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La thèse analyse le rituel du seiðr (pratique utilisée entre autres pour la divination, la guérison et la guerre sur des plans surnaturels) des anciens Scandinaves et celui du noaidevuohta (rituel chamanique pratiqué par les Sâmes) chez... more
La thèse analyse le rituel du seiðr (pratique utilisée entre autres pour la divination, la guérison et la guerre sur des plans surnaturels) des anciens Scandinaves et celui du noaidevuohta (rituel chamanique pratiqué par les Sâmes) chez les Sâmes. Le seiðr était pratiqué surtout par des femmes qui se déplaçaient d’une ferme à l’autre. Il était directement lié au dieu Óðinn, tel que décrit dans l’Ynglinga saga. Quant au noaidevuohta, apparemment l’apanage des hommes, il participait au complexe circumpolaire des chasseurs/éleveurs du renne ou du caribou. Les deux complexes rituels ont été intégrés dans leur culture respective, tout en possèdant des différences. Il est impossible, dans l’état actuel de la recherche, de déterminer s’il y a eu des emprunts de part et d’autre. Selon les conclusions de nos recherches, les deux rituels sont de nature chamanique, s’inscrivant au nouveau paradigme circumpolaire des études contemporaines. En revanche, il n’existe pas de consensus au sujet de la nature chamanique ou non, ni au sujet de l’origine, des rituels en question. Il y a très peu de recherches en langue française sur le sujet, la majorité des études ont été réalisées en langue anglaise ou dans des langues scandinaves. Les textes originaux ne sont d’ailleurs pas tous traduits en français. Notre thèse contribuera de manière significative à la recherche. Nous avons établi un lexique des catégories « prêtre », « sorcier » et « chamane » de la Scandinavie préchrétienne. De plus, nous avons remis dans leur contexte culturel les textes et les objets de la culture matérielle, en utilisant des méthodes de l’anthropologie culturelle et de l’histoire, tout en intégrant les recherches archéologiques pertinentes et l’étude des textes. L’objectif de cette thèse est de démontrer 1) que le seiðr et le noaidevuohta sont apparentés et de nature chamanique, et 2) qu’il est impossible de déterminer la direction (des anciens Scandinaves vers les Sâmes ou le contraire) des échanges et des influences pour chacun des deux rituels.
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Cette thèse tente de fournir de nouvelles avenues pour interpréter les figures féminines scandinaves d’avant l’an mil. L’étude décrit en premier lieu les images et leur contexte archéologique, culturel, social, politique et religieux pour... more
Cette thèse tente de fournir de nouvelles avenues pour interpréter les figures féminines scandinaves d’avant l’an mil. L’étude décrit en premier lieu les images et leur contexte archéologique, culturel, social, politique et religieux pour ensuite les interpréter à la lumière des textes qui nous sont parvenus : l’Edda de Snorri Sturluson, l’Edda poétique, le Grágás et quelques sagas. Après avoir analysé le pendentif en forme de femme, trouvé à Aska (Suède), l’étude se penche sur le cas des « valkyries » et, enfin, sur celui des guldgubber à figures féminines et à figures doubles (couples). Alors que l’image du pendentif d’Aska peut être identifiée à Freyja sans aucune ambiguïté, le cas des « valkyries » et des guldgubber est plus complexe, dépendant probablement en grande partie des propriétaires originaux des artefacts en question.
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