Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Garons

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Garons
Garons
L'hôtel de ville.
Blason de Garons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Alain Dalmas
2020-2026
Code postal 30128
Code commune 30125
Démographie
Gentilé Garonnais
Population
municipale
5 106 hab. (2021 en évolution de +6,69 % par rapport à 2015)
Densité 416 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 09″ nord, 4° 25′ 45″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 96 m
Superficie 12,28 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Garons
(ville isolée)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marguerittes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Garons
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Garons
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Garons
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Garons
Liens
Site web ville-garons.fr

Garons est une ville française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Garons est une commune rurale qui compte 5 106 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Garons et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Garonnais ou Garonnaises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La ville est située à une dizaine de kilomètres au sud-est de Nîmes, sur le plateau des Costières, à une altitude de 94 mètres.

Elle est desservie par la sortie n°2 de l'autoroute A54.

La commune est située dans l'arrondissement de Nîmes et dans le canton de Marguerittes.

Communes limitrophes de Garons
Caissargues Bouillargues
Garons Bellegarde
Saint-Gilles

Les communes limitrophes sont Bellegarde, Bouillargues, Caissargues et Saint-Gilles.

Hydrographie et relief

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nîmes à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Axes ferroviaires

[modifier | modifier le code]

Axes routiers

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale D442 et par la portion de l'autoroute A54 qui relie Nîmes à Arles.

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par la ligne 41 (Nîmes-Garons) des transports en commun de Nîmes (TanGO!).

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[10] : la « plaine de Manduel et Meynes » (9 783 ha), couvrant 15 communes du département[11].

Au , Garons est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garons[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43 %), cultures permanentes (37,6 %), zones urbanisées (12,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), forêts (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Garons est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ardèche et le Valat d'Aiguèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1999 et 2005[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garons.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 534 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1534 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

Occitan Garouns, du roman Garons, du bas latin Garonis[19].

Au IIe siècle av. J.-C., 2 villas romaines étaient implantées sur le territoire de Garons.

En 635, le domaine de Garons est attribué à l'évêque Rémessaire par les rois Wisigoths qui occupent la Septimanie. Un texte du VIIe siècle fait mention d'un hameau installé sur le domaine[réf. nécessaire].

Le domaine de Garons fut donné en 784 par l'évêque de Nîmes Rémessaire à la mense épiscopale de Nîmes[20].

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, durant les luttes entre catholiques et protestants, le hameau reste du côté des évêques de Nîmes qui y ont élu résidence. De ce passé, la commune a conservé le château des évêques, actuel hôtel de ville.

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Le , Bouillargues fut érigée en commune par ordre du comité exécutif du directoire de Nîmes. Les hameaux de Garons, Caissargues et Rodilhan y furent annexés. La nouvelle commune était dirigée par une majorité de protestants. Le 9 novembre de la même année, l’Assemblée Nationale vota l’autonomie de la commune.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Garons est érigée en commune par ordonnance royale du 19 octobre 1835[20]. Au cours du XIXe siècle, la culture de la vigne représente une part importante de l'activité agricole.

Durant la crise phylloxérique, la Duchesse de Fitz-James, une aristocrate demeurant au sein du domaine de Saint-Bénézet collabore avec le maire Jacques Comy. Ce dernier est à la fois fermier, bourrelier et inventeur. A partir de 1871, ils vont tenter d'endiguer la phylloxera avec des traitements sulfuristes et américanistes[21].

L'ouverture de l'aéroport en 1958 renouvelle l'économie du village et au début des années 1960 la forte immigration fait faire un bond à la population de Garons.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1976 Xavier Tronc    
1976 2008 Jean Yannicopoulos DVD Médecin
Conseiller général du canton de La Vistrenque (1982-2011)
Vice-président de Nîmes Métropole (2001-2008)
2008 En cours Alain Dalmas DVD Agriculteur
Vice-président de Nîmes Métropole depuis 2008

Conseil Municipal

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 5 106 habitants[Note 4], en évolution de +6,69 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
6537097568509259819999491 055
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
9009959781 0291 0421 005960797824
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
7546895956176641 3172 0492 7883 648
1999 2006 2008 2013 2018 2021 - - -
3 6924 2194 3734 6874 9505 106---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

L'école maternelle et l'école élémentaire de la ville portent toutes deux le nom de Jean Monnet. Situées l'une à côté de l'autre dans la rue du Levant, ce sont pourtant deux entités distinctes pour l'Éducation nationale.

L'école Saint-Exupéry, située rue de la République, est l'école historique de la ville. Ses locaux hébergent encore trois classes mais sa gestion administrative a été intégrée à celle de l'école primaire Jean Monnet.

Les établissements de secteur pour le secondaire sont le collège Les Fontaines à Bouillargues et le lycée Ernest-Hemingway à Nîmes.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 840 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 4 809 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 740 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,3 % 11,1 % 11 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 099 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (64,3 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 993 emplois en 2018, contre 1 995 en 2013 et 2 173 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 016, soit un indicateur de concentration d'emploi de 98,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 12].

Sur ces 2 016 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 405 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

357 établissements[Note 8] sont implantés à Garons au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 357 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
40 11,2 % (7,9 %)
Construction 73 20,4 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
104 29,1 % (30 %)
Information et communication 3 0,8 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 9 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 16 4,5 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
42 11,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
39 10,9 % (13,5 %)
Autres activités de services 31 8,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (104 sur les 357 entreprises implantées à Garons), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]
L'aéroport de Nîmes-Garons.

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :

  • Trefilaction, commerce de gros (commerce interentreprises) de quincaillerie (20 665 k€) ;
  • Santerne Camargue, construction de réseaux électriques et de télécommunications (10 235 k€) ;
  • Cofex Mediterranee, construction d'autres ouvrages de génie civil n.c.a. (7 304 k€) ;
  • Les Cinq Sens, hébergement médicalisé pour personnes âgées (3 568 k€) ;
  • DG Laser, découpage, emboutissage (3 015 k€).

La ville bénéficie de la présence de l'aéroport et de la base de Défense (qui fut longtemps le 1er fournisseur d'emplois).

Agriculture

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 47 25 36 37
SAU[Note 11] (ha) 759 434 1 231 842

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 25 en 2000 puis à 36 en 2010[30] et enfin à 37 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 21 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[31],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 759 ha en 1988 à 842 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 23 ha[30].

Spécialisations

[modifier | modifier le code]

La principale activité de la commune jusqu'aux années 1970 était l'agriculture avec la dominance de la viticulture et des vergers.

La commune héberge sur son territoire plusieurs manades, dont la manade Arlatenco. Celle-ci a été fondée à Garons en 1951 par Frédéric Clément, à partir de bétail provenant des manades Pastré et Guillierme[32]. La manade s'étend sur 80 hectares, avec des pâturages sur les communes de Raphèle-lès-Arles et d'Aimargues. Elle possède des arènes et une salle ouverte d’été (loupio) d'une capacité de 320 personnes. Le bétail se compose de 210 taureaux et vaches et 23 chevaux.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Édifices civils

[modifier | modifier le code]

La résidence d'été des évêques de Nîmes abrite actuellement l'hôtel de ville et le bureau de poste de la ville.

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental

[modifier | modifier le code]

Parcs et jardins

[modifier | modifier le code]
Le parc

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Garons Blason
De gueules à la mitre d'évêque d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Garons », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Garons ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nîmes », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Garons » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Garons » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Garons » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Garons » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Garons et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nîmes-Courbessac » (commune de Nîmes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nîmes-Courbessac » (commune de Nîmes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « les « Costières de Nimes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Liste des ZNIEFF de la commune de Garons », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF la « plaine de Manduel et Meynes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Garons », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Garons », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  19. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne.., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 30, t. 2
  20. a et b Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934), p. 97
  21. Cindy Martin, Le domaine de Saint-Bénézet un laboratoire de recherche: sous l'égide de la duchesse Marguerite de Fritz-James, Lacour Éditionns, coll. « Rediviva », (ISBN 978-2-7504-6310-6)
  22. « Histoire de Garons »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ville-garons.fr (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Entreprises à Garons », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  28. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  29. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  30. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Garons - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
  32. Gilles Arnaud (photogr. Gilles Arnaud, Nicole Cabanel, Jérémy Campilongo, Thierry Chatel, Jérôme Contestin, Cyril Daniel, Rémi Dumas, Jean François, Sandra Frus, Norbert Gauthier, Mickaël Gonzalez, Émile Grande, Sophie Guinand, Jean Mansuy, Luc Pero, Anaïs Pescador, Thomas Privat, Susanne Renker, Auguste Roman, Laurent Sonsogni et Nicolas Vera), Le Répertoire des manades de Camargue, Sommières, Gilles Arnaud (réimpr. 2008) (1re éd. 2003), 213 p., p. 22.