Le Bataillon du Pacifique vit le jour en avril 1941, au lendemain des ralliements des Nouvelles-Hébrides, des Établissements français d'Océanie (actuelle Polynésie française) et de la Nouvelle-Calédonie au général de Gaulle. Composé de... more
Le Bataillon du Pacifique vit le jour en avril 1941, au lendemain des ralliements des Nouvelles-Hébrides, des Établissements français d'Océanie (actuelle Polynésie française) et de la Nouvelle-Calédonie au général de Gaulle. Composé de 600 volontaires originaires de ces trois territoires, il combattit successivement à Bir Hakeim, à El Alamein, en Tunisie, en Italie et lors du débarquement en Provence, avant d'être relevé et envoyé au repos à Paris. Ses soldats furent très décorés et cités à de nombreuses reprises, comptant plusieurs Compagnons de la Libération dans leurs rangs. Depuis leur retour dans les îles en mai 1946, leur souvenir y reste très fort. Pourtant, le bataillon demeure encore largement méconnu hors d'Océanie et très peu étudié. Cet ouvrage rend au Bataillon du Pacifique sa place dans l'historiographie de la France Libre. Il aborde l'unité « par le bas », à travers le prisme des relations interpersonnelles, de la culture des volontaires et de ses différentes formes d'expression sur les champs de bataille, tout au long de son parcours.
[FR] Mémoire de M2 en histoire contemporaine préparé à l'EHESS sous la direction de Julien Blanc et soutenu en septembre 2020. Ce travail porte sur le Bataillon du Pacifique, une unité des Forces Françaises Libres composée de 300... more
[FR] Mémoire de M2 en histoire contemporaine préparé à l'EHESS sous la direction de Julien Blanc et soutenu en septembre 2020. Ce travail porte sur le Bataillon du Pacifique, une unité des Forces Françaises Libres composée de 300 volontaires polynésiens et de 300 volontaires néo-calédoniens et néo-hébridais qui combattirent en Afrique du Nord (batailles de Bir Hakeim et d'El Alamein, campagne de Tunisie), en Italie (bataille de Monte Cassino) et en France (débarquement en Provence.
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[EN] This work is my MA dissertation, which I prepared at the EHESS (Paris, France) under Dr Julien Blanc's supervision and defended in September 2020. It is about the Pacific Battalion, a unit of the Free French Forces made of 300 volunteers from French Polynesia and 300 others from New Caledonia and New Hebrides, who fought in North Africa (battles of Bir Hakeim and El Alamein, Tunisian campaign), in Italy (Monte Cassino) and France (operation Dragoon).
Communication prononcée en binôme avec Véronique Dorbe-Larcade aux Journées de la Recherche en Éducation (JRE) « Contextualisations, didactiques, approches théoriques et pratiques », 18 novembre 2022, Université de la Polynésie Française... more
Communication prononcée en binôme avec Véronique Dorbe-Larcade aux Journées de la Recherche en Éducation (JRE) « Contextualisations, didactiques, approches théoriques et pratiques », 18 novembre 2022, Université de la Polynésie Française (Punaauia, Polynésie Française)
Communication prononcée au Colloque international sur la bataille de Bir Hakeim, 23 novembre 2022, Fondation de la France Libre, Musée de l’Armée (Paris, France)
Communication prononcée lors de la journée d’étude « Sociétés coloniales et post-indépendances : quels lieux du politique ? », 12 mai 2023, Société française d’histoire politique, Université Rennes II (Rennes, France)
Communication prononcée au 6e Congrès de l’AEGES, Association pour les Études sur la Guerre et la Stratégie, 9 juin 2023, Université de Bordeaux (Bordeaux, France)
Communication prononcée au colloque "Alternance politique, continuité administrative ? Contribution à une sociologie politique de l’inertie des politiques publiques", Université Paris Dauphine, Aubervilliers, 19 septembre 2023.
Le 2 septembre 1940, les Établissements Français d’Océanie (EFO) figurent parmi les toutes premières colonies de l’empire français à rallier la France Libre. Ils sont la deuxième colonie du Pacifique à sauter le pas, après les... more
Le 2 septembre 1940, les Établissements Français d’Océanie (EFO) figurent parmi les toutes premières colonies de l’empire français à rallier la France Libre. Ils sont la deuxième colonie du Pacifique à sauter le pas, après les Nouvelles-Hébrides le 22 juillet 1940 et avant la Nouvelle-Calédonie le 19 septembre 1940. Durant les événements ayant mené au ralliement des EFO, le capitaine Félix Broche, qui commande l’armée de terre à Tahiti, observe une phase d’apparente neutralité, n’acceptant de se joindre au mouvement et d’entraîner sa compagnie à le suivre qu’une fois le ralliement acté. Présenté par l’historiographie et par les témoins des événements ayant publié leurs mémoires comme un indécis, cet article vise à proposer une piste de réflexion différente, voyant en Félix Broche non pas un hésitant mais un soutien de la France Libre refusant de se mêler de politique et aspirant aux mêmes fins que les gaullistes ayant réalisé le ralliement : refuser l’armistice conclu par Vichy et rester dans la guerre.
Communication prononcée au 48e Congrès annuel de la French Colonial Historical Society (FCHS) « Les intimités de l’empire », University of Virginia, Charlottesville (VA, États-Unis), 25 mai 2024
Approximately 7000 Scandinavians, Germans, Poles and other continental European settlers arrived in New Zealand from 1871 to 1876 as part of the assisted immigration scheme promoted by politician Julius Vogel. The continental Europeans... more
Approximately 7000 Scandinavians, Germans, Poles and other continental European settlers arrived in New Zealand from 1871 to 1876 as part of the assisted immigration scheme promoted by politician Julius Vogel. The continental Europeans included many family groups and became a small but significant minority among the Pākehā population of nineteenth century New Zealand. Many of these European settlers clustered in rural communities around the country, including Norwegian and Danish communities in Hawkes Bay and the Wairarapa, along with German and Polish communities in Canterbury, Otago and Taranaki. Some of these communities are well known and have been studied in isolation, and others have been neglected by historians. This project includes a quantitative study of the continental European migrations of the 1870s and examines key settler communities that continental Europeans, particularly Scandinavians Germans and Poles, formed in nineteenth century New Zealand. It also details the ...
Descriptions of loneliness and worry fill settler women’s memoirs from British Africa. Despite this prevalence, scholars rarely discuss such emotions at length. This paper explores the themes of loneliness and worry in the memoirs of... more
Descriptions of loneliness and worry fill settler women’s memoirs from British Africa. Despite this prevalence, scholars rarely discuss such emotions at length. This paper explores the themes of loneliness and worry in the memoirs of female settlers from British East and South-Central Africa, 1890-1939. The majority are drawn from Kenya and Rhodesia, and include authors such as Karen Blixen, Elspeth Huxley, Hylda Richards, Jessie Currie, Ruth Fisher, and Mathilde Goy. Unpacking through a close textual analysis what women meant by loneliness and worry, and how they explained those feelings, this paper positions loneliness and worry as crucial aspects of settler women’s colonial memoirs and a defining feature of their experiences of British Africa. Jessie Monteath Currie’s arrival in Africa was not auspicious. Leaving England in 1892, she travelled to Africa to join her husband on a mission in the British Central African Protectorate (present-day Malawi).1 They had been married just a...
The official blurb: At the turn of the nineteenth century, Hungary was the site of a national awakening. While Hungarian-speaking Hungarians sought to assimilate Hungary's ethnic minorities into a new idea of nationhood, the country's... more
The official blurb:
At the turn of the nineteenth century, Hungary was the site of a national awakening. While Hungarian-speaking Hungarians sought to assimilate Hungary's ethnic minorities into a new idea of nationhood, the country's Slavs instead imagined a proud multi-ethnic and multi-lingual state whose citizens could freely use their native languages. The Slavs saw themselves as Hungarian citizens speaking Pan-Slav and Czech dialects - and yet were the origins of what would become in the twentieth century a new Slovak nation. How then did Slovak nationalism emerge from multi-ethnic Hungarian loyalism, Czechoslovakism and Pan-Slavism? Here Alexander Maxwell presents the story of how and why Slovakia came to be.