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mali-jo-2002-26

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Quarante troisième Année Numéro 26 20 Septembre 2002

JOURNAL OFFICIEL
DE LA

REPUBLIQUE DU MALI
TARIFS DES ABONNEMENTS TARIFS DES INSERTIONS OBSERVATIONS

Un an 6 mois Laligne..............................................................400 F Prix au numéro de l'année courante.............500F


Prix au numéro de l'année précédente..........600F
Mali et régions intérieur...........15.000 F 7500 F Chaque annonce répétée.............................moitié prix
Les demandes d'abonnement et les annonces doi-
Afrique....................................30.000 F 15.000 F Il n'est jamais compté moins de 1.000 Fpour les annonces. vent être adressées au Sécrétariat Général du
Gouvernement-DPD.
Europe.....................................33.000 F 16500 F Les copies pour insertion doivent parvenir au plus tard les 5,15 Les abonnements prendront effet à compter de
et 25 de chaque mois pour paraître dansles J.O des 10, 20 et la date de paiement de leur montant. Les abon-
Frais d'expédition......................12.000 F 30 suivants. nement sont payables d'avance.

SOMMAIRE

ACTES DE LA REPUBLIQUE DU MALI 17 septembre 2002 Décret n°02-438/P-RM portant


nomination des membres du Conseil
d'Administration du Palais de la Culture
LOIS - DECRETS - ARRETES
Amadou Hampaté BA.......................p1022

18 juil. 2001 Loi n°01-076 Régissant les Sociétés Décret n°02-439/P-RM portant
Coopératives en République du nomination du chef du Protocole
Mali......................................................p1002 Présidentiel.........................................p1023

Loi n°01-077 Fixant les Règles Générales


de la Construction..............................p1011 19 septembre 2002 Décret n°02-440/P-RM portant
création du Comité de suivi du chantier de
construction de la route Douentza-
17 septembre 2002 Décret n°02-437/P-RM portant Tombouctou.......................................p1023
nomination des membres du Conseil
d'Administration de l'Office Malien de 20 sept. 2002 Décret n°02-441/P-RM Portant Nomination
l'Habitat...............................................p1022 au Grade de Colonel...........................p1024

SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT


1002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

20 sept. 2002 Décret N°02-442/P-RM portant inscription 25 sept. 2002 Décret n°02-460/PM-RM portant annulation
au tableau d'avancement au grade de du permis d’exploitation d’eau minérale
Colonel....................................................p1024 attribué à la société Sypure eau minérale du
mali………........................................…..p1033
Décret N°02-443/P-RM portant nomination
au grade de Lieutenant-Colonel..........p1025 Décret n°02-461/P-RM portant approbation
du marché relatif à l’exécution des travaux
Décret N°02-444/P-RM portant inscription de récalibrage du canal Costes – Ongoiba à
au tableau d'avancement au grade de l’office du Niger………….....................p1034
Lieutenant-Colonel...............................p1025
Décret n°02-462/P-RM déterminant le cadre
Décret N°02-445/P-RM portant nomination organique de la Direction Nationale de la
au grade de Commandant ou Chef de Jeunesse…….........................................p1034
Bataillon ou Chef d'escadron (s).........p1026
Annonces et Communications....................................p1039
Décret N°02-446/P-RM portant inscription
au tableau d'avancement au grade de
Commandant ou Chef de Bataillon ou ACTES DE LA REPUBLIQUE
Chef d'escadron (s), à compter du 1er octobre
2002 : ......................................................p1026 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Décret n°02-447/P-RM Portant Nomination LOIS


au Grade de Capitaine...........................p1027

Décret n°02-448/P-RM Portant inscription LOI N°01-076/DU 18 JUILLET 2001 REGISSANT LES
au Tableau d’Avancement au Grade de SOCIETES COOPERATIVES EN REPUBLIQUE DU
Capitaine................................................p1028 MALI.

Décret n°02-449/P-RM Portant inscription L’Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance


au Tableau d’Avancement au Grade de du 28 juin 2001 ;
Capitaine................................................p1028
Le Président de la République promulgue la loi dont la
Décret n°02-450/P-RM Portant nomination teneur suit :
au Grade de Lieutenant.........................p1029
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES –
Décret n°02-451/P-RM Portant nomination DEFINITION – OBJET - CARACTERISTIQUES
au Grade de Lieutenant.........................p1029
Article 1er : Les Sociétés Coopératives sont des sociétés
Décret n°02-452/P-RM Portant nomination de personnes de type particulier fondées sur les principes
au Grade de Lieutenant.........................p1030 d’union, de solidarité et d’entraide mutuelle, dont les
membres se sont volontairement regroupés pour atteindre
Décret n°02-453/P-RM Portant nomination un but de développement économique et social commun
au Grade de sous Lieutenant...............p1030 par la constitution d’une entreprise qu’ils gèrent
démocratiquement à leurs avantages et/ou à leurs risques
Décret n°02-454/P-RM Portant nomination communs et au fonctionnement de laquelle ils s’engagent
de Sous-Lieutenant...............................p1031 à participer activement.

Décret n°02-455/P-RM Portant nomination Les sociétés coopératives ne poursuivent pas un but
de sous-lieutenant.................................p1031 lucratif. Elles agissent en qualité de mandataire à titre gratuit
de leurs membres.
Décret n°02-456/P-RM Portant inscription Le nombre de leurs membres et le montant de leur capital
au Tableau d’Avancement au Grade de sous- social sont variables.
lieutenant ................................................p1031
Article 2 : Les sociétés coopératives adhèrent aux principes
Décret n°02-457/P-RM Pprtant modification coopératifs que sont l’adhésion libre, la gestion
du décret N°98-266/P-RM du 21août 1998 démocratique, l’équité dans la répartition éventuelle des
fixant les conditions d'avancement des officiers résultats économiques, l’intérêt limité au capital, l’éducation
d'active des forces armées........................p1032 et l’inter-coopération.
Décret n°02-458/P-RM Portant nomination
au Grade de Lieutenant........................p1032 Leurs statuts y font expressément référence.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1003

Article 3 : Les sociétés coopératives ont essentiellement CHAPITRE II : CONSTITUTION - ENREGISTREMENT


pour objet :
Article 8 : Les sociétés coopératives se constituent
d’une part : librement, avec un nombre minimum de cinq (5) personnes
-d’améliorer la situation socio-économique de leurs jouissant de leurs droits civiques.
membres ;
-de promouvoir l’esprit coopératif parmi les membres ; L’Assemblée Générale Constitutive, à laquelle elles
-de réduire, au bénéfice de leurs membres et par l’effort participent toutes, prépare l’ensemble des documents en
commun de ceux-ci, le prix de revient et, le cas échéant, le vue de l’accomplissement de la formalité de
prix de vente de certains produits ou de certains services ; l’enregistrement.

-d’améliorer la qualité marchande des produits livrés aux Article 9 : La formalité de l’enregistrement est effectuée au
consommateurs ; Greffe du Tribunal Civil du siège social de la société
-de développer et valoriser au maximum la production de coopérative. Elle n’est soumise à aucun droit
leurs membres ; d’enregistrement et de timbre.
-d’améliorer le niveau de formation et de « savoir-faire »
dans la gestion de leurs entreprises, métiers ou La demande d’enregistrement est introduite à la diligence
exploitations ; du président de la société coopérative et comporte les pièces
suivantes :
d’autre part, de participer :
-aux efforts de développement économique et social par la - 3 exemplaires du procès verbal de l’Assemblée Générale
contribution, qu’ils peuvent fournir ; Constitutive, signés par les membres fondateurs ;

-à l’accroissement de la production et de la productivité - 3 exemplaires des statuts ;


grâce à l’amélioration des techniques et des moyens de - la liste des membres du Conseil d’Administration et du
production et grâce à l’utilisation conjointe et rationnelle Comité de surveillance indiquant leurs noms et adresses, à
notamment des terrains, équipements, matériaux et laquelle seront joints les extraits de casiers judiciaires datant
installations ; de moins de trois (3) mois et les certificats de résidence des
-à la rationalisation des circuits d’approvisionnement et de intéressés ;
distribution ;
-à la promotion du potentiel de ressources humaines - l’état des souscriptions et des versements effectués
stimulant la création d’emplois. faisant ressortir que la moitié au moins du montant des
L’objet spécifique de chaque société coopérative doit être parts sociales a été libérée.
défini dans ses statuts.
Article 10 : L’enregistrement intervient après analyse, par
Article 4 : Les sociétés coopératives sont des personnes le Tribunal Civil compétent, des pièces énumérées à l’article
morales jouissant de la pleine capacité juridique et de 9 ci-dessus.
l’autonomie financière. Elles peuvent recevoir des dons,
effectuer toutes transactions, acheter, vendre, transformer, Il se traduit par la remise aux requérants d’un exemplaire
hypothéquer, donner en gage, recevoir des dons et legs, des statuts côté et paraphé et dûment revêtu d’un numéro
ester en justice et faire tous actes et opérations en relation d’enregistrement.
avec leur objet social.
Le Tribunal Civil est tenu de statuer dans un délai maximum
Article 5 : La durée des sociétés coopératives est fixée par d’un (1) mois, faute de quoi la formalité d’enregistrement
leurs statuts. est réputée effectuée. Dans ce dernier cas, le Tribunal Civil
est tenu sans délai de procéder à l’enregistrement de la
Article 6 : La raison sociale des sociétés coopératives doit société coopérative concernée.
indiquer la nature de leurs activités. Elle doit comporter le
terme « coopérative ». Article 11 : Toute société coopérative est tenue de déposer
ses statuts auprès de l’Administration en charge des
Sauf exception résultant d’une disposition législative coopératives du siège de la société coopérative contre un
expresse, il est interdit de donner toute appellation récépissé, après l’enregistrement.
comportant les termes « coopérative » ou « coopératif » à Aucune société coopérative ne peut fonctionner avant
des groupements non constitués conformément aux l’obtention du récépissé visé à l’alinéa précédent.
dispositions de la présente loi.
Article 12 : Les sociétés coopératives n’ont pas d’existence
Article 7 : Le ressort territorial dans lequel s’exercent les légale avant leur enregistrement.
activités de la société coopérative est fixé par ses statuts. Les actes accomplis au nom de la société coopérative avant
Le siège social de la société coopérative doit se situer à son existence légale engagent la responsabilité personnelle
l’intérieur de son ressort territorial. et solidaire de leurs auteurs.
1004 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Article 13 : A compter de leur enregistrement, les sociétés -participer à la réalisation des buts de la société coopérative
coopératives, dans tous les actes de la vie civile, devront et au renforcement de son unité ;
faire apparaître leur dénomination précise, leur objet,
l’adresse de leur siège social ainsi que les noms, prénoms -remplir tous les engagements d’apports ou de travaux ;
et qualités de leurs représentants.
-utiliser la société coopérative pour toutes les opérations
CHAPITRE III : ADHESION - RETRAIT - DROITS ET qui peuvent être effectuées par elle ou par son entremise
OBLIGATIONS DES MEMBRES - SANCTIONS conformément aux dispositions des statuts et des décisions
de l’Assemblée Générale ;
Article 14 : Toute personne physique âgée d’au moins
dix-huit (18) ans peut librement adhérer à une société -participer aux réunions des Assemblées Générales ainsi
coopérative. qu’à celles des autres organes de la société coopérative
L’adhésion à la société coopérative intervient s’ils en font partie ;
conformément à la procédure prévue par les statuts.
-s’informer et se former par tous les moyens mis à leur
Article 15 : Tout adhérent peut à tout moment se retirer de disposition par la société coopérative ;
la société coopérative dont il fait partie.
La qualité de membre se perd par la démission, l’exclusion, -contribuer, par leur probité, fidélité et discipline à l’efficacité
le décès. de l’entreprise et à l’entente au sein de la société
Dans ces cas, l’intéressé ou ses ayants droit ne peuvent coopérative ;
recevoir, à titre de remboursement que le montant
correspondant à la valeur nominale des parts dans le capital -sauvegarder les biens de la société coopérative ainsi que
libéré, déduction faite des créances de la société ses intérêts matériels et moraux ;
coopérative, ou bien augmenté, le cas échéant, du montant
des ristournes échues. -ne pas exercer une activité concurrente à celle de la société
coopérative ;
Les modalités d’application de cette disposition sont
prévues par les statuts. -se conformer aux dispositions des statuts, des règlements
intérieurs, et éventuellement des contrats qu’ils auraient
Article 16 : Les adhérents disposent de droits égaux dans passés avec la société coopérative.
l’administration et la gestion de la société coopérative.
Il ne peut être établi entre eux aucune discrimination suivant Article 18 : Les statuts et les règlements intérieurs
notamment leur position sociale, leur appartenance déterminent la nature des sanctions qui pourraient être
religieuse ou politique, leur sexe, leurs fonctions ou la date appliquées à l’égard des adhérents qui ne remplissent pas
de leur adhésion collégiale. leurs engagements. Ils déterminent également les moyens
de défense. Ces sanctions peuvent comprendre l’exclusion,
Les membres ont le droit de : sur décision de l’Assemblée Générale, d’un adhérent pour
-participer aux délibérations et aux votes des Assemblées des raisons graves, notamment s’il a été condamné à une
Générales ; peine criminelle ou s’il a nui sérieusement ou tenté de nuire
à la société coopérative.
-élire et révoquer les administrateurs ainsi que les membres
des autres instances élues de la société coopérative ; Article 19 : Nul ne peut être membre de plusieurs sociétés
coopératives ayant le même objet dans le même ressort
-être élus à tous les organes de la société coopérative ; territorial.
-avoir accès à tous les services, équipements et avantages
individuels ou collectifs qu’elle fournit ; CHAPITRE IV : ADMINISTRATION – GESTION -
CONTROLE
-approuver les changements dans la structure du capital
social ; Article 20 : Les organes d’administration, de gestion et de
-bénéficier de façon équitable de la répartition des excédents contrôle des sociétés coopératives sont :
nets ; -l’Assemblée Générale ;
-examiner les procès-verbaux, registres, livres de compte et -le Conseil d’Administration ;
avoirs de la société coopérative ; -le Comité de Surveillance.

-exiger des administrateurs et des membres du personnel SECTION I : ASSEMBLEE GENERALE


de la société coopérative de se conformer aux dispositions
de la loi, des statuts ou des règlements intérieurs. Article 21 : L’Assemblée Générale est constituée par
l’ensemble des adhérents de la société coopérative. Elle
Article 17 : Les adhérents ont l’obligation, notamment de : est l’organe souverain de délibération et de décision.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1005

Seuls les membres à jour de leurs versements au capital -détermine les modalités de répartition des ristournes aux
social ont droit de vote à l’Assemblée Générale et peuvent coopérateurs ainsi que les modalités d’apurement des
être élus au Conseil d’Administration ou au Comité de déficits ;
Surveillance.
-élit et révoque les membres du Conseil d’Administration
Chaque adhérent dispose d’une seule voix à l’Assemblée et ceux des autres instances élues de la société coopérative;
Générale, quel que soit le montant des parts sociales qu’il
détient. -adopte les règlements intérieurs ou leurs modifications ;
-décide les variations du capital social ;
En cas d’empêchement, un membre peut donner mandat à -adopte le programme d’activités et le budget de la société
un autre de le représenter à l’Assemblée Générale ; mais coopérative ;
nul ne peut être porteur de plus d’un mandat.
-décide de l’acceptation ou non d’usagers ;
Des représentants d’autres sociétés coopératives, ainsi -d’une manière générale, délibère sur toutes les autres
que des personnes reconnues pour l’intérêt qu’elles portent questions figurant à son ordre du jour, qui ne sont pas de
aux sociétés coopératives peuvent être invités à participer la compétence de l’Assemblée Générale Extraordinaire.
aux Assemblées Générales avec voix consultative.
Article 25 : L’Assemblée Générale Ordinaire ne peut
Article 22 : L’Assemblée Générale Constitutive a pour délibérer valablement que si le nombre de membres présents
objet de : ou représentés est égal ou supérieur à la majorité simple
-adopter les statuts ; des membres inscrits à la date de convocation.
-vérifier la souscription et la libération des cotisations et
des parts sociales ; Si cette condition n’est pas remplie, une deuxième session
est convoquée au même lieu et avec le même ordre du jour
-élire les membres du Conseil d’Administration et, parmi dix (10) jours au plus tard après la date fixée pour la première
eux le Président de ce Conseil ; assemblée. Aucune condition de quorum n’est exigée pour
cette seconde session qui délibère valablement quel que
-élire les membres du Comité de Surveillance ; soit le nombre des membres présents ou représentés.
-examiner et adopter le programme d’activités de la première
année. Les décisions de l’Assemblée Générale Ordinaire sont
prises à la majorité simple des membres présents ou
Article 23 : L’Assemblée Générale se réunit en session représentés.
ordinaire au moins une fois par an, dans le courant du
trimestre suivant la clôture de l’exercice social, sur Article 26 : L’Assemblée Générale Extraordinaire décide
convocation du Président du Conseil d’Administration. des questions importantes notamment :
-les modifications des statuts ;
L’avis de convocation de l’Assemblée Générale devra -la fusion avec une autre société coopérative ;
parvenir aux membres de la société coopérative, avec -la scission de la société coopérative ;
indication précise de l’ordre du jour, quinze (15) jours au -l’adhésion à une Union, Fédération ou Confédération de
moins avant la date prévue. coopératives ;

Article 24 : L’Assemblée Générale Ordinaire se prononce -la dissolution anticipée de la coopérative ou la


sur toutes les questions intéressant la société coopérative, prolongation de sa durée au-delà du terme fixé ;
sa gestion et son administration, l’application et -l’élection de nouveaux membres du Conseil
l’interprétation des statuts. d’Administration en cas de vacance au Conseil de plus de
la moitié des membres en exercice.
A cet effet, l’Assemblée Générale Ordinaire :
Article 27 : Les Assemblées Extraordinaires sont
-entend et discute les rapports du Conseil d’Administration, convoquées à la demande du Président du Conseil
du Comité de Surveillance et, le cas échéant, des d’Administration, du Président du Comité de Surveillance
commissions ou comités élus ; ou du tiers des membres de la société coopérative.

-examine, approuve ou rectifie les comptes et le rapport de L’Assemblée Générale Extraordinaire ne peut valablement
gestion et donne ou refuse le quitus aux administrateurs ; délibérer que si les deux tiers des membres inscrits au jour
de la convocation sont présents ou représentés lors de la
-nomme les réviseurs et fixe la durée de leur mandat ainsi session.
que leur rémunération ;
Si cette condition n’est pas remplie, une deuxième session
-fixe le plafond d’endettement de la société coopérative et est convoquée avec le même ordre du jour dans les cinq (5)
autorise les investissements ou placements de fonds ; jours.
1006 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

En cas d’absence de quorum, une troisième session est Article 32 : Le nombre des administrateurs est fixé par les
convoquée dans les mêmes conditions et l’Assemblée statuts. Il ne peut, dans une société coopérative primaire,
statue quel que soit le nombre des membres présents ou être inférieur à trois (3) et supérieur à dix (10).
représentés.
Les membres du Conseil d’Administration sont élus pour
Les décisions de l’Assemblée Générale Extraordinaire sont un mandat de trois (3) ans renouvelable.
prises à la majorité des deux tiers des membres présents ou
représentés. A l’expiration du second mandat, les administrateurs
sortants ne sont rééligibles qu’au terme d’une période de
Article 28 : Le vote se fait à main levée. Si l’Assemblée le trois (3) ans.
décide, il est procédé au vote à bulletin secret.
Article 33 : Sans limitations autres que celles des pouvoirs
En cas de partage des voix, celle du Président est expressément réservés aux assemblées générales par la
prépondérante. présente loi ou par les statuts, le Conseil d’Administration
dispose des pouvoirs les plus étendus en matière de
Les décisions régulièrement prises sont obligatoires pour gestion.
tous les membres de la société coopérative.
Le Conseil d’Administration doit :
Article 29 : Lorsque l’étendue du ressort territorial d’une -diriger les activités de la coopérative conformément aux
société coopérative ou le nombre de ses adhérents suscite dispositions des statuts et aux directives et orientations
des difficultés pour réunir le quorum requis à l’Assemblée de l’Assemblée Générale ;
Générale, les statuts peuvent prévoir la réunion
d’Assemblées de Sections chargées notamment de -tenir ou faire tenir des comptes précis et exacts, ainsi qu’un
délibérer sur les questions inscrites à l’ordre du jour de relevé fidèle de l’inventaire, de l’actif et du passif de la
l’Assemblée Plénière et d’élire leurs délégués à cette coopérative ;
Assemblée.
-prendre toutes les mesures nécessaires pour la sauvegarde
SECTION II : CONSEIL D’ADMINISTRATION des fonds, avoirs, équipements, stocks et biens de la société
coopérative ;
Article 30 : La société coopérative est administrée par un
Conseil d’Administration dont les membres sont élus par -surveiller la gestion de la coopérative si elle est confiée à
l’Assemblée Générale parmi les adhérents en règle vis-à- un directeur ou gérant et contrôler l’inventaire et les
vis de la société coopérative. comptes établis par celui-ci ;

Article 31 : Les membres du Conseil d’Administration -veiller à ce qu’un système de tenue des registres, livres et
doivent remplir les conditions suivantes : comptes de la société coopérative soit établi.
-être de nationalité malienne ;
-jouir de leurs droits civiques et civils ; Le Conseil d’Administration doit, en outre :
-résider effectivement dans le ressort territorial de la société -représenter les intérêts des membres de façon objective et
coopérative ; impartiale ;

-n’avoir pas été condamné à une peine afflictive ou -établir un système d’information périodique des adhérents
infamante pour crime; sur les activités, problèmes et résultats de gestion de la
société coopérative et développer en eux le sens
-n’avoir pas fait l’objet d’une déclaration de faillite d’appartenance, de loyauté et de responsabilité envers leur
conformément à la réglementation commerciale en vigueur ; organisation ;

-ne pas participer de façon permanente ou occasionnelle à -se tenir régulièrement informé des besoins, attitudes,
une activité concurrente ou connexe de celle de la sollicitations ou revendications des membres à l’égard de
coopérative. En cas de litige, le caractère de concurrence la société coopérative ;
est apprécié par l’Administration chargée des sociétés
coopératives. -encourager, par toute mesure utile, l’éducation coopérative
des membres ;
Sauf dérogation spéciale de l’Assemblée Générale, dont -préparer et convoquer les réunions des assemblées
les conditions seront définies par le règlement intérieur, ne générales ;
peuvent être simultanément membres du même Conseil
d’Administration les ascendants, les descendants, les -présenter à l’Assemblée Générale annuelle un rapport
conjoints, les frères et leurs sœurs et autres alliés du même d’activités de l’exercice écoulé tant sur le plan économique
degré. que social, et un projet du budget de l’exercice suivant ;
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1007

-faire toutes propositions en vue d’améliorer et de Afin d’aider le Conseil d’Administration dans l’exercice de
développer les services fournis aux membres ; ses fonctions, l’Assemblée Générale ou le Conseil
d’Administration peut faire appel à la collaboration de
-faire toutes propositions sur la répartition éventuelle des personnes connues pour leur compétence en matière de
excédents nets et de l’intérêt à servir aux parts ; coopérative et désigner des conseillers techniques pour
prendre en charge des missions de conseils de gestion,
-donner toute assistance aux personnes habilitées à vérifier d’information, de contrôle ou autres.
les comptes ainsi que les membres des autres instances
élues de la société coopérative ; Les personnes ainsi désignées assistent de droit aux
réunions des assemblées générales et, le cas échéant, aux
-appliquer toute recommandation des rapports d’inspection réunions du Conseil d’Administration, avec voix
ou de contrôle de l’Administration chargée des sociétés consultative.
coopératives afin de redresser les erreurs, fautes de gestion
ou d’administration. Article 38 : Le Président du Conseil d’Administration est
tenu de communiquer chaque année à l’Administration
Le Conseil d’Administration peut, après consultation du chargée des coopératives les documents suivants :
Comité de Surveillance recruter tout personnel salarié
nécessaire à la bonne marche de la société coopérative. -le rapport annuel d’activités ;
-le bilan et ses annexes ;
Article 34 : Les membres du Conseil d’Administration sont -le programme d’activités prévisionnel ;
responsables, individuellement et solidairement, envers la -le budget ;
coopérative et envers les tiers, des fautes commises dans -le rapport du Comité de Surveillance ;
leur gestion en violation des dispositions des statuts, des -le rapport du contrôleur externe pour certification des
règlements intérieurs ou des résolutions de l’Assemblée comptes.
Générale sans préjudice de la mise en cause, dans les
conditions requises de leur responsabilité pénale, le cas Article 39 : Le Conseil d’Administration se réunit en
échéant. session ordinaire une fois tous les deux (2) mois à la
demande de son Président ou de la majorité de ses membres.
Article 35 : Tout membre du Conseil d’Administration peut En cas d’absence ou d’empêchement du Président, le
être révoqué à tout moment de son mandat par décision de Conseil d’Administration peut être convoqué par le Vice-
l’Assemblée Générale, pour faute grave, négligence ou Président.
inobservation des règlements.
Article 40 : Le Conseil d’Administration de la Société
Article 36 : Les fonctions d’administrateurs ne sont pas Coopérative ne délibère valablement que si la moitié au
rémunérées. Toutefois, les statuts peuvent prévoir le moins de ses membres est présente.
remboursement des frais spéciaux occasionnés par
l’exercice de ces fonctions et justifiés. Les décisions du Conseil d’Administration sont prises à la
majorité simple. En cas d’égalité des voix, celle du président
Les statuts peuvent prévoir que les administrateurs chargés est prépondérante.
d’exercer des tâches de gestion effective de la société
coopérative puissent recevoir une indemnité compensatrice Article 41 : Lorsque les dimensions et les activités de la
du temps passé à cet effet. Cette indemnité est fixée par société coopérative le requièrent, le Conseil
l’Assemblée Générale, elle peut être liée à un pourcentage d’Administration peut déléguer les pouvoirs nécessaires à
du montant des excédents nets de l’exercice, mais en aucun un directeur ou gérant en vue d’assurer sous son contrôle
cas au montant du chiffre d’affaires. le fonctionnement de la société coopérative.

Article 37 : Le Conseil d’Administration est dirigé par un Article 42 : Le directeur ou le gérant peut être recruté en
président assisté d’un vice-président, tous élus par dehors des membres de la société coopérative, mais s’il en
l’Assemblée Générale. est membre, il ne peut cumuler ses fonctions avec celles
d’administrateur ou de membre du Comité de Surveillance.
Le Président du Conseil d’Administration représente la Il peut cependant assister aux réunions du Conseil
coopérative dans tous les actes de la vie de celle-ci, y d’Administration avec voix consultative.
compris en justice.

La gestion du Conseil d’Administration est collective. SECTION III : COMITE DE SURVEILLANCE


Toutefois le Conseil peut déléguer ses pouvoirs à un ou
plusieurs de ses membres. Il peut en outre pour un ou
plusieurs objets déterminés, conférer des mandats spéciaux Article 43 : Le Comité de Surveillance est l’organe de
à des membres non administrateurs et à des tiers. contrôle interne permanent de la société coopérative.
1008 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Article 44 : L’Assemblée Générale élit parmi ses membres Article 51 : La valeur nominale de la part sociale est fixée
un Comité de Surveillance composé de deux (2) à cinq (5) par les statuts. La part sociale est remboursable et porteuse
personnes qui ne peuvent faire partie ni du Conseil d’intérêt au membre. La souscription d’au moins une part
d’Administration, ni du personnel salarié et qui n’ont pas par adhérent est obligatoire.
participé à la gestion de la société coopérative au cours de
l’exercice précédent. Sauf dérogation expresse de l’Assemblée Générale
approuvée par l’Administration chargée des sociétés
Les fonctions ainsi conférées à ces personnes ne sont pas coopératives, aucun adhérent ne peut détenir plus de
rémunérées. Toutefois, les statuts peuvent prévoir le quinze pour cent (15 %) de la partie du capital social
remboursement des frais spéciaux occasionnés par représentée par les parts sociales. En plus des parts sociales
l’exercice de ces fonctions et justifiés. initiales dites parts d’adhésion, les statuts peuvent prévoir
la souscription par les adhérents de parts sociales
La durée du mandat du Comité de Surveillance est fixée à supplémentaires dont le nombre est déterminé en rapport
trois (3) ans. Les membres sortants sont rééligibles. avec l’importance de l’exploitation ou de l’entreprise.

Toutefois, après deux (2) mandats consécutifs, ils ne Article 52 : Les parts sociales doivent être libérées au
peuvent être réélus avant l’expiration d’une période de moins à la moitié à la souscription.
trois ans.
La libération du reliquat doit intervenir dans les délais fixés
Article 45 : Le Comité de Surveillance se réunit chaque par les statuts et qui ne peuvent excéder un an.
fois que de besoin à la demande d’au moins deux (2) de ses
membres. Ses décisions sont prises à la majorité simple. Les membres redevables après l’expiration du délai d’un
an s’exposent à l’exclusion dans les conditions fixées par
Article 46 : Le Comité de Surveillance exerce ses pouvoirs les statuts.
de façon collégiale.
Les parts sociales non entièrement libérées ne portent pas
Il a pour tâche de contrôler la conformité des activités de la intérêt et ne sont pas remboursables.
société coopérative par rapport aux statuts, aux règlements
intérieurs et aux décisions de l’Assemblée Générale. L’Assemblée Générale peut prévoir la libération des parts
sociales en nature, en prestations de services ou de travaux.
Il vérifie les livres comptables, la caisse, les comptes et
avoirs de la société coopérative et contrôle la régularité Article 53 : Les parts sociales sont nominatives,
des inventaires et des bilans. Il exerce tout contrôle qu’il indivisibles, insaisissables par les tiers. Leur cession ne
juge opportun et informe le Conseil d’Administration de peut se faire sans l’accord de l’Assemblée Générale dans
toutes lacunes, erreurs ou irrégularités commises. les conditions fixées par les statuts.

Article 47 : Le Comité de Surveillance prépare chaque Article 54 : Les parts sociales ne donnent pas droit à des
année au moins un rapport dans lequel il rend compte à dividendes. Elles peuvent, par décision de l’Assemblée
l’Assemblée Générale de l’exécution du mandat qu’elle lui Générale, générer un intérêt ne dépassant en aucun cas le
a confié. Il doit signaler les irrégularités et les inexactitudes taux d’escompte de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique
qu’il aura relevées. de l’Ouest (B.C.E.A.O.).

Article 48 : Les statuts peuvent prévoir que le Comité de


Surveillance fasse appel, avec l’accord de l’Assemblée Article 55 : Les autres ressources de la société coopérative
Générale, à des personnes qualifiées en matière de contrôle sont :
des comptes pour l’aider à accomplir correctement sa
mission. - les réserves créées par les prélèvements sur les excédents
d’exercices ;
CHAPITRE V : DISPOSITIONS FINANCIERES ET
COMPTABLES - les dons, legs et subventions d’organismes publics ou
privés qui doivent être intégrés dans le patrimoine et
Article 49 : Le capital social de la société coopérative est comptabilisés séparément.
constitué par l’ensemble des cotisations et des parts
sociales souscrites par chacun des membres.
Article 56 : La responsabilité de chaque adhérent est au
Article 50 : La cotisation est la même pour tous ; son minimum égale au montant des parts sociales dont il est
montant est déterminé par les statuts et payable à titulaire. Néanmoins, les statuts peuvent prévoir une
l’adhésion. Elle n’est pas remboursable et ne porte pas responsabilité plus étendue qui ne peut dépasser dix fois
intérêt. le montant des parts souscrites.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1009

Le retrait, le décès ou l’exclusion d’un membre ne le libère Le trimestre suivant, le Conseil d’Administration prépare
pas de ses engagements envers la société coopérative. Sa et soumet à l’Assemblée Générale les documents suivants:
responsabilité financière découle des obligations
antérieures au retrait, au décès ou à l’exclusion. -le rapport annuel d’activités ;
-le bilan et ses annexes ;
Toutefois, aucune action ne sera recevable contre un -le programme d’activités prévisionnel ;
membre démissionnaire, exclu ou décédé ou contre ses -le budget ;
héritiers, passé un délai de cinq ans après la date effective -le rapport du Comité de Surveillance ;
du retrait, du décès ou de l’exclusion. -le rapport certifié du contrôleur externe ;
-tous autres renseignements requis par les statuts.
Article 57 : Les excédents annuels nets résultant des
activités sont soumis à un prélèvement obligatoire pour la CHAPITRE VI : UNIONS - FEDERATIONS ET
constitution de fonds de réserves légales de la société CONFEDERATIONS DE SOCIETES COOPERATIVES
coopérative avant toute autre répartition.
Article 63 : Les sociétés coopératives peuvent constituer
Le fonds de réserves légales est alimenté de 25 % au moins entre elles des Unions pour la gestion de leurs intérêts
des excédents nets jusqu’à ce qu’il atteigne dix fois le communs, notamment en vue de :
montant du capital social ; après quoi ce prélèvement cesse -effectuer toutes opérations commerciales et financières
d’être obligatoire sauf à reprendre son cours si ce fonds de pour le compte et dans l’intérêt des sociétés coopératives
réserves tombe au-dessous de ce montant. membres ;

Article 58 : En plus des réserves légales, les statuts peuvent -grouper leurs moyens d’action en vue d’assurer et
prévoir des réserves statutaires dont le seuil et l’affectation d’améliorer soit la qualité, la régularité, la valorisation, la
seront déterminés par l’Assemblée Générale. transformation d’un ou de plusieurs produits, soit procurer
à leurs membres des moyens multiples ou des services à
Toutefois, le montant total prélevé au titre des réserves moindre coût ;
statutaires ne peut dépasser 20% des excédents nets.
-orienter et coordonner les activités économiques des
Article 59 : Le solde restant, après prélèvement au titre sociétés coopératives membres ;
des réserves légales et statutaires, peut être ristourné aux
membres, au prorata des opérations qu’ils ont effectués -fournir l’assistance financière, technique, comptable ou
avec la société coopérative ou des travaux ou prestations administrative dont elles ont besoin.
qu’ils ont fournis pour elle au cours de l’exercice concerné.
Article 64 : Les Unions sont des sociétés coopératives du
Article 60 : En cas de pertes durant un exercice quelconque, second degré qui exercent des fonctions de gestion.
aucune répartition d’excédents ne peut être effectuée tant
que le déficit n’aura pas été résorbé par les excédents Article 65 : L’Assemblée Générale des Unions est
réalisés dans les années suivantes. composée des délégués des sociétés coopératives
adhérentes, élus dans les conditions déterminées par les
En aucun cas, les montants constituant les fonds de statuts.
réserves légales ou de réserves statutaires ne peuvent être
répartis entre les adhérents ou incorporés au capital social, Les décisions prises par l’Assemblée Générale sont
ni utilisés pour la libération de parts. obligatoires pour les sociétés coopératives adhérentes.

La partie de l’excédent répartissable se rapportant aux Article 66 : Les statuts des Unions déterminent, en
opérations avec les usagers est affectée aux fonds de conformité avec les dispositions de la présente loi, les
réserves légales. Il en est de même des dons, legs et modalités de leur constitution, de leur fonctionnement et
subventions non expressément affectés à une utilisation de leur dissolution.
spécifiée par les donateurs.
Article 67 : Les Fédérations sont des associations de
Article 61 : La comptabilité des sociétés coopératives doit sociétés coopératives ou d’Unions de sociétés
être tenue conformément à la réglementation en vigueur. coopératives visant la défense des intérêts du mouvement
L’Assemblée Générale de la société coopérative peut coopératif.
prescrire la tenue de pièces comptables déterminées, et
l’utilisation de formulaires de modèles uniformes, dans un Article 68 : Le regroupement des Fédérations constitue la
souci d’harmonisation. Confédération.

Article 62 : Les comptes de la société coopérative sont Article 69 : Les Fédérations et la Confédération de sociétés
arrêtés à la clôture de l’exercice social qui correspond à coopératives sont soumises au régime juridique des
l’année civile. associations de l’Ordonnance N°41/PGC du 28 mars 1959.
1010 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Elles ont pour objet notamment de : -survenance d’obstacles ou de difficultés insurmontables


-examiner avec les pouvoirs publics tous les problèmes pour la réalisation de l’objet social ;
des sociétés coopératives et proposer les mesures
nécessaires ; -perte de la moitié du capital social augmenté des réserves
légales de la coopérative ;
-sauvegarder et défendre les intérêts moraux, professionnels
ou matériels de leurs membres ; -inobservation des dispositions de l’article 38 de la présente
loi ;
-diffuser l’information nécessaire à l’amélioration des
activités de leurs membres ; -violation des dispositions légales ou statutaires en dépit
des avertissements écrits ;
- promouvoir l’éducation et la formation continue des
coopérateurs ; -non conformité de l’activité de la société coopérative à
son objet ;
-assurer la vulgarisation de la législation coopérative ;
-favoriser l’inter-coopération en établissant des circuits -cessation de toute activité pendant deux (2) années
commerciaux et d’échanges avec les organismes coopératifs successives.
nationaux et étrangers ;
L’Assemblée Générale nomme aussitôt un ou plusieurs
-représenter le mouvement coopératif aux niveaux national liquidateurs.
et international.
Article 75 : L’Administration chargée des sociétés
CHAPITRE VII : FUSION - SCISSION coopératives vérifie l’effectivité de la constitution et la
réalisation des formalités prévues aux articles 12 et 38 ci-
Article 70 : Les sociétés coopératives ayant le même objet dessus.
ou des objets similaires, peuvent par décisions de leur
Assemblée Générale Extraordinaire convoquée En cas d’inobservation des dispositions de l’article 38,
spécialement à cet effet, fusionner en une seule société l’Administration saisit la société coopérative défaillante
coopérative. aux fins de régularisation dans les six (6) mois. Si les
irrégularités persistent pendant deux années consécutives,
La fusion des sociétés coopératives s’opère par la création elle saisit la société coopérative aux fins de faire prononcer
d’une nouvelle société coopérative. sa dissolution par l’Assemblée Extraordinaire de ses
membres.
Article 71 : La nouvelle société coopérative reçoit l’actif et
est tenue d’acquitter le passif. Article 76 : La dissolution judiciaire est prononcée à la
demande de l’Administration chargée des sociétés
Article 72 : Une société coopérative peut, par décision de coopératives ou de toute personne intéressée dans les
son Assemblée Générale Extraordinaire, se scinder en deux hypothèses prévues à l’article 74 ci-dessus, au cas où
ou plusieurs sociétés coopératives. l’Assemblée Générale s’abstiendrait de le faire.

La décision de scission arrête impérativement un plan de Le Tribunal nomme par la même occasion un ou plusieurs
répartition de l’actif et du passif entre les nouvelles sociétés liquidateurs.
coopératives ; elle dresse également la liste des membres
des nouvelles entités. Article 77 : La liquidation commence dès le prononcé de
la dissolution.
Article 73 : La transformation des sociétés coopératives
par fusion ou scission est soumise aux formalités prévues La mesure de liquidation est immédiatement publiée dans
au Chapitre II de la présente loi. La transformation ne devient un Journal habilité à recevoir les annonces légales pendant
définitive qu’après l’accomplissement de ces formalités. que les inscriptions modificatives interviennent au Greffe
du Tribunal Civil du siège de la société coopérative.
CHAPITRE VIII : DISSOLUTION – LIQUIDATION
Article 78 : La société coopérative conserve sa personnalité
Article 74 : L’Assemblée Générale Extraordinaire décide juridique pendant toute la phase de la liquidation. Celle-ci
de la dissolution de la société coopérative dans les cas est transmise au liquidateur pour les seuls besoins de la
suivants : liquidation
-expiration de la durée statutaire de la société coopérative ;
-réalisation de l’objet social ; Article 79 : Les créanciers de la société coopérative ont un
-fusion avec une ou plusieurs autres sociétés délai de deux (2) mois suivant la publication de l’avis de
coopératives ; liquidation pour réclamer le paiement de leurs créances.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1011

Passé ce délai, les montants concernés ne seront pas CHAPITRE X : DISPOSITIONS TRANSITOIRES –
exigibles. DIVERSES - FINALES

Article 80 : Dès la clôture de la liquidation, le liquidateur Article 86 : En attendant la mise en place de la


arrête le programme de règlement des créances, priorité Confédération des Sociétés Coopératives du Mali, un
étant accordée aux créances privilégiées. Conseil National de la Coopération dont la composition,
l’organisation et les modalités de fonctionnement sont
Article 81 : La société coopérative est ensuite radiée du fixées par décret pris en Conseil des Ministres assurera,
registre de l’enregistrement tenu au Greffe du Tribunal Civil conjointement avec les autres acteurs du mouvement
de son siège à la diligence du liquidateur. coopératif, les attributions définies à l’article 69 de la
présente loi .
Article 82 : Au cas où la liquidation fait apparaître un actif
net après extinction du passif et le remboursement des parts Article 87 : Les anciens organismes à caractère coopératif
sociales, cet actif n’est pas répartissable entre les sont tenus de se soumettre à la formalité de l’enregistrement
adhérents ; il est dévolu à la Confédération Nationale des telle que prévue par les articles 6 et suivants de la présente
Sociétés Coopératives. loi dans un délai de deux (2) ans à compter de sa
promulgation.
Au cas où la liquidation fait apparaître des pertes excédant
le montant du capital social, celles-ci sont divisées entre Article 88 : Les différends nés dans une société coopérative
les adhérents proportionnellement au nombre des parts qui ne trouveraient pas de solution à travers les mécanismes
souscrites par chacun d’eux, sans toutefois que le montant statutaires particuliers et les différends entre sociétés
leur incombant soit supérieur à dix fois le montant des coopératives feront obligatoirement l’objet d’un arbitrage
parts souscrites. préalable avant la saisine de la juridiction civile, seule
compétente pour en connaître.
Article 83 : Au terme de sa mission, le liquidateur dépose
un rapport de liquidation au Greffe du Tribunal Civil du Article 89 : Une Commission d’Arbitrage, dont la procédure
siège de la société coopérative liquidée et auprès de et la composition seront déterminées par la Confédération
l’Administration chargée des sociétés coopératives à des Nationale des Sociétés Coopératives du Mali sera instituée
fins statistiques. à cet effet.

CHAPITRE IX : DISPOSITIONS PENALES Article 90 : La présente loi abroge toutes dispositions


antérieures contraires, notamment la Loi N° 88-62/AN-RM
Article 84 : Sont punis des peines prévues aux dispositions du 19 juin 1988 régissant le Mouvement Coopératif en
du code pénal relatives au délits d’escroquerie, d’abus de République du Mali.
blanc-seing, d’abus de confiance :
Bamako, le 18 Juillet 2001.
-les administrateurs, les membres du comité de surveillance,
directeurs ou gérants de sociétés coopératives qui ont Le Président de la République,
sciemment communiqué ou publié des documents Alpha Oumar KONARE
comptables inexacts ou des rapports visant à dissimuler la
situation véritable de la société coopérative ; -------------------------

-les administrateurs, directeurs ou gérants qui, de mauvaise LOI N°01-077/DU 18 JUILLET 2001 FIXANT LES
foi, ont fait des biens ou du crédit de la société coopérative REGLES GENERALES DE LA CONSTRUCTION
un usage qu’ils savaient contraire à l’intérêt de celle-ci,
dans un but personnel ou pour favoriser une société dans L’Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance
laquelle ils étaient intéressés d’une manière quelconque ; du 28 juin 2001 ;

-les administrateurs qui ont procédé, sans autorisation de Le Président de la République promulgue la loi dont la
l’Assemblée Générale, à la répartition des excédents teneur suit :
d’exercice en violation des dispositions du chapitre V de la
présente loi. Chapitre I : Dispositions générales

Article 85 : Sont punis des peines prévues à l’Ordonnance Article 1er : La présente loi s’applique aux constructions,
n°6/CMLN du 15 mars 1974 modifiée par l’Ordonnance n°13/ matériaux, produits et composants de construction. Elle
CMLN du 22 avril 1974 réprimant les atteintes aux biens s’applique également aux parcelles ainsi qu’aux installations
publics, les administrateurs, directeurs, gérants ou tout et équipements pour lesquels, des exigences ont été
autre employé des sociétés coopératives qui auront commis formulées à l’article 3 ci-après.
un détournement portant sur des fonds, avoirs, biens au
préjudice desdites sociétés. Sont exclus du champ d’application de la présente loi :
1012 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

1) les routes, les aérodromes, les digues, les barrages et -Etage : Un étage dont les murs sont reculés par rapport à
leurs accessoires, à l’exception des bâtiments, ceux du niveau inférieur est un étage entier si, avec sa
hauteur, il couvre plus de deux tiers (2 /3) de la surface sur
2) les installations pour une exploitation minière souterraine, laquelle il repose. Un étage avec une couverture en pente
à l’exception des bâtiments, est un plein étage s’il a cette hauteur sur plus des trois
quarts de sa surface.
3) les conduits publics d’alimentation en eau, d’électricité
et de gaz, les égouts, les conduits pour la télécommunication -Hauteur d’un étage : la distance comprise entre la face
y compris les mâts, leurs bases et les installations supérieure de son plancher et celle du plancher situé
souterraines, immédiatement au-dessus, ou en son absence du plafond
au-dessus ;
4) les tuyaux de transport de matière, y compris leurs
installations souterraines, -Salles de séjour : des salles où les hommes passent le
maximum de leur temps ;
5) les grues, à l’exception des rails et leurs appuis.
-Parkings : des espaces couverts ou non destinés au
Article 2 : Au sens de la présente loi, on entend par : stationnement des engins ;

- Construction : des installations faites à partir de matériaux, -Matériaux, produits et composants de construction :
produits et composants de construction et qui sont liées
au sol. Une liaison au sol a lieu aussi quand l’installation à 1)les matériaux, produits et composants fabriqués pour être
travers son propre poids repose au sol ou fait un utilisés d’une manière durable dans les constructions ;
déplacement limité sur des rails, ou encore selon les
objectifs de son utilisation, elle est pratiquement 2)les éléments préfabriqués à partir des matériaux, produits
stationnaire. Sont considérées comme construction : et composants et qui seront liés au sol comme les maisons
1)les dépôts et les carrières ; préfabriquées, les garages préfabriqués et les silos ;
2)les lieux de stockage, d’exposition ;
3)les places de camping ; - Technique de construction : la manière d’assemblage des
4)les espaces de jeux et de sport ; matériaux, produits et composants de construction afin
5)les parkings ; d’obtenir une construction.
6)les échafaudages ;
7)les dispositifs assurant la sécurité statique des Article 3 : Les constructions ainsi que les installations et
constructions ; équipements mentionnés à l’alinéa 1er de l’article 1er sont
à disposer, réaliser, modifier et entretenir de telle sorte que
-Bâtiment : des constructions utilisées ou destinées à être la sécurité ou l’ordre public, plus particulièrement la vie, la
utilisées pour abriter ou recevoir des personnes, des santé ou les bases naturelles de la vie ne soient pas en
animaux ou des choses ; danger. Les règles techniques qui servent cet intérêt sont à
respecter. Sont considérées aussi comme règles techniques
- Hauteur du bâtiment : la distance comprise entre le niveau généralement admises, les prescriptions techniques rendues
naturel du sol et la face supérieure du mur d’acrotère pour publiques par les autorités chargées du contrôle et de la
réglementation des constructions.
les bâtiments couverts en dalle et en tôle si ces derniers
possèdent un mur acrotère tout au tour. Pour les bâtiments Les matériaux, produits et composants de construction
couverts en tôle ou en tuile avec pente unique ou double doivent être seulement utilisés, si lors de leur utilisation
c’est la distance entre le niveau naturel du sol et le matériel pour les entretiens courants des constructions, celles-ci
de couverture au droit du mur pignon ; la hauteur est remplissent les exigences prévues par la présente loi et ses
symbolisée par H ; textes d’application.

-Bâtiments de faible hauteur : des bâtiments dont la


hauteur du plancher bas du dernier niveau accessible au Pour la démolition des constructions ainsi que d’autres
public par rapport au sol est inférieure ou égale à 7 m ; installations et équipements mentionnés à l’alinéa 1er de
l’article 1er, et pour la modification de leur utilisation, les
-Bâtiments de hauteur moyenne : des bâtiments dont la exigences énoncées à l’alinéa 1er du présent article sont à
hauteur du plancher bas du dernier niveau accessible au observer.
public par rapport au niveau du sol est supérieure à 7 m et
inférieure à 22 m ;
Chapitre II : Parcelle et son occupation
-Bâtiments de grande hauteur : des bâtiments dont la
hauteur du plancher bas du dernier niveau accessible au Article 4 : Les bâtiments doivent être érigés seulement s’il
public par rapport au niveau du sol est supérieure à 22 m ; est établi que :
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1013

1) la parcelle donne sur une voie publique ou sur un accès Les accès et passages prévus à l’alinéa 2 de l’article 5 ainsi
à la voie garanti publiquement ; les voies d’accès aux que les espaces d’accès prévus à l’alinéa 5 de l’article 5 ne
parcelles dans une zone où seulement des bâtiments de doivent pas être rétrécis par des constructions et doivent
faible hauteur sont permis doivent être carrossables si elles être tenus toujours libres avec indications. Ils doivent être
dépassent 50 m de long ; suffisamment solides pour recevoir les engins des sapeurs-
pompiers. Les espaces d’accès ne doivent pas être
2) les installations d’alimentation en eau potable et couverts. Les accès, passages et espaces doivent être
d’évacuation des eaux usées et vannes sont utilisables et tenus libres de tout stationnement de véhicules.
que le traitement des eaux usées et vannes se fait suivant
les règles d’hygiène.
Article 6 : Devant les murs extérieurs des bâtiments
La construction d’un bâtiment sur plusieurs parcelles est doivent être tenus libres des espaces au-dessus du sol
permise si à travers une servitude il est assuré qu’aucune appelés reculs. Le recul n’est pas à faire si, suivant les
disposition de la présente loi ne sera violée et que le bâtiment règles urbanistiques :
érigé sur ces parcelles répond aux dispositions
réglementaires comme s’il était érigé sur une seule parcelle. 1) le bâtiment doit être érigé sur la limite parcellaire ;
2) les bâtiments sur deux parcelles voisines doivent avoir
un mur mitoyen.
Article 5 : Chaque parcelle doit avoir un accès ou un
passage direct pour les sapeurs-pompiers à partir de la Si suivant les règles urbanistiques on doit construire en
voie publique. Cet accès ou passage doit avoir une largeur laissant un recul par rapport à la limite parcellaire et que le
minimale de 2 m et une hauteur minimale de 3 mètres. voisin a construit sur cette limite, il peut être exigé qu’on
construise sans laisser de recul, si au contraire on doit
Pour les bâtiments dont la face supérieure des allèges des construire sans laisser de recul et que sur la parcelle voisine
principales fenêtres servant de voies d’évacuation de un bâtiment existe avec un recul par rapport à la limite
certains locaux se trouve à plus de 8 m par rapport au niveau parcellaire, il peut être exigé qu’on laisse aussi un recul.
naturel du sol, les dimensions des accès ou passages
doivent être pour la largeur au minimum 3 m, et, pour la Les reculs doivent se trouver sur la parcelle même sous
hauteur, au minimum 3,5 mètres. Les murs et les planchers réserve des dispositions de l’alinéa 1er de l’article 7 ci-après.
des passages doivent être de la classe de résistance au feu Ils peuvent s’étendre sur les voies publiques, les espaces
F90 et les éléments essentiels de ces constructions doivent verts publics et les cours d’eau, mais jusqu’à leur milieu.
être faits à partir de matériaux incombustibles ( F90-AB ).
Les reculs ne doivent pas se recouvrir.
Une autre liaison conformément aux alinéas 1er et 2 du
présent article peut être réalisée si l’intervention des La profondeur d’un recul dépend de la hauteur du bâtiment ;
pompiers n’est pas handicapée. elle est mesurée perpendiculairement au mur.

Pour les bâtiments qui sont entièrement ou partiellement La profondeur des reculs est de :
situés à plus de 50 m de la voie publique, les accès ou
passages conformément à l’alinéa 2 du présent article 0,8 H en règle générale ;
peuvent occuper des parties des parcelles situées avant 0,5 H dans les centres urbains, les zones commerciales et
ou derrière le bâtiment. industrielles ;

0,25 H dans les zones industrielles et commerciales si les


Pour les bâtiments dont la face supérieure des allèges des bâtiments servent à la production ou au stockage.
principales fenêtres servant de voie d’évacuation de
certains locaux se trouve à plus de 8 m par rapport au niveau Dans des zones particulières, des profondeurs inférieures
naturel du sol, il doit y avoir au moins un mur extérieur avec à 0,8 H peuvent être permises si l’utilisation de ces zones le
ses fenêtres principales accessibles pour les engins des permet. Dans tous les cas, la profondeur minimale de ces
sapeurs-pompiers à travers un espace ; cet espace doit reculs est de 2 mètres.
permettre l’atterrissage d’un hélicoptère de sauvetage au
minimum à 3 m du bâtiment et au maximum à 9 mètres. Pour Les éléments de bâtiments tels que les escaliers d’accès,
une hauteur d’appui de fenêtre se trouvant à plus de 18 m ainsi que leurs éventuelles couvertures, les balcons et les
par rapport au niveau naturel du sol, le recul doit être au saillies doivent être à 2 m de la limite parcellaire.
maximum 6 m ; un grand recul peut être envisagé si ce n’est
pas contraire aux prescriptions de la sécurité incendie. Si le Pour les bâtiments de plus de deux niveaux, dont les murs
sauvetage des personnes par la cage d’escalier n’est sont en matériaux combustibles ou dont le revêtement des
possible que d’un côté du bâtiment, il sera exigé que murs sont en matériaux normalement combustibles, le recul
l’espace d’accès soit de ce côté là. ne doit pas être inférieur à 5 mètres.
1014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Dans ces reculs sont permis : Les reculs observés lors de la construction d’un bâtiment
1) la construction de parking d’une longueur maximale de ne doivent pas être diminués ni construits lors d’un
9m ainsi que de cuisine extérieure et de toilette extérieure changement ultérieur de limites parcellaires ou de division
de surfaces ne dépassant pas 7,5 m2 chacune. La hauteur de la parcelle.
de ces bâtiments ne doit pas dépasser 3 mètres. La longueur
totale d’un bâtiment sur une limite parcellaire ne doit pas Article 8 : La division d’une parcelle construite ou pas ou
dépasser 9 m et quand il s’agit de plusieurs bâtiments, la dont la construction a été autorisée nécessite l’autorisation
somme des différentes longueurs ne doit pas excéder 15 des autorités chargées du contrôle et de la réglementation
m; des constructions. Cette autorisation n’est pas nécessaire
si le propriétaire, l’acquéreur ou le gérant est l’Etat ou une
2) la construction de murs de soutènement et de clôture de collectivité territoriale.
hauteur n’excédant pas 2 m par rapport au niveau du sol ;
dans les zones commerciales et industrielles la hauteur n’est La division doit être seulement refusée si elle conduit à des
pas limitée ; rapports non conformes aux dispositions de la présente
loi.
3) la construction d’un bâtiment annexe d’un niveau s’il
n’empêche pas l’éclairage et la ventilation naturels du La division doit figurer dans le plan cadastral si elle a été
bâtiment principal. autorisée.

Le recul minimum entre deux bâtiments érigés sur une même Article 9 : Les espaces non constructibles des parcelles
parcelle ou entre deux murs d’un même bâtiment qui se construites peuvent servir de lieu d’obtention de l’eau
font face, doit être de 4 m si non conforme aux stipulations potable. Ils sont à aménager en espace vert. La plantation
de l’alinéa 4 du présent article. et l’entretien d’arbres ou de haie dans ces espaces peuvent
être exigés. Si ces espaces sont utilisés comme accès, place
Des profondeurs inférieures à celles stipulées à l’alinéa 5 pour les engins des sapeurs-pompiers, parking, lieu de
du présent article peuvent être obtenues si un revêtement stockage ou de travail, leur aménagement en espace vert et
ultérieur des murs extérieurs d’un bâtiment existant est la plantation d’arbres peuvent être exigés dans la mesure
exécuté dans le souci d’améliorer la protection thermique ou les dimensions de ces installations le permettent. Si
du bâtiment. l’aménagement en espace vert ou la plantation d’arbres est
pratiquement limité, il peut être exigé que, ce soit les
Dans les zones à prédominance construites, de petites bâtiments qui reçoivent ces espaces verts, si cela est
profondeurs peuvent être appliquées si la vue d’ensemble économiquement raisonnable.
de la rue ou des rapports urbanistiques particuliers le
justifient. Un immeuble comportant des appartements ne doit être
érigé que si sur la parcelle en question il y a suffisamment
Si des dispositions spécifiques d’un plan d’urbanisme d’aires de jeux pour les enfants. Ces aires de jeux peuvent
sectoriel prévoient de petites profondeurs, celles-ci restent ne pas être situées sur la parcelle en question, si, dans un
valables. environnement immédiat :

Pour des maisons d’habitation de faible hauteur dans une 1) une aire se trouve sur une autre parcelle et son entretien
zone précise et dans le respect des intérêts des voisins, de est publiquement assuré ;
petites profondeurs peuvent être appliquées si :
2) un équipement collectif conformément à l’article 11 ci-
1) les bâtiments sont projetés et réalisés sous la même après existe ;
direction ;
3) ou une aire de jeux publique se trouve dans les lieux.
2) la profondeur 0,8 H par rapport aux zones avoisinantes
est respectée ; La grandeur de l’aire de jeux dépend du nombre et du type
des appartements sur la parcelle. La réalisation d’aires de
3) les prescriptions de la protection incendie sont jeux n’est pas obligatoire si le type et la situation des
respectées ; appartements ne l’exigent pas. Pour des bâtiments existants,
la réalisation d’aires de jeux peut être exigée si c’est
4) la collectivité territoriale a autorisé la planification. nécessaire pour la santé et la protection des enfants.

Article 7 : Les reculs peuvent entièrement ou partiellement Lors de la réalisation ou de la modification des constructions
s’étendre sur d’autres parcelles si cela est assuré à travers il peut être exigé, que le niveau naturel du sol soit maintenu
une servitude comme quoi ce recul ne sera pas construit et ou modifié pour éviter une détérioration de la vue
n’est pas pris en compte pour le recul des bâtiments d’ensemble de la rue, du milieu ou du paysage ou pour
existants sur cette parcelle. Les dispositions permettant équilibrer la hauteur des voies de circulation ou des
des constructions sur les reculs ne sont pas concernées. parcelles voisines.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1015

Article 10 : Il peut être exigé que des parcelles construites 2) les panneaux d’information identifiant le propriétaire et
ou constructibles soient clôturées ou limitées par rapport le type d’activités si ces panneaux sont utilisés aux abords
aux voies publiques si la sécurité de ces parcelles l’exige. Il des lieux ;
en est de même pour les places de stockage, de
stationnement, les parkings, les places de camping, de jeux 3) les panneaux individuels d’indication aux abords des
et de sport, ainsi que pour les dépôts et les carrières. routes qui dans l’intérêt de la circulation, en dehors des
abords des entreprises ou de celles cachées permettent
Article 11 : La réalisation, l’entretien et le fonctionnement d’avoir accès à celles-ci ;
des équipements collectifs, particulièrement ceux des aires
de jeux pour enfants, des espaces pour containers 4) les installations de publicité dans les aéroports, dans les
d’ordures et des parkings pour lesquels dans un plan places de sport, dans les installations sportives et dans les
d’urbanisme sectoriel des réservations ont été faites, bâtiments recevant du public si elles ne sont pas dans la
incombent aux propriétaires de ces espaces. Si le maître nature libre ;
d’ouvrage n’est pas le propriétaire de l’espace, le
propriétaire doit néanmoins participer à la réalisation, à 5) les installations de publicité sur les parkings et les places
l’entretien et au fonctionnement de ces équipements. de foire.

Les équipements collectifs doivent être réalisés tant que Dans les villages, les zones purement d’habitation, les zones
cela s’avère nécessaire. générales et particulières d’habitation sont permises
seulement les installations de publicité sur les lieux de
Chapitre III : Constructions production, donnant des indications et des informations
sur les services administratifs, sur les institutions
Section I : Exigences générales sur la réalisation des religieuses, culturelles, politiques et sportives ainsi que
constructions dans les espaces libres de ces institutions. Les installations
de publicité peuvent aussi être érigées sur les bâtiments
Article 12 : Les constructions ainsi que les autres qui de par leur affectation ont été construits aux abords
installations et équipements mentionnés à l’alinéa 1er de des voies publiques si ces installations ne déforment pas
l’article 1er doivent être conçus de telle sorte que leurs la vue d’ensemble de la rue.
formes, leurs échelles, le rapport entre leurs éléments, les
matériaux utilisés et la couleur ne donnent pas une Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas :
impression de déformation ou d’enlaidissement et que leur
fonctionnalité et leur sécurité soient assurées. 1) aux affiches, placards, pancartes, et la publicité en lumière
pour qui des poteaux, tableaux et surfaces ont été autorisés;

Elles doivent être en harmonie avec leur environnement 2) au matériel de publicité sur les lieux de vente de journaux
de telle sorte que la vue d’ensemble de la rue, du milieu et et revues ;
du paysage ne soit pas déformé ou enlaidi. Elles doivent
tenir compte de la conservation des particularités du milieu. 3) aux étalages et décorations dans les vitrines ;
4) à la publicité conçue pour les besoins d’une campagne
Article 13 : Les installations de publicité sont des électorale.
équipements fixes, qui servent l’annonce, l’éloge ou
l’information des produits ou des services et sont visibles Article 14 : Les chantiers doivent être installés de telle
à partir des voies de circulation. Elles sont essentiellement sorte que les constructions ainsi que les installations et
des panneaux, des inscriptions, de la peinture, des panneaux équipements puissent être érigés, modifiés ou démolis sans
lumineux, des vitrines, des affiches, des poteaux, ainsi que que cela puisse présenter des dangers ou des
des tableaux et surfaces lumineuses. dérangements.

Les installations de publicité ne doivent pas enlaidir ou Pour des travaux mettant en danger des tierces personnes,
déformer les constructions ainsi que la vue d’ensemble de la zone dangereuse est à délimiter et à signaler. Les chantiers
la rue, du milieu et du paysage et compromettre la sécurité doivent être clôturés, éclairés et on doit y prendre des
et l’ordre de la circulation. Il y a déformation ou mesures de protection appropriées.
enlaidissement si les installations de publicité cachent la
vue sur un espace vert ou dérange la tectonique d’un Lors de la réalisation d’une construction nécessitant une
ensemble architectural. La multiplication gênante des autorisation de construire, le maître d’ouvrage doit installer
installations de publicité n’est pas permise. un panneau indiquant la nature de la construction, le numéro
et la date du permis de construire, les noms et les adresses
Les installations de publicité ne sont pas permises en dehors du maître d’œuvre et de l’entrepreneur, ce panneau doit
de celles qui font ensemble avec les constructions, excepté : être visible à partir de la voie et rester pendant toute la
1) les installations aux lieux de production ; durée des travaux.
1016 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Les arbres, les haies et autres plantations doivent être Les bâtiments dont la seconde issue de secours conduit
protégés et suffisamment arrosés lors de l’exécution des aux appareils de sauvetage des pompiers et dont le niveau
travaux. de la face supérieure de l’allège des principales fenêtres se
trouvent à plus de 8 m du niveau naturel du sol ne doivent
Article 15 : Chaque construction ainsi que ses éléments être construits que si les appareils de sauvetage peuvent
doivent être totalement et partiellement stables. Les grands être déployés.
édifices doivent être munis de repères permettant de
contrôler leur stabilité. La stabilité et la capacité de portance Les constructions qui, de par leurs situations, leurs
du sol des parcelles voisines ne doivent pas être atteintes. typologies ou leurs exploitations sont susceptibles d’être
facilement atteints par la foudre, pouvant ainsi conduire à
L’utilisation d’éléments constructifs communs pour des conséquences graves doivent être protégés par un
plusieurs constructions est permise s’il est assuré que ces paratonnerre.
éléments communs tiendront lors de la démolition d’une
des constructions. Article 18 : Les bâtiments, conformément à leurs utilisations
et aux conditions climatiques ainsi qu’au souci de la
diminution de la consommation d’énergie, doivent avoir
Article 16 : Les constructions ainsi que les autres une protection adéquate contre la chaleur
installations et équipements doivent être disposés, érigés
et utilisés de manière à assurer leur protection contre l’eau, Les bâtiments, conformément à leurs utilisations et à leurs
l’humidité, les parasites végétaux et animaux, les actions situations, doivent avoir une protection adéquate contre
chimiques, physiques ou biologiques. le bruit.

Si dans un bâtiment des parties en bois ou en matière Les vibrations ou les oscillations et les bruits provenant
organique sont attaquées par des termites ou d’autres des appareils ou équipements fixes se trouvant dans les
prédateurs, les personnes responsables de ce bâtiment bâtiments ou sur les parcelles doivent être endigués de
doivent immédiatement informer les autorités chargées du telle sorte qu’ils ne présentent pas de désagrément ou de
contrôle et de la réglementation des constructions pour les danger.
dispositions à prendre.
Article 19 : La sécurité ou l’ordre de la circulation publique
Article 17 : Les constructions ainsi que les autres ne doit pas être compromis par les constructions ou autres
installations et équipements doivent être érigés de telle installations et équipements.
sorte qu’en cas d’incendie l’expansion du feu et de la fumée
ne soit pas permise et que le sauvetage des personnes et Les accès aux constructions, installations et équipements
des animaux ainsi que les travaux d’extinction soient doivent permettre une circulation sécurisée.
possibles, en tenant compte principalement de :
Section II : Matériaux, produits et composants de
-la combustibilité des matériaux de construction ; construction et techniques de construction

-la durée de la résistance au feu des éléments de Article 20 : Les matériaux, produits et composants de
construction exprimée en classe de résistance au feu ; construction ne doivent être utilisés dans l’érection, la
modification et l’entretien des bâtiments et autres ouvrages
-l’imperméabilité des fermetures des ouvertures ; que si, pour l’objet de leur utilisation :
1) ils ne dérogent pas aux prescriptions des normes
-la disposition des issues de secours. nationales existantes ;

Les matériaux de construction qui, après traitement ou mise 2) s’ils sont conformes aux prescriptions des normes et
en œuvre, deviennent facilement combustibles ne doivent règles internationalement reconnues.
pas être utilisés dans l’érection et la modification des
constructions, des installations et équipements. Le service chargé de la recherche et de l’expérimentation
pour le bâtiment et les travaux publics établit et publie les
Chaque unité fonctionnelle avec des salles de séjour doit caractéristiques et les règles d’utilisation des matériaux,
être accessible par au moins deux issues de secours produits et composants de construction. Ces règles
indépendantes l’une de l’autre. La première issue de tiennent lieu de règles techniques généralement admises
secours dans les unités fonctionnelles ne se trouvant pas comme stipulé à l’alinéa 1er de l’article 3 de la présente loi.
au niveau du sol doit au moins conduire à un escalier
principal, la seconde issue de secours peut être un lieu Les matériaux, produits et composants de construction non
accessible pour les pompiers ou un autre escalier. Une conformes aux règles établies ou pour lesquels il n’existe
seconde issue n’est pas nécessaire si le sauvetage est aucune règle doivent avoir :
possible par une cage d’escalier dans laquelle le feu et la 1) une autorisation générale d’utilisation conformément à
fumée ne peuvent pénétrer. l’article 21 ci-après ;
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1017

2) un certificat général d’essai ; Si des dangers comme stipulé à l’alinéa 1 de l’article 3 de la


3) un accord dans un cas isolé conformément à l’article 23 présente loi peuvent être évités, le ministre chargé du
ci-après. Contrôle et de la Réglementation des constructions peut
décider pour un cas isolé ou pour un nombre de cas limités
Pour les matériaux, produits et composants de construction qu’une autorisation d’utilisation générale ou une
qui, de par leurs propriétés particulières ou des buts autorisation dans un cas isolé ne soit pas nécessaire.
particuliers de leur utilisation nécessitent une attention
toute particulière lors de leur mise en œuvre, transport, Article 25 : La conformité des matériaux, produits et
entretien, ou nettoyage, le ministre chargé du Contrôle et composants de construction aux règles techniques prévues
de la Réglementation des constructions peut prescrire le à l’alinéa 2 de l’article 20, aux autorisations d’utilisation
contrôle de ces activités par un bureau de contrôle, générale, aux certificats d’essais ou aux autorisations
conformément à l’article 28 ci-après. d’utilisation dans un cas isolé doit être prouvée. En cas de
légères différences, la conformité est sensée prouvée.
Article 21 : Le service chargé de la recherche et de
l’expérimentation pour les bâtiments et les travaux publics L’attestation de conformité est établie sur la base de la
délivre l’autorisation d’utilisation de matériaux, produits et déclaration de conformité du fabricant ou du certificat de
composants de construction si leur utilisation conformité prévu aux articles 26 et 27 ci-dessous.
conformément à l’alinéa 2 de l’article 3 est justifiée.
L’attestation de conformité peut être prescrite dans
Un décret pris en Conseil des Ministres fixe les modalités l’autorisation d’utilisation générale ou dans l’autorisation
d’octroi de l’autorisation d’utilisation des matériaux, d’utilisation dans un cas isolé si cela est nécessaire pour
produits et composants de construction. prouver une production réglementaire.

Article 22 : Les matériaux, produits et composants de Les matériaux, produits et composants de construction qui
construction dont l’utilisation ne remplit pas les exigences ne sont pas produits en série ont besoin seulement d’une
essentielles sur la sécurité des constructions et qui ont été déclaration de conformité du fabricant a moins qu’il ne soit
appréciés suivant les règles générales d’essai, nécessitent décidé autrement.
en lieu et place d’une autorisation d’utilisation, un certificat
d’essai. Le service chargé de la recherche et de Le ministre chargé du Contrôle et de la Réglementation des
l’expérimentation pour le bâtiment et les travaux publics constructions peut ordonner dans un cas isolé l’utilisation
procède à cet essai suivant les règles techniques de matériaux, produits et composants de construction sans
généralement admises. le nécessaire certificat de conformité, s’il est établi que ces
matériaux, produits et composants de construction
Les certificats d’essai sont délivrés par les laboratoires correspondent aux règles techniques, aux autorisations
agrées conformément aux dispositions de l’alinéa 1er de d’utilisation ou aux certificats d’essai.
l’article 28 ci-après pour les matériaux qui ne sont pas
réglementés, si leur utilisation le justifie comme stipulé à Les dispositions du présent article sont applicables aux
l’alinéa 2 de l’article 3 de la présente loi. techniques de construction.

Article 23 : Le ministre chargé du Contrôle et de la Article 26 : Le fabricant doit fournir une déclaration de
Réglementation des constructions peut autoriser conformité s’il est établi à travers un contrôle de sa
l’utilisation : production que les matériaux, produits et composants de
1)des matériaux, produits et composants de construction construction produits par lui répondent aux règles et
qui ne remplissent pas les exigences des normes et des prescriptions techniques, aux autorisations d’utilisation
règles ; générale, aux certificats d’essai ou à l’autorisation dans un
cas isolé.
2) des matériaux, produits et composants de construction
qui ne sont pas réglementés.
Conformément aux règles techniques prévues à l’alinéa 2
L’utilisation des matériaux, produits et composants dans la de l’article 20, aux autorisations d’utilisation générale, aux
restauration et l’entretien des monuments historiques et certificats d’essai ou aux autorisations d’utilisation dans
culturels est autorisée par les autorités locales chargées un cas isolé, il peut être prescrit un essai dans un laboratoire
du contrôle des constructions. avant de donner la déclaration de conformité, si cela est
nécessaire pour une production correcte. Dans ces cas le
Article 24 : Les techniques de construction qui dérogent laboratoire vérifie la conformité du matériau, produit ou
aux prescriptions techniques ou pour qui il n’existe pas de composant de construction.
règles généralement admises ne doivent être utilisées dans
l’érection, la modification et l’entretien des constructions Article 27 : Le certificat de conformité est à délivrer
que s’il a été délivré une autorisation générale d’utilisation conformément à l’article 28 ci-après, si le matériau, produit
ou une autorisation d’utilisation dans un cas isolé. ou composant de construction :
1018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

1)répond aux règles techniques, aux prescriptions des -les installations de ventilation ;
autorisations d’utilisation générale, aux certificats d’essai -les installations électriques et de conditionnement d’air ;
ou aux prescriptions d’utilisation dans un cas isolé ; -les installations d’alimentation en eau potable ;
-les installations d’évacuation des eaux usées et vannes ;
2)a fait l’objet d’un contrôle interne et externe -les conduits de déchets ;
conformément aux dispositions du 2ème alinéa du présent -les équipements pour déchets solides.
article.
Article 33 : Un décret pris en Conseil des Ministres fixe les
Le contrôle externe est effectué conformément à l’article 28 mesures générales de protection et de sécurité applicables
ci-après. L’institution de contrôle doit vérifier régulièrement aux installations techniques des constructions.
que le matériau, produit ou composant de construction
correspond aux règles techniques, aux prescriptions des Section VI : Salles de séjour, appartements et
autorisations d’utilisation générale, aux certificats d’essai constructions particulières
et aux prescriptions d’utilisation dans un cas isolé.
Article 34 : Les constructions particulières comprennent :
Article 28 : Le ministre chargé du Contrôle et de la
Réglementation des constructions peut agréer une personne -les parkings ;
physique ou morale pour : -les étables ;
1)délivrer les certificats d’essai ; -les constructions provisoires et les bâtiments annexes ;
2)contrôler les matériaux, produits et composants de -les constructions et salles à utilisation particulière.
construction avant la délivrance du certificat de conformité;
Article 35 : Un décret pris en Conseil des Ministres fixe les
3)délivrer les certificats de conformité ; mesures générales de protection et de sécurité applicables
4)assurer un contrôle externe conformément aux aux salles de séjour, aux appartements et aux constructions
dispositions de l’alinéa 2 de l’article 27 ou ; particulières.

5)assurer un contrôle conformément aux dispositions de Section VII : Exigences spécifiques à la réalisation des
l’alinéa 4 de l’article 20. constructions

Un décret pris en Conseil des Ministres fixe les conditions Article 36 : Des décrets pris en Conseil des Ministres fixent
d’agrément des institutions d’essai, de certification et de les exigences spécifiques applicables à la réalisation et à
contrôle de conformité des matériaux, produits et l’exploitation des différents types de constructions.
composants de construction.
Chapitre IV : Intervenants dans le processus de la
Section III : Murs, Planchers et Toitures construction

Article 29 : Un décret pris en Conseil des Ministres fixe les Article 37 : Le maître d’ouvrage et les autres personnes
exigences minimales applicables aux murs, planchers et intervenant dans la réalisation, la modification, l’entretien,
toitures des constructions. le changement de fonction ou la démolition des
constructions ainsi que des installations et équipements
Section IV : Voies d’accès et issues de secours sont responsables du respect de la réglementation en
vigueur.
Article 30 : Les voies d’accès et les issues de secours
comprennent : Article 38 : Le maître d’ouvrage pour la préparation et
-les escaliers ; l’exécution d’une construction nécessitant une autorisation
-les couloirs et passages ; doit commettre un maître d’œuvre et un entrepreneur. Le
-les ascenseurs ; maître d’ouvrage doit apporter aux autorités chargées du
-les fenêtres, portes et ouvertures d’éclairage des caves ; contrôle des constructions les documents nécessaires
-les garde-corps. conformément à la réglementation en vigueur.

Article 31 : Les voies d’accès et issues de secours des


constructions sont soumises à des mesures générales de Pour les constructions, installations et équipements ne
protection et de sécurité qui seront fixées par décret pris en nécessitant pas une autorisation, la désignation d’un maître
Conseil des Ministres. d’œuvre n’est pas obligatoire. Pour les travaux réalisés
soi-même ou avec l’aide des tiers, la commission d’un
Section V : Installations techniques des bâtiments entrepreneur n’est pas nécessaire, si des techniciens
apportent leurs concours. Les travaux de démolition
Article 32 : Les installations techniques des bâtiments nécessitant une autorisation doivent être exécutés par un
comprennent : spécialiste.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1019

Si le maître d’ouvrage commet des personnes qui, pour Si l’entreprise ne dispose pas des connaissances et
leurs tâches, ne disposent pas de l’expertise et de expérience nécessaires à l’exécution de certains travaux, il
l’expérience nécessaires à l’accomplissement de ces tâches, doit commettre une entreprise spécialisée ou des
l’autorité chargée du contrôle et de la réglementation des spécialistes pour l’exécution desdits travaux. Ces derniers
constructions peut exiger que ces personnes soient sont responsables de leurs travaux. L’entrepreneur est
remplacées par des personnes qualifiées. L’autorité chargée responsable de la coordination correcte des travaux des
du contrôle et de la réglementation des constructions peut entreprises spécialisées et des siens.
arrêter les travaux jusqu’à ce qu’il y ait les compétences
requises pour l’exécution des travaux. Chapitre V : Permis de construire

L’autorité chargée du contrôle des constructions peut exiger Article 41 : Quiconque désire entreprendre ou implanter
pour des travaux spécifiques que soit commis un une construction à usage d’habitation ou non, doit, au
entrepreneur renommé. Si la maîtrise d’ouvrage change de préalable, obtenir un permis de construire.
titulaire, le nouveau maître d’ouvrage doit immédiatement
informer l’autorité chargée du contrôle des constructions Cette obligation s’impose aux services publics de l’État,
par écrit de ce changement. des régions, des cercles et des communes comme aux
personnes privées.
Le maître d’ouvrage prend en charge les frais suivants :
Le permis de construire est exigé pour les travaux à exécuter
1)la prise des échantillons et leurs essais ; sur les constructions existantes, lorsqu’ils ont pour effet
d’en changer la destination, de modifier leur aspect extérieur
2)les prestations des experts ou des bureaux d’expertise ; ou leur volume ou de créer des niveaux supplémentaires.

3)l’implantation par un géomètre – expert. Article 42 : Sont exemptés du permis de construire :

Article 39 : Le maître d’œuvre est responsable de l’intégrité -les travaux couverts par le secret de la défense nationale ;
et de l’utilité de sa conception. Il doit veiller à ce que les -les travaux sur les immeubles classés ;
détails, les dessins, les calculs et les directives nécessaires -les travaux de faible importance.
à l’exécution du projet soient fournis et que le projet soit Un décret pris en Conseil des Ministres fixe le régime des
conforme aux dispositions réglementaires. exemptions instituées ci-dessus.

Si le maître d’œuvre pour des domaines précis ne dispose Article 43 : Le permis de construire est instruit et délivré
pas de l’expertise et de l’expérience nécessaires, il doit dans les formes, conditions et délais déterminés par décret
commettre les spécialistes. Ces derniers sont responsables pris en Conseil des Ministres.
des documents qu’ils fourniront. Le maître d’œuvre est
alors responsable de la coordination des différents Chapitre VI : Contrôle et réglementation des constructions
spécialistes intervenant sur le même projet.
Article 44 : Les autorités chargées du contrôle et de la
Article 40 : Chaque entrepreneur est responsable de réglementation des constructions doivent veiller à ce que
l’ordre, du respect des règles techniques généralement les règles et les prescriptions techniques soient respectées
admises, des documents d’exécution des travaux dont il a lors de la réalisation, de la modification, de l’utilisation, du
en charge, ainsi que du fonctionnement correct du chantier changement de fonction ainsi que de l’entretien des
et des dispositions de la sécurité du travail. Il doit justifier constructions, des installations et équipements.
l’utilisation des matériaux, produits et composants et
techniques de construction qu’il utilise et respecter les Les autorités chargées du contrôle et de la réglementation
prescriptions concernant leur mise en œuvre. Il ne doit pas des constructions peuvent commettre des experts ou des
exécuter ou faire exécuter des travaux sans que les bureaux d’expertise.
documents et les directives nécessaires ne soient
disponibles sur le chantier. Les personnes chargées du contrôle et de la réglementation
des constructions sont autorisées à accéder aux parcelles,
aux constructions ainsi qu’aux appartements. Elles peuvent
L’entrepreneur doit prouver, à la demande de l’autorité ordonner au besoin l’arrêt des travaux.
chargée du contrôle et de la réglementation des
constructions, pour des travaux dont la sécurité des Les agents des services techniques désignés par arrêté du
constructions et d’autres installations ou équipements ministre chargé de la Construction, veillent au contrôle
dépend de ses connaissances particulières ou de sa technique et dressent des procès verbaux à l’intention des
dotation en équipements particuliers, qu’il dispose des autorités compétentes pour la prise de mesures appropriées
connaissances, expérience et équipements nécessaires à conformément à la loi. A cet effet, ils prêtent serment et
l’exécution desdits travaux. bénéficient de mandat officiel à travers une carte de service.
1020 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Les dispositions du code pénal qui prévoient et répriment La réception des constructions est à faire à moins que dans
les actes de résistance, les outrages et les violations contre un cas isolé on ne décide d’y renoncer ; la portée de la
les officiers de police judiciaire sont applicables à ceux qui réception est laissée à l’appréciation de l’autorité chargée
se rendent coupables des mêmes faits à l’égard des agents de délivrer l’autorisation de construire. Le maître d’ouvrage
de contrôle des services techniques visés au présent article. doit pour la réception et les éventuels essais qui pourraient
être demandés préparer le matériel et le personnel
Article 45 : Les autorités chargées du contrôle et de la nécessaires à cela. Un procès-verbal de réception doit être
réglementation des constructions contrôlent l’exécution établi.
correcte des constructions ainsi que des autres installations
et équipements tant que cela est nécessaire. Le contrôle L’autorité chargée de délivrer l’autorisation de construire
peut se limiter à des vérifications ponctuelles. peut conditionner la continuation des travaux d’exécution
ou l’utilisation d’une installation pour la première fois à
Le contrôle des constructions s’étend particulièrement à la des vérifications qui peuvent être confiées à un expert.
vérification :
Les constructions ainsi que les autres installations et
1)de la concordance entre le projet autorisé et celui qui est équipements, comme stipulé à l’alinéa 1er du présent article
entrain d’être exécuté ; doivent être exploités seulement s’ils ont été correctement
exécutés, si tous les travaux sont achevés, et s’ils sont en
2)du respect des règles et prescriptions techniques ; état d’être exploités au plutôt une semaine avant la fin
3)de l’accomplissement des devoirs des différents présumée des travaux. L’autorité chargée de délivrer
intervenants dans le processus de la construction. l’autorisation de construire peut autoriser sur demande
qu’une installation ou un équipement soit utilisé totalement
L’autorité chargée du contrôle et de la réglementation des ou partiellement si la sécurité et l’ordre ne sont pas
constructions peut exiger que le maître d’ouvrage l’informe compromis.
du début et de la fin de certains travaux. Elle peut demander,
si la topographie du terrain l’exige que l’implantation en Article 47 : Le propriétaire d’une parcelle peut à travers
planimétrie et en altimétrie de la construction soit exécutée une déclaration adressée à l’autorité chargée de délivrer
par un service public ou approuvée par lui. Les autorités l’autorisation de construire, prendre des engagements
chargées du contrôle et de la réglementation des concernant sa parcelle appelés servitudes. Les servitudes
constructions et leurs mandataires peuvent prendre des sont sans préjudice des droits d’une tierce personne,
échantillons des matériaux, produits, et composants de inscrites dans le registre des servitudes.
construction ainsi que des éléments finis si cela est
nécessaire pour les soumettre à des essais.
La déclaration doit se faire sous forme écrite, la signature
Les personnes mandatées par les autorités chargées du de la déclaration doit être certifiée officiellement ou exécutée
contrôle et de la réglementation des constructions pour en présence de l’autorité chargée de délivrer l’autorisation
assurer le contrôle des travaux doivent avoir accès à tous de construire.
les documents notamment les autorisations de construire,
les accords, les résultats des essais et de contrôle et aux Une servitude peut être annulée si elle ne présente plus
journaux de chantiers. d’intérêt ; l’annulation doit être consignée dans le registre
des servitudes.
Article 46 : L’achèvement des travaux du gros œuvre ainsi
que l’achèvement complet des travaux doivent être signalés Le registre des servitudes est tenu par l’autorité chargée
une semaine avant le délai à l’autorité chargée de délivrer de délivrer l’autorisation de construire. Dans le registre
l’autorisation de construire afin de leur permettre de pouvoir des servitudes peuvent être mentionnés aussi les charges,
procéder à leur réception. L’autorité chargée de délivrer les exigences, les délais et les clauses de la révocation de la
l’autorisation de construire peut exiger que le maître servitude.
d’ouvrage montre les travaux pour lesquels un début ou
une fin a été ordonné par lui. Toute personne qui a un intérêt fondé peut prendre
connaissance du registre des servitudes ou se faire un
Le gros œuvre est terminé si les structures portantes, les extrait.
murs coupe-feu et les constructions de toiture sont terminés.
Pour la réception du gros œuvre, les éléments assurant la Chapitre VII : Infractions et Sanctions
stabilité et ceux qui sont pour la protection incendie et
contre la propagation du bruit doivent être maintenus Article 48 : Les infractions aux dispositions de la présente
ouverts de telle sorte qu’on puisse vérifier les dimensions loi et des textes pris pour son application sont constatées
et la qualité d’exécution. L’achèvement complet de la par les officiers et agents de police judiciaire cités par le
construction signifie l’achèvement de tous les travaux du code de procédure pénale et par les agents spécialement
gros œuvre et du second œuvre y compris ceux des désignés à cet effet par le ministre chargé de la
installations techniques. Construction.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1021

Article 49 : Sera puni d’une peine d’emprisonnement de Le tribunal pourra en outre ordonner la démolition totale
11 jours à 3 mois et d’une amende de 20000 à 100000 F ou ou partielle des constructions.
de l’une de ces deux peines, toute personne qui
volontairement ou par négligence :
Chapitre VIII : Dispositions particulières et transitoires
1)en violation de l’alinéa 3 de l’article 14 n’installe pas le
panneau de chantier ; Article 50 : Les collectivités territoriales peuvent élaborer
des règlements concernant :

2)en violation de l’alinéa 4 de l’article 38 n’informe pas à 1)la présentation extérieure des constructions ainsi que les
temps l’autorité chargée du contrôle et de la réglementation installations de publicité ;
des constructions d’un changement intervenu au niveau
de la maîtrise d’ouvrage. En cas de récidive, le maximum de 2)les exigences particulières aux constructions et aux
la peine est toujours appliqué. installations de publicité pour la protection des
constructions particulières, rues, places, ou des parties de
Sera puni d’une peine d’emprisonnement de 3 à 6 mois et la ville ayant une signification urbanistique, culturelle ou
d’une amende de 100000 à 500000 F ou de l’une de ces deux historique ainsi que des monuments historiques ;
peines, toute personne qui volontairement ou par
négligence en violation de l’alinéa 6 de l’article 5 rétrécit 3)la situation, la grandeur, la qualité, l’équipement et
les accès ainsi que les aires carrossables par des l’entretien des aires de jeux pour enfants ;
constructions, ne les tient pas continuellement libres ou y
gare des engins. 4)la réalisation, l’aménagement d’espace vert et
l’implantation des installations collectives, des dépôts, des
parkings, des lieux pour containers à ordures et des aires
Sera puni d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 1 an non constructibles des parcelles.
et d’une amende de 500000 à 1 000 000 F ou de l’une de ces
deux peines, toute personne qui volontairement ou par Les règlements locaux peuvent prévoir que :
négligence :
1)une autorisation soit demandée pour des zones protégées
1)en violation de l’alinéa 1er de l’article 20 utilise des et les installations de publicité ne nécessitant pas une
matériaux, produits ou composants de construction non autorisation ;
réglementés ;
2)des aires de jeux soient créées au niveau des bâtiments
2)aura utilisé des techniques de constructions comme existants conformément à l’alinéa 2 de l’article 9 sur tout le
stipulé à l’article 24 sans les autorisations et accords territoire de la collectivité ou dans des parties du territoire.
requis ;

3)en violation de l’alinéa 1er de l’article 38 pour l’exécution Article 51 : Pour les constructions ainsi que les autres
d’une construction nécessitant une entreprise n’aura pas installations et équipements existants ne correspondant
commis une entreprise ; pas aux prescriptions de la présente loi, il peut être exigé
qu’ils y soient rendus conformes si cela s’avère nécessaire
pour la sécurité ou la santé des personnes.
4)en violation de l’alinéa 2 de l’article 38 aura exécuté lui-
même ou avec l’aide des connaissances des travaux de Au cas où les constructions doivent être sensiblement
démolition nécessitant une autorisation. En cas de récidive, modifiées, il peut être exigé que les éléments de ces
le maximum de la peine est toujours appliqué ; constructions qui ne sont pas directement touchés soient
en harmonie avec les dispositions de la présente loi si :
5)en violation de l’article 41 aura entrepris ou implanté une
construction sans permis de construire. 1)les éléments qui ne répondent pas aux prescriptions avec
le changement forment un ensemble constructif ;

Sera puni d’une peine d’emprisonnement de 1 à 2 ans et 2)l’application de ces prescriptions aux éléments qui ne
d’une amende de 1 000 000 à 2 000 000 de Francs ou de sont pas touchés par la modification ne cause pas
l’une de ces deux peines, toute personne, qui malgré des directement des coûts supplémentaires.
connaissances suffisantes, aura fait des fausses
déclarations ou aura déposé des faux documents pour avoir, Bamako, le 18 Juillet 2001.
ou empêcher l’exécution d’un acte administratif émis
conformément à la présente loi. En cas de récidive, le Le Président de la République,
maximum de la peine est toujours appliqué. Alpha Oumar KONARE
1022 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Article 3 : Le présent décret sera enregistré et publié au


DECRETS Journal officiel.

Bamako, le 17 Septembre 2002


DECRET N°02- 437/P-RM DU 17 SEPTEMBRE 2002
PORTANT NOMINATION DE MEMBRES DU CONSEIL Le Président de la République,
D’ADMINISTION DE L’OFFICE MALIEN DE L’HABITAT. Amadou Toumani TOURE

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Le Premier ministre,


Ahmed Mohamed AG HAMANI
Vu la Constitution;
Le ministre de l’Equipement et de
Vu la Loi N°90-110 du 18 octobre 1990 portant principes l’Aménagement du Territoire,
fondamentaux de la création, de l’organisation et du Lancéni Balla KEITA
fonctionnement des Etablissements Publics à caractère
Administratif; Le ministre de la Santé,
ministre de l’Economie
Vu la Loi N°96-030 du 12 juin 1996 portant création de et des Finances par intérim,
l’Office Malien de l’Habitat;
Mme TRAORE Fatoumata NAFO
Vu le Décret N°96-l79/P-RM du 19juin 1996 fixant
l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’Office -------------------------
Malien de l’Habitat;

Vu le Décret N°00-364/P-RM du 27 juillet 2000 portant DECRET N°02- 438/P-RM DU 17 SEPTEMBRE 2002
nomination des membres du Conseil d’Administration de PORTANT NOMIN~ON DES MEMBRES DU CONSEIL
l’Office Malien de l’Habitat; D’ADMINISTRATION DU PALAIS DE LA CULTURE
AMADOU HAMPATE BA.
Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant
nomination du Premier ministre; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu le Décret N°2-343/P-RM du 14 juin 2002 portant Vu la Constitution;


nomination des membres du Gouvernent, rectifié par le
Décret N°02-347/P-RM du 02 juillet 2002; Vu la Loi N°96-0l5 du 13 février 1996 portant statut général
des Etablissements Publics à caractère Scientifique,
Vu le Décret N°02-349/P-RM du 02 juillet 2002 fixant les Technologique ou Culturel;
intérims des membres du Gouvernement;
Vu l’Ordonnance N°01-030/P-RM du 03 août 2001 portant
STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES, création du Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ,
ratifiée par la Loi N°01-097 du 29 novembre 2001;
DECRETE:
Vu le Décret N°01-460/P-RM du 24 septembre 2001 fixant
er
Article 1 : Sont nommés membres du Conseil l’organisation et les modalités de fonctionnement du Palais
d’Administration de l’Office Malien de l’Habitat; de la Culture Amadou Hampaté Bâ;

-Monsieur N’Golo COULIBALY, Ministère de l’Equipement Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant
et de l’Aménagement du Territoire; nomination du Premier ministre;

-Monsieur Oumar Salam TRAORE, Ministère de l’Economie Vu le Décret N°02-343/P-RM du 14 juin 2002 portant
et des Finances; nomination des membres du Gouvernement, rectifié par le
Décret N°02-347/P-RM du 02juillet 2002;
-Monsieur Hammadoun Kolado CISSE, Ministère de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Vu le Décret N°02-349/P-RM du 02 juillet 2002 fixant les
intérims des membres du Gouvernement;
Article 2 : Sont et demeurent abrogées les dispositions du
Décret N°00-364/P-RM du 27 juillet 2000 susvisé en ce qui STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES,
concerne Messieurs Seyni COULIBALY et Boubacar Sidiki
TOURE. DECRETE:
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1023

Article 1 er : Sont nommés membres du Conseil DECRET N°02-439/P-RM DU 17 SEPTEMBRE 2002


d’Administration du Palais de la Culture Amadou Hampaté PORTANT NOMINATION DU CHEF DU PROTOCOLE
Bâ: PRESIDENTIEL.

I - AU TITRE DES POUVOIRS PUBLICS: LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

-Monsieur Alousséni SANGARE, Ministère de 1’Economie Vu la Constitution;


et des Finances;
Vu le Décret N°02-361/P-RM du 15 juillet 2002 fixant
-Monsieur Modibo CISSE, Ministère de l’Artisanat et du l’organisation de la Présidence de la République, modifié
Tourisme; par le Décret N°02-405 du 15 août 2002;

-Monsieur Youssouf CAMARA, Ministère de la Sécurité DECRETE:


et de la Protection Civile;
Article 1er : Monsieur Ousmane TANDIA, N°MIe 38544
-Monsieur Bralima MARIKO, Ministère de la Jeunesse et A, Conseiller des Affaires Etrangères est nommé Chef du
des Sports; Protocole Présidentiel.

-Monsieur Mamadou KOUYATE, Ministère de la Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
Communication; Journal officiel.

-Monsieur Abdoulaye FANE, Directeur Général du Bureau Bamako, le 17 Septembre 2002.


Malien du Droit d’Auteur;
Le Président de la République,
-Monsieur Sidîki KONATE, Directeur Général de l’Office Amadou Toumani TOURE
de Radiodiffusion Télévision du Mali;
-------------------------
-Monsieur Youssouf CAMARA, Directeur National de
l’Action Culturelle. DECRET N°02-440/PM-RM DU 19 SEPTEMBRE 2002
PORTANT CREATION DU COMITE DE SUIVI DU
I l - AU TITRE DES USAGERS: CHANTIER DE CONSTRUCTION DE LA ROUTE
DOUENTZA-TOMBOUCTOU.
-Monsieur Médoune DIOP, représentant des producteurs
de spectacles agréés. LE PREMIER MINISTRE,

III - AU TITRE DU PERSONNEL: Vu la Constitution ;


Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant
-Monsieur Moro DIAKITE, représentant des travailleurs nomination du Premier ministre ;
du Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ.
Vu le Décret N°02-343/P-RM du 14 juin 2002 portant
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au nomination des membres du Gouvernement, rectifié par le
Journal officiel. Décret N°02-347/P-RM du 02 juillet 2002 ;

Bamako, le 17 Septembre 2002 DECRETE :

Le Président de la République, ARTICLE 1ER : Il est créé, auprès du ministre chargé des
Amadou Toumani TOURE Forces Armées, un comité consultatif dénommé Comité de
Suivi du Chantier de Construction de la Route Douentza-
Le Premier ministre, Tombouctou (Route de l’Espoir).
Ahmed Mohamed AG HAMANI
ARTICLE 2 : Le Comité de Suivi du Chantier de
Le ministre de la Culture, Construction de la Route Douentza-Tombouctou est chargé
de:
André TRAORE
- veiller à l’exécution des travaux conformément aux clauses
du marché ;
Le ministre de la Santé,
ministre de l’Economie - veiller au respect des procédures d’achat des intrants ;
et des Finances par intérim, - procéder à des évaluations techniques, financières et
Mme TRAORE Fatoumata NAFO économiques à mi-parcours du projet ;
1024 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

- informer périodiquement le ministre chargé des Forces


DECRET N°02-441/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
Armées sur l’état d’avancement des travaux et les dépenses
PORTANT NOMINATION AU GRADE DE COLONEL
y afférentes ;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
- mener toutes études tendant à améliorer la performance
de l’équipe d’exécution des travaux ;
Vu la Constitution;
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
- établir un rapport d’ensemble des travaux en fin de
Général des Militaires;
chantier.
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
ARTICLE 3 : Le Comité de Suivi du Chantier de
indiciaire du personnel militaire des Forces Années;
Construction de la Route Douentza-Tombouctou est
composé comme suit :
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
1) Président : le Chef de cabinet du ministre chargé des
Armées.
Forces Armées ;
DECRETE
2) Membres :
- un représentant du ministre chargé de l’Equipement ;
Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont
- deux représentants du ministre chargé des Forces
nommés au grade de COLONEL, à compter du 1er octobre
Armées ;
2002:
- le Directeur Administratif et Financier du Ministère chargé
ARMEE DE TERRE:
des Forces Armées ;
INFANTERIE:
- le Directeur du Génie Militaire ;
Lieutenant-colonel Sékou DIANCOUMBA
- un Ingénieur du Génie Militaire.
BLINDE:
ARTICLE 4 : Le Comité de Suivi du Chantier de
Lieutenant-colonel Mamadou MANGARA
Construction de la Route Douentza-Tombouctou se réunit
une fois par trimestre et chaque fois que les circonstances
ARMEE DE L’AIR:
l’exigent sur convocation de son Président. L’avis de
Lieutenant-colonel Alassane SAMAKE
réunion fixe l’ordre du jour. A l’issue de chaque réunion un
// Chaka DIARRA
compte rendu est adressé au ministre chargé des Forces
// Issa DIARRA
Armées.
DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE
Un représentant du Comité de Suivi participe mensuellement
NATIONALE:
aux réunions sur site du chantier.
Lieutenant-colonel Mady Boubou KAMISSOKO
ARTICLE 5 : Les représentants des départements
DIRECTION DU GENIE MILITAIRE
ministériels et l’Ingénieur du Génie Militaire
Lieutenant-colonel Aboubacar DIARRA
sont nommés par arrêté conjoint des ministres chargés des
Forces Armées et de l’Equipement.
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
Journal officiel.
ARTICLE 6 : Le présent décret sera enregistré et publié au
Journal officiel.
Bamako le, 20 Septembre 2002.
Bamako, le 19 septembre 2002
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Amadou Toumani TOURE
Le Premier ministre,
Ahmed Mohamed AG HAMANI
-------------------------
Le ministre des Forces Armées
DECRET N°02-442/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
et des Anciens Combattants,
PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU
Mahamane Kalil MAIGA
D’AVANCEMENTAU GRADE DE COLONEL
Le ministre de l’Equipement et
LE PRESIDENT DE LÀ REPUBLIQUE,
de l’Aménagement du Territoire,
Lancéni Balla KEITA
Vu la Constitution;
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1025

Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut ARMEE DE TERRE:


Général des Militaires;
INFANTERIE:
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Chef de Bataillon Bourama SANGARE
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; Cheickna BATHILY

Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant ARTILLERIE:


conditions d’avancement des officiers d’active des Forces Chef d’Escadrons Oumar Mama TRAORE
Armées.
TRANSMISSIONS:
DECRETE Commandant Moussa Balla KAMARA

Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont ARMEE DE L’AIR:
inscrits au tableau d’avancement au grade de COLONEL, Commandant Adolphe Niara TRAORE
à compter du 1er octobre 2002: // Drahamane DIARRA
// Bougary DIALLO
DIRECTION GENEBALE DE LA GENDARMERIE
NATIONALE: GARDE NATIONALE DU MALI:
Lieutenant-colonel Lancéni DIAKITE Commandant Mohamed Saliou N’DIAYE

DIRECTION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES: DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE


Lieutenant-colonel Nouhoum BA NATIONALE:
Chef d’Escadron Dienfa DIARRA
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
Journal officiel. DIRECTION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES:
Commandant Louis PONZIO
Bamako le, 20 Septembre 2002. // Karim CAMARA

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au


Amadou Toumani TOURE Journal officiel.

Bamako le, 20 Septembre 2002.


-------------------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Amadou Toumani TOURE
DECRET N°02-443/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
PORTANTNOMINATIONAU GRADE DE LIEUTENANT- -------------------------
COLONEL

LE PBESIDENT DE LA REPUBLIQUE, DECRET N°02-444/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002


PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU
Vu la Constitution; D’AVANCEMENT AU GRADE DE LIEUTENANT-
COLONEL
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Général des Militaires; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Vu la Constitution;


indiciaire du personnel militaire des Forces Années;
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant Général des Militaires;
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées. Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
indiciaire du personnel militaire des Forces Années;

DECRETE Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant


conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont Armées.
nommés au grade de LIEUTENANT-COLONEL, à compter
du 1er octobre 2002 DECRETE
1026 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont DECRETE
inscrits au tableau d’avancement au grade de
LIEUTENANT-COLONEL, à compter du 1er octobre 2002: Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont
nommés au grade de COMMANDANT OU CHEF DE
ARMEE DE TERRE: BATAILLON OU CHEF D’ESCADRON(S), à compter du
1er octobre 2002:
INFANTERIE:
Chef de Bataillon Alhousseyni Ag ACHERIF ARMEE DE TERRE:
ARTILLERIE: INFANTERIE:
Chef d’Escadrons Habibou DIAKITE Capitaine Sidiki SAMAKE
ADMINISTRATION: BLINDE:
Commandant Moriba KEITA Capitaine Ladji COULIBALY
ARMEE DE L’AIR: ARTILLERIE:
Commandant Amadou SISSAO Capitaine Mohamed O. S. AHMED
// Gaoussou PARE
// Sidi Mohamed TOURE TRANSMISSIONS:
// Kollo DIARRA Capitaine Moussa TRAORE
DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE ADMINISTRATION:
NATIONALE: Capitaine Lamine DOUMBIA
Chef d’Escadron Cheickna SANGARE
ARMEE DE L’AIR:
DIRECTION DU GENIE MILITAIRE: Capitaine Fadio SINAYOKO
Commandant Boubacar KONATE Aly DOUMBIA
DIRECTION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES: GARDE NATIONALE DU MALI:
Commandant Mamadou S. DEMBELE Capitaine Rhissa Ag MOHAMED
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE
Journal officiel. NATIONALE:
Capitaine Bourama BERTHE
Bamako le, 20 Septembre 2002. Bassirou DIALLO
Satigui Moro SIDIBE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Amadou Toumani TOURE Article 2 Le présent décret sera enregistré et publié au
Journal officiel.
-------------------------
Bamako le, 20 Septembre 2002.
DECRET N°02-445/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
PORTANT NOMINATION AU GRADE DE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
COMMANDANT OU CHEF DE BATAILLON OU CHEF Amadou Toumani TOURE
D’ESCADRON(S)
-------------------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
DECRET N°02-446/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
Vu la Constitution; PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU
D’AVANCEMENT AU GRADE DE COMMANDANT OU
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut CHEF DE BATAILLON OU CHEF D’ESCADRON(S), à
Général des Militaires; compter du 1er octobre 2002:
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
indiciaire du personnel militaire des Forces Années;
Vu la Constitution;
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Armées. Général des Militaires;
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1027

Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; indiciaire du personnel militaire des Forces Années;

Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées. Armées.

DECRETE : DECRETE :

Article 1er : Les officiers dont les noms suivent, sont Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont
inscrits au tableau d'avancement au grade de nommés au grade de CAPITAINE, à compter du 1er octobre
COMMANDANT OU CHEF DE BATAILLON OU CHEF 2002
D'ESCADRON(S) à compter du 1er octobre 2002.
ETAT-MAJOR PARTICULIER:
ARMEE DE TERRE: Lieutenant Nouhoum OUATTARA

INFANTERIE: D.A.F. I MFAAC:


Capitaine Souleymane NIARE Lieutenant Moulaye ADIAVIAKOYE

ADMINISTRATION: MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION


Capitaine Mahamane SATAO CIVILE:
Lieutenant Abdoulaye SIDIBE
ARMEE DE L’AIR:
Capitaine Jean Claude COULIBALY DIRECTION GENERALE DE LASECURITE D’ETAT:
Seydou KOITA Lieutenant Adama NIARE

GARDE NATIONALE DU MALI: ETAT-MAJOR DES ARMEES:


Capitaine Daouda DIARRA Lieutenant Salif Baba DAOU

DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE ARMEE DE TERRE:


NATIONALE:
Capitaine Guichma Ag HAKAÏLY INFANTERIE:
Seydou DOUMBIA Lieutenant Soumaila BAGAYOKO
Hassane Ag MEHEDI // Issa Ousmane COULIBALY

DIRECTION DU GENIE MILITAIRE: BLINDE:


Capitaine Moussa Sinko COULIBALY Lieutenant Sidi Alassane TOURE

DIRECTION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES: ARTILLERIE:


Capitaine Cheickna TOUNKARA Lieutenant Oumar DIAWARA

Article 2 Le présent décret sera enregistré et publié au TRANSMISSIONS


Journal officiel. Lieutenant Moussa SISSOKO

Bamako le, 20 Septembre 2002. ADMINISTRATION:


Lieutenant Mohamed Lamine DIAKITE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Amadou Toumani TOURE ARMEE DE L’AIR:
Lieutenant Ismaila WAGUE
------------------------- // Harouna HAIDARA

DECRET N°02-447/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002 GARDE NATIONALE DU MALI:


PORTANT NOMINATION AU GRADE DE CAPITAINE Lieutenant Oumar MAIGA

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE


NATIONALE:
Vu la Constitution;
Lieutenant Fousseyni Fadama KEITA
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut // Lassana SAMAKE
Général des Militaires; // Abass Mohamed El Moctar MOHAMED
1028 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

DIRECTION DU GENIE MILITAIRE: ARMEE DE TERRE:


Lieutenant Bougouri Diatigui DIARRA
// Mahamane NIANTAO INFANTERIE:
Lieutenant Souleymane MAIGA
DIRECTION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES: // Mamadou A. DOUMBIA
Lieutenant Aboubacar TRAORE
BLINDE:
DIRECTION DE LASECURITE MILITAIRE: Lieutenant Seydou N. KONE
Lieutenant Oumarou MAIGA
ARTILLERIE:
DIRECTION GENERALE DE L’EQUIPEMENT DES Lieutenant Nouhoum N’DIAYE
ARMEES:
Lieutenant Bréhima SAMAKE TRANSMISSIONS:
Lieutenant Ousmane SACKO
DIRECTION DESATELIERS MILITAIRES CENTRAUX:
ADMINISTRATION:
Lieutenant Fallé COULIBALY Lieutenant Hamidou SANOGO

DIRECTION DE LA JUSTICE MILITAIRE: ARMEE DE L’AIR:


Lieutenant Brahima SANOGO Lieutenant Sidy MAIGA

Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au GARDE NATIONALE DU MALI:


Journal officiel. Lieutenant Jean Elisée DAO

Bamako le, 20 Septembre 2002. DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE


NATIONALE:
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Lieutenant Yacoub Ag SIDI
Amadou Toumani TOURE // Abdallah Ag Assabi KARIMOU
// Malick TRAORE

------------------------- DIRECTION DU GENIE MILITAIRE:


Lieutenant Ousmane DEMBELE
// Ousmane WELE
DECRET N°02-448/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU DIRECTION GENERALE DE L’EOUIPEMENT DES
D’AVANCEMENTAU GRADE DE CAPITAINE ARMEES:
Lieutenant Soliba TRAORE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
DIRECTION DE LA JUSTICE MILITAIRE:
Vu la Constitution; Lieutenant Abdourahmane CISSE

Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
Général des Militaires; Journal officiel.

Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Bamako le, 20 Septembre 2002.
indiciaire du personnel militaire des Forces Années;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant Amadou Toumani TOURE
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées. -------------------------

DECRETE DECRET N°02-449/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002


PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU
Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont D’AVANCEMENTAU GRADE DE CAPITAINE
inscrits au tableau d’avancement au grade de CAPITAINE,
à compter du 1er octobre 2002: LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

ETAT-MAJOR DES ARMEES: Vu la Constitution;


Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Lieutenant Cheick Oumar DOUMBIA Général des Militaires;
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1029

Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; indiciaire du personnel militaire des Forces Années;

Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées. Armées.

DECRETE Vu le Décret n°00-479/P-RM du 21 septembre 2000 portant


nomination d’Elèves Officiers d’Active au grade de Sous-
Article 1er: Les officiers dont les noms suivent, sont lieutenant;
inscrits au tableau d’avancement au grade de CAPITAINE,
à compter du 1cr janvier 2003 Vu le Décret n°00-480/P-RM du 21 septembre 2000 portant
nomination au grade de Sous-lieutenant.
ARMEE DE TERRE :
DECRETE
INFANTERIE:
Lieutenant Fadiala TOUNKARA Article 1er: Les Sous-lieutenants dont les noms suivent,
sont nommés au grade de LIEUTENANT, à compter du 1er
BLINDE: octobre 2002 (avancement automatique):
Lieutenant Cheick A. SISSOKO
Sous-lieutenant Boureima KEITA
ARTILLERIE: // Drissa KEITA
Lieutenant Niassan DIARRA // Youssouf Oumar CISSE
// Famouké CAMARA
ADMINISTRATION: // Abdoul Karim DAOU
Lieutenant Bakary KONATE // El Halifa COULIBALY
// Mory SANOGO
ARMEE DE L’AIR: // Ouolikoro KANE
Lieutenant Dominique YEBEZE // Salifou Boukary DIARRA
// Seydou ISSOKO
GARDE NATIONALE DU MALI: // Ibrahim SAMAKAN
Lieutenant Nicolas CISSE // Youssouf TRAORE
// Dramane DIANE
DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE // Mahamoud Aly CISSE
NATIONALE: // Djibril KONE
Lieutenant Adama DIAKITE // Batio TRAORE
// Abdoulaye KEITA // Bakary SAMAKE
// Séga SISSOKO
DIRECTION DU GENIE MILITAIRE: // Aliou BAH
Lieutenant Tidiane DIARRA // Tiémoko Mamadou COULIBALY
// Karim BAGAYOKO // Amara DIAWARA
// Ousmane Houmouni CAMARA
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au // Djibril Mamba BAH
Journal officiel. // Daouda DIALLO
// Bengaly DIAKITE
Bamako le, 20 Septembre 2002.
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Journal officiel.
Amadou Toumani TOURE
Bamako le, 20 Septembre 2002.
-------------------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
DECRET N°02-450/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002 Amadou Toumani TOURE
PORTANT NOMINATIONAU GRADE DE LIEUTENANT
-------------------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
DECRET N°02-451/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
Vu la Constitution; PORTANT NOMINATIONAU GRADE DE LIEUTENANT
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Général des Militaires; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
1030 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Vu la Constitution; Article 1er: Le Sous-lieutenant Abdoulaye TRAORE DE


LA Gendarmerie Nationale est nommé au grade de
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut LIEUTENANT, à compter du 1er octobre 2002 (avancement
Général des Militaires; automatique):

Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; Journal officiel.

Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant Bamako le, 20 Septembre 2002.


conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Amadou Toumani TOURE
Vu le Décret n°00-478IP-RM du 21 septembre 2000 portant
nomination au grade de Sous-lieutenant. -------------------------

DECRETE : DECRET N°02-453/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002


PORTANT NOMINATION AU GRADE DE SOUS-
Article 1er : Les Sous-lieutenants de l’Armée de l’Air dont LIEUTENANT
les noms suivent, sont nommés au grade de LIEUTENANT,
à compter du 1er octobre 2002 (avancement automatique): LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Sous-lieutenant Mamadou Lamine KONARE Vu la Constitution;


" Abdoulaye SAGARA
" Ichaka GOITA Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
" Lansény DOUMBIA Général des Militaires;
" Badara Aliou SANGARE
" MoussaGOITA Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
" YayaTRAORE indiciaire du personnel militaire des Forces Années;

Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
Journal officiel. conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées.
Bamako le, 20 Septembre 2002.
DECRETE :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Amadou Toumani TOURE Article 1er : Les Elèves Officiers d’Active sortant de l’Ecole
Militaire Interarmes dont les noms suivent, sont nommés
------------------------- au grade de SOUS-LIEUTENANT, à compter du 1er octobre
2002 :
DECRET N°02-452/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
PORTANT NOMINATIONAU GRADE DE LIEUTENANT Elève Officier d’Active Adama BAGAYOKO
« Youssouf Otto DIALLO
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, « Mamady N’Fany DIAKITE
« Dofini MOUNKORO
Vu la Constitution; « Mohamed KABA
« Daouda TOGOLA
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut « Sounkalo COULIBALY
Général des Militaires; « Abdoulaye TRAORE
« Tahirou TAMBOURA
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille « Bréhima TANGARA
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; « Assimi GOITA
« Témé DIARRA
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant « Modibo KONE
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces « Abdoulaye THERA
Armées. « Lamine Kaponi SANGARE
„ Diawoye SANGARE
Vu le Décret n°00-481IP-RM du 21 septembre 2000 portant « Karim NIANG
nomination au grade de Sous-lieutenant. « Sadjo CAMARA
« Amadou DOUMBIA
DECRETE : « Aly DOUMBIA
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1031

Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
Journal officiel. conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées.
Bamako le, 20 Septembre 2002.
DECRETE :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Amadou Toumani TOURE Article 1er : Les sous-officiers dont les noms suivent, sont
nommés au grade de SOUS-LIEUTENANT, à compter du
------------------------- 1er octobre 2002:

DECRET N°02-454/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002 MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION


PORTANT NOMINATION AU GRADE DE SOUS- CIVILE:
LIEUTENANT 5600 Adjudant-chef Jean Pierre DIASSANA

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, ARMEE DE TERRE:

Vu la Constitution; INFANTERIE:
25723 Adjudant-chefBintou MAIGA
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Général des Militaires; ARMEE DE L’AIR:
10113 Adjudant-chefSory DOUMBIA
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE
NATIONALE:
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant 5289 Adjudant-chef Almamy DIARRA
conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
Armées. DIRECTION DU GENIE MILITAIRE:
25709Adjudant-chef Madeleine KONE
DECRETE :
DIRECTION DE L’INFORMATION ET DES RELATIONS
Article 1 er : L’Elève officier d’Active Marna PUBLIOUES DES ARMEES:
KONFOUROU, sortant de l’Ecole de Formation des A/5008 Adjudant-chef Hamidou MAIGA
Officiers de Gendarmerie Nationale de la France est nommé
aù grade de SOUS-LIEUTENANT, à compter du 1er octobre Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
2002. Journal officiel.

Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au Bamako le, 20 Septembre 2002.
Journal officiel.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Bamako le, 20 Septembre 2002. Amadou Toumani TOURE

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, -------------------------


Amadou Toumani TOURE
DECRET N°02-456/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
------------------------- PORTANT INSCRIPTION AU TABLEAU
D’AVANCEMENTAU GRADE DE SOUS-LIEUTENANT
DECRET N°02-455/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
PORTANT NOMINATION AU GRADE DE SOUS- LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
LIEUTENANT
Vu la Constitution;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut
Général des Militaires;
Vu la Constitution;
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille
Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut indiciaire du personnel militaire des Forces Années;
Général des Militaires;
Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant
Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille conditions d’avancement des officiers d’active des Forces
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; Armées.
1032 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

DECRETE : Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant


nomination du Premier ministre ;
Article 1er : Les sous-officiers dont les noms suivent, sont
inscrits au tableau d’avancement au grade de SOUS- Vu le Décret N°02-343/P-RM du 14 juin 2002 portant
LIEUTENANT, à compter du 1er janvier 2003: nomination des membres du Gouvernement, rectifié par le
Décret N°02-347/P-RM du 02 juillet 2002 ;
ETAT-MAJOR PARTICULIER:
25722 Adjudant-chefHawa DEMBBLE Vu le Décret N°02-349/P-RM du 02 juillet 2002 fixant les
intérims des membres du Gouvernement ;
D.A.F. I MFAAC:
A/8045 Adjudant-chef Mohamed ABOUBACRINE STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES,

ETAT-MAJOR DES ARMEES DECRETE :


A/4818 Adjudant-chef Diambéré COULIBALY
Article 1ER : L’article 3 du Décret N°98-266/P-RM du 21
ARMEE DE TERRE: août 1998 susvisé est modifié ainsi qu’il suit :

ARTILLERIE: Article 3 (Nouveau) : Peuvent accéder au grade de Sous-


A/7307 Adjudant-chef Mamadou TOGOLA lieutenant :

GARDE NATIONALE DU MALI: a) les Elèves Officiers d’Active de l’Ecole Militaire Interarmes,
6913 Adjudant-chef Amadou KONE de l’Ecole Militaire d’Administration et de toute autre école
militaire similaire, admis à l’examen de sortie.
DIRECTION DESATELIERS MILITAIRES CENTRAUX:
A/8 193 Adjudant-chef Bréhima TOGOLA b) les Adjudants-chefs détenteurs du Brevet d’Armes N°2 ou
d’un diplôme équivalent. Ils doivent en outre être âgés de
Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au quarante-sept (47) ans au plus et avoir deux (2) ans
Journal officiel. d’ancienneté de grade.

Bamako le, 20 Septembre 2002. Les Sous-lieutenants sont promus Lieutenants après avoir
passé deux (2) ans dans leur grade.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Amadou Toumani TOURE Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
Journal officiel.
-------------------------
Bamako, le 20 septembre 2002
DECRET N°02-457/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
PORTANT MODIFICATION DU DECRET N°98-266/P- Le Président de la République,
RM DU 21 AOUT 1998 FIXANT LES CONDITIONS Amadou Toumani TOURE
D’AVANCEMENT DES OFFICIERS D’ACTIVE DES
FORCES ARMEES. Le Premier ministre,
Ahmed Mohamed AG HAMANI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Le ministre des Forces Armées
Vu la Constitution ; et des Anciens Combattants,
Mahamane Kalil MAIGA
Vu la Loi N°95-037 du 20 avril 1995 portant organisation Le ministre la Santé,
générale des Forces Armées ; Ministre de l’Economie et des
Finances par intérim,
Vu la Loi N°95-041 du 20 avril 1995 portant statut général des Mme TRAORE Fatoumata NAFO
militaires ;
-------------------------
Vu l’Ordonnance N°99-045/P-RM du 1er octobre 1999 portant
organisation générale de la Défense Nationale, ratifiée par DECRET N°02-458/P-RM DU 20 SEPTEMBRE 2002
la Loi N°99-050 du 28 décembre 1999 ; PORTANT NOMINATIONAU GRADE DE LIEUTENANT

Vu le Décret N°98-266/P-RM du 21 août 1998 fixant les LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,


conditions d’avancement des officiers d’active des forces
armées ; Vu la Constitution;
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1033

Vu la Loi n°95-041/AN-RM du 20 avril 1995 portant Statut DIRECTION GENERALE DE LA GENDARMERIE


Général des Militaires; NATIONALE:

Vu le Décret n°96-161/P-RM du 31 mai1 996 portant grille Sous-lieutenant Marnadou Abu SANGARE
indiciaire du personnel militaire des Forces Années; « Koman SAMAKE

Vu le Décret n°98-266/-RM du 21 août 1998 portant DIRECTION GENERALE DE L’EOUIPEMENT DES


conditions d’avancement des officiers d’active des Forces ARMEES:
Armées. Sous-lieutenant Salif Lassana DIAKITE

Vu le Décret n°00-482/P-RM du 21 septembre 2000 portant DIRECTION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES:
nomination au grade de Sous-lieutenant. Sous-lieutenant Bollo KASSAMBARA

DECRETE : DIRECTION DESATELIERS MILITAIRES CENTRAUX:


Sous-lieutenant Nyendié DAO
Article 1er : Les Sous-lieutenants dont les noms suivent,
sont nommés au grade de LIEUTENANT, à compter du 1er Article 2 : Le présent décret sera enregistré et publié au
octobre 2002 (avancement automatique): Journal officiel.

CABINET I MFAAC: Bamako le, 20 Septembre 2002.


Sous-lieutenant Boukary TAPO
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
ETAT-MAJOR PARTICULIER: Amadou Toumani TOURE
Sous-lieutenant Korongo BALLO
-------------------------
DIRECTION GENERALE DE LASECURITE D’ETAT:
Sous-lieutenant Promoubé DIARRA DECRET N°02-460/PM-RM DU 25 SEPTEMBRE 2002
PORTANT ANNULATION DU PERMIS
ETAT-MAJOR DES ARMEES: D’EXPLOITATION D’EAU MINERALE ATTRIBUE ALA
Sous-lieutenant Mougnan BAGAYOKO SOCIETE SYPURE EAU MINERALE DU MALI.

ARMEE DE TERRE: LE PREMIER MINISTRE,

INFANTERIE: Vu la Constitution ;
Sous-lieutenant Bréhima SIDIBE
Vu l’Ordonnance N°99-032/P-RM du 19 août 1999 portant
A.B.C.: Code minier en République du Mali, modifiée par
Sous-lieutenant Kalifa DIARRA l’Ordonnance N°00-013/P-RM du 10 février 2000 ;

ARTILLERIE: Vu le Décret N°99-255/P-RM du 15 septembre 1999 fixant


Sous-lieutenant Abdou KANTE les modalités d’application de l’Ordonnance N°99-032/P-
RM du 19 août 1999 portant Code minier en République du
ADMINISTRATION: Mali ;
Sous-lieutenant Souleye KANTE
Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant
TRANSMISSIONS: nomination du Premier ministre ;
Sous-lieutenant Fousseyni CISSE
Vu le Décret N°02-343/P-RM du 14 juin 2002 portant
ARMEE DE L’AIR: nomination des membres du Gouvernement, rectifié par le
Décret N°02-347/P-RM du 02 juillet 2002 ;
Sous-lieutenant Bréhima KONE
Vu la lettre de mise en demeure N°00544/DNGM du 16 juin
GARDE NATIONALE DU MALI: 1995 ;

Sous-lieutenant Mamadou DIALLO DECRETE :

DIRECTION DU GENIE MILITAIRE: ARTICLE 1ER : Est annulé le permis d’exploitation d’eau
minérale accordé à la Société Sypure Eau Minérale du Mali
Sous-lieutenant Mamadou SACKO suivant Décret N°90-449/P-RM du 03 novembre 1990.
1034 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

ARTICLE 2 : La superficie de 1,48 km2 de ARTICLE 2 : Le ministre de l’Economie et des Finances et


Djanguinébougou - Faracoba sur laquelle portait ledit permis le ministre du Développement Rural et de l’Environnement
d’exploitation est libérée de tous droits conférés à la Société. sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent décret qui sera enregistré et publié au Journal
ARTICLE 3 : Le présent décret sera enregistré et publié au officiel.
Journal officiel.
Bamako, le 25 septembre 2002
Bamako, le 25 septembre 2002
Le Président de la République,
Le Premier ministre, Amadou Toumani TOURE
Ahmed Mohamed AG HAMANI
Le Premier ministre,
Le ministre des Mines, de Ahmed Mohamed AG HAMANI
l’Energie et de l’Eau,
Hamed Diane SEMEGA Le ministre de la Santé,
Ministre de l’Economie et des
Finances par intérim,
------------------------- Mme TRAORE Fatoumata NAFO

Le ministre du Développement
DECRET N°02-461/P-RM DU 25 SEPTEMBRE 2002 Rural et de l’Environnement,
PORTANT APPROBATION DU MARCHE RELATIF A Seydou TRAORE
L’EXECUTION DES TRAVAUX DE RECALIBRAGE DU
CANAL COSTES – ONGOIBA A L’OFFICE DU NIGER. -------------------------

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, DECRET N°02-462/P-RM DU 25 SEPTEMBRE 2002


DETERMINANT LE CADRE ORGANIQUE DE LA
Vu la Constitution ; DIRECTION NATIONALE DE LA JEUNESSE.

Vu le Décret N°95-401/P-RM du 10 novembre 1995 portant LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,


code des marchés publics, modifié par le Décret N°99-292/
P-RM du 21 septembre 1999 ; Vu la Constitution ;

Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant Vu la Loi N° 98-063 du 17 décembre 1998 portant création
nomination du Premier ministre ; de la Direction Nationale de la Jeunesse ;

Vu le Décret N°02-343/P-RM du 14 juin 2002 portant Vu le Décret N°179/PG-RM du 23 juillet 1985 fixant les
nomination des membres du Gouvernement, rectifié par le conditions et procédures d’élaboration et de gestion des
Décret N°02-347/P-RM du 02 juillet 2002 ; cadres organiques ;

Vu le Décret N°204/PG-RM du 21 août 1985 déterminant les


Vu le Décret N°02-349/P-RM du 02 juillet 2002 fixant les modalités de gestion et de contrôle des structures des
intérims des membres du Gouvernement ; services publics ;

Vu le Décret N°02-426/P-RM du 09 septembre 2002 fixant


STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES, l’organisation et les modalités de fonctionnement de la
Direction Nationale de la Jeunesse ;

DECRETE : Vu le Décret N°02-340/P-RM du 09 juin 2002 portant


nomination du Premier ministre ;

ARTICLE 1ER : Est approuvé le marché relatif à l’exécution Vu le Décret N°02-343/P-RM du 14 juin 2002 portant
des travaux de recalibrage du canal Costes - Ongoïba à nomination des membres du Gouvernement, rectifié par le
l’Office du Niger pour un montant de trois milliards trois Décret N°02-347/P-RM du 02 juillet 2002 ;
cent soixante deux millions trois cent quatre vingt un mille
cent cinquante (3.362.381.150) francs CFA et un délai Vu le Décret N°02-349/P-RM du 02 juillet 2002 fixant les
d’exécution de quatorze mois (14) mois, conclu entre le intérims des membres du Gouvernement ;
Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise
COLAS. STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES,
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1035

DECRETE :

ARTICLE 1ER : Le cadre organique (structures et effectifs) de la Direction Nationale de la Jeunesse est défini et arrêté
comme suit :

CADRE ORGANIQUE DE LA DIRECTION NATIONALE DE LA JEUNESSE

STRUCTURES/EMPLOIS CADRES/CORPS CAT. EFFECTIFS/ANNEES


I II III IV V
DIRECTION
Directeur Inspect Jeun. et Sports/ Prof. /Adm de A 1 1 1 1 1
l’Act.
Sociale/ Adm des Arts et Cult./ Adm.
Civil

Directeur Adjoint Inspect Jeun. et Sports/ Prof. /Adm de A 1 1 1 1 1


l’Act.
Sociale/ Adm des Arts et Cult./ Adm.
Civil

SECRETARIAT
Chef de Secrétariat Secrétaire d’Admin./Attaché d’Admin. B2/B1 1 1 1 1 1
Secrétaire Adjoint d’Admin. /Adjoint Secrét. C 1 1 2 2 3
Planton Contractuel - 1 1 1 1 1
Gardien Contractuel - 1 1 1 1 1
Chauffeur Contractuel - 1 1 2 2 2
Manœuvre Contractuel - 1 1 2 2 2

DIVISION ACTIVITES
SOCIO-EDUCATIVES ET
DES LOISIRS
Chef de Division Inspect Jeun et Sports/ Prof. / Adm. Arts A 1 1 1 1 1
et
Cult/ Adm Act Sociale/Adm Civil

Section Echanges et
chantiers de Jeunes
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Instruct Jeun et A/B2 1 1 1 1 1
Sports/Techn. Arts et Cult

Chargé des échanges de Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2 1 1 1 1 1


Cult
jeunes

Chargé des chantiers de Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2 1 1 1 1 1


Cult
jeunes

Section Animation des


Centres de Promotion des
Jeunes
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Instruct Jeun et A/B2/B 1 1 1 1 1
1
Sports/.Techn. Arts et Cult/Techn Act Soc

Chargé de l’animation Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2/B1 1 1 1 1 1


Cult/Techn Act Sociale.

Chargé des Jeux et Jouets Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2/B1 0 0 0 1 1
Cult/Techn Act Sociale
1036 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

DIVISION VIE
ASSOCIATIVE
Chef de Division Inspect Jeun et Sports/ Prof. / Adm. Arts A 1 1 1 1 1
et
Cult/ Adm. de l’Act Sociale/Adm Civil

Section Réglementation et
Suivi des Associations
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Adm Civil/Instruct A/B2/ 1 1 1 1 1
B1
Jeun et Sports, Techn Arts et Cult/ Techn
Act Sociale/Techn Santé/ Attach Adm

Chargé des Textes Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2/B1 0 0 0 1 1


Cult/
réglementaires et législatifs Attach Adm

Chargé du Suivi des Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2/B1 1 1 1 1 1


Associations et de la Santé Cult/Techn Santé/Techn Act Sociale
Reproductive des Jeunes

Section Relations
Extérieures
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Adm Civil/Adm A/B2/ 1 1 1 1 1
B1
Art et Cult/Instruct. Jeun. et Sports/ Techn
Arts et Cult/ Attach Adm

Chargé des relations avec Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2/B1 0 1 1 1 1
les
organismes nationaux et Cult/Techn Act Sociale.
internationaux

Chargé des missions Instruct Jeun et Sports/ Techn. Arts et B2 0 0 0 1 1


Cult.
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1037

DIVISION
INFRASTRUCTURES ET
EQUIPEMENTS
Chef de Division Inspect. Jeun Sports/ Ingénieur Constr. A 1 1 1 1 1
Civiles /Adm. Arts et Cult/Adm Civil.

Section Infrastructures
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Ing. Cons. Civiles/ A/B2/ 1 1 1 1 1
B1
Instruct Jeun et Sports/ Techn. Cons. Civ.

Chargé des Plans de Instruct Jeun et Sports/ Techn. Construct B2/B1 1 1 1 1 1


construction et/ou de Civiles.
rénovation

Chargé des programmes de Instruct Jeun et Sports/ Techn. Construct B2/B1 0 1 1 1 1


réalisation des Civiles
infrastructures

Section Equipements,
Maintenance et
Installations
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Ingénieur A/B2/ 1 1 1 1 1
Construct B1
Civiles/ Instruct Jeun et Sports/ Techn.
Construct Civiles

Chargé de la Promotion des Instruct Jeun et Sports/ Techn Arts et Cult B2/B1 1 1 1 1 1
Camps et des Centres de /Techn. Construct Civiles
Promotion de la Jeunesse

Chargé du suivi et de la Instruct Jeunet Sports/ Techn. Construct B2/B1 0 1 1 1 1


maintenance des Civiles /Techn Arts et Cult.
Equipements

DIVISION ETUDES,
FORMATION ET
INSERTION
Chef de Division Inspect. Jeun et Sports/ Adm. Arts et A 1 1 1 1 1
Cult./
Prof. /Adm Act Sociale/Adm Civil

Section Etudes,
Planification et Statistiques
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Ingé statist/ A/B2/ 1 1 1 1 1
B1
Planificateur/ Instruct Jeun et Sports/
Techn.
Statist/ Techn travaux planification

Chargé de la planification et Instruct Jeun et Sports/ Tech statistique/ B2/B1 1 1 1 1 1


des statistiques Techn travaux planification.

Chargé de l’auto-emploi Instruct Jeun et Sports/ Techn Arts et B2/B1 1 1 1 1 1


Cult/ Contr travail et Sécurité sociale.
1038 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Section Information et
Documentation
Chef de Section Inspect Jeun et Sports/ Adm. Arts et Cult/ A/B2 1 1 1 1
/B1
Adm Civil /Instruct Jeun et Sports/ Techn
Arts et Cult/Techn Act Sociale

Chargé de l’Information Instruct Jeun et Sports/ Techn Arts et B2/B1 1 1 1 1


Cult/
Techn Act Sociale.

Chargé de la Instruct Jeun et Sports/ Techn Arts et B2/B1 1 1 1 1


Documentation Cult/
Tech Act Sociale.

Section Formation et
Insertion
Chef de Section Inspect Jeun Sports/ Adm. Arts Cult/ A/B2 1 1 1 1
Adm
Act Sociale/ Adm Civil/ Instruct Jeun
Sports /
Techn Arts et Cult/Techn Act Sociale

Chargé des programmes de Instruct Jeun et Sports/ Techn Arts et B2/B1 1 1 1 1


formation Cult./Tech Act Sociale

Chargé de l’insertion socio- Instruct Jeun et Sports/ Techn Arts et B2/B1 1 1 1 1


professionnelle Cult./Tech Act Sociale

TOTAL 33 36 39 42

ARTICLE 2 : Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment le Décret N°99-022/P-
RM du 10 février 1999 déterminant le cadre organique de la Direction Nationale de la Jeunesse.

ARTICLE 3 : Le ministre de la Jeunesse et des Sports, le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et le


ministre de l’Economie et des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui
sera enregistré et publié au Journal officiel.

Bamako, le 25 septembre 2002

Le Président de la République,
Amadou Toumani TOURE

Le Premier ministre,
Ahmed Mohamed AG HAMANI

Le ministre de la Jeunesse et des Sports,


Djibril TANGARA

Le ministre de l’Emploi et de
la Formation Professionnelle,
Younouss Hamèye DICKO
Le ministre de la Santé,
Ministre de l’Economie et des Finances
par intérim,
Mme TRAORE Fatoumata NAFO
20 Septembre 2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 1039

ANNONCES ET COMMUNICATIONS LISTE DES MEMBRES DU BUREAU :

Président : Daouda Ali MAIGA


Suivant récépissé n°0527/MATCL-DNI en date du 09 août
2002, il a été créé une association dénommée Partenaire Vice-président : Mohamed Ibrahim
pour le Développement Durable au Mali (PDDM).
Secrétaire administratif : Hamady Hady
But : de contribuer à la réussite des actions visant à
améliorer la santé des populations, participer à la protection Secrétaire adjoint : Halifa Mohamed
et la préservation des ressources renouvelables.
Trésorière : Aïcha DAOUDA
Siège Social : Bamako, Faladié Rue 815 Porte 82
Trésorière adjointe : Aminata Moustapha
LISTE DES MEMBRES DU BUREAU :
Secrétaire à l’organisation : Mariama Mohamed
Présidente : Mme SYLLA Diouma DAKHO
1er Adjoint secrétaire à l’organisation : Ibrahim Aldjouma
Secrétaire général : Ali DEMBELE
2ème Adjoint secrétaire à l’organisation :
Secrétaire à l’information et à l’éducation : Alhadji SABANE
Awa TOUNKARA
Secrétaire à l’information : Ahama Alhousseini
Secrétaire à l’information et à l’éducation adjoint :
Kadiatou COULIBALY Secrétaire à l’approvisionnement : Abdalla Daouda

Secrétaire à l’organisation : Secrétaire adjoint à l’approvisionnement : Ouma Daouda


Mme Fatoumata Bintou DIARRA
Secrétaire aux relations extérieures : Hamma Zoumana
Secrétaire à l’organisation adjoint : Abdoulaye SYLLA
Secrétaire adjoint aux relations extérieures :
Trésorière générale : Mme DJIRE Djénéba KANE Mohamed Soumaïla

Secrétaire aux affaires extérieures : Awa MAGASSA Secrétaire à l’Education : Mohamed Aly

Commissaire aux comptes : Secrétaire Adjoint à l’Education ; Idrissa Ali


Mme SAMAKE Fanta DIAWARA
Secrétaire commission de surveillance : Alyazidi DIGO
Secrétaire aux affaires économiques : Makan TOUNKARA
Adjoint sous-commission de surveillance : Halidou Ali
Secrétaire aux conflits : Mme SY Nafounè MARA
-------------------------

------------------------- Suivant récépissé n°056/CK en date du 30 juillet 2002, il a


été créé une association dénommée Association des Jeunes
«DANAYA» de Kangaba.
Suivant récépissé n°017/HCT-CAB en date du 14
septembre 2001, il a été créé une association dénommée But : La protection de l’environnement, le développement
Centre ASKIA DAOUDA (C.A.D). social, l’économie, le culturel, l’artisanat, le sport et
l’entraide entre les adhérents.
But : La construction des Mosquées Publiques à
Tombouctou, la construction d’une Médersah (école), la Siège Social : Kangaba ville.
construction d’un dispensaire, l’éducation et formation,
promotion de l’Islam et la Culture arabe, consolidation des LISTE DES MEMBRES DU BUREAU :
acquis islamiques à Tombouctou, prêches et débats autour
de l’Islam, construction de bibliothèque arabe, ainsi que Président : Lansine CAMARA
toutes autres activités de nature à promouvoir les objectifs
conformément à l’association et aux principes de l’Islam. Vice-président : Marcel DIARRA

Siège Social : Tombouctou. Secrétaire général : Broulaye TRAORE


1040 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Secrétaire administratif : Commissaire au compte :

- Seydou T. KEITA - Kadiatou DIARRA

Trésorier général : Secrétaire exécutif :

- Sékouba KEITA - Toumani DIAKITE

Trésorier général adjoint : Membres de droit :

- Adama Z. KEITA 1 - Yacouba MOUNKORO


2 - Kandia DIARRA
Secrétaire au développement : 3 - Dokala COULIBALY
- Fodé KONE 4 - Oumar DIALLO
5 - Moussa COULIBALY
Organisateurs : 6 - Kadia SANGARE

- Balla B. KEITA -------------------------


- Souleymane SIDIBE
- Sékou TRAORE Suivant récépissé n°019/C.Sg en date du 16 Septembre
- Nambougary KEITA 2002, il a été créé une association dénommée Association
- Daouda COULIBALY Payanne Agricole «Dounkafa » (APAD).
- Fabou KEITA
But : Lutte contre la désertification au Sahel, en contribuant
Secrétaires aux comptes : à l’amélioration de la situation alimentaire et économique
des populations par le renforcement d’un développement
- Tata KEITA durable et intégré.

Secrétaire aux comptes adjoint : Siège Social : Pélengana - Ségou .

- Fodé CAMARA LISTE DES MEMBRES DU BUREAU :

Secrétaire aux affaires extérieures : Président :


- Mamadou Y. TRAORE
- Fousseyni KEITA - Issa DIARRA
- Boua Kaba KEITA
- Adama CAMARA Vice-président :

------------------------- - Drissa DIARRA

Suivant récépissé n°0104/MATS-DNAT en date du 18 Secrétaire général :


Février 1994, il a été créé une association dénommée
Association des Thérapeutes Traditionnels et Herboristes - Dramane KONE
du District de Bamako « ATTHDB » KENEYA-
YIRIWATON. Secrétaire général adjoint :

But : le regroupement de tous les Thérapeutes traditionnels - Adama DJIRE


et herboristes du district de Bamako en vue d’améliorer la
prestation des soins qu’ils prodiguent. Trésorier :

Siège Social : Hippodrome Bamako, Rue 232, Porte 135. - Oumar BOUARE

COMPOSITION DU BUREAU : Trésorier adjoint :

Président : - Moustapha DIALLO


- Salif TRAORE
Conseiller :
Vice-président :
- Balla COULIBALY - Karim TRAORE

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