Domaine Utilisation

TYPES DE STRUCTURES EN
OUVRAGES D’ART
DOMAINES D’UTILISATION
ENTE Valenciennes
Février – mars 2005
Renaud LEGLISE
C.E.T.E. Nord-Picardie
DOA
Plan de l’exposé
 Terminologie (rappels)
 Familles d’ouvrages
 Types de structures
 Ponts-cadres et portiques
 Ponts dalles
 Ponts à poutres préfabriquées
 Poutrelles enrobées
 Ponts mixtes acier-béton
 Récapitulatif
TERMINOLOGIE
TERMINOLOGIE
TERMINOLOGIE
 Biais
 > 70 grades (modéré)

 < 50 grades (élevé)
TERMINOLOGIE
• Courbure
• Courbure  = l/R < 0.2 rad (modérée)
• Courbure  = l/R > 0.2 – 0.3 rad (élevée)
retour
TERMINOLOGIE
TERMINOLOGIE
 Rappels :
• Portée : distance entre deux appuis consécutifs (L ou l)
• Portée déterminante : la plus grande portée L
• Portée totale : somme des portées
• Balancement : rapport entre portée de rive et portée
adjacente ( = l/L)
• Élancement : rapport de la hauteur/portée (h/L)
• Passage inférieur/supérieur (PS ou PI) par rapport à
la voie de référence
Hauteur de la structure constante ou variable)
Portée (l) Portée déterminante (L)

TERMINOLOGIE
retour
Familles d’ouvrages
OA courants, non
courants, type…
 Classement selon circulaire du 5 mai 1994

(relative aux « modalités d’élaboration,
d’instruction et d’approbation des opérations
d’investissement sur le réseau routier national
non concédé)
 Ouvrages d’art COURANTS
 ponts dont aucune des travées ne présente une

portée supérieure à 40 m
 ponts dont la surface totale de tablier n’excède pas
1200 m²
 ponts ne présentant pas de difficulté de conception
spécifique (géotechnique, courbure, biais,
techniques innovantes, etc.…)
 Ouvrages d’art NON COURANTS
 si l’une (et une seule) des conditions relatives aux

ponts courants n’est pas satisfaite, on bascule dans
la famille des ouvrages non courants
 Ouvrages d’art TYPE
 en général, ouvrages courants conformes à un

modèle type du SETRA et faisant de ce fait l’objet
d’un dossier pilote ou d’un guide de conception, et
d’un guide de calcul
 Ouvrages NON TYPE

 les autres…
70%
60%
Pont type courant
50%
40% Autre pont courant
30% Pont type non

20% courant
Autre pont non
10% courant
0%
Répartition en nombre
45%
40%
35% Pont type courant
30%
25% Autre pont courant
20%
Pont type non
15% courant
10% Autre pont non
5% courant
0%
Répartition en surface
 Liste des dossiers TYPE
 PICF 67
 PIPO 74
 POD 76
remplacés par Ponts-cadres et portiques –

Guide de conception (décembre 1992) –
SETRA (sauf POD)
 PSIDA 68
 PSIDP 69
remplacés par Ponts-dalles – Guide de

conception (juillet 1989) – SETRA
 PSIDN 81 (dalles nervurées)
 PSIDE 67 (dalles élégies) – p.m.

 PSIBA 77 (poutres béton armé) – p.m.
 PSBQ (pont à béquilles) – p.m.
 VIPP 67
remplacé par Ponts-routes à poutres préfabriquées
précontraintes par post-tension – Guide de conception
(février 1996) – SETRA
 PRAD 73
remplacé par Ponts-routes à poutres préfabriquées
précontraintes par adhérence – Guide de conception
(septembre 1996) – SETRA
 Ponts-routes à tablier en poutrelles enrobées –

Conception et calcul (mai 1995) – SETRA
 PSIPAP – poutrelles ajourées précontraintes (p.m.)

 Liste des dossiers TYPE (hors structures de tablier)
 FOND 72 : Conception et calcul des fondations profondes et

superficielles
 MUR 73 : Ouvrages de soutènement
 GC 77 : Dispositifs de sécurité
 STER 81 : Surfaçage, étanchéité et couches de roulement des
tabliers
 JADE 68 : Joints de chaussée, Appareils d’appui, Dalles de
transition, Évacuation des eaux et perrés
retour
Ponts cadres et portiques
CADRES
 Les ponts cadres et les portiques sont des
ouvrages très fréquemment utilisés pour les
passages inférieurs de dimensions modestes.
 Ce sont des structures simples mais

néanmoins robustes du fait de leur
monolithisme.
 Parmi ces ouvrages, on trouve :
 le PICF : passage inférieur à cadre fermé

 le PIPO : passage inférieur à portique ouvert
 le POD : le portique ouvert double
Cadres – PICF
(passage inférieur à cadre fermé)
 Ouvrage habituellement utilisé pour le

franchissement de voies de faible à moyenne
largeur et lorsque le biais est modéré.
 D’aspect, il se présente comme une ouverture

rectangulaire dans le remblai et est complété
par des murs de tête.
Cadres – PICF
radier
Cadres – PICF
Cadres – PICF
Cadres – PICF
 La disposition des murs peut être en aile ou
en retour.
 Les murs en retour peuvent être suspendus à
la structure (cas des cadres uniquement).
 Les murs en aile ou en retour peuvent aussi
être indépendants de la structure de tablier ;
dans ce cas, ils sont fondés sur semelle
superficielle. C’est le cas le plus fréquent.
Cadres – PICF
Cadres – PICF
 Domaine d’emploi :
 petits ouvrages hydrauliques
 passages souterrains en site urbain
 petits ouvrages sous remblai (ouvrages
 hydrauliques, passage à bétail,…) lorsque la hauteur du

remblai au dessus de la traverse supérieure n’excède pas 2
m.
Cadres – PICF
 Ouverture : jusqu’à environ 12 m.
 Au delà, il n’est pas envisageable en raison du coût

relativement élevé du radier.
 cadre double
 portique
Cadres – PICF
 Biais :
 jusqu’à environ 50 grades
 si biais inférieur à 70 grades, des soins particuliers

doivent être apportés dans le calcul et l’exécution,
notamment en ce qui concerne le ferraillage des bords
libres et des angles.
Cadres – PICF
 Fondation :
 le PICF peut être fondé sur tous les sols acceptant une
fondation superficielle peu chargée. En effet, le radier
exerce des pressions de l’ordre de 0,1 MPa, ce qui
n’exclut quasiment que les vases, les tourbes…
 pour les sols trop médiocres, on peut soit les purger et

mettre en place un remblai compacté de substitution, soit
envisager un portique sur pieux.
Cadres – PICF
 Élancement :
 l’élancement de la traverse supérieure est de l’ordre de 120 à

125 avec un minimum de 30 cm pour des raisons de bonne
construction
 ces possibilités d’élancement important proviennent

essentiellement du fait que la traverse est encastrée dans les
piédroits
 épaisseur à majorer lorsque le cadre est enterré et doit ainsi

supporter une couverture de terre
Cadres – PICF
 Emploi déconseillé :
 cas où l’ouvrage est « plat », càd lorsque le rapport

ouverture / hauteur > 2
 cadre double
 lorsque la hauteur est trop importante, càd lorsque

le rapport hauteur / ouverture >> 0.618 , pour des
questions d’aspect et surtout à cause de la hauteur
des murs de tête
 voûte
Ponts-cadres et portiques
PORTIQUES
Portiques – PIPO
(passage inférieur à portique ouvert)
 Fréquemment utilisé pour le franchissement
des voies de moyenne largeur (< 20 m) et
lorsque le biais est modéré.
 D’aspect extérieur, il se présente comme un

PICF.
 Ouvrage simple et rustique.

Portiques – PIPO
Portiques – PIPO
 Le PIPO prend la relève du PICF à partir d’une

ouverture de l’ordre de 10 m
 Ouverture de 10 à 20 m environ ;
 au delà de 22 m, PSIDP par exemple
Portiques – PIPO
 Biais :
 jusqu’à environ 50 grades
 si biais inférieur à 70 grades, des soins particuliers

doivent être apportés dans le calcul et l’exécution,
notamment en ce qui concerne le ferraillage des bords
libres et des angles.
Portiques – PIPO
 Fondation :
 le PIPO peut être fondé sur des semelles superficielles si

la contrainte admissible du sol est de l’ordre de 0,2 à 0,3
MPa, et s’il n’y a de risque de tassements notables
 pour des portances inférieures, on peut fonder l’ouvrage

sur pieux
Portiques – PIPO
 Élancement :
 l’élancement de la traverse supérieure est de l’ordre de

120 à 125 avec un minimum de 30 cm pour des raisons
de bonne construction
Portiques – PIPO
 Emploi déconseillé :
 présence de sols sujets à des tassements notables, car la

structure est sensible aux tassements différentiels entre les
piédroits
 remblai sur la traverse supérieur à 1 m
 lorsque la hauteur est importante, les aspects esthétique et

économique ne sont pas satisfaisants, et on aura alors
recours à un ouvrage du type pont dalle par exemple
Portiques – POD
(portique ouvert double)
 Le portique ouvert double est une extension du portique
ouvert avec un appui intermédiaire sous la traverse
supérieure.
 L’appui intermédiaire sous la traverse permet une réduction

des efforts sous la même surcharge ou permet de conserver
une section identique pour une brèche plus importante.
 Les conditions d’appui de la traverse sur l’appui central sont

:
 soit un encastrement,
 soit un appui simple sur appareils d’appui en caoutchouc fretté
Portiques – POD
Portiques – POD
 Ouverture comprise entre 2 x 10 et 2 x 20 m
 Biais, fondation : idem PIPO
 Élancement: de 1/25 à 1/30 (meilleur)
 Concurrencé par ponts dalles (PSIDA pour les petites portées

et PSIDP pour les moyennes portées)
Récapitulatif
retour
Ponts dalles
PSIDA, PSIDP,
PSIDN
Ponts dalles
 Type d’ouvrage le plus répandu et le plus construit en
France, principalement en tant que PS et PI routiers et
autoroutiers.
 La simplicité de leur forme facilité leur exécution

(coffrage et ferraillage), ce qui se répercute
favorablement sur la main d’œuvre.
 Compétitifs dans la gamme des moyennes portées.

Ponts dalles
 Parmi les ponts dalles, on peut citer :
 les PSIDA : passage supérieur ou inférieur en Dalle

Armée
 les PSIDP : … en Dalle Précontrainte
 les PSIDE : … en Dalle Élégie (p.m.)

Ponts dalles
 Morphologie :
 Les ponts dalles sont constitués longitudinalement par une

dalle pleine de béton à inertie constante, à travée unique ou
plusieurs travées continues, sur appuis simples.
 Le PSIDA est armé longitudinalement et transversalement,

tandis que le PSIDP est armé transversalement et
précontraint longitudinalement par des câbles, généralement
filants d’un about de tablier à l’autre.
Ponts dalles
Ponts dalles
Cintres
© IS-BETON 1999-2004
Ponts dalles
Bétonnage de la dalle
Ponts dalles
 Morphologie :
 La section transversale de la dalle peut être

rectangulaire, trapézoïdale ou comporter des
encorbellements.
 L’importance des encorbellements, qui augmentent

le rendement mécanique de la section et
permettent une diminution du poids mort,
détermine la portée maximale des travées.
Ponts dalles
Ponts dalles
Ponts dalles
 Solution viable pour le franchissement de brèches de longueur

variant de 15 à 60 m avec des portées unitaires maximales de 25
m environ.
 La dalle à larges encorbellements s’impose économiquement pour

les portées déterminantes dépassant une vingtaine de mètres.
 Les dalles élégies permettent de franchir des portées comprises

entre 25 et 35 m, voire 40 m ; cependant, elles ne sont quasiment
plus utilisées du fait du surcoût apporté par la réalisation des
élégissements (pose, complication du ferraillage et difficultés de
bétonnage…).
Ponts dalles
Ponts dalles
Ponts dalles
 Courbure et biais :
 PSIDA : 65 grades
 PSIDP : 50 grades
 portée angulaire < 0.3 rad
Ponts dalles
Domaine d’emploi
Ponts dalles
 Avantages :
 ouvrages relativement minces et légers permettant

couramment d’accepter des fondations superficielles ou de
limiter le nombre et la longueur des pieux en fondations
profondes
 construction rustique, économique
 monolithisme conférant une grande réserve de sécurité
 insensibles aux tassements différentiels d’appuis de l’ordre de
2 à 3 cm
 résistent bien aux chocs de véhicules lourds hors gabarit
Ponts dalles
Dalles nervurées - PSIDN
 les PSIDN sont le prolongement des ponts dalles à

larges encorbellements dans la gamme des
grandes portées
 domaine d’emploi assez vaste : de 20 à 50 m

Ponts dalles
Ponts dalles
 Morphologie longitudinale:
 dalles pleines de béton à inertie constante ou

variable, précontraintes longitudinalement
 travées multiples et continues sur appuis simples
 limiter en général la longueur totale à 150 m

Ponts dalles
 Morphologie transversale :
 suivant la portée de l’ouvrage et sa largeur, la dalle

nervurée peut comporter une ou plusieurs nervures
larges ou étroites
rapport épaisseur /
hauteur des nervures
compris entre 1/5 et 2
Ponts dalles
 Sur toute l’étendue de son domaine d’emploi, le PSIDN est en

concurrence avec le VIPP.
 Cependant, il présente l’avantage d’une épaisseur nettement

plus faible du tablier et offre la possibilité de variation de
longueur des travées.
 En revanche, elle nécessite la présence d’un cintre pour sa

construction. Si la réalisation de ce cintre s’avère trop difficile,
une solution consiste à pousser l’ouvrage (hauteur constante
alors requise).
Ponts dalles
 Objectif : diminuer le poids propre
 transversalement : entre la dalle à une nervure à

encorbellements larges ou celle à plusieurs
nervures larges ou étroites
 longitudinalement : entre la hauteur constante de

la dalle ou la hauteur variable
Ponts dalles
des dalles nervurées
Ponts dalles
retour
Ponts à poutres préfabriquées
VIPP, PRAD
 Pour mémoire, les ponts à poutres sous chaussée en
béton armé coulées en place, de type PSIBA, ne se
construisent plus aujourd’hui.
 Dans les ponts à poutres préfabriquées, on distingue :
 le VIPP : Viaduc à travées Indépendantes à Poutres

Précontraintes (par post-tension)
 le PRAD : poutres PRécontraintes par fils ADhérents (pré-

tension)
VIPP
 Le VIPP a été largement employé dans les
années 1960/70 mais il ne s’en construit
presque plus aujourd’hui.
 Cela provient en particulier de la concurrence

des techniques des construction des ouvrages
continus (encorbellements successifs, ponts
poussés et surtout ponts mixtes).
VIPP
 Morphologie :
 Le tablier est constitué de poutres longitudinales de
hauteur constante qui sont solidarisées entre elles
par des entretoises (raidissage transversal) et un
hourdis.
 Les poutres comportent une table de compression

faisant office de membrure supérieure et un talon
pour la membrure inférieure, ces deux éléments
étant reliés par une âme de faible épaisseur.
 très bon rendement mécanique de la structure
VIPP
table de compression
âme
talon
VIPP
hourdis
poutres :
espacement entretoise
2à3m
VIPP
VIPP
 Morphologie :
 Le hourdis est de faible épaisseur et ne sert qu’à porter le
trafic et reporter les efforts sur les poutres (pas de rôle de
résistance générale).
 Il peut être général, càd coiffant les poutres et donc coulé

sur coffrages perdus (cas le plus courant), ou
intermédiaire, càd disposé entre les poutres et donc coulé
sur coffrages traditionnels (cas obsolète).
 Travure :
 Succession de travées égales et indépendantes.

VIPP
 franchissement de brèches importantes, en

longueur ou en hauteur, et dont les accès sont
difficiles
 gamme de portée : de 30 à 45-50 m

 au delà de 50 m, le poids des poutres devient trop
important et d’autres structures sont plus indiquées
 au dessous de 30 m, les PSIDP, PSIDN ou PRAD sont plus
économiques
VIPP
 Biais : limité à 70 grades
 Élancement : de 1/16 à 1/18
 très faible, donc pénalisant lorsque faible tirant d’air

disponible et sur les remblais d’accès
VIPP
 Avantages :
 pas de cintre, donc pas de contraintes

d’exploitation
 préfabrication (qualité du béton, économie,

délais…)
 fonctionnement isostatique : insensible aux

tassements différentiels
VIPP
 Inconvénients :
 travées indépendantes, d’où multiplication du nombre de

joints de chaussée (très onéreux en entretien)
 attelage de travées par l’intermédiaire du hourdis
 adaptation difficile aux tracés en plan courbes ou biais

(poutres rectilignes)
 tablier massif et largeur des têtes de piles importantes (deux

lignes d’appui)
PRAD
 La structure en PRAD est très intéressante
dans le cas précis où l’on peut tirer avantage
de la préfabrication :
 coût prohibitif de l’échafaudage

 impossibilité de coupure de circulation
 exigences de délais
PRAD
 Morphologie :
 Le tablier est composé de poutres longitudinales de hauteur

constante, solidarisées par une dalle de couverture en béton
armé (hourdis), et entretoisées à leurs extrémités (résistance
à la torsion et possibilité de vérinage ultérieur).
 Les poutres ont un espacement courant de l’ordre de 1 m et

leur hauteur peut aller classiquement de 40 cm à 1,30 m.
PRAD
 Morphologie :
 Les poutres sont le plus souvent en I en section courante et

rectangulaire aux extrémités (blochets) pour résister à l’effort
tranchant.
 Les âmes sont de faible épaisseur : environ 15 cm
 Le hourdis général est coulé sur des coffrages perdus en

fibro-ciment. Son épaisseur est faible (20 cm) pour ne
résister qu’au poinçonnement.
PRAD
hourdis
poutres PRAD coffrage perdu

(en I)
PRAD
PRAD
extrait d’un catalogue d’un
fournisseur de poutres PRAD
PRAD
entretoise
d’extrémité
PRAD
 gamme de portée de 10 à 30 m
 domaine d’emploi privilégié : de 15 à 25 m
 biais : limité à 70 grades
 élancement : 1/20 (poutre + hourdis)
 Tendance actuelle :
 mise en continuité des travées
PRAD
 Avantages / Inconvénients
 avantages apportés par la préfabrication (comme pour le

VIPP)
 inconvénients inhérents à ce type de structure (difficultés

d’adaptation aux tracés en plan courbes ou biais, massivité…)
 sensibilité particulière aux chocs de véhicules lourds hors

gabarit (faible rigidité transversale)
VIPP, PRAD
Travées indépendantes
VIPP, PRAD
 Phasage de réalisation (commun aux deux
procédés)
• réalisation des poutres préfabriquées sur site
(VIPP) ou en usine (PRAD)
• pose des poutres sur leurs appuis définitifs
• coulage en place des entretoises de liaison
• pose de dallettes préfabriquées entre
poutres (partie supérieure)
• coulage en place du hourdis en béton armé
(éventuellement précontraint
transversalement)
• précontrainte de seconde phase (VIPP)
Poutre de VIPP : câblage et ferraillage
Poutre de VIPP terminées prêtes à poser
Poutre de VIPP : pose à l’aide d’une poutre de
lancement (auto-lancement)
Poutres de VIPP : coulage des entretoises de liaison
entre poutres + précontrainte transversale
PRAD : préfabrication en usine sur banc (câbles pré-tendus)
Mise en place des coffrages puis mise en tension des câbles
Mise en tension des câbles
Réalisation du béton en usine
PRAD : Coulage du béton
PRAD : Poutres terminées prêtes au transport
PRAD : Poutres transportés sur camion
PRAD : Poutres transportés sur camion
PRAD : appuis prêts à la réception des poutres + 2 grues
PRAD : Levage d’une poutre
PRAD : Levage de la poutre par les 2 grues
PRAD : Pose de la poutre sur les appuis
PRAD : Zone de mise en continuité sur appuis
PRAD : Pose des coffrages perdus entre les poutres
PRAD : Ferraillage des zones de mise en continuité
(sur piles)
PRAD : Ferraillage du hourdis en béton armé
PRAD : bétonnage du hourdis en béton armé
PRAD : Vue avec garde corps + dalle de transition
PRAD : Mise en oeuvre de l’enrobé
PRAD : Vue générale
retour
Ponts à poutrelles enrobées
PPE
 Technologie développée à l’origine par la SNCF pour
les franchissements de voies ferrées
 étendue aux franchissements routiers
 Les PPE sont constitués de poutrelles métalliques en

profilés du commerce (laminés marchands HEA ou
HEB en général), espacées de 0,15 à 0,65 m environ,
et enrobées par du béton.
 Structure simple ne nécessitant pas de cintre.

aspect
général
 Principe de construction :
 pose des poutrelles sur les appuis
 coffrage du vide entre les profilés à l’aide de

dallettes en fibro-ciment posées sur les semelles
inférieures
 coulage du béton d’enrobage (en plusieurs phases

en général)
Pose à la grue
Noter : perçage
pour enfilage
ultérieur des
armatures
transversales
enfilage des armatures transversales

 Mise en continuité des travées préférable à
succession de travées indépendantes :
 économie sur les joints de chaussée
 meilleur fonctionnement mécanique

Travées continues : nécessité d’un assemblage sur le site

Travées
continues
Assemblage par
soudure
Travées continues : assemblage par éclissage avec boulonnage

 franchissements exigeant un faible tirant d’air

(minceur du tablier)
 portée déterminante jusqu’à 30 m

 possibilités de transport
 instabilité des poutrelles par déversement lors de la pose
et surtout des opérations de bétonnage
 biais : limité à 70 grades
 courbure : portée angulaire inférieure à 0.2 rad

 Avantages :
 structure rustique, pas de cintre, donc pas de

contraintes d’exploitation
 grande finesse du tablier
 résistance aux chocs de PL hors gabarit
 rapidité d’exécution
 Inconvénients :
 coût réputé élevé, mais à corriger avec coûts liés à

l’exploitation des voies ferroviaires
 délai de livraison des profilés
 transport d’éléments de grande longueur peut s’avérer délicat

ou trop onéreux
 entretien des semelles inférieures des poutrelles, non

enrobées
retour
Ponts mixtes acier-béton
BIPOUTRE,
CAISSON
Bipoutre
poutre
métallique
(acier) PRS
Bipoutre
 Connexion (goujons)
Bipoutre
Vue de la
charpente
métallique
Bipoutre
 Dalle coulée en place
équipage mobile
équipage
mobile
© IS-BETON 1999-2004
Caisson
Mono-caisson
avec consoles
Caisson
Caisson mixte
Caisson
Vue d’un
caisson
métallique
caisson
1/30 à 1/35
caisson 1/20 à 1/40 à
1/25 1/50
retour
RECAPITULATIF
Travées indépendantes
caisson 1/30 à 1/35
caisson 1/20 à 1/40 à
1/25 1/50

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TYPES DE STRUCTURES EN

 > 70 grades (modéré)

Portée (l) Portée déterminante (L)

 Classement selon circulaire du 5 mai 1994

 ponts dont aucune des travées ne présente une

 si l’une (et une seule) des conditions relatives aux

 en général, ouvrages courants conformes à un

 Ouvrages NON TYPE

30% Pont type non

remplacés par Ponts-cadres et portiques –

remplacés par Ponts-dalles – Guide de

 PSIDN 81 (dalles nervurées)

 PSIDE 67 (dalles élégies) – p.m.

 Ponts-routes à tablier en poutrelles enrobées –

 PSIPAP – poutrelles ajourées précontraintes (p.m.)

 FOND 72 : Conception et calcul des fondations profondes et

 Ce sont des structures simples mais

 le PICF : passage inférieur à cadre fermé

 Ouvrage habituellement utilisé pour le

 D’aspect, il se présente comme une ouverture

 petits ouvrages hydrauliques

 passages souterrains en site urbain

 petits ouvrages sous remblai (ouvrages

 hydrauliques, passage à bétail,…) lorsque la hauteur du

 Ouverture : jusqu’à environ 12 m.

 Au delà, il n’est pas envisageable en raison du coût

 si biais inférieur à 70 grades, des soins particuliers

 pour les sols trop médiocres, on peut soit les purger et

 l’élancement de la traverse supérieure est de l’ordre de 120 à

 ces possibilités d’élancement important proviennent

 épaisseur à majorer lorsque le cadre est enterré et doit ainsi

 cas où l’ouvrage est « plat », càd lorsque le rapport

 lorsque la hauteur est trop importante, càd lorsque

 D’aspect extérieur, il se présente comme un

 Ouvrage simple et rustique.

 Le PIPO prend la relève du PICF à partir d’une

 si biais inférieur à 70 grades, des soins particuliers

 le PIPO peut être fondé sur des semelles superficielles si

 pour des portances inférieures, on peut fonder l’ouvrage

 l’élancement de la traverse supérieure est de l’ordre de

 présence de sols sujets à des tassements notables, car la

 remblai sur la traverse supérieur à 1 m

 lorsque la hauteur est importante, les aspects esthétique et

 L’appui intermédiaire sous la traverse permet une réduction

 Les conditions d’appui de la traverse sur l’appui central sont

 Ouverture comprise entre 2 x 10 et 2 x 20 m

 Biais, fondation : idem PIPO

 Élancement: de 1/25 à 1/30 (meilleur)

 Concurrencé par ponts dalles (PSIDA pour les petites portées

 La simplicité de leur forme facilité leur exécution

 Compétitifs dans la gamme des moyennes portées.

 les PSIDA : passage supérieur ou inférieur en Dalle

 les PSIDP : … en Dalle Précontrainte

 les PSIDE : … en Dalle Élégie (p.m.)

 Les ponts dalles sont constitués longitudinalement par une

 Le PSIDA est armé longitudinalement et transversalement,

 La section transversale de la dalle peut être

 L’importance des encorbellements, qui augmentent

 Solution viable pour le franchissement de brèches de longueur

 La dalle à larges encorbellements s’impose économiquement pour