Hytev
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Cette liste a été compilée d’après notre expérience et le travail des nombreuses structures dont
notamment les suivantes :
• Scop le pavé : www.scoplepave.org/pour-discuter
• Starting-block : www.starting-block.org/16-association/nos-actions/outils-
pedagogiques/680-outils·et-techniques-de-debat
• Les rencontres ludiques : www.asso-
alpe.fr/fichiers/martial/pagejoueraquoi/techniquesanimation.pdf
• Animafac : www.animafac.net/media/guidedebattre-autrement.pdf
• Graine Rhône-Alpes : http://graine-auvergne-rhone-
alpes.org/images/stories/CercleExcentrique_methodo.pdf
• Réseau Transition : https://www.reseautransition.be/gestes-facilitateurs-de-reunion/
• Sortir du nucléaire : https://www.sortirdunucleaire.org/Comment-animer-une-reunion-
41012
PENSE-ECOUTE A DEUX
Proposer au public de se mettre par deux (quitte à se déplacer si certain·es sont seul·es). L’un après
l’autre, pendant 2 minutes chacun, les gens vont présenter à leur binôme leur réponse à la question
« Qu’est-ce qui t’a marqué dans le film / la conférence et à quelle expérience personnelle ça fait
écho ? »
Dans un second temps, proposer que quelques personnes partagent les éléments forts de ce qu’elles
ont présenté.
« LE YOYO » OU DEBAT ASSIS-DEBOUT
Outil très simple qui permet de visualiser les réponses, notamment en cas de très grand groupe,
comme lors d’une projection par exemple. C’est un très bon outil d’introduction notamment.
L’animateur·rice prépare quelques questions en rapport avec le sujet traité, par lesquelles on peut
répondre de manière binaire (oui/non ; vrai/faux). Ex : « Qui vient de la région parisienne ? » / « Qui
est membre d’une association ? » / « Les femmes sont l’avenir de l’homme, vrai ou faux ? »
En général, la règle est qu’on se lève pour marquer son accord ou si l’on pense que la phrase est
vraie.
Avantage :
• Certaines personnes sont plus à l’aise pour indiquer leur réponse de manière corporelle
qu’en prenant la parole
• Le groupe s’exprime d’un seul coup
• On mesure facilement les tendances d’un grand groupe grâce à l’effet visuel.
Q-SORT
Q-sort est un terme consacré en pédagogie, il a une origine anglaise : « Question-sort », c’est à dire
liste de questions et d’items. L’objectif du Q-sort est de faire émerger les représentations, préjugés
et idées reçues, qu’un groupe a d’un concept donné. Il permet de les exprimer et de les préciser.
L’objectif est également de créer une demande d’approfondissement en ouvrant le débat et
l’échange. En résumé, cela permet de passer du préjugé au questionnement.
Munis d’une liste d’affirmation, les participant·es réfléchissent d’abord seuls pour déterminer si elles
sont vraies ou fausses.
Ensuite ils et elles en débattent en petits groupes et essaient de se mettre d’accord pour chacune.
On compare ensuite les réponses de tous les groupes pour chacune des affirmations.
On peut alors débattre sur les affirmations ayant reçu des réponses différentes.
BOULE DE NEIGE
Demander à chacun·e de trouver un nombre d’idées fixe (entre 3 et 5 généralement) sur le thème
débattu.
Puis proposer de se mettre par 2, et de s’expliquer puis cumuler les idées présentes sur un papier, en
fusionnant les idées similaires ou en arbitrant des choix.
Refaire la même démarche à 4 puis éventuellement à 8 (avec ou sans limite de nombre d’idées). Finir
par une retransmission à l’ensemble du groupe.
Variantes : une variante consiste à remplacer la retransmission plénière par des petits groupes
composés de membres de chacune de nos boules de neige. Chacun devient alors le rapporteur de sa
boule de neige au sein de ce nouveau petit groupe.
Une autre variante change tout puisqu’elle transforme une manière de recueillir et partager de la
réflexion en un outil de décision : il s’agit de choisir individuellement un seul élément parmi plusieurs
(par exemple après un brainstorming). Puis en choisir un seul une fois en groupe de deux, puis un
seul en groupe de 4, etc.
LA FRESQUE
Méthode qui fait appel au ressenti pour s’approprier une thématique, en amont d’un débat.
Idéalement pour des groupes 10 à 15 personnes (on en peut faire plusieurs).
Dans chaque groupe, une grande feuille de papier est étalée par terre, sur une table ou sur un mur,
avec au milieu une phrase liée à un thème ou une problématique. Exemple : « On produit trop de
déchets », « Les inégalités augmentent partout dans le monde » ou « Le changement climatique ».
Chaque participant·e écrit, dessine, tag ce qui lui vient en tête en réaction à la phrase sur la fresque
d’expression. On peut réagir à ce qu’ont mis les autres, venir commenter, contre-argumenter,
toujours à l’écrit.
Chacun·e fait le tour de la fresque et mémorise l’idée qui lui plait le plus et celle qu’il ou elle ne
comprend pas ou qui lui pose question et sur laquelle il voudrait une explication. Attention : ce ne
doit pas être une idée qu’il ou elle remet en cause ni une attaque personnelle.
On fait un tour de table où chacun·e exprime ses idées retenue et reçoit une explication par rapport
à l’idée qu’il ou elle ne comprend pas.
Dans le cas où on utilise la fresque pour effectuer un brainstorming sur un thème, ex: « Le
changement climatique », on peut ensuite proposer aux participant·es de recentrer leurs réflexions
sur une problématique particulière. Ex: Entourez sur la fresque tous les éléments qui, pour vous, sont
en lien avec la Biodiversité.
Pour favoriser la sélection d'idées qui font consensus, on peut demander à chaque participant·e
d'assigner des gommettes sur la fresque à toutes les idées qui semblent sont prioritaires. La fresque
peut être accrochée au mur et restée visible tout au long de la poursuite des échanges
PHILIP 6X6
Philip était un chercheur sur la dynamique des groupes.
Des groupes de 6 personnes dont un·e rapporteur·e débattent pendant 6 mn (ou 15mn).
Au bout des six minutes tou·tes les rapporteur·es changent de groupe dans le sens des aiguilles d'une
montre. Chaque personne arrivant d'un autre groupe va synthétiser ce qui vient de se dire dans son
précédent groupe pour faire rebondir la discussion.
Tous les groupes désignent un nouveau rapporteur·e et débattent pendant 6 mn.
Puis les nouveaux rapporteur·es changent de groupe et ainsi de suite jusqu'à ce que toutes les
personnes de tous les groupes aient changé de table une fois.
Cette forme permet, avant une prise de décision par exemple, d'avoir un aperçu de tous les
arguments développés par l'ensemble du groupe.
Variante : entre chaque phase de débat chaque rapporteur·e exprime la synthèse de son groupe,
un·e animateur·rice synthétise le tout sous la forme d'une nouvelle problématique qui est débattue
dans les nouveaux petits groupes après changement des rapporteur·es. Et ainsi de suite
LE BOCAL A POISSON
Dans cette méthode, des participant·es écoutent sans commentaire tout d'abord, les opinions ou les
arguments d'un autre groupe sur un thème donné. Ainsi, un petit groupe se tient au centre entouré
par le cercle formé par le grand groupe. Le petit groupe symbolise 'l'aquarium' et le grand groupe 'les
observatrices-teurs'.
Le petit groupe discute d'un sujet ou d'un problème. Les 'observatrices-teurs' écoutent la discussion.
Dans certains cas, il peut leur être demandé de se joindre à l'aquarium et de contribuer à la
discussion. Dans d'autres cas, les 'observatrices-teurs' discutent en plénière de ce qu'ils ont entendu
et de leurs réactions. Il est possible que tous les participant·es se regroupent pour cette plénière
Deux fiches pédagogiques présentant des versions de cet outil : Fiche 1 et Fiche 2
GRO-DEBAT
Préparation : choisir les thèmes des différentes tables, aménager l’espace. Sur chacune des tables, le
thème est indiqué (exemple : relations salariés / bénévoles, le financement, relations aux habitants,
la grosse action du groupe...). Il peut aussi l’être sous formes d’affirmation, type débats mouvants.
Nous laissons toujours au moins une table sans thème.
Animation :
Un premier temps de 5mn consiste à déambuler pour découvrir les thèmes et choisir sa table. Les
participant·es ne doivent pas tenir compte du nombre de places : si une table est vide, le thème est
supprimé, s’il y a 10 participant·es sur une table, il faut alors scinder le groupe en 2 tables distinctes
mais sur le même thème.
Une fois les participant·es installé·es, il ne reste à l’animateur·trice qu’à trouver un système pour que
les groupes passent d’une consigne à l’autre au cours de ce GrO-DéBaT.
En effet, nous découpons le temps imparti en 4 phases, identiques pour toutes les tables :
• La première consiste à ce que le groupe réponde à la question : « c’est quoi le problème ? ».
Il ne s’agit pas d’être d’accord au sein du groupe mais de lister l’ensemble des problèmes vu
au travers du thème. Il est d’ailleurs intéressant d’avoir un court temps individuel de 1 à 2
minutes, au début de chaque phase pour que chacun·e ait le temps de se demander quelles
pourraient être ses idées avant de se faire embarquer par la discussion collective et les idées
de la première personne à prendre la parole.
• Puis une deuxième phase intitulée « dans l’idéal ? »
• Une troisième nommée : « vos propositions ? »
• Et une quatrième, optionnelle, consistant à choisir une des propositions émises à la troisième
phase et à réfléchir à sa mise-en-œuvre concrète.
Un temps de 15 minutes par phase nous semble un minimum, l’idéal se situant autour des 30
minutes par phase.
Vient ensuite l’épineux moment de la restitution. Épineux car il y a une tendance à écouter son-sa
rapporteur·e pour vérifier ses propos et à se désintéresser des autres rapporteur·es, et donc à
s’ennuyer. Parfois à s’ennuyer aussi en écoutant les autres rapporteur·es. Les participant·es sortent
d’un temps de débat plutôt long et dans un petit groupe et sont donc impliqué·es et immergé·es
dans leur thème et leur petit groupe. Il est alors difficile de recevoir une matière dense, brute et
multiple, de par le nombre de rapporteur·es.
Nous proposons alors de supprimer ce temps de restitution et de le remplacer par une compilation
des comptes-rendus réalisés par le-la secrétaire de chacune des tables, soit nommé·e en amont du
GrO-DéBaT soit au début de la première phase. Cette compilation peut être envoyé par mail ou
courrier et sans doute d’autres moments de l’association permettront d’arbitrer sur toutes ces
propositions.
Variantes : permettre à chacun de changer de tables quand bon lui semble. Ce qui induit que le
nombre de personnes par table est indifférent. Ou bien, au gong sonné toutes les 10 minutes,
demander à une personne par table de changer de table. Ce qui nécessite d’accueillir la nouvelle
personne mais nourrit le groupe régulièrement d’apports extérieurs.
BATON DE PAROLE
La parole est symbolisée par un bâton, ou n'importe quel autre objet. Celle ou celui qui détient le
bâton est le-la seul·e à pouvoir s'exprimer, les autres ne doivent pas l'interrompre. Quand elle-il a
fini, elle-il transmet le bâton de parole à qui le demande, et ainsi de suite. Cette forme permet de
visualiser la circulation de la parole, et les éventuelles monopolisations.
TOUR DE PAROLE
Une personne de l'assemblée note les tours de parole. Qui désire la parole doit le signifier en levant
la main. La personne qui note les tours de parole rajoute alors la personne qui a levé la main sur la
liste des personnes qui ont demandé la parole. Chacun·e attend son tour pour parler. Cette forme
permet d'éviter les dialogues ; permet que chacun·e prenne le temps de bien réfléchir son
intervention d'éviter de répéter ce qui a déjà été dit ; de construire une réflexion collective en
fonction de là où chacun·e en est au moment où elle/il intervient.
TICKET DE PAROLE
Chaque participant·e détient un nombre déterminé de tickets (par exemple trois). A chaque fois que
l'on intervient, même brièvement, on doit donner un ticket. Quand on n'a plus de ticket, on n'a plus
droit à la parole. On peut également décider d'une durée maximum d’intervention (par exemple 5
minutes).
FERMETURE ECLAIR
Lors des tours de paroles lorsque les personnes s'inscrivent pour prendre la parole, on veillera à ce
qu'il y ait une alternance de parole hommes / femmes, c'est à dire que même si deux hommes ont
levé la main à la suite, si une femme souhaite parler, elle sera automatiquement intercalée entre les
deux hommes et vice et versa bien sûr.
TOUR DE TABLE
Chaque participant·e s'exprime le temps qu'elle-il veut sur le sujet du débat, à tour de rôle, jusqu'à ce
que tout·es les participant·es aient pris la parole.