Mémoire Dea
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Par
DEA
INTRODUCTION
Au cours des dernières décennies, les préoccupations écologiques sont progressivement devenues
un véritable enjeu stratégique pour la plupart des entreprises. La question de leur responsabilité
environnementale et sociale se manifeste désormais par la mise en œuvre de stratégies de
développement durable, notamment dans leur dimension environnementale. Cette prise en compte
des problématiques écologiques par les entreprises s’explique par plusieurs facteurs tels que les
crises environnementales (Bhopal, Erika, Exxon-Valdès, …), les phénomènes écologiques
susceptibles de constituer les enjeux majeurs du XXIe siècle (changements climatiques, pollution
de l’eau, déforestation, perte de la biodiversité, …) ou bien encore les pressions de diverses parties
prenantes (pouvoirs publics, organisations internationales, groupes écologistes,
consommateurs, …). Ces différents éléments amènent l’humanité à s’interroger « sur la finalité
des activités économiques, sur ses effets sur la configuration géophysique de la planète, sur ses
conséquences à long terme pour les générations à venir. Ce sont donc vers les entreprises,
principaux agents de cette activité, que les regards se tournent, pour leur demander des comptes
non seulement sur leurs résultats économiques, mais aussi sur leurs comportements à l’égard des
individus, des sociétés humaines et de notre environnement naturel » (Capron et Quairel, 2007, p.
3)
celui de favoriser la reconnaissance des actions écologiques de l’organisation auprès des parties
prenantes, notamment des clients, des citoyens ou des pouvoirs publics (Boiral, 2006a, b).
Autrement dit, le SME permettrait de contrôler les stratégies environnementales des entreprises et
de rendre compte aux parties prenantes, dans le but d’assurer leur légitimité sociale. Dans cette
perspective, on comprend mieux l’engouement actuel des entreprises pour ce système de
management. Mais cette mobilisation n’a pas toujours été le cas, elle s’est faite progressivement
sous la pression des législations environnementales et celle de l’opinion publique. Cette prise de
conscience s’est alors reflétée dans des actions environnementales, telles que l’acquisition
d’équipements de dépollution et les changements technologiques, qui ont permis de réduire
significativement la pollution. Ces actions faisaient alors partie de la responsabilité des dirigeants
et des services techniques.
1. Problématique
En choisissant notre sujet qui est ; Management environnemental, nouvel enjeu prioritaire pour les
petites et moyennes entreprises de la ville province de Kinshasa, nous nous sommes posé deux
questions majeures pour mieux comprendre l'idée de notre recherche :
2. Objectif spécifique
Les objectifs sont des déclarations affirmatives qui expliquent ce que le chercheur vise, cherche à
atteindre. Ils expriment l'intention générale du chercheur ou le but de la recherche et spécifient les
opérations ou actes que le chercheur devra poser pour atteindre les résultats escomptés.
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Dans cette recherche notre objectif est d'amener les petites et moyennes entreprises à réduire ou
éliminer les rejets polluants dans l'environnement, réduire la consommation d'énergie et de
ressources naturelles, concevoir un produit en limitant son impact environnemental aux différentes
phases de sa vie, ou encore contrôler l'impact environnemental des approvisionnements ... C'est ce
qui nous amène à dire que le système de management environnemental fait partir de l’ADN de la
structure qui le met en place et témoigne d’une volonté ferme de répondre aux enjeux
environnementaux, sociaux et économiques d’aujourd’hui et de demain.
3. Hypothèse
Proposition visant à fournir une explication vraisemblable d'un ensemble de faits, et qui doit être
soumise au contrôle de l'expérience ou vérifiée dans ses conséquences.
Deux questions majeures nous permettront à clarifier et à développer notre problème de recherche
dans ce travail :
✓ Est-il vrai que l’attention des clients portée à la composante environnementale dans les
produits relève davantage de l’émergence d’une véritable tendance de consommation que
d’un simple effet de mode ?
4. Méthodologie du travail
La méthodologie utilisée dans la présente étude est basée essentiellement sur deux méthodes qui
sont la recherche documentaire et la méthode expérimentale.
A. La recherche documentaire
Le choix de cette méthode se justifie par le fait qu'elle associe activement les entreprises publiques
que privées dans la gestion environnementale. Car elle permet de collecter des données
informatives grâce à l'étude des documents officiels ou universitaires.
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B. La méthode expérimentale
La collecte des données a été réalisée par les descentes sur terrain dans les différents sites des
petites et moyennes entreprises de la ville province de Kinshasa et qui nous a pris environ trois
mois du janvier à avril 2024. Les données présentées sont obtenues grâce à des entretiens
individuels semi-directifs d’une durée moyenne.
6. Subdivision du travail
1) Introduction ;
5) Conclusion.
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Le management environnemental est un outil qui permet à une organisation d'évaluer les
conséquences de ses activités sur l'environnement afin d'en réduire les impacts négatifs selon un
processus ordonné. Il s’inscrit donc dans une perspective de développement durable : il implique
une interdépendance entre développement économique et qualité de l’environnement. L'identifier
et la maîtrise des risques d’impact direct ou indirect des activités de l’entreprise sur
l’environnement sont les modalités premières de la démarche, celle-ci repose également sur une
recherche d’amélioration continue des performances environnementales. Elle implique donc une
gestion dans le temps.
Une démarche de management environnemental peut être poussée à différents niveaux, dont le
plus formalisé est la mise en place d’un Système de Management Environnemental (SME). Un
SME peut ainsi faire l’objet d’une reconnaissance par un tiers, au travers d’une certification.
L’enjeu et intérêt principal d’une démarche de Management Environnemental est de disposer d’un
outil permettant de coordonner l’ensemble des initiatives environnementales dans une démarche
globale et transversale.
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A. Avantages
Ce que l'on peut gagner ou perdre dans une entreprise quelconque. Et ici nous nous sommes plus
basés sur ce que l'entreprise gagne en mettant le ménagement environnemental au centre de ses
activités :
❖ Avantages économiques
Si la mise en place d’un SME représente un investissement financier, cet investissement est
compensé par la maîtrise des coûts induite par la démarche, notamment à travers la rationalisation
des pratiques. Par exemple, le SME peut conduire à éviter ou réduire certains coûts, engendrés par
des pollutions du milieu ou des accidents : frais de remise en état de l’environnement, amendes,
dommages-intérêts, augmentation des primes d’assurances et des taux d’intérêts bancaires…
On peut obtenir également un meilleur lissage des coûts d’investissement, car ils sont intégrés dans
un cadre d’amélioration continue. Le management environnemental s’appuie sur des perspectives
à long terme. Il limite donc les risques de pertes d’argent liées à des actions non cohérentes entre
elles ou à des erreurs induites par un raisonnement à court terme.
Sur le plan du fonctionnement interne, le SME apporte une méthode de gestion qui a pour principal
avantage d’instaurer une structure au sein de l’organisme. Cela permet d’engendrer des gains de
temps, de rendement, de compétitivité… Le SME vise théoriquement à l’amélioration des
performances et de la mobilisation du personnel. Cette démarche tend à décloisonner les différents
services, à mettre en place des méthodes de travail transversales, à donner un sens et une cohérence
aux actions entreprises. Ainsi, en permettant de sortir de la routine et en donnant une valeur ajoutée
au travail, le SME peut avoir un effet de motivation du personnel. Il permet de libérer un potentiel
d’initiatives et de valoriser le savoir-faire de chacun. Lorsqu’il rejoint le champ de la sécurité, le
management environnemental permet également d’améliorer les conditions de travail. Enfin,
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l’environnement étant un thème fédérateur, c’est un vecteur de communication interne qui peut
être porteur.
❖ Avantages administratifs
Le SME implique la prise en compte des exigences législatives réglementaires et des actions de
communication. C’est donc une réponse aux exigences des pouvoirs publics en matière d’impact
environnemental : respect de la réglementation, communication, transparence, maîtrise des
risques… Il permet de mettre en place une bonne gestion de la réglementation et de diminuer les
risques pénaux. En cas d’accident, un SME peut se faire valoir devant un tribunal comme preuve
des dispositions environnementales prises par la direction.
B. Intérêt
Un SME va au-delà du strict respect des textes législatifs : en menant une politique
environnementale volontariste, l’entreprise peut bénéficier d’un retour d’opinion positif.
L’évolution sociale fait que les clients comme les consommateurs sont de plus en plus sensibles
aux actions de protection de l’environnement et de prévention de la pollution. L’impact en termes
d’image de marque permet à l’entreprise d’accéder à de nouveaux marchés, ainsi que d’établir des
relations de confiance avec ses clients et ses partenaires. Ce qui induit à terme une baisse des coûts
de marketing et de relations publiques.
❖ Synergies locales
En ce qui concerne les relations externes, le SME est un encouragement à mettre en place des
approches partenariales, visant à provoquer des synergies entre acteurs du territoire : collectivités,
industriels, petites entreprises, sous-traitants, société civile… Cela peut mener à développer des
formes de concertation, ou à créer des partenariats techniques et/ou financiers.
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Constitue un outil de gestion d’une entité (entreprise, collectivité, association, etc.) qui lui permet
de s’organiser de manière à estimer, réduire et maîtriser ses impacts sur l’environnement.
La norme ISO 14050 définit le SME au chapitre 2.1 comme : « une composante du système de
management global qui inclut la structure organisationnelle, les activités de planification, les
responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources pour établir, mettre en
œuvre, réaliser, passer en revue et maintenir la politique environnementale ».
Un SME est un processus d’amélioration continue. Donc, lorsque les objectifs définis initialement
sont atteints, on s’en fixe de nouveaux plus ambitieux. Ces objectifs sont définis dans un nouveau
plan d’actions qui sera mis en œuvre et ainsi la roue de Deming ne s’arrête jamais.
Le principe fondamental est basé sur le modèle de « la roue de Deming », du nom du théoricien
de la qualité qui l’inventa. Il est également appelé modèle Plan – Do – Check – Act (PDCA), ce
qui peut se traduire en français par : Planifier – Agir – Vérifier – Réagir.
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Source :
Il existe un outil simplifié pour réaliser une analyse environnementale préalable, « les écocartes ».
Cet outil permet, à l’aide de plans des bâtiments, de réaliser un inventaire des pratiques et
problématiques environnementales d’une entreprise. Il permet d’identifier pour différents thèmes
(des matières premières, des produits chimiques, de l’eau, de l’air et du sol, des déchets, de la santé
et de la sécurité, etc.) les lieux qui posent problème, à préciser la nature des problèmes, à estimer
les quantités mises en jeu dans ces problèmes.
Avant de se lancer dans la création d’un SME, l’entreprise réalise une analyse environnementale
préliminaire. C’est-à-dire qu’elle réalise un état des lieux qui lui permet de se faire une idée de sa
situation actuelle (qui sera la situation de départ) et des éventuelles améliorations à apporter.
Pour réaliser une analyse environnementale préliminaire, on commence par identifier les
ressources qui sont consommées par l’entreprise (énergie, eau, matières premières) et les déchets
qui sont générés. Une fois cet inventaire réalisé, on complète les données en estimant les quantités
mises en jeu (consommation d’eau et d’énergie, quantité de matières premières consommées,
quantité de déchets produits, etc.). À ce stade, on peut, généralement, identifier certains problèmes
et dégager des pistes d’amélioration pour les résoudre ou les réduire.
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Lors de cette étape, l’entreprise établit une politique environnementale, qui fixe les objectifs
d’amélioration que l’on veut atteindre à court, moyen et long terme.
Ensuite, elle définit les priorités d’action et rédige un plan d’actions, qui consiste à planifier la
mise en œuvre des améliorations. Pour cela, elle identifie les pistes d’amélioration à apporter et
définit des priorités ; elle identifie les personnes qui vont faire le travail et détermine les moyens
nécessaires ainsi que les délais de travail.
Un plan d’actions répond, pour chaque tâche d’amélioration identifiée, aux questions suivantes :
qui fait quoi, avec qui, comment et dans quels délais ?
L’entreprise met en œuvre son programme d’actions. Pour cela, l’ensemble des acteurs concernés
doit être impliqué. Elle organise régulièrement des réunions qui permettent de suivre l’avancement
du plan d’actions, d’identifier des problèmes éventuels et d’apporter rapidement des solutions à
ces problèmes.
Après avoir réalisé le programme d’actions, il faut évaluer le travail accompli et vérifier si les
objectifs fixés initialement ont bien été atteints. À cela sert l’audit. Il permet d’évaluer
collectivement la mise en œuvre du programme d’actions, de voir ce qui a bien fonctionné, ce qui
a moins bien fonctionné et pourquoi. Il permet d’établir un nouveau programme d’actions pour
apporter de nouvelles améliorations plus exigeantes.
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En entreprise, cette vérification se fait d’abord à travers un audit interne (réalisé par les membres
du personnel) et ensuite via un audit externe (réalisé par l’auditeur d’un organisme agréé). À la
suite de l’audit externe, si toutes les conditions définies auparavant ont été remplies, l’entreprise
reçoit un certificat qui est valable 1 ans (dans le cas de l’EMAS) ou 3 ans (dans le cas de l’ISO).
En fonction des résultats des évaluations et des conclusions des audits interne et externe, l’écart
entre les objectifs fixés (ce qui devait être fait) et les objectifs atteints (ce qui a été fait) est mesuré.
Si les résultats ne sont pas satisfaisants, des actions d’amélioration sont décidées.
La mise en place d'un système de management environnemental dans l'entreprise est une action
volontaire. Sur ce, il contient trois principes fondamentaux sont :
de créer une procédure générale qui présentent en cas d'accident ou de situation d'urgence
un risque de générer des impacts environnementaux significatifs.
Il n’est plus à démontrer que les dégâts causés par les activités professionnelles ont des impacts
néfastes pour la nature. Peu importe le secteur d’activité, les entreprises avec leurs différentes
tailles sont une source importante de pollution à travers les déchets qu’elles produisent. Elles
constituent tout autant une cause de la dégradation des ressources naturelles via leurs activités.
Face à cette préoccupation, le management environnemental est la solution répondant à la
réduction de l’impact de ces structures.
− Fournisseurs : Le SME aide à bâtir des relations plus transparentes et positives avec vos
fournisseurs. Leur intégration dans le processus de management environnemental les aidera
à leur tour à améliorer leurs performances environnementales. Un cercle vertueux.
Il s'en distingue tout de même par son principe de transparence obligatoire qui implique :
L'ISO est une organisation non gouvernementale, créée en 1947. Elle a pour mission de favoriser
le développement de la normalisation et des activités connexes dans le monde, en vue de faciliter
entre les nations les échanges de biens et de services et de développer la coopération dans les
domaines intellectuel, scientifique, technique et économique.
Les travaux de l'ISO aboutissent à des accords internationaux qui sont publiés sous la forme de
Normes internationales.
"ISO" est un mot dérivé du grec isos, signifiant "égal", qui est utilisé comme racine du préfixe
"iso-" dans une multitude d'expressions telles que "isométrique" (dont les dimensions sont égales
- Dictionnaire Petit Robert) ou "isonomie" (égalité devant la loi - ibid.). Du sens "égal" à la notion
de "norme" le cheminement conceptuel menant au choix d' "ISO" comme nom de l'organisation
est facile à saisir.
Vu l'intitulé de notre sujet de recherche, nous allons plus nous basé sur la norme ISO 14001 car
elle définit les critères d'un système de management environnemental et se prête à la certification.
Elle propose un cadre que les entreprises ou organisations peuvent appliquer pour mettre en place
un système efficace de management environnemental.
Destinée à tout type d’organisation, quel que soit son secteur d’activité, cette norme peut donner à
la direction d’une entreprise, à son personnel et aux parties prenantes extérieures l'assurance que
l'impact environnemental fait l'objet de mesures et d'améliorations.
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La norme internationale ISO 14001 a été réalisée par l'Organisation internationale de normalisation
et fait partie de la famille de normes ISO 14000 qui regroupe également des normes
complémentaires relatives au management environnemental. C'est un élément de la triple
certification qualité-sécurité-environnement ISO 9001, ISO 14001 et ISO 45001 qui permet aux
entreprises d’avoir une politique globale de management des risques.
Elle est également une des normes sur lesquelles s'appuie l'ISO 26000 dans laquelle elle s'imbrique
et s'articule.
La norme ISO 14001 donne un cadre pour maîtriser les impacts environnementaux engendrés et
entend conduire à une amélioration continue de sa performance environnementale.
Elle peut être utilisée par tout organisme quelle que soit sa taille et son implantation dans le monde.
Cette norme concerne tous types d'activités industrielles (agroalimentaire, métallurgie, textile,
mécanique, chimique, pharmaceutique, etc.).
C'est un référentiel qui comprend la sensibilisation du personnel, mais aussi, le traitement des
demandes externes et, dans une moindre mesure, la communication externe volontaire.
Bien qu’elle ne soit pas une obligation légale, la mise en place de la norme ISO 14001 dans votre
entreprise est vivement conseillée de par son double impact. En plus d'agir en faveur de
l’environnement, vous bénéficiez d’avantages non-négligeables en termes économiques.
Grâce aux règles de la norme ISO 14001, chaque entreprise doit revoir son fonctionnement, sa
production et sa gestion tout en limitant son impact sur l’environnement.
Les avantages financiers et économiques de la norme ISO 14001 sont multiples. En plus de redorer
l’image de marque, de rassurer les consommateurs et de diminuer l’impact environnemental de
l’organisme, la certification améliore la compétitivité de l’entreprise
Dans un sondage réalisé par le British Assessment Bureau, près de 66 % entreprises certifiées ISO
14001 déclarent avoir gagné plus facilement des contrats et participé à des appels d'offres
uniquement destinés aux bénéficiaires de la certification.
Un avantage concurrentiel non négligeable possible grâce à des objectifs stratégiques qui
améliorent la réputation de l’entreprise. Cette certification est devenue, en quelques années, un
standard de business indispensable pour se démarquer dans le monde de la RSE.
La mise en place de la norme ISO 14001 passe par une analyse poussée des activités humaines de
l’entreprise. Avant de mettre en place la moindre action, il convient de mesurer l’impact
environnemental de ces activités
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L’audit environnemental est la première étape pour mettre en place un système de management
efficace et personnalisé aux besoins de l’entreprise. Réalisé par l’entreprise elle-même ou par un
organisme externe, l’audit est une évaluation objective sous forme d’état des lieux du système de
management environnemental.
L’objectif est d’évaluer les performances de l'entreprise pour mieux connaître les impacts
environnementaux causés par un ou plusieurs sites. Cette étape est une prise de conscience quant
à l’impact environnemental causé par chaque action, mais permet également d’éviter des
conséquences plus graves.
Une fois terminé, l’audit révèle les améliorations possibles pour y remédier facilement par la suite.
Pour définir les actions à entreprendre, il est nécessaire d’étudier les résultats obtenus suite à l’audit
environnemental. Chaque amélioration relevée suite à l’audit, doit bénéficier d’un programme
d’actions parfaitement définis et mis en œuvre grâce à un calendrier précisant les délais à respecter
et les critères internes de suivi.
Le but est de répondre à la politique environnementale de l’entreprise et les lois déjà en place afin
de définir des objectifs concrets et réalisables. Par ailleurs, il est possible de mettre en place un
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Les nouvelles pratiques mises en place durant la deuxième étape et leurs conséquences sur
l’environnement, doivent être régulièrement évaluées à raison d’un audit annuel sur 3 ans. Cette
surveillance régulière répond à la volonté d’améliorer continuellement le système de management
environnemental de l’entreprise pour répondre aux exigences de la norme. Ces contrôles réguliers
doivent assurer la pérennité et la bonne maîtrise des mesures sur l’environnement.
La norme ISO 14001 est renouvelable tous les trois ans. La certification peut être sollicitée auprès
de 3 organismes agréés :
− DEKRA Certification.
Le texte intégral de la norme ISO 14001 est à acheter sur la plateforme de consultation en ligne de
l’ISO, sur la boutique de l’AFNOR ou sur le site de l’Association française de normalisation.
Vous bénéficierez d’un document très complet révisé pour la dernière fois en 2015. Cette nouvelle
version demande des résultats concrets aux entreprises et une plus grande implication de la part de
la direction. Enfin, elle prend en considération le réchauffement climatique et les nouveaux enjeux
environnementaux tels que le cycle de vie des produits ou la prise en compte des risques.
Dans le domaine de la RSE, la norme ISO 14001 offre deux grands avantages :
✓ La norme est certifiante et récompense l’ensemble des efforts fournis par l’entreprise pour
limiter son impact sur l’environnement. Cette reconnaissance officielle est indispensable
dans une stratégie RSE et pour l'image de l’entreprise.
I.3.1. Définition
Mais d’autres définitions plus complexes peuvent-être données par certaines institutions.
La Norme ISO 26000 définit la RSE comme : « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des
impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement , se traduisant par un
comportement éthique et transparent qui – contribue au développement durable , y compris à la
santé et au bien-être de la société ;- prend en compte les attentes des parties prenantes ;- respecte
les lois en vigueur et qui est en accord avec les normes internationales de comportement ; et qui
est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».
Une entreprise peut viser la RSE pour diverses raisons. En voici quelques avantages :
L'adoption de la RSE dans une entreprise s'effectue en quatre étapes qui sont :
Peut-être la RSE fait déjà partie de façon informelle de vos activités. Commencez par examiner
vos pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) et l’impact de vos produits ou
services.
Vous pouvez utiliser l’évaluation pour la certification B Corp pour obtenir une bonne idée de votre
performance ESG. Ce questionnaire confidentiel gratuit vous permet d’évaluer vos pratiques, vos
politiques et vos activités par rapport aux facteurs ESG. Vous n’avez pas besoin de demander la
certification B Corp pour faire cette évaluation.
Définissez ensuite vos objectifs de RSE et intégrez-les dans votre mission, vos valeurs et votre
planification.
Choisissez maintenant un nombre gérable d’initiatives prioritaires. Il est important d’obtenir l’avis
des membres du personnel, des partenaires et des parties prenantes sur les initiatives à mener.
Enfin, élaborez un plan d’action pour mener à bien vos initiatives. Il devrait comprendre un
échéancier, une liste des responsables des tâches et des ressources attitrées aux projets. Assurez-
vous de faire un suivi au moyen de réunions régulières pour surveiller la mise en œuvre du plan
d’action, reconnaître les réussites, repérer les lacunes et apporter les ajustements nécessaires.
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Les principes de la Responsabilité Sociétale des Entreprises sont issus de la norme ISO 26000, soit
la norme internationale de référence sur tout ce qui concerne la RSE. La norme ISO 26000 est
fondée sur les objectifs et l’application des principes du développement durable au sein des
entreprises.
Elle dégage 7 principes, qui viennent apporter une définition encore plus claire et concrète de la
RSE, et de comment atteindre ses objectifs environnementaux et sociaux :
S’il n’est pas obligatoire de diffuser certaines informations d’ordre confidentiel, le bilan RSE doit
mettre à disposition des informations claires et accessibles à tous.
2) La transparence :
Les entreprises doivent être transparentes à la fois sur les prises de décision et sur les actions
menées en interne.
3) Le comportement éthique :
Ce comportement se caractérise par les trois piliers que sont l’équité, l’honnêteté et l’intégrité. Il
s’agit de mettre en place une gouvernance humaine, respectueuse et responsable.
L’entreprise doit identifier les parties prenantes et les prendre en considération. Elles englobent
entre autres les fournisseurs, les clients, consommateurs, collaborateurs.
L’entreprise doit montrer qu’elle est en conformité totale avec les lois Françaises, et montrer
qu’elle a connaissance des nouvelles législations.
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Garantir une gestion responsable et sociale des salariés, en se référant aux normes de législation
sociale du pays dans laquelle l’entreprise se trouve.
− La gouvernance de l’organisation ;
− L’environnement ;
− Un pilier économique ;
− Un pilier social ;
− Un pilier environnemental.
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Le pilier social met l'accent sur le respect des droits de l'Homme et l'égalité des chances. Il englobe
des aspects tels que la formation, l’inclusion, la diversité, la santé, la sécurité et le bien-être des
salariés.
La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) ou la politique QHSE (Qualité, Hygiène,
Sécurité, Environnement) sont souvent mises en œuvre dans le cadre de ce pilier.
Le pilier environnemental de la RSE regroupe l’ensemble des actions des entreprises visant à
réduire leur impact sur l’environnement. La démarche responsable de l’ensemble des acteurs de
l’entreprise vise à préserver l’environnement, mais permet, par la même occasion, de réduire ses
risques, mais aussi de réaliser des économies.
Ainsi, cela peut se traduire par des efforts de gestion interne afin de :
− Utiliser des ressources naturelles (pétrole, gaz, eau) de façon plus responsable ;
− Etablir des partenariats avec des fournisseurs ou sous-traitants qui sont responsables ;
Ces trois piliers doivent être pris en compte pour préserver notre planète et l’avenir des générations
futures. Et ils ont aussi contribué à diffuser et vulgariser la notion de développement durable et de
RSE.
L’économie verte entre dans une démarche de développement durable. Elle s’appuie évidemment
sur les piliers économiques et environnementaux du développement durable comme son nom
l’indique, mais sans oublier la dimension sociale du développement durable. Et le développement
durable s'appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des
dimensions environnementale, sociale et économique.
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La notion du développement durable a été théorisé pour la première fois par le philosophe allemand
Hans Jonas dans Le Principe responsabilité (1979). Selon lui, il y a une obligation d'existence des
générations futures, qui pourrait être remise en cause par la forme qu'a prise le progrès technique
à l'époque contemporaine.
En 1987, le rapport de Mme Gro Harlem Brundtland "Our commun future" (Premier ministre de
Norvège et présidente de la Commission des Nations Unies sur l’environnement et le
développement) définit le développement durable comme "un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs".
Cette définition a abouti à la création du concept de « triple résultat » qui va appréhender les
impacts et interactions des institutions dans trois domaines : social, économie et environnement
I.4.1.2. Définition
Le développement durable est l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs
besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
Selon Sylvie Brune, « le Développement durable, c'est s'efforcer de répondre aux besoins du
présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux de la génération future ».
Concrètement, le développement durable est une façon d’organiser la société de manière à lui
permettre d’exister sur le long terme. Cela implique de prendre en compte à la fois les impératifs
présents mais aussi ceux du futur, comme la préservation de l’environnement et des ressources
naturelles ou l’équité sociale et économique.
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La définition « officielle » du développement durable a été élaborée pour la première fois dans le
Rapport Bruntland en 1987. Ce rapport était la synthèse issue de la première commission mondiale
sur l’environnement et le développement de l’ONU.
I.4.1.3. But
Les objectifs du DD est de constituer un appel universel à l'action pour mettre fin à la pauvreté,
pour protéger la planète et pour améliorer la vie et les perspectives de chacun partout dans le monde.
Les sociétés contemporaines sont face à un défi fondamental : face aux crises écologiques, à la
crise climatique, à la crise sociale, et aux crises économiques et financières, elles doivent repenser
leur modèle afin de construire les bases d’un avenir plus durable. On parle alors de développement
durable, c’est-à-dire d’un modèle de développement qui intègre les enjeux écologiques, sociaux et
économiques de manière globale.
Ces trois grands enjeux du développement durable sont imbriqués les uns avec les autres :
l’économie affecte l’environnement, la crise écologique a des conséquences économiques et
sociales, la performance de nos entreprises et leur capacité à assurer nos besoins dépend
directement de notre capacité à préserver les ressources et les écosystèmes. De la même façon,
notre environnement influence des aspects sociaux de nos vies, comme la santé, les inégalités ou
l’exclusion. Dire que le développement durable se structure autour des enjeux économiques,
sociaux et environnementaux est donc un peu vague. Car en réalité, les enjeux du développement
durable sont multiples et pluriels.
les enjeux du développement durable sont partout à la fois. Impossible de les synthétiser et de les
résumer d’une façon parfaitement exhaustive, et pourtant, pour les comprendre, il est nécessaire
de savoir identifier les grands enjeux qui sont au cœur de cette complexité.
Une approche pourrait être de regrouper ces enjeux par thématiques : le réchauffement climatique,
la démocratie, la préservation de la biodiversité, la transition énergétique, les transformations
agricoles, etc. Ainsi, on pourrait aboutir à une liste d’enjeux plus exhaustive, mais aussi plus
simples à comprendre et proposer pour chacun de ces enjeux des actions, des changements, des
modèles nouveaux, afin de peut-être trouver des solutions.
Et sans doute bien d’autres enjeux culturels, sociaux, économiques, etc. Avec cette approche on
comprend mieux que le développement durable est une problématique systémique, car Le
développement durable et ses enjeux impliquent aussi de se questionner sur les notions de court
terme et de long terme, d’interroger notre rapport à la nature, de réorganiser nos infrastructures
sociales, institutionnelles, nos indicateurs économiques et sociaux. Il s’agit donc véritablement
d’une transformation massive de nos sociétés, de manière globale.
s’entrecroisent, avec à l’intersection des trois, la partie relevant du développement durable (idéal
à atteindre). Les dimensions culturelles et patrimoniales sont intégrées dans le pilier social
Dans la réalité, les objectifs propres à chaque sphère entrent souvent en concurrence les uns des
autres, ce qui rend difficile la convergence des différentes dimensions. L’objectif des politiques
publiques et citoyennes est de mieux articuler les différentes composantes du développement
durable, ce qui relève des choix politiques et de la gouvernance. Pour cela, le concept de
développement durable répond à trois principes :
− Principe de précaution : se donner la possibilité de revenir sur des actions lorsque leurs
conséquences sont aléatoires ou imprévisibles.
Par de nombreux aspects, les PME sont par définition des entreprises durables. Les liens étroits
qu’elles entretiennent avec les clients, les employés et les fournisseurs ainsi que l’intégration des
activités de l’entreprise à la vie familiale, font que les PME sont souvent en meilleure position que
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les grandes entreprises pour comprendre les communautés et leur environnement naturel. Le
développement durable et l’héritage de l’entreprise font partie des activités quotidiennes des PME
mêmes si elles n’utilisent pas nécessairement le terme « développement durable ».
Les PME peuvent prendre des mesures simples et atteignables pour favoriser le développement
durable. Même les très petites entreprises peuvent renforcer leur position de membre responsable
de la communauté sans devoir pour autant devenir des « experts en développement durable ». Les
entreprises peuvent mettre en œuvre des « solutions rapides » ou des « changements profonds ».
− Les solutions rapides sont faciles à accomplir et exigent peu de savoir-faire ou d’efforts.
S'inscrire dans une logique de développement durable, c'est finalement tenter de mettre en œuvre
de nouvelles démarches, de nouvelles méthodes au service d'un projet dont le contenu doit être
défini par chacun et mis en œuvre par tous. le développement est une vision commune d'un avenir
à construire ensemble.
Pour que le DD soit une voie d'avenir, il faut qu'il arrive à réunir ces 4 conditions nécessaires :
− Repenser notre modèle économique en maîtrisant la gestion financière pour assurer une
viabilité économique qui permet de soutenir la finalité sociale.
− Améliorer les conditions du travail dans le monde tout en pensant à la santé, la sécurité et
aussi à la motivation des salariés car ceux derniers exécutent bien sont ses tâches s'ils
sentent en sécurité et aussi en bonne santé.
− Réduire la pauvreté et les inégalités tout agissant contre le mal-logement et les injustices ;
respecter l'égalité des droits.
− Respecter les droits de l'homme pour tous en faisant carrément allusion à la non-
discrimination. L'article 1 de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que""
tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit'' . La non -
discrimination proclamée par l'article 2 imprègne l'ensemble du droit international des
droits de l'homme.
Comme on le dit, le moteur du DD doit être et rester seule la communauté humaine. On ne peut
pas imaginer confier l'avenir de l'homme aux seuls les spécialistes de l'économie, environnement
et gouvernement ; car demain est l'affaire de chacune et chacun. Le choix que nous faisons
aujourd'hui sont importants pour la prise de conscience d'un bon rendement du développement
durable ; partant des enfants et jeunes, étudiants, parents, citoyens, fonctionnaire, techniciens et
autres... Tous nous avons une place et un rôle à jouer dans l'avenir du développement durable.
− Réduire la consommation des matières premières incorporées dans les produits et réduire
la quantité à consommer en fin de vie.
− Remplacer les matières premières non renouvelable par les matières premières
renouvelable.
31
− Réinitialiser les matières premières afin d'éviter qu'elles deviennent déchets et afin d'éviter
la nouvelle consommation d'autres matières premières ou ressources.
❖ Préserver l'environnement :
− Réduire contre les dégradations, les pollutions et les risques qui y sont liées ; en luttant
contre les pesticides, des produits phytosanitaires et en favorisant la création des jardins
thérapeutique dans les espaces de sains et en mettant la nature au cœur du soin ;
− Traiter les dégradations et les pollutions et aussi réparer les dégâts causés.
La prise de conscience sur l'importance de préserver la Terre, ses ressources naturelles, ses
écosystèmes, son atmosphère etc. est devenue un enjeu de société majeur qui interpelle très
fortement l’économie dans ses modalités de production et de consommation : on parle ainsi de
"transition écologique".
I.4.2.1. Définitions
L’économie verte est l’ensemble des activités économiques qui participent à préserver l’équilibre
naturel. Respectueuse de l’environnement, elle contribue à l’amélioration du bien-être humain et
à l’équité sociale.
Selon l’ONU : Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) définit
l’économie verte comme “une économie qui favorise une amélioration du bien-être humain et de
la justice sociale, tout en réduisant sensiblement les risques environnementaux et les pénuries
écologiques”.
32
Exemple : une activité d’exploitation de gisements de pétrole ne peut être une activité
“verte”. Elle est même qualifiée de “noire” puisqu’elle puise une matière première que la
nature ne peut pas fabriquer en quelques années.
L’économie verte est considérée comme un pilier de croissance pour l’emploi avec l’amélioration
des activités existantes et l’apparition de nouvelles activités. Selon l’Observatoire National des
Emplois et Métiers de l’Économie Verte (ONEMEV), les différentes activités sont classées en trois
pôles :
Tout d'abord, les emplois de l'économie verte ne sont pas uniquement liés à la nature. La plupart
des emplois liés à l'économie verte sont présents dans grand nombre de secteurs de l'économie. Ils
contribuent à diminuer les consommations d'énergie et de matières premières et d'eau, à réduire
les émissions de gaz à effet de serre, à minimiser ou à éviter totalement toutes les formes de déchets
et de pollution, et à protéger et restaurer les écosystèmes et la biodiversité.
Ce sont des métiers dont la finalité et les compétences mise en œuvre contribuent à mesurer,
prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l'environnement.
− Certains sont existants : agent de parc national, technicien de mesure de la qualité de l'eau,
poseur en isolation thermique, animateur d'initiation à la nature, juriste en environnement.
Ce sont les métiers dont la finalité n'est pas environnementale, mais qui intègrent de nouvelles
"briques de compétences" pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la
dimension environnementale dans le geste métier.
34
❖ Quelques exemples :
− Dans l'agriculture, le bois, la forêt : agriculteur (produire bio) ; expert forestier (rechercher
le label de forêt éco-gérée).
L’économie verte permet une amélioration des possibilités d’adaptation aux risques et aux
pressions environnementaux. Grâce à elle, la pauvreté et les disparités sociales sont réduites. Elle
permet d’assurer à la société un environnement sain et propre. L’économie verte permet une
amélioration significative de la sécurité humaine. Cela est possible, car cette économie résout les
conflits pour la nourriture, l’eau et la terre. Elle favorise la réduction de la pollution de l’air, des
sols ainsi que de l’eau. L’économie verte représente une source d’opportunités d’emplois pour les
membres de la société. Elle fournit des opportunités, notamment dans les domaines de l’énergie
renouvelable, de la construction de bâtiments écologiques, du recyclage, etc.
L’entrepreneuriat vert est un concept relativement nouveau qui a suscité une attention considérable
ces dernières années. Alors que le monde devient de plus en plus conscient des problèmes
35
I.5.2. Définition
L'entrepreneuriat vert peut être défini comme la pratique de création et de gestion d'une entreprise
qui se concentre sur la fourniture de produits, de services ou de solutions respectueux de
l'environnement. Contrairement aux entreprises traditionnelles qui visent principalement à
maximiser leurs profits, les entrepreneurs verts donnent la priorité à la durabilité et visent à
minimiser leur impact environnemental tout en générant des revenus.
L’entrepreneuriat vert joue un rôle essentiel pour relever les défis posés par le changement
climatique et la dégradation de l’environnement. En promouvant des pratiques durables, ces
entreprises contribuent à réduire les émissions de carbone, à conserver les ressources naturelles et
à protéger la biodiversité. De plus, ils inspirent et influencent d’autres entreprises et individus à
adopter des pratiques plus écologiques, créant ainsi un effet d’entraînement qui peut conduire à un
avenir plus durable.
I.5.4. L’entrepreneuriat vert : un modèle qui promeut une croissance durable et créative
SI l’objectif premier de l’entrepreneuriat vert est d’avoir un impact positif sur l’environnement, il
est aussi important de souligner que la créativité est au cœur même de ce modèle économique. En
effet, la « créativité verte » a pour but limiter les rejets polluants des pays les plus riches, tout en
améliorant le niveau de vie des pays en développement. Shorten with AI
L’approche de Michael Braungart et Bill McDonough, qui préconisent une empreinte écologique
positive, a révolutionné la façon dont nous devrions penser la création de nouveaux biens et
services. Selon eux chaque nouvel objet conçu doit être biodégradable, afin qu’il puisse nourrir au
moins un écosystème sur Terre et qu’il puisse être réutilisé indéfiniment dans notre biosphère
comme matériel pour créer de nouveaux produits. La croissance de demain doit être durable,
créative mais surtout cyclique.Shorten with AI
36
L’entrepreneuriat vert recèle un immense potentiel pour susciter des changements positifs et
façonner un avenir prometteur tant pour l’environnement que pour l’économie et il répond aussi
aux problèmes incontournables du social. Si son impact est immédiat lorsqu’il s’agit de solutions
concrètes destinées à limiter le gaspillage ou agir contre la déforestation, sa vision est bel et bien
tournée vers le futur. les entrepreneurs verts ouvrent la voie vers un avenir plus durable et inclusif.
Les entrepreneurs verts ne visent pas seulement de changer de modèle mais ils sont également des
précurseurs qui anticipent un changement d’une économie plus durable.
Il existe de nombreux exemples d’entrepreneurs verts prospères qui ont apporté une contribution
significative à l’environnement tout en créant des entreprises rentables :
− Tesla, le constructeur de véhicules électriques fondé par elon musk, en est un exemple. En
développant et en popularisant les voitures électriques, Tesla a révolutionné l’industrie
automobile et réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre liées aux
transports.
− Fabrication des briquettes de charbon écologique à partir de déchets alimentaires tels que
des épluchures de fruits, des restes de maïs et de canne à sucre, etc. Une fois récoltés, ces
déchets sont séchés au soleil, carbonisés dans un four, puis mélangés avec de l’eau et
moulés pour être transformés en combustible.
I.6.1 définition
Une entreprise, également appelée firme, compagnie ou société, ou encore familièrement boîte ou
business, est une organisation ou une unité institutionnelle, mue par un projet décliné en stratégie,
en politiques et en plans d'action, dont le but est de produire et de fournir des biens ou des services
à destination d'un ensemble de clients, en réalisant un équilibre de ses comptes de charges et de
produits.
37
Et selon la définition de l’INSEE : L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui
constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine
autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
Il s'agit notamment de sa forme juridique, de sa dénomination sociale, de son siège social, de son
objet social, de son capital social et de sa durée. Toutes les caractéristiques de votre société devront
toutes figurer dans les statuts constitutifs.
La notion de forme juridique permet de définir le statut fiscal d’une entreprise. Il existe cinq formes
juridiques principales :
1) L’entreprise individuelle : D’un point de vue juridique, la forme la plus simple est
l’entreprise individuelle. Elle est dotée d’un capital sans associé car l’entrepreneur est
confondu dans la société.
− Exploitant individuel : il subit une imposition sur l’ensemble des revenus et bénéfices, que
ce soit personnel ou relatif à l’activité ;
− Plusieurs entrepreneurs participants à une seule société : chacun d’entre eux subit une
imposition proportionnelle à sa part des bénéfices de l’activité.
− Fiscalement, la société est sous le même régime fiscal que l’entreprise individuelle mais
l’exploitant peut choisir d’être sous l’imposition de l’Impôt sur le revenu, ou de celui sur
les sociétés (IR ou IS).
− D’un point de vue fiscal, encore une fois la société subit le même régime fiscal que
l’entreprise individuelle, à la simple différence que le créateur peut choisie une imposition
sur le revenu ou sur les sociétés, comme c’est le cas dans le cas d’un EIRL.
− Impôts sur les sociétés (IS) : qui concerne les bénéfices des sociétés ;
− Impôts sur le revenu (IR) : qui concerne les dividendes et les salaires des associés.
5) La société en nom collectif (SNC) : D’un point de vue juridique, une SNC ne peut être
crée que par un minimum légal de deux commerçants, et aucune limite n’existe pour le
montant du capital.
D’un point de vue fiscal, les associés de la société sont imposés à l’impôt sur le revenu en
proportion de la part dans le capital de la société.
La dénomination sociale correspond au nom juridique d’une entreprise sous lequel elle est inscrite
auprès du registre du commerce et des sociétés (RCS). L’entreprise est ainsi identifiée comme
personne morale. Cette dénomination est choisie librement par l’autoentrepreneur. Cependant, le
nom ne doit pas déjà être pris par une autre entreprise et doit correspondre à l’activité. Par exemple,
un peintre en bâtiment devra trouver un nom relatif à la peinture. Pour vérifier que la dénomination
sociale de votre choix n’existe pas déjà, il est préférable de consulter le registre du commerce et
des sociétés (RCS).
39
Pour raccourcir votre dénomination tout en la gardant assez descriptive, vous pouvez avoir recours
à un sigle. Votre dénomination sociale peut aussi inclure votre zone géographique afin de vous
situer dans l’espace. Il est autorisé d’utiliser le nom d’associés si vous le désirez, mais en général,
il est préférable qu’il ait un lien avec l’activité de la société. De cette façon, le public connaît vos
fonctions au premier coup d’œil et ceci retient mieux son attention.
C'est l'adresse "officielle" qui figurera sur l'extrait Kbis et qui devra être mentionnée sur toutes les
factures et les documents commerciaux.
Le siège social peut être un local que la société possède ou loue, mais il peut également s'agir du
domicile du représentant légal ou encore d'une domiciliation collective.
Le choix du lieu du siège social va déterminer la nationalité de la société, et par conséquent le droit
applicable en matière fiscale, sociale, commerciale, etc., ainsi que le tribunal compétent pour le
dépôt des comptes, les formalités administratives de modification (changement de dirigeant,
augmentation de capital, transfert de siège…) mais également en cas de litige.
Le choix du lieu où se situe le siège social est stratégique car il peut avoir des implications fiscales
importantes pour la société, notamment en ce qui concerne la cotisation foncière des entreprises
(CFE). Le montant de la CFE peut varier fortement d'une commune à l'autre.
Le siège social est donc considéré comme le lieu du centre de décision de la société, c'est une
adresse de référence pour l'administration et les tiers. Mais il peut n'avoir aucun lien avec le lieu
dans lequel son activité est exercée.
L’objet social représente l’ensemble des activités qu’une société a le droit d’exercer. Il s’agit d’un
élément important inscrit dans ses statuts constitutifs. Les associés ou actionnaires doivent le
40
rédiger avec minutie. En effet, la personne morale ne pourra pas excéder son objet social. Cela
signifie qu’elle ne peut pas exercer une activité qui n’est pas prévue dans les statuts. Son activité
est limitée.
Toutefois, rien n’empêche de faire évoluer les activités de l’entreprise en cours de vie sociale.
La rédaction de l’objet social permet de trouver le code APE ou NAF adéquat. Les codes APE
(Activité Principale Exercée) ou NAF (Nomenclature d’Activités Française) permettent de
catégoriser les activités principales dans une branche prédéfinie. Ils déterminent alors la
convention collective applicable.
Le capital social c’est la valeur d’origine de l’entreprise, représentée par des sommes d’argents
(apport numéraire, parts sociales, actions d'autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds
de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses
actionnaires.
En contrepartie de leur participation, ces derniers reçoivent des parts sociales ou des actions.
Le capital social est un élément indispensable et obligatoire de la création d’une société, et son
utilité perdure dans le temps. Concrètement, le capital social sert principalement :
− de base ou de clé de répartition des pouvoirs au sein de la société : ainsi, le droit de vote de
chaque associé ou actionnaire aux assemblées générales ainsi que le montant du bénéfice
à percevoir sous forme de dividende, sont fixés en proportion du montant du capital social
détenu. À noter cependant que cette règle n'est pas intangible et qu’une distribution
différente des pouvoirs et des droits peut être prévue dans les statuts de la société
− de mode spécifique de financement : il peut par exemple servir à compenser les pertes
temporaires d'une société sans fonds propres suffisants, ou éviter au moins provisoirement
sa cessation des paiements.
41
Dans une moindre mesure, pour les créanciers de la société, le montant du capital social représente
une garantie sur leur créance ainsi qu’un voyant de contrôle de la santé financière de la société.
La société est constituée pour une durée fixée dans les statuts. Un an au moins avant l'arrivée du
terme, il est possible de prolonger (ou proroger) cette durée. Pour cela, les associés doivent décider
de poursuivre l'activité pour une nouvelle durée. Lorsqu'ils ont laissé passer ce délai, ils ont la
possibilité de régulariser la situation en s'adressant au tribunal. Dans tous les cas, des formalités
sont nécessaires.
indicateur est exprimé en nombre de salariés du secteur manufacturier. Une entreprise est une
entité juridique habilitée à mener des activités pour son compte propre, par exemple signer des
contrats, posséder des biens, contracter des dettes et ouvrir des comptes bancaires. Il peut s'agir
d'une société, d'une quasi-société, d'une entité à but non lucratif ou d'une entreprise non constituée
en société. On peut classer les entreprises selon leur taille ; différents critères peuvent être utilisés
à cet effet, mais le plus courant est l'effectif salarié.
Comme l'indique le titre de notre sujet, dans ce chapitre nous allons plus nous basé sur le PME.
42
I.6.8.1.1. Définition
Une Petite ou Moyenne Entreprise (ou PME) est une entreprise dont la taille, définie à partir du
nombre d'employés, du bilan ou du chiffre d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les
définitions de ces limites diffèrent selon les pays.
En République Démocratique du Congo, on entend par les PME, les entreprises agricoles,
commerciales, industrielles, artisanales et de services dont le capital est détenu uniquement par
des personnes physiques ou morales de nationalité congolaise. Les PME sont considérées comme
toute entreprise qui emploie moins de cent salariés qui utilisent également des méthodes simples
de production et de gestion.
Aux fins de la détermination du régime fiscal applicable en RD Congo, les PME sont réparties en
fonctions de leur chiffre d’affaires annuel, en deux catégories suivantes :
− 1ère catégorie : les PME dont le chiffre d’affaires annuel se situe entre l’équivalent en
francs Congolais de 50.001 et 400.000 Francs Fiscaux.
− 2ème catégorie : Les PME dont le chiffre d’affaires annuel se situe entre l’équivalent en
Francs Congolais de 10.001 et 50.000 Francs Fiscaux ;
Les personnes physiques dont le chiffre d’affaires annuel est égal ou inférieur à l’équivalent en
Franc Congolais de 10.000 Francs Fiscaux, sont soumises au régime de la patente, tel qu’organisé
par l’Ordonnance-Loi n°79-021 du 02 Août 1979 portant réglementation du petit commerce. Dans
ce cas, elles relèvent de la gestion des Entités Administratives Décentralisée.
Il est reconnu au Ministre ayant les Finances dans ses attributions de réajuster, lorsque les
circonstances l’exigent, les chiffres limites des catégories des PME.
N.B. Il convient de retenir qu’on relève deux catégories des PME selon que celles-ci sont
répertoriées par la loi et sont recensées par les statistiques officielles :
43
Ayant pratiquement une taille similaire avec celle des PME informelles, les PME formelles sont
d’une forme un peu plus purifiée des PME informelles. Elles sont soumises aux règles
contractuelles, à des autorisations fiscales. Elles représentent toute activité enregistrée qui suit la
réglementation de l’Etat et bénéficiant des facilités d’accès au crédit et aux technologies modernes
pour sa meilleure productivité.
Il est important de rappeler que les PME informelles relèvent du rendement du secteur dont la
définition reste toujours contextuelle car variant selon les auteurs et les points de vue considérés
suite au fonctionnement d’une base extralégale.
Pour Monsieur Verhaegen Guy, une PME informelle est toute activité économique spontanée à
caractère individuel, échappant en grande partie au contrôle de l’administration, évoluant en marge
souvent des obligations légales et non recensées par les statistiques officielles, ne bénéficiant pas
des avantages de l’Etat. (VERHAEGEN, 1985)
Le secteur informel en RDC occupe à l’heure actuelle 25% de la population active. Le reste de
cette population active, soit 75% se réfugient dans d’autres activités parmi lesquelles, les activités
agricoles d’autosuffisance.
− Les petites ou très petites entreprises qui fonctionnent sur un modèle des activités
modernes : les activités de restauration, de réparation, de transformation, ...
− Les activités de menus services : laveur de voitures, cireurs, coiffeurs, porteurs, ...
Un grand nombre de demandeurs d’emploi transitent par ce secteur salarié. Ils ne peuvent accepter
de quitter ce secteur pour l’emploi salarié que si les salaires proposés dans le secteur salarié sont
nettement supérieurs aux revenus retirés dans les activités informelles.
I.6.8.1.3. Objectif
Non seulement les PME sont les moteurs de la croissance et de la création d'emplois au niveau
local, mais elles contribuent aussi, de plus en plus, à relever des défis prioritaires notamment en
ce qui concerne le développement durable et la prestation des services publics.
L'une des caractéristiques d'une bonne économie d'un pays c'est d'avoir une bonne production,
consommation suffisante et une augmentation des exportations des biens et services, sans oublier
une bonne répartition du revenu national. Tout cela entrainerait des conséquences positives sur la
fiscalité.
L'économie de la RDC ne correspond plus à ce que nous venons de décrire ci haut. Les PME
peuvent donc aider à remédier à la situation dans les domaines de :
− La fiscalité ;
Avec plusieurs PME installées à travers toute l'étendue de la RDC et exploitant des divers
domaines, l'augmentation de la production est possible. Il est évident qu'une PME n'est qu'une
petite unité de production, d'où sa production en dépend aussi. Mais ensemble la production de
chacune des PME dans son domaine respectif, il est possible d'atteindre une certaine autosuffisance.
45
2) En matière fiscale
Le système fiscal d'un pays est étroitement lié à ses structures économiques. Cette dépendance est
d'ailleurs le corollaire des objectifs de l'activité financière de l'Etat. En effet le système fiscal a
pour objet premier de prélever sur le revenu de la nation les ressources nécessaires pour couvrir
les dépenses publiques.
Ainsi donc, les PME peuvent rendre plus florissante la fiscalité dans ce sens qu'une fois que
certaines exemptions fiscales temporaires dont elles bénéficient arrivent à terme, elles vont rentrer
dans le régime fiscal du droit commun.
Vu leur nombre et surtout leur mode de gestion qui n'est pas complexe comme dans des entreprises
sociétaires, le prélèvement fiscal ne poserait pas tellement des problèmes.
L'inflation est un déséquilibre économique caractérisé par une hausse généralisée des prix suite à
une augmentation excessive de la masse monétaire en circulation.
En mettant sur le marché les biens et services essentiels au bien-être de la population à des prix
défiant toute concurrence, les PME aident à lutter contre l'inflation. Ceci se justifie par le fait que
leurs capitaux d'investissement sont minimes et leurs promoteurs se contentent le plus souvent des
bénéfices minimes. Elles y sont d'ailleurs forcées par la concurrence très forte qui règne entre elles,
alors que des grandes entreprises jouissent dans la plupart des cas d'un grand monopole.
La situation sociale d'un pays ne peut être que le reflet de son économie. Dans ce cadre, les PME
ont un rôle très important à jouer dans le domaine de la création des emplois, de la formation
professionnelle et de la distribution des revenus.
46
Dans ces pays en voie de développement, tout comme dans des pays développés, on constate que
la croissance du secteur industriel est incapable de résoudre le problème de l'emploi dans le milieu
urbain. A l'origine de cette impuissance, il y a évidemment la forte croissance de l'agglomération
urbaine due à l'émigration rurale et à un taux de croissance naturellement élevé.
Mais les PME amèneront un grand nombre d'emplois supérieurs à ceux des grandes entreprises,
étant donné que les PME utilisent des techniques de production qui utilisent intensivement la main
d'œuvre locale.
2) La formation professionnelle
Les PME n'ont pas nécessairement besoin du personnel formé à l'université. Car la plupart des
enseignements qui y sont dispensés ne sont pas toujours adaptés à la nécessité de développement
des PME.
C'est dans ce sens qu'une enquête menée en 1985 releva que les entreprises artisanales qui
produisent les biens et services spécialisés sont les seules qui employant un personnel qualifié elles
assurent elles même presque la totalité de la formation professionnelle requise. 396 entrepreneurs
sur 482, soit 82% déclarent avoir été formés sur les tous et 1102 salariés sur 1160 soit 95%.
Les mécanismes qui déterminent actuellement la distribution des revenus dans la majorité des pays
en voie de développement entrainent une forte concentration des revenus entre les mains d'une
minorité. L'épargne des nationaux à revenu élevé se perd très souvent en voyage à l'étranger, en
mission d'étude en Europe, en achat d'appartement dans des grandes villes Européennes et transfert
dans des banques suisses.
Les petites et moyennes entreprises congolaises sont fortement entravées dans leur expression par
les obstacles ou les contraintes des divers ordres, parmi lesquelles nous pouvons citer les suivantes :
47
Il y a lieu de relever d'abord l'absence d'un cadre juridique cohérent et spécifiques aux petites et
moyennes entreprises congolaises, est aussi l'inexistence des conditions fixées par le législateur
relative à la constitution des petites et moyennes entreprises congolaises, car les conditions
auxquelles la personne ou les personnes désirent créer une PME doivent se référer à celles de droit
commun applicable surtout à la « grande entreprise » lesquelles ne sont pas du tout adaptables aux
réalités des PME.
C'est pourquoi, bien l'article 22 de l'ordonnance- loi portant le code des investissements prévoit la
possibilité de constituer une PME sous forme de société commerciale ; dans la pratique il n'est pas
que PME sous forme de société commerciale ; mais en ce sens que la plupart des petites et
moyennes entreprises congolaises même celles qui sont sociétaires se déguisent toujours en PME
individuelles.
En fin, le législateur puisse prendre le temps de mettre les PME à la logique de chose, de l'aide par
rapport aux efforts propices de PME.
Au regard de tout, dans ce cadre bien précis, le rôle de l'Etat demeure primordial dans la mesure
où il lui revient de faire régner les conditions économiques minimales propices à l'éclosion de
PME.
Les PME sont victimes et soumises à des multiples tracasseries des taxes et impôts, et la chose à
craindre et que notre pays a besoin de se développer, mais parmi tant d'autre solution trouvée au
développement, les PME fondra dès ; de ce fait vu tout cette tracasserie qui subissent les PME,
cela ne profitera pas aux multiplications des PME.
Les difficultés de gestion, l'absence d'une comptabilité régulière et d'une organisation contrôlée,
le manque d'une sous-traitance entre les grandes entreprises, tout cette contrainte d'ordre
économique, empêchent l'éclosion de PME.
48
Il faut d'abord relever le fait que les promoteurs des petites et moyennes entreprises congolaises
sont soumis à des multiples taxes administratives notamment lors de la constitution de la PME les
difficultés pour eux d'accéder aux instances administratives et judiciaires et la lenteur
administrative sont autant de contrainte que connaissent les PME.
Il s'en suit que certains agents économiques sont contraints à se refuge dans la clandestinité à
causes précisément de ces tracasseries administratives dont ils sont souvent soumis.
Voilà autant de contraintes qui freinent l'expression des petites et moyennes entreprises congolaise.
Mais en dépit de ces contraintes qui bloquent leur épanouissement, les petites et moyennes
entreprises congolaises qui existent jouent quand même un rôle moteur dans la stratégie
économique et dans la lutte contre la pauvreté.
En raison du rôle déterminant qu'elle joue dans le développement des Etats modernes, la PME est
l'heure actuelle au centre de la préoccupation de tout le gouvernement. En ce qui concerne la
République Démocratique du Congo, le problème de la relance de la PME se pose avec acuité suite
à la déliquescence du tissu économique national, d'infrastructure de base subséquente aux
perturbations socio politiques qui ont secoué le pays. En dépit de cet environnement
macroéconomique difficile, certaines PME se sont adaptées et se confirment comme alternative de
développement économique et sociable de la RDC à l'occurrence, la lutte contre la pauvreté.
Sur le plan social, il est bon de souligner que dans les pays en voie de développement, tout comme
dans les pays développés, on constate que la croissance du secteur industriel est impuissante à
résoudre le problème du chômage urbain.
A Kinshasa, l'emploi dans le secteur moderne à considérablement diminué ces dernières années,
avec un taux de croissance négatif de 11,4% la production des grandes entreprises minières et
agricoles accuse une baisse sensible.
Il n'existe aucune estimation valable du chômage à Kinshasa, Certain prétendent qu'il atteint 70%
de la population active.
Malgré son importance stratégique à contribuer à l'essor économique et à la création d'emplois, les
PME congolaises n'ont pas bénéficient jusqu'à ce jour des assistances conséquentes, collectivement
ou individuellement, face aux multiples difficultés qu'elles rencontrent.
Malgré les handicaps qui ne permettent pas vraiment aux PME de bien s'épanouir normalement,
nous avons quelques remèdes à soumettre à notre Etat pour qu'ils puissent en tenir compte ;
✓ Sur le plan économique : l'Etat peut aussi octroyer des crédits aux agents pour
l'épanouissement des PME
✓ Sur le plan juridique : Il faudrait qu'il ait une loi qui organise les PME.
− l'Etat peut exonérer ou diminuer le taux des taxations et d'imposition aux PME, afin que
ces PME ne puissent pas avoir la difficulté de payer l'impôt et taxe et tout serait au profit
et bénéfice de l'Etat.
− Que l'Etat congolais puisse procéder aux encadrements des PME, et de faire la
promotion des PME.
− Que l'Etat congolais puisse favoriser l'épanouissement des PME, et de laisser la porte
libre à toutes personnes qui veulent participer ou encourager les PME, d'où il serait aussi
important de faire appel aux investisseurs d'investir dans les PME.
50
Le 24 décembre 1881, les chefs de Lemba, Kinshasa et Kintambo, accordèrent une audience à
l'explorateur Henry Morton Stanley, sous un baobab au bord du fleuve Congo, au niveau de
l'actuelle baie de Ngaliema et signèrent avec lui un pacte de fraternité, Kinshasa était un archipel
de villages déjà respectables et un centre de commerce florissant [1]. Léon de Saint Moulin (1971
et 2004) estime la population de Kinshasa en 1880 d'environ 30 000 habitants. Les premiers
Européens dénombrent 5 000 habitants à Kintambo, à peu près autant à Kinshasa (village), 3 000
à Mikunga, 1 500 à Kibangu (Masina), 1 400 à Kimwenza et un nombre important à Lemba (Mbaza
Lemba) et Kimpoko, outre les villages extrêmement nombreux des collines périphériques.
Henry Morton Stanley, après avoir obtenu le droit d'établissement, donna le 14 avril 1882 le nom
de Léopoldville à la station qu'il avait commencée, en hommage au roi des Belges.
Pour urbaniser les beaux sites situés le long du fleuve, l'administration coloniale repoussa vers le
sud, à l'intérieur des terres, les villages de Kintambo, Kinshasa, Kingabwa, Ndolo, etc. Plus tard,
l'extension urbaine réunira d'autres villages dans ses limites pour ne faire qu'une seule entité
administrative.
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❖ Administration
− Province : Kinshasa
❖ Démographie
− Gentilé : Kinois(e)
❖ Géographie
Elle s’étend sur 9 965 km2. Avec une population estimée en 2021 à plus de 17 millions d'habitants
dans sa zone métropolitaine, elle est la troisième agglomération d'Afrique derrière Le Caire et
Lagos, et constitue la plus grande agglomération francophone du monde, en ayant dépassé celle
de Paris dans les années 2010, et figure parmi les agglomérations les plus peuplées au
monde.Située sur la rive sud du fleuve Congo, au niveau du Pool Malebo, elle fait face à la capitale
de la république du Congo, Brazzaville. Les limites de la ville étant très étendues, plus de 90 % de
sa superficie sont des espaces ruraux ou forestiers (notamment dans la commune de Maluku) ; les
52
Cœur économique, politique et culturel du pays, Kinshasa est une ville de contrastes, où coexistent
côte à côte des secteurs résidentiels et commerciaux huppés, des universités, des camps militaires
et des bidonvilles. Elle constitue un nœud de transports de l'Afrique centrale et accueille les
principaux bâtiments institutionnels du pays, tels que le palais du Peuple, le stade des Martyrs et
le palais de la Nation. C'est une ville cosmopolite, qui accueille de nombreux étrangers, et où le
lingala, le kikongo ya leta (aussi appelé kikongo en dehors du Kongo central), le swahili et le
tshiluba sont les langues principales des habitants aux côtés du français, qui est la langue à titre
officiel.
La ville de Kinshasa est une entité administrative décentralisée dotée une personnalité juridique
composé de 4 districts(Funa, Lukunga, Mont Alba et Tshangu) et subdivisée en 24 communes qui
sont :
II.4. Habitat
La structure de la ville de Kinshasa montre une relation entre le lieu de résidence et certains critères
socio - économiques. Les quartiers peuvent ainsi être groupés en types d'habitats à savoir :
Quartiers à faible densité de population et ayant pour fonction de servir de résidence. On y trouve
une population à revenu élevé. Il s'agit de Ngaliema, Lemba et Limete auxquels on ajoute les
quartiers tels que Righini, Lemba salongo, Cité verte, etc
Ce sont les quartiers construits par L'ONL. Il s'agit de Bandalungua, Kalamu,Lemba, et Matete .
On y trouve une population à revenu modeste et une infrastructure complète en eau, assainissement
et électricité, une voirie ; mais aujourd'hui mal entretenues.
3) Les cités
Ce sont les communes de Kasa-vubu et Ngiri-ngiri qui sont dans cette catégorie, carrefour ou l'on
rencontre diverses activités commerciales et artisanales.
Ce sont Lingwala, Barumbu et Kinshasa. Dans ces quartiers, l'habitat paraît de mauvaise qualité.
5) Extensions du sud
Tous les quartiers qui ont été construit de manière spontanée au sud de Bandalungua, Ngiri-ngiri
et de kalamu. On retrouve une très forte proportion de travailleurs manuels de moindre
qualification.
6) Extensions périphériques
Ce sont des cités les plus éloignées du centre-ville. Elles comprennent les quartiers de kinsuka à
la bordure Ouest de Ngaliema, de selembaob et de Makala sud, de Lemba, Livulu, mont-ngafula,
mbanza-Lemba, Masina, Kinsenso, etc... Ces extensions ont une forte croissance démographique.
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C'est dans ces extensions que se manifeste le niveau de pauvreté élevé et dans ces mêmes quartiers,
les initiatives PME ne cessent d'apparaître du jour au l'an demain.
La végétation de la ville province de Kinshasa est principalement formée de savanes boisées avec
des galeries forestières, justement à l'Est de la ville. On trouve sur les pentes une forêt secondaire
affectée par des actions anthropiques. Sur les hauteurs, les savanes steppiques sur la route de
Matadi dans la commune de Mont- Ngafula, s'ensuit une forêt secondaire semi-caducifoliée
subéquatoriale et une savane.
La province urbaine de Kinshasa est drainée par plusieurs cours d'eaux dont les plus importants
sont :
− La rivière Maï-ndombe ;
régions plus éloignées ou sont importés. Les Kinois les plus aisés peuvent s'offrir de la viande, des
fruits et des légumes importés par avion d'Afrique du Sud. Pour les plus démunis, Kinshasa
ressemble en revanche à un village démesuré, dont les habitants doivent parcourir de grandes
distances pour trouver du bois de chauffage et des terres permettant de faire quelques cultures. Les
besoins de cette nombreuse population urbaine ont provoqué une érosion importante des terres
environnantes, car le sol est épuisé par la surexploitation et les arbres coupés pour faire du charbon
n'ont pas été replantés.
Kinshasa est desservie par un bon réseau routier, mais les embouteillages sont fréquents en raison
de la forte densité de population. La ville est reliée par une route bitumée à Matadi, le premier port
du pays, situé à l'extrémité de la partie navigable du Congo, et par une autre à Kikwit, à l'est. La
voie ferrée partant de Matadi contourne les rapides en aval de Kinshasa et permet d'acheminer la
plupart des produits importés dans le pays ; une partie d'entre eux est ensuite transportée vers
l'amont. Le Congo est navigable jusqu'à Kisangani, situé environ 1 600 kilomètres en amont, et un
vaste réseau de voies navigables sur ses affluents, reliées par voie ferrée, permet de transporter les
biens d'exportation jusqu'à Matadi en descendant le Congo et en passant par le port de Kinshasa.
L'aéroport international de Ndjili, au sud-est de la ville, est l'un des plus grands d'Afrique pour le
fret. Un bac assure la liaison entre Kinshasa et Brazzaville, la capitale de la République du
Congo.Pour bien différencier les deux pays ayant « Congo » dans leurs noms, on appelle parfois
la république démocratique du Congo « Congo-Kinshasa » et la république du Congo « Congo-
Brazzaville ».
La pollution plastique gangrène cette mégapole de plus de 15 millions d’habitants. « Les données
récoltées par les experts indiquent que la ville de Kinshasa produit environ 10 000 tonnes des
déchets solides par jour provenant principalement des ménages, des commerces ainsi que des
industries », fait savoir Laetitia Bena Kabamba, commissaire générale chargée de l’environnement
et de l’aménagement de la capitale...
D’après des études menées avec l’appui de l’Agence japonaise de développement (JICA), les
ordures en plastique représentent 12 % de l’ensemble. Un chiffre lié à l’accroissement de la
production et de la distribution de produits de consommation jetables. « Dans la ville de Kinshasa,
les brasseries, les producteurs de boissons gazeuses et d’eau conditionnée, les usines
pharmaceutiques et plusieurs autres entreprises fournissent de plus en plus de bouteilles et autres
emballages plastiques », déplore la commissaire
En janvier 2021, Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa, a signé un décret qui réitère
ces injonctions et stipule qu’il est « formellement interdit de jeter le plastique sur la voie publique ».
Mais sur le terrain, rien ne semble avoir changé. Sacs et bouteilles sont toujours proposés dans les
commerces et jetés un peu partout après leur utilisation.
Notre inquiétude est que les sols deviennent « improductifs » du fait de l’infiltration du plastique
qui met cinq siècles pour se dégrader. Nos craintes vont même plus loin ; Le barrage électrique
d’Inga se trouve sur le fleuve Congo. Et si les bouteilles en plastique entraient dans ses turbines,
aurions-nous encore du courant ? Et si on ne sait plus naviguer sur le fleuve, Kinshasa pourra-t-
elle encore recevoir les denrées alimentaires qui proviennent d’autres provinces par voie fluviale ?
Vu la situation dévastatrice de la ville, nous pensons qu'Il faut créer des conditions pour le
changement de comportement. Il ne faut pas se limiter à la sensibilisation, mais aller au-delà de
celle-ci. Il faut à la base rapprocher les infrastructures des populations par l’installation de
poubelles dans les rues, la construction de latrines, le curage régulier des caniveaux et la collecte
des ordures curés.
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Pour arriver à montrer l'importance du SME au sein des petites et moyennes entreprises de la ville
de Kinshasa, une enquête a été organisé dans certains quartiers de Kinshasa et les différentes
variables ont été saisies au moyen d'un questionnaire d'enquête dans certains PME dans la
commune de : Limete, Maluku, Mont ngafula, Ngaliema . Pour cette fin, 4 PMEs ont été enquêtées
réparties selon leur catégorie. L'analyse des données sera présentée dans les paragraphes qui
suivent.
a. Difficultés rencontrées
Beaucoup de difficultés ont été rencontrées dans la réalisation de notre enquête dont voici les plus
importantes :
− Le refus de répondre aux questions parce que les études précédentes n'ont apporté
aucune solution aux problèmes qui se posent dans le monde des affaires Kinois et surtout
dans les quartiers périphériques. Raison pour laquelle notre échantillon est très réduit ;
− Crainte d'être espionné par des services de sécurité nationaux ou le fisc (service publique
de collecte de taxes et impôts) ;