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2013, Средние века. Вып. 74 (1-2). М., 2013
Résumé Cette étude prend pour objet un inventaire médiéval conservé aux archives de l’abbaye Saint-Pierre à Gand qui, sous la forme d’un rouleau, présente un certain nombre de caractéristiques uniques (Rijksarchief te Gent, Sint-Pietersabdij, Van Lokeren (= RAG, StP, VL) no 511bis. Platte stukken (circa 1235), rol., per., 1800 x 160 mm., lat.). L’étude paléographique permet d’en attribuer la rédaction au chantre Laurent, en fonction entre c. 1235 et c. 1243. À la suite du premier éditeur du rouleau, P. C. Boeren, les historiens contemporains ont voulu y voir le premier « inventaire, qui concerne une catégorie particulière de chartes, à savoir les actes d’assainteurement ou de constitution de tributaire » de cette abbaye. La question du but réel de la rédaction de l’inventaire ne saurait pourtant être tenue pour résolue. On a déjà attiré l’attention sur l’absence d’ordre dans la description des quelques deux cents actes enregistrés, à même de refléter la logique et, partant, un projet clairement identifiable, de Laurent. Aucune démarche de classification systématique des documents n’a été entreprise avant leur intégration à l’inventaire, ce qui amène à supposer que cette absence d’« ordre » reflète tout simplement l’enregistrement progressif des documents originaux dans l’ordre de leur extraction du « coffre ». L’inversion de l’ordre chronologique amène à envisager que le compilateur ait tout simplement renversé le contenu de son coffre afin de commencer son travail. L’approche statistique permet de renouveler quelque peu cette hypothèse. Cette méthode permet en effet de mettre en valeur l’accroissement en fin d’inventaire de la proportion de documents tardifs (XIIe et XIIIe siècles), notamment des actes par lesquels les femmes libres se reconnaissent tributaires de l’autel de la Vierge Marie auquel elles se consacrent. Cet accroissement prend tout son relief lorsqu’on le rapproche de la diminution parallèle des actes anciens du Xe–XIe siècles par lesquels les serfs libérés se consacraient à l’autel principal dédié à Saint-Pierre. La majeure partie des consécrations à l’autel de la Vierge était probablement conservée à part du groupe principal des actes concernant les tributaires, d’où leur apparition en bloc à la fin du rouleau. Le désordre apparent de l’inventaire reflète donc au premier chef celui des archives et une lecture statistique de la composition de l’ouvrage permet de dégager des étapes qui sont autant d’aperçus sur l’organisation du « coffre » de l’archiviste. L’absence de toute démarche systématique hypothéquait la possibilité d’avoir recours efficacement à l’inventaire comme outil de gestion des archives ou des droits du monastère. Au-delà même de ce problème, les simples dimensions physiques de l’œuvre de Laurent (deux mètres de long) la rendaient peu ou prou inutilisable au quotidien. En outre, l’inventaire était certainement très loin d’être complet, la majeure partie des actes antérieurs aux 1235, ayant été écartée pour des raisons qui demeurent à expliquer. Ces remarques amènent donc à questionner la finalité réelle de l’inventaire du chantre Laurent. Afin d’esquisser une réponse à cette question, on a tenté de retracer plus précisément les étapes du travail de l’auteur. Pour ce faire, on a confronté systématiquement les textes des actes originaux à leur description dans le rouleau, avec des résultats inattendus. En premier lieu, il apparaît clairement que le copiste s’adonna sans passion à sa tâche, multipliant les omissions graves. Dans la composition de son inventaire, il semble s’intéresser en premier lieu aux données susceptibles de permettre d’identifier les personnes évoquées dans les actes. Il est donc possible que davantage qu’un répertoire d’actes, le rouleau ait en fait été conçu comme un recensement des tributaires passés à différentes époques sous le patronage du monastère. Le rouleau amalgame donc deux modes d’enregistrements intimement liés. À côté des actes intégraux interviennent des listes de noms, le primat revenant néanmoins à ces dernières. La pertinence de cette observation trouve une confirmation dans la structure similaire présentée par d’autres compilations monastiques, réalisées dans des couvents proches de Saint-Pierre (abbayes de Saint-Bavon et de Bodelo). Cette observation permet de reposer avec profit la question des objectifs et des motifs de la rédaction de l’inventaire de Laurent. Il est possible que le rouleau, au-delà de ses fonctions administratives, ait également eu valeur commémorative. En effet, il enregistre les noms de donateurs qui, par l’offrande de leur personne ou de celles de leurs mancipia, sont entrés dans la familia du saint. Les liens entre obituaires (libri memoriales) et livres de donations (libri traditionum) sont bien connues, tandis que la différence est tout à fait convenue. Dans cette hypothèse, il serait parfaitement normal que les noms des tributaires n’apparaissent pas dans les nécrologues du monastère. Enfin, l’intervention, dans la compilation de la liste, du chantre de l’abbaye s’expliquerait au mieux dans ce contexte. Lors des messes commémoratives, les libri traditionum trouvaient place sur l’autel à côté des libri memoriales et le rouleau qui nous intéresse ici pourrait avoir été rédigé dans cette optique. Néanmoins, l’hypothèse la plus vraisemblable demeure que le rouleau ait été avant tout considéré comme un document administratif. L’intervention de Laurent ne va pas à l’encontre de cette interprétation car dans l’abbaye de Saint-Pierre c’est précisément le chantre qui était en charge de la gestion des tributaires, s’occupant de leur recensement, supervisant les revenus dus par ce groupe et, par conséquent, assurant la production et la conservation des documents les concernant. Pour cette raison, le chantre Laurent, en marge de la rédaction de l’inventaire, « renouvela » divers actes anciens en les recopiant de sa main. Celle-ci se laisse identifier en effet sur quelques documents administratifs relatifs au recensement de tributaires de l’abbaye. Parmi ses documents, citons un second rouleau (rotulus) dont le contenu n’est malheureusement connu qu’indirectement, à travers une référence faite par Laurent à ce document dans l’un des actes qu’il dressa. Par ailleurs, on doit attribuer au chantre la paternité de la majeure partie d’un assez volumineux codex tout aussi énigmatique que l’inventaire, œuvre cette fois conservée jusqu’à nos jours. On y trouve un registre de plusieurs centaines de tronci de tributaires de l’abbaye, spécifiant leur localisation exacte et les taxes dont ils étaient redevables. La prolifique activité du chantre Laurent malgré la brièveté de son mandat s’explique sans doute au premier chef par sa volonté de remettre de l’ordre au sein du service dont il avait reçu la charge et des archives placées sous sa responsabilité. En revanche, la question de la finalité exacte assignée au rouleau qui a retenu ici notre attention doit demeurer ouverte. Doit-on y voir un document administratif d’un type peu commun, comme un inventaire particulier des actes d’un type donné ou encore une liste de tributaires ayant souhaité se placer sous le patronage du monastère, ou faut-il plutôt admettre que ce document ait eu pour vocation de servir en premier lieu à la commémoration liturgique des individus qui s’y trouvent recensés ?
Cette étude se donne pour objet un codex du XIIIe siècle conser-vé aux Archives d’État de Gand dans le fonds de l’abbaye Saint-Bavon sous la cote : Sint-Baafs en Bisdom, série K, no 2556 (cote ancienne SP. VII, 34). Le codex contient le texte d’un registre de quelques milliers de tributaires (tributarii) de l’abbaye Saint-Pierre de Gand . La majeure partie du registre a été rédigée vers 1238, probablement par le cantor du monastère Laurent, en fonction entre 1235 et 1243 approximativement. À en juger par les multiples additamenta qu’apportèrent les successeurs de Laurent au texte originel, le document conserva son importance pour les moines de l’abbaye durant plusieurs décennies. Le registre réunit les tributaires du monastère en quelques centai-nes de groupes généalogiques, dit « troncs ». La définition du terme « tronc » (troncus, truncus) est donnée par Pierre Lombard (с. 1095–1160) dans son « Livre des Sentences » (Sententiae in IV libris distic-tae), en référence à Isidore de Séville. Le terme entre ultérieurement dans l’oeuvre de Gratien (pars II, causa 35, quaestio 5, can. 1–2) . Selon cette définition, chaque tronc était enregistré par générations successives (per etates) depuis la fondatrice du lignage jusqu’à l’époque de rédac-tion en passant par ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants etc. Le caractère héréditaire du statut de tributaires passait donc par la mère ou, comme l’expriment les documents, « par le ventre » (per ventrem). Ainsi, la description de chaque tronc se structure selon un axe matrili-néaire. La rédaction du registre ayant des objectifs multiples, le texte de-vait assumer plusieurs fonctions. S’il servait d’inventaire administratif, recensant l’enregistrement personnel des tributaires, le document assu-mait également une valeur juridique puisqu’il pouvait servir de preuve du statut des personnes enregistrées et de leur appartenance à la familia du monastère. Il n’est pas exclu que le registre ait pu remplir dans une certaine mesure des fonctions liturgiques pour les commémorations. Néanmoins, le registre était au premier chef un instrument financier de gestion financière, recensant tous les individus redevables de verse-ments, y compris ceux récemment décédés, leurs héritiers étant obligés de payer des droits de succession. Le texte précisait les noms des collec-teurs responsables (censorarii) et définissait en détail les formes et dates du versement du cens (censum) par les membres de chaque tronc. Par-fois, il indiquait également la somme globale due par un tronc, marquant d’un signe spécial les retards de payements, et spécifiait la destination concrète des versements de tel ou tel tronc de tributaires. Les objectifs de la rédaction du registre sont dans l’ensemble as-sez clairs. Toutefois, les sources et les principes de la composition du registre, son organisation interne, demeurent largement énigmatiques. On ignore ainsi quelle source servit à la rédaction de la partie principale du registre. Les cas de copie directe de généalogies de tributaires, par le cantor Laurent et ses successeurs, indiquent que des actes originaux furent effectivement utilisés, mais ne servirent que de matériel complé-mentaire. Par ailleurs, une comparaison entre le registre et la centaine d’actes conservés révèle que près de la moitié des généalogies transmi-ses par ces actes ne se retrouve pas dans le texte du cantor Laurent et de ses successeurs, même implicitement. Ceci indique que les compilateurs opérèrent une sélection au sein du matériel documentaire dont ils dispo-saient pour la rédaction du registre. La logique de cette sélection de-meure à identifier. Une bonne moitié des troncs décrits dans le registre ne montre aucun lien avec les actes originaux contenant des généalogies de tribu-taires. Il est clair que les actes ne furent pas les seules sources des com-pilateurs du codex. La source principale de la composition du nouveau registre fut certainement un inventaire de tributaires antérieur, ultérieu-rement disparu. Une référence à l’un de ces inventaires pourrait être à identifier dans une référence du cantor Laurent à un rouleau (rotulus) au sein d’un acte qu’il dressa . De même, la forme et le formulaire d'une « petite charte » (kartula) recensant les tributaires dépendant de l’advocatia de l’abbaye de Schoondijke évoquent davantage un frag-ment de registre sous forme de rouleau (le même ?) qu’un acte ordinaire. Ce n’est sans doute pas un hasard si ce document consiste presque inté-gralement en un recensement de tributaires sur deux colonnes . Le registre présente encore d’autres problèmes, en particulier sa structure et sa composition, ainsi que l’ordre de description des troncs de tributaires. Le texte du registre est divisé en cinq sections inégales. Chacune d’elles décrit un groupe de troncs appartenant à une « cour monastique » spécifique (curia, domus, curtis), une « institution » (crip-ta, custodia) ou un « service » (officium, stapel) de l’abbaye. Mais ce principe de division du registre par les compilateurs ne fut observé avec une parfaite constance. L’analyse des rubriques introduisant la descrip-tion de tel ou tel tronc révèle que l’« appartenance » réelle de celui-ci ne coïncidait pas toujours avec celle indiquée dans le titre spécifié. La régu-larité de ces incohérences semble invalider l’hypothèse d’erreurs aléatoi-res et elles ne relèvent pas davantage de remaniements postérieurs. Tou-tefois, on ne peut en l'état actuel de la recherche proposer d'explication satisfaisante à ces irrégularités. De même, la logique présidant à l'ordre d’enregistrement des troncs à l’intérieur de chaque section et du registre en général n'apparaît pas clairement. La première section commence avec la description des tributaires résidant au cœur même du domaine monastique, sur la « villa de saint Pierre » (villa sancti Petri). Puis les troncs se succèdent sans suivre une quelconque logique géographique, amenant à rejeter l'hypo-thèse d'un classement interne respectant un principe territorial. Des troncs installés en des lieux identiques peuvent ainsi être dispersés à travers tout le registre ou être rassemblés au sein d’une seule section au sein de laquelle ils ne forment pas nécessairement une unité compacte. Ainsi, les principes de rédaction de la description des tributaires dans le registre demeurent obscurs. Les relations familiales entre mem-bres de différents troncs pourraient avoir joué un certain rôle, si l'on en croit certaines rares remarques directes spécifiant des liens de parenté rapprochant ou distinguant explicitement des troncs se succédant dans le registre . De telles informations sont toutefois trop rares pour permettre de vérifier cette hypothèse. On peut y suppléer dans une certaine mesure en faisant appel aux actes contenant des généalogies dédiées exactement aux mêmes troncs que le registre. Ses résultats en général confirment les témoignages directs de compilateurs du registre qui indiquent la possibi-lité égale de deux options. Certaines particularités du formulaire de description de troncs constituent également une énigme. Les compilateurs intégraient de nombreuses lacunes et césures au sein de la structure des liens de paren-té au sein même d’un seul tronc. Ces omissions apparaissent avec une netteté particulière lorsque l'on compare les descriptions des mêmes fa-milles de tributaires dans le registre et dans les généalogies plus détail-lées contenues dans les actes. Certains indices indirects montrent que les rédacteurs du codex passaient parfois sous silence les liens de parenté entre les troncs. D'un intérêt tout particulier sont ici les « troncs-doublets », c'est-à-dire des troncs bénéficiant de deux descriptions en deux endroits différents du registre. Que le rédacteur ait ainsi placé en deux endroits, et donc en relation avec des troncs distincts, un même groupe familial révèle qu'il établissait entre ces groupes des liens qui, s'ils nous échappent, lui pa-raissaient également importants, l'amenant à considérer la répétition comme un moindre mal. Mais la nature du lien unissant le tronc-doublet aux différents troncs auxquels il se trouve ainsi juxtaposé n’est jamais explicitée. Les descriptions de troncs de tributaires ont donc été rédigées par les compilateurs de façon très contradictoire. D’un côté, ils se révè-lent soucieux de la plus grande exactitude dans leur présentation des groupes et des liens de parenté qui les unissent. De l’autre, les mêmes rédacteurs introduisent de nombreuses omissions et lacunes, voire même erreurs. Dans certains cas, ils renoncent à fournir les descriptions par tronc, se contentant de listes nominales ou même d’un simple nombre. Les troncs décrits dans le codex présentent également une struc-ture double. D’une part, la plus grande attention est portée à l’enregistrement des tributaires vivants et solvables. De l’autre, on intè-gre de façon moins rigoureuse divers ancêtres qui servent de référence identitaire, étant à l’origine des généalogies des tributaires. En d’autres termes, la structure des troncs combine de manière paradoxale les carac-téristiques des généalogies verticales avec celles des groupes familiaux horizontaux. Ceci s'explique sans doute par les finalités multiples du registre, censé permettre à la fois la perception des droits financiers et l'établissement des droits juridiques du monastère sur les tributaires en-registrés. Le codex révèle donc aussi une ambivalence qui le rapproche de l'« étrange rouleau » de l’abbaye Saint-Pierre de Gand de même épo-que (XIIIe siècle) qui contient la recension des chartes avec les tributai-res et auquel nous avions dédié le volume précédent.
The material for this publication is the Southern Italian Liturgical Roll. It dates back to the second quarter of the 11th Century and is kept in the Diocesan Museum of the city of Bari (Bari, Archivio del Capitolo Metropolitano, Exultet 1). The author takes this manuscript as an example to show the interaction between different traditions of art that existed in the fine arts of the XIX century. The article is a study of an illustrative program of this manuscript, which includes a description of all decorative elements e.g. pictures, borders, patterns and initials, text and matching images, iconographic schemes and an analysis of their origin. The author concludes that in the decoration of the manuscript from Bari we can simultaneously see the traditional for these territories Byzantine style and "Latin" method of composing the new iconographic schemes.
Генрих Функе – минцмейстер в Эльбинге в 1628 г. или тайна «сердца с цановым крюком». //Двадцатая Всероссийская нумизматическая конференция, 2019
Вопрос о том, кому принадлежал знак «сердце с цановым крюком» (нем. Herz mit Zainhaken), которым была отмечена эмиссиямонет Эльбинга в 1628 г., до сих пор остается открытым. В 1627 г. в шведском городе Кальмаре закрылся монетный двор, минцмейстером и арендатором которого был с 1623 г. до 13 февраля 1627 г.Генрих Функe (Hindrich Funcke) из Висмара. Его личным знаком было «сердце c цановым крюком». Точно таким же знаком отмечены все монеты Эльбинга 1628 г., кроме драйпелькеров (которые, как мы знаем, были отчеканены на монетном дворе, арендованном М. Филипсоном и несут знак минцмейстера Б. Стефенса). К сожалению не известны документальные свидетельства, рассказывающие о судьбе Г. Функе после 1627 г. Мы предполагаем, что после завершения контракта с Кальмаром и закрытия там монетного двора, Г. Функе переезжает в Эльбинг. Это произошло не ранее февраля 1627 г. и не позднее января 1628 г. Знак «сердце с цановым крюком» до сих пор не выявлен ни на каких других монетах, кроме чеканки в 1 и 2 эре города Кальмара (1 эре 1623—1625 гг., 1627 г. и 2 эре 1623—1625 гг.) и 4 дукатов, а также тройных, двойных, полуторных, полу- и четвертьталеров и гроша 1628 г. города Эльбинга.
Studia Slavica et Balcanica Petropolitana, 2020
В статье рассматривается уникальное культурно-религиозное явление, которое сформировалось и существовало около полутора веков в греко-католической (униатской) Церкви Речи Посполитой ― алтари, включенные в состав иконостаса. Для обозначения этих сакральных объектов в униатском делопроизводстве XVIII в., как стало известно из многочисленных проработанных исторических документов, использовался польско-язычный термин «ołtarze namiesne» («местные алтари»). «Местные алтари» создавались при приставлении престола к иконам местного (нижнего) чина иконостаса ― отсюда и название. Их возникновение связано с внедрением в униатскую религиозную практику, которая изначально сохраняла восточно-христианскую обрядность, западно-христианских традиций. «Местные алтари» являлись альтернативой традиционным для католичества боковым пристенным алтарям. В богослужебной практике они использовались с той же целью ― на них могли служиться заказные мессы, но в изготовлении это был более простой и бюджетный способ: необходимо было только приставить престол к иконостасу под местную икону. Со временем сформировался способ создания иконостасов с изначально включенными в них эдикулами ― архитектурно оформленными нишами для местных икон, которые визуально напоминали ретабло традиционных архитектурных алтарей. При упразднении униатской церкви в 1839 г. храмы были переведены в православие, а все атрибуты католичества демонтированы. До настоящего времени на территории Беларуси не сохранилось ни одного полноценного «местного алтаря» с престолом. Данное исследование проведено на основе исторических документов конца XVII – начала XIX в. с описаниями около двух тысяч приходских, филиальных, монастырских и кафедральных греко-католических церквей на территории Беларуси. Установлено, что к 1676 г. практика использования «местных алтарей» уже существовала, о чем свидетельствует выявленная нами дата создания единственного сохранившегося в Беларуси униатского иконостаса с эдикулами — из церкви Успения Богородицы монастыря в местечке Жировичи Слонимского р-на Гродненской области. Таким образом, «местные алтари» к последней четверти XVII в. вошли в униатский обиход, где употреблялись до начала XIX в. Из-за полной утраты артефактов до настоящего времени об этом сакральном явлении в греко-католических церквях Беларуси было не известно. The article discusses the unique cultural and religious phenomenon which was formed and existed for about a century and a half in the Greek Catholic (Uniate) Church of the Rzeczpospolita — altars, included in the iconostasis. To denote these sacred objects in the Uniate records of the 18th century, as it became known from numerous researched historical documents, the Polish-language term «ołtarze namiesne» («local altars») was used. «Local altars» was created with the setting of the throne to the icons of the local (lower) rank of the iconostasis — hence the name. Their occurrence is related to the adoption of Uniate religious practices, which was originally preserved in the Eastern Christian rites, the Western-Christian traditions. «Local altars» is an alternative to the traditional Catholicism of the side wall of the altars. In liturgical practice they were used with the same purpose — they can serve custom-made mass, but in manufacturing it was more simple and budget method: it was necessary only to put the throne to the iconostasis under the local icon. With time, formed a way of creating iconostases originally included in them aedicules — architecturally designed niches for local icons, which visually resembled the traditional architectural retablo altars. With the abolition of the Uniate Church in 1839 temples were converted to Orthodoxy, and all attributes of Catholicism were dismantled. Up to the present time on the territory of Belarus has no surviving full «local altar» with the throne. The study was conducted on the basis of historical documents of the late 17th – early 19th centuries with descriptions of nearly two thousand parish, branch, monastery and Cathedral Greek-Catholic churches in Belarus. It was found that by 1676 the practice of using «local altars» already existed, as evidenced by the revealed date of creation of the only preserved in Belarus, Uniate iconostasis with aedicules from the Church of Assumption monastery in Zhirovichi village, Slonim district of Grodno region. Thus, the «local altars» to the last quarter of the 17th century became the Uniate practice, where it was used until the early 19th century. Due to the complete loss of the artifacts to date, this sacred phenomenon in the Greek-Catholic churches in Belarus was not known.
2019
Pavel Sh. Gabdrakhmanov From altar to barn: subtle humiliations of the saints in medieval Flanders The article proposes an analysis of documents (inventories and acts) of the 10th–14th centuries from the archives of St Peter’s and St Bavo’s abbeys in Ghent, intending to reveal some implicit signs of disregard towards the commonly venerated saints, demonstrated by the monks as well as by the closely related to them laymen, the so-called altar tributaries. The absence of desire of these church tributaries to give names of the patron saints to their children as well as gradual loss of sacral meaning of the ceremony of votive offerings on the saint’s altar are interpreted as manifestations of neglect or even deprecation of a saint.
Controle Eletrônico da Temperatura para Brassagem no Processo de Fabricação de Cerveja Artesanal. Orientador: André Luís da Silva Pinheiro, 2017
Ajanta Cave XVI Inscription translated by VV Mirashi , 1941
Краткие сообщения Института археологии, 2022
Modelos de gestión del agua en los Andes, 2010
Global Media Journal Mexico, 2013
International Journal of Environmental Protection and Policy, 2017
Clinica Chimica Acta, 1980
InMediaciones de la Comunicación, 2019
Journal of Telecommunication, Electronic and Computer Engineering, 2017
Dictamen libre/Dictamen Libre, 2023