Cours D'imagerie Medicale
Cours D'imagerie Medicale
Cours D'imagerie Medicale
MODULE DE RADIOPEDIATRIE
D1/UNIKIN
C.T. JEAN MUKAYA
SOMMAIRE
• INTRODUCTION
• 1.IMAGERIE FŒTALE
• 2.IMAGERIE DE L’EPILIPSIE ET DE RETARD
PSYCHO-MOTEUR
• 3.DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE D’UNE
OBSTRUCTION DES VOIES AERIENNES
SUPERIEURES
• 4.ANOMALIES CONGENITALES DU THORAX A
CONNAITRE EN PRATIQUE COURANTE
• 5.DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUES DES
VOMISSEMENTS DE L’ENFANT
• 6.IMAGERIE DES DOULEURS ABDOMINALES DE
L’ENFANT
• 7.DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE DES MASSES
ABDOMINALES ET/OU PELVIENNES
• 8.IMAGERIE DE L’INFECTION URINAIRE DE
L’ENFANT
• 9.DIAGNOSTIC D’UN RETARD OU D’UNE AVANCE DE
CROISSANCE OU PUBERTAIRE
INTRODUCTION
- DE PHENOMENES PHYSIOLOGIQUES
DIFFERENTS
• 1.1.TECHNIQUES D’EXPLORATION
• 1.2.SURVEILLANCE DE LA GROSSESSE
• 1.3.PATHOLOGIE OBSTETRICALE
1.1.TECHNIQUES
D’EXPLORATION
1.1.TECHNIQUES D’EXPLORATION
• ECHOGRAPHIE:- 2D (1ere INTENTION)
- DOPPLER(hémodynamique
materno-fœtale: grossesse à risque)
- 3D(écho plaisir ou
malformation)
• IRM(2eme INTENTION en cas de
malformation ou pelvis IRM)
• RADIOLOGIE
‡ CI à la période d’embryogénèse
‡ Etude du contenu utérin en l’absence
d’échographie (mort in utéro; nombre de
fœtus, présentation)
‡ Radiopelvimétrie (la pelvimétrie consiste à
déterminer les diamètres utiles du bassin
obstétrical)
• SCANNER(pelviscanner)
1.2.SURVEILLANCE DE LA
GROSSESSE
3 ECHOGRAPHIES DE ROUTINE:
- DU 1er TRIMESTRE (datation)
- DU 2eme TRIMESTRE(morphologique) :5
mois
• LOCALISATION PLACENTAIRE
Un quadrillage rapide de l’utérus s’attachera surtout à
préciser le siège du bord supérieur et du bord inférieur du
placenta.
La localisation sera définie en fonction des faces
utérines et du col, en combinant :
- antérieur ou postérieur
- latéral gauche ou droit
- fundique
- inséré bas ou non inséré bas.
• Evolution de la localisation placentaire
• Avant 20 semaines, un grand nombre de placentas sont bas
insérés.
• Après 20 semaines, le placenta semble « migrer » en
s’éloignant du col, ce phénomène étant lié à :
- Un taux de croissance plus rapide de l’utérus en fin de
grossesse, l’aire placentaire restant stable.
- La formation du segment inférieur qui écarbe le col du
corps utérin,
- La régression, atrophie et lyse de structure placentaire
inséré en zone à faible vascularisation.
Maturation de structure du placenta
Les divers éléments de la sénescence placentaire
physiologique ont été regroupés par grade :
• Grade 0 :
- Structure homogène,
- Plaque choriale lisse
-Plaque basale à peine visible
• Grade 1 :
- plaque choriale légèrement ondulée,
- rare identification dispersée.
• Grade 2 :
- quelques incisures dans la plaque choriale, septas
fibreux parcourant 2/3 de l’épaisseur du placenta,
- regroupement des calcifications qui dessinent la plaque
basale et des travées interlotylédomaine.
• Grade 3 :
- incisure en « brioche » de la face fœtale,
- calcifications importantes dessinant des cloisons
complètes entre la plaque basale et la plaque choriale.
- Creusement de quelques lacunes anéchogènes au
centre des cotylédons.
Biométrie placentaire
• L’épaisseur max est mesurée soit en coupe
transverse, soit en coupe longitudinale.
L’épaisseur normale varie avec l’âge de la
grossesse. Elle ne devrait pas dépasser 4 cm
en fin de grossesse.
• L’évaluation objective demeure le guide de
l’examinateur.
• LE CORDON OMBILICAL
Il présente une spiralisation plus ou moins
marquée et contient normalement une
grosse veine autours de la quelle s’enroule
deux artères de plus faibles calibres, à trajet
parallèle.
LE LIQUIDE AMNIOTIQUE
• L’évaluation subjective : est le plus souvent suffisante pour
reconnaître un liquide normal ou abondant.
• L’évaluation biométrique objective : la règle du 1 cm de
Manning, élargie à 2 cm
• La plus grande citerne < 10 mm sur le plan vertical :
oligoamnios sévère.
La laryngomalacie
• Elle correspond à une bascule des réplis ary-
épiglottiques pendant l'inspiration qui entraîne une
obstruction relative de la voie aérienne.
• Le diagnostic est clinique et confirmé par l'endoscopie
qui montre clairement le mouvement anormal des
aryténoïdes qui viennent s'invaginer dans la lumière
laryngée. Le cliché de profil du larynx (étude
dynamique) peut montrer le mouvement antérieur des
replis A-E et le ballonnement des sinus piriformes
Epiglottite
• Affection aiguë potentiellement mortelle,
l'épiglottite aiguë est en règle consécutive à
une infection par l'hémophilus influenzae.
• Une radiographie de profil en position
verticale +++. Le larynx apparaît distendu
alors qu'il existe un net épaississement de
l'épiglotte et des replis ary-épiglottiques.
Laryngite aiguë
• Affection virale très banale entre 3 mois et 4-5
ans. Elle ne nécessite aucune imagerie pour son
diagnostic et sa prise en charge. Quand le
diagnostic est "hésitant" et que la détresse
respiratoire n'est pas majeure, l'examen du larynx
montre un rétrécissement sous glottique des 1 à 2
premiers centimètres de la trachée, qui, fait
important et symétrique (++) sur le cliché de face
(perte de l'épaulement laryngé).
Hémangiome sous glottique
Kyste du cholédoque
La dilatation fusiforme ou sacculaire du cholédoque peut
donner un syndrome de masse. Les signes d'appel clinique
peuvent être néonatals ou plus tardifs: ictère variable,
douleurs abdominales, épisodes fébriles et masse de
l'hypochondre droit. Le diagnostic est orienté par
l'échographique qui montre une masse kystique
indissociable du hile hépatique, au voisinage de la vésicule,
associée à une dilatation variable des voies biliaires. Une
opacification directe des voies biliaires peut être indiquée en
pré-opératoire.
Les duplications digestives
• Ce sont des malformations situées au contact du
tube digestif ou en communication avec lui, la
plupart d'entre elles sont kystiques, de taille
variable. Elles présentent une muqueuse et une
paroi musculaire de type digestif. Elles peuvent se
développer de la base de la langue à l'anus; le
siège le plus fréquent est le grêle (60% des cas).
Leur découverte se fait en général avant l'âge de 2
ans.
• En échographie il s'agit d'une masse
transonore ou finement échogène à paroi
régulière mais assez épaisse. Quelque fois le
contenu peut apparaître plus échogène avec
des bulles d'air et des débris, témoignant
d'une communication avec le tube digestif.
• Les opacification digestive peuvent montrer
des signes de compression extrinsèque ou
plus rarement, l'opacification de la masse en
cas de duplication communicante.
• En tomodensitométrie il s'agit d'une masse
homogène de densité hydrique, parfois plus
élevée, sans rehaussement après injection de
contraste, contenant de l'air en cas de
communication.
Les lymphangiomes kystiques
• Développés dans la racine du mésentère ils
peuvent donner des masses de taille variable,
parfois très volumineuses, respectant les
parenchyme et se moulant sur les structures
voisinnes. Classiquement en échographie il s'agit
d'une masse molle, cloisonnée avec des cavités
kystiques de taille variable juxtaposés. En cas de
complication, le contenu des kystes peut être
d'aspect très variable, il peut y avoir une ascite.
• Le diagnostic peut se poser avec un
lymphome, avec une duplication digestive ou
avec un volumineux kyste d'origine
ovarienne quant il a un développement
abdominal préférentiel. La TDM vient
conforter le diagnostic en confirmant le
caractêre kystique des lésions.
Kyste ovarien
• En période néonatale, un kyste ovarien
compliqué peut être en situatuation
abdominale.
7.2.5.LYMPHOMES DIGESTIFS
La démarche diagnostique
Elle s'articule autour des 3 éléments principaux.
L'âge
• L'âge de l'enfant: en période néonatale les étiologies
bénignes prédominent (uropathies, hématome de la
surrénale...), alors qu'à partir de l'âge de 1 an il s'agit
plutôt de tumeurs malignes (tumeur de Wilms et
neuroblastome avant 5 ans, lymphome et autres
tumeurs du rein au-delà).
L'origine extra-rénale ou rénale
• L'origine extra-rénale ou rénale de la masse,
en sachant qu'une tumeur rénale à
développement exorénal peut simuler une
masse extra-rénale et qu'un rein envahi par
une masse extra-rénale peut être confondu
avec un rein tumoral. En cas de lésion rénale,
il faut déterminer son caractère uni ou
bilatéral
• L'échostructure de la masse
• Autres éléments
• Le développement pubertaire
L'appréciation du développement pubertaire
est essentiellement clinique chez le garçon ;
chez la fille, l'examen clinique est complété par
les données de l'échographie pelvienne : avant
la puberté, l'utérus mesure moins de 35 mm
dans son plus grand axe, le col est plus épais
que le corps et il n'y a pas de ligne de vacuité
• Les ovaires sont petits, d'aspect micro-
folliculaire. Au cours de l'imprégnation
hormonale (axe hypothalamo-hypophyso-
gonadique), l'utérus prend une forme
tubulée et augmente en longueur et en
épaisseur. Après la puberté, l'utérus mesure
plus de 35 mm et son corps devient plus
épais que le col. Les ovaires grossissent ainsi
que les follicules
PUBERTE PRECOCE