Cours 2020 Support1 GF
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Cours 2020 Support1 GF
Master S1
Formule générale : le seuil de rentabilité est atteint pour un chiffre d’affaires (CA*) égal à :
Soit ici
Chapitre 1 : Seuil de Rentabilité
Solution Graphique
Y2
10
Y1
CA
0 50
x
Point de rencontre : quand Y1 = Y2, soit quand 10 = 0,2 x → x = 50.
Chapitre 1 : Seuil de Rentabilité
1er exemple : calcul du bénéfice prévisionnel compte tenu d’une variation du chiffre d’affaires
Soit le compte d’exploitation différentiel de l’exemple précédent (150 UM de chiffre d’affaires, 80% de charges
variables et de 10 UM de charges fixes). L’entreprise prévoit une augmentation de 10% du chiffre d’affaires lors du
prochain exercice social :
Le compte d’exploitation différentiel se présente ainsi :
165 Chiffre d’affaires (100%)
-132 Charges variables (pourcentage de 80% inchangé)
33 Marges sur couts variables (pourcentage de 20% inchangé)
-10 Charges fixes (montant inchangé)
20 Résultat (bénéfice).
Tout le chiffre d’affaires réalisé au-delà du seuil de rentabilité (ici 165 – 50 = 115), multiplié par le taux de marge sur
coût variable (ici 20%), donne le montant du bénéfice. Soit :
(165 – 50) x 20% = 23 UM
Vérification
Vérification
160 Chiffre d’affaires (100%)
-128 Charges variables (pourcentage de 80% inchangé)
32 Marges sur couts variables (pourcentage de 20% inchangé)
-10 Charges fixes (montant inchangé)
20 Résultat (bénéfice).
Présentation du Compte de RESULTAT
Qu’est-ce qu’un compte de résultat en comptabilité ?
Le compte de résultat est un document économique
(appelé état de synthèse) permettant de voir combien
l’entreprise a fait d’affaires sur une période appelée
exercice comptable et si, au final, elle en a retiré un
bénéfice ou une perte.
Contrairement au bilan comptable qui récapitule le
patrimoine d’une entreprise et ses variations depuis la
création de l’entreprise, le compte de résultat ne
s’intéresse pas au passé mais uniquement à l’année
qui vient de s’écouler. Il permet de recomposer et
de comprendre la formation du résultat en recensant
les produits et les charges de l’année et en les comparant
selon leur nature (courante, financière, exceptionnelle).
Le compte de résultat est constitué de quatre grands agglomérats comptables :
Le résultat d’exploitation : ce résultat ne tient compte que des opérations courantes,
c’est-à-dire des activités normales réalisées de manière habituelle par l’entreprise.
Résultat d’exploitation = produits d’exploitation – charges d’exploitation
Le résultat financier : cette donnée est la résultante de la politique de financement
de l’entreprise. Elle tient compte du mode de financement et de son coût pour
l’entreprise.
Résultat financier = produits financiers – charges financières
Le résultat exceptionnel : il s’agit de prendre en compte ici l’ensemble des éléments
qui sont inhabituels pour l’entreprise et ne relèvent pas d’une exploitation courante et
normale. Cette dissociation permet de distinguer, d’une part le résultat des affaires et
le résultat liés aux événements exceptionnels.
Résultat exceptionnel = produits exceptionnel – charges exceptionnelles
Le résultat net comptable : C’est le résultat final, tenant compte des trois résultats
présentés ci-dessous, sous déduction de l’impôt sur les sociétés et de la participation
Résultat net comptable = résultat d’exploitation + résultat financier + résultat
exceptionnel – impôt sur les bénéfices -participation des salariés
Un compte de résultat se présente sous la forme d’un tableau en liste.
Analyse du Compte de RESULTAT
Les données essentielles du compte de résultat
Certains éléments du compte de résultat sont extrêmement importants, et notamment le
niveau :
de chiffre d’affaires(toute variation d’une année sur l’autre doit être étudiée avec attention),
des charges d’exploitation (les dérapages doivent être évités, notamment en termes de
consommations de matières pour les entreprises de production, de frais généraux de
fonctionnement ou de salaires et charges),
du résultat d’exploitation (il constitue le reflet de la rentabilité économique des activités de
l’entreprise),
Dans la plupart des entreprises, le résultat financier est négatif ; ce qui ne doit pas alarmer les
dirigeants dans la mesure où les entreprises empruntent généralement plus qu’elle ne prêtent
(sauf pour les sociétés holding ayant des participations financières dans d’autres entités et pour
lesquelles elles perçoivent des remontées de dividendes).
Le calcul du seuil de rentabilité (SR)
Une variable essentielle est calculée à partir du compte de résultat (et plus particulièrement à
partir d’unl) : le seuil de rentabilié. Le seuil de rentabilité est le niveau de chiffre d’affaires à
atteindre pour obtenir un résultat nul. Sa détermination nécessite un travail de qualification
des charges (charges variables charges fixes). Cet indicateur financier repose sur un principe très
simple : certaines charges varient en fonction du niveau de l’activité (les achats de marchandises
par exemple), d’autres non (le montant du loyer par exemple). Le chiffre d’affaires doit donc
permettre de couvrir ces charges fixes, rencontrées quel que soit l’état du carnet de commandes
de l’entreprise.
Seuil de rentabilité (en chiffre d’affaires) = Montant des charges fixes / Taux de marge sur
coûts variables
Avec taux de marge sur coûts variables = ( chiffre d’affaires – coûts variables ) / chiffre
d’affaires
Les soldes intermédiaires de gestion (SIG)
Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) permettent d’analyser le
résultat de l’entreprise en le décomposant en plusieurs indicateurs
importants, ce qui permet d’obtenir de l’information sur l’activité d’une
entreprise et la formation de son bénéfice (ou déficit).
Le calcul des soldes intermédiaires de gestion s’effectue à partir des
mêmes éléments que ceux qui figurent dans le compte de résultat: les
charges et les produits.
Utilité des soldes intermédiaires de gestion (SIG)
Les soldes intermédiaires de gestion permettent de comprendre la
construction du résultat en identifiant et mettant en valeur quelques
indicateurs clés tels que la marge, l’excédent brut d’exploitation ou
encore le résultat d’exploitation.
On utilise notamment les indicateurs figurant dans les soldes
intermédiaires de gestion pour se comparer aux statistiques du secteur
voir directement à des concurrents. C’est également un bon outil pour
analyser les variations par rapports aux exercices précédents et pour
calculer des ratios financiers. D’ailleurs, il est un des éléments
composant le prévisionnel,
Calcul des soldes intermédiaires de gestion (SIG)
Le calcul des soldes intermédiaires de gestion se fait en plusieurs
étapes : la marge commerciale ou marge de production, la valeur
ajoutée, l’excédent brut d’exploitation, le résultat d’exploitation, le
résultat courant avant impôt, le résultat exceptionnel et le résultat
net.
1, La marge commerciale ou marge de production
La marge commerciale est utilisée pour les entreprises de négoce et
la marge de production pour les entreprise qui produisent (comme
son nom l’indique).
C’est un indicateur de pilotage primordial pour le chef d’entreprise.
Calcul de la marge commerciale : Ventes de marchandises – Coût
d’achat des marchandises vendues (achats de marchandises +/-
variation de stocks de marchandises).
Ou calcul de la marge de production : Production de
l’exercice (production vendue +/- production stockée + production
immobilisée) – Coût d’achat des matières premières
consommées (achats de matières +/- variation de stocks de
matières).
2, La valeur ajoutée
La valeur ajoutée mesure la richesse brute créée par l’entreprise dans le cadre de son
activité. La valeur ajoutée est ensuite répartie entre les facteurs de production (le
travail et le capital) et l’Etat à travers les impôts et taxes.
Calcul de la valeur ajoutée : Marge commerciale + Production de l’exercice –
Consommations de l’exercice en provenance de tiers.
3. L’excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation, EBE en abrégé, représente le flux potentiel de
trésorerie généré par l’activité principale de l’entreprise.
Il permet de mettre en évidence un résultat qui ne tient pas compte de la politique de
financement et d’investissement de l’entreprise, ni des événements exceptionnels.
Calcul de l’excédent brut d’exploitation : Valeur Ajoutée de l’entreprise +
Subventions d’exploitation – Impôts, taxes et versements assimilés – Charges de
personnel.
4. Le résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation mesure la capacité de l’entreprise à générer des ressources
avec son activité principale, sans prendre en compte les éléments financiers et
exceptionnels. Il met en avant la performance économique de l’entreprise.
Calcul du résultat d’exploitation : Excédent Brut d’Exploitation + Reprises sur
provisions d’exploitation + Autres produits d’exploitation – Dotation aux
amortissements et provisions – Autres charges d’exploitation.
Ou : Produits d’exploitation – Charges d’exploitation.
5. Le résultat courant avant impôt
Le résultat courant avant impôt est constitué par la somme du résultat d’exploitation
et du résultat financier. Il permet donc de mesurer l’impact de la politique financière
de l’entreprise sur son résultat d’exploitation.
Calcul du résultat courant avant impôt : Résultat d’exploitation +/- Résultat
financier (produits financiers – charges financières).
6. Le résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel représente le résultat réalisé par une entreprise lors des ces
opérations non récurrentes (une cession d’immobilisation, un remboursement
exceptionnel…). Il s’agit donc des produits et des charges qui ne sont pas liés à
l’activité courante de l’entreprise et qui ne sont pas financiers.
Calcul du résultat exceptionnel : Produits Exceptionnels – Charges Exceptionnelles.
7. Le résultat net
Le résultat net caractérise l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise au
cours d’une période considérée. Il est obtenu en faisant la différences entre le total
des produits et le total des charges de cette période. C’est tout ou partie de ce résultat
qui peut être distribué sous forme de dividendes (dès lors qu’il est positif, qu’il n’y
ait pas de pertes antérieures à apurer et que la réserve légale soit dotée).
Calcul du résultat de l’exercice : Résultat courant avant impôt +/- Résultat
exceptionnel – Impôt sur les bénéfices – Participation des salariés.
Ou : Total des produits – Total des charges.
Le calcul de la capacité d’autofinancement (CAF)
Autre donnée indispensable calculée à l’aide du compte
de résultat : la capacité d’autofinancement (CAF), Cet
indicateur reflète l’état des flux de trésorerie générés
par l’activité. C’est l’indicateur qui sert de base au
calcul de la capacité de remboursement d’emprunts
d’une entreprise (il s’agit de l’un des critères
déterminants dans les décisions d’octroi de prêts par les
banques). Lorsqu’elle est calculée à l’aide du compte de
résultat, elle part du résultat net :
Capacité d’autofinancement = Résultat de l’exercice
+ Charges calculées (dotations aux amortissements et
provisions)- Produits calculés (reprises sur dotations
aux amortissements et provisions) + Valeur
comptable des éléments d’actifs cédés – Produits de
cession des éléments d’actifs cédés,
Exemple d’analyse du Compte de résultat de deux entreprises
commerciales
Entreprise 1 (E1) et Entreprise 2 (E2)
E1
607 Achat mses 800 000 707 1 400 000 De quelle entreprise aimeriez
61-62 Charges externes 200 000
63 Impôts et taxes 50 000
vous être le patron ?
64 Personnel 150 000
65 Autres charges 30 000 Ne pourrait-on pas comparer les
66 Charges financières 20 000
67 Charges exceptio. 5 000
sociétés autrement que sur le
68 DAP 40 000 seul résultat ?
69 Impôt sur les bénéf. 35 000
RESULTAT 35 000
ou
Etude de la formation du Résultat du point de vue
économique
E1
607 Achat mses 800 000 707 1 400 000
61-62 Charges externes 200 000
63 Impôts et taxes 50 000
64 Personnel 150 000 + 600 000
65 Autres charges 30 000
66 Charges financières 20 000
67 Charges exceptio. 5 000
68 DAP 40 000
69 Impôt sur les bénéf. 35 000
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
Ventes de marchandises
MARGE
COMMERCIALE = - coût d ’achat des marchandises
vendues (achats nets +/- variation du
stock de marchandises
DE
L ’EXERCICE
= +/- Production stockée
+ Production immobilisée
E1
607 Achat mses 800 000 707 1 400 000
61-62 Charges externes 200 000
63 Impôts et taxes 50 000
64 Personnel 150 000 600 000 - 200 000
65 Autres charges 30 000
66 Charges financières 20 000 + 400 000
67 Charges exceptio. 5 000
68 DAP 40 000
69 Impôt sur les bénéf. 35 000
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
MARGE COMMERCIALE
VALEUR
AJOUTEE
= + PRODUCTION DE L ’EXERCICE
- Consommations externes
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
VALEUR AJOUTEE
=
- Impôts
E.B.E.
+ Subventions
-Charges de personnel
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
E.B.E.
+ Reprise sur amts et provisions
RESULTAT + Transferts de charges
D ’EXPLOITATION = + Autres produits de gestion courante
- D.A.P. (d ’exploitation)
- Autres charges de gestion courante
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
RESULTAT D ’EXPLOITATION
RESULTAT
COURANT
= + Produits financiers
- Charges financières
E1
607 Achat mses 800 000 707 1 400 000
61-62 Charges externes 200 000
63 Impôts et taxes 50 000
64 Personnel 150 000 0 - 5 000
65 Autres charges 30 000
66 Charges financières 20 000 - 5 000
67 Charges exceptio. 5 000
68 DAP 40 000
69 Impôt sur les bénéf. 35 000
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
=
RESULTAT Produits exceptionnels
- charges exceptionnelles
EXCEPTIONNEL
E1
607 Achat mses 800 000 707 1 400 000
61-62 Charges externes 200 000
63 Impôts et taxes 50 000
64 Personnel 150 000 110 000 - 5 000 - 35 000
65 Autres charges 30 000
66 Charges financières 20 000 + 70 000
67 Charges exceptio. 5 000
68 DAP 40 000
69 Impôt sur les bénéf. 35 000
Résultat de l ’exercice
RESULTAT 70 000
=
E2 Résultat courant + résultat exceptio.
607 Achat mses 1 000 000 707 1 800 000 - impôt sur les bénéfices
61-62 Charges externes 200 000
63 Impôts et taxes 20 000
64 Personnel 140 000
65 Autres charges 50 000 80 000 - 30 000 - 15 000
66 Charges financières 100 000
67 Charges exceptio. 30 000 + 35 000
68 DAP 210 000
69 Impôt sur les bénéf. 15 000
RESULTAT 35 000
Produits en bleu
Charges en noir
RESULTAT COURANT
RESULTAT DE
L ’EXERCICE
= +/- RESULTAT EXCEPTIONNEL
- Impôts sur les bénéfices
- Participation des salariés
Est-elle pour autant deux fois plus rentable ? Non, car il convient, en analyse financière, de
comparer d ’autres postes du compte Résultat :
- la différence entre les achats et les ventes de marchandises d ’une entreprise à l ’autre nous
permet de constater une marge beaucoup plus importante chez E2
- le poste 66 (charges financières) est très élevé chez E2 (certainement à cause d ’emprunts
contractés pour financer des investissements)
Produits cession élémt 127.000 Valeur compt des élémt cédés 105.000 Plus-val et moins-va 22.000
actif
Calculer, à partir du compte de résultat ci-dessus, les soldes intermédiaires de
gestion (SIG) et la capacité d’autofinancement (CAF)
Corrigé
Détails de certains soldes : - coût d’achat de marchandises vendues = 514.000
(400.000 +114.000), - consommations de l’exercice en provenance des tiers =
200.600 (180.000 +2.600 + 18.000), -dotation (exploitation) = 61.382 (60.250
+420 + 700 + 12).
CAF = Résultat Net Comptable
+ (1) Dotations (d’exploitation, financières et exceptionnelles)
- (2) Reprises (d’exploitation, financières et exceptionnelles)
– les plus-values (ou + les moins-values) de cession d’actifs immobilisés
– subventions d’investissement
= 60.250 + 420 +700 + 12 = 63.389
= 10 + 145 + 21 = 176
CAF = RNC + Defe + Refe -/+ PVCEA/MVCEA – SI = 64.000 + 63.389 –
176 – 22.000 – 800 = 104.413
Exemple de l’entreprise IRAM, chiffre en KUM, Exe 2013-2014-2015
Chapitre 2 : Rappel d’analyse financière
Analyser le bilan rend nécessaire son découpage en blocs financiers significatifs. Les
deux principales méthodes conduisent, l’une à construire un bilan fonctionnel, l’autre
un bilan liquidité.
I. Analyse du bilan : bilan fonctionnel et bilan liquidité
La présentation fonctionnelle du bilan permet de dégager les grandes masses du
bilan en mettant en évidence leurs rôles, leurs fonctions, leurs dimensions
économiques : emplois et ressources stables, actif et passif d’exploitation, actif et
passif hors exploitation, disponibilités et trésorerie négative.
Le bilan fonctionnel permet de répondre aux deux questions :
d’où est venu l’argent ? (de ressources stables ? de dettes fournisseurs non encore
payées ? d’une trésorerie négative ?),
où est-il allé ? (pour financer des actifs stables ? pour financer des actifs
d’exploitation ?.....)
Chapitre 2 : Rappel d’analyse financière
Pour répondre à ces deux questions il convient de découper le bilan en huit blocs
distincts :
Bilan fonctionnel
Bilan liquidité
Actif à plus d’un an Passif à plus d’un an
Besoins en fonds de roulement = Actifs à moins d’un an sauf disponibilités et VMP) – passifs à moins d’un an sauf
découverts bancaires et effets escomptés non échus
Chapitre 2 : Rappel d’analyse financière
Et boucler les composantes du bilan liquidité sur la trésorerie :
L’idéal est de trouver une trésorerie zéro car cela signifie que le fonds de roulement liquidité finance très
exactement le besoin en fonds de roulement. Dans ce cas l’entreprise n’a :
Cet idéal est parfois atteint par des entreprises très vigilantes qui construisent avec soin des budgets de trésorerie.
Lorsqu’on parle d’une trésorerie zéro, il faut bien attendu adapter le chiffre zéro à l’entreprise étudiée : 50 ou 100
millions d’UM de trésorerie correspondent peut-être à une trésorerie zéro dans une moyenne ou grande entreprise et
moins de 100.000 ou 500.000 UM dans une petite entreprise.
Chapitre 2 : Rappel d’analyse financière
On remarque également, au niveau de l’analyse financière les principaux éléments suivants :
1) plus le fonds de roulement liquidité de l’entreprise est élevé et plus l’entreprise est solvable (elle peut faire
face sans difficulté à ses dettes exigibles). Il est néanmoins inutile de disposer d’un fonds de roulement
liquidité particulièrement élevé sauf dans le cas ou le budget de trésorerie montre que les décaissements
des mois à venir (fournisseurs, dettes fiscales et sociales) vont être supérieurs aux encaissements (clients,
stocks qui seront qui seront vendus et payés).
2) Le ratio de solvabilité générale (ou ratio de liquidité générale) est égal au rapport :
Actifs à moins d’un an
Dettes à moins d’un an
Analyser ce ratio revient à raisonner sur le montant du fonds de roulement liquidité.
3) Le ratio de solvabilité réduite est égal au rapport :
Actifs à moins d’un an(sauf stocks)
Dettes à moins d’un an
Les deux termes de ce ratio correspondent globalement à ceux retenus pour la définition de la cessation de
paiement.
4) Le ration de solvabilité immédiate est égal au rapport :
Disponibilités et VMP
Dettes à moins d’un an
Ce ratio est le plus souvent inférieur à 1. Il est pertinent si l’on connait le ratio moyen pour la branche
d’activité puis si l’on compare le ratio de l’entreprise étudiée à celui de la branche.
Chapitre 2 : Rappel d’analyse financière
5) Plus les capitaux propres retraités sont importants au sein des capitaux permanents et plus l’entreprise
est indépendante financièrement. L’indépendance est mesurée à l’aide de l’un des deux ratios suivants :
Capitaux propres retraités Capitaux propres retraités
Dettes à plus d’un an Dettes à plus et mois d’un an
Normalement le premier de ce deux ratios doit être supérieur à 1 car, dans le cas inverse, les banques n’acceptent
pas facilement à accorder des prêts supplémentaires.
La trésorerie étant d’un montant négligeable, c’est le FDR-liquidité qui finance entièrement le besoin
en fonds de roulement. On remarque que celui-ci est particulièrement élevé compte tenu de
l’importance des stocks et des clients par rapport aux fournisseurs et aux dettes fiscales et sociales.