos(φ)λ + µ2 = 0.
Or, λ ∈ R. La dernière égalité est donc en contradiction avec la question précédente.
Donc, (X0 , AX0 ) est libre.

Q20/. Soient a et b deux fonctions de classe C 1 telles que pour tout t ∈ R,

X(t) = a(t)X0 + b(t)AX0 ,

donc
X ′ (t) = a′ (t)X0 + b′ (t)AX0 ,
et

AX(t) = a(t)AX0 + 2µ cos(φ)b(t)AX0 − µ2 b(t)X0


= −µ2 b(t)X0 + (a(t) + 2µ cos(φ)b(t)) AX0

En utilisant le fait que (X0 , AX0 ) est une base de Vect(X0 , AX0 ), on trouve que X ′ (t) = AX(t)
est équivalente à
(
a′ (t) = −µ2 b(t)
(∗) ′
b (t) = a(t) + 2µ cos(φ)b(t)

En utilisant la première égalité et le fait que b est de classe C 1 , on en déduit que a′ est de classe C 1 .
Donc, a est de classe C 2 . En utilisant la deuxième égalité et le fait que a et b sont de classe C 1 , on
en déduit que b′ est de classe C 1 . Donc, b est de classe C 2 .
On voit aussi que X(0) = X0 est équivalente à
(
a(0) = 1
b(0) = 0

Comme µ ̸= 0, on en déduit que


a′ (0)
b(0) = − = 0.
µ2
Enfin, pour t ∈ R,

a′′ (t) = −µ2 b′ (t)


= −µ2 a(t) − 2µ3 cos(φ)b(t)
= −µ2 a(t) + 2µ cos(φ)a′ (t)

en utilisant (∗). Ce qui implique la dernière égalité de l’énoncé.


CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 9

Q21/. a est solution d’une équation différentielle linéaire homogène de second ordre aux coefficients
constants. L’équation caractéristique associée est
(∗∗) x2 − 2µ cos(φ)x + µ2 = 0.
Il s’agit de l’équation considérée à la question 18, dont le discriminant est
∆ = 4µ2 cos2 (φ) − 1 < 0,


dont les racines carrées sont


p
2µ 1 − cos2 (φ)i = 2µ| sin(φ)|i et − 2µ| sin(φ)|i
car µ > 0. Dans tous les cas,
δ = 2µ sin(φ)i
est l’une des deux racines carrées de ∆. Ainsi, les racines de (∗∗) sont :
x1 = µ (cos(φ) − i sin(φ)) , x2 = µ (cos(φ) + i sin(φ)) .
Ainsi, il existe λ1 , λ2 ∈ R tels que pour tout t ∈ R,
a(t) = λ1 eµ cos(φ)t cos (µ sin(φ)t) + λ2 eµ cos(φ)t sin (µ sin(φ)t)
= (λ1 cos (µ sin(φ)t) + λ2 sin (µ sin(φ)t)) eµ cos(φ)t
Comme a(0) = 1, on trouve que λ1 = 1. Ensuite, pour t ∈ R,

a (t) = µ sin(φ) (−λ1 sin (µ sin(φ)t) + λ2 cos (µ sin(φ)t)) eµ cos(φ)t
+ µ cos(φ) (λ1 cos (µ sin(φ)t) + λ2 sin (µ sin(φ)t)) eµ cos(φ)t
= µ ((λ1 cos(φ) + λ2 sin(φ)) cos (µ sin(φ)t) + (λ2 cos(φ) − λ1 sin(φ)) sin (µ sin(φ)t)) eµ cos(φ)t .
Comme a′ (0) = 0, on trouve que µ (λ1 cos(φ) + λ2 sin(φ)) = 0, donc
cos(φ)
λ2 = − ,
sin(φ)
car µ ̸= 0.
On en déduit que pour tout t ∈ R,
 
cos(φ)
a(t) = cos (µ sin(φ)t) − sin (µ sin(φ)t) eµ cos(φ)t
sin(φ)
sin (φ − µ sin(φ)t) µ cos(φ)t
= e .
sin(φ)
   
x1 y1
 x2   y2 
   
Q22/. On pose (x1 , ..., xn ), (y1 , ..., yn ) ∈ Rn tels que X0 =   .  et AX0 =  . . Alors,
  
 .   . 
xn yn
pour tout t ∈ R,
x1 sin (φ − µ sin(φ)t) + y1 µ1 sin (µ sin(φ)t)
   
x1 a(t) + y1 b(t)
 x2 a(t) + y2 b(t)  1
 x2 sin (φ − µ sin(φ)t) + y2 sin (µ sin(φ)t) 
1 µ
µ cos(φ)t   = 1 eµ cos(φ)t Y (t),
   
X(t) =  .  = sin(φ) e

 .  sin(φ)
 .   . 
xn a(t) + yn b(t) 1
xn sin (φ − µ sin(φ)t) + yn µ sin (µ sin(φ)t)
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 10

en notant
x1 sin (φ − µ sin(φ)t) + y1 µ1 sin (µ sin(φ)t)
 

 x2 sin (φ − µ sin(φ)t) + y2 µ1 sin (µ sin(φ)t) 

Y (t) = 
 . .

 . 
xn sin (φ − µ sin(φ)t) + yn µ1 sin (µ sin(φ)t)
Chaque coordonnée de Y (t) est de la forme Kj cos (µ sin(φ)t + ψj ) où Kj > 0 et ψj ∈ R. Ainsi, on
dispose de tn → +∞ telle que ∀n ∈ N, K1 cos (µ sin(φ)tn + ψ1 ) = K1 , et on dispose de sn → −∞
2π 2π
telle que ∀n ∈ N, K1 cos (µ sin(φ)sn + ψ1 ) = K1 . On prend tn = C + µ sin(φ) n et sn = C − µ sin(φ) n
, où C ∈ R est une constante adaptée.
Ainsi,
Supposons que cos(φ) ̸= 0. On considère le cas où µ cos φ > 0 (le cas µ cos φ < 0 se traite de
façon analogue). Alors, pour n ∈ N, la première coordonnée de X(tn ) est
K1 µ cos(φ)tn
e
sin(φ)
qui tend vers +∞ lorsque n → +∞. On en déduit que X n’est pas borné.
Supposons que cos(φ) = 0, alors a est bornée par sin1 φ et b est bornée par 1
µ sin(φ) . D’après
l’inégalité tringulaire, pour t ∈ R,
∥X(t)∥ ≤ |a(t)|∥X0 ∥ + |b(t)|∥AX0 ∥
1 1
≤ ∥X0 ∥ + ∥AX0 ∥
sin φ µ sin φ
Donc, X est bornée.
Ce qui démontre l’équivalence souhaitée.

Q23/. Comme cos φ = 0, on a sin(φ) = 1 ou sin(φ) = −1.


Dans le premier cas, pour t ∈ R,
1
b(t) = sin(µt).
µ
Même résultat dans le deuxième cas par simplification.

Q24/. Avec un raisonnement similaire, on trouve que


∀t ∈ R, a(t) = cos(µt)
Donc, pour t ∈ R, par bilinéarité du produit scalaire,
∥X(t)∥2 = ⟨X(t), X(t)⟩
= ⟨a(t)X0 + b(t)AX0 , a(t)X0 + b(t)AX0 ⟩
= a(t)2 ∥X0 ∥2 + 2a(t)b(t) ⟨X0 , AX0 ⟩ + b(t)2 ∥AX0 ∥2
2 cos(µt) sin(µt) sin2 (µt)
= cos2 (µt)∥X0 ∥2 + ⟨X0 , AX0 ⟩ + ∥AX0 ∥2
µ µ2
sin(2µt) sin2 (µt)
= cos2 (µt)∥X0 ∥2 + ⟨X0 , AX0 ⟩ + ∥AX0 ∥2 .
µ µ2
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 11

Q25/. t 7→ ∥X(t)∥2 est dérivable par combinaison linéaire. Ainsi, pour t ∈ R,


d 2
∥X(t)∥2 = 2 cos(2µt) ⟨X0 , AX0 ⟩ − 2µ sin(µt) cos(µt)∥X0 ∥2 + sin(µt) cos(µt)∥AX0 ∥2
dt µ
1
= 2 cos(2µt) ⟨X0 , AX0 ⟩ + sin(2µt) ∥AX0 ∥2 − µ2 ∥X0 ∥2 .

µ
Q26/. X est contenue dans un cercle de centre l’origine ⇐⇒ t 7→ ∥X(t)∥2 est constante
d
⇐⇒ ∀t ∈ R, dt ∥X(t)∥2 = 0.
d
Or, t 7→ dt ∥X(t)∥2 est de la forme C cos(2µt + ψ) où C ≥ 0 et ψ ∈ R sont des constantes. Plus
précisément,
2 1 2
C 2 = 4 ⟨X0 , AX0 ⟩ + 2 ∥AX0 ∥2 − µ2 ∥X0 ∥2 .
µ
d
Ainsi, ∀t ∈ R, dt ∥X(t)∥2 = 0 ⇐⇒ C = 0
⇐⇒ ⟨X0 , AX0 ⟩ = 0 et ∥AX0 ∥2 − µ2 ∥X0 ∥2 = 0
⇐⇒ ⟨X0 , AX0 ⟩ = 0 et ∥AX0 ∥ = µ∥X0 ∥
car les normes sont positives et µ aussi.
Cela démontre l’équivalence demandée.
Q27/. Soient A ∈ Mn (R) et X, Y ∈ Rn . Alors,
T
X T AY = Y T AT (X T )T
= Y T AT X.
Or, X T AY ∈ M1,1 (R). Donc,
T
X T AY = X T AY,
ce qui implique le résultat demandé.
Q28/. Soit A ∈ Mn (R) antisymétrique et X ∈ Rn . D’après la question précédente,
X T AX = X T AT X
= −X T AX,
car A est antisymétrique. Donc,
2X T AX = 0,
donc
X T AX = 0.
Q29/. Soit X ∈ Rn .
Soit Y ∈ Rn . Alors,
(X + Y )T A(X + Y ) = 0
d’après l’hypothèse. De même,
(X + Y )T A(X + Y ) = X T + Y T A (X + Y )


= X T + Y T (AX + AY )


= X T AX + X T AY + Y T AX + Y T AY
= X T AY + Y T AX,
CORRIGÉ MATHS II - CCS TSI 2023 12

d’après l’hypothèse. On en déduit que


X T AY = −Y T AX.
Or, d’après la question 27,
X T AY = Y T AT X.
Donc,
Y T AT X = −Y T AX.
Autrement dit, pour tout Y ∈ Rn ,
Y, AX + AT X = 0.
Donc,

AX + AT X ∈ (Rn ) = {0},
car l’orthogonl de Rn dans Rn a une dimension égale à n − n = 0. Donc,
AX + AT X = 0,
et
AX = −AT X.

Q30/. D’après la question précénte, les endomorphismes φ et ψ de Rn suivants sont identiques :


( (
Rn → Rn Rn → Rn
φ: T
ψ:
X 7→ A X X 7→ −AX

La matrice canoniquement associée à φ est AT et la matrice canoniquement associée à ψ est −A. Or,
l’application Mn (R)→ L(Rn ) qui à une matrice associe l’endomorphisme qui lui est canoniquement
associée est un isomorphisme, donc
AT = −A.
Donc, A est antisymétrique.

Q31/. Pour tout t ∈ R,


∥X(t)∥2 = ⟨X(t), X(t)⟩ .
Ainsi, t 7→ ∥X(t)∥2 est une fonction de classe C 1 sur R car c’est le produit scalaire d’une fonction
de classe C 1 avec elle-même.
Soit t ∈ R.
 
d 2 d
∥X(t)∥ = 2 X(t), X(t)
dt dt
= 2 ⟨AX(t), X(t)⟩
= 2X(t)T AX(t)
= 0,
car A est antisymétrique et d’après la question 28.
Donc, t 7→ ∥X(t)∥ est constante. Donc, la trajectoire de X est sphérique.
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Q32/. Quelle que soit la condition initiale X0 ∈ R2 , la trajectoire de la solution du problème de


Cauchy
(
X ′ (t) = AX(t)
X(0) = X0

est supposée sphérique. Donc, pour X0 ∈ R2 , il existe Z ∈ R2 et r ≥ 0 tels que

∀t ∈ R, ∥X(t) − Z∥ ≤ r.

Donc, pour t ∈ R, d’après l’inégalité triangulaire,

∥X(t)∥ ≤ ∥X(t) − Z∥ + ∥Z∥ ≤ r + ∥Z∥.

On en déduit que quelque soit la condition initiale X0 ∈ R2 , la trajectoire de la solution du


système différentiel X ′ (t) = AX(t) est bornée. Donc, d’après la question 15, la seule valeur propre
réelle possible pour la matrice A est 0.

Q33/. Comme le polynôme caractéristique de A est scindé dans R[X], on en déduit que A est
trigonalisable dans M2 (R). Ainsi, A est semblable à une matrice de la forme
 
λ a
,
0 µ
avec λ, µ, a ∈ R. λ et µ sont les valeurs propres de A. Donc, d’après la question 32, λ = µ = 0.
Donc, A est semblable à
 
0 a
.
0 0
Le carré de la dernière matrice est nul et il est semblable à A2 . Or, il n’y a que la matrice nulle qui
est semblable à la matrice nulle. Donc,

A2 = 0M2 (R) .

Pour tout X ∈ R2 , si X ∈ KerA, alors AX = 0, donc AAX = A2 X = 0, donc X ∈ KerA2 .


Ainsi,
KerA ⊂ KerA2 .
Supposons par l’absurde que KerA ̸= KerA2 . Dans ce cas, on dispose de X0 ∈ KerA2 tel que
X0 ∈
/ KerA. D’après la question 17, on trouve que la trajectoire de X, solution du problème de
Cauchy :
(
X ′ (t) = AX(t)
X(0) = X0
n’est pas bornée. Ce qui contredit le fait que la trajectoire de X est sphérique. Donc,

KerA = KerA2 .

Or, A2 = 0M2 (R) , donc KerA2 = R2 . Alors que KerA ̸= R2 car A ̸= 0M2 (R) . On aboutit donc à
une contradiction.
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Q34/. D’après le théorème de D’Alembert-Gauss, le polynôme caractéristique χA de A est scindé


dans C. De plus, il est unitaire. Il existe donc α, β ∈ C tels que
χA = (X − α)(X − β).
Comme A ∈ M2 (R), on trouve que χA ∈ R[X]. Donc, si α ∈ / R, alors β = α. Ainsi, soit α et β
sont réelles, soit α et β sont des complexes conjugués non réels.
Dans le premier cas, d’après la question 32, α = β = 0, donc χA est scindé dans R[X], ce qui
aboutit à une contradiction d’après la question 33.
Donc, on a le deuxième cas, et α = β ∈/ R. Donc, A possède deux valeurs propres distinctes dans
C et A ∈ M2 (R). Donc, A est diagonalisable dans M2 (C).
En raisonnant comme dans la question 32, vu qu’on suppose que les trajectoires du système
différentiel X ′ = AX sont sphériques, quelle que soit la condition initiale ; on en déduit que les
trajectoires du système différentiel X ′ = AX sont bornées, quelle que soit la condition initiale.
Donc, d’après la proposition 1, les valeurs propres A dans C ont une partie réelle égale à 0.
On en déduit donc qu’il existe µ ∈ R\{0} tel que α = iµ et β = −iµ. Donc, A est semblable à
 
iµ 0
.
0 −iµ

Donc, A2 est semblable à


−µ2
 
0
= −µ2 I2 .
0 −µ2
Donc, il existe P ∈ GL2 (R) tel que

A2 = P −1 −µ2 I2 P = −µ2 P −1 I2 P = −µ2 P −1 P = −µ2 I2 .




Ainsi,
A2 = −µ2 I2 .

Q35/. Soit X0 ∈ M2 (R). La trajectoire de X, solution de X ′ = AX et X(0) = X0 est supposée


sphérique. 
Comme A2 = −µ2 I2 , on trouve que X0 ∈ Ker A2 + µ2 I2 . Donc, d’après la Proposition 2, a
trajectoire de X est tracée dans un cercle du plan Vect(X0 , AX0 ), et
⟨X0 , AX0 ⟩ = 0.

Q36/. On raisonne par double-implication.


On suppose que la matrice A est antisymétrique. Alors, d’après la question 31, les trajectoires
du système différentiel X ′ (t) = AX(t) sont sphériques.
On suppose que les trajectoires du système différentiel X ′ (t) = AX(t) sont sphériques. Alors,
d’après la question 35,
∀X ∈ R2 , ⟨X, AX⟩ = 0,
ce qui revient à
∀X ∈ R2 , X T AX = 0.
D’après la question 30, on en déduit que A est antisymétrique.
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Q37/. Pour x ∈ R3 , le produit vectoriel ω ∧ x ∈ R3 , donc l’application fω est bien définie.


Soient x, y ∈ R3 et λ ∈ R, alors
fω (x + λy) = ω ∧ (x + λy)
= ω ∧ x + λω ∧ y
= fω (x) + λfω (y),
d’après la bilinéarité du produit vectoriel.
Donc, fω ∈ L(R3 ). Il s’agit donc d’un endomorphisme de R3 .
Soit (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Alors,
fω (e1 ) = ω ∧ e1 = (0, ω3 , −ω2 ), fω (e2 ) = (−ω3 , 0, ω1 ), fω (e3 ) = (ω2 , −ω1 , 0).
3
On en déduit que la matrice de fω dans la base canonique de R est
 
0 −ω3 ω2
 ω3 0 −ω1  .
−ω2 ω1 0
Cette dernière est antisymétrique.
Donc, fω est un endomorphisme antisymétrique.

Q38/. Soient x, y, z ∈ R3 .
Commençons par le cas où y et z sont colinéaires. Alors, y ∧ z = 0. Donc,
x ∧ (y ∧ z) = 0
et on dispose de λ ∈ R tel que y = λz ou que z = λy. Plaçons nous dans le cas où y = λz (sachant
que l’autre cas se traite de la même manière), alors,
⟨x, z⟩ y − ⟨x, y⟩ z = ⟨x, z⟩ λz − ⟨x, λz⟩ z
= λ (⟨x, z⟩ z − ⟨x, z⟩ z)
= 0,
par bilinéarité du produit scalaire. Cela démontre l’égalité de l’énoncé.
Maintenent, considérons le cas où y et z ne sont pas colinéaires, autrement dit la famille (y, z)
est libre. Alors, (y, z) est une base de Vect(y, z), donc Vect(y, z) est un plan vectoriel, sous-espace
vectoriel de l’espace euclidien R3 . On applique alors le procédé d’orthonormalisation de Gram-
Schmidt à la base (y, z) de Vect(y, z) pour obtenir une base orthonormée (e2 , e3 ) de Vect(y, z) telle
que e2 ∈ Vect(y). On dispose donc de y2 , z2 , z3 ∈ R tels que y = y2 e2 et z = z2 e2 + z3 e3 . On pose
e1 = e2 ∧ e3 et comme (e2 , e3 ) est une famille orthonormée, on en déduit que (e1 , e2 , e3 ) est une
base orthonormée directe de R3 . On dispose alors de x1 , x2 , x3 ∈ R tels que x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 .
Donc, en utilisant la bilinéarité et l’antisymétrie du produit vectoriel ainsi que son action sur une
base orthonormée directe,
x ∧ (y ∧ z) = x ∧ ((y2 e2 ) ∧ (z2 e2 + z3 e3 ))
= x ∧ (y2 z3 e2 ∧ e3 )
= y2 z3 x ∧ e1
= x2 y2 z3 e2 ∧ e1 + x3 y2 z3 e3 ∧ e1
= −x2 y2 z3 e3 + x3 y2 z3 e2
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et en utilisant la bilinéarité et la symétrie du produit scalaire ainsi que son action sur une base
orthonormée,
⟨x, z⟩ y − ⟨x, y⟩ z = ⟨x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 , z2 e2 + z3 e3 ⟩ y − ⟨x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 , y2 e2 ⟩ z
= (x2 z2 + x3 z3 ) y − x2 y2 z
= (x2 z2 + x3 z3 ) y2 e2 − x2 y2 z2 e2 − x2 y2 z3 e3
= x3 y2 z3 e2 − x2 y2 z3 e3
Cela démontre l’égalité de l’énoncé.
Q39/. Comme X est de classe C 1 , on en déduit que t 7→ ⟨X(t), ω⟩ est de classe C 1 .
Soit t ∈ R. En utilisant la bilinéarité du produit vectoriel, le fait que ω ∧ X(t) est orthogonal à
ω, et le fait que v est orthogonal à ω,
 
d d
(⟨X(t), ω⟩) = X(t), ω
dt dt
= ⟨ω ∧ X(t) + ⟨X(t), ω⟩ v, ω⟩
= ⟨ω ∧ X(t), ω⟩ + ⟨X(t), ω⟩ ⟨v, ω⟩
=0
Ainsi, t 7→ ⟨X(t), ω⟩ est constante. Donc, il existe K ∈ R tel que pour tout t ∈ R, ⟨X(t), ω⟩ = K.
Q40/. Soit t ∈ R. Par bilinéarité du produit scalaire,
∥X(t) − a∥2 = ⟨X(t) − a, X(t) − a⟩
= ∥X(t)∥2 − 2 ⟨X(t), a⟩ + ∥a∥2
= ∥X(t)∥2 − 2 ⟨X(t), α (ω + ω ∧ v)⟩ + ∥a∥2
= ∥X(t)∥2 − 2α ⟨X(t), ω ∧ v⟩ − 2α ⟨X(t), ω⟩ + ∥a∥2
= ∥X(t)∥2 − 2α ⟨X(t), ω ∧ v⟩ − 2αK + ∥a∥2
= ∥X(t)∥2 − 2α ⟨X(t), ω ∧ v⟩ + C
avec
C = −2αK + ∥a∥2 .
Q41/. t 7→ ∥X(t) − a∥2 est de classe C 1 car c’est le produit scalaire d’une fonction de classe C 1
avec elle-même.
Soit t ∈ R En utilisant le fait que la dérivée d’une constante est nulle, la bilinéarité du produit
scalaire et le fait que ω ∧ X(t) est orthogonal à X(t) et que v est orthogonal à ω ∧ v,
d d d
∥X(t) − a∥2 = ∥X(t)∥2 − 2α ⟨X(t), ω ∧ v⟩

dt dt dt
  
d d
=2 X(t), X(t) − 2α X(t), ω ∧ v
dt dt
 
d
=2 X(t), X(t) − α(ω ∧ v)
dt
= 2 ⟨ω ∧ X(t) + ⟨X(t), ω⟩ v, X(t) − α(ω ∧ v)⟩
= −2α ⟨ω ∧ X(t), ω ∧ v⟩ + 2 ⟨X(t), ω⟩ ⟨v, X(t)⟩ ,
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ce qui démontre l’égalité demandée par l’énoncé.


Q42/. En échangeant les colonnes du déterminant puis en utilisant la question 38 puis en utilisant
que v est orthogonal à ω,
⟨ω ∧ X(t), ω ∧ v⟩ = det (ω, X(t), ω ∧ v)
= − det (ω, ω ∧ v, X(t))
= − ⟨ω ∧ (ω ∧ v) , X(t)⟩
= − ⟨⟨ω, v⟩ ω − ⟨ω, ω⟩ v, X(t)⟩
= ∥ω∥2 ⟨X(t), v⟩ .
Q43/. En utilisant les deux questions précédentes ainsi que la question 39, on trouve que pour
tout t ∈ R,
d
∥X(t) − a∥2 = 2 ⟨X(t), ω⟩ ⟨v, X(t)⟩ − 2α ⟨X(t), v⟩ ∥ω∥2

dt
= (2K − 2K) ⟨v, X(t)⟩
= 0.
Donc, t 7→ ∥X(t) − a∥2 est constante. Ainsi, la trajectoire de X est sphérique.

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