Notes de cours

Option droit public-Droit International des droits de l’Homme

Mardi 17 janvier 2023 :

Droit récent après seconde guerre mondiale
Construit, élaboré en réaction atrocité (2 guerres)
Né des cendres 1945
Chartes Nations Unies 1945
Affirmé nécessité protéger droits et libertés
Déclaration universelle des droits de l’homme 1948 (premier texte international
universalité des droits)
Naissance nouvel acteur : individus (sujet de droit)
Société int. Marquée par omniprésence des états (inter-étatique)
Av. seulement les états étaient sujet de droits
Ind. étaient protégée que par l’intermédiaire des états

Mécanisme : protection diplomatique (forgé 19e siècle origine coutumière désigne

situation dans laquelle un état protège un nationaux laissé par des actes contraires au
droit int. par un autre état)
Bénéficie uniquement au nationaux pas tout individus
Conduite de celui qui réclame la protection (si elle a participé à l’actes elle n’est pas
protégée)
État utilise son droit propre celui de faire respecter le droit int.
Pas obligation de protéger ses nationaux lésés dans leurs droits int.

Pratique d’intervention d’humanité : logique comparable protection diplomatique

Protection armée sur territoire d’un état étranger pour protéger le DL des ressortissants
des états intervenants soit pour protéger les ressortissants du territoire étranger victime
humanité

CIJ a jugé (date?) activité militaire et para-militaire Nicaragua pour faire respecter droits
hommes n’était pas recevable

1er changement : 1945 changement mutation profonde du droit int.= individus

possèdent des droits et peuvent faire valoir ces droits devant organes de contrôle (sujet
de droit)

Droit homme ont été saisie par le droit int des droits de l’Homme.

Défini plus à partir des états, redéfinition comporte éthique (DIDH)

DL ne relèvent plus du domaine réservé des états
Affirmation René Cassin 1947 : il faut que le droit de regard de l’humanité sur les
rapports de l’état et de l’individus soit affirmé (En réponse à un dignitaire NAZI Gobbels)
Nous sommes un état souverain nous faisons ce que nous voulons… nous n’avons pas à
subir de contrôle.

2e changement : contestation des droits de l’homme

DIDH traverse turbulence car contesté par les états. S’interroger sur contestation?
Aujourd’hui on n’a jamais eu autant de traité des internationaux (multitude de texte)
Constate que les états adhèrent à ces traité (adhésion massive des états)
Il ne faut pas rester attaché à ce seul constat adhésion massive (= pas) adhésion sincère
État peut accepter traiter sans nécessairement mettre en place des mécanismes (pas
engagement)

Comité des droits de l’homme des NU- en charge du pacte

Montée en puissance des démocraties (démocrature) se retire des traité protection de

droits de l’homme lorsque sont mécontent décision les concernant
Particulièrement visible sur le territoire africain. (3 états se sont retirés dénonçant la
cour africaine Rwanda, Bénin, Côte d’ivoire) Raison donnée même : ne supporte pas les
ingérences dans les affaires intérieures.

Cour étudiée pour le cour :

 Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Harousha, Tanzanie) plus
récente 2006 respect de la Charte africaine des droits de l’Homme et des
peuples 1981
 Cour interaméricaine des droits de l’Homme (San José, Panama) convention
américaine 1969 (CIDH)

État dénonce traité/organe judiciaire, l’État le notifie, examine les lettres

Ex : Venezuela qui conteste CIDH
Russie a été exclu du Conseil de l’Europe le 16 mars 2022 après les attaques de l’Ukraine
La Russie a voulu dénoncer elle-même avant de se faire exclure 15 mars, conseil a
contourné et a exclus avec effet immédiat. (Notification de la Russie : institution conseil
de l’Europe s’ingére dans les affaires intérieures.)
Grèce dans les années 70 qui s’était retiré
Pologne/Hongrie menace de contestation (ex : Royaume-Uni, Russie)
Bill of Wright (avoir le dernier mot au Royaume-Uni)

DIDH ne fait plus objet d’un consensus.

Section 1 :
Développement du DIDH
Avant 1945 idées protéger valeurs communes étaient présentes?

Les origines:
Racines historiques :
- 1945 protégé individus (Homme) individus abstrait indépendamment (générale)
- Av. 1945 il y avait une protection int. (domaines précis/individus spécifiques)
(Ex : droit humanitaire Convention Genève)
Henri Dunant : protéger les militaires blessées, prisonniers et les malades en période
de conflit armée (Droit de Genève, Haye, Genève…) Protection spécifique, les états
s’engage à garantir certains droits pour certains individus (les militaires blessées,
prisonniers et les malades) et domaine précis (en temps de Guerre)

*Examens : 3 questions de cours (5 questions courtes)

Protection spécifiques catégoriel/sectoriel av. 1945

À partir 1919 (société des Nations) Traité de Versailles : protection 2 groupes
vulnérables, les minorités nationales et les travailleurs
Organisation int. du travail créé en 1919 (Lien étroit en justice social et maintien de
la paix) reconnaitre certains droits aux travailleurs. Au sein OIT conférence,
représenter par les états+travailleurs économiques et sociales
Minorités nationales (certains nombres de frontière ont été modifié) individus se
sont retrouvés dans des états différents (après traité de Versailles, les minorités ont
été reconnus) Principe d’égalité
Mettre en place un système de pétition, pouvait saisir le conseil des nations pour se
plaindre d’une violation de leur droit. ASDM (n’a pas fonctionné)
Av. 1945 ont a protégé groupe avant les individus (débat récurrent)
Roman PHILIP SANDS retour à l’Amberg (conseil de lecture)

Les manifestations :
Positivation : idée les DH ont été saisie par le droit positif (point de départ
déclaration universel des droits de l’homme 1948) Encourager les états à adopter
des textes contraignants pour assurer la protection des droits (idéal à atteindre)
-Charte des Nations-Unies (réaction à la 2e Guerre Mondiale)
-Déclaration universel des droits de l’homme (prévenir)
DIDH se défini par ces textes (traités) par la suite les états vont adopter une série de
traité int.

1965 convention int. élimination forme de discrimination

Pacte…
Multitudes de traité protégeant l’individus abstrait et des groupes spécifiques (ex :
personnes handicapé, droit de l’enfant)
Voie conventionnelle va être privilégié par les états (respectueuse de la souveraineté
des états) pas fait disparaitre la souveraineté des états. DIDH raisonné la raison des
temps. DIDH n’existerait pas sans les états, ils acceptent de se soumettre à un
contrôle.
CPJI 1923 affaire Wilden affirmé états ne sont pas liée par la cours à des règles qui
n’ont pas consenti, une fois qu’ils ont donné leur consentement, ils ont manifesté
leur souveraineté (peut formuler des réserves, peut décider de sortir du traité
(engagement est pas définitif))
Adopter des traités de protection des droits de l’homme
Ex : 1950 convention européenne des droits de l’Homme
DIDH connait-il d’autres sources? Assiste qqchose de nouveau, le développement du
droit mou (soft law) pas contraignant mais qui peuvent produire des effets
juridiques c’est ce qu’on appelle le droit déclaratoire (les déclarations, les
résolutions)

Jean Salmon : Soft Law les règles dont la valeur normative est limitée, soit parce que
les instruments qui les contiennent ne serait pas juridiquement…, soit parce que les
droits en causes bien que figurants dans un élément contraignant ne figure pas
dans…

Depuis 1990 la soft law se développe, déclaration de Vienne 1993 éclaire principe
DIDH ex : universalité
Ex : Déclaration universel des droits de l’homme (Soft Law, ce n’est pas un traité)
Charte des droits fondamentaux de l’UE (Soft Law avant d’être considéré comme
traité (Traité de Lisbonne)) (Accord politique)

Il faut s’intéressé à la Soft Law car elle peut devenir du droit positif et les juges
s’inspirent/prennent en considération les textes de Soft Law

Isa Konaté c. Burkina Faso

Peut-on condamné un journaliste pour diffamation?
Violation du droit de la défense? Liberté d’expression?
La Cour va aller voir ce qui se fait ailleurs car c’est une nouvelle Cour
Juge peut interpréter des normes d’un autre système

2018 France a été au cœur 2 affaires très sensible devant le comité des droits de
l’Homme
-Voile intégrale
-Babilou?
Reconnu fautif de l’art. 18 du pacte
Après le président de la Cour de cassation : les constations qui ne sont pas
contraignant sont pris en considération par les juges

Politisation :
Dimension politique
DIDH droit politisé droit au cœur d’enjeu politique int.
Cœur relations diplomatique
Bousculé le droit int. classique DIDH devenu un arme diplomatique
Ex : Pologne/Hongrie contesté attribution des fonds européen par le respect du
DIDH
Condition du respect des droits de l’Homme est une condition essentielle de traité
important
Côté politique fragilise le DIDH donne parfois l’impression double standard (variable)
Ex : crise en Ukraine la question s’est posé
Ex : pourquoi ce sont les petits états qui sont poursuivi?

Dimension politique est quand même importante, dans chaque système de

protection les individus sont protégés mais les états peuvent attaquer les autres
états
Droit de recours interétatique
Ex : Art. 33 Europe
En pratique les recours interétatiques pas eu grands succès pour des raisons
politiques, diplomatiques.

Section 2
Traits et caractéristiques

Section I : Le développement du droit international des droits de l’homme (ci-après

DIDH) § 1 : Les origines § 2 : La « positivation » et la « politisation » des droits de
l’homme Section II : Les traits saillants du DIDH § 1 : Un droit spécifique A - Le DIDH,
simple branche du droit international général ou un droit distinct ? B - Les rapports
de complémentarité avec le droit international humanitaire et le droit international
pénal § 2 : Un droit subsidiaire A - La subsidiarité, principe gouvernant la mise en
œuvre des droits de l’homme B - La subsidiarité, principe déterminant la nature du
contrôle international § 3 : Un droit disparate A - Le foisonnement des sources et
des contrôles B - La recherche d’une cohérence CHAPITRE I : LA SPECIFICITE DU DIDH
Section I : Le caractère objectif des traités de protection des droits de l’homme § 1 :
La reconnaissance du caractère objectif § 2 : L’exclusion du principe de réciprocité A
– Les manifestations B – Les quelques traces de réciprocité encore visibles Section II :
Entre banalité et particularisme de la norme internationale protectrice des droits de
l’homme § 1 : La formation des normes : l’exemple des réserves A - Le régime
général issu de la Convention de Vienne sur le droit des traités B - Les régimes
prévus par les traités de protection des droits de l’homme C - Le contrôle de la
validité des réserves par les organes de protection et ses conséquences § 2 :
L’interprétation des normes par les organes de contrôle A - L’interprétation
évolutive et dynamique B - La question de la réparation § 3 : La dénonciation des
normes A - Les hypothèses envisagées par les traités 1° L’existence d’une clause de
dénonciation (dénonciation du traité ; dénonciation de la compétence de l’organe
de contrôle) 2° L’absence d’une clause de dénonciation B – La pratique des Etats C –
Des limites spécifiques en matière de droits de l’homme ? CHAPITRE II : LES
SOURCES DU DIDH Section I : Les sources conventionnelles § 1 : Les instruments
généraux A – Les conventions adoptées sous l’égide de l’ONU B - Les conventions
régionales La proclamation européenne (cf. cours TGDLF du 1er semestre ) La
proclamation interaméricaine (Déclaration américaine des droits et des devoirs de
l’homme de 1948 ; Convention américaine des droits de l’homme de 1969) La
proclamation africaine (Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de
1981) La proclamation arabo-musulmane (Déclaration sur les droits de l’homme en
islam 1990 ; Charte arabe des droits de l’homme 1994 et révisée en 2004) C –
L’articulation entre l’universel et le régional § 2 : Les instruments spécialisés A - Les
textes consacrés à des questions spécifiques B - Les textes protégeant certaines
catégories d’individus Section II : Les sources non écrites §1 : La coutume A - La place
de la coutume B - Les fonctions de la coutume § 2 : La jurisprudence A - La pluralité
des interprètes B- Le décloisonnement normatif Section III : La hiérarchie des
sources § 1 : La négation de la hiérarchie § 2 : L’esquisse d’une hiérarchisation
(normes jus cogens) CHAPITRE III : LA PROTECTION DES DROITS Section I : Le régime
conventionnel des droits et libertés § 1 : Les régimes ordinaire et exceptionnel A –
Atteinte et violation B – Restriction et dérogation § 2 : L’interpénétration des
champs d’application de la dérogation et de la restriction Section II : L’étendue des
obligations conventionnelles des Etats § 1 : L’applicabilité territoriale § 2 :
L’obligation de prévention CHAPITRE IV : LA GARANTIE DES DROITS Section I : Le
contrôle par un organe indépendant § 1 : Les mécanismes de contrôle juridictionnel
A – La création des Cours régionales (les Cours interaméricaine et africaine à titre
principal)1 B – La composition des Cours régionales C – Les compétences des Cours
régionales D – La remise en cause de l’autorité des Cours régionales E – La
pertinence d’une Cour mondiale des droits de l’homme ? §2 : Les mécanismes de
contrôle non juridictionnel A - Les autorités individuelles indépendantes B - Le
contrôle sur rapport 1°) Le système onusien 2°) Les systèmes régionaux C- Le
contrôle sur plainte 1°) Le système onusien (l’exemple du Comité des droits de
l’homme des Nations-Unies) a) La portée juridique des constatations b) Le contenu
des constatations c) Le suivi de l’exécution des constatations d) La synergie entre le
contrôle sur rapport et le contrôle sur plainte 2°) Les systèmes régionaux D – Les
procédures spéciales Section II : Le contrôle politique § 1 : Le contrôle exercé dans le
cadre des relations interétatiques A - Le recours aux « contre-mesures » B - Le
contrôle politique exercé dans le cadre des organisations internationales 1°) Le
contrôle exercé dans le cadre onusien 2°) Le contrôle exercé dans le cadre des
organisations européennes § 2 : Le contrôle informel exercé par la société civile
internationale 1 Le système européen a en effet largement été abordé au 1er
semestre, à l’occasion du cours de TGDLF. Et il donnera lieu à un cours spécifique en
M1. BIBLIOGRAPHIE BURGORGUE-LARSEN (Laurence) trois Cours régionales des
droits de l’homme in context, Pedone, 2020. ERGEC (Rusen), Protection européenne
et internationale des droits de l’homme, Bruylant, 3ème éd., 2014. HENNEBEL
(Ludovic) et TIGROUDJA (Hélène), Traité de droit international des droits de
l’homme, Pedone 2ème éd, 2018. LEVINET (Michel), Réfléchir sur les droits et
libertés, Anthemis, coll. « Droit et justice », 2021 ; Théorie générale des droits et
libertés, Anthemis, coll. « Droit et justice », 4ème éd., 2012. SUDRE (Frédéric) et a.,
Droit européen et international des droits de l'homme, PUF, coll. Droit fondamental
», 15° éd., 2021.0