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Méningite chez l'enfant

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MENINGITE DE L’ENFANT

OBJECTIFS

1- Savoir évoquer et définir une méningite.


2- Reconnaitre les signes cliniques de gravité (critères
d’hospitalisation
en réanimation).
3- Savoir interpréter une étude du liquide céphalo-
rachidien.
4- Discuter les principales cases des méningites.
PLAN DU COURS

I. Définition.
II. Diagnostic Positif.
1- Les signes cliniques.
a) Chez le grand enfant.
b) Chez le nourrisson.
2- Diagnostic de certitude.
3- Diagnostic de gravité.
III. Formes Cliniques .
IV. Diagnostic différentiel.
V- Diagnostic Etiologique.
VI. Traitement.
I- Définition:

La méningite est une inflammation des méninges, sont


au nombre de trois membranes fines qui entourent le
cerveau et la moelle épinière, elles baignent dans un
liquide, appelé « liquide céphalo-rachidien (LCR) ».

Elles ménagent un espace stérile, grâce à une barrière


totalement

Hermétique aux microbes.


Quand cette barrière n’est plus hermétique et laisse passer
des microbes, il peut survenir une méningite qui peut être
brutale ou encore laisser des lourdes séquelles.

 La méningite infectieuse est principalement d’origine virale et

bénigne, mais de temps en temps elles sont bactériennes et


beaucoup plus sévères, dite « méningite purulente ».

Les principales bactéries responsables de ces méningites dite


purulentes, sont les méningocoques, pneumocoques ou
l’haemophilus.

Leurs fréquence respective peut varier selon l'âge de l’enfant.


II- La Transmission de la Méningite:

La transmission se fait généralement de personne à


personne, par l’intermédiaire des sécrétions aériennes,
cette transmission est facilitée par la promiscuité, c’est la
raison pour laquelle, on trouve généralement des
méningites groupées dans des collectivités.

 Période d’incubation:

L’incubation peut être seulement de quelques heures, de


quelques jours, (3 à 4 jours ), prolongée à 10 jours.
Remarque:: même si on est pas malade , on peut transmettre
la méningite par les voies aériennes ( porteur sain ).

III. Les symptômes de la méningite :


Les symptômes sont très différents, selon, qu’il s’agit d’un
grand enfant ou d’un petit nourrisson.
 Chez le grand enfant: le syndrome méningé peut être
Typique,

associé à une fièvre, des céphalées, raideur de la nuque,


myalgie, vomissements, photophobie, rachialgie, troubles de
conscience, convulsions ou coma, bombement de la fontanelle
antérieure (examen en position assise).
La présence d’une éruption purpurique, (éruption cutanée avec
des taches rouges qui ne disparaissent pas lorsqu’on appuie
dessus).

Cette éruption évoque la présence d’un méningocoque et c’est un


signe d’une extrême urgence.

 Chez le nourrisson : il n’existe pratiquement pas de syndrome

méningé typique, une simple fièvre peut évoquer une méningite, c’est
la raison pour laquelle une ponction lombaire s’impose chez tout
enfant de moins de deux mois fébrile.

Les symptômes les plus fréquents que l’on trouve chez le


nourrisson outre que la fièvre +++, sont troubles digestifs,
hypotonie du cou,
une somnolence, des geignements, une apathie, un refus
de boire, vomissements, hypotonie des membres inferieurs
, bombement de la fontanelle antérieure hors des cris, et
en position assise, hyperesthésie cutanée et on retrouve
rarement la raideur de la nuque.

IV- Prise en Charge de la méningite purulente : Ce qu’il faut


chercher :

 Signes de gravité:
 Recherche d’un purpura.
 Troubles hémodynamiques ( dysfonctionnement cardio-
vasculaire ).
C’est une extrême urgence, dont l’hospitalisation rapide
de l’enfant en réanimation est primordiale, car plus en
débute rapidement les antibiotiques, plus les chances de
guérir sans séquelles sont importantes, sachant que, la
mortalité chez les enfants est supérieure à 10% dans les
méningites purulentes et le taux de séquelles majeur est
supérieure à 30%.

 Diagnostic de certitude de la méningite:

C’est la ponction lombaire qui établira le diagnostic de


certitude de la méningite et permettra d’isoler soit le virus,
soit la bactérie.
 Réaliser une ponction lombaire ( entre la 4e et la 5e vertèbre ).
 Il faut prélever trois tubes de 1 à 2cc pour faire une analyse
microbiologique, cytologique, et chimique du Liquide Céphalorachidien.
 Analyse macroscopique du Liquide Céphalorachidien :

Deux aspects principaux :

le liquide céphalo rachidien est soit claire, soit trouble,


 Aspect Claire : le Liquide céphalorachidien est très claire, appelé

« Eau de roche », c’est une méningite à liquide claire, liquide normal.


 Aspect Trouble : le Liquide céphalorachidien est très trouble, c’est

une méningite purulente (orientation vers une méningite bactérienne).


 Précautions à prendre en cas de ponction lombaire :
 Le liquide céphalorachidien, doit être transporté rapidement et à

chaud ( à 37°).
 Le fond d’œil : n’est pas nécessaire ( l’œdème papillaire
s’installe

qu’après 3 à 4 Jours.
 Si on a des signes de focalisations, (symptômes neurologiques).
 Suspicion d’Hypertension Intra Crânienne, ou des troubles de

conscience, le scanner cérébral est indiqué d’emblée.


 Contre indication de ponction lombaire :

 la ponction lombaire est contre indiquée pour un enfant qui


présente un trouble hémodynamique .

 Un enfant qui est instable sur le plan cardio-respiratoire.

 Un enfant qui présente une pathologie de l’hémostase.

 Un enfant qui présente un processus infectieux local ( un


abcès de

la tuberculose, touchant le rachis dorso-lombaire = mal de pott).

NB: la ponction lombaire, peut être faite après stabilisation du


malade.
 Compléter le bilan :

 Inflammatoire : CRP – FNS – Procalcitonine – Fibrinogène.

 Infectieux : Hémoculture.

 Retentissement :

- Hémostase, ( CIDV, coagulation intravasculaire déciminée

- Ionogramme sanguin et urinaire ( électrolytes Sodium,


potassium….) .

 Culture sur milieu ordinaire ou enrichi:

- Faire un Antibiogramme. ( à la recherche d’ATB adapté ).

- Rechercher les Ag solubles (Anticorps spécifique à chaque germe).


 Le diagnostic de gravité :

 Age jeune : plus l’enfant est jeune, plus c’est grave,

 Brutalité d'installation des signes ( d’un purpura rapide ou des

altérations de l’état générale qui est importante, ( p. ex).

 Troubles hémodynamique : signes de collapsus cardio-circulatoire.

 Purpura fulminans : c’est un purpura extensif nécrotique, faisant

évoquer une méningococcemie, entrainant un choc septique………

 Troubles neurologiques : troubles de la conscience, coma,

convulsion.
 Une tare chez l’enfant : peut aggraver le tableau ,
- Déficit immunitaire.
- Splénectomie.
- Spina bifida.
- Syndrome néphrotique.
- Hydrocéphalie.
 Diagnostic Etiologique :
 Anamnèse:
 Age de l’enfant.
 Condition socio-économiques.
 Etat vaccinal ( P. ex si l’enfant à reçu ses vaccins: ROR…..)
 Notion de contage : (des cas dans l’entourage, la famille, la
crèche, l’école……..).
 Début brutal ou progressif : ( avoir une idée sur la cause de
la
méningite le germe ou le virus ).
 Notion d’infection : (ORL, voies aériennes Supérieures,
Infections
respiratoires basses, à la recherche de l’agent causal le
pneumocoque par exemple………… ).
 Antécédents personnels :

- Notion d’hospitalisation pour une méningite ( 1er ou 2e


épisode).
- Notion d’intervention neurochirurgicale, ou de
traumatisme.
- Splénectomie.
- Déficit immunitaire.
V- Traitement :
 Méningites virales : le repos, les antalgiques et les
antipyrétiques.
 Suspicion de méningite Herpétique : impose le traitement
immédiat par Acyclovir ( Ne pas attendre à avoir la
preuve du virus ).

 Méningites bactériennes :
 Antibiothérapie :
 L’Ampicilline est le traitement de la Listériose, (germe
transmet par la mère) ( L’ampicilline est donner pour
tous les petites nourrissons et les nouveau-nés).

 Anticonvulsivants, réanimation :
VI- Prévenir la Méningite :
Le meilleur moyen de prévenir les méningites, est de
vacciner son enfant, dans les premiers mois de vie du
jeune nourrisson, contre le méningocoques, le
pneumocoque, contre l’haemophilus influenzae de type B.

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