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DeepL

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

DeepL
Logo de DeepL

Image illustrative de l’article DeepL

Adresse deepl.com
Description Service de traduction
Publicité  Non
Langue Multilingue
Inscription Facultative
Propriétaire DeepL GmbH
Créé par Linguee
Lancement [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
État actuel  En activité

DeepL est un service de traduction automatique en ligne de la société DeepL GmbH, lancé le par l'équipe de Linguee. Le service permet de traduire 33 langues (allemand, anglais (américain et britannique), arabe, bulgare, chinois simplifié, danois, coréen, espagnol, estonien, finnois, français, grec, hongrois, indonésien, italien, japonais, letton, lituanien, néerlandais, norvégien (bokmål), polonais, portugais (européen et brésilien), roumain, russe, slovaque, slovène, suédois, tchèque, turc et ukrainien)[2].

En mai 2024, le service lève 300 millions de dollars et est valorisé à 2 milliards de dollars[3].

Fonctionnement

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Le service DeepL met à disposition un modèle pré-entraîné issu d'un apprentissage supervisé, basé sur l'architecture des transformeurs, et construit à partir de la base de données Linguee. Depuis 2017, DeepL ne cesse d'étoffer sa base de données d'entraînement en sélectionnant de manière précise les données susceptibles d'améliorer sa performance de traduction[4].

Afin de sélectionner aux mieux ces données d'entrainement, DeepL se fonde notamment sur des robot d'indexation de collecte de traductions déjà existantes sur les sites Internet, permettant ainsi d'être exploité pour l'apprentissage de leur modèle.

Selon ses créateurs, DeepL surpasse ses concurrents tels que Google Traduction ou encore Microsoft Translator dans des tests à l’aveugle[5], offrant des traductions plus précises et nuancées avec une rapidité égale.

Taille des réseaux de neurones

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Le réseau de neurones utilisé par DeepL est composé de plusieurs milliards de paramètres, ce qui oblige l'entreprise à répartir ces réseaux sur divers groupements de serveurs pendant les phases d'apprentissage.

Afin de continuer à offrir des traductions de pointe aux utilisateurs, y compris dans la version gratuite, DeepL utilise plusieurs réseaux de neurones plus petits mais tout aussi performants. Cela garantit un service de haute qualité tout en restant concurrentiel[4].

Améliorations du modèle

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Depuis , les traductions vers le russe et le portugais sont également disponibles[6]. Le , les traductions en chinois simplifié et en japonais ont été ajoutées[7]. Le 17 mars 2021, 13 langues européennes sont ajoutées, dont le grec ou le suédois[8]. Le 25 mai 2022, le turc et l'indonésien sont disponibles[9]. Le 14 septembre 2022 l'ukrainien est ajouté[10], puis le coréen et le norvégien (bokmål) le 31 janvier 2023[11].

Popularité

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Nombre de visites sur DeepL selon Similarweb.

En , la barre des 20 millions d'utilisateurs est franchie. Au , 21,8 % du trafic vient d'Allemagne, 17,4 % de France, 10 % d'Espagne, 7,9 % de Suisse et 4,1 % de Pologne[12].

DeepL.com occupait la 2149e place du classement Alexa des sites les plus visités au monde en janvier 2019[13].

En , 86 millions de personnes sont allées sur DeepL. 20% des utilisateurs étaient allemands, 13 % japonais et 10 % français[14].

Ses principaux concurrents sont Google Traduction, Microsoft Translator, Reverso et Yandex.Translate.

Son succès a poussé Linguee à développer une application, DeepL, pour Microsoft Windows, macOS, Android et iOS.

La société nommée Linguee GmbH, basée à Cologne change de nom en 2018 pour devenir DeepL GmbH[15],[16].

Cette start-up profitant de la proéminence de la traduction automatique au niveau mondial devient en 2021 et de nouveau en 2023, une licorne[17].

Enregistrement des textes traduits

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Afin d'approfondir son apprentissage, DeepL enregistre les textes traduits[18]. Or, cela exposerait l’identité des traducteurs professionnels[18]. Pour préserver la confidentialité des utilisateurs, la version DeepL Pro n’enregistre aucune information[18].

La version DeepL Pro permet également d'effectuer des traductions hors ligne et d'insérer un nombre illimité de caractères. Les utilisateurs de la version gratuite peuvent insérer jusqu'à 3 000 caractères.

Notes et références

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(de)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « DeepL » (voir la liste des auteurs) et en anglais « DeepL Translator » (voir la liste des auteurs).

« Application DeppL Traducteur pour Windows, macOS, IOS et Android »

  1. (de) Pina Merkert, « Maschinelle Übersetzer: DeepL macht Google Translate Konkurrenz », (consulté le )
  2. DeepL, « DeepL Translator » Accès libre (consulté le )
  3. « DeepL lève 300 millions de dollars pour une valorisation de 2 milliards de dollars », sur ZD Net, (consulté le )
  4. a et b DeepL, « Comment fonctionne DeepL » Accès libre, sur DeepL (consulté le )
  5. (en-US) Devin Coldewey, Frederic Lardinois, « DeepL schools other online translators with clever machine learning », sur TechCrunch, (consulté le )
  6. (en-GB) « DeepL: Cologne-based startup outperforms Google Translate | DW | 05.12.2018 », sur Deutsche Welle,
  7. « DeepL Traducteur parle désormais japonais et chinois », sur www.deepl.com (consulté le )
  8. « DeepL Traducteur propose 13 nouvelles langues européennes », sur www.deepl.com, (consulté le )
  9. (en) « DeepL parle turc et indonésien ! », sur www.deepl.com (consulté le )
  10. (en) « DeepL parle ukrainien ! », sur www.deepl.com (consulté le )
  11. (en) « DeepL parle coréen et norvégien ! », sur www.deepl.com (consulté le )
  12. « Deepl.com Traffic, Demographics and Competitors - Alexa », sur web.archive.org, (consulté le )
  13. « Deepl.com Traffic, Demographics and Competitors » [archive du ], Alexa Internet (consulté le )
  14. « deepl.com Traffic Statistics », sur SimilarWeb (consulté le )
  15. « Unternehmensregister », sur www.unternehmensregister.de (consulté le )
  16. « Mentions légales », sur deepl.com (consulté le ).
  17. « Profitant de la vague télétravail, Deel lève 132 millions d'euros et devient une licorne », sur BFM BUSINESS, (consulté le )
  18. a b et c Vonintsoa, « DeepL : tout ce qu’il y a à savoir », sur lebigdata.fr, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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