Gestion de La Production Et Des Approvisionnement
Gestion de La Production Et Des Approvisionnement
Gestion de La Production Et Des Approvisionnement
ROYAUME DU MAROC
1
GESTION DE PRODUCTION
ET DES APPROVISIONNEMENT
2
Objectifs de la Séquence
• Avoir une vue d’ensemble de l’entreprise qui intègre la fonction de production et qui privilégie
la connaissance des liens entre les fonctions et des contraintes auxquelles chacune est
soumise.
• Pour ce faire, être capable de faire la liste et de définir tous les concepts de gestion de
production et de repérer le ou les systèmes utilisés dans l’entreprise.
3
I/ OBJECTIFS ET ENJEUX DE LA GESTION DE PRODUCTION
Fonction de production dans l’entreprise :
Produire des biens et des services pour satisfaire la demande au moindre coût.
1. Objectifs sociaux :
Plein emploi
• Sur le plan interne Bons salaires
Conditions de travail Satisfaisante
Diminution de la pollution
• Sur le plan externe Qualité de produits
Prestige
2. Objectifs commerciaux :
Respect et conformité aux délais de livraison
Capacité à définir un délai pour une commande
Sécurité contre le risque de rupture de stock
Sauvegarde de l’image de marque.
3. Objectifs financiers (ECONOMIQUES) :
Eviter des stocks pléthoriques, surabondants (surstocks)
Diminution des en cours de fabrication en assurant la non rupture de Stocks.
Bon dosage d’utilisation de moyens de production
Réduction des produits résiduels et amélioration des marges
Planification des achats………
4
COURS
Les ntervnants en production :
L’analyse de l’activité de production dans toute entreprise révèle l’existance de
trois pools (ou acteurs) de production :
10
LES ACTEURS DE LA PRODUCTION ( Suite 2)
12
Il permet enfin de mesurer l’évolution du stock (avec niveau suffisant pour un bon service
client et pas excessif pour raison économique).
Alors que le plan industriel et commercial a des périodes mensuelles, le PDP a un échéancier
dont la période est généralement la semaine (ou même le jour). Son horizon total couvre au
moins le délai de tous les composants nécessaire à son élaboration. Il est par exemple, de
l’ordre d’un an. C’est un calcul glissant de période en période.
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III. L’ECHEANCIER DU PDP :
L’échéancier de chaque article géré au PDP (pensons aux produits finis pour simplifier) se
présente sous la forme indiquée dans ce tableau :
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions de vente 5 20 30 40 45 50 50
Disponible prévisionnel 120 80 40 95 50 3 53 3
PDP (date de fin) 100 100
Disponible à vendre
PDP (date de début) 100 100
Message
Ferme libre = prévisionnel
14
Tableau: Echéancier du PDP
St =125 ; L = 100 ; D=1 ; SS = 5 ; ZF = 3
Comme pour l’échéancier du calcul des besoins, les colonnes correspondent aux périodes
successives à partir de la date actuelle. Les valeurs sont valables en début de période, sauf
pour le disponible prévisionnel qui donne la valeur en fin de période. Le tableau rempli
représente le PDP établi en se plaçant au début de la première période indiquée.
En dessous du tableau figurent les valeurs analogues au cas du calcul des besoins :Stock de
départ (St), Taille de lot (L) et Délai d’obtention (D).
Deux autres valeurs complètent ces informations. D’une part, le stock de sécurité (SS)
destiné à assurer un bon service client malgré l’imprécision des prévisions commerciales.
D’autre part, la limite de Zone ferme (ZF) qui partage l’horizon de planification en deux zones,
ce qui est illustré, dans le tableau, par la double barre verticale. A l’intérieur de ZF, les ordres
du PDP sont des ordres fermes, non modifiables par le système informatique, mais seulement
par le gestionnaire du PDP, alors qu’au delà de ZF, des ordres proposés sont placés comme
dans un calcul des besoins. Le rôle de la limite ZF est naturellement de stabiliser le PDP . En
effet, sa modification permanente entraînerait une remise en cause constante des ordres, des
ruptures, car les composants du produit fini n’auraient pas été prévus, une efficacité bien
faible de la production et un service client de mauvaise qualité. Des modifications peuvent
être envisagées dans la zone ferme. Cependant, ces modifications exceptionnelles doivent
être sous la responsabilité du gestionnaire qui prend l’accord de la production.
Et bien sur, l’entreprise cherchera à réduire la taille de cette zone ferme en maîtrisant et en
diminuant les délais de production.
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Les lignes du tableau donnent successivement :
Les prévisions de ventes (PV) : elles constituent une double répartition des prévisions
globales antérieures du PIC, d’une part entre tous les produits de la famille et d’autre part sur
les périodes du PDP ;
Les commandes fermes (CF) : enregistrées par l’entreprise pour les périodes à venir;
elles sont connues pour les périodes proche de la date actuelles ( bons de commandes et
ordres d’achats).
Le disponible prévisionnel (DP) : est le stock réel auquel on retranche le stock de
sécurité. Tout passage à zéro signifie donc un besoin de recomplètement en produit, mais il
en reste physiquement encore la valeur du stock de sécurité ;
Les ordres du PDP : pour lesquels la ligne « date de fin » traduit une quantité disponible
en début de période. il s’agit d’ordres fermes avant cette limite et, normalement, d’ordres
proposés automatiquement par le système, au delà ;
Le disponible à vendre (DAV) : qui donne le nombre de produits disponibles à la vente
sans modifier le PDP ;
La ligne «début » des ordres de PDP : indique la période du lancement, avec décalage
dû au délai, et correspond donc à la tête du calcul des besoins. Cette ligne engendrera les
besoins bruts des articles de niveau immédiatement inférieur au produit fini considéré.
La ligne message : alertera le gestionnaire de toute anomalie. C’est notamment le moyen
d’expression du système informatique à l’intérieur de la zone ferme ou toute modification est
réservée au gestionnaire.
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IV. EXEMPLE DE PDP :
Le tableau suivant donne un exemple de PDP dont nous allons détailler le
calcul.
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions de vente 5 20 30 40 45 50 50
Commandes fermes 35 20 15 5 2
Disponible prévisionnel 120 80 40 95 50 3 53 3
PDP (date de fin) 100 100
Disponible à vendre
PDP (date de début) 100 100
Message
17
Tableau: Exemple de PDP
Les paramètres de gestion figurent en dessus du tableau. Le besoin commercial est donné sur
les deux premières lignes. On remarquera que les commandes déjà enregistrées vers le futur
et que les commandes consomment les prévisions : dans la période 1, par exemple, les
révisions initiales étaient de 40 mais 35 produits ont été commandés et on prévoit encore 5
commandes.
Montrons le déroulement du calcul, en soulignant les différences par rapport à un calcul des
besoins. Rappelons-nous notamment l’existence d’ordres fermes dans la zone ferme, c’est-à-
dire d’ordres déjà placés précédemment par le gestionnaire (ici100 produits sont prévus dans
un ordre ferme avec date de début en période 2 pour date de fin de période3).
DP0 = St – SS = 125 - 5 = 120
DP1 = DP0 - PV1 – CF1 = 120 – 5 – 35 = 80
DP2 = DP1 – PV2 – CF2 = 80 – 20 – 20 = 40
DP3 = DP2 + PDP3 – PV3 – CF3 = 40 + 100 – 30 – 15 = 95
DP4 = DP3 – PV4 – CF4 = 95 – 40 – 5 = 50
Si dans une des périodes précédentes le disponible à vendre était devenu négatif, il y aurait
eu un message avec proposition de solution de placer un ordre, mais pas d’ordre proposé car
nous sommes dans le zone ferme. Au contraire, au de là de ZF, le calcul est analogue à un
calcul des besoins :
DP5 = DP4 – PV5 – CF5 = 50 – 45 – 2 = 3
DP6 = DP5 – PV6 = 3 – 50 <0
Donc ordre proposé PDP6 = 100 (avec début en 6 – D = 6 – 1 = 5)
et DP6 = DP5 + PDP6 – PV6 = 3 + 100 – 50 = 53 18
Poursuivons le même exemple afin d’expliquer le calcul du disponible à vendre :
1 2 3 4 5 6 7
Prévisions de vente 5 20 30 40 45 50 50
Commandes fermes 35 20 15 5 2
Disponible prévisionnel 120 80 40 95 50 3 53 3
PDP (date de fin) 100 100
Disponible à vendre 70 78 100
PDP (date de début) 100 100
Message
19
Tableau: Calcul du disponible à vendre
St = 125 ; L = 100 ; D = 1 ; SS = 5 ; ZF = 4
Le DAV donne tout ce qui peut être encore promis à des clients. Une valeur est à donner en
première période, puis chaque fois qu’il y a une nouvelle ressource donc en PDP fin : ici en
périodes 1,3 et 6.
En période 1, le stock existant est de 125 (car tout le stock, y compris le stock de sécurité,
peut être vendu… sinon à quoi servirait le stock de sécurité ?) or tout ce qui est déjà promis à
des clients jusqu’à la prochaine ressource (période3) est de 35 + 20.
DAV1 = St – CF1 – CF2 = 125 – 35 – 20 = 70
Remarquons que s’il existait un ordre au PDP (ordre lancé figurant en PDP date de fin) il
faudrait l’ajouter au stock.
Pour les périodes autres que la première, on ne doit tenir compte que des ressources PDP, car
tout le disponible prévisionnel a pu être vendu (il est inclus dans le DAV précédent).
DAV3 = PDP3 – CF3 – CF4 – CF5 = 100 – 15 – 5 – 2 = 78
DAV6 = PDP6 = 100 puisqu’il n y a plus de commandes
20
Structure et Nomenclatures des Produits
1- Définition
Le calcul des besoins en MRP, repose sur une décomposition arborescente du produit.
Cette décomposition est effectuée suivant l’ordre retenu pour la fabrication et l’assemblage
du produit.
2- Lien de nomenclature
L’article-parent est le composé, les autres étant les composants. On appele lien de
nomenclature, l’ensemble composé-composant (Figure 1).
Chaque lien est caractérisé par un coefficient indiquant la quantité de composant dans le
composé. Ce coefficient peut être entier ou non (0,12m ou 2,430kg). Une nomenclature est
ainsi un ensemble de liens.
A Composé
x2 Coefficient
Composant
B Composant
25
La nomenclature arborescente (schéma 1) de compréhension simple et visuelle, est
la plus utilisée en gestion de production.
26
Schéma 2 - Nomenclature cumulée de A
Une nomenclature indentée est facile à produire sur un listing d’ordinateur. Le
schéma 3 illustre cette représentation dans le cas de la valise de la figure 5.
29
METHODOLOGIE :
Définition du problème.
30
La gestion de projet s’articule autour de trois axes qui en constituent
des contraintes:
31
32
Flottement ou glissement :
Un flottement correspond au temps de retard qu’on peut prendre sur une tache
particulière sans pour autant augmenter la durée globale de réalisation du projet
Jalonnement :
Le jalonnement des fabrications consiste a élaborer le planning général d’atelier
en plaçant chronologiquement dans le temps, pour chaque moyen concerné ,
les phases d’une gamme de fabrication .
a) Critère de Représentation :
priorité à la fabrication du produit ayant la date de livraison la plus rapprochée.
première commande confirmée , première commande exécutée .
priorité à la tâche dont la durée est la plus courte .
priorité à la tâche ayant la plus petite marge :
34
( marge = temps restant à courir jusqu’à la livraison – temps total d’achèvement ).
b/ Utilisation du Diagramme :
Il permet de visualiser l’évolution du projet , de déterminer sa durée de réalisation .
On peut mettre en évidence les flottements existants sur certaines tâches .
Le flottement correspond au temps de retard qu’on peut avoir sur une tâche particulière sans
augmenter la durée globale de réalisation du projet.
On peut représenter la progression du travail sur le diagramme et connaître à tout moment
l’état d’avancement du projet .
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2/ La méthode PERT :
Le PERT est une méthode consistant à mettre en ordre sous forme de réseau plusieurs
qui grâce à leur dépendance et à leur chronologie concourent toutes à l’obtention d’un
produit fini .
Contrairement à celle de GANTT , la méthode PERT s’attache surtout à mettre en
évidence les liaisons qui existent entre les différentes tâches d’un projet et à définir le
chemin critique .
Le graphe PERT est composé d’étapes et de tâches ( ou opérations).
a) Définitions :
Tâche : elle fait avancer une œuvre vers son état final et on la représente par des
flèches .
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Chemin critique : représente un ensemble de tâches qui doivent être achevées selon
les prévisions afin que le projet soit terminé à temps ,chaque tâche du chemin critique
est une tâche critique .
Réseau : on appelle réseau ou diagramme PERT l’ensemble des tâches et des étapes
qui forment le projet .
37
b) Présentations et Règles :
Toute tâche a une étape de début et une tâche de fin , une tâche suivante ne peut
démarrer que si la tâche précédente est terminée.
Deux tâches qui se succèdent immédiatement sont représentées par des flèches qui se
suivent .
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Deux tâches Cet D qui sont simultanées ( c à d qui commencent en même temps )
sont représentées de la manière suivante :
Deux étapes E et F qui sont convergentes ( c à d qui précédent une même étape G ) .
39
Parfois , il est nécessaire d’introduire des tâches fictives ; c à d une tâche à une durée
nulle .
Exemple simple :
Pour mettre en marche une voiture , il faut :
• ouvrir la portière ( tâche A , durée : 20 secondes )
• s’installer sur le siège ( tâche B , durée : 10 secondes )
• refermer la portière ( tâche C , durée : 10 secondes )
• introduire la clef de contact ( tâche D , durée : 10 secondes )
• ……..
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Pour élaborer et exploiter un réseau PERT , on peut distinguer 6 grandes étapes :
• Etablir la liste des tâches
• Déterminer les conditions d’antériorité
• Tracer le réseau PERT
• Calculer les dates des tâches et déterminer le chemin critique
• Calculer les marges totales de chaque tâche
• Construire le planning du projet
Exemple :
Tracer le réseau PERT et le chemin critique :
41
Solution :
42
Application n°1
Tableau n°1
43
Tableau n°2
44
L'entrepôt doit être construit pour le 23 février 2001, complétez le planning suivant en
tenant compte de votre réseau PERT (les personnes chargées de ce projet travaille 5
jours par semaine) :
45
METHODES D’ORDONNANCEMENT PAR LE BAS :
1. Système Kanban
o Flux poussé / flux tiré
o Kanban / MRP
o Description du système Kanban
o Planning à kanbans
o Règle de fonctionnement
2. Gestion des priorités
o Un exemple
3. Calcul du nombre de kanbans
o Méthode empirique et calcul
4. Conditions de réussite
5. Application
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LA METHODE KANBAN
Introduction :
"Kanban" est un mot japonais qui signifie étiquette, carte.
M. Ohno, a constaté que "les gens des usines ont toujours tendance à faire la
surproduction" et il a alors recherché le moyen qui permet de produire :
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• La méthode Kanban considère que "Fabriquer prématurément est
aussi mauvais que fabriquer en retard.
• Tous les stocks sont des ennemis pour des raisons financière et
d'adaptation à la demande".
• Dans un atelier de production, cela se traduit par le fait qu'un poste
amont ne doit produire que ce qui lui est demandé par son poste
aval qui ne doit lui même produire que ce qui lui est demandé par
son propre poste aval et ainsi de suite...
• le poste le plus en aval ne devant produire que pour répondre à la
demande des clients.
• Dans ce contexte, la production est donc TIRÉE vers l'aval à partir
des commandes. Il faillait trouver un système d'information qui fasse
remonter rapidement les besoins de l'aval vers l'amont. Ce système
d'information porte donc le nom : système Kanban.
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1. Système Kanban :
oFlux poussé / flux tiré :
Dans la gestion de production moderne, il existe deux philosophies
fondamentalement différentes pour lancer la fabrication :
-Flux poussé
-Flux tiré
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Kanban / MRP :
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o Description du système Kanban:
Dans le détail, si l'on observe ce qui se passe entre deux postes de travail consécutifs, on
peut observer que (voir la figure ci-après) :
- Le poste n°3 consomme des pièces usinées par le poste n°2. Chaque fois qu'il utilise un
container de pièces il détache de celui-ci une carte kanban qu'il renvoie au poste n°2. Cette
carte kanban constitue pour le poste n°2 un ordre de fabrication d'un container de pièces.
-Quand le poste n°2 a terminé la fabrication du container, il attache à celui-ci le kanban. Le
container est alors acheminé vers le poste n°3.
- Entre deux postes de travail, circule un nombre défini de kanbans (donc des containers).
- Un kanban particulier (par exemple pour une référence de produit) ne circule qu'entre deux
postes de travail spécifiques (il apparaîtra donc sur le kanban l'adresse du poste amont et
l'adresse du poste aval entre lesquels il circule).
- Les kanbans sont donc (i) soit attachés à des containers en attente devant le poste n°3; (ii)
soit sur le planning à kanbans au poste n°2 en attente d'usinage de pièces.
51
Figure : Système Kanban (vue détaillée entre deux postes)
Le système décrit ci-dessus se reproduit entre tous les postes d'un même atelier. Le
kanban utilisé dans ce cas se nomme kanban de production.
Dans le cas où le poste n°2 et le poste n°3 sont physiquement éloignés (cas d'ateliers
différents par exemple), il est nécessaire d'effectuer une opération supplémentaire de
transport des containers et des kanbans.
oPlanning à kanbans :
52
Un exemple de planning à kanbans est le suivant :
o Règle de fonctionnement :
Règle n°1: La présence des kanbans sur le planning = Production
Règle n°2: Pas de kanbans sur le planning = arrêt de la production
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2. Gestion des priorités:
Un exemple :
Généralement, plusieurs types de pièces peuvent être usinés par un poste de travail.
Par conséquent, il est nécessaire de gérer plusieurs types de kanbans sur le même
poste. Le principal problème de l'opérateur consiste à choisir le type de pièce à
fabriquer en priorité.
Supposons qu'un poste de travail fabrique 3 types de pièces :
- Référence A : 8 kanbans en circulation
- Référence B : 5 kanbans en circulation
- Référence C : 3 kanbans en circulation
Planning à kanbans
54
Question de l'opérateur : quelle référence doit être traitée en priorité ?
55
III] Méthodologie
OBJECTIFS DE LA METHODE KANBAN
OBJECTIFS
Influence sur la
Décentralisation de la production
gestion de la production
Régulation des Optimisation du stock
fluctuations
Meilleure précision
Qualité
PRODUCTIVITE
Management
P
Moteur
Moteur
T
Moteur P
P
P
P P
Moteur
Moteur T
P
Moteur P
Principe de Fonctionnement
Avantages de la méthode
1- Diminution des stocks
Inconvénients de la méthode
1-Aucune anticipation en cas de fluctuation
I. Définition:
II. Principes:
A. Principes et fonctionnement :
III. Objectifs :
IV. Conséquences :
VI. Application
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I. Définition:
Le JAT est un concept qui peut être résumé ainsi :
« il faut acheter ou produire seulement ce dont on a besoin quand on en a besoin
(ni plus, ni moins) pour satisfaire la demande au moment nécessaire (ni avant, ni
après) et dans la qualité voulu ».
C’est une philosophie générale de l’entreprise qui concerne les services suivants :
II. Principes :
A. Principes et Fonctionnement :
Le principe est de produire ce qui est vendu. C’est la production en flux tendus
illustrée par le JAT .
cette organisation est surtout efficace pour une production de masse ,cas ou la
demande est relativement stable .cette compétitivité implique la maîtrise des
coûts ,qualité irréprochable des délais de livraisons courts et faibles de petites
séries de produits personnalisés ,
64
B. Le Contexte Culturel de la Production en JAT :
67
• III. Objectifs :
• Avoir des délais de fabrication très courts et une grande souplesse pour pouvoir
répondre aux souhaits de la clientèle.
Apporter les matières, les pièces et les produits à l’endroit ou ils vont être utilisés.
• Avoir une bonne fiabilité des équipements pour éviter les pannes .d’ou la
nécessite de l’entreprise préventif.
70
• A- Le principe de la méthode OPT
Le principe de la méthode OPT est simple :
• Dans la chaîne de fabrication, les machines et ateliers n’ont pas forcément la
même capacité de production à l’heure.
• La vitesse de travail et le rendement varient selon les postes et les tâches
d’un pôle à l’autre.
• Les ressources à faible capacités sont un frein pour le rendement
journalier. Si elles ne sont pas identifiées et prises en compte dans la
planification, elles vont générer à leur niveau des stocks qui ne cesseront
d’accroitre.
•
• La méthode OPT est l’approche de gestion qui propose de travailler sur les
goulets de la chaîne de fabrication. Car, ces derniers diminuent la taille du
flux de production et augmente la taille des stocks intermédiaires. Selon cette
méthode, il faut dimensionner les volumes de flux à partir de la capacité des
goulots afin d’éviter la constitution de stocks inutiles.
71
• Exemple :
Vous disposez de trois machines d’usinage ayant les capacités suivantes :
• Machine A : 120 unités/heure
• Machine B : 100 unités/heure
• Machine C : 110 Unités/heure
•
Les pièces produites sont obligatoirement usinées par la machine A, ensuite la machine
B et enfin la machine C.
Si l’on utilise la capacité maximale de la Machine A, il se produira un stock de 20 unités
toutes les heures en amont de la machine B. L’utilisation de toute la capacité de la
machine B n’a par contre aucune incidence sur la machine C.
En analysant ainsi le flux de l’amont vers l’aval d’une chaîne, on identifie
progressivement les points où un stock est généré (Stocks importants = goulet
potentiel). On planifie ensuite la fabrication sur la base de la capacité minimale.
Dans notre exemple, le goulet est la machine B, la capacité minimale est de 100
unités/heure. Globalement, la capacité optimale de notre chaîne de fabrication est de
100 unités/heure.
72
• B- Les principaux avantages de l’OPT
• L’OPT permet de faire un meilleur équilibrage des flux sur toute la chaîne
logistique ;
• Les goulots sont des postes critiques qu’il convient de suivre
attentivement.
• La capacité limitée d’un goulot conditionne la taille du flux qui traverse
toute la chaîne.
• Un retard sur un goulot se répercute directement sur le délai de
fabrication ou de livraison ;
•
L’OPT n’est pas une méthode exclusive de gestion des flux. Elle est
conjointement utilisée avec d’autres méthodes afin d’optimiser le
rendement global dans la chaîne logistique.
73
LA METHODE DES Q Q O Q C P
• Toute entreprise est confrontée à des problèmes aussi variés,
Certains ont des solutions évidentes. D’autres sont plus
complexes, et nécessitent une grande compréhension de la
situation.
La méthode QQOQCP permet d'avoir sur toutes les
dimensions du problème, des informations élémentaires
suffisantes pour identifier ses aspects essentiels.
Elle adopte une démarche d'analyse critique constructive
basée sur le questionnement systématique.
Synonymes :
QQOQCP : Quoi? Qui? Où? Quand? Comment? Pourquoi?
Principe :
Il s’agit de poser les questions de façon systématique afin de
n’oublier aucune information connue :
74
• 1 /Quoi? Description de l’activité ou de la tâche ou du problème:
Questions :
De Quoi s'agit-il ?
Quel est l'état de la situation?
Quelles sont les caractéristiques?
Quelles sont les conséquences?
Quel est le risque ?
Cibles :
Actions, procédés, Objet, méthode, opération...
•
2 / Qui? description des exécutants, acteurs ou personnes concernées
Questions :
Qui est concerné ?
Qui a le problème?
Qui est intéressé par le résultat?
Qui est concerné par la mise en œuvre??
Cibles :
Responsable, victime, acteur......
Unités de production, services, clients, opérateurs, fournisseurs,
compétence, qualification …
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• 3 /Où? description des lieux
Questions :
Où cela se produit-il et s'applique-t-il ?
Où le problème apparaît-il?
Dans quel lieu?
Sur quelle machine?
Cibles :
Lieux, local, distance, service, atelier, poste, machine…
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• 5 /Comment? description de la manière ou de la méthode
Questions :
Comment se produit le problème?
De quelle manière?
Dans quelles conditions ou circonstances?
Comment procède-t-on ?
Avec quelles méthodes, quels moyens, ... ?
Comment mettre en œuvre les moyennes nécessaires?
Avec quelles procédures?
Cibles :
méthode, modes opératoires, Organisation du travail,
procédures, règlements, consignes,
équipements, matière première
•
6 /Pourquoi?
• Cette question peut se poser à la suite des autres questions mais il convient aussi
de la poser pour toutes les questions Quoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Comment ?
Pour mener une analyse critique, à chaque question se demander Pourquoi ?
77
La Gestion de Production Assistée par Ordinateur ( GPAO)
1- GENERALITE:
L’informatique est un outill excellent au service des diverses fonction de l’entreprise et
notamment de la gestion de production dans tous les domaines.
Il faut noter que grâce à l’explosion de la micro-informatique et de l’accroissement du rapport
performances prix des ordinateurs, l’informatique est maintenant disponible au niveau des
petites entreprise et des différentes fonction des entreprise .
L’application de cet outil se fera à la fois dans l’entreprise et à l’extérieur de celle-ci
• dans l’entreprise :
_ il joue un rôle important vis-à-vis de la gestion de production réside dans la
commande et le pilotage de système complexes( robotique,contrôle de processus, cellules
flexibles , reconnaissance de formes…)
_ il résoudra des problèmes mathématiques (recherche opéerationnelle, analyse de données,
analyse numérique…)
• a l’extérieur :
il consiste a faire circuler les information avec les fournisseurs et les clients(messageries
électroniques, banque de données internes à la disposition de soustraitants, catalogue ,
commandes…)
DEFINITION DE LA GPAO :
La gestion de production est un ensemble d’action complémentaires , organisé, visant la
satisfaction des clients.
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LE CHOIX DU MODELE DE GESTION ET SES CRITERES :
Chaque entreprise industrielle est spécifique par sa production et son histoire, mais les
solutions sont très onéreuses. Aussi, les besoins de gestion étant souvent analogues et
également pour des motifs économiques , l’entreprise est amenée à s’orienter vers des
solutions standard . on voit ainsi apparaître le risque d’un antagonisme entre le système de
production et le progiciel retenu. c’est l’analyse préalable du processus de production et de
son organisation qui permettront l’acquisition d’outils informatiques du marché adaptés à
l’entreprise.
Les principaux critères à prendre en compte concernent la structure des produits , la
quantité globale et la taille des séries fabriquées , l’organisation des postes de production et
le type d’organisation commerciale .il est difficile de conclure d’une manière catégorique
mais on peut donner quelques éléments des choix de la méthode .
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FONCTION D’UN PROGICIEL GPAO
OBJECTIFS ET ENJEUX :
Dans une entreprise , la coordination des services va être confrontée à :
80
LE PROJET GPAO :
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• Ces conflits engendrent des répercussions très graves sur la production et
par conséquent sur l’ensemble de l’entreprise .
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LES FICHIERS DE LA GPAO :
Les progiciels de GPAO reposent sur quatre fichiers principaux qui rassemblent les
données techniques :
le fichier articles
le fichier nomenclatures
le fichier gammes
le fichier section ou postes de charge.
Ils comportent également des fichiers de données de gestion : commandes , ordres en
cours de fabrication et d’achats , fournisseurs , clients , stocks…
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LES PROGICIELS STANDARDS
Beaucoup d’entreprise affirment que leur cas est unique et qu’elles ont besoin d’un logiciel
de GPAO étudié spécialement à leur mesure .
Pourtant, les progiciels standards de GPAO ont fait leurs preuves dans le monde industriel.
L’intérét que représente un progiciel standard, par rapport à une application spécifique, est
représenté par les paramètres suivants :
84
Bibliographie