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LE PALUDISME

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LE

PALUDISME

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PLAN
I. DEFINITION
II. CAUSES
III. TRANSMISSION
IV. SYMPTOMES
V. DIAGNOSTIC
VI. EVOLUTION DE LA MALADIE
VII. TRAITEMENT
VIII. EPIDEMIOLOGIE
IX. PREVENTION
I- DEFINITION
• Le paludisme ou la malaria, appelé également « fièvre des marais », est une maladie
infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines
espèces de moustiques anophèles.
Le terme paludisme provient du latin palus, « marais ».

• Le mot malaria dérive de l'italien mal'aria, « mauvais air ». Ce terme est très utilisé dans
le monde, en particulier par les anglophones et les italophones.
II-CAUSES
• Chez les humains, le paludisme est, essentiellement, causé par P. falciparum (prépondérant
en régions tropicales), P. malariae, P. ovale (espèce la plus rare, hormis l'Afrique de l'Ouest)
et P. vivax (espèce la moins exigeante en température).
• P. falciparum est la cause la plus commune des infections et responsable d'environ 80 % de
tous les cas de paludisme ainsi que 90 % des décès. Les Plasmodium infectent également les
animaux à sang chaud. Le paludisme aviaire peut tuer les poulets et les dindes, mais cette
maladie ne cause pas de dommages économiques notables à l'agriculture.
III -TRANSMISSION
• Le parasite du paludisme est principalement
transmis, la nuit, lors de la piqûre par une
femelle moustique du genre Anopheles,
elle-même contaminée après avoir piqué un
individu atteint du paludisme. Le parasite
infecte les cellules hépatiques de la victime
puis circule dans le sang, en colonisant les
érythrocytes (hématies ou globules rouges) Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-SA-NC

et en les détruisant.
• Sur les 123 espèces connues du genre
Plasmodium, seules quatre sont
spécifiquement humaines : Plasmodium
falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium
ovale et Plasmodium malariae.
Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY-NC-ND

Cette photo par Auteur inconnu est soumise à la licence CC BY


IV-SYMPTOMES
• Les hématozoaires inoculés par le moustique se localisent et se multiplient d'abord dans
le foie.
• Les manifestations cliniques du paludisme apparaissent au début de la phase sanguine,
lorsque la parasitémie dépasse un seuil, variable selon les individus.
• La lyse des hématies parasitées libère des mérozoïtes qui contaminent à leur tour
d'autres hématies. Cette destruction entraine aussi une libération des déchets du
métabolisme plasmodial, ces substances pyrogènes perturbent le fonctionnement de
l'hypothalamus et causent de fortes fièvres.
V-DIAGNOCTIC
Plaquette de verre, avec une
• Le diagnostic du paludisme repose sur la mise goutte fine (frottis) et une
en évidence du parasite dans le sang. Il s'agit goutte épaisse de sang, prête à
être examinée au microscope.
d'un diagnostic d'urgence qui doit être fait
dans les deux heures qui suivent le
prélèvement sanguin.
• Examen sanguin au microscope (frottis-
goutte épaisse)
• Tests de diagnostic rapide
• Bilan de gravité
• Le bilan biologique standard permet d'évaluer
un niveau de gravité, et d'aider au diagnostic
différentiel : en particulier l'hémogramme,
la protéine C-réactive, ionogramme, signes
biologiques d'hémolyse, de souffrance Macrogamétocytes (gamétocytes femelles) identifiés par goutte fine.
hépatique.
VI-EVOLUTION DE LA MALADIE
• Non traité, le paludisme par P. falciparum présente un risque vital immédiat (risque de
syndrome de défaillance multiviscérale, par exemple). Les différents paludismes sont
susceptibles d'évoluer vers des formes chroniques (formes historiques), avec
détérioration progressive de l'état général pouvant aboutir à la cachexie.
• Les complications aiguës et graves ne concernent en général que Plasmodium
falciparum, mais celui-ci n'évolue pas en formes chroniques.
• Les formes subaiguës et chroniques de paludisme s'observent lors d'infections à d'autres
plasmodium : P. vivax, P. ovale et surtout P.malariae. La maladie peut réapparaitre
plusieurs mois ou années après l'exposition, en raison de la présence latente de parasites
dans le foie.
VII-TRAITEMENT
• L'endoparasite peut être combattu par différentes molécules soit en traitements curatifs
soit en prophylaxie. Ces différentes thérapies sont plus ou moins efficaces suivant les
régions et les taux de résistances acquis car, tout comme le DDT, les médicaments
efficaces il y a trente ans, comme la chloroquine, ne le sont plus aujourd'hui.
• L’Artemisinin-based combination therapy, en français Thérapie combinée à base
d'artémisinine et en sigle ACT, est une thérapie et une prévention tertiaire dans les cas de
paludisme simple. Elle est composée par l'association de deux molécules : une molécule
semi-synthétique dérivée de l'artémisinine et une molécule synthétique ayant pour rôle
d'augmenter l'effet de la première molécule mais aussi de retarder l'apparition de
résistances et, ainsi, de mieux soigner le paludisme.
VIII-EPIDEMIOLOGIE
• Après avoir sévi dans la presque totalité du monde habité, le paludisme touche 90 pays1 (99 pays
selon le rapport 2011 de l'OMS), essentiellement les plus pauvres d'Afrique, d'Asie et d'Amérique
latine.
• L'Afrique est un continent particulièrement touché par le paludisme ; il concerne 95 % des cas
importés en France. Le danger est quasi nul en Afrique du Nord mais majeur en Afrique de l'Est,
en Afrique subsaharienne et en Afrique équatoriale, tant en zone rurale qu'urbaine.
• En Asie, le paludisme est absent des grandes villes et plutôt rare dans les plaines côtières. Le
danger est majeur dans les zones rurales du Cambodge, de l'Indonésie, du Laos, de la Malaisie,
des Philippines, de la Thaïlande, de la Birmanie (Myanmar), du Viêt Nam et en Chine dans le
Yunnan et à Hainan.
• L'altitude et la température ambiante sont des facteurs importants dans l'impaludation ou non
dans une zone.
• La maturation de Plasmodium à l'intérieur de l'anophèle ne peut s'opérer que dans une
fourchette de température ambiante allant de 16 à 35 °C.
VIII
EPIDEMIOLOGIE
Régions du monde où le
paludisme est endémique en
2006.
Prévalence élevée de la
chloriquino-résistance ou
multi-résistante
Chloriquino-résistance
présente
Pas de Plasmodium falciparum Région du monde où le paludisme est endémique en 2006
ou de chloriquino-résistance
Pas de paludisme
IX-PREVENTION
• Les méthodes utilisées pour empêcher la maladie de se répandre, ou pour protéger les
habitants des zones endémiques, incluent la prophylaxie par la prise de médicaments,
l'éradication des moustiques et la prévention des piqûres de moustiques.
• Il n'existe pas encore de vaccin très efficace contre le paludisme mais la recherche
progresse. La technologie à ARN messager utilisée contre le SARS-CoV-2 ouvrant
notamment de nouvelles perspectives.
• Certains pays (Brésil, Érythrée, Inde ou Viêt Nam) ont réduit leur taux de cas de
paludisme. L'analyse de ces cas montre que de nombreux facteurs ont dû pour cela être
réunis : financements, action coordonnée de l'État et des ONG et action concrète des
travailleurs sociaux.

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