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DS 6 _ un corrigé, avec le barème

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DS 6 : Un corrigé

Le barème comporte un total de 46 points.

Exercice (sur 4 points)


Soit y une application deux fois dérivable de R∗+ dans R.
Notons (H) : y 00 + 4y 0 + 4y = 0. Il s’agit de l’équation homogène associée à (E).
Son polynôme caractéristique est χ(X) = X 2 + 4X + 4 = (X + 2)2 ,
donc t 7−→ e−2t est une solution de (H) qui ne s’annule jamais.
Conformément au cours, on va résoudre (E) en posant y(t) = λ(t)e−2t . Ainsi,
(E) ⇐⇒ 4λe−2t + 4(λ0 − 2λ)e−2t + e−2t (λ00 − 2λ0 − 2(λ0 − 2λ)) = e−2t ln(t), donc
(E) ⇐⇒ λ00 = ln(t) ⇐⇒ ∃α ∈ 0
Z R, λ = t ln(t) − t + α.Z
t2 t2 dt t2 t2
Par intégration par parties, t ln(t) dt = ln(t) − = ln(t) − + β,
2 2 t 2 4
∗ t2 t2 t2
donc (E) ⇐⇒ ∃α, β ∈ R, ∀t ∈ R+ , λ(t) = ln(t) − − + αt + β, puis
 2 t2
4 2
3t2 
−2t
(E) ⇐⇒ ∃α, β ∈ R, ∀t ∈ R, y(t) = e αt + β + ln(t) − .
2 4

Problème : Calculs de sommes de séries


Partie I : deux exemples. (sur 6 points)
1◦ ) (sur 1 point) Cas d’une suite constante :
α = 0, alors les suites (an ) et (a∗n ) sont identiquement nulles, donc les séries
P
Si P an

et an sont convergentes.
Supposons maintenant que α 6= 0. Pour tout n ∈ N, d’après la formule du binôme de
n  
α X n α

Newton, an = n = n (1 + 1)n = α.
2 k=0 k 2
les suites (an ) et (a∗n ) ne convergent pas vers 0, donc les séries
P
En
P particulier, an et
a∗n sont grossièrement divergentes.

1
2◦ ) Cas d’une suite géométrique : P P n
 (sur 2 points) D’après le cours, la série géométrique an = z converge si et
+∞
X 1
seulement si |z| < 1 et dans ce cas, an = .
n=0
1 − z
Pour tout n ∈ N∗ , d’après la formule du binôme de Newton,
n  
∗ 1 X n n (1 + z)n
an = n z = n
. Ainsi, (a∗n ) est aussi une suite géométrique, mais sa
2 k=0 k 2
1+z
. La série a∗n est donc convergente si et seulement si |1+z| < 2,
P
raison est égale à
2
c’est-à-dire si et seulement si le complexe z est dans la boule ouverte de centre −1 et
+∞ +∞
X
∗ 1 X 2
de rayon 2. Dans ce cas, an = 1+z , donc a∗n = .
n=0
1− 2 n=0
1−z
P ∗
 (sur 1 point) an converge P si et seulement si z ∈ Bo (−1, 2) (boule ouverte de
centre −1 et de rayon 2) et an converge si et seulement si z ∈ Bo (0, 1). Si l’on
représente ces deux domaines dans le plan complexe, on voit que Bo (0, 1) ⊂ Bo (−1, 2).
On peut le démontrer directement : si z ∈ Bo (0, 1), alors |z + 1| ≤ |z| + 1 < 2, donc
z ∈ Bo (−1, 2). P P ∗
On en déduit déjà que la convergence de an implique X celle de an .

P
De plus, lorsque z = −2, z ∈ Bo (−1, 2)\Bo (0, 1), donc an converge et an diverge.
P ∗ P
Ainsi, la convergence de an n’implique pas celle de an .
 (sur 2 points) On suppose que z = eiθ avec θ ∈ R.
Ainsi, z ∈ U, or on voit sur une figure que U ∩ Bo (−1, 2) = U \ {1}, donc a∗n converge
P
si et seulement si eiθ 6= 1, c’est-à-dire si et seulement si θ ∈ / 2πZ. On peut le démontrer
θ θ θ
directement, car |1 + eiθ | = |ei 2 (e−i 2 + ei 2 )| = 2| cos( 2θ )|, donc eiθ ∈ Bo (−1, 2), sauf
lorsque 2| cos( 2θ )| = 2, c’est-à-dire lorsque 2θ ∈ πZ. Pour la suite, on suppose donc que
+∞
X 2 2 2 i −i θ2
θ ∈/ 2πZ. Alors a∗n = iθ
= θ θ θ = − θ = θ
e .
n=0
1 − e e i 2 −i 2
(e − ei2
) e i2
2i sin( θ
) sin( 2
)
2
Ainsi,
X+∞  X+∞  cos( θ )

Re an = 1 et Im a∗n = 2
θ
.
n=0 n=0
sin( 2
)

Partie II : Comparaison entre (an ) et (a∗n ). (sur 7 points)


3◦ ) (sur 1 point)
nk
 
1 n n(n − 1) . . . (n − k + 1)
Soit k ∈ N. Lorsque n ≥ k, n = ∼ −→ 0, car
2 k 2n k! n→+∞ 2n k! n→+∞
nk
d’après les croissances comparées, n −→ 0.
2 n→+∞

2
4◦ ) (sur 4 points)
— La suite (an ) est convergente, donc elle est bornée.
Ainsi, il existe M ∈ R∗+ tel que, pour tout n ∈ N, |an | ≤ M .
— Soit ε > 0. Il existe N ∈ N tel que, pour tout n ≥ N , |an | ≤ 2ε .
Soit n ∈ N avec n ≥ N . Alors, par inégalité triangulaire
n   N −1   n  
∗ 1 X n 1 X n 1 X n
|an | = n ak ≤ n |ak | + n |ak |
2 k=0 k 2 k=0 k 2 k=N k
N −1   n  
1 X n 1 X n ε
≤ n M+ n .
2 k=0 k 2 k=N k 2
N −1   n  
∗ M X n 1 X n ε ε
— Poursuivons : on en déduit que |an | ≤ n + n = bn + ,
2 k=0 k 2 k=0 k 2 2
N −1  
M X n
par la formule du binôme de Newton, en posant bn = n .
2 k=0 k
Or d’après la question précédente, bn −→ 0, donc il existe N 0 ∈ N tel que, pour
n→+∞
tout n ≥ N 0 , bn ≤ 2ε .
ε ε
Posons P = max(N, N 0 ) et soit n ≥ P . Alors |a∗n | ≤ + = ε.
2 2
Ceci démontre que a∗n −→ 0.
n→+∞

5◦ ) (sur 1 point)
Posons, pour tout n ∈ N, bn = an − `. Alors bn −→ 0, donc d’après la question
n→+∞
n   n  
1 X n 1 X n
∗ ∗
précédente, on a bn −→ 0, où bn = n bk = n (ak − `) = a∗n − `.
n→+∞ 2 k=0 k 2 k=0 k
Ceci démontre bien que a∗n −→ `.
n→+∞

6 ) (sur 1 point)
D’après
 1la question 2, lorsque, pour tout n ∈ N, an = z n , où z ∈ C, on a
+z  n
a∗n = . En particulier lorsque z = −2, la suite géométrique (an ) ne converge
2  −1 n
pas (car |an | −→ +∞) alors que a∗n = −→ 0. Ainsi, en général, la conver-
n→+∞ 2 n→+∞
gence de la suite (an ) n’est pas équivalente à la convergence de la suite (a∗n ).

a∗n . (sur 6 points)


P P
Partie III : Comparaison entre an et
7◦ ) (sur 4 points) On procède par récurrence : soit n ∈ N.
n  
1 X n+1
Notons R(n) l’assertion suivante : Tn = n Sk .
2 k=0 k + 1
n  
∗ 1 X n+1
Lorsque n = 0, on calcule T0 = a0 = a0 et n Sk = S0 = a0 , d’où R(0).
2 k=0 k + 1

3
On suppose maintenant que R(n) est vraie.
n   n+1  
∗ 1 X n+1 1 X n+1
Alors Tn+1 = Tn + an+1 = n Sk + n+1 ak .
2 k=0 k + 1 2 k=0
k
Dans la seconde somme, on pratique une transformation d’Abel :
en convenant que S−1 = 0,
n+1   n+1   n+1   n  
X n+1 X n+1 X n+1 X n+1
ak = (Sk − Sk−1 ) = Sk − Sk ,
k=0
k k=0
k k=0
k k=−1
k + 1
n+1   n    
X n+1 X n+1 n+1
donc ak = − Sk + Sn+1 . On en déduit que
k=0
k k=0
k k+1
n   n    
n+1
X n+1 X n+1 n+1 
2 Tn+1 = 2 Sk + − Sk + Sn+1
k=0
k + 1 k k + 1
n    k=0 
X n+1 n+1
= + Sk + Sn+1 ,
k=0
k k + 1
n  
n+1
X n+2
donc d’après la formule de Pascal, 2 Tn+1 = Sk + Sn+1 , d’où l’on déduit
k=0
k+1
n+1  
1 X n+2
Tn+1 = n+1 Sk , ce qui prouve R(n + 1) si l’on suppose R(n).
2 k=0
k + 1
Le principe de récurrence permet de conclure.
+∞
X

8) (sur 2 points) Notons S = an . Ainsi, Sn −→ S.
n→+∞
n=0
n+1  
1 X n+1
Pour tout n ∈ N, Tn = n Sk−1 , donc si l’on pose pour tout n ∈ N,
2 k=1 k
n+1  
0 1 X n+1 0
Sn = Sn−1 , en convenant toujours que S−1 = 0, on obtient Tn = 2 n+1 Sk .
2 k=0
k
Or Sn0 −→ S, donc en appliquant la question 5 en remplacant (an ) par (Sn0 ), on obtient
n→+∞
+∞
X +∞
X
a∗n a∗n
P
que Tn −→ 2S. Ceci montre que la série est convergente et que =2 an .
n→+∞
n=0 n=0

Partie IV : Rayon de convergence d’une série entière. (sur 13,5


points)
9◦ ) (sur 2 points) Soit z ∈ C tel que |z| < ρ. Par hypothèse, il existe M ∈ R+ tel que,
z n
pour tout n ∈ N, |an ρn | ≤ M . Alors, pour tout n ∈ N, |an z n | = |an ρn | ≤ M rn , où
ρ
z P n
r= ∈ [0, 1[. La série géométrique r est convergente, donc d’après le cours, la
ρ
an z n est absolument convergente.
P
série

4
10◦ ) (sur 2 points)  0 ∈ A, donc A est une partie non vide de R+ . Elle possède
donc bien une borne supérieure dans R+ ∪ {+∞}.
 Supposons que |z| < R.
Alors |z| n’est pas un majorant de A, donc il existe ρ ∈ A tel que P |z| < ρ.
Ceci impose ρ > 0, donc d’après la question précédente, la série an z n est absolument
convergente.
 Supposons que |z| > R. Alors |z| ∈ / A, donc la suite (an |z|n ) n’est pas bornée, or
pour tout n ∈ N, |an z n | = |an |z|n |, donc la suite (an z n ) n’est pas bornée.
11◦ ) (sur 2 points)
L’existence découle de la question précédente. Il reste à montrerP l’unicité.
Soit S ∈P R+ ∪ {+∞} tel que pour tout complexe z, si |z| < S, an z n converge et si
|z| > S, an z n diverge.
an T n est à la fois convergente
P
Si S < R, il existe T ∈ R tel que S < T < R. Alors
et divergente, ce qui est faux. On raisonne de même si R < S, donc S = R.
12◦ ) (sur 2 points)  Supposons d’abord que ` ∈ R∗+ . Soit z ∈ C∗ .
|an+1 z n+1 | an+1
n
= |z| −→ l|z|, donc d’après le critère de d’Alembert, lorsque |z| < 1l ,
|an z | P an n→+∞
l|z| < 1 et an z nP
converge (et c’est encore vrai lorsque z = 0), et de même, lorsque
|z| > 1l , l|z| > 1 et an z n diverge. Ainsi, d’après la définition du rayon de convergence,
ce dernier est bien égal dans ce cas à 1` .
 Supposons que ` = 0. Alors le calcul précédent montre que, pour tout z ∈ C∗ ,
|an+1 z n+1 |
an z n converge. Dans ce
P
n
−→ 0, donc d’après le critère de d’Alembert,
|an z | n→+∞
cas, le rayon de convergence est bien égal à +∞ = 10 .
|an+1 z n+1 |
 Supposons enfin que ` = +∞. Alors pour tout z ∈ C∗ , n|
−→ +∞ et
|a n z n→+∞
1
an z n diverge. Dans ce cas, le rayon de convergence est bien égal à 0 = +∞
P
.
13◦ ) (sur 0,5 point)  Pour la première série entière, an = 1 pour tout n ∈ N. P On peut
donc appliquer la question précédente avec ` = 1 : le rayon de convergence de z n est
égal à 1.
1
 Pour la seconde série entière, an = . Alors an+1
an
1
= n+2 −→ 0, donc d’après
(n + 1)! n→+∞
X zn
la question précédente, le rayon de convergence de est égal à +∞.
(n + 1)!
14◦ )  (sur 2 points)
Posons xn = σn − ln n pour tout n ∈ N. Alors, pour tout n ∈ N∗ ,
X 1
1 1
xn − xn−1 = n
+ ln(n − 1) − ln n = n
+ ln(1 − n1 ) = O( n12 ). Or la série 2
est
n≥1
n
P
convergente, donc d’après le cours, la série (xn − xn−1 ) est aussi convergente, mais
cette dernière série est télescopique, donc la suite (xn ) est convergente, ce qu’il fallait
démontrer.

5
 (sur 2 points) La suite ( n1 )n≥1 tend vers 0 en décroissant, donc d’après le théorème
X (−1)n−1 +∞
X (−1)n−1
des séries alternées spéciales, la série est bien convergente.
n≥1
n n=1
n
2n n n
X (−1)k−1 X (−1)2k−1 X (−1)(2k−1)−1
est donc la limite de Sn = , or Sn = + , donc
k=1
k k=1
2k k=1
2k − 1
n n n 2n n
1X1 X 1 1 X 1 X 1 X 1 
Sn = − + =− + − = σ2n − σn . Alors d’après
2 k=1 k k=1 2k − 1 2 k=1 k k=1
k k=1
2k
le point précédent, Sn = (ln(2n) + γ + o(1)) − (ln n + γ + o(1)) = ln 2 + o(1), ce qui
+∞
X (−1)n−1
prouve que Sn −→ ln 2. On a donc montré que = ln 2 .
n→+∞
n=1
n
σn
15◦ ) (sur 1 point) En particulier, σn ∼ ln n, donc lorsque n ≥ 1, en posant an = ,
n!
an+1 ln(n + 1) 1
∼ . Or ln(n + 1) = ln n + ln(1 + n1 ) = ln n + o(1) ∼ ln n, donc
an ln(n) n + 1
an+1 X σn z n
−→ 0. Ainsi, le rayon de convergence de est +∞.
an n→+∞ n!
σn+1 ln(n + 1)
σn z n est égal à 1.
P
 ∼ ∼ 1, donc le rayon de convergence de
σn ln n

Partie V : Exemples d’études de séries entières (sur 9,5 points)


16◦ ) (sur 1,5 point) Soit n ∈ N. D’après l’introduction de cette partie, h est n fois
dérivable sur ] − R, R[, et pour tout x ∈] − R, R[,
+∞ +∞
X dn p
X
(n)
h (x) = n
(ap x ) = ap p(p − 1) · · · (p − n + 1)xp−n , donc pour x = 0, on
p=0
dx p=n
obtient h(n) (0) = n!an .
17◦ ) (sur 1 point) Soit x ∈ R. D’après la question 13, f (x) est bien défini. De plus,
+∞
X xn+1
xf (x) = , donc par décalage d’indice (que l’on peut justifier en passant
n=0
(n + 1)!
+∞ n +∞ n
X x X x
aux sommes partielles), xf (x) = , or d’après le cours ex = ,
n=1
n! n=0
n!
x
e − 1
donc xf (x) = ex − 1. Ainsi, lorsque x 6= 0, f (x) = et f (0) = 1.
x
18◦ ) (sur 2 points)
+∞ +∞
∗ −x 1 − e−x 1 X (−x)n X (−1)n−1 xn−1
Lorsque x ∈ R , e f (x) = = − = , donc par
x x n=1 n! n=1
n!

6
+∞
−x
X (−1)n xn
décalage d’indice, e f (x) = . Cette égalité est encore vraie lorsque x = 0,
n=0
(n + 1)!
car f (0) = 1.
Cette nouvelle série entière converge pour tout x ∈ R, donc son rayon de convergence
est infini. Alors, d’après l’introduction de cette partie, pour tout x ∈ R,
+∞ Z x +∞
X (−1)n tn X (−1)n xn+1
F (x) = dt = . Un dernier décalage d’indice donne
n=0 0 (n + 1)! n=0
(n + 1)!(n + 1)
+∞
X (−1)n−1 xn
alors, pour tout x ∈ R, F (x) = .
n=1
(n)!n
(−1)n−1
Ainsi, b0 = 0 et pour tout n ∈ N∗ , bn = .
n!n
X σn z n
19◦ )  (sur 1 point) D’après la question 15, le rayon de convergence de vaut
n!
+∞, donc d’après les résultats admis par l’énoncé en début de partie, g est de classe C ∞
sur R. En particulier, g 0 est définie sur R. De plus, toujours d’après les résultats admis en
+∞ +∞ +∞
X nσn xn−1 X σn xn−1 X σn+1 xn
début de partie, pour tout x ∈ R, g 0 (x) = = = ,
n=1
n! n=1
(n − 1)! n=0
n!
+∞ n +∞ n
X (σ n+1 − σn )x X x
donc g 0 (x) − g(x) = = . Ainsi, g 0 − g = f .
n=0
n! n=0
(n + 1)!
 (sur 1 point) g est donc une solution de l’équation différentielle (E) : y 0 − y = f ,
dont l’équation homogène associée est (H) : y 0 − y = 0.
Soit y une application dérivable de R dans R. On sait que (H) ⇐⇒ y = Cex . On fait
varier la constante en posant y = C(x)ex . Alors d’après le cours,
(E) ⇐⇒ C 0 (x)ex = f (x) ⇐⇒ C(x) = F (x) + D, donc il existe D ∈ R tel que, pour
tout x ∈ R, g(x) = F (x)ex + Dex . Or g(0) = σ0 = 0 et F (0) = 0, donc D = 0. On en
déduit que, pour tout x ∈ R, g(x) = ex F (x) .
 (sur 1 point) Soit n ∈ N. D’après la question 16, g (n) (0) = σn . Par ailleurs, d’après
n   p
(n)
X n d dn−p x
la formule de Leibniz, pour tout x ∈ R, g (x) = p
(F (x)) n−p
(e ),
p=0
p dx dx
or toujours d’après la question 15 et d’après la question précédente, pour tout p ∈ N∗ ,
p−1 n  
(−1) X n (−1)p−1
F (p) (0) = p!bp = et F (0) = 0. Ainsi, g (n) (0) = .
p p=1
p p
n  
X n (−1)k−1
On a donc bien montré que pour tout n ∈ N, σn = .
k=1
k k
20◦ ) (sur 1 point)  Notons Dφ le Pdomaine de définition de φ. Ainsi, pour tout x ∈ R,
x ∈ Dφ si et seulement si la série σn xn est convergente.
D’après la question 15, ] − 1, 1[⊂ Dφ ⊂ [−1, 1].

7
(−1)n σn divergent grossièrement donc
P P
De plus, σn ∼ ln n −→ +∞, donc σn et
n→+∞
Dφ =] − 1, 1[ .
+∞
X
 D’après l’introduction de cette partie, pour tout x ∈ [0, 1[, φ (x) = 0
nσn xn−1 ≥ 0
n=1
donc φ est croissante sur [0, 1[.
(−1)k−1
21◦ ) (sur 1 point) Si on pose ak = pour k ≥ 1 et a0 = 0, on a d’après la
n   k
σn 1 X n
question 19 : n = n ak = a∗n .
2 2 k=0 k
X+∞
P
De plus d’après la question 14, an converge et an = ln 2. Alors d’après la
n=0
+∞
X +∞
X
a∗n a∗n
P
question 8, est également convergente et = 2 an . On en déduit que
n=0 n=0
1 X+∞
σn
φ = = 2 ln(2) .
2 n=1
2n

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