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Spectroscopie RMN des polymère
INTRODUCTION :
En 1946, deux groupes de recherche indépendants ont observé
pour la première fois un signal de résonance magnétique nucléaire. Bloch, Hanse et Packard de l’Université Stamford et Purcell ainsi que Torrey et Pound de l’Université Harvard ont réussit à détecter le signal 1 H de l’eau et de la cire paraffine respectivement. La Résonance Magnétique Nucléaire en milieu liquide est une technique puissante non destructive permettant de déterminer la structure des molécules biologiques et en particulier celle des oligosaccharides. Elle est basée sur la propriété magnétique de certains atomes (ou noyaux) dont le proton (H), le carbone (13C) ou encore le phosphore (P). Le but de RMN : spectroscopie RMN sont employées pour caractériser la structure organique : 1 H RMN est employé pour déterminer le type et le nombre d'atomes de H dans une molécule, 13 C RMN est employés pour déterminer le type d'atomes de carbone dans la molécule. PRINCIPE GENERAL du RMN : Dans cette partie nous nous intéresserons aux moments magnétiques totaux qui sont définis comme la magnétisation macroscopique, M. Celle-ci représente la somme des moments magnétiques des noyaux parallèles et antiparallèles la magnétisation M est donc orientée suivant la direction du champ Figure 3 : Représentation schématique de l’application d’une radiofréquence 1sur la magnétisation macroscopique B. La magnétisation macroscopique M est, dans un champ intense B0, parallèle à ce dernier, elle est appelée dans ce cas magnétisation longitudinale (Figure 3A). L’application d’une RF dont la composante magnétique (externe) B1 est perpendiculaire au champ B provoque le basculement de cette magnétisation sur un plan xoy pour donner la magnétisation 0 transversale, c’est le principe de l’impulsion R.M.N. ou pulse (Figure 3B). L’application de cette radiofréquence choisie sera de courte durée (quelques microsecondes). Les noyaux, dans une position énergétique défavorable, tendent à revenir dans leur position initiale à l’équilibre. La magnétisation transversale va revenir à l’équilibre en oscillant autour de l’axe à la fréquence de précession des noyaux (Figure3C). Cette fréquence est spécifique de chaque espèce de noyaux et dépend de l’environnement électronique (densité électronique) de ces derniers. Figure 3 : Représentation schématique de l’application d’une radiofréquence B1 sur la magnétisation macroscopique. Mode opération du RMN : La source d'énergie dans RMN est des ondes radio qui a de longues longueurs d'onde, et ainsi basses énergie et fréquence. Quand les ondes radio à énergie réduite agissent l'un sur l'autre avec une molécule, elles peuvent changer les rotations nucléaires de quelques éléments, y compris 1 H et 13 C. Quand une particule chargée telle qu'un proton tourne sur son axe, elle crée un champ magnétique. Ainsi, le noyau peut être considéré pour comme une barre aimantée minuscule. Normalement, ces barres aimantées minuscules sont aléatoirement orientées dans l'espace. Cependant, en présence d'un champ magnétique B 0, elles sont orientées avec ou centre ce champ appliqué. Plus de noyaux sont orientés avec le champ appliqué parce que cet arrangement est inférieur dans l'énergie. La différence d'énergie entre ces deux états est très petite (< 0.1 Appareillage de spectroscopie RMN :
2. SCHEMA GENERAL D’UNE EXPERIENCE RMN:
Figure4 : Représentation schématique d’une expérience R.M.N.
L’échantillon est placé dans un champ magnétique statique intense (B0). Les molécules de cet échantillon sont soumises à un champ magnétique appliqué B1 qui provoque une perturbation des atomes considérés. L’application de ce champ de radiofréquence (RF) choisie (impulsion ou "pulse") est de courte durée, quelques microsecondes. Les noyaux génèrent à leur tour un micro-champ magnétique qui sera capté par une bobine réceptrice, c’est le signal R.M.N. (Données). Ces données sont envoyées à un ordinateur où elles sont analysées et transformées en signal. Le traitement mathématique, ou transformée de Fourier, permet de transformer le signal en spectre RMN. Exemple d’application de RMN :
Figure 5 – Spectre Raman d’un échantillon de polybutadiène
Figure 6 : Spectre du polystyrène
Figure 7 : Spectre d’un copolymère ABS Conclusion : Comme nous avons pu le voir, la RMN est un outil particulièrement Intéressant dans l’analyse structurale des polymères puisque ceux ci sont constitués majoritairement d’atomes possédant une résonance. Cette Technique est puissante par le fait qu’elle est suffisante pour une détermination complète de la composition et de la structure de ces molécules biologiques. Bien que non destructive cette technique a ses limites. En effet les expériences, et notamment les expériences d’observation du carbone 13C, demandent une quantité non négligeable de matériel qui n’est pas toujours disponible. La RMN. est une technique parfaitement complémentaire de la spectrométrie de masse (et vice et versa). Leur combinaison permet très souvent d’obtenir les résultats souhaités.