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David Christoffel
  • Clichy, Île-de-France, France

David Christoffel

Ce numéro se propose d’examiner quelques-uns des points de contacts entre musique et hacking. Ce mouvement, d’abord étroitement lié à l’émergence des laboratoires de computer science dans les universités américaines, touche aujourd’hui de... more
Ce numéro se propose d’examiner quelques-uns des points de contacts entre musique et hacking. Ce mouvement, d’abord étroitement lié à l’émergence des laboratoires de computer science dans les universités américaines, touche aujourd’hui de très nombreuses sphères de l’activité humaine, parfois sans rapport avec les technologies de l’information et de la communication. La musique offre ainsi un espace théorique et pratique permettant de questionner les attributs du hacking et d’en cerner les effets qui s’observent, entre autres, dans les conceptions esthétiques ou organologiques des musiciens, ainsi que dans leurs discours ou leurs modes d’appartenance à des communautés musicales. This issue examines some of the practices in which music and hacking meet. At first closely related to the development of American computer science research laboratories, hacking has since spread across various fields of human activity not necessarily related to information and communications technology. Hen...
« Le but de l’écriture, c’est de porter la vie à l’état d’une puissance non personnelle », nous dit Gilles Deleuze. En définissant ainsi la littérature, Deleuze nous demande de ne plus la penser en termes thématiques, ni même génériques,... more
« Le but de l’écriture, c’est de porter la vie à l’état d’une puissance non personnelle », nous dit Gilles Deleuze. En définissant ainsi la littérature, Deleuze nous demande de ne plus la penser en termes thématiques, ni même génériques, mais plutôt en termes d’activité et de créativité. De sa définition, entre esthétique et esquisse d’une théorie de la réception, de « l’impersonnel » du texte littéraire comme « flux qui conjugue avec d’autres flux », naissent de nombreuses questions : l’impersonnel peut-il nous aider à mieux penser le texte et, inversement, aider le texte à se penser soi-même ? Comment le texte et l’écriture amènent-ils l’écrivain à dépasser le seuil de sa propre vie, son propre contexte, sa propre histoire pour toucher quelque chose en dehors de la vie ? Qu’arrive-t-il au lecteur d’un tel texte ? Qu’advient-il dans cette rencontre entre lecteur et texte impersonnel ? Ouvert à toutes les littératures d’Europe et d’Amérique, cet ouvrage est la réponse de chercheurs, de philosophes et de poètes à cette notion problématique. Par-delà la définition deleuzienne, il s’agit d’établir un dialogue entre l’impersonnel et les concepts connexes d’impersonnalité, de dépersonnalisation et de voix collective en littérature. Pour que l’impersonnel ne soit pas simplement le négatif d’une personnalisation valorisée
Julie Trenque– Comment definiriez-vous la fiction radiophonique par rapport au documentaire ? David Christoffel – C’est une question a laquelle on peut repondre de facon completement formelle ou generique, ou bien en termes d’espaces et... more
Julie Trenque– Comment definiriez-vous la fiction radiophonique par rapport au documentaire ? David Christoffel – C’est une question a laquelle on peut repondre de facon completement formelle ou generique, ou bien en termes d’espaces et de lieux de program­mation, ce qui n’est absolument pas neutre car cela agit sur les genres. Si on prend l’exemple de France Culture, le documentaire est a 17 heures et la creation radiophonique a 23 heures. Le creneau horaire va modifier la reception, mais au...
Les affiliations generiques des causeries d'Erik Satie, dependent de la provenance des brouillons. Mais, par la variete des supports editoriaux investis par le compositeur, on s'apercoit que la taxinomie de ses textes doit prendre... more
Les affiliations generiques des causeries d'Erik Satie, dependent de la provenance des brouillons. Mais, par la variete des supports editoriaux investis par le compositeur, on s'apercoit que la taxinomie de ses textes doit prendre en compte les innovations poetiques de son epoque. Par exemple, l'abondance de points de suspension n'est pas la marque d'une demarcation entre un fil conducteur et quelques formules d'accompagnement. Dans cet article, l'auteur cherche a saisir comment un agencement de diversions parvient a faire passer une lettre ouverte dans le champ de la causerie. Pour cela, il envisage ce qu'il peut y avoir de plus formellement rigoureux la ou le compositeur parait le plus fantasque.
En partant des indications de jeu sur les premieres partitions de Satie, nous pouvons relever en quoi elles repliquent a l'ambiance musicale de l'epoque et a certains de ses heritages esthetiques. Pour mieux mesurer la charge de... more
En partant des indications de jeu sur les premieres partitions de Satie, nous pouvons relever en quoi elles repliquent a l'ambiance musicale de l'epoque et a certains de ses heritages esthetiques. Pour mieux mesurer la charge de ces indications et a la suite du travail de Francoise Escal sur la notion de «paratexte » dans le champ editorial de la musique, nous prenons en consideration toutes les mentions verbales des partitions pour piano de Satie et relevons les aspects sous lesquels elles saturent l'heritage romantique d'une part, les pratiques editoriales qui lui sont contemporaines d'autre part. En examinant comment la relation entre le compositeur et l'interprete est ainsi reconfiguree, nous envisageons la projection de la partition dans un espace editorial elargi. Ainsi, nous cherchons a traiter des mentions verbales sur les partitions de Satie solidairement au positionnement social du compositeur et aux orientations esthetiques de sa musique. En cherch...
Dans un monde globalise, les entreprises sont incitees a modifier la localisation de leurs activites pour tirer parti des avantages differencies des nombreux territoires eligibles. Les collectivites publiques aux differents echelons... more
Dans un monde globalise, les entreprises sont incitees a modifier la localisation de leurs activites pour tirer parti des avantages differencies des nombreux territoires eligibles. Les collectivites publiques aux differents echelons territoriaux sont engagees, de leur cote, dans des actions susceptibles d’accroitre leur attractivite. Pourtant, il serait dangereux de percevoir les territoires comme simplement concurrents entre eux pour capter des parts de marche sur le marche des localisations d’entreprises sur la base d’avantages generiques. Le developpement des territoires est, certes, dependant des avantages locaux dont beneficient les entreprises, mais aussi de l’articulation des territoires entre eux, qui sont, certes en concurrence, mais une concurrence aux dimensions multiples qui peut etre benefique a chacun. La question posee n’est pas tant alors celle de denombrer les avantages de la proximite que de montrer en quoi et comment la performance des territoires depend a la fois...
Colloque sur le corps de l’ecrivain. L’ecrivain, David Christoffel, vient avec son corps. Je me charge de l’interviewer, mais nous ne nous connaissons pas, j’ignore le travail de David et surtout, nous n’avons pas envie de repeter ad... more
Colloque sur le corps de l’ecrivain. L’ecrivain, David Christoffel, vient avec son corps. Je me charge de l’interviewer, mais nous ne nous connaissons pas, j’ignore le travail de David et surtout, nous n’avons pas envie de repeter ad nauseam la formule rebattue de l’entretien d’ecrivain. Nous nous rencontrons dans un cafe a la Gare Saint Lazare : cette formule, nous decidons de la deconstruire, mais comment ? David parle d’une trame et d’un schema… moi – une tapisserie ? Non, c’est non-figuratif. David trouve que ce qu’il dit est fort interessant et merite d’etre repete dans l’interview. Le hasard veut que la semaine d’apres, il se trouve a Besancon pour la performance de Jeux. Nous decidons de nous rencontrer : l’enregistrement avait ete desastreux, aucun des moyens techniques employes (Skype, WhatsApp, Viber) dans mon bureau provisoire de professeure invitee a l’Universite de Franche-Comte ne fonctionnait. Nous avions fini par avoir un enregistrement video sans son. Sous des tromb...
Maintenant qu'on peut tout dire, on n'a plus rien à se dire. Pour ça, on ne peut s'en prendre qu'à soi et, sans qu'il y ait à en souffrir, sans pourtant vouloir en profiter, on ne sait plus comment se parler. Parce que l'irréversible... more
Maintenant qu'on peut tout dire, on n'a plus rien à se dire. Pour ça, on ne peut s'en prendre qu'à soi et, sans qu'il y ait à en souffrir, sans pourtant vouloir en profiter, on ne sait plus comment se parler. Parce que l'irréversible n'est plus dramatique. Les regrets n'ont pas de quoi gronder. Il y a ce qui est dit. L'assurance magnifique et désuète selon laquelle ce qui est dit est dit. L'élégance doctorale et proprette qui recercle ce qu'il faut dire. Mais ici, le dialogue de l'assurance et de l'élégance n'a pas à poser la question de la pertinence allégorique. Et il n'y a pas de consolation naturalisme qui vaille. Ce qui ne se dit pas, dans ces conditions, c'est l'histoire de sucer son pouce ou du doigt dans le cul, le corps qui est à toi pour que tu ne t'y touches pas. Et depuis que les histoires de propriétés privées sont aussi des questions de haute intimité politique, il ne suffira pas de relever le caractère pourtant si totalisant pas ambigu des tellement insidieuses diverses formes de désappropriation. En conclusion, nous évoquerons la forte vitalité discursive dans laquelle on baigne, traitée comme une espèce de gros doudou général.
Enculer n° 7
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Enculer n° 6
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Enculer n° 5
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Enculer n° 4
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"Simulations, dissimulations", Action restreinte n° 12, Paris, 2010, p. 32-37.

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Entretien avec Béatrice Pedot
Entretiens avec Tomas Legon et Sylvie Pebrier, Revue Euterpe n° 27, 2015
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