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1990, "Américanité et cinéma", CINEMAS - Revue d'études cinématographiques Journal of Film Studies
Les films "Trois hommes et un couffin" de Coline Serreau et "Three Men and a Baby" de Leonard Nimoy sont analysés ici de façon comparative. L’auteure explique la façon dont la version américaine fait une « re-vision » du regard attendri que Coline Serreau portait sur les nouveaux hommes nés des mouvements et des analyses féministes. La nouvelle masculinité (non phallique) illustrée (désirée?) dans le film français est totalement abolie et remplacée par l’idéologie patriarcale américaine chez Nimoy. The films "Trois hommes et un couffin" by French filmmaker, Coline Serreau, and "Three Men and a Baby" by American director and actor, Leonard Nimoy, are analyzed here in a comparative way. The author explains how the American remake "re-vises" Serreau's tender gaze on the new men born out of the feminist movements and gender relations. The new (non-phallic) masculinity illustrated (wished-for?) in the French film is totally abolished and replaced by the patriarchal ideology of the American film.
Clio, 2008
... Le redoublement de la domination de genre et de race semble l'évidence de la nation brésilienne, tandis que la relation entre la femme blanche et l'homme noir reste un tabou, un non dit[67] [67] Pour une mise au point voir Moutinho 2004. ... Voir aussi De la Fuente 1999 : à Cuba ...
Itinéraires. Littérature, Textes, Cultures, "Corps masculins et nation : textes, images, représentations", 2019
After becoming a major star thanks to his performances in Fury (1936) and San Francisco (1936), Spencer Tracy consolidated his popularity in the US by starring in critical and commercial successes such as Captain Courageous (1937), Test Pilot (1938), Boys Town (1938) or Boom Town (1940). The polls made by Gallup in 1940 confirmed that he was at the time the most loved Hollywood star in the US, far ahead of Mickey Rooney, Clark Gable and Bette Davis, the three most popular stars after him. This article attempts to understand the reasons for this exceptional success, by shedding light on Tracy’s image in the US ideological context of the second half of the 1930s. Analyzing the actor’s films and magazine articles about him, I highlight the complexity of his persona, particularly it’s national and gendered facets. I aim to show that Tracy’s image thus articulates two conceptions of American masculinity, usually distinguished in english by the terms “manhood” and “masculinity,” and thereby resolves an ideological contradiction exacerbated by the process of national reconstruction that followed the years of the Great Depression. Après être devenu une star de premier plan grâce à ses performances dans Fury (1936) et San Francisco (1936), Spencer Tracy conforte sa popularité aux États-Unis en figurant dans des succès commerciaux et critiques tels que Captains Courageous (1937), Test Pilot (1938), Boys Town (1938) ou Boom Town (1940). Les sondages réalisés par Gallup en 1940 confirment qu’il est alors la star hollywoodienne la plus appréciée du public américain, loin devant Mickey Rooney, Clark Gable et Bette Davis, les trois stars les plus populaires après lui. Cet article tente d’éclairer les raisons de ce succès exceptionnel en replaçant l’image de Tracy dans le contexte idéologique états-unien de la seconde moitié des années 1930. Grâce à l’analyse des films de l’acteur et des articles que lui consacrent les magazines, je mets en lumière la complexité de sa persona, en portant une attention particulière aux dimensions nationale et genrée de cette dernière. Il s’agit notamment de montrer que l’image de Tracy articule alors deux conceptions de la masculinité américaine, généralement distinguées en anglais par les termes de « manhood » et de « masculinity », et résout ainsi une contradiction idéologique exacerbée par le processus de reconstruction nationale qui fait suite aux années de Dépression.
Dans un contexte international d’augmentation de la pauvreté et d’écart de richesse, certains pays (comme par exemple l’Afrique du Sud, la Turquie et aujourd’hui les États-Unis) ont besoin de stabiliser un pouvoir politique en perte de légitimité et de rassembler une « base », masculine, « laissée pour compte ». Cela s’opère sur le terrain du sexe, tout simplement, et du droit pour les hommes à affirmer leur virilité à tout prix. La quête de légitimité s’opère sur le terrain de l’affirmation d’une forte identité sexuelle masculine, en tant que seule force possible. Une arrogance nationale des violences, en particulier de genre, et une schizophrénie entre État de droit et réalité quotidienne s’imposent alors comme un système.
Sociologie Du Travail, 2013
Recherches féministes, 2009
L’auteur propose une histoire politique des mots « masculinisme » et « masculinism », de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. Son analyse comparative dans le temps, entre les langues de même qu’entre les positions féministes et antiféministes, permet de constater que la signification des mots reste plurielle et l’objet de luttes politiques. Du côté anglophone, le mot est employé le plus souvent pour désigner l’idéologie patriarcale ou une perspective masculine androcentrée. Du côté francophone, à partir des années 90, le mot est de plus en plus fréquemment employé pour désigner un courant antiféministe. De leur côté, les antiféministes ne s’entendent pas quant à la meilleure appellation pour se nommer eux-mêmes, hésitant entre les termes « masculinisme », « masculiste », « hoministe » ou « humaniste » ou encore d’autres expressions, comme « militant des droits des hommes ou des pères ». Cette étude du langage met en relief certaines lignes de front où s’opposent féministes et antiféministes. Abstract : “Masculinism” : A Political History of the Term (in English and French) This article presents a political history of the words “masculinisme” and “masculinism” from the late 19th century until today. Through a comparative analysis of usage in English and French, during different periods, and from feminist and anti-feminist positions, the discussion shows that the meaning of words remains plural and subject to political struggle. In English, the word usually refers to patriarchal ideology or an androcentric male perspective. In French, as of the 1990s, the word has been used more and more often to designate an anti-feminist trend. As for the anti-feminists, they cannot agree on how best to identify themselves, wavering among “masculinist,” “masculist,” “hominist,” “humanist,” or expressions such as “activist for the rights of men” or “of fathers.” This study of language usage highlights certain battle lines between feminists and anti-feminists.
Informations sociales, 2013
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Revista Bíblica, 2024
isara solutions, 2022
Design Studio Pedagogy: Horizons for the Future Design Studio, Design Pedagogy, Architectural Education, 2007
Notebooks: the journal for studies on power, 2023
Mimisbrunnr.info, 2020
IETE Journal of Research, 2020
Pediatrics International, 2016
Wave: Jurnal Ilmiah Teknologi Maritim, 2017
JNCI Monographs, 2019
Máltai Tanulmányok , 2023
Ecosistemas y Recursos Agropecuarios, 2020
Egyptian Journal of Botany, 2017
Proceedings of the Proceedings of the 1st International Multi-Disciplinary Conference Theme: Sustainable Development and Smart Planning, IMDC-SDSP 2020, Cyperspace, 28-30 June 2020, 2020