Sucrerie de Betteraves
Sucrerie de Betteraves
Sucrerie de Betteraves
Le processus de
traitement et le
fabrication du
Introduction recyclage des Conclusion
sucre à partir de la
déchets
betterave sucrière
Introduction:
Betterave sucrière
76% d’eau
15 à 18% de saccharose
4 à 5% de pulpe
2 à 3% de non sucre
Le processus de fabrication du sucre à partir de la betterave
sucrière
Lavage
Les betteraves sont brassées dans un lavoir où elles circulent à contre-courant d'un
flux d'eau pour les séparer de la terre
1. Découpage
Les betteraves propres sont envoyées dans des coupe-racines qui les débitent en
fines lamelles appelées « cossettes ».
2. Diffusion
Le jus sucré est extrait des cossettes par diffusion. Cette opération, basée sur le
principe de l'osmose, a pour but de faire passer le sucre contenu dans les cossettes
dans de l’eau. Le jus sucré est recueilli à une extrémité, tandis que les cossettes
épuisées, appelées «pulpes », sont récupérées à l’autre bout.
3. Filtration
À ce stade, le jus filtré contient environ 15% de sucre et d'eau, dont une grande
partie sera éliminée par évaporation. Porté à ébullition dans des tuyaux en contact
avec de la vapeur, le jus traverse une série de chaudières (les « évaporateurs ») où la
température et la pression diminuent progressivement de l'une à l’autre. Au terme du
circuit, le jus s'est transformé en sirop contenant le saccharose.
5. Cristallisation
Le sirop achève sa concentration dans des chaudières à cuire travaillant sous
vide pour éviter la caramélisation.. La cristallisation se généralise et l'on obtient
la «masse cuite », formée de multiples petits cristaux en suspension dans un
sirop coloré par les impuretés résiduelles.
6. Essorage
La masse cuite est envoyée dans des turbines, ou essoreuses, rapides et dotées
d'un panier en tôle perforée. Sous l'action de la force centrifuge, le sirop est
évacué tandis que le sucre blanc cristallisé se dépose sur les parois du panier.
7. Séchage
Encore chaud et humide, le sucre cristallisé blanc est envoyé dans des appareils
de séchage à air chaud. Puis il est refroidi et stocké en silo où il achève de se
stabiliser.
8. Conditionnement
Une fois séché, le sucre est soit conditionné dans différents emballages, soit
directement en poudre, soit en morceaux après humidification et moulage,
soit expédié en vrac, par camions ou wagons.
Les déchets:
La grande majorité des déchets sont issus de la production. Ce sont des déchets
organiques non dangereux qui sont valorisés comme alimentation animale ou
amendement du sol.
Les actions volontaires de l’industrie de la transformation de la betterave et de la
chicorée tendent surtout à maintenir une bonne qualité des déchets de production
notamment, depuis 1999, par la mise en place d’un système de gestion Intégrale de
la Qualité de la Filière destiné à garantir la qualité et à assurer la traçabilité des
déchets de production valorisés.
Déchets solides :
résultant de la préparation des matières premières (terre, restes de plantes), du
générateur de vapeur (cendres) et de l'épuration du jus (écumes de filtration).
Pulpes sèches: L'eau éliminée par essorage mécanique des cossettes
la mélasse: Moyennant des frais d'exploitation supplémentaires et un équipement
adéquat
Déchets liquides :
provenant du lavage des betteraves et de la canne à sucre, de la
chaufferie (eau de purge des chaudières) et de l'épuration du jus aux
postes d'évaporation et de cuisson (excédent d'eau de condensation et
eaux de nettoyage), du raffinage (eau de régénération des échangeurs
d'ions), de la fabrication d'alcool, de levure, de papier ou de panneaux
agglomérés (si la bagasse et la mélasse sont transformées dans
l'entreprise même), nettoyage de la cour et eaux pluviales.
Déchets gazeux :
dans l'atmosphère provenant du bâtiment des chaudières (gaz
résiduaires résultant de la combustion de combustibles solides, liquides
ou gazeux), matières en suspension (suie et cendres volantes), de la
préparation des matières premières, de l'extraction, de l'épuration et de
la concentration du jus (ammoniac) ainsi que des réactions
biochimiques des composants organiques des eaux usées dans les
lagunes étagées (ammoniac et hydrogène sulfuré).
Traitement des déchets
C’est déchets sont considéré comme des coproduits
1. Pulpe
Les pulpes peuvent être, soit laissées telles qu’elle, ce sont les pulpes
humides, soit subir un traitement destiné à retirer de l’eau, ce sont les pulpes
sur pressées ou séchées pour utiliser comme alimentation animale
Pressage des pulpes
A la sortie de diffusion on obtient la pulpe humide ont une teneur élevée en
eau de 92 à 88 % il subit une extraction d'eau par pressage à basse pression
pour augmenter sont matière sèche c’est les pulpes sur pressées.
Séchage des pulpes
Les pulpes sortent des presses fortement hydratées, Acheminées vers l’atelier
de déshydratation pour être séchées dans un tambour sécheur Grâce à un
courant d’air chaud, elles sont amenées à 12 % d’humidité.
2. Mélasse :
mélasse contient environ la moitié de son poids en sucre les principales utilisations
sont :
Production d’alcool : Apres fermentation suivie d’une distillation, la mélasse laisse
l’alcool et un ultime résidu appelée vinasse riche en azote qui est utilisé comme
fertilisant sur les terres agricoles ou pour l’alimentation du bétail
Les vinasses de betteraves ont une forte valeur fertilisante. Leur efficacité en termes de
fertilisation potassique est équivalente à celle d’un engrais minéral. Elles apportent
également des doses de phosphore et d’azote non négligeables. Les vinasses sont
également une source importante en oligo-éléments comme le bore, le manganèse
Vinasse
Vinasse
Vinasse en alimentation des ruminants : L’utilisation de vinasse dans
l’alimentation des ruminants est diversifiée :
Fabrication d’aliments composés (vaches laitières, bovins, ovins en
croissance et à l’engraissement) : taux d’incorporation de 4 à 8% du produit
brut ;
Fabrication d’aliments composés liquides : taux d’incorporation de 15 à 20
% du produit
Fabrication d’aliments déshydratés (pulpes, luzerne, mais) : taux
d’incorporation de 4 à 8% du produit brut ;
Fabrication d’aliments granulés (issues de céréales, pailles) : taux
d’incorporation de 4 à 8% du produit brut ;
Complémentation protéique de la pulpe de betterave sur pressée (mélange
effectué à la sucrerie au taux d’incorporation de 3,5 à 4% du produit brut)
Production de levures :
Les mélasses ont une composition complexe ce qui fait d’elles un milieu
de culture adéquat, un certain nombre d’opération doivent être effectuées
pour permettre la culture des levures. La clarification n’est pas obligatoire
avec les mélasses de betteraves, mais généralement bénéfique avec les
mélasses de canne. Son but est l’élimination partielle des boues minérales,
des gommes et d’une partie du calcium.
Le sirop de mélasse doit être dilué jusqu’à l’obtention de la concentration
souhaitée.la solution est par la suite ajustée à pH souhaité et épuré par
centrifugation. Ensuite la solution est autoclavée.
Les mélasses de betterave et de cannes à sucre permettent d’obtenir des
biomasses protéiques ou des levures pour la panification ; les deux
espèces les plus cultivées sur ces substrats sont saccharomyces cerevisiae
et Candida utilis.
3. Herbes et radicelles :
Ces déchets sont utilisés directement sans traitement en alimentation animale.
4. Les écumes :
Sont utilisé directement comme amendement et engrais en agriculture car il possède
plusieurs avantages
Un amendement cefficace
Les sols ont tendance naturellement à s’acidifier, du fait notamment du lessivage des
éléments par les précipitations et de l’exportation par les récoltes. La granulométrie
fine des écumes de sucrerie permet une correction rapide de pH trop acides des sols.
Une stimulation de l’activité biologique des sols
Les écumes de sucrerie participent à la stimulation de l’activité biologique : la
minéralisation se réalise plus rapidement, créant des conditions favorables à la
décomposition des résidus organiques.
Une amélioration de la stabilité structurale des sols
L’apport d’écumes de sucrerie va améliorer le complexe argilo-humique et donc la
structure du sol. Elles limitent de plus le risque de formation d’une couche de
battance.
5. Les eaux usées de transport et de lavage
filtration préliminaire pour séparer les matières solides filtrables ; la répartition des
flux et des charges ; la sédimentation, pour réduire la quantité de solides en
suspension, dans des clarificateurs ; des traitements biologiques anaérobies suivis
généralement de traitements aérobie pour réduire les matières organiques solubles
(DBO) ; l’élimination des nutriments biologiques pour réduire les quantités d’azote
et de phosphore ; la chloration des effluents si une désinfection s’avère nécessaire ;
la déshumidification et l’élimination des résidus ; dans certains cas, il peut être
possible de composter ou d’appliquer sur les sols les résidus provenant du
traitement des eaux usées qui sont d’une qualité acceptable. Des contrôles
d’ingénierie supplémentaires peuvent s’avérer nécessaires pour contenir et
neutraliser les nuisances olfactives.
6. Les déchets gazeux gaz :