Zoubeidi Chahinaz
Zoubeidi Chahinaz
Zoubeidi Chahinaz
N° de série :
Mémoire
Présenté pour l'obtention du diplôme de
MAGISTER
Spécialité : Chimie organique
Option : Chimie organique industrielle
Thème
Rosmarinus Officinalis.Labiatea
2003-2004
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE THEORIQUE
Chapitre .1 : Introduction sur la Rosmarinus officinalis. L
I.1. FAMILLE LABIATAE ..................................................................... 3
I.2. GENRE ROMARIN ......................................................................... 4
I.3. SYSTEMATIQUE BOTANIQUE DE LA PLANTE .......................... 4
I.4. ORIGINE ET RECOLTE DE LA PLANTE ...................................... 5
I.4. DOMAINE D’UTILISATION DE LA PLANTE................................. 5
I.4.1.Industrie agro-alimentaire ..................................................................... 5
I.4.2.Industrie cosmétique et parfumerie...................................................... 6
I.4.3.La thérapie .............................................................................................. 6
Chapitre .2: Composition chimique du Romarin
II.1. CHRONOLOGIE DE LA RECHERCHE SUR LE ROMARIN ......... 7
II.2. HUILE ESSENTIEL ........................................................................ 8
II.3. COMPOSITION PHENOLIQUE...................................................... 9
II.3.1.Les radicaux libres .............................................................................. 13
II.3.2.Peroxydation........................................................................................ 14
II.3.3.Devenir les radicaux libres…………………………………………….. .. 15
Chapitre .3: Les antioxydants et le mécanisme d'oxydation
III.1.INTRODUCTION............................................................................. 13
III.2.MECANISME D’OXYDATION ........................................................ 13
III.2.1.Les radicaux libres ............................................................................. 13
III.2.2.Peroxydation....................................................................................... 14
III.2.3.Devenir les radicaux libres ................................................................ 15
III.3.NATURE ET ROLE DES ANTIOXYDANTS ................................... 15
III.3.1.Antioxydants préventifs..................................................................... 16
III.3.2.Antioxydants par piège radicalaire ................................................... 16
III.4. ANTIOXYDANTS UTILISES DANS L’INDUSTRIE COSMETIQUE
ET L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE................................................ 16
III.4.1.Tocophérols (vitamine E)................................................................... 17
III.4.2.Les antioxydants phénoliques .......................................................... 17
III.4.3.Toxicité topiques des antioxydants.................................................. 17
III.4.4.Les méthodes de mesures du pouvoir antioxydant........................ 18
Table des matières
PARTIE PRATIQUE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
Liste des : Tableaux, Figures, Graphes et Schémas
N° : Titres
L’utilisation des antioxydants est nécessaire, aussi bien dans le domaine pharmaceutique
que celui de l’agroalimentaire ou de la cosmétique, pour prévenir contre les phénomènes
d’oxydation qui dépendent, d’une part aux facteurs environnementaux tel que la chaleur, la
lumière, l’humidité, l’oxygènes de l’air et la présence des microorganismes et d’autres
facteurs liés au produit en particulier, les interactions contenu- contenant entre les
ingrédients de la composition (excipients, principes actifs) et les articles de
conditionnements, d’autre part.
− Cataractes
− Arthrite
− Vieillissement
− Maladies cardio-vasculaires
− Problèmes pulmonaires
− Certains cancers
Le problème de nos jours, est la présence d’une très grande quantité des Radicaux libres,
qui sont dus à la fumé de cigarette, la pollution (voitures, industries), les nourritures
- 1-
Introduction
grasses (toxines), l’exercice (excès d’oxygènes), les rayons soleil (cancers de peau) ; ainsi
que le manque d’une variété d’antioxydants qui peut inhiber leur oxydation.
Pour remédier à ces problèmes, des recherches sont menés pour découvrir de nouveaux
antioxydants naturels qui peuvent substituer les antioxydants synthétiques dont l’effet
carcinologiques a été prouvé.
L’une des principales sources qui peut aboutir des antioxydants naturels ont les caractères
demandées est la règne végétale, en particulier les plantes supérieur.
Des investigations scientifiques ont été effectués sur un nombre des composés phénoliques,
qui ont été isolés et caractérisés dans certaines familles des plantes tel que la famille
Labiatae qui ont un pouvoir antioxydant comparatifs ou supérieur aux substances
synthétiques ou naturels tel que butyle hydroxy toluène (BHT), butyle hydroxy anizole
(BHA), et les vitamines comme les tocophérols.
L’étude des Antioxydants dans le Romarin est une perspective pour la découverte
des nouvelles substances naturelles dans les plantes algériennes ayant un pouvoir
antioxydant important, afin d’enrichir une variété des antioxydants naturels pour :
L’étude que nous avons mené au CRD Saîdal est constituée de quatre parties principales,
qui sont les suivantes :
1ère partie:
2ème partie
3ème partie
- 2-
Introduction
Suivit par une synthèse statistique qui valorise et compare le pouvoir antioxydant de
l’acide Carnosique par apport à eux.
4ème partie
- 3-
Partie Théorique
Chapitre I
Famille connue de puis l’oligocène, c’est l’une des familles les plus répandues dans le
bassin méditerranéen et spécialement en Algérie. Elle comprend plus de 3300 espèces et
environ 200 genres [1].
La famille Labiatae est composée des plantes herbacées ou arbustes, très rarement arbres
ou lianes. Elles ont des feuilles dicusées, sans stipules, les tiges souvent quadrangulaires
inflorescences. Fleurs cinq mères en général hermaphrodite; dite bilabiée. Fruits
tétrachènères, rarement une drape, presque toujours exabluminée [2].
C’est un arbrisseau aromatique, toujours vert de 1 à 2 m et qui peut vivre plus de trente
ans. Il a des feuilles sessiles, étroitement lancéolés enroulées sur les bords et coriaces
blanchâtres en dessous.
Ses fleurs d’un bleu pâle, le plus souvent maculées intérieurement de violet, sont disposées
en courtes grappes denses. à deux lèvres distincts et deux étamines [4].
− Embranchement : Angiospermes
− Classe : Dicotylédones
− Ordre : Tubiflorae
− Famille : Labiatae
− Genre : Rosmarinus
− Espèce : Officinalis
Le Romarin spontané qui pousse sur les côtes méditerranéennes, et le sud-ouest de l’Asie,
est souvent cultivé dans les jardins comme clôture. Le Romarin affectionne
particulièrement les terrains calcaires. C’est pourquoi on le trouve essentiellement dans les
garrigues maquis non- loin de la mer.
En Algérie, le Romarin est l’une des sept espèces végétales excédant 50.000 hectares sur le
territoire national [3].
Récolte de la plante
La récolte du Romarin en fleurs est possible pendant presque toute l’année, mai on la
pratique avec plus de profit de mais à juillet ou septembre en temps chaud et sec [4].
Alimentation
Les deux, l’épice et l’huile sont largement utilisés en alimentation, l’épice est utilisé dans
les boissons alcoolisées, les aliments cuits, viande et produits de viande, condiment et
assaisonnement, les aliments industriels, casse-croûte, sauces et autres, avec le niveau
maximum utilisé est d’environ 0.41% (4.098 ppm) dans les aliments cuits. L’huile est
utilisée dans les boissons alcoolisées et non, les desserts glacés, confiseries, aliments cuits,
-5-
Chapitre I : Introduction sur la Rosmarinus Officinalis. L
des infusions, des poudre, extraits sec ou autres préparations galéniques pour usage interne
et externe, principalement contre les douleurs d’estomac [5, 8].
I.4.3. La thérapie
Le Romarin était déjà cité en médecine arabe classique (Leclerc 1877) pour ses
propriétés hépatotrope, diurétique et emménagogue qui sont dues aux présences des
flavonoïdes à savoir des glucosides de la lutoline, de l’apigénone, et peut être de méthyl-
4΄-genkwanine en synergie avec les acides phénoliques [7, 8].
Les feuilles de Romarin sont utilisées dans la phytomédcine européen pour brûlures
d’estomacs et thérapie d’appui, des maladies rhumatismales ; en usage externe pour les
problèmes de circulation ; en bains, l’herbe est utilisé comme stimulant externe pour
l’accroissement sanguin fourni à la peau [5], C’est aussi un bon excitant de cuir chevelu [7].
On sait de longue temps que le Romarin est cholagogue et cholérétique, ces effets
semblent en relation avec la présence de nombreux acides phénoliques signalés dans
beaucoup de labiées (Lit- Vinenko, voir bugle, marrube), et qui sont ici les acides :
caféique, chlorogénique, néochlorogénique, reosmarinique, ce dernier, de saveur
astringente, consistant en un depside caféique et dihydrocaféique [5, 8, 9].
Les diterpènes phénoliques présentant dans le Romarin tel que l'acide carnosique et le
carnosol ont des effets d’inhibition contre des virus de HIV-1 [10] et certains cancers et
d’autre entrants dans cette fraction ont un effets carcinologique [5, 9, 11].
-6-
Chapitre II
La première approche pour l’utilisation des plantes aromatiques comme antioxydant est
décrite par Chipault et al en 1952.
En 1955, Rac et Ostric ont utilisé l’extrait des feuilles de Romarin comme antioxydant
naturel. [14, 16]
En 1966, Briscorn et al ont isolé le Carnosol dans le Romarin et ils ont attribuée l’activité
antioxydant ce principe actif.
Dans les années soixante et soixante-dix, la plus part des travaux dans cet axe sont
effectués par des chercheurs japonais, Satio et Al en 1976.
Dans les années quatre-vingt, Inatani et Nakatani prend le chemin pour étudier les
constituants de la fraction de diterpènes phénoliques et qui sont responsables aux effets
antioxydants de Romarin [11, 12, 13].
Au début des années quatre-vingt-dix, les recherches sont orientés vers [10, 11, 12, 14] :
-7-
Chapitre II : Composition chimique du Romarin
L’huile essentielle de Romarin est un liquide incolore ou jaunâtre dont l’odeur est
fortement camphré, pénétrante de saveur très aromatique, Les sommités fleuries
fournissent plus de 10 à 25 ml/Kg [15], Le type algérienne renferme plus que [16] :
géo-climatique de la plante.
Rusmussen et Al en 1972
CABO Torres et Al en 1972
R.S. Farag et Al en 1989
Deans et Al en 1998
C (C H 3 ) 2
Camphre α -Pinène
Fig.2. Les structures des mono-terpènes majoritaires dans l’huile essentielle de Romarin.
-8-
Chapitre II : Composition chimique du Romarin
Les acides phénoliques présents dans le Romarin et à des teneurs importantes sont[14] :
− l’acide rosmarinique
− l’acide caféique
− l’acide Néo-chlorogéniqu e
− l’acide vanillîque
OH
R O=CH-CH=C
2
HO
O
HO CH2-CH-COOH
R1
R1 R2 Acide Rosmarinique
Acide vanillîque COOH OCH3
l’acide caféique CH=CH-COOH OCH3
Parmi les auteurs signalent la présence des ces acides phénoliques dans le Rosmarinus
Officinalis. L [8, 14] :
Benzeger et Al en 1980
Graza et Ruff en 1984
Lamaisons J-L, Petit Jeanen 1991
M.-Culvier et Al en 1996
Scarpati et Orient en 1958
II.3.2. FLAVONIODES
Plus de dix flavonïodes sont isolés et identifiés dans le Romarin, La plus part d’entre eux
sont des dérivés de flavone parmi eux on cite : l’apégénine, le genkwanine, le 6-méthoxy
genkwanine, etc.[8, 14]
-9-
Chapitre II : Composition chimique du Romarin
Flavones
− Apigénine − Lutéoline
− Genkwanine − 6- méthoxy Lutéoline
− 6- méthoxy Lutéoline –méthyl éther − Genkwanine-4̀- métyl éther
− 4̀-,5, 7, 8 tétera –OH flavone − 6- méthoxyLutéoline
Ces molécules sont identifiées et isolées par plusieurs auteurs [8, 14], parmi eux :
R 5'
R 4'
R8
R7 O
R6
OH O
R6 R7 R8 R̀4 R̀5
Apigénine H OH H OH H
Genkwanine H OCH3 H OH H
6-méthoxy Genkwanine OCH3 OCH3 H H OH
Genkwanine-4̀- métyl éther H OCH3 H OCH3 OH
Lutéoline H OH H OH OH
6- méthoxy-Lutéoline –méthyl éther OCH3 OCH3 H OH OH
6- méthoxy-Lutéoline OCH3 OH H OH OH
4̀-,5, 7, 8 tétera –OH-flavone H OH OH OH H
6- méthoxyLutéoline 7-glucoside OH O-Gu H OH OH
-10-
Chapitre II : Composition chimique du Romarin
II.3.3. DITERPENES
Actuellement, plus de douze diterpènes, sont isolés et identifiés dans le Romarin [14], ils
sont responsables à l’activité antioxydante de la plante, à titre d’exemple: l’acide
Carnosique, le carnosol, le 12-Acide méthoxy carnosique, le rosmanol, l’epirosmanol, etc.
[10, 11 12, 13, 14, 19, 20, 21].
L’acide carnosique est le constituant majoritaire dans cette fraction phénoliques, Il a une
teneur plus de 0,35 % de feuilles sèches de la plante ainsi qu’un pouvoir antioxydant le plus
puissant qu’aux autres diterpènes [10, 11, 12, 21].
Plusieurs études montrent que les ditérpènes lactoniques importants présents dans le
Romarin sont des produits de processus de δ ou γ lactone de l’acide Carnosique [10, 11, 20,
21].
On peut groupés les diterpènes du Romarin on trois classes selon deux critères :
1èreClasse
Les diterpènes formés de lactone entre C6-C20 et une fonction hydroxyle ou méthoxyle au
carbones C7 (Fig. 5.a)
2èmeClasse
-11-
Chapitre II : Composition chimique du Romarin
3ème Classe
L’isolation et l’étude des effets biologiques de l’acide Carnosique sont achevés par
plusieurs auteurs, on cite :
− Briescorn et Al en 1969
− Inatani et Al en 1982
− K. Schawrz et W.Ternes en 1992
− Paris et Al en 1993
− L.Stiven et AL en 1996
OH OH
HO HO
O O
C C
O
O
R R
2
R R 2
1 1
R1 R2 R1 R2
Rosmanol H OH Carnosol H H
Epirosmanol OH H Epiisorosmanol OH H
Epirosmanol-étyl éther OCH3 H Epiisorosmanol- étyl éther OCH3 H
–a– –b–
OH
OH
O HO
O RO
CO
CHO
CHO
–c–
-12-
Chapitre III
III.1. INTRODUCTION
L’antioxydant, comme son nom l’indique est une substance chimique synthétique ou
naturelle qui empêche ou inhibe les réactions d’oxydation de type radicalaire des corps
gras.
Dans l’oxydation d’un corps gras, en contact avec l’oxygène de l’air ou inclus dans une
membrane biologique, intervient un type particulier des intermédiaires réactionnels à
courte duré de vie les «radicaux libres».
Les radicaux libres sont des espèces chimiques, neutres ou chargés, qui possèdent un
électron non approprié, dit aussi «électron célibataire», Cet électron leur confère des
propriétés physico-chimiques particulières.
Les radicaux libres sont instables et ont tendance à rechercher un état plus stable en
recouvrant un nombre pair d’électrons. La durée de vie des radicaux libres est très courte.
Une réaction en « chaînes » s’établit quant une nouvelle espèce radicalaire est formé.
-13-
Chapitre III : Les antioxydants et le mécanisme d’oxydation
III.2.2.Peroxydation
L’oxydation purement chimique d’un corps gras a pour origine trois étapes qui sont les
suivantes[22] (Fig. 7) :
Etape d’initiation
Lipide insaturé L-H transforme en radical L• , elle est primordiale, car les acides
polyinsaturés de très haute pureté longtemps stable en présence d’oxygène.
Etape de propagation
fixation d’oxygène sur L• pour conduire un radical hydroperoxyde LOO• ou elle constitue
au sens propre le phénomène de peroxydation, dans cette fixation constitue au sens propre
le phénomène de peroxydation, ce radical formé va initier à son tour l’oxydation d’une
autre molécule de lipide pour régénérer un radical L• et former un hydroperoxyde LOOH.
Etape de terminaison
Corps gras
R-H
initiateur
.
R + H
.
inducteur Cas n°1: Liaison de covalente C-H; ∆ E =77 kcal/mol
R
H H
R
H
. R
R
L'attaque de l'O 2avec les éspèces radicalaires Cette fixation d'oxygène constitue au sens
propre le phènomène de peroxydation
-14-
Chapitre III : Les antioxydants et le mécanisme d’oxydation
l'autoxydation
. . .
H ou R + L-H L + H2 Initiaion
. .
L + O2 LOO
. . Propagation
LOO + LH LOOH + L
Le radical formé va initier une nouvelle
autoxydation à son tour l'oxydation d'une
nouvelle molécule
α
A. Piégeage ( et là le rôle des antioxydants anti-radicalaires, exemple: -Tocopherols):
. .
LOO + α -ToH LOOH + α - To
B. Fusion:
- Formaion de dimères:
.
α -To + α -To
. Démerisation
Les radicaux libres – oxygénés ou non – formés à partir des chaînes grasses se stabilisent
selon plusieurs mécanismes[22].
-15-
Chapitre III : Les antioxydants et le mécanisme d’oxydation
III.3.1.Antioxydants préventifs
Ces produits sont capables d’inhiber la production des radicaux qui servent d’initiateurs à
la réaction d’oxydation, On peut les classés selon leurs rôles:
Les radicaux hydroperoxydes formés sont donc piégés par un capteur (α-tocophérols, les
polyphénols ainsi que : les flavonoïdes, les diterpènes etc, ou toute molécule présentante
une liaison « Captoaditive »)
Les antioxydants utilisés dans ces industries doivent répondre à des critères de choix
sévères, parmi eux :
-16-
Chapitre III : Les antioxydants et le mécanisme d’oxydation
III.4.1.Tocophérols (vitamine E)
Les huit tocophérols et totriénol naturels isolés représentent une famille des produits très
homogènes, constitue d’un reste d’hydroquinone substitué par un ou plusieurs groupes
méthyles, et d’une chaîne polyisoprénique plus au moins saturée[22] .
Les tocophérols sont largement utilisés dans ces industries et principalement en association
avec d’autres antioxydants, parmi les tocophérols, les seuls qui aient une importance
pratique sont[22] :
L ’α- tocophérol, le plus actif du point de vue biologique tocophérol (le plus
présent dans l’huile de tournesol et l’huile d’olive) ;
Le β- tocophérol, présent dans l’huile de germe de blé ;
Le γ- tocophérol, principal tocophérol de l’huile de soja.
On distingue deux types obtenus par voies différentes, qui sont les suivants :
Les polyphénols dans certaines genres de la famille labiatae [1, 21, 22] comme
l’acides rosmariniques et les‘acides cafféïques, et
Les diterpènes, tel que l’acide carnosique, le carnosol, l’epirosmanol etc.;
Flavonoïde des plantes, quercétine, myricétine, etc.
Pour ces produits naturels, certains travaux font état de pouvoirs antioxydant
supérieurs à celui de BHT [11, 14, 21] .
-17-
Chapitre III : Les antioxydants et le mécanisme d’oxydation
Il existe beaucoup de travaux de recherches sur les effets biologiques des BHA/BHT, qui
tournent autour de leurs actions au niveau du métabolisme énergétique des cellules ainsi
que l’effet carcinologique.
Il est relativement difficile de comparer l’activité des antioxydants entre eux, ce qui
permettrait de les classés selon une échelle unique.
En pratique, leurs utilisations sont, bien souvent empirique, et l’on se base sur les indices
chimiques permettant d’apprécier l’état d’oxydation d’un corps gras. Ce sont[21, 22,] :
-18-
Partie Pratique
Chapitre 1
I.1.MATERIELS ET REACTIFS
I.1.1. REACTIFS
I.1.2. MATERIELS
I.1.2.A.MATERIELS CHROMATOGRAPHIQUES
-19-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
La matière végétale est récoltée du la région de Batna l’Est d‘Algérie au mois de mai
(05.05.2003 - une semaine avant l’utilisation).
La partie récoltée est la partie arienne « feuilles, tiges, tiges », Elle était séchée pendant cinq
jours à l’air et à l’ombre, puis était conservée dans des flacons ombrés et bien fermés(sans
humidité).
-20-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
o Les solutions de macération sont filtrées et réunies dans un flacon ombré, après
évaporation de l’éthanol 98. 9 % ; on obtient un extrait sec.
q Laver, encore une foie, la phase aqueuse acidifiée trois fois par le n- hexane, réunir la
phase organique et évaporer sous-vide à sec, le résidu se cristallise rapidement par l’addition
de n- hexane, on recristallise dans le n- pentane.
Matière végétale
n (partie arienne sèche)
macérée dans l’éthanol
o Résidu
Sec
Extrait de n- hexane
p Extrait
aqueux
Reextrait de n- hexane
q Acide Carnosique
(Cristaux) jaune
pâles)
-21-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
I.3.1.TECHNIQUE DE PURIFICATION
Après la recristallisation de l’extrait obtenu par le n-heptane, des cristaux jaunes pâles sont
apparais et qu’ont un point de fusion est égale à 192.8°C. Selon les travaux effectués
auparavant, cette valeur est comparable au point de fusion de l’ acide Carnosique (189 à 192
°C) [10, 19, 21].
Pour identifier la composition structurale de l’extrait obtenu de Romarin on a basé sur les
méthodes d’analyses suivantes :
I.3.2.A.METHODES CHROMATOGRAPHIQUES
Conditions opératoires :
Deux modes chromatographiques ont été suivies, pour identifiée la composition de l’extrait
végétal obtenu et qui sont les suivants :
• Acétonitrile : 65 %
• Eau acidifiée 0.5% de l’acide phosphorique et 1 mM d’EDTA : 35 %
-22-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
• Acétonitrile : 65 %
− Volume injecté : 20 µL
Remarque :
Résultats et discussions :
D’après les chromatogrammes obtenus par les deux méthodes citées ci dessus, l’extrait
présente qu’un seul composant majoritaire correspond au pic suivant (Voir Fig. 10. A,B ).
Ce qui confirme que l’extraction réalisée est sélective pour qu’un seul constituant. La teneur
de ce dernier est plus que 93.53% (selon l’identification par la méthode 1).
-23-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
-24-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
L’identification de la masse moléculaire des substances extraites à partir des plantes et qui
sont sensibles à la chaleur et à la lumière, nécessite des méthodes d’analyses un peu plus
délicates.
Plusieurs investigations montrent que l’acide Carnosique est très sensible à la chaleur et il
peut se converti facilement en Carnosol puis en d’autres dérivés par le processus de
lactonisation [11, 21] (Schémas. 1 ).
OH
HO
O
O
OH
Rosmanol
OH OH
HO OH
HO HO
HO
CO O
O
O
O
OMe
OH
Epirosmanol
C’est pour cette raison que les méthodes décrites à la littérature pour identifier le spectre de
masse sont basées sur la chromatographie liquide couplée à la masse (LC/MS) [20].
Mais vu l’absence de cette méthode, on est poussé d’utiliser la chromatographie gaz couplée
à la masse (GC/MS), malgré l’influence de la température de séparation sur la structure de
nos produits.
Conditions opératoires :
-25-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
Résultats et discussions :
Le chromatogramme obtenu(Fig .11) présente deux pics qui sont les suivants :
Abundance
240000
TIC: ACIC.D 47.749
220000
57.122
200000
180000
160000
140000
120000
100000
80000
60000
40000
20000
10.0015.0020.0025.0030.0035.0040.0045.0050.0055.0060.0065.0070.00
Time-->
8000
7500 286
7000
6500 230
6000
5500
5000
41 215
4500
4000
3500 243
115 123
3000
271
2500
55 69 128 204
2000
9 15 165
1500 187
1000 95
500 257
0
50 100 150 200 250 300 350 400 450
m/z-->
-26-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
Abundance
6500
6000
5500
5000
286
4500
4000
3500
3000
41 230
2500
2000
1500 243
1000 55 69 115 128 204 218
271
91 103
500 332
0
50 100 150 200 250 300 350 400 450
m/z-->
Le pic1 à tr = 47.749 min donne un spectre masse similaire au spectre de masse du Caronsol
[11] (Annexe.1).
Selon les travaux de K.Schwarz et W.Ternes le pic2 à tr = 57.122 min présente un spectre
masse identique au spectre masse de l’acide Carnosique [11, 21] (Annexe.2). Le spectre masse
de l’extrait isolées du Romarin montre que la masse moléculaire du constituant majoritaire
est celle de l’acide Carnosique : M = 332.1 g/mol
Les fragments principaux pour les deux pics sont résumés comme suit :
majoritaire présent dans la fraction végétale isolée(M = 332 g/mol) est celle de l’Acide
Carnosique(M = 332 g/mol) [10, 11, 19, 21].
-27-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
− Spectrophotométrie U.V ;
− Spectrophotométrie Infrarouge ;
− RMN ¹H.
I.3.2.B.METHODES SPECTRALES
Spectrophotométrie U.V.
On a fait un balayage d’une solution de l’extrait préparé dans l’éthanol à une concentration
de 5 µg/ml. Le balayage est fait dans la gamme de 200 nm à 400 nm.
Résultats et discussions :
-28-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
Spectrophotométrie infrarouge(FTIR)
On a préparé une pastille de KBr par l’extrait solide, l’analyse spectrale par FTIR donne le
spectre suivant (Fig. 15) :
Résultats et discussions :
On peut déduit à partir des bondes présentes dans le spectre infrarouge, les fonctions
suivantes :
-1
3540 cm (VV) : correspond au groupe OH de C20(Dômling et al , K.Schewres et
W.Ternes [11])
-1
3460 cm (VV) : correspond aux groupes OH non associées de C11 et C12
-1
3000-1800 cm (V V): correspond aux groupes -CH,-CH2,-CH3, et -C =H
-1
1645 cm (VV) : correspond au C=O d’une fonction acide (Dômling et al , K.Schewres
et W.Ternes [11]).
-1
1560cm (VV): correspond au groupes C=C aromatiques.
-1
1500 à 1300 cm (VD) : corresponds aux groupes CH, CH2, CH3 et C-O
-1
760 et 610 cm (VD) : correspond à un cycle aromatique substitué(Ar-)
-29-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
A partir de ces résultats et les données de la littérature, on peut conclure que le spectre
infrarouge du produit isolé traduit les principales bandes de l’acide Carnosique
Spectrophotométrie RMN 1H :
On a utilisé l’acétone d6 comme solvant, l’analyse par RMN 1H donne le spectre suivant
(Fig.16) :
17
OH
HO 12 15
HO 20
11 16
13
CO 14
1 9
2 10 8
3 5 7
4 6
19
18
Résultats et discussions
1
Le spectre RMN H de l’extrait du Romarin montre les déplacements chimiques
caractéristiques suivantes(Tab. 3)
-30-
Chapitre 1 : Isolation et identification de l’acide Carnosique
On remarque que les signaux caractéristiques sont identiques aux signaux protons
correspondants à l’acide Carnosique( S.L.Richheimer et K.Schewres et W.Ternes)
I.4.CONCLUSION
On peut confirmé à partir des résultats d’identification de l’extrait de Romarin par les
différentes méthodes d ‘analyses suivies ,chromatographiques ou spectrales, que :
La méthode d’extraction suivit (méthode de Paris) est sélective pour qu’un seul
constituants majoritaire à un rendement notable(0.37%) ; ainsi la haute teneur et la haute
pureté du constituant majoritaire dans la fraction obtenu (≥ 90,%)
16
O
OHH
H
HOO 12 15
H
HOO 20
11
13
17
C
COO 14
1 9
2 8
3 5 7
4 6
− C20H28O4
− Pf = 192.8°C
19 18
-31-
Chapitre 2
II.1 INTRODUCTION
Les méthodes qui permettent de déterminer l’activité antioxydante d’un composé ou d’un
mélange font appel à la mesure de l’oxydation des lipides. Les méthodes les plus
employées sont fondées soit sur le dosage des hydroperoxydes formés par l’autoxydation
des acides gras insaturés( Iodomètrie ou Colorimétrie), soit sur le dosage des produits
secondaires de l’autoxydation des corps gras insaturés[22].Une autre méthode fait appel à
l’appareil de Ranci-mat qui mesure la conductivité des produits de dégradation acides[21].
Dans ce travail nous avons retenu une méthode décrite par Marco, modifiée par la suite par
Miller et par Pratt[23].
L’acide linoléique en émulsion aqueuse est oxydé par l’oxygène. Les radicaux libres
formés sont piégés par le β- carotène. La mesure de l’activité antioxydante a été réalisée en
suivant la diminution de la densité optique en fonction du temps. En effet la décoloration
du β- carotène résulte du piégeage des radicaux formés au cours de l’autoxydation de
l’acide linoléique, ce qui a pour effet de diminuer la conjugaison, comme le montre le
• • • •
L H L + O-O L O O
•
L O O
+
O O L
•
+ L O O
O O L
L O O
-32-
Chapitre 2 : Pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique
II.3.1.REACTIFS
- Acide linoléique : Merck(T = 98%)
- Tween 40 : Fluka
- α- Tocophérols : Merck. SCR(100%)
- Chloroforme : Prolabo(pour analyse, 99.95%)
- Méthanol : Reidel de Haëw(pour HPLC ; 99.98)
- Oxygène pure(gaz comprimé).ENGI
- Argon (gaz 100%)ENGI
- Eau distillée de laboratoire de chimie analytique CRD SAIDAL(pH=6.65)
II.3.2.MATERIELS
- Bain-marie
- Agitateur IKA WERK.K
- Spectrophotométrie U.V.Visible
-33-
Chapitre 2 : Pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique
Solutions témoins : On a choisi deux antioxydant comme témoin, l’un synthétique qui
est le Butyl para Hydroxy Toluène(BHT) et l’autre naturel qui est l’α- Tocophérols.
D’une façon de maintenir la même concentration que la solution échantillon, et de
même concentration(d’ordre 1.mg/ml).
La mesure de la densité optique à 470 nm est faite immédiatement après la mise en contact
de la solution à doser avec l’émulsion. Puis les tubes bouchés sont placés dans un bain
régulé à 50°C sous agitation, la densité optique est lue toutes les 15 minutes.
-34-
Chapitre 2 : Pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique
Blanc
0,4
0,3723
0,3 0
30
Do (Ab)
0,2 0,1895 60
90
0,1 0,1103 120
0,0623 150
0 0,0456
0,0332 180
0 30 0,0201
60 90 S1
120 150 180
Temps (min)
BHT
0,4
0,3794
0,3434
0,3
0,2819 0
30
Do (Ab)
0,2389
0,2
60
0,1875
90
0,1
0,128 120
0,1031 150
0
180
0 30 60 90 S1
120 150
180
Temps (min)
-35-
Chapitre 2 : Pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique
α-Tocopherol
0,4
0,3773
0,3 0,3169 0
Do (Ab)
0,2545 30
0,2 0,2233 60
0,2001
0,1752 90
0,1 0,142 120
0 150
0 30 S1
180
60 90 120 150 180
Temps (min)
Acide Carnosique
0,4
0,3752
0,3334
0,3 0
0,2823
30
Do (Ab)
0,2347
0,2 60
0,2086
0,1875 90
0,1714
0,1
120
150
0
180
0 30 60 90 S1
120 150 180
Temps (min)
-36-
Chapitre 2 : Pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique
Selon le principe de la méthode de Pratt la résistance d’un antioxydant est évaluée par la
diminution de la densité optique en fonction du temps.
La chute de la densité optique du blanc à 0 (t =180 min ),montre bien que l’acide
linoléique est dégradé par la chaleur au cours du temps, ce qui implique la nécessite de la
présence d’un conservateur « antioxydant » pour empêcher l’oxydation de ce
dernier(Graph. 1).
Do(180)E - Do(180)B
CAA =
Do(0)B - Do(180)B
Les résultats obtenus du CAA pour les antioxydants étudiés (Graph. 5) déterminent la
différence du pouvoir antioxydants entre eux pour une quantité désirée(200ppm) [21, 24]
0,8 68,20%
56,51%
0,6
CAA(%) 41,03%
0,4
0,2
0%
0
1 2 3 4
-37-
Chapitre 2 : Pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique
II.5. CONCLUSION
Le pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique(CAA = 68.20%) est plus important que les
autres antioxydants témoins soit synthétique(BHT : CAA = 56.51%) ou naturels (α-
Tocophérol : CAA = 41.03) pour une quantité de l’ordre de 200 ppm[11, 21].
On peut conclure que l’étude de l’effet antioxydant qu’on a effectué sur le diterpène
majoritaire du Romarin Algérien,confirme bien les résultats obtenus par des travaux
effectués, auparavant dans ce sujet, et que le Romarin est une source naturelle pour la
L’étude du pouvoir antioxydant de l’acide Carnosique dans un processus chimique est une
initiation pour accéder à d’autres études de l‘effet inhibiteur de ce dernier dans les
systèmes biologiques qui ont défini le processus de plusieurs maladies permanentes tel que
-38-
Chapitre 3
III.1. INTRODUCTION
La recherche de l’activité antibactérienne et l’activité antifongique consiste à estimer
l’inhibition de la croissance des micro-organismes (bactéries et levures) soumis au produit
à analyser(végétal ou synthétisé) et ceci par « méthode de diffusion sur milieu gélose ».
La méthode est validée par le laboratoire de microbiologie du CRD- SAÏDAL, son principe
est tiré par la méthode de titrage des ATB décrite dans la Pharmacopée européenne 2002 .
III.2. PRINCIPE
La méthode consiste à mettre en évidence une éventuelle activité antibactérienne, ou
antifongique de l’extrait de romarin, en le mettant en présence des germes testés, dont la
concentration et ajustée à 107- 108 germes/ml à l’aide d’un spectrophotomètre.
Des disques absorbants stériles sont imprégnés par une quantité de l’extrait végétal à
analyser déposée sur une gélose inocule avec les souches testées.
Le choix des milieux de culture se fait suivant ceux permettant une bonne diffusion de la
solution d’extrait dans la gélose. Les milieux qui ont été utilisés pour notre étude sont le
milieu de Miller Hinton et le milieu de Sabourand.
Zone
d’inhibition
Milieu Muller- Hinton
ensemencé (couche de
surface : bactéries ou
levures dissoutes). Disque de papier
buvard imprégné de
Blanc : solvant de
l’extrait à analyser.
préparation de la
solution.
-39-
Chapitre III : Activité antimicrobienne de l’acide Carnosique
− Ethanol(pour HPLC)
− Eau physiologique
Les milieux utilisés dans le cadre de ce travail sont qui ceux préconisés pour l’isolement et
III.3.1.B.MATERIELS
Matériels biologiques
Les souches :
Les bactéries et levures sur lesquelles sont réalisés les testes, sont celles disponibles au
niveaux de laboratoire microbiologique du CRD –SAÎDAL.
par :
F Etude morphologique
F Etude biochimique
Pour confirmer la stabilité et la conformité des ces souches qui sont utilisées dans notre
étude.
-40-
Chapitre III : Activité antimicrobienne de l’acide Carnosique
III.3.2.MODE OPERATOIRE
On fait fondre les milieux Muller-Hinton (MH) et Sabourand (SAB ) dans un bain marie à
95°C, après on verse aseptiquement une première couche de l’un des deux milieux dans
des boîtes de Pétri de 90 mm de diamètre à raison de 15 ml par boite avec trois répétitions
par souches ; on laisse refroidir et solidifier sur paillasse.
Préparation de l’inoculum
A partir d’une culture jeune de 18h pour les bactéries et de 48 h pour les levures, on réalise
des suspensions troubles en prélevant 3 à 5 colonies bien isolées et identiques, qu’on
dépose dans 5ml d’eau physiologique stérile, puis on agite au vortex et on réalise une
première lecture de la concentration de la suspension à l’aide d’un spectrophotomètre en
estimant la transmittance à λmax = 620 ± 20nm, qui doit être comprise entre 22% à 32%
pour les bactéries et entre 2% et 3%, et pour les levures(elle est de l’ordre de 107-
108germes /ml). L’inoculum doit être utilisé dans les 15 minutes qui suivent la préparation.
Remarque : Si une des valeurs trouvées à la première lecture n’est pas comprise dans
On fait fondre les deux milieux MH et SAB ; on les laisse refroidir jusqu’à une température
de 45°C ; et on remplit avec des flacons de 50 ml de milieu pour chacune des souches. On
ensemence les milieux avec 200 micro-litre de chaque suspension et on agite
manuellement ; puis on dépose rapidement 4ml de chaque milieu ensemencé sur la surface
On laisse la deuxième couche solidifiée sur la paillasse.
A l’aide d’une pince stérile on prélève à chaque fois un disque stérile, et on l’imbibe avec
la solution d’extrait, en mettant en contact le bout du disque avec la solution d’extrait dans
l’éthanol (de l’ordre 300ppm [10]), Celle-ci va être absorbée progressivement jusqu’à
imprégnation total de tout le disque on les dépose sur la surface de la gélose. On laisse
diffuser les boites de Pétri sur la paillasse pendant 30 minutes puis on l’incube à 37°C
pendant 24h les bactéries et à 25°C et pendant 48 h
les levures( le blanc est le solvant :
Ethanol).
-41-
Chapitre III : Activité antimicrobienne de l’acide Carnosique
Tous les résultats des testes concernant les caractères biochimiques et morphologiques des
souches de références utilisées sont résumées dans le tableau n°3.
Remarque: Par faut de moyens nous n’avons pas pu faire la ré-identification des leveurs.
L’étude de l’activité inhibitrice de la solution d’extrait a été effectuée par la méthode des
disques. Les résultats des tests effectués permettent de faire l’identification de l’activité
antibactérienne l’ acide Carnosique .
-42-
Chapitre III : Activité antimicrobienne de l’acide Carnosique
III.3.2.C.BACTERIES
Les bactéries testées présentent une sensibilité à l’acide Carnosique mais à des degrés
différents, vu le diamètre des zones d’inhibition obtenus qui varient pour la même
concentration de l’acide Carnosique d’une souche à l’autre.
L’éthanol (blanc) ne présente aucun effet inhibiteur contre les souches ou la levure
utilisées.(Fig. 19, 20, 21 et 22).
Les résultats de la
sensibilité de Pseudomenas
Aeruginosa, vis à vis de la
solution échantillon diffusée ∅
montre une zone (∅Inhibition = E3 E2 E1 Blanc
19mm) d’inhibition moins
élevée que la zone d’inhibition
d’ Escherichia coli mais
n’empêche pas que notre extrait Fig. 20 : Sensibilité de la souche Pseudomenas eruginosa
présente un caractère inhibitrice
contre cette souche(Fig. 20) .
-43-
Chapitre III : Activité antimicrobienne de l’acide Carnosique
D’après les résultats obtenu, on constate que l’acide Carnosique présente un effet
antibactérienne avec un degré d’inhibition qui diffère sur les souches étudiées, on peut
résumé l’effet antibactérienne de l’acide Carnosique selon le diamètre de la zone
d’inhibition comme suit :
Staphylococus aureus < Pseudo menas Aeuruginosa < Escher chia coli
(∅Inhibition ≤ 13.5 mm) (∅Inhibition = 19 mm) (∅Inhibition = 24 mm)
III.3.2.D.LES LEVURES
Le même principe est appliqué aux levures afin de déterminer leur profil de sensibilité vis
a vis de la solution d’échantillon.
-44-
Chapitre III : Activité antimicrobienne de l’acide Carnosique
III.4. CONCLUSION
L’étude de l’activité antimicrobienne qu’on a entamer sur l’extrait de Romarin l’« acide
Carnosique » a permis de mettre en évidence la présence d’une activité antibactérienne de
ce dernier sur certaines espèces susceptible d’être pathogène pour l’homme, tel que :.
Staphylococus aureus
Concernant les souches, les résultats obtenus ont montré que le degré d’inhibition, pour
une quantité de l’ordre de 300ppm de l’acide Carnosique, varie d’une souche à une autre et
qu’ on peut les résumer comme suit :
La candida albicans présente un effet inhibiteur léger contre l’acide Carnosique pour la
même quantité de l’acide Carnosique.
-45-
Conclusion
Conclusion générale
Le travail effectué sur la plante Rosmarinus Officinalis. Labiatae a abouté aux résultats
suivants:
La plante est très riche en ditèrpénes phénoliques cela est bien confirmé par les
méthodes de séparation et d’analyses .
[5]. Albert.Y. Leung, Steven Foster, Encyclopedia of Common Naturel Ingradients Used In
Foods, Drugs, And Cosmetics, 2ème édition, 1996, Awrley- interscience publication, P 445.
[9]. Deans et al, Chimical Composition, Antibactérial, and Antioxidantive Activity of Laurel,
Sage,rosmary, Oregano and Coriander Essential Oils.J. Essent. Oil Res.1998, 10, P 618
[10]. Paris et al, effect of Carnosolic Acid Products, 1993, Vol 56, N°8, P 1426.
[11]. Karin Schwarz and Waldemar Ternes, Isolation and Formation of Other Phenolic
Diterpens, Z, Lebenson unter frsch, 1992, Vol195, P 99.
[12]. N.Naktani and R.Inatani, Antioxidative Deterpenes from Rosmary, Agric Biol Chem.,
1984, 48(8), 2081,
[13]. Inatani.R., N.Nakatani, H.H.Fuwa, and h.Seta, Structure of a New Antioxidants Phenolic
Diterpens Isolated from Rosmary(Rosmarinus officinali. L.), Agric Biol Chem., 1983 ,46,P 1661.
[14]. M.-Culvier et al, Sage and Rosmary Phenolic Antioxidants, JAOCS., 1996, Vol(73), n°5
[17]. RS Farag et al, Activity antioxidant of Spice essentiel oils, JAOCS, 1989, vol66, n°6,P 792
[18]. M.T. Baratte et al, Antimicrobial and Antioxidant Propreties of Essentiel Oils, Flavor Fragr,
J, 1998, 13, P 235.
[19]. Hiroygki. Haraguchi et al, Inhibtion of Lipid Peroxydation and Superoxide Génaration by
Diterpenoids from Rosmarinus Officinalis, Planta Med.1995, 61, p 333
[20]. Q Chen et Al, Rosmary antioxydants. JAOCS, 1992, vol 69, n°10, p 999
[21]. S. L. Richheimer et al, Rosmary Antioxidants, JAOCS, 1996, vol 73, n°4, P 507
[22]. M-C. Martin, M. Seller, Actifs et Additifs en cosmétologie, Lavoisier, 1992, P 112
ﻳﻬﺪف هﺪا اﻟﻌﻤﻞ إﻟﻰ دراﺳﺔ ﻧﺒﺎت ا آﻠﻴﻞ اﻟﺠﺒﻞ ﻣﻦ ﺣﻴﺚ ﺗﺸﺨﻴﺺ اﻟﻤﻮاد اﻟﻔﻌﺎﻟﺔ داﺧﻞ اﻟﻨﺒﺘﺔ و ﺧﺎﺻﺔ ﻋﺎﺋﻠﺔ اﻟﺪ ﻳﺘﺮﺏﻴﻨﺎت
اﻟﻔﻴﻨﻮﻟﻴﺔ و اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﺒﺮ ﻣﻦ ﺏﻴﻦ اﻟﻤﻮاد و اﻟﻤﺘﻮاﺝﺪة ﺏﻜﻤﻴﺔ آﺒﻴﺮة داﺧﻞ اﻟﻨﺒﺘﺔ و ﺗﻌﺘﺒﺮ هﺪﻩ اﻟﻤﻮاد اﻟﻔﻌﺎﻟﺔ اﻟﻤﺴﺌﻮﻟﺔ ﻋﻦ
.اﻟﻔﻌﺎﻟﻴﺔ اﻟﺒﻴﻮﻟﻮﺝﻴﺔ ﺧﺎﺻﺔ اﻟﺤﻔﻆ ﻣﻦ اﻟﺘﺄآﺴﺪ و اﻟﺘﻲ ﺗﻌﺘﺒﺮ أهﻢ ﺧﺎﺻﻴﺔ ﻓﻲ ﻣﺴﺘﺨﻠﺼﺎت اﻟﻨﺒﺘﺔ
Résumé :
Les principes actifs majoritaires sont les diterpènes phénoliques, ces derniers sont
les molécules responsables du pouvoir antioxydant.
Abstract :
This research task returns in the framework of the medicinal plant Rosmarinus
Officinalis Labiatae and especially the biological capacity allotted to this plant. The
majority active ingradients are the phenolic diterpenes the latter are the molecules
person in charge on the antioxydant capacity for the plant.