Cours de Traumato Unilu.2eme Partie 2020-2021
Cours de Traumato Unilu.2eme Partie 2020-2021
Cours de Traumato Unilu.2eme Partie 2020-2021
1.1. EPAULE
1) LUXATION STERNO-
CLAVICULAIRE
• Formes :
• Luxation sterno-claviculaire
antérieure ou présternale: la
plus fréquente.
• Luxation sterno-claviculaire
postérieure ou retrosternale :
beaucoup plus exceptionnelle.
• Clinique
• Luxation antérieure : • Luxation postérieure :
- une saillie ant. au - une dépression
devant de l’articulation douloureuse avec risque
( c’est l’extrémité interne de compression
de la clavicule), lisse et vasculaire.
très douloureuse se
réduisant aisément,
mais difficile à contenir.
• La radiographie :
• Etiopathogénie: • Clinique :
- Traumatisme direct et Ascension très importante
violent sur le moignon de de l’extrémité externe
l’épaule ; de la clavicule avec la
classique « mobilité en
- Fréquente chez les
touche de piano ».
sportifs.
• Traitement :
Embrochage
acromio-clav. voire vissage laçage sous l’apophyse coracoïde
3) FRACTURE DE LA CLAVICULE
Cause:
- chute latérale sur le
moignon de l’épaule
- Rarement choc direct.
Clinique :
# du corps
• Clinique :
- douleur,
- impotence fonctionnelle du membre
- crépitation osseuse anormale au niveau de
l’omoplate.
• Traitement :
• La réduction sanglante
( ostéosynthèse) par broches,
par vis ou par mini plaque.
5) LUXATION DE L'EPAULE
• Etiologie et anapath :
Cause : une chute sur la main en arrière, le bras placé en
abduction, rotation externe et rétropulsion.
Conséquences :
- La tête sort de la glène, et se loge en avant de l'omoplate.
- Des lésions capsulo-ligamentaires importantes.
- Compression des vx axillaires et des éléments du plexus
brachial; surtout la lésion du nerf circonflexe....
- Possible lésions de la coiffe des rotateurs de l'épaule +
ruptures des différents tendons
• Clinique • Vacuité de la cavité glénoïde
• Douleur à l’épaule après • Explorer cliniquement le nerf
traumatisme circonflexe et l’artère axillaire
• Impotence fonctionnelle totale de
l’épaule
• Signe de l’épaulette
• Coup de hache externe
• Bras en abduction irréductible
(signe de Berger).
• Si échec du TTT
orthopédique primitive
échoué, → réduction
sanglante, ce qui est rare.
• Complications :
- Complications osseuses = fractures associées
- Complications nerveuses
- Complications vasculaires
- Complications musculaires
- Complications lointaines : luxation ancienne et luxation
récidivante.
2) Luxation postérieure de l’épaule
• Etiopathogénie :
- Douleur à l’épaule
- Impotence fonctionnelle
- Le bras est en rotation interne
- La mobilisation du bras est impossible et très
douloureuse.
- La palpation montre un creux antérieur et la
saillie de la tête en arrière.
• Radiographie de face est très souvent difficile à
interpréter
• Traitement :
La réduction par une traction à
90° d'abduction en rotation
externe et l'on peut s'aider
d'une pression postérieure sur la
tête. Si la stabilité est bonne, on
immobilise en simple bandage
(Velpeau ) pendant 3 semaines.
C) Autres variétés
• Variété inférieure : luxation erecta : le
bras est en élévation complète (au
zénith).
La tête humérale est perçue contre le grill
costal.
Le blessé se présente avec le bras en l’air
en position d’abduction maximale et
d’irréductibilité.
Vissage • embrochage.
plaque-vissée,
7) FRACTURE DU TROCHITER
• La fracture survient
suite à la contusion
directe ou par
arrachement le plus
souvent du muscle sus-
épineux
Anapath
Cette fracture peut être associée à:
- Fracture du col chirurgical
- Luxation antéro-latérale de l’épaule • Fractures totales du trochiter :
Le déplacement est rare
car le fragment est
La grosse tubérosité peut être le siège
de fractures de formes diverses.
solidement amarré par les 3
muscles de la coiffe qui
• Fractures parcellaires sont des s'insèrent sur lui
fractures correspondant à et qui
l'arrachement de l'insertion du exercent des tractions
tendon du muscle sus-épineux
divergentes qui s'annulent
et confèrent une certaine
stabilité.
Traitement
• Etiologie et Anapath
Ce syndrome succède à un choc direct, • Ces lésions se voient le
et il correspond : plus souvent:
- soit une désinsertion osseuse
antérieure du bourrelet avec laxité - chez des sujets autour de
capsulaire associée, 30 ans,
- soit à une déchirure du bourrelet - hommes dans ¾ des cas ;
formant une anse de seau ou une
languette intra-articulaire. surtout chez ceux qui
pratiquent un sport de
Il peut s’agir aussi de la lésion SLAP lancer ou armé. Dans ce
(Superior Labrum from Anterior to cas, le côté dominant est
Posterior). C’est une lésion
localisée sur le bourrelet glénoïdien
plus souvent atteint.
supérieur emportant l’insertion de
la longue portion du biceps,
• Clinique
- La douleur est plutôt antérieure, mal définie, mécanique,
lors des mouvements du bras et surtout la circumduction ;
elle s’associe parfois à des ressaults, claquements,
accrochages
Clinique :
• Attitude de Dessault
• Impotence fonctionnelle
• Douleur exquise à la palpation
• Ecchymose tardive (48h)
• Déformation (angulation) du bras
• Raccourcissement
• Rotation interne du fragment inf
• Examen vasculo-nerveux : pouls
radial, exploration du nerf radial.
• exploration du nerf
radial
• Traitement :
L’humérus est un os qui se prête
beaucoup à la pseudarthrose.
Le TTT orthopédique est le
meilleur : 6 à 8 semaines voire
10 semaines.
L'articulation du coude
présente des rapports
très étroits avec
plusieurs éléments
vasculo- nerveux, ce qui
explique les atteintes
possibles lors des luxations
et des fractures du coude.
•
•
• La mobilité du coude
- L'extension du coude est de
0°et est souvent dépassée
de 10 à 15° chez des sujets
hyperlaxes (recurvatum).
- La flexion atteint 145°.
- La pronation : 70° et la
supination : 75°,
• Inspection- Palpation
Cubitus valgus
physiologique de 10°:
vu dans le plan
frontal lorsque le coude
est en extension
complète
• Examen vasculo-nerveux……
Traitement :
• Il est essentiellement
orthopédique : la réduction
suivie de la contention par
plâtre en L ou BLOUNT
pendant 3 semaines.
En cas d’échec, préparer
l’enfant pour
l’ostéosynthèse
(embrochage : unilatéral
ou bilatéral ; en X ou en
parallèle).on associe une
gouttière plâtrée
pendant 3 semaines.
Puis suivra une
rééducation passive.
• Chez l‘adulte, le
meilleur traitement est
chirurgical :
embrochage, plaque
vissée, vissage, fixateur
externe
Complications :
La plus grande complication de
cette fracture est le syndrome
Conséquences : une
de Volkmann
rétraction de façon
progressive des
les causes sont : muscles fléchisseurs
• Le traumatisme primitif de des doigts.
l’artère humérale → thrombose
ou spasme de l’artère.
• Œdème important →
compression des vaisseaux et
des nerfs.
• Compression par un plâtre trop
serré, surtout s’il est circulaire
Sa Clinique :
• Douleur ++
• Œdème, décoloration des extrémités (doigts)
• Diminution de la mobilité des doigts et cela
aboutir une immobilité de doigts.
• Absence ou la diminution du pouls
périphérique.
Son traitement
TTT précoce : dès la diminution ou la disparition du
pouls, procéder immédiatement à l’ablation du plâtre
et de l’ouate.
• Si la fracture non réduite, réduction urgente de la
fracture.
• Si tous ceux-ci ne suffisent pas==> fasciotomie
• Si rupture de l’artère humérale==> réparer de
l’artère.
Si le malade vient tardivement →il y a déjà rétraction
des fléchisseurs : opération de SCAGLIETTI
•
2) LUXATION POSTERIEURE DU COUDE
Le diagnostic :
• Il est fait sur l'interrogatoire, toujours caractéristique et par
l'examen qui montre :
• Une douleur au niveau de la tête radiale,
• Une pronation douloureuse et une supination limitée.
• La radiographie : ne montre pas d'anomalie.
Traitement :
Anapath
• - Fracture simple: fissure
• - Fracture avec enfoncement de la cupule radiale
• - Fracture comminutive
• - Eclatement complet de la tête radiale (fracture très
comminutive)
Clinique
• - Tuméfaction à la face externe du coude
• - Douleur à la pression de la tête radiale
• - Conservation relative de la flexion-extension du coude avec
limitation de la pronation-supination
Traitement:
- Fracture sans déplacement:
plâtre en L pendant 3
semaines
Etiologie:
• - chute sur le coude
• - choc direct sur l’olécrane
• - un traumatisme indirect, en
association avec une luxation du coude.
Anapath
Le trait siège généralement à partie
moyenne de l’olécrane isolant un
fragment distal et un proximal qui est
attiré vers le haut par le tendon du
triceps brachial.
Il y a 3 types:
• - fracture sans déplacement
• -fracture avec déplacement
• - fracture comminutive.
Clinique:
Elle est rarement seule chez l’adulte. Elle est souvent associée
à la luxation du coude et à la fracture de la tête du
radius, c’est « la triade terrible ».
Traitement :
• # peu déplacée avec luxation du coude: la réduction
orthopédique + immobilisation de la luxation
• Les mouvements se font autour d'un axe qui passe par le centre
de la tête radiale et par le centre de la tête cubitale.
C’est le radius qui tourne autour du cubitus
•
• Les impératifs de la prosupination ont été
définis depuis longtemps par DESTOT :
- la longueur des 2 os doit être intacte
- la courbure pronatrice du radius est
intacte
- il ne doit pas y avoir de décalage d'un des
2 os
- l'espace interosseux doit être libre
- les deux articulations radio-cubitales sont
mobiles.
1) FRACTURES DES DEUX OS DE L'AVANT BRAS
• Chez l’adulte :
cause: une chute sur main, ou un choc direct.
Elle peut atteindre soit un seul os (radius ou cubitus), soit les
2 os à la fois.
Dans plus de la moitié des cas, les 2 os sont fracturés.
Etiopathogénie:
• Choc direct ou Choc
indirect :
Clinique
- impotence
Clinique :
• On note une saillie du cubitus et
l'inclinaison de la main en dehors
(main botte radiale).
• L’ouverture cutanée est possible
avec exposition de la tête
cubitale . Donc Pour la fracture de
Galeazzi très déplacée, le risque
d’ouverture est important.
Traitement :
• Il est important d'obtenir une réduction
parfaite du radius et dès que le radius retrouve
sa longueur, la luxation radio-cubitale se réduit
le plus souvent et reste stable.
Traitement :
- Sans déplacement : simple traitement par plâtre.
a) FRACTURE DE POUTEAU-COLLES
Clinique :
- A l’inspection :
–Déformation en dos de fourchette (vue de profil) : il
–Déformation en baïonnette ( vue de face) → « main botte radiale».
- A la palpation :
–Douleur exquise à la pression digitale,
–Ascension de la styloïde radiale (signe de Laugier) ; d’où horizontalisation de la ligne
bistyloïdienne.
Traitement :
• - Souvent orthopédique:
traction et contre traction +
longue manchette plâtrée
pendant 6 semaines.
• -# sans déplacement :
manchette plâtrée
• - # à faibles
déplacements : pas de
réduction, surtout s’il s’agit
d’un vieillard. On pose
seulement la manchette
plâtrée. On réduit à partir
de 10° d'inclinaison dorsale.
• En cas d’échec du TTT
orthopédique, on
recourt à une
ostéosynthèse (soit par
embrochage simple,
embrochage de
Kapandji ou fixation
externe).
Complications
• Cal vieux avec persistance
de la déformation • NB : La Fracture de
• Raideur articulaire GERARD MARCHANT =
persistante fracture de Pouteau-
• Rupture tardive du long Colles + arrachement de
extenseur du pouce . l’apophyse styloïde
• Syndrome du canal carpien : cubitale.
dû à une compression voire
une élongation du nerf
médian.
b) FRACTURE DE GOYRAND-
SMITH
Anapath :
• Le trait de fracture se prolonge au niveau de la surface articulaire, à la face
inferieure du radius ;avec plusieurs fragments parfois.
Complications
• Déplacement secondaire
• Cals vicieux
• Raideur du poignet . Le risque de raideur est important, même si la réduction
est correcte.
La mobilisation active des doigts immédiatement après le traitement de la
fracture constitue un traitement préventif de cette raideur.
Traitement
• Orthopédique : ici,
réduction difficile à
obtenir.
Les déplacements sous
plâtre sont fréquents
• Le traitement chirurgical
est préférable
(ostéosynthèse par des
broches, des vis, des
plaques, fixateur externe).
2) LUXATION DU SEMI-LUNAIRE ( = LUXATION
DU LUNATUM)
On peut noter ;
• La luxation isolée du semi-lunaire en avant
est la plus fréquente.→ troubles dans le
territoire du nerf médian qui est refoulé par
l'os. La luxation rétro lunaire du carpe
• La luxation rétro lunaire du carpe : Souvent,
existe une fracture associée du scaphoïde .
L'évolution se fait souvent vers la nécrose du
semi-lunaire.
•
Clinique :
• Douleur vive
• Impotence fonctionnelle du poignet
• Gonflement de la face antérieure du poignet
• A la palpation : perception de l’os sur la ligne médiane au-
dessus du pli de flexion inf. du poignet (en cas de luxation du
semi-lunaire en avant).
• En cas de compression du nerf médian, on peut noter
l’hypoesthésie, des fourmillements dans le territoire de ce nerf.
Traitement :
• Réduction orthopédique en urgence surtout qu’il y a
compression du nerf du nerf. La contention se fait avec une
manchette plâtrée pendant 2-3 semaines.
•
3)FRACTURE DU SCAPHOÏDE
Etiopathogenie :
chute sur la main en inclinaison radiale et pronation
Anapath
a) Trait de fracture :
- Siège : au niveau du col le plus souvent.
Parfois niveau du pôle sup. ou à la base
de l'os.
-Géométrie du trait : trait simple le plus
souvent
Les fractures comminutives sont
exceptionnelles.
• Traitement :
• Pas de réduction car pas de déplacement===>immobilisation
avec une machette plâtrée pendant 2 semaines
En cas de grand déplacement → ostéosynthèse→→ vissage
1.6. MAIN
• Le traumatisme de la main
peut entraîner des
luxations ou des fractures
intéressant les
métacarpiens et/ou les
phalanges.
•
Principes de traitement des traumatismes des doigts
• Tout doigt blessé doit être soutenu et protégé.→→
cicatrisation des lésions et éviter l’enraidissement
des autres doigts p.
• Le doigt blessé doit être immobilisé en position de
fonction (légère flexion qui n’entrave pas la
mobilisation des autres doigts):
Concrètement:
- articulations métacarpo-phalangiennes en
FLEXION (60°)
- et les inter-phalangiennes au voisinage de
l'EXTENSION (flexion 10°).
- Le pouce en abduction.
- Le poignet doit être en flexion dorsale
• On peut solidariser deux doigts
(syndactilisation), lorsqu'une immobilisation
partielle est nécessaire, par exemple, pour
une fracture phalangienne sans
déplacement ou pour un arrachement
ligamentaire
• La position du doigt immobilisé en flexion
doigt être telle que l’extrémité du doigt
s’oriente vers le tubercule du scaphoïde.
Clinique
• - douleur
• - impotence fonctionnelle du petit
doigt.
• - œdème
• - disparition de la saillie de la tête du
5ème métacarpien.
Traitement
Réduction orthopédique
sous anesthésie locale ou
générale contention par Dans les formes difficiles à
attelle métallique réduire ou à contenir →
malléable( attelle de ostéosynthèse avec une
Zimmer) ou attelle plâtrée mini plaque et des vis ou
le doigt en flexion pendant une petite broche
3-4 semaines.
c) Luxation métacarpo-phalangienne du
pouce
• Traitement :
• Il est orthopédique : réduction+plâtre pour
moins de 2 semaines
• La réduction orthopédique peut être
difficile→→exige la chirurgie.
•
Traitement: orthopédique ;
2) LESIONS TRAUMATIQUES DES Contention soit avec attelle
PHALANGES malléable, soit avec une
attelle plâtrée pendant 3
On peut noter : les fractures, des semaines
luxations, les des tendons
• puis kiné. L’articulation
métacarpo-phalangienne
a) Les fractures
sera en flexion de 45° et
l’interphalangienne
• Phalange proximale ou P1
proximale 90°.
On peut noter une fracture de la
diaphyse de la P1 ; et l’on aura
une angulation à sinus dorsal à
cause l’action des extenseurs,
des interosseux.
• Phalange moyenne ou P2
Le déplacement est fonction du siège de la fracture par
rapport à l’insertion du fléchisseur superficiel.
- si la fracture est distale, au delà de l'insertion du
fléchisseur commun superficiel, le fragment proximal
bascule en flexion.→ angulation à sinus dorsal(2).
- Si la fracture est proximale, le fragment proximal bascule
en extension et le fragment distal en flexion, sous
l'influence du fléchisseur superficiel(3).
Traitement:
évacuer l’hématome par
ponction puis immobiliser le
doigt. On peut y associer une
antibiothérapie.
- Arrachement d’un fragment
osseux à l’insertion du tendon • Traitement : Si le fragment
extenseur ou rupture du est petit et peu déplacé,
tendon. le TTT est orthopédique:
immobiliser le doigt en
Clinique: impossibilité de faire hyper extension , pendant
extension complète de 6 à 8 semaines, avec une
l’articulation inter attelle. Il existe des petites
phalangienne distale, celle-ci attelles en plastique had
reste en flexion. oc.
Ce type de lésions s’appelle •
MALLET FINGER (doigt en
maillet ou doigt en marteau).
b) Luxations
Luxations interphalangiennes
Beaucoup d’entorse des doigts sont des luxations
puis se réduisent spontanément. Ces luxations
sont souvent postérieures.
Traitement: Réduction puis mobilisation active.
• On peut noter des ruptures des ligaments latéraux
avec une instabilité latérale très nette, retrouvée à
l'examen qui doit rechercher un bâillement latéral de
l'articulation interphalangienne.
• Dans ces cas, l’immobilisation s'impose alors et elle
sera réalisée par une simple syndactilisation des deux
doigts voisins, par 1 ou 2 "strapping".
c) Lésions tendineuses
Etiologie :
Dans notre situation, cela est causée une lésion du
squelette.
Ex : fracture de l’humérus pour le nerf radial,
luxation du coude pour le nerf cubital,
fracture de Pouteau-colles pour le nerf médian.
Anapath :
Les lésions des nerfs sont soit des sections, soit des
étirements, soit des compressions.
Un étirement du nerf, en fonction de la gravité, peut
provoquer :
• une neurapraxie : sidération du nerf qui guérit en 3
mois
• une axonotmesis : l'axone est détruit mais il y persiste
une continuité des tubes (donc il ya conservation de la
gaine de Schwann) qui permettra la régénération
nerveuse
• une neurotmesis : interruption totale.
Clinique :
La paralysie partielle ou la récupération motrice se mesurent
selon la cotation internationale.
• M0 : muscle non contractile.
• M1 : simple contraction perçue par la main mais
n'entraînant pas de mouvement.
• M2 : mouvement obtenu à condition d'éliminer l'action
de la pesanteur sur le segment du membre
• M3 : mouvement obtenu contre l'action de la pesanteur
sur le secteur de membre correspondant.
• M4 : mouvement obtenu contre résistance modérée.
• M5 : contraction normale, à la fois dans sa force et dans
son amplitude.
La récupération de la sensibilité est testée :
• . par la piqûre : sensibilité douloureuse
• . par le chaud et le froid
• . on teste la sensibilité discriminative avec 2 pointes
séparées de quelques millimètres. On sent
normalement 2 pointes séparées de 2 à 4 mm.
La cotation clinique de la sensibilité :
• S0 : anesthésie complète de la zone atteinte
• S1 : réapparition de la sensibilité profonde dans
cette zone
• S2 : réapparition de la sensibilité tactile et
douloureuse dans une partie de cette zone. Il
existe à ce stade une hyperesthésie cutanée
gênante et signe de TINEL positif.
• S3 : réapparition de la sensibilité tactile et
douloureuse de toute la zone concernée.
s’accompagnée de la disparition de
l’hyperesthésie.
Territoire sensitif des nerfs
• Abolition du réflexe
cubitopronateur
• Hypoesthésie et paresthésie
du bord cubital de la main.
• Signe de FROMENT positif
(Paralysie de l'adducteur du
pouce)
L’examen rapide des 3 nerfs de la main réalisé par les
tests d’exploration rapide de Philip THOREK.
Traitement :
Lésion récente :
• Traumatisme ouvert avec plaies des nerfs : explorer la
plaie et faire soit la suture directe du nerf, soit la
neurolyse limitée des extrémités du nerf pour favoriser
une suture sans tension.
Et en cas d’échec procéder à la greffe nerveuse par
autogreffe fraiche d’un nerf sensitif accessoire tel que
la saphène interne.
• Traumatisme fermés (fracture ou luxation) : faire
une réduction rapide+ contention pour lever la
compression nerveuse et éviter l’ischémie.
• En l’absence de lésion squelettique: abstention
chirurgicale et la surveillance de l’éducation
clinique.
1) FRACTURE DU BASSIN
Ces # augmentent de fréquence en raison de moyens
de locomotion de plus en plus variés et de plus en
plus rapides.
Anapath
Les # sont soit isolées, soit multiples.
• Disjonction de la
symphyse pubienne
associée soit à la fracture
de l’arc postérieur
(fracture de l’aile iliaque),
soit à la disjonction sacro-
iliaque uni- ou bilatérale.
• Fracture des branches
pubiennes donc double
fracture verticale
antérieure intéressant
les 2 cadres
obturateurs.
• Double fracture verticale
homolatérale :un trait de
fracture antérieure
intéressant le cadre
obturateur et un trait
postérieur du même cote.
• Rx du bassin de face et
incidences de 3/4
• TDM
Evolution et complications :
Etiopathogénie :
• chute ou traumatisme direct sur la face latérale de la
hanche avec transmission des forces par
l’intermédiaire de la tête fémorale.
6. Fractures en T
Diagnostic (Clinique et paraclinque)
- soit ostéosynthèse de la
colonne postérieure par une
plaque. - soit ostéosynthèse des
deux colonnes par une
voie élargie
2) LUXATION TRAUMATIQUE DE LA HANCHE
• 1. La luxation postérieure
haute ou iliaque : variété la
plus fréquente,
• 2. La luxation postérieure
basse ou ischiatique,
• 3. la luxation antérieure
haute ou pubienne,
• 4. La luxation antérieure
basse ou obturatrice.
Les lésions associées sont
fréquentes : Il peut s’agir de :
• # du rebord postérieur du cotyle
par la tête fémorale
• # de la tête fémorale surtout,
lors des luxations post.
• # col fémoral: lors des # du rebord post du cotyle
traumatismes du tableau de bord.
• # du fémur
• # de la rotule
• Rupture du ligament croisé
• L'atteinte du tronc du nerf
sciatique, par compression directe
du tronc du nerf, par la tête
fémorale
# de la tête fémorale
b) Clinique
LUXATION HAUTE BASSE
POST Membre raccourci et en
extension presque complète, Membre en flexion,
en adduction et rotation adduction et rotation
interne, c’est l’attitude de la interne
baigneuse surprise Genou contre la cuisse
Palpation de la tête fémorale saine
dans la fosse iliaque externe On perçoit la tuméfaction
La hanche parait saillante. arrondie de la tête
fémorale dans la fesse.
• Luxation récidivante.
e) Traitement :
• Il faut une réduction orthopédique
précoce sous AG. La réduction consiste à
faire parcourir la tête fémorale le chemin
inverse de celui qu’elle a parcouru au
cours du traumatisme. Immobilisation par
la culotte plâtrée.
Classification de PAUWELS :
• Quand le trait se rapproche de la
Il distingue 3 groupes de gravité croissante verticale→facteur d’instabilité et de
en fonction de l’obliquité du trait et pseudarthrose.
l’angle formé par le trait de fracture et
l’horizontale. • quand le trait est proche de
l’horizontale,→ effet favorable à la
consolidation.
Classification de GARDEN :
• Type I : fracture engrenée en
coxa valga.
• Type II : une fracture complète
non déplacée
• Type III : fracture à déplacement
partiel, les fragments restent
solidaires. C’est la fracture
engrenée en coxa vara
• Type IV : une fracture à
déplacement total (en varus),les
fragments désolidarisés.
La tête a repris sa position
normale.
2) Fractures cervico-trochantériennnes:
Il y a deux sous groupes
– les basicervicales
• les pertrochantériennes
3) Fractures les trochantéro-diaphysaires ou les sous
trochantériennes.
Pour les fractures les pertrochantériennes , on peut recourir à la classification de
ENDER :
b) Clinique :
Il existe plusieurs types de fracture du col
du fémur.
Et les signes communs à ces fractures
sont :
• Impotence fonctionnelle absolue :
• Déformation du membre : rotation
externe, raccourcissement,
augmentation du volume de la hanche
(= signe inconstant, dépend de
l’importance de l’hématome).
TTT orthopédique :
• Fracture sans déplacement : PPCP pendant :12
semaines
• Fracture avec déplacement et ascension du massif
trochantérien : traction trans-condylienne
transtubérositaire pour 6 semaines puis PPCP pour
6 semaines
Traitement chirurgical : Il est l’idéal pour les personnes âgées
afin d’éviter les complications du décubitus prolongé.
On peut recourir à :
- clou de SMITH PETERSON
- Vissage
PTH BHP
II.2. CUISSE
Anapath:
FRACTURE DIAPHYSAIRE DU
On les subdivise en 3
FEMUR
groupes :
• # du 1/3 proximal ou
s’observe à tous les âges.
fractures sous-
trochantériennes
Cause : traumatisme violent
comme AVP, chute d’un lieu • # du 1/3 moyen
élevé. • # du 1/3 distal ou fractures
Elle s’accompagne de supra-condyliennes
l’hémorragie interne
importante qu’elle entraîne par
saignement osseux et La localisation la plus
délabrement musculaire (voire fréquente→ le 1/3 moyen
500cc)→→ CHOC
Type de trait et type de
déplacement
Type de description : # du tiers moyen et du tiers distal
Clinique
• Douleur vive
• Impotence fonctionnelle
• Déformation de la cuisse en crosse à convexité antéro-
externe dans les fractures supérieures ou convexité
postérieure dans les fractures basses
• Pied en rotation externe
• Raccourcissement
• Crépitation osseuse
• Mobilité anormale
• Faire aussi un examen neuro-vasculaire
Traitement :
Chez l’adulte :
• TTT orthopédique soit par
traction continue trans-
tubérositaire sur attelle de
Braun pendant 3 à 4 mois.
•
• Le meilleur TTT de la plaque-vissée
fracture diaphysaire du
fémur est le TTT
chirurgical :
enclouage
centromédullaire
(verrouillée ou non selon lame-plaque( si fracture au 1/3
le cas) distal)
traction de Bryant ou
« traction au zénith » à
l’aide d’une bande
adhésive pendant 3
semaines, suivie de la
confection du PPBiCP ou
PPCP à garder pendant 3
semaines.
• L’enfant de plus de 5 ans :
Clinique :
• Douleur au genou
• Genou tuméfié voir globuleux en fonction de la quantité du sang
épanché
• Choc rotulien positif
Paraclinique :
Traitement :
• Ponction- évacuatrice surtout si l’on a une grosse
hémarthrose sous tension:
- soit sous arthroscopie: avantage →permettre un
lavage de l'articulation et une exploration directe,
- soit sans arthroscopie + rinçage de l’articulation au
sérum physiologique + bandage
•
2) FRACTURE DES CONDYLES FEMORAUX
Etiologie:
Elles surviennent par un choc direct sur le genou ;
elles peuvent être avec ou sans déplacement.
Anapath :
Orientation du trait : fracture unicondylienne,
fracture sus condylienne, fracture
intercondylienne (en forme de T, Y ou V).
Clinique :
• Douleur
• Impotence fonctionnelle
• Crépitation osseuse
• Gonflement avec hématome.
•
Traitement
• Fracture sans déplacement :
PCP pendant 2 à 3 mois
• Fracture avec déplacement :
réduction par traction et
contre-traction ou sur table
orthopédique ; soit traction
continue + PCP.
• En cas d’échec→ chirurgie
adaptée aux types de fracture :
boulonnage, vissage, plaque
vissée, lame-plaque en L, clou-
plaque en L, fixateur externe.
Clinique :
- Douleur à la palpation de la face ant. du genou
- Impotence fonctionnelle
- Tuméfaction importante du genou due à l’hémarthrose
- Dépression visible et surtout palpable sur la face ant. du
genou
– Diagnostic différentiel avec patella bipartita : anomalie
congénitale souvent bilatérale sous forme d’une rotule divisée en
2 parties inégales; se localise à l’angle externe de la rotule ; en
plus on n’a pas de douleur.
Traitement :
O/ genou g tuméfié,
hémarthrose, fragments
de la rotule séparés
traitement
3) RUPTURE DE L’APPAREIL EXTENSEUR DU GENOU
• Ligament quadricipital :
a) section partielle : PCP de marche pour 3 semaines
• Ligament rotulien :
a) section tendineuse : réparation chirurgicale :
tenoplastie ou suture
Il peut s’agir de :
• Lésions du ligament latéral interne (LLI) ou du ligament
latéral externe (LLE).
• Lésions du ligament
croisé antérieur (LCA)
ou du ligament croisé
postérieur (LCP).
Dans la période post traumatique,
on peut observer la calcification
du LLI visible à la Rx, c’est la
maladie de PELLEGRINI STIEDA.
Signes communs:
• Douleur post-traumatique du genou
• Tuméfaction (suite à l’hémarthrose)
• Limitation des mouvements du genou
En cas de rupture des ligaments latéraux, on note :
• Douleur élective à la face interne ou externe du genou
selon le ligament atteint (LLI ou LLE)
• Douleur à la palpation de tout le ligament ou au point
d’insertion détaché (LLI ou LLE)
• Mouvement de latéralité interne (en varus) en cas de
rupture du LLE, et externe (en valgus) en cas de rupture
du LLI
En cas de rupture de ligaments croisés, on
note le Mouvement de tiroir (à 90° de
flexion du genou) : mouvement de tiroir
antérieur en cas de rupture du LCA, et
postérieur en cas de rupture du LCP.
• Lésions méniscales :
traitement
chirurgicale→
méniscectomie
6) LUXATION TRAUMATIQUE DU GENOU
Anapath :
la luxation peut être antérieure, postérieure, interne.
Lésions associées :
1) rupture, compression, voire thrombose aigue des
vaisseaux ;
2) déchirure ou contusion des troncs nerveux sciatiques ;
3) rupture ligamentaire ou méniscale.
Clinique :
• Déformation importante du genou
• Impotence fonctionnelle
• Hémarthrose
• Rechercher les lésions associées vasculo-nerveuses
Traitement :
Réduction sous AG + PCP pendant 8 et 10 semaines
En cas de rupture ligamentaire ou méniscale : TTT
chirurgical ( plastie ou suture ligamentaire ;
méniscectomie).
7) LUXATION DE LA ROTULE
Causes prédisposantes :
• Genu valgum
• Aplasie du condyle externe du fémur.
• Insuffisance des ailerons rotuliens favorisant la laxité de la rotule.
Anapath :
• Déplacement latérale : luxation en dehors (fréquente) ou
luxation en dedans (moins fréquente).
• Déplacement vertical : luxation verticale externe ou interne.
Clinique
• Douleur violente
• Impotence fonctionnelle
• Genou élargi transversalement et aplati d’avant en arrière
• Au palper, absence de la rotule au devant du fémur; saillie
de la rotule plus fréquemment en dehors.
• Rx : n’est pas nécessaire pour le diagnostic mais pour
déterminer le genre de luxation.
Traitement :
• En d’hémarthrose : ponctionner pour vider puis
réduction sous AG+ contention plâtrée ou bandage
pendant 15 j.
• En cas d’irréductibilité→ chirurgie.
FRACTURE DE L’EXTREMITE SUPERIEURE DU TIBIA
Etiopathologie
• L’étiologie la plus fréquente
c’est l’accident de circulation,
de travail.
• Mécanisme : valgus forcé
dans 80% des cas ou le choc
vertical dans 10% des cas.
Anapath : trois types de Fracture de
l’extrémité supérieure du tibia La majorité des cas se
• # séparation pure localise à la tuberosité
externe.
Elle peut aussi être
bitubérositaire ou de
• # enfoncement ou tassement pur : tuberosite interne.
lésion habituelle de la tuberosité
interne
On peut avoir des lésions
associées :
• Ligaments latéraux et
croises
• Fracture mixte : association des
deux. • Ménisques
• Epines du tibia
• Fracture du péroné
Clinique
• Douleur
• Impotence fonctionnelle
• Hémarthrose
• Possibilité de mouvement de latéralité du genou
• Exploration de l’intégrité du nerf sciatique poplité
externe, des vaisseaux (pouls pédieux et tibial
postérieur).
1) ENTORSE
L’entorse de la cheville est une affection très fréquente chez
l’adulte, rare chez les enfants et les vieillards. Elle est créée par
la distorsion articulaire brutale.
a) Clinique :
– Douleur vive, parfois syncopale qui va en s’atténuant
– Impotence fonctionnelle
– Tuméfaction
– Ecchymose
– Points douloureux précis correspondant à l’endroit de la
lésion.
b) Traitement :
– Repos
– AINS
– Bains chauds
– Massage et mobilisation active de la cheville
– Infiltration locale (avec anesthésique locale)
– Si entorse grave : immobilisation plâtrée pendant 2 à 3
semaines avec une BPR
– Chirurgie en cas de rupture ligamentaire (plastie).
2) FRACTURES MALLEOLLAIRES
• La Fracture de MAISONNEUVE : le
trait de fracture se trouve au niveau
du col du péroné.
• La fracture trimalléolaire ou fracture
de COTTON = fracture des malléoles
interne, externe + fracture de la 3ème
malléole qui est appelée aussi la
marginale postérieure, la malléole
postérieure ou la malléole de DESTOT.
• On note aussi une perte de contact
entre le tibia et l’astragale témoignant
d'une luxation postérieure tibio-
astragalienne.
Type de description : Les Fractures
de DUPUYTREN (haute et
basse)
a) Clinique :
• Tuméfaction
• Douleur exquise à la palpation
des zones fracturées
• Impotence fonctionnelle totale
• Déformation de la cheville.
b) Traitement :
• L'ostéosynthèse permet
parfois de se passer de
plâtre mais en général, on
met une BPR pour 6
semaines ; puis une BPM
pour semaines.
3) RUPTURE DU TENDON D’ACHILLE
• Lésion est souvent méconnue car l’on croit que quand le
tendon d’Achille est sectionné, il ya automatiquement
abolition de l’extension du pied. Or il y a certains muscles
qui interviennent pour l’extension du pied en dehors du
tendon d’Achille.il s’agit de : jambier postérieur, les
péroniers latéraux, les fléchisseurs des orteils.
La rupture peut être ouverte (plaie) ou fermée (sous
cutanée).
Clinique :
1) FRACTURE DU CALCANEUM
• Traitement :
• Réduction pour remettre les surfaces articulaires en place
• Contention au moyen plâtre : botte plâtrée de repos : 4 à
6 semaines.
3) FRACTURES DES METATARSIENS ET PHALANGES
Rachis cervical :
• Collier antalgique pendant 10
jours
• Auto-rééducation sous collier
• Mesures associées :
antalgiques simples ou AINS,
myorelaxant.
• Traitement orthopédique :
Rachis cervical :
• Minerve cervicale plâtrée pendant 3-4
mois.
• NB : Laissée trop longtemps →→ le
syndrome de la minerve.
• Quand il ya fracture avec déplacement,
on peut obtenir la réduction par traction
à l’aide de l’Etrier de CRUTCHFIELD.
• Quand il ya fracture avec déplacement, on peut
obtenir la réduction par traction à l’aide de l’Etrier
de CRUTCHFIELD.
Rachis thoracique et lombaire :
• Réduction en urgence si fracture déplacée ;
immobilisation se fait,
- soit par coquille pendant 3 mois qui remplacée un corset
plâtré pour 3 mois ;
- soit par un corset plâtré d’emblée avec 3 points d’appui
(dorsolombaire, sternal et pubien) pour 4 mois.