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Résumé fisca (1)

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Le passage du résultat comptable au résultat fiscal

C’est la première question de l’exam, pour bien saisir son principe il suffit juste de garder à l’esprit la
fameuse équation : RC = Produits – Charges

Comptablement, le comptable peut comptabiliser librement les flux de l’entreprise. Mais la DGI qui
intervient par la suite via les réintégrations et les déductions.

*Réintégration : Une charge acceptée comptablement mais non admise fiscalement

*Déduction : Produit comptabilisée en comptabilité mais ne fait pas partie de la base imposable

On réintègre avec le signe + (pour les annuler dans la première formule)

On déduit avec le signe – (pour la même raison)

Généralement on peut résumer ce passage dans le schéma suivant :

Produit Charge

Imposable Nn imposable Déductible Nn déductible

Rien à signaler Déduction ras Réintégration

Donc on peut comprendre que le grand travail à faire est sur le niveau de la distinction entre produit
imposable et non imposable, charge déductible et non déductible.

A ne pas oublier RF = RC + Réintégrations – déductions – Déficit fiscal

Les charges déductibles et non déductibles

A ce niveau, il faut préciser qu’une charge sera éventuellement non déductible suivant 2 raisons :

 Soit-elle ne respecte pas les conditions générales de la déductibilité.


 Soit-elle ne satisfait pas les dispositions législatives (code générale des impôts).

Les conditions de déductibilité

 L’incidence : Diminution définitive ou probable du patrimoine


 La causalité : La charge est servie dans l’intérêt de l’entreprise et liée à l’exploitation
 La comptabilisation : Enregistrée en comptabilité + pièces justificatives
 Le rattachement : Rattachée à l’exercice comptable auquel elle appartient
 La réalité : Effective et non fictive (achat de facture…)

En plus de ces conditions, il y a des conditions spécifiques pour les provisions et les amortissements.

Les provisions :

 Destinée à faire face à une charge déductible


 Précise et individualisée
 Probable et non seulement éventuelle
 Résulter d’évènement en cours de la clôture de l’exercice
 Comptabilisée
Les amortissements :

 L’immobilisation doit être inscrite dans un compte d’actif immobilisé


 La dotation doit être rattachée à l’exercice convenable

Les cas particuliers prévus par le code

Art 10 :

 Les cadeaux publicitaires à réintégrer totalement si leur valeur unitaire dépasse 100 dh, et si
elles ne portent pas le sigle, la marque… de l’entreprise
 Les dons, doivent être accordés aux organismes visés par l’article, + dans la limite de 2/1000
du CA
 La dotation aux amortissements de voiture de tourisme (la valeur d’entrée de la voiture ne
doit pas dépasser 300 000 ttc), la différence à réintégrer
 Les intérêts sur les avances en compte courant d’associé, la condition sine qua non pour qu’ils
soient déductibles est que le capital doit être entièrement libéré. Si cette condition est
vérifiée la base de calcul ne doit pas dépasser le capital social et le taux d’intérêt ne doit pas
excéder le taux maximal fixé par la DGI

Art 11 :

 Les pénalités pour infractions des dispositions législatives ne sont pas déductibles
 Ne sont pas déductibles les règlements en espèces qui dépassent 5000 dh ttc par jour et par
fournisseur
50 000 dh ttc par mois et par fournisseur, différence entre le plafond et le règlement à
réintégrer en HT

Les produits
 Abattement de 100% sur les dividendes et les produits de participation similaires (art 6)
 Les intérêts et autres produits des obligations même s’ils sont retenus à la source ils doivent
figurer dans la base imposable, mais la retenue à la source est à déduire lors du versement
des acomptes (taux de la retenue à la source 20%) art 14
 Les reprises des provisions non déductibles ne sont pas imposables
 Le dégrèvement d’impôt (remise accordée par l’Etat lorsque le contribuable paye plus de ce
qu’il doit payer réellement) n’est pas imposable.

Déficits fiscaux reportables

Il faut distinguer entre deux types de déficit :

 Déficit lié à l’amortissement : Imputable sans limitation de temps


 Déficit non lié à l’amortissement : il peut être imputé sur les bénéfices des 4 exercices
ultérieurs

Rappel : le déficit est imputable lorsque le résultat fiscal est positif, même dans ce cas on peut
imputer les déficits qu’à la hauteur de ce bénéfice

Versement de l’IS
La phase de liquidation est normalement la plus complexe pour plusieurs raisons, principalement
cette complexité provient du chevauchement entre les exercices comptables et la multitude des
variables qu’elle prend en considération. Or, généralement le schéma général est le suivant :

1. Pour calculer l’IS théorique 2023 :


IS23 = résultat fiscal 2022*taux 2023

Le résultat obtenu représente les acomptes provisionnels à verser au titre de 2023. Acompte = IS23/4

2. Pour calculer l’IS réellement dù 2023 :


IS23 = résultat fiscal 2023*taux 2023

Si l’IS dû > l’IS théorique, il s’agit d’un reliquat à verser pendant le premier acompte 2024

Si l’IS dû < l’IS théorique, c’est un crédit d’impôt à déduire du premier acompte 2024

Rappel : Il ne faut pas oublier qu’il faut calculer la cotisation minimale et la comparer avec l’is, on
prend la valeur maximale entre les deux.

CM = CA + Produits financiers + autres produits d’exploitation + subventions

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