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T1SPCSA02813 Sujet0101

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ÉVALUATION

CLASSE : Première ST2S


VOIE : ☐ Générale ☒ Technologique ☐ Toutes voies (LV)
ENSEIGNEMENT : Physique-chimie pour la santé
DURÉE DE L’ÉPREUVE : 2h
Niveaux visés (LV) : LVA LVB
Axes de programme :
CALCULATRICE AUTORISÉE : ☒Oui ☐ Non
DICTIONNAIRE AUTORISÉ : ☐Oui ☒ Non

☒ Ce sujet contient des parties à rendre par le candidat avec sa copie. De ce fait, il ne peut être
dupliqué et doit être imprimé pour chaque candidat afin d’assurer ensuite sa bonne numérisation.
☐ Ce sujet intègre des éléments en couleur. S’il est choisi par l’équipe pédagogique, il est
nécessaire que chaque élève dispose d’une impression en couleur.
☐ Ce sujet contient des pièces jointes de type audio ou vidéo qu’il faudra télécharger et jouer le
jour de l’épreuve.
Nombre total de pages : 13

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Exercice 1 : Eau de Javel et détartrant (5 points)

Une société de nettoyage utilise couramment de l’eau de Javel et un gel détartrant.


Les documents 1 et 2 sont les fiches techniques de ces deux produits.
Données :
Couple oxydant/réducteur Demi-équation d’oxydoréduction
Dichlore / ion chlorure : Cl2(g) / Cl-
Cl2(g) + 2 e- = 2 Cl-(aq)
(aq)

Ion hypochlorite / dichlore :


2 ClO-(aq) + 4 H+(aq) + 2 e- = Cl2(aq) + 2 H2O(l)
ClO-(aq) / Cl2(g)

Document 1 : fiche technique de l’eau de Javel commerciale


Caractéristiques
Composition : hypochlorite de sodium à 2,6 % de chlore actif
Caractéristiques physico-chimiques :
Aspect : liquide Odeur : chlorée Couleur :
jaunâtre
Densité : 1,03 ± 0,02 pH de la solution diluée à 10 % : 11,7 ± 0,3 Soude
libre : < 2 g/L
Propriétés
L’eau de Javel commerciale à 9 degrés chlorométriques nettoie, désodorise,
blanchit et désinfecte. Elle s’utilise dans des milieux très divers : désinfection des
cuisines, salles de bain, salles d’eau, toilettes, poubelles, sols… ; désinfection en
milieu hospitalier ; désinfection en restauration collective (légumes, locaux,
ustensiles) ; désinfection et blanchiment des textiles ; traitement des eaux de
piscine.
Conseils d’utilisation
Pour la maison : cuisine, salle de bains, toilettes, sols : 100 à 300 mL pour 10 L
d’eau. Rincer après 10 min. Pour la restauration collective locaux, matériels :
de 300 mL à 3 L pour 10 L d’eau. Pour un usage en contact des denrées
alimentaires : ustensiles, vaisselle : 750 mL pour 50 L d’eau, rincer
obligatoirement à l’eau claire. Désinfection des légumes : 30 mL pour 50 L d’eau.
Rincer obligatoirement à l’eau claire.
Nous conseillons d’utiliser le produit dans les deux années suivant la date de
fabrication.
Précautions d’emploi

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À conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur.
Ne pas utiliser en combinaison avec d’autres produits. Peut dégager un gaz
dangereux (dichlore) pouvant entrainer des lésions pulmonaires et des malaises.
En cas d’absorption, ne pas faire vomir. Prévenir votre médecin, l’hôpital le plus
proche ou le centre anti-poisons.
En cas de contact avec les yeux, rincer immédiatement à l’eau et contacter un
médecin si l’irritation persiste.

Document 2 : fiche technique du gel détartrant


Usages et propriétés
Gel détartrant destiné au nettoyage, détartrage et désodorisation des cuvettes,
urinoirs, pourtours des robinetteries. Laisse une agréable odeur de fraîcheur et
ravive la brillance.
Caractéristiques physico-chimiques
Acide organique, tensio-actif anionique, agent viscosant, composition parfumante.
Aspect : liquide visqueux Couleur : bleu foncé pH à l’état pur : 2,2 ±
0,3
Densité : 1,058 ± 0,005 Solubilité : totale dans l’eau
Précautions d’emploi
Ne pas mélanger à d’autres produits.
Ports des gants de ménage recommandé.
En cas de contact cutané ou oculaire, rincer immédiatement à l’eau.

1. Extraire deux informations du document 1 prouvant que l’eau de Javel est une
solution basique et deux informations du document 2 prouvant que le gel détartrant
est acide.

L’eau de Javel contient trois types d’ions : hypochlorite ClO-, chlorure Cl- et sodium
Na+.

2. L’ion hypochlorite est un oxydant. Donner la définition d’un oxydant.

3. Écrire l’équation de la réaction pouvant avoir lieu entre les ions hypochlorite et les
ions chlorure.

En pratique, l’eau de Javel est stable et cette réaction n’a lieu qu’en présence d’ions
H3O+(aq) aussi notés H+(aq).

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4. Indiquer quel type de solution aqueuse contient des ions H+(aq) en grande quantité.

5. Expliquer pourquoi le mélange de l’eau de Javel et du produit détartrant est


vivement déconseillé. Indiquer le risque encouru par un employé qui réaliserait un tel
mélange.

Le degré chlorométrique d’une eau de Javel est défini par un décret du 10 janvier
1969:
« le degré chlorométrique est le nombre de litres de dichlore susceptible d'être
dégagé par un litre de solution, sous l'action d'un acide, à une température de 0 °C et
à la pression atmosphérique normale de 1013 hPa ».

6. Déterminer le volume de dichlore susceptible d’être libéré par un bidon d’un litre
de l’eau de Javel commerciale.

7. Déterminer le degré chlorométrique de l’eau de Javel diluée, utilisée pour


désinfecter la vaisselle et les ustensiles de cuisine.

Exercice 2 : Stockage des glucides en prévision d’un effort sportif (5 points)

L’américaine Kendra Harrison est détentrice du record du monde du 100 mètres


haies : 12,20 s le 22 juillet 2016 à Londres. Pour réaliser cet exploit, les muscles ont
besoin d’une énergie considérable. Pour ce type d’effort, la quantité de dioxygène est
insuffisante : le corps doit utiliser le glycogène qu’il a préalablement stocké, ainsi que
le souligne le document 1.

Document 1 : Rôle des glucides dans l’organisme


Le principal rôle des glucides est de fournir de l’énergie aux cellules du corps
humain (1g de glucides fournit 4 calories). Lorsque nous mangeons des glucides,
ils se transforment plus ou moins rapidement en glucose qui est le carburant de
certaines cellules du corps.
Le glucose est soit utilisé directement par l’organisme, car ce dernier a
constamment besoin d’énergie, soit stocké sous forme de glycogène dans le foie
et dans les muscles pour une utilisation ultérieure.
Voilà pourquoi les sportifs, avant une compétition, cherchent à augmenter leurs
réserves en glycogène en mangeant des aliments riches en glucides.
D’après https://www.passeportsante.net/fr/nutrition

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Document 2 : Teneur en glycogène dans le foie d’un sujet soumis à un jeûne
prolongé puis à une alimentation riche en glucides
Alimentation
Alimentation
Périodes Jeûne riche en
normale
glucides
Jour 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Teneur en
glycogène en
54,5 40,7 20,1 10,7 4,2 3,8 3,8 78,9 80,2
g par kg de
foie

Données :
 Masse molaire du glucose : M = 180,0 g.mol-1
 Formule semi-développée du glucose :
H H H H OH H
H C C C C C C
OH OH OH OH H O

1. Recopier la formule du glucose puis entourer et nommer les fonctions présentes


dans cette molécule.

2. Préciser, en expliquant la réponse, si le glucose est un glucide simple ou un


glucide complexe.

La veille d’une compétition, une sportive a préparé un volume de 1,5 L d’une solution
aqueuse de glucose de concentration molaire C égale à 0,25 mol∙L-1.

3. Calculer la valeur de la masse m de glucose qui a été nécessaire à cette


préparation.

On s’intéresse au stockage des glucides dans l’organisme.

4. Définir un polymère.

5. Citer un polymère du glucose et préciser à quel niveau il est stocké dans


l’organisme.

Le document 2 présente les résultats de l’analyse de la teneur en glycogène dans le


foie d’un sujet normal qui est d’abord soumis à un jeûne puis à une alimentation riche
en glucides.

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6. Expliquer en quoi le document 2 permet de décrire le rôle du foie dans le
stockage des glucides dans l’organisme.

7. Citer, en expliquant la réponse, un aliment qu’a pu manger Kendra Harrison, les


jours précédents l’effort, pour augmenter ses réserves de glycogène.

Exercice 3 : Mesurer et réguler la température lors d’une mission sanitaire (5


points)

Simple élévation de température, la fièvre n'est pas une maladie à combattre. Cette
élévation de la température (hyperthermie) est le signe que le corps humain se
défend activement contre un agresseur, comme une infection. La température
corporelle normale moyenne a une valeur égale à 37 °C (entre 36,5 °C et 37,5 °C
selon les individus). On parle de fièvre légère jusqu'à 38 °C, de fièvre modérée entre
38 °C et 38,5 °C et de forte fièvre au-delà.
La cause la plus fréquente de fièvre est l'infection microbienne mais il peut aussi
s'agir d'un empoisonnement (aliments avariés, champignons toxiques, venins de
serpent…), d'allergènes chez les personnes allergiques, ou encore d'une destruction
importante de tissus par une blessure ou une opération. Dans le domaine médical,
différents types de thermomètres peuvent être utilisés pour détecter une élévation de
la température corporelle.
Le thermomètre à infrarouges comporte un détecteur à infrarouges intégré au
thermomètre ; il est utilisé pour un diagnostic médical et permet des mesures de
températures corporelles comprises entre 35 °C et 45 °C.

Document 1 : différents détecteurs à infrarouges


détection des infrarouges de valeurs de longueurs d’onde
Détecteur A
comprises entre 9,0 µm et 10,0 µm
détection des infrarouges de valeurs de longueurs d’onde
Détecteur B
comprises entre 9,0 µm et 9,5 µm
détection des infrarouges de valeurs de longueurs d’onde
Détecteur C
comprises entre 9,5 µm et 10,0 µm

Document 2 : l’utilisation du rayonnement infrarouge en médecine


La plupart des objets du quotidien et les êtres vivants émettent des rayonnements
infrarouges. Ce sont des rayonnements électromagnétiques, invisibles pour l'œil
humain, qui trouvent des applications dans le secteur industriel, dans les systèmes
d’alarme pour la détection des intrusions ou encore pour le chauffage. Le
rayonnement infrarouge est également utilisé dans le domaine médical et en
particulier dans les thermomètres à infrarouges qui permettent, à partir de ces
rayonnements émis par le corps humain, de déterminer la température de ce
dernier sans nécessiter de contact direct.

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Le rayonnement infrarouge émis par le corps humain suit la loi de Wien qui permet
de relier la température de surface T d’un corps chaud à la longueur d’onde
𝜆𝑚𝑎𝑥 de la radiation émise par ce corps avec le maximum d’intensité lumineuse :

𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝜆𝑚𝑎𝑥 =
𝑇
avec : 𝜆𝑚𝑎𝑥 en mètre (m)
T en Kelvin (K)
𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 = 2,89 × 10−3 m. K
Pour convertir une température θ exprimée en degrés Celsius (°C) en une
température T exprimée en Kelvin (K), on réalise l'opération
suivante : T(K) = 273 + θ(°C).

Lors de prise de température corporelle, la longueur d’onde du rayonnement


électromagnétique émis est d’autant plus petite que la température du corps est
élevée, et inversement.
Le thermomètre à infrarouges comporte un détecteur thermique qui transforme le
rayonnement capté de longueur d’onde donnée en un signal électrique de valeur
proportionnelle à l’intensité du rayonnement reçu. Ce signal est converti, grâce à
une chaîne électronique, en une température indiquée sur l’afficheur du
thermomètre.

Document 3 : la maladie à virus Ebola


d’après l’Organisation Mondiale de la Santé
La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus
Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme. Le virus se
transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les
populations par transmission interhumaine. Le taux de létalité moyen est d’environ
50 %. Au cours des flambées précédentes, les taux sont allés de 25 % à 90 %.
La participation de la communauté est essentielle pour juguler les flambées. Pour
être efficace, la lutte doit se fonder sur un ensemble d’interventions : prise en
charge des cas, mesures de prévention des infections et de lutte, surveillance et
recherche des contacts, services de laboratoire de qualité, inhumations sans
risque et dans la dignité et mobilisation sociale.
Les soins de soutien précoces axés sur la réhydratation et le traitement
symptomatique améliorent les taux de survie. Aucun traitement homologué n’a
pour l’instant démontré sa capacité à neutraliser le virus, mais plusieurs
traitements (dérivés du sang, immunologiques ou médicamenteux) sont à l’étude.

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Document 4 : Tableau comparatif des différents types de thermomètres

Donnée :
1 µm = 1000 nm

1. Reproduire sur la copie la figure 1 ci-dessous et la compléter en indiquant les


domaines des ondes électromagnétiques à l’extérieur du domaine de la lumière
visible, les valeurs limites de longueurs d'onde des radiations du domaine du visible
ainsi que les couleurs correspondant à ces limites dans le domaine de la lumière
visible.

Figure 1 : Extrait du spectre des ondes électromagnétiques

2. À l’aide de la figure 2 sur l’annexe à rendre avec la copie, déterminer les valeurs
de longueurs d’onde des radiations émises avec une intensité maximale pour des
corps dont les valeurs de température sont égales à 32 °C, 37 °C et 45 °C. On fera
apparaître les traits de construction.

3. Indiquer en exploitant le document 1, le (ou les) détecteur(s) à infrarouges


adapté(s) à la mesure d’une température corporelle comprise entre 35 °C et 45 °C.

4. En explicitant la démarche et en exploitant le document 2 et/ou la figure 2,


comparer la longueur d'onde du rayonnement émis par un corps humain en bonne
santé 𝜆𝐵 à celle 𝜆𝐹 du rayonnement émis par un corps fiévreux.

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L'épidémie d'Ebola en République Démocratique du Congo (RDC), déclarée en août
2018, a fait plus de 750 morts, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une
équipe de médecins d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG), exerçant des
missions humanitaires, se rend sur les lieux de l’épidémie. Plusieurs thermomètres
se trouvent dans la trousse médicale des médecins.

5. À l'aide des documents 3 et 4, comparer les trois thermomètres en termes de


rapidité de lecture, de coût et d’utilisation sanitaire.

6. Choisir, en proposant une argumentation, le thermomètre le plus adapté à la


mission « RDC ».

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Exercice 4 : Le don du sang (5 points)

Le don de sang permet de prélever en même temps tous les composants du sang –
globules rouges, plasma et plaquettes – qui sont ensuite séparés.

Document 1 : Disposition du donneur lors du don de sang

Le volume de sang prélevé lors d’un don se situe toujours entre 420 mL et 480 mL. Il
est évalué par le médecin qui reçoit le donneur. Ce volume est déterminé en fonction
de la masse corporelle du donneur à raison de 7 mL/kg.
Un étudiant de 75 kg remplit toutes les conditions de santé pour donner son sang.
Donnée : 1 mL = 10-6 m3
1. Montrer que cet étudiant peut effectuer le don maximum autorisé, soit un volume
de sang égal à 480 mL.
2. Dans les conditions opératoires, le débit sanguin D lors du prélèvement vaut 0,80
mL.s-1. Déterminer la durée du prélèvement.
Pour réaliser le prélèvement, l’infirmier utilise une aiguille de 14 gauges, c’est-à-dire
une aiguille dont la section intérieure a une surface S égale à 2,1 × 10-6 m².
3. Déterminer la valeur de la vitesse d’écoulement du sang dans l’aiguille.
4. La vitesse d’écoulement du sang dans le tube souple reliant l’aiguille à la poche
de récupération du sang est plus faible que la vitesse d’écoulement dans l’aiguille.
Proposer une explication.

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L’infirmier constate que la valeur du débit sanguin diminue s’il réduit la hauteur H
indiquée sur le document 1. Il observe même que le débit sanguin ne s’annule pas
lorsque la poche de recueil est placée à la même hauteur que le bras (ce qui
correspond à H = 0).

5. En vous appuyant sur l’observation que le débit sanguin ne s’annule pas lorsque
H=0, comparer les pressions du sang dans la veine et dans la poche de recueil.

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Exercice 3 : annexe à rendre avec la copie

11,0
lmax (mm)
Longueur d'onde d'intensité maximale lmax en fonction de la
10,5
température du corps chaud

10,0

9,5

9,0

8,5

q (°C)
8,0
0 10 20 30 40 50 60 70 80

Figure 2 : Graphique permettant de déterminer la température d’une source à l’aide


de la Loi de Wien

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