Duras (cépage)
Duras N | |
Caractéristiques phénologiques | |
---|---|
Débourrement | À compléter |
Floraison | À compléter |
Véraison | À compléter |
Maturité | À compléter |
Caractéristiques culturales | |
Port | À compléter |
Vigueur | À compléter |
Fertilité | À compléter |
Taille et mode de conduite |
À compléter |
Productivité | À compléter |
Exigences culturales | |
Climatique | À compléter |
Pédologique | À compléter |
Potentiel œnologique | |
Potentiel alcoolique | À compléter |
Potentiel aromatique | À compléter |
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Le duras N est un cépage de cuve noir.
Origine et répartition
[modifier | modifier le code]Originaire du département du Tarn, il est appelé durazé dans l'Ariège. Selon Robert Plageoles[1], il serait issu d'une lambrusque de la forêt domaniale de la Grésigne ou d'un métissage de cette lambrusque et un autre cépage. Le 8 novembre 1484, maître Pacino, notaire à Lavaur, fait mention d'un bail d'une vigne de duras N[1], prouvant là l'ancienneté de ce cépage. Certains auteurs n'hésitent pas à le faire remonter au duracina cité par Caton l'Ancien et Columelle[2].
Lors de son passage dans le Tarn dans les années 1860, Jules Guyot cite simplement le duras comme faisant partie du vignoble mais précise que l'essentiel du volume est assuré par un assemblage de fer servadou, négrette et prunelard.
C'est son apparition comme cépage obligatoire dans le décret AOC Gaillac rouge en 1970 qui va le sauver, faisant passer les surfaces plantées de 75 ha en 1968 à 800 ha en 1994[3].
Il n'est aujourd'hui cultivé que dans son vignoble d'origine.
Des analyses génétiques ont permis de découvrir qu'il est issu d'un croisement intra-spécifique entre le tressot N et le savagnin B[4].
Caractères ampélographiques
[modifier | modifier le code]- Extrémité du jeune rameau à forte densité de poils couchés.
- Jeunes feuilles de couleur jaunes.
- Feuilles adultes orbiculaires à 5 ou 7 lobes, des sinus pétiolaire latéraux très profonds en U, avec présence fréquente d'une dent au fond, un limbe tourmenté, révoluté et face inférieure, une faible densité de poils couchés et des poils dressés.
Aptitudes culturales
[modifier | modifier le code]Ce cépage débourre 5 jours après le chasselas et sa maturité est de deuxième époque: 3 semaines après le chasselas.
C'est un cépage vigoureux et fertile, généralement mené en taille courte (cordon, gobelet) ou semi-courte. (tirette). Il est assez sensible à l'oïdium, au mildiou, aux acariens et à l'eutypiose.
Potentiel technologique
[modifier | modifier le code]Les grappes sont de taille moyenne et les baies sont petites. Les vins qui en sont issus sont assez alcooligènes mais moyennement colorés, parfumés (fruits noirs) et épicés (poivre). Il est rarement commercialisé seul. À Gaillac, il est assemblé avec du fer servadou, de la syrah, du merlot ou du cabernet sauvignon.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Robert Plageoles et Fernand Cousteaux, Le vin de Gaillac 2000 ans d'histoire, Éditions Privat 2000.
- Philippe Séguier, Vignoble de Gaillac, Lavaur, Éditions Daniel Briand, (ISBN 2-903716-33-1)
- Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France, édition du Ministère de l'Agriculture et de la pêche, 1994.
- « Le duras », Site lescepages.free (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Fiche du duras
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- VITIS : les cépages connus et moins connus.
- Pierre Galet, Dictionnaire encyclopédique des cépages Hachette Livre, 1. édition 2000 (ISBN 2-0123633-18).
- Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France, édition du Ministère de l'Agriculture et de la pêche, 1994.