HiCSA ARP Les artothèques et leurs collections by Juliette Lavie
Nouvelles de l'estampe, 2022
Cet article aborde la création et le fonctionnement de la première galerie de prêt d’œuvres d’art... more Cet article aborde la création et le fonctionnement de la première galerie de prêt d’œuvres d’art en bibliothèque inaugurée en 1976 à Grenoble par la municipalité d’Hubert Dubedout (1965-1983), puis le déploiement de cette expérience pilote à l’échelle nationale entre 1982 et 1986 par le ministère de la Culture Jack Lang, avant de proposer un aperçu des premières politiques d’acquisitions d’œuvres multiples (estampes contemporaines et photographies) par l’étude de quelques artothèques exemplaires créées au cours de cette période grâce aux subventions allouées par le CNAP à Angers, Montpellier, Lyon, Toulouse et Caen.
Les Artothèques. Histoire(s) de Collections est une manifestation que porte l’équipe de recherche... more Les Artothèques. Histoire(s) de Collections est une manifestation que porte l’équipe de recherche ARP (Artothèque Recherche Patrimoine) de l’UR 4100 HiCSA de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Pour sa deuxième édition, elle aborde l’étude des formes de médiation menées par les artothèques – lieu de prêt d’œuvres d’art – à partir de leurs collections. Le but de cette journée est de rappeler et d’analyser la singularité avec laquelle les artothèques envisagent la relation des publics – emprunteurs et visiteurs – aux œuvres, en mettant notamment à l’étude les actions et les formes de médiation qu’elles ont développées depuis 1976, en France, afin de "permettre à un large public de vivre en contact avec les œuvres [et] de faire entrer, plus que le font les musées, l’art contemporain dans l’intimité quotidienne de ceux qui le désireraient [Éliane Lecomte, 1982]"
Journée d’études organisée par l’équipe de recherche (ARP-UR 4100 HiCSA Paris 1 Panthéon-Sorbonne... more Journée d’études organisée par l’équipe de recherche (ARP-UR 4100 HiCSA Paris 1 Panthéon-Sorbonne) en partenariat avec l’ADRA (11 octobre 2022 INHA)
Cet appel a pour but de solliciter des communications qui pourront aborder soit la médiation au sein des artothèques et en regard d’actions de médiation réalisées dans les bibliothèques, les centres d’art, les musées, soit l’étude des collections des artothèques, sans limitation géographique ou chronologique et d’inviter les théoricien.nes. et les expert.e.s praticien.nes qui le souhaitent à contribuer à la table ronde sur Les voies de la médiation culturelle en artothèques : Quels scénarios pour le futur ?
Cette table ronde organisée par l’équipe ARP de l’HiCSA – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, l... more Cette table ronde organisée par l’équipe ARP de l’HiCSA – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, le 28 septembre 2021 à l’INHA dans le cadre de la journée d’études Les Artothèques. Histoire(s) de Collections en partenariat avec l’ADRA et le CNAP a réuni Patrice Cotensin qui a créé l’artothèque de Caen en 1986 et l’a dirigée jusqu’en 1990, Christine Crozat, artiste plasticienne dont un corpus d’œuvres significatif figure au catalogue de l’artothèque et Yvan Poulain qui la dirige depuis 2019 et poursuit le projet porté par ses prédécesseurs.
La discussion, modérée par Juliette Lavie, débute par une intervention de Patrice Cotensin. Celui-ci évoque les raisons qui ont conduit en 1986 la responsable de la culture de Caen, Chantal Rivière, à le solliciter, puis le contexte politique et culturel dans lequel l’artothèque s’est inscrite et les premières démarches mises en œuvres pour en constituer le fonds. Patrice Cotensin indique quelles ont été ses intentions pour l’artothèque et relate ses rencontres avec les artistes locaux et nationaux, les galeristes et les imprimeurs tels que l’atelier Clot, Bramsen & Georges à Paris, l’URDLA et l’atelier Alma à Lyon où il s’est rendu dès 1986 afin d’acquérir un ensemble d’estampes pour l’artothèque. Christine Crozat prend ensuite la parole pour évoquer la situation à Lyon au milieu des années 1980, et rappeler l’importance des manifestations, comme l’Octobre des arts où le tout Paris défilait, et des visites, dont celle de Patrice Cotensin, à l’atelier Alma qu’elle avait contribué à fonder, en 1976 dans le quartier de la Croix Rousse, avec des camarades de l’atelier gravure des Beaux-Arts de Lyon. La discussion s’oriente ensuite sur la politique de créations et de commandes faites aux artistes par l’artothèque, sur l’organisation d’expositions. Patrice Cotensin rappelle le soutien qu’il a voulu apporter à la jeune création avec l’expérience de 10/20/30, et cite quelques expositions qu’il a organisées dont celle consacrée aux œuvres d’Asger Jorn imprimées à l’atelier Clot, Bramsen & Georges. Au cours de son intervention, Yvan Poulain confirme l’importance de l’activité d’expositions de l’artothèque et le soutien et le suivi qu’elle continue à apporter aux artistes en constituant, avec certains d’entre-eux, des corpus d’œuvres afin de tracer leurs parcours, comme avec Françoise Pétrovitch et Christine Crozat. Il présente ensuite les actions de médiation réalisées par ses équipes, comme le projet Correspondance porté par l’artothèque et le projet éducatif de la ville de Caen auquel Christine Crozat a participé. Celle-ci revient sur le déroulement de cette expérience menée en 2020 avec des enfants à partir de l’emprunt de l’un de ses dessins La chaussure gauche de l’Ecclésiaste. Elle conclut sur l’étroite relation qu’elle a nouée au fil du temps avec l’artothèque et sur l’évolution de son travail de la gravure vers d’autres médiums depuis les années 1990. Les échanges se poursuivent sur différents temps forts que l’artothèque a connus entre 1986 et 1990 comme l’exposition rétrospective de l’œuvre gravée de Pierre Soulages réalisée en partenariat avec les artothèques de Lyon, Nantes, Toulouse et Montpellier au sujet de laquelle Patrice Cotensin livre le rôle déterminant de Soulages et de sa femme dans le projet et l’importance que le catalogue de cette exposition itinérante a eu sur la réalisation du catalogue raisonné de l’artiste. La discussion a ensuite porté sur la situation de précarité et d’incertitude dans laquelle se trouvait un nombre important d’artothèques en France à la fin des années 1980 quand Patrice Cotensin quitta Caen pour diriger la galerie Lelong & Co à Paris. Après quelques questions posées par les personnes présentes (Isabelle Tessier, Patrick Roussel, Emmanuel Pernoud, Arnaud Bertinet) et l’intervention d’Annie Chevrefils Desbiolles, auteur du rapport commandé en 2016 par le ministère de la Culture sur les artothèques, Patrice Cotensin a évoqué la question qui était la sienne à la fin des années 1980, à savoir : Que vont devenir les fonds des artothèques qui ont été acquis dans les dix premières années de leur existence quand les artothèques auront cinquante, soixante ans ? Il révèle ici ses suggestions auxquels Yvan Poulain répond avant de clore la discussion.
Les Artothèques. Histoire(s) de Collections , 2021
Journée d’études organisée par l’équipe de recherche (ARP-UR 4100 HiCSA Paris 1 Panthéon-Sorbonne... more Journée d’études organisée par l’équipe de recherche (ARP-UR 4100 HiCSA Paris 1 Panthéon-Sorbonne), INHA 28 septembre 2021 (salle Vasari), avec le soutien du CNAP et de l’ADRA.
Les Artothèques. Histoire(s) de Collections est une journée d’études organisée par l’équipe de recherche ARP (Artothèque Recherche Patrimoine) au sein de l’UR 4100 HiCSA de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec le soutien du CNAP et de l’ADRA, dans le but de développer les recherches sur les collections d’art contemporain d’œuvres multiples conservées dans les artothèques et sur leurs missions de soutien à la création contemporaine. L’objectif visé est de faire connaître le projet de recherche porté par l’équipe de recherche ARP et de donner la parole à celles et ceux qui s’intéressent aux questions que soulèvent les artothèques et leurs collections.
Fondées il y a une cinquantaine d’années, les artothèques publiques souffrent d’un déficit de rec... more Fondées il y a une cinquantaine d’années, les artothèques publiques souffrent d’un déficit de reconnaissance, et d’une méconnaissance de leurs missions, actions et collections tels que le seul mot «artothèque» interroge. Inégalement réparties sur le territoire français, les artothèques, comme les FRAC, font partie des dispositifs expérimentés par l’État afin de renforcer la politique de décentralisation et la démocratisation de l’art contemporain. L’ambition du ministère de la Culture était alors forte: encourager l’acquisition d’œuvres d’art contemporain originales, essentiellement des œuvres multiples (estampes et photographies), afin de former des collections dans le but de les prêter au plus grand nombre. Que conservent les artothèques à l’heure actuelle? Que connaissons-nous des œuvres acquises par ces établissements? Personne ne le sait réellement, car les artistes et les œuvres sont les grands absents des études réalisées sur les artothèques. Pourtant, les catalogues des artothèques comptent des noms d’artistes majeurs comme Arman, César, Depardon, Doisneau, Garouste, Niki de Saint Phalle, Soulages qui font apparaître de nouveaux questionnements patrimoniaux.
Ce constat d’un déficit de reconnaissance et de visibilité des artothèques et de la patrimonialisation progressive de leurs collections a engagé le lancement d’un programme de recherche dont cette journée d’études est la première émanation. Il s’agira à cette occasion de présenter pour la première fois le projet, ses enjeux, l’équipe, et de porter une première vue d’ensemble sur le système des artothèques publiques françaises, tout en les contextualisant à une échelle européenne et globale.
BnF Bourse de la Fondation Louis Roederer by Juliette Lavie
La Bourse de recherche Louis Roederer pour la photographie a été attribuée hier à Juliette Lavie,... more La Bourse de recherche Louis Roederer pour la photographie a été attribuée hier à Juliette Lavie, pour son projet de recherche La photographie à la télévision. Chambre noire 1964-1969 une émission de l'ORTF, croisant l'étude de corpus issus du département des Estampes et de la photographie, Son, vidéo, multimédia, et des Arts du spectacle. Grâce à cette bourse dotée de 10 000 euros, La Maison Louis Roederer, Grand Mécène de la Culture et soutien fidèle des expositions de la BnF, accompagne chaque année la mise en lumière des collections photographiques de la Bibliothèque. En 1964, l'ORTF diffuse pour la première fois Chambre noire, première émission jamais consacrée à la photographie à la télévision française, élaborée par Albert Plécy-un des fondateurs de l'association Gens d'images en 1954-et Michel Tournier, futur prix Goncourt. Conçue sur le mode de la conversation, Chambre noire a reçu les plus grands noms de la photographie de l'époque, tels que Brassaï, Sabine Weiss, Robert Doisneau, Man Ray, etc. Juliette Lavie, Docteure en histoire de la photographie, s'attachera à étudier un large corpus au sein des collections de la BnF, composé d'émissions de télévision de l'époque, de périodiques spécialisés, de fonds photographiques, afin de comprendre comment le petit écran a donné à voir la photographie et le métier de photographe au grand public.
HiCSA/MAM LABEX CAP Historiographie by Juliette Lavie
Cahiers du CAP (Création, arts, patrimoines), 2018
Ce volume réunit les travaux des post-docs du Labex CAP (2015-2016), présentant leurs recherches ... more Ce volume réunit les travaux des post-docs du Labex CAP (2015-2016), présentant leurs recherches en anthropologie culturelle, histoire de l’art, musicologie et sciences cognitives, histoire du cinéma. L’art est ici examiné comme processus, depuis les modèles conceptuels étudiés dans les contextes de sa création jusqu’à l’impact politique et sociétal de sa réception. La première partie des Cahiers du CAP 5 analyse des objets aussi divers que la création musicale contemporaine, la mise en récit(s) de la photographie dans la seconde moitié du XXe siècle en France et la production de bronzes au XIXe siècle sous l’angle de leurs processus créatifs. La deuxième partie examine les espaces muséaux : ils peuvent être appréhendés comme des « zones de contact » plus ou moins asymétriques et jouent aujourd’hui un rôle crucial dans la mise en valeur de pratiques et d’objets considérés comme mineurs ou marginaux. Enfin, la dernière partie propose d’interroger l’articulation entre culture et politique au regard de contextes sociaux, politiques et historiques distincts.
Cahiers du CAP (création, arts, patrimoines), Les dimensions relationnelles de l'art: processus créatifs, mise en valeur, action politique, n°5, 2018, 2018
Quelle histoire de la photographie les photographes ont-ils écrite ? Cet article appréhende cette... more Quelle histoire de la photographie les photographes ont-ils écrite ? Cet article appréhende cette question à partir de quelques exemples français (Emmanuel Sougez, Daniel Masclet, Marcel Bovis, André Vigneau) qui ont tout autant produit des récits techniques sur la photographie, dont les premiers modèles datent du XIXe siècle, que proposé des écrits intégrant les modèles issus de l’histoire de l’art : histoire des artistes, histoire des styles, histoire biologique du photographique pensée en termes d’origine, de croissance, de décadence, de renaissance. Si ces photographes actifs entre les années 1930 et 1970 ont maintenu les vieilles traditions d’écriture qui, pour certaines, remontent à Johann Joachim Winckelmann, ils ont également su s’en émanciper et transmettre leurs regards spécifiques de praticiens à la nouvelle génération composée par Jean-Pierre Sudre, Jean-Claude Gautrand, Claude Nori. Véritable entrée dans les années 1930-1970, ce texte montre que ces acteurs français de l’historiographie ont toujours abordé l’histoire en photographe et non la photographie en historien et que, tout au plus, ils se sont considérés comme des témoins et des fabricateurs de récit(s) qui pouvaient donner à voir, à lire et à entendre l’histoire sous l’angle de ceux qui la fabriquent. Cet article porte en définitive sur un territoire : l’histoire qui reste à conquérir; un territoire en pleine mutation, où la mémoire compose, avec l’image, les récits de la photographie des photographes.
19 mai 2016 : Politiser le culturel, et inversement : situations, performances et subjectivités
2... more 19 mai 2016 : Politiser le culturel, et inversement : situations, performances et subjectivités
25 mai 2016 :
9 juin 2016 : Questionner les "processus"
Le 3e volet du séminaire annuel des post-doctorants du Labex CAP, dans lequel cette présentation ... more Le 3e volet du séminaire annuel des post-doctorants du Labex CAP, dans lequel cette présentation orale s'est insérée a considéré des objets aussi divers que la création musicale contemporaine, la mise en récit(s) de la photographie dans la seconde moitié du XXe siècle en France et la production de bronzes au XIXe siècle sous l’angle de leurs processus créatifs.
Projet de post-doctorat présenté dans le cadre du Labex Création, Arts et Patrimoines
Conférences sur le thème de l'art du partage
Vidéo à visionner sur le site de l'INHA Juliette Lav... more Conférences sur le thème de l'art du partage
Vidéo à visionner sur le site de l'INHA Juliette Lavie Une histoire partagée de la photographie. Les photographes-historiens des Trente Glorieuses : Daniel Masclet, Marcel Bovis, André Vigneau
Paris Nanterre Thèse by Juliette Lavie
La Renaissance de la photographie entre la fin des années 1920 et le début des années 1930 en Fra... more La Renaissance de la photographie entre la fin des années 1920 et le début des années 1930 en France était-elle liée au seul cercle des avants-gardes ? Les historiens de la photographie ont longtemps orienté leurs recherches sur le fait que les photographes de la Nouvelle Vision avaient sorti la photographie des errements du pictorialisme et lui avait rendu son autonomie vis-à-vis des arts graphiques, toutefois ils ont négligé une remarque formulée dès 1930 par Carlo Rim selon lequel « les images abstraites de Man Ray et de Tabard, qui annoncèrent une réaction heureuse […] ne fur[ent] qu’une vogue éphémère ». Si la Nouvelle Vision fut considérée comme un nouvel âge d’or, elle fut rapidement éclipsée en France par un retour « à l’image la plus nette du sujet le plus pauvre » généré par la redécouverte des photographes primitifs.
C’est à cette part de l’histoire de la photographie que cette étude sur le photographe Emmanuel Sougez (1889-1972) est consacrée. Car si Sougez a été élevé au rang des maîtres de la photographie et célébré jusque dans les années 1950 comme le plus grand photographe français vivant, c’est pour avoir réintroduit l’usage de la chambre photographique de grand format et le tirage par contact. Ce faisant, cette étude fait apparaître une autre face de la Renaissance de la photographie en France à partir d’une figure oubliée, en évoquant le rôle crucial que Sougez a joué entre le Premier Salon indépendant de la photographie en 1928 et le dernier Salon national de la photographie en 1959. Aussi, en soulignant l’apport de ce photographe à l’histoire de son art, cette thèse révèle des aspects inédits de la photographie dans la première moitié du XXe siècle.
Direction d'ouvrages et de revues by Juliette Lavie
PhotoGraphie 1930-1947 Un Panorama imprimé de la photographie internationale des années 1930. (Franck Knoery, Yohanna-My Nguyen, Jérôme Saint-Loubert Bié, Anna Guignard, Gaby Mahey, Madeleine Pinot, Juliette Lavie), 2020
Entre 1930 et 1947, les animateurs de la célèbre revue Arts et Métiers Graphiques, dirigée par Ch... more Entre 1930 et 1947, les animateurs de la célèbre revue Arts et Métiers Graphiques, dirigée par Charles Peignot, se sont donnés pour ambition de publier une luxueuse série d’albums photographiques qui connaîtra dix livraisons. Intitulée Photo Graphie, cette collection d’épais volumes reliés en spirale et imprimés en héliogravure sous le contrôle d’Emmanuel Sougez rassemble un important échantillonnage de la production photographique internationale de l’entre-deux-guerres. La composition qui associe les planches de Steichen, Brassaï, Sougez, Man Ray ou encore Renger-Patzsch, est aussi un exemple remarquable de rencontre entre photographie et design éditorial. Avec cette présentation, doublée d’une publication conçue et réalisée par Anna Guignard, Gaby Mahey et Madeleine Pinot (étudiantes en 5e année Communication graphique) et bénéficiant du conseil scientifique de Juliette Lavie, la Bibliothèque des Musées de Strasbourg dévoile un pan de ses collections.
n°79 de la Revue Histoire de l'art, 2016
Contributeurs :
France Nerlich
Jean-Philippe Garric
Michel Poivert
Manon Vidal
Sidonie Leme... more Contributeurs :
France Nerlich
Jean-Philippe Garric
Michel Poivert
Manon Vidal
Sidonie Lemeux-Fraitot
Matthieu Fantoni
Laurens Dhaenens
Emilie Hammen
Benjamin Chavardès
Sandra Delacourt
Théo Bélaud
Gauthier Bolle
Jelena Martinovic
Lilian Froger
Varia
Pamela Bianchi
Cet ouvrage collectif s'inscrit dans une historiographie abondante sur l'atelier comme lieu matér... more Cet ouvrage collectif s'inscrit dans une historiographie abondante sur l'atelier comme lieu matériel et immatériel de la transmission des savoirs artistiques. Il se compose d'une vingtaine d'essais dont l'originalité réside dans la diversité des approches et dans la multiplicité des définitions qu'ils donnent de l'atelier.
L'ouverture, les seize études, les trois entretiens et le témoignage d'artiste donnent ainsi à comprendre tout autant les pratiques d'atelier : à savoir les recettes et les secrets, qu'ils rendent compte de l'évolution des structures didactiques de l'enseignement artistique et de la diversité des modèles et des outils de transmission des savoirs spécifiques aux arts. En interrogeant l'atelier en tant que lieu d'apprentissage où les techniques s'apprennent et les coutumes se perpétuent, tout autant qu'en étudiant les revues, les manuels où la transmission des savoirs s'effectue par le biais des discours, des images et des réflexions théoriques, les contributions au présent ouvrage renouvellent les questions du "devenir artiste" de la fin du XIXe siècle à nos jours.
Ainsi, ces études permettent de prendre conscience de la variété des expériences de sociabilité singulières et marquantes qui ont jalonné la création artistique au cours de cette période, et de se faire une idée de ce que transmettre, puis communiquer un savoir, peut avoir signifié et signifie encore de nos jours.
Chapitres d'ouvrages by Juliette Lavie
Histoire(s) de photographies. Collections du musée des Arts décoratifs, 2021
Entre 1955 et 1975, le musée des Arts décoratifs a organisé de nombreuses expositions de photogra... more Entre 1955 et 1975, le musée des Arts décoratifs a organisé de nombreuses expositions de photographie validant les choix de l’association Les Gens d’images, soutenant la politique du ministère des Affaires culturelles, accordant aux photographes, essentiellement français, un espace dont ils ne bénéficiaient que rarement en France. Alors que l’action des conservateurs est majeure et leurs choix singuliers, l’institution ne prend pas la mesure des changements des années 1970, laissant à d’autres, comme Jean-Claude Lemagny, conservateur à la Bibliothèque nationale, ou à Pierre de Fenoÿl, conseiller pour la photographie au Centre Pompidou dès 1978, l’initiative d’exposer la photographie contemporaine notamment américaine, préférant revoir ses projets, formulés en faveur de la photographie historique française.
La collection photographique du musée de La Roche-sur-Yon 1983-2016, Jan 2017
Participation au catalogue de la collection photographique du musée de La Roche-sur-Yon
Section
... more Participation au catalogue de la collection photographique du musée de La Roche-sur-Yon
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« Art et politique » & « Notices d’œuvres consacrées à : Joseph Beuys, Barbara Kruger, Hans Haacke, Dan Graham, Sophie Ristelhueber, Shai Kremer, Anne-Marie Filaire, Jürgen Nefzger »
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HiCSA ARP Les artothèques et leurs collections by Juliette Lavie
Cet appel a pour but de solliciter des communications qui pourront aborder soit la médiation au sein des artothèques et en regard d’actions de médiation réalisées dans les bibliothèques, les centres d’art, les musées, soit l’étude des collections des artothèques, sans limitation géographique ou chronologique et d’inviter les théoricien.nes. et les expert.e.s praticien.nes qui le souhaitent à contribuer à la table ronde sur Les voies de la médiation culturelle en artothèques : Quels scénarios pour le futur ?
La discussion, modérée par Juliette Lavie, débute par une intervention de Patrice Cotensin. Celui-ci évoque les raisons qui ont conduit en 1986 la responsable de la culture de Caen, Chantal Rivière, à le solliciter, puis le contexte politique et culturel dans lequel l’artothèque s’est inscrite et les premières démarches mises en œuvres pour en constituer le fonds. Patrice Cotensin indique quelles ont été ses intentions pour l’artothèque et relate ses rencontres avec les artistes locaux et nationaux, les galeristes et les imprimeurs tels que l’atelier Clot, Bramsen & Georges à Paris, l’URDLA et l’atelier Alma à Lyon où il s’est rendu dès 1986 afin d’acquérir un ensemble d’estampes pour l’artothèque. Christine Crozat prend ensuite la parole pour évoquer la situation à Lyon au milieu des années 1980, et rappeler l’importance des manifestations, comme l’Octobre des arts où le tout Paris défilait, et des visites, dont celle de Patrice Cotensin, à l’atelier Alma qu’elle avait contribué à fonder, en 1976 dans le quartier de la Croix Rousse, avec des camarades de l’atelier gravure des Beaux-Arts de Lyon. La discussion s’oriente ensuite sur la politique de créations et de commandes faites aux artistes par l’artothèque, sur l’organisation d’expositions. Patrice Cotensin rappelle le soutien qu’il a voulu apporter à la jeune création avec l’expérience de 10/20/30, et cite quelques expositions qu’il a organisées dont celle consacrée aux œuvres d’Asger Jorn imprimées à l’atelier Clot, Bramsen & Georges. Au cours de son intervention, Yvan Poulain confirme l’importance de l’activité d’expositions de l’artothèque et le soutien et le suivi qu’elle continue à apporter aux artistes en constituant, avec certains d’entre-eux, des corpus d’œuvres afin de tracer leurs parcours, comme avec Françoise Pétrovitch et Christine Crozat. Il présente ensuite les actions de médiation réalisées par ses équipes, comme le projet Correspondance porté par l’artothèque et le projet éducatif de la ville de Caen auquel Christine Crozat a participé. Celle-ci revient sur le déroulement de cette expérience menée en 2020 avec des enfants à partir de l’emprunt de l’un de ses dessins La chaussure gauche de l’Ecclésiaste. Elle conclut sur l’étroite relation qu’elle a nouée au fil du temps avec l’artothèque et sur l’évolution de son travail de la gravure vers d’autres médiums depuis les années 1990. Les échanges se poursuivent sur différents temps forts que l’artothèque a connus entre 1986 et 1990 comme l’exposition rétrospective de l’œuvre gravée de Pierre Soulages réalisée en partenariat avec les artothèques de Lyon, Nantes, Toulouse et Montpellier au sujet de laquelle Patrice Cotensin livre le rôle déterminant de Soulages et de sa femme dans le projet et l’importance que le catalogue de cette exposition itinérante a eu sur la réalisation du catalogue raisonné de l’artiste. La discussion a ensuite porté sur la situation de précarité et d’incertitude dans laquelle se trouvait un nombre important d’artothèques en France à la fin des années 1980 quand Patrice Cotensin quitta Caen pour diriger la galerie Lelong & Co à Paris. Après quelques questions posées par les personnes présentes (Isabelle Tessier, Patrick Roussel, Emmanuel Pernoud, Arnaud Bertinet) et l’intervention d’Annie Chevrefils Desbiolles, auteur du rapport commandé en 2016 par le ministère de la Culture sur les artothèques, Patrice Cotensin a évoqué la question qui était la sienne à la fin des années 1980, à savoir : Que vont devenir les fonds des artothèques qui ont été acquis dans les dix premières années de leur existence quand les artothèques auront cinquante, soixante ans ? Il révèle ici ses suggestions auxquels Yvan Poulain répond avant de clore la discussion.
Les Artothèques. Histoire(s) de Collections est une journée d’études organisée par l’équipe de recherche ARP (Artothèque Recherche Patrimoine) au sein de l’UR 4100 HiCSA de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec le soutien du CNAP et de l’ADRA, dans le but de développer les recherches sur les collections d’art contemporain d’œuvres multiples conservées dans les artothèques et sur leurs missions de soutien à la création contemporaine. L’objectif visé est de faire connaître le projet de recherche porté par l’équipe de recherche ARP et de donner la parole à celles et ceux qui s’intéressent aux questions que soulèvent les artothèques et leurs collections.
Ce constat d’un déficit de reconnaissance et de visibilité des artothèques et de la patrimonialisation progressive de leurs collections a engagé le lancement d’un programme de recherche dont cette journée d’études est la première émanation. Il s’agira à cette occasion de présenter pour la première fois le projet, ses enjeux, l’équipe, et de porter une première vue d’ensemble sur le système des artothèques publiques françaises, tout en les contextualisant à une échelle européenne et globale.
BnF Bourse de la Fondation Louis Roederer by Juliette Lavie
HiCSA/MAM LABEX CAP Historiographie by Juliette Lavie
25 mai 2016 :
9 juin 2016 : Questionner les "processus"
Vidéo à visionner sur le site de l'INHA Juliette Lavie Une histoire partagée de la photographie. Les photographes-historiens des Trente Glorieuses : Daniel Masclet, Marcel Bovis, André Vigneau
Paris Nanterre Thèse by Juliette Lavie
C’est à cette part de l’histoire de la photographie que cette étude sur le photographe Emmanuel Sougez (1889-1972) est consacrée. Car si Sougez a été élevé au rang des maîtres de la photographie et célébré jusque dans les années 1950 comme le plus grand photographe français vivant, c’est pour avoir réintroduit l’usage de la chambre photographique de grand format et le tirage par contact. Ce faisant, cette étude fait apparaître une autre face de la Renaissance de la photographie en France à partir d’une figure oubliée, en évoquant le rôle crucial que Sougez a joué entre le Premier Salon indépendant de la photographie en 1928 et le dernier Salon national de la photographie en 1959. Aussi, en soulignant l’apport de ce photographe à l’histoire de son art, cette thèse révèle des aspects inédits de la photographie dans la première moitié du XXe siècle.
Direction d'ouvrages et de revues by Juliette Lavie
France Nerlich
Jean-Philippe Garric
Michel Poivert
Manon Vidal
Sidonie Lemeux-Fraitot
Matthieu Fantoni
Laurens Dhaenens
Emilie Hammen
Benjamin Chavardès
Sandra Delacourt
Théo Bélaud
Gauthier Bolle
Jelena Martinovic
Lilian Froger
Varia
Pamela Bianchi
L'ouverture, les seize études, les trois entretiens et le témoignage d'artiste donnent ainsi à comprendre tout autant les pratiques d'atelier : à savoir les recettes et les secrets, qu'ils rendent compte de l'évolution des structures didactiques de l'enseignement artistique et de la diversité des modèles et des outils de transmission des savoirs spécifiques aux arts. En interrogeant l'atelier en tant que lieu d'apprentissage où les techniques s'apprennent et les coutumes se perpétuent, tout autant qu'en étudiant les revues, les manuels où la transmission des savoirs s'effectue par le biais des discours, des images et des réflexions théoriques, les contributions au présent ouvrage renouvellent les questions du "devenir artiste" de la fin du XIXe siècle à nos jours.
Ainsi, ces études permettent de prendre conscience de la variété des expériences de sociabilité singulières et marquantes qui ont jalonné la création artistique au cours de cette période, et de se faire une idée de ce que transmettre, puis communiquer un savoir, peut avoir signifié et signifie encore de nos jours.
Chapitres d'ouvrages by Juliette Lavie
Section
« Art et politique » & « Notices d’œuvres consacrées à : Joseph Beuys, Barbara Kruger, Hans Haacke, Dan Graham, Sophie Ristelhueber, Shai Kremer, Anne-Marie Filaire, Jürgen Nefzger »
Cet appel a pour but de solliciter des communications qui pourront aborder soit la médiation au sein des artothèques et en regard d’actions de médiation réalisées dans les bibliothèques, les centres d’art, les musées, soit l’étude des collections des artothèques, sans limitation géographique ou chronologique et d’inviter les théoricien.nes. et les expert.e.s praticien.nes qui le souhaitent à contribuer à la table ronde sur Les voies de la médiation culturelle en artothèques : Quels scénarios pour le futur ?
La discussion, modérée par Juliette Lavie, débute par une intervention de Patrice Cotensin. Celui-ci évoque les raisons qui ont conduit en 1986 la responsable de la culture de Caen, Chantal Rivière, à le solliciter, puis le contexte politique et culturel dans lequel l’artothèque s’est inscrite et les premières démarches mises en œuvres pour en constituer le fonds. Patrice Cotensin indique quelles ont été ses intentions pour l’artothèque et relate ses rencontres avec les artistes locaux et nationaux, les galeristes et les imprimeurs tels que l’atelier Clot, Bramsen & Georges à Paris, l’URDLA et l’atelier Alma à Lyon où il s’est rendu dès 1986 afin d’acquérir un ensemble d’estampes pour l’artothèque. Christine Crozat prend ensuite la parole pour évoquer la situation à Lyon au milieu des années 1980, et rappeler l’importance des manifestations, comme l’Octobre des arts où le tout Paris défilait, et des visites, dont celle de Patrice Cotensin, à l’atelier Alma qu’elle avait contribué à fonder, en 1976 dans le quartier de la Croix Rousse, avec des camarades de l’atelier gravure des Beaux-Arts de Lyon. La discussion s’oriente ensuite sur la politique de créations et de commandes faites aux artistes par l’artothèque, sur l’organisation d’expositions. Patrice Cotensin rappelle le soutien qu’il a voulu apporter à la jeune création avec l’expérience de 10/20/30, et cite quelques expositions qu’il a organisées dont celle consacrée aux œuvres d’Asger Jorn imprimées à l’atelier Clot, Bramsen & Georges. Au cours de son intervention, Yvan Poulain confirme l’importance de l’activité d’expositions de l’artothèque et le soutien et le suivi qu’elle continue à apporter aux artistes en constituant, avec certains d’entre-eux, des corpus d’œuvres afin de tracer leurs parcours, comme avec Françoise Pétrovitch et Christine Crozat. Il présente ensuite les actions de médiation réalisées par ses équipes, comme le projet Correspondance porté par l’artothèque et le projet éducatif de la ville de Caen auquel Christine Crozat a participé. Celle-ci revient sur le déroulement de cette expérience menée en 2020 avec des enfants à partir de l’emprunt de l’un de ses dessins La chaussure gauche de l’Ecclésiaste. Elle conclut sur l’étroite relation qu’elle a nouée au fil du temps avec l’artothèque et sur l’évolution de son travail de la gravure vers d’autres médiums depuis les années 1990. Les échanges se poursuivent sur différents temps forts que l’artothèque a connus entre 1986 et 1990 comme l’exposition rétrospective de l’œuvre gravée de Pierre Soulages réalisée en partenariat avec les artothèques de Lyon, Nantes, Toulouse et Montpellier au sujet de laquelle Patrice Cotensin livre le rôle déterminant de Soulages et de sa femme dans le projet et l’importance que le catalogue de cette exposition itinérante a eu sur la réalisation du catalogue raisonné de l’artiste. La discussion a ensuite porté sur la situation de précarité et d’incertitude dans laquelle se trouvait un nombre important d’artothèques en France à la fin des années 1980 quand Patrice Cotensin quitta Caen pour diriger la galerie Lelong & Co à Paris. Après quelques questions posées par les personnes présentes (Isabelle Tessier, Patrick Roussel, Emmanuel Pernoud, Arnaud Bertinet) et l’intervention d’Annie Chevrefils Desbiolles, auteur du rapport commandé en 2016 par le ministère de la Culture sur les artothèques, Patrice Cotensin a évoqué la question qui était la sienne à la fin des années 1980, à savoir : Que vont devenir les fonds des artothèques qui ont été acquis dans les dix premières années de leur existence quand les artothèques auront cinquante, soixante ans ? Il révèle ici ses suggestions auxquels Yvan Poulain répond avant de clore la discussion.
Les Artothèques. Histoire(s) de Collections est une journée d’études organisée par l’équipe de recherche ARP (Artothèque Recherche Patrimoine) au sein de l’UR 4100 HiCSA de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec le soutien du CNAP et de l’ADRA, dans le but de développer les recherches sur les collections d’art contemporain d’œuvres multiples conservées dans les artothèques et sur leurs missions de soutien à la création contemporaine. L’objectif visé est de faire connaître le projet de recherche porté par l’équipe de recherche ARP et de donner la parole à celles et ceux qui s’intéressent aux questions que soulèvent les artothèques et leurs collections.
Ce constat d’un déficit de reconnaissance et de visibilité des artothèques et de la patrimonialisation progressive de leurs collections a engagé le lancement d’un programme de recherche dont cette journée d’études est la première émanation. Il s’agira à cette occasion de présenter pour la première fois le projet, ses enjeux, l’équipe, et de porter une première vue d’ensemble sur le système des artothèques publiques françaises, tout en les contextualisant à une échelle européenne et globale.
25 mai 2016 :
9 juin 2016 : Questionner les "processus"
Vidéo à visionner sur le site de l'INHA Juliette Lavie Une histoire partagée de la photographie. Les photographes-historiens des Trente Glorieuses : Daniel Masclet, Marcel Bovis, André Vigneau
C’est à cette part de l’histoire de la photographie que cette étude sur le photographe Emmanuel Sougez (1889-1972) est consacrée. Car si Sougez a été élevé au rang des maîtres de la photographie et célébré jusque dans les années 1950 comme le plus grand photographe français vivant, c’est pour avoir réintroduit l’usage de la chambre photographique de grand format et le tirage par contact. Ce faisant, cette étude fait apparaître une autre face de la Renaissance de la photographie en France à partir d’une figure oubliée, en évoquant le rôle crucial que Sougez a joué entre le Premier Salon indépendant de la photographie en 1928 et le dernier Salon national de la photographie en 1959. Aussi, en soulignant l’apport de ce photographe à l’histoire de son art, cette thèse révèle des aspects inédits de la photographie dans la première moitié du XXe siècle.
France Nerlich
Jean-Philippe Garric
Michel Poivert
Manon Vidal
Sidonie Lemeux-Fraitot
Matthieu Fantoni
Laurens Dhaenens
Emilie Hammen
Benjamin Chavardès
Sandra Delacourt
Théo Bélaud
Gauthier Bolle
Jelena Martinovic
Lilian Froger
Varia
Pamela Bianchi
L'ouverture, les seize études, les trois entretiens et le témoignage d'artiste donnent ainsi à comprendre tout autant les pratiques d'atelier : à savoir les recettes et les secrets, qu'ils rendent compte de l'évolution des structures didactiques de l'enseignement artistique et de la diversité des modèles et des outils de transmission des savoirs spécifiques aux arts. En interrogeant l'atelier en tant que lieu d'apprentissage où les techniques s'apprennent et les coutumes se perpétuent, tout autant qu'en étudiant les revues, les manuels où la transmission des savoirs s'effectue par le biais des discours, des images et des réflexions théoriques, les contributions au présent ouvrage renouvellent les questions du "devenir artiste" de la fin du XIXe siècle à nos jours.
Ainsi, ces études permettent de prendre conscience de la variété des expériences de sociabilité singulières et marquantes qui ont jalonné la création artistique au cours de cette période, et de se faire une idée de ce que transmettre, puis communiquer un savoir, peut avoir signifié et signifie encore de nos jours.
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« Art et politique » & « Notices d’œuvres consacrées à : Joseph Beuys, Barbara Kruger, Hans Haacke, Dan Graham, Sophie Ristelhueber, Shai Kremer, Anne-Marie Filaire, Jürgen Nefzger »
L'ouvrage est une présentation de la collection du Musée de la photographie ouvert à Bièvres en 1960 par Jean et André Fage. L'ouvrage montre les éléments de cette collection, allant de la photographie vernaculaire à l'édition, du numérique aux réseaux sociaux. Les images sont accompagnées de contributions de spécialistes de la photographie proposant diverses grilles de lecture pour appréhender cet ensemble.
Qu’advient-il lorsqu’un artiste fait de son art un objet d’études historiques ? Comment renégocie-t-il sa place quand sa position d’historien est contestée par le monde de l’art ? Ces questions sont au coeur de ce numéro de la revue Histoire de l’art qui entend établir le profil des artistes qui se sont engagés dans cette voie et comprendre dans quel contexte ils ont mis en récit l’architecture, la peinture, les arts décoratifs, la sculpture, la photographie, sous la forme de traités, de dictionnaires, d’essais, de biographies, d’images, etc. L’enjeu de ce numéro, à travers tous les axes proposés, est d’interroger la question de l’auteur et de montrer de quelle nature sont ses images et ses écrits, de quoi parlent-ils, où sont-ils diffusés, à qui sont-ils destinés, comment sont-ils reçus ? L’objectif visé est aussi d’éclairer la stratégie de carrière de ces artistes liée à cette pratique, en soulignant par exemple quels rapports lient leur pratique artistique à celle de l’écriture. En mettant en image, en écrivant l’histoire de leur art, en découvrant tel ou tel aspect de l’oeuvre de ceux qui les ont précédés, ces artistes-historiens interrogent-ils leur propre pratique ? Mettent-ils à l’épreuve leur connaissance de l’histoire dans l’exercice de leur art ? Autant d’interrogations que nous souhaitons voir investies ici.